Une pratique singulière du récit de vie au Grand

Transcription

Une pratique singulière du récit de vie au Grand
COM 122, Axe 3
Une pratique singulière du récit de vie au Grand-duché de Luxembourg
Sophie Vervloet Dries
La rencontre de l’autre peut nous bouleverser, elle nous confronte à de multiples formes de la
souffrance humaine. Cela nous questionne, nous renvoie à nous-mêmes, nous déstabilise. Cela
peut se manifester sous forme d’émotion, d’angoisse, de questionnement sans fin ou de
répétition. A travers la présentation de ma pratique au Grand-duché de Luxembourg, j’aimerais
apporter quelques pistes à certaines questions reprises dans le 3 ème axe de questionnement de ce
colloque. Voici les questions : Comment les dispositifs centrés sur la parole et le récit de soi
peuvent-ils aujourd’hui contribuer à la formation professionnelle et existentielle des individus ?
Quelle posture spécifique d’accompagnement implique finalement ces dispositifs ? Comment ces
questions sollicitent-elles les disciplines qui se penchent sur les problématiques de
l’intersubjectivité et de l’accompagnement d’autrui ?
Tout d’abord, il me semble important de préciser de où on parle. Je parlerai de la place de
praticien – praticien débutant -, et pas de celle de participant. C’est une pratique humble parce
que je tente juste d’être au plus près de ce qui me convient en inventant quelque chose qui me va,
un dispositif qui me permette de naviguer en toute confiance et qui soit, aussi, à l’écoute des
professionnels, à l’écoute de leur engagement dans l’acte de parole. C’est au croisement de ces
deux champs – le mien, le leur - que le dispositif pourra commencer à se déployer. Se déployer
parce qu’il n’est pas prévu à l’avance, il est non planifiable et fait même l’objet d’un réajustement
successif, progressif à la situation.
Pour continuer à poser le cadre : Qui suis-je? Je suis une belge – non, mais c’est important de le
préciser !- et je travaille au Luxembourg - petit pays1 - au croisement du monde francophone et
du monde germanophone. Vous savez comme en France on parle français, et bien au
Luxembourg, on parle luxembourgeois… Cela semble anecdotique mais, c’est ce qui fait la
singularité de la situation, du groupe avec lequel je travaille, mais aussi la singularité de ma
pratique… Il importe donc d’en comprendre les ressorts pour pouvoir les respecter.
À côté d’une pratique analytique en cabinet privé, je travaille depuis 5 ans 2 dans les « Staatlech
Kannerheemer », les maisons de l’enfant de l’Etat. C’est une institution étatique ancestrale de
placement d’enfants au Grand-duché, elle existe depuis 125 ans. En fait, depuis les années 70 3,
l’idée d’un foyer d’hébergement pour « l’accueil d’enfants gravement perturbés » est restée
1
Une des spécificités du Luxembourg, c’est que tout le monde se connait. C’est un grand village d’une
superficie de 2 586km², pour une population totale de 502 000habitants, dont plus de 43% sont des étrangers
ressortissants de l’union européenne
2
J’ai fait la rencontre de René dans un groupe de psychanalystes qui réfléchissent à leur clinique. Il a le désir
d’insuffler quelque chose de la psychanalyse dans son institution dont il est le responsable. Je désire travailler en
institution pour vivre, pour questionner cette présence de l’analyste, pour la réfléchir, l’élaborer, l’inventer, au
plus juste de ce que je suis, de ce que je comprends actuellement de la psychanalyse. Croisement de deux désirs,
c’est ainsi que je commence à travailler dans les MEE. Ce qui m’importe alors, c’est être à l’écoute du sujet – du
sujet de l’inconscient-, de laisser place à l’imprévu de la rencontre, de se laisser surprendre au hasard des
rencontres par la parole du sujet de l’enfant… Je parle de la rencontre, telle qu’Alain Badiou en parle dans son
livre, Eloge de l’amour, et à laquelle il donne le statut d’événement, « cad, quelque chose qui n’entre pas dans la
loi immédiate des choses. » Il n’est donc pas question d’éducation, de normes. Une pratique à réinventer au
quotidien.
