Les parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant : une approche
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Les parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant : une approche
Point de pratique Les parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant : une approche clinique Noni E MacDonald, Jane C Finlay; Société canadienne de pédiatrie Comité des maladies infectieuses et d’immunisation Paediatr Child Health 2013;18(5):268-270 Affichage : le 3 mai 2013 Reconduit : le 1 février 2016 Résumé La plupart des parents canadiens s’assurent de faire vacciner leur enfant aux moments prévus, mais quelquesuns sont hésitants à l’égard de la vaccination, la reportent ou refusent carrément les vaccins recommandés. Le présent point de pratique offre aux cliniciens des conseils probants sur la manière d’aborder les parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant, notamment ceux qui s’inquiètent de l’innocuité vaccinale. Les étapes proposées consistent à comprendre les inquiétudes précises des parents à l’égard des vaccins, à utiliser les techniques d’entrevue motivationnelle, à s’en tenir au message et à utiliser un langage clair pour présenter les données probantes sur les risques des maladies ainsi que sur les bienfaits et les risques des vaccins de manière juste et précise, à informer les parents de la rigueur du système d’innocuité vaccinale, à aborder la question de la douleur causée par la vaccination et à éviter de bannir des enfants d’un cabinet parce que les parents refusent de le faire vacciner. Puisque la vaccination est l’une des mesures de santé préventive les plus importantes, grâce à laquelle on sauve littéralement des millions de vies, les dispensateurs de soins doivent se donner comme priorité de calmer les inquiétudes des parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant. Mots-clés : Childhood immunization; Vaccine hesitancy; Vaccine pain; Vaccine safety La plupart des parents canadiens s’assurent que leurs enfants reçoivent les vaccins systématiques (on estime à plus de 80 % la proportion d’enfants dans ce cas),[1] mais les dispensateurs de soins rencontrent des parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant ou qui refusent carrément d’accepter la totalité ou une partie des vaccins recommandés.[2][3] La plupart de ces parents s’inquiètent de l’innocuité vaccinale.[3][4] Les recherches démontrent que les conseils d’un dispensateur de soins ont une influence majeure sur la prise de décision des parents.[2]-[6] Le présent point de pratique contient des conseils fondés sur des données probantes aux cliniciens sur la manière d’aborder les parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant, notamment ceux qui s’inquiètent de l’innocuité vaccinale. Pour mieux aborder les parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant, les dispensateurs de soins doivent comprendre pourquoi les parents se sentent ambivalents. L’exposition à de présumés experts qui prennent des raccourcis cognitifs, recourent à une logique douteuse et envoient des messages conflictuels contribue à la confusion des parents au sujet de l’innocuité vaccinale.[7][8] Les parents ont tôt fait de se rappeler d’une nouvelle médiatisée ou de l’histoire d’un ami prétendant démontrer que les vaccins sont responsables de l’autisme, mais ils n’ont probablement jamais vu ou entendu parler d’enfants atteints de rougeole, de pneumonie ou d’encéphalite. Internet, les médias traditionnels et les célébrités contribuent également aux refus de la vaccination. [8]-[11] Même cinq à dix minutes passées à parcourir un site Web contre les vaccins peut altérer considérablement la perception des parents et réduire leur acceptation des vaccins. [11] Bien que les sites Web contre les vaccins regorgent d’erreurs de raisonnement, de chimères et de distorsions de la réalité,[12] les histoires accrocheuses d’enfants qui ont soidisant souffert de séquelles à cause de vaccins subsistent dans l’inconscient et influent sur la décision parentale.[7] Comment les dispensateurs de soins peuvent-ils engager avec plus d’efficacité les parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant dans un partenariat sur la prise de décision? Les cinq grandes étapes du processus sont expliquées ci-dessous. 