3
CAD depuis le passage du centre du Rham à une institution décentralisée sous forme de foyers à Schifflange et
Dudelange suite à une grande réforme engagée par Mme Frieden Kinnen
Sophie Vervloet
1/5
présente. Ce projet est relancé dans les années 90, devant le nombre croissant d’enfants transférés
dans des institutions à l’étranger faute de réponse adéquate dans le pays. En 2001, un groupe de
travail est mis en place au sein des MEE pour réfléchir effectivement à ce projet, des contacts
sont pris avec le service pédopsychiatrique du CHL 4 et avec le ministère de la Famille 5. En 2006,
le projet se concrétise par l’achat et la rénovation d’une maison. En 2010, une affectation de 5
postes est octroyée par le ministère de la famille ainsi qu’un poste d’enseignant suite à la décision
de la ministre de l’éducation nationale. Le « Kannerhaus An der Le’h » vient de voir le jour.
Voici comment l’équipe6 a défini la structure : Il s’agit d’une structure thérapeutique 7 de jour « qui
accueille jusqu’à 8 filles et garçons âgés de 6 à 12 ans… l’âge ne peut dépasser les 14 ans (âge
maximum de la scolarisation dans l’enseignement fondamental [au Luxembourg]). Sont accueillis
plus particulièrement des enfants qui, du fait de leurs difficultés psychologiques (s’exprimant e.a.
par des troubles comportementaux), ne peuvent pas ou plus exister dans un groupe d’accueil de
base (accueil socio-éducatif8 en institution de base). »9 La plaquette d’information précise encore
que le Kannerhaus An der Le’h assure, dans un cadre adapté et limité dans le temps, une prise en
charge pédopsychiatrique pour chaque enfant, ainsi qu’un accompagnement personnalisé tant au
niveau éducatif que scolaire.
En septembre, l’offre m’est faite d’intégrer le projet en tant que psychologue. Je ne connais pas
l’équipe, je ne sais pas très bien en quoi consistera ma place, ce que je sais alors, c’est que René a
fait appel à moi parce que je suis du côté de la psychanalyse. J’accepte donc parce qu’il s’agit d’un
travail en équipe avec des personnes qui ont le désir de démarrer un nouveau projet. Très vite je
comprends que tout est à inventer, à construire -à co-construire, à co-inventer -. Voici ce qui est
dit quant au champ de travail qui est le mien : « le psychologue est engagé pour intervenir et
accompagner l’équipe pluridisciplinaire, pour participer à la coordination du travail en réseau avec
les différents intervenants professionnels, pour coordonner un travail de rédaction dans cadre de
l’atelier d’écriture »10. Ce sont des mots pensés et écrits par l’institution ; à moi de me les
appropriés, de les faire miens. L’idée de l’atelier d’écriture retient tout de suite mon attention. Là,
je me suis dit que la démarche du récit de vie pourrait être une manière adéquate de poser les
premiers jalons à la question : « qu’est ce qu’une élaboration psychique ? » Parce que, pour moi, les
professionnels ne peuvent soutenir un travail thérapeutique auprès des enfants que s’ils ont euxmêmes expérimenté, eu accès une forme d’élaboration psychique. Mais ce qui est un peu
particulier, c’est que nous sommes rassemblés autour d’un autre projet commun : la mise en place
de la structure thérapeutique et pas pour une démarche par le récit de vie. En fait, c’est moi qui
fais offre de formation, mais sans qu’il y ait véritablement demande de leur part. Alors, bien sur,
j’ai réalisé des entretiens préliminaires pour leur présenter mon projet et l’intérêt d’une telle
démarche. M’ai perçu, au départ, qu’ils y ont consenti plus parce que cela venait de la direction
que par choix personnel.
Mon objectif est double :
4
Le Centre Hospitalier de Luxembourg dépend directement du ministère de la santé.
Le ministère de la famille est le ministère de tutelle des MEE.
6
L’équipe pluridisciplinaire se compose actuellement de 2 éducateurs gradués, 2 éducateurs diplômés, une
assistante social (mi-temps), une chargée de cours (institutrice), une ménagère (mi-temps). La psychologue et la
pédopsychiatre travaillent à la prestation, en tant que collaborateurs externes.
7
Au Luxembourg, c’est une première, il n’existe pas encore de foyer de l’état à vocation thérapeutique.
8
Ceci fait référence à la nouvelle loi d’aide à l’enfance et la famille (2008), avec création de l’ONE. Sont définis
des types d’accueil en fonction du profil de l’enfant : accueil socio-éducatif de base, accueil orthopédagogique et
accueil thérapeutique. Le type d’accueil conditionne les subventions.
9
In « document de travail interne – confidentiel : Kannerhaus « An der Le’h », Structure thérapeutique de jour
des Maisons d’Enfants de l’Etat. » 09/2010. Luxembourg
10
In « document de travail interne – confidentiel : Kannerhaus « An der Le’h », Structure thérapeutique de jour
des Maisons d’Enfants de l’Etat. » 09/2010. Luxembourg
5
Sophie Vervloet
2/5
• A travers ce dispositif, leur permettre une première expérimentation d’une forme de
travail psychique, c’est-à-dire de pouvoir approcher l’introspection, de réfléchir sur soi, sur
l’autre, sur son rapport à l’autre… Leur permettre de saisir la part de responsabilité que
chacun a dans sa vie, dans ce qu’il fait ou ne fait pas, dans les choix qu’il pose ou non… dans
les décisions qu’il prend ou pas… En somme, de pouvoir mettre des mots sur cela dans le
cadre de la pratique professionnelle. Etant dans la psychanalyse, ce concept, cette idée
d’élaboration psychique11 me semblait évidente. Mais depuis que j’ai rencontré l’équipe, je
perçois qu’ils n’ont aucune idée de ce dont il s’agit. Cela ne veut pas dire qu’intuitivement, ils
ne se questionnent pas … mais il semblerait qu’au Luxembourg, ce ne soit pas dans la
culture des professionnels de l’éducation de réfléchir à leur pratique, de prendre un temps
pour se distancier par rapport à l’action, de laisser place, d’investir dans le penser pour ne pas
se laisser envahir par le faire. C’est là que j’ai perçu le véritable intérêt du dispositif que je leur
proposais et la nécessité qu’ils puissent se rendre compte et expérimenter un espace
intersubjectif pour commencer à percevoir qu’ils en savent quelque chose.
• 2ème objectif : la démarche par le récit de vie est une manière de mieux se connaitre dans
l’équipe, de créer un terrain commun, de générer une confiance et un respect mutuels et
peut-être de constituer une « culture » commune à l’équipe. Cet objectif rencontrera d’ailleurs
leurs attentes, ils diront en début de cession, l’importance pour eux de « mieux se connaître l’un
l’autre ; de comprendre pourquoi les collègues réagissent d’une manière différente de soi ; de s’accepter comme
on est l’un l’autre ; de savoir comment réagir face à ses collègues mais aussi pour renforcer le travail de
groupe/d’équipe ; de comprendre comment on fonctionne, savoir comment réagir, accepter les critiques ; l’écrit,
ce n’est pas le parler et cela nous donne un temps de réflexion pour réajuster sa pratique, pour approfondir sa
réflexion ; comment penser ce nouveau travail ? ; mais aussi, en quoi consiste un travail thérapeutique ? »12
Je leur propose donc un dispositif qui comprend deux modules :
• Un premier permettant d’entrer dans la démarche de récit de vie en travaillant sur des
supports tels que la ligne de vie, l’histoire du nom et du prénom, un événement significatif
dans le passé et dans le présent.