1. Comprendre les préoccupations vaccinales exactes du parent : utiliser les techniques d’entrevue motivationnelle, COMITÉ DES MALADIES INFECTIEUSES ET D’IMMUNISATION, SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE | 1 c’est-à-dire des questions axées sur le client, semi-directives et visant à changer le comportement.[13] Ne présumez pas que tous les parents s’inquiètent des mêmes choses.[3][13] Sans poser de jugement et sans confrontation, demandez aux parents ce qui les inquiète le plus et leur perception des risques des maladies et des bienfaits des vaccins. Écoutez-les attentivement. Vérifiez pourquoi les parents croient une telle chose à propos d’un vaccin, surtout si elle se fonde sur de la mésinformation ou de l’incompréhension. Ne faites pas germer de nouvelles inquiétudes en soulevant de fausses allégations que le parent n’a pas mentionnées, car elles peuvent laisser supposer que les vaccins sont véritablement dangereux. S’ils craignent que le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons provoque l’autisme, expliquez-leur à quel point les allégations originales étaient frauduleuses et qu’aucune preuve ne permet d’établir un tel lien.[14] Corrigez d’autres idées erronées que peuvent avoir les parents, telles que « le vaccin inactivé contre le poliovirus est responsable de la polio » ou « tous les vaccins systématiques administrés aux nourrissons contiennent du mercure (thimérosal) ».[15] Les dispensateurs de soins peuvent promouvoir les bienfaits de la vaccination en relatant des histoires convaincantes sur des enfants ayant souffert de séquelles ou étant décédés à cause d’une maladie évitable par la vaccination.[7] Si le clinicien n’a pas l’expérience de tels cas, il peut trouver des scénarios très évocateurs, en anglais, à l’adresse www.cdc.gov/CDCTV/PersonalFluStories/ index.html ou http://www.immunize.org/reports. 2. S’en tenir au message et utiliser un langage clair pour présenter les données probantes sur les bienfaits et les risques des vaccins de manière juste et précise. « Les vaccins sont sécuritaires et efficaces, et votre enfant et votre famille risquent de contracter une grave maladie s’ils ne sont pas vaccinés. » Les parents peuvent avoir l’impression que leur enfant risque moins de contracter une maladie infectieuse parce qu’il est en bonne santé, qu’il est dans une situation socioéconomique privilégiée ou qu’il est protégé par l’allaitement. Des données probantes solides démontrent pourtant que les enfants non vaccinés en bonne santé sont plus touchés que les adultes lors des éclosions, en raison de leurs réseaux sociaux comparativement plus vastes. Par exemple, en 2011, une éclosion de rougeole a creusé une large brèche en Europe, infectant rapidement ceux qui n’avaient pas été vaccinés.[16] Même si les enfants non vaccinés risquent peu de contracter certaines infections au Canada, un simple vol d’avion peut les exposer aux conséquences dévastatrices de graves maladies infectieuses évitables par la vaccination. Les nourrissons, les enfants et les adolescents doivent se faire vacciner aux moments prévus par le calendrier.[4] Il faut rappeler aux parents que leur décision de ne pas faire vacciner leur enfant aux moments prévus peut avoir des conséquences pour d’autres. Leur enfant non vacciné en bonne santé peut transmettre une maladie évitable par la vaccination à des personnes très vulnérables. Par exemple, un enfant peut infecter son bébé frère ou sœur par la coqueluche, une femme enceinte par la rubéole ou un grandparent par l’influenza ou la pneumonie. L’effet cocon, qui consiste à protéger les nourrissons en vaccinant leur entourage, peut représenter une stratégie utile pour prévenir la coqueluche.