• Et un deuxième module, lui, axé sur l’historicisation de la question des pratiques
professionnelles : Quelles sont les valeurs et les expériences/événements de vie, de
profession et de formation qui ont joué un rôle marquant et quel lien y a-t-il avec la pratique
professionnelle ? A partir de là, identifier ce qui est significatif pour susciter un
questionnement et un renouvellement des pratiques.
Le premier module de récit de vie et pratique professionnelle 13 s’est déroulé d’octobre à
décembre 2010. Parallèlement à cela, l’équipe se met progressivement en place et entame, de son
côté, un premier travail de réflexion conceptuel et théorique. Le dispositif répond à cette
demande première faite par l’institution, d’un travail général de tous les membres de l’équipe
pluridisciplinaire, à savoir « un travail de réflexion et d’élaboration à partir de l’expérience
professionnelle personnelle et collective de chaque intervenant. ». Ainsi, nous pouvons dire que
dispositif proposé est singulier parce qu’il répond aussi à l’exigence de la situation.
Au fur et à mesure je me rends compte de la nécessité que le dispositif soit en adéquation avec les
besoins actuels des professionnels. Je suspendu dès lors, le deuxième module qui n’est plus
11
Prendre en compte dans un travail d’introspection, le poids de ses propres affects, de ses propres
représentations.
12
Ce sont les mots des acteurs qui sont ressorti lors de la mise en commun des intentionnalités. Petite activité
faite en début de session où chacun à tour de rôle a dit ce qu’il attendait de ce dispositif.
13
Pour cela, je me suis inspirée de ma propre expérience du récit de vie et des différentes lectures que j’ai pu
effectuées, dont entre autre le livre d’Alex LAINE, Faire de sa vie une histoire. Théories et pratiques de
l’histoire de vie en formation, chez Desclée De Brouwer, 1998.
Sophie Vervloet
3/5
cohérent par rapport à l’évolution de la structure. Je propose de terminer le 1 er module par un
travail de synthèse en deux temps. Dans un 1 er temps, chacun conçoit 14 une affiche qui vient
représenter – donc au niveau de l’image – des événements significatifs tant au niveau personnel
que professionnel qu’au niveau de la formation. Dans un 2 ème temps, chaque sujet dégage
oralement et adressé à l’ensemble de l’équipe, les éléments essentiels qu’il peut mettre en lien avec
sa place actuelle au niveau professionnel 15.
Cette démarche par le récit de vie a laissé place à un temps de co-construction collective
permettant d’ouvrir sur un nouvel espace de questionnement dont le centre est actuellement :
« Qu’est ce qu’un travail thérapeutique ? Quelle différence avec un travail éducatif dans une structure de base ?
Quelle est la place, la fonction de chacun dans une telle structure : la place de l’assistante sociale est-elle la même
que celle d’un éducateur, quelle différence entre la place du pédopsychiatre et du psychologue ? Quels liens penser
entre école et thérapeutique ?» Avec ce cheminement de l’équipe, ma place, ma position se précise. Il
m’incombe d’amener et de soutenir l’équipe de base dans son travail de réflexion, d’élaboration
quant à ses pratiques singulières auprès des enfants. Ainsi l’atelier récit de vie et pratique
professionnelle a débouché sur une activité régulière d’élaboration des pratiques professionnelles.
Mais cela, c’est une autre histoire, qui n’est pas encore écrite.
Je soutiens cette démarche à partir de la psychanalyse 16, non seulement parce que c’est le cadre de
référence choisi pour la structure, mais surtout parce qu’il m’importe de laisser place au désir, à
une clinique du sujet, à un savoir ouvert jamais complet, toujours à renouveler. Ainsi, penser ce
dispositif de manière non opérationnelle, c’est pouvoir laisser place à l’imprévu, oser se laisser
surprendre. C’est, pour l’accompagnateur, se doter d’un savoir périphérique toujours renouvelé
qui l’aide à penser la situation, à soutenir le questionnement des participants ; en somme, c’est se
permettre de réinventer sa pratique au quotidien. C’est un espace, toujours en mouvement, qui
rebondit sur les demandes des uns et des autres, qui se doit de s’adapter à la singularité de la
situation, du moment. Par exemple, Nadine me fera part de son inquiétude quant à la place de
l’école dans une structure thérapeutique : « Qu’est ce que c’est ? Quelle différence avec une école
« traditionnelle ». D’accord, me dit-elle, je peux expliquer quelle pédagogie j’utilise, la spécificité du matériel, la
raison pour laquelle j’ai choisi tel matériel plutôt que tel autre… mais en quoi tout cela est-il thérapeutique ? » Je
lui propose une première étape avec toute l’équipe pour ouvrir la réflexion autour du thème
« école - thérapeutique ». Une 2ème étape sera fixée avec la responsable du KHLe’h, la
pédopsychiatre et moi-même pour approfondir son questionnement, le singulariser, le spécifier.
Cela lui a permis d’avoir quelques premiers repères pour commencer à enseigner.
Je pense avoir démontré qu’un dispositif centré sur le récit de soi et sur la parole singulière du
sujet permet de soutenir l’aménagement permanent de la professionnalité des intervenants, un
des chemins nécessaire pour donner toute sa valeur thérapeutique à la structure. Il contribue ainsi
à la formation professionnelle et existentielle des individus. Vous avez pu aussi saisir quelle
posture spécifique d’accompagnement je défends et comment la psychanalyse, au cœur de la
subjectivité, est à même de soutenir cette clinique. Je terminerai en disant que l’élaboration des
pratiques est à concevoir comme un processus, un lieu de subjectivation de ce qui s’engage dans
la relation avec l’usager mais aussi de ce qui se joue dans l’équipe et dans l’institution. C’est un
espace possible pour penser, pour aider à résister à l’emprise de la « réalité » qui parfois nous
immobilise malgré nous. C’est, dit Catherine Henri-Ménassé, « ce travail psychique nécessaire par lequel,
14
A partir de tout ce qui a été dit durant les rencontres.
Cette mise en mot est aussi une forme d’élaboration psychique.
16
La psychanalyse, comme dans d’autres pays n’a pas beaucoup de place au Luxembourg, ce sont les thérapies
cognitivo-comportementalistes, les thérapies brèves, le coaching, etc…qui ont la cote ! C’est donc un véritable
pari que de soutenir une structure de l’état – faut-il le préciser- à partir de ce modèle de pensée.
15
Sophie Vervloet
4/5
au travers de la prise de conscience des répétitions et des impasses, une mise en sens des positions transférentielles
des acteurs du groupe s’opère, permettant de sortir de l’abîme de la rencontre avec cet autre inquiétant parce que
confondu avec un soi inconnu. Travail de représentation de soi et de ses affects, travail de séparation et de
restitution, à chacun ce qui lui revient… être entendu et compris, mais aussi entendre et comprendre ce qui leur est
transmis par ceux auxquels ils ont affaire. »17
Bibliographie :
BADIOU Alain avec Nicolas Truong (2009), Eloge de l’Amour, Café Voltaire, Flammarion, Paris,
p 32.
HENRI-MÉNASSÉ Catherine (2009), Analyse de la pratique en institution – Scène, jeux, enjeux. ,
Edition Erès. Paris, p 15.
LAINE A. (1998), Faire de sa vie une histoire. Théories et pratiques de l’histoire de vie en formation , Desclée
De Brouwer, Paris.
LEGRAND M. (1993), L’approche biographique. Théorie, clinique, Epi, Paris.
NIEWIADOMSKI (C.) & de VILLERS (G.) (dir.) (2002)., Souci et soin de soi. Liens et frontières entre
histoires de vie, psychothérapie et psychanalyse, l’Harmattan, Paris.
www.luxembourg.public.lu. Page visitée le 10.02.2011.
17
Catherine Henri-Ménassé (2009), « Analyse de la pratique en institution – Scène, jeux, enjeux. », Edition Erès. Paris, p 15.
Sophie Vervloet
5/5