[17] Les conséquences, surtout si elles risquent d’être subies par l’entourage, peuvent influencer la prise de décision parentale. Le principe d’équité entre les parents et l’enfant peut contribuer aux discussions avec les parents plus jeunes, qui ont vécu en bonne santé sans crainte de nombreuses maladies infectieuses parce qu’ils ont reçu des vaccins systématiques pendant leur enfance. Envisagez de leur poser des questions comme : « Ne voulez-vous pas que votre enfant profite des mêmes avantages pour sa santé? »ou « Ne seriez-vous pas catastrophé si votre enfant contractait une maladie dont vous avez été épargné? » Certains parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant comptent sur la protection collective contre les maladies évitables par la vaccination[6], sans savoir qu’elle n’est pas conférée dans le cas d’une maladie comme le tétanos. Rappelez à ces parents que le microbe responsable du tétanos vit dans la terre et qu’il ne sera jamais éliminé. Il peut être tragique de reporter la vaccination contre le tétanos jusqu’à ce que survienne un accident, car de nombreux cas de tétanos se déclarent chez des personnes qui ont subi une blessure plutôt banale.[18] De même, une attitude attentiste, qui consiste à ne vacciner qu’en cas d’éclosion, met l’enfant dans une position précaire. Dans bien des maladies (p. ex., la coqueluche), une seule dose du vaccin n’assure pas une protection complète. Même des vaccins efficaces après une seule dose agissent trop lentement pour assurer une protection fiable s’ils sont administrés au début d’une éclosion, car il faut attendre de deux à trois semaines pour qu’ils atteignent des taux protecteurs d’anticorps. Choisissez bien votre vocabulaire. Utilisez un vocabulaire standard, pour parler des risques des maladies autant que des vaccins. Expliquez ce que vous voulez dire par « courant », « rare » et « très rare ». Utilisez un dénominateur commun pour parler des risques des maladies et des vaccins. Les parents ne comprendront peut-être pas la probabilité d’événements isolés. Soulignez les risques élevés associés à de nombreuses maladies et complications ainsi que le fait qu’il est parfois 2 | LES PARENTS QUI HÉSITENT À FAIRE VACCINER LEUR ENFANT : UNE APPROCHE CLINIQUE impossible de résorber une complication, malgré les meilleurs soins médicaux. d’innocuité et d’efficacité. Cette information rassure certains parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant. Il est essentiel de bien formuler votre message, en présentant des résultats équivalents en terme de gain (positif) ou de perte (négatif).[19][20] Par exemple, la plupart des gens préfèrent la « viande hachée maigre à 75 % » à la « viande hachée grasse à 25 % », même si c’est la même chose. Puisque les risques peuvent provoquer l’anxiété, l’énoncé « un vaccin est sûr à 99 % » est plus efficace que « les risques d’effets secondaires sont de 1 %. » De même, « si tu décides de ne pas te faire vacciner contre le VPH, tu augmentes ton risque de VPH et de cancer du col de l’utérus » est plus efficace que « si tu décides de te faire vacciner contre le VPH, tu réduis ton risque de VPH et de cancer et celui de transmettre le VPH à tes partenaires. »[20] 4. Abordez la question de la douleur causée par la vaccination. Pour bien des parents, la douleur causée par la vaccination est une source de détresse qu’on oublie souvent d’aborder.[25] Un guide de pratique clinique canadien publié en 2010, fondé sur des données probantes, portant sur les mesures pour réduire la douleur causée par la vaccination des enfants, préparé par un groupe interdisciplinaire d’experts et avalisé par la SCP, contient des suggestions utiles, à la fois pour les parents et pour les vaccinateurs.(25] Évitez le jargon universitaire, qui peut être mal interprété ou mal compris.[21] De nombreuses ressources de qualité sont conçues pour répondre aux questions des parents sur les vaccins, dans un langage clair qui évite les écueils du jargon universitaire, y compris l’ouvrage de la Société canadienne de pédiatrie intitulé Les vaccins : avoir la piqûre pour la santé de votre enfant,[22] l’Immunization Communication Tool produit en anglais par le gouvernement de la ColombieBritannique,[23] Basics and Common Questions (http:// www.cdc.gov/vaccines/vac-gen/default.htm) et Provider Resources for Vaccine Conversations with Parents (http:// www.cdc.gov/vaccines/hcp/patient-ed/conversations/ index.html), deux sites Web anglophones conçus par les Centers for Disease Control and Prevention (États-Unis), ainsi que Soins de nos enfants (http:// www.soinsdenosenfants.cps.ca), un site Web bilingue produit par la SCP et destiné aux parents et aux personnes qui s’occupent d’enfants. 3. Informez les parents de la rigueur du système d’innocuité vaccinale. Les inquiétudes à l’égard de l’innocuité des vaccins sont la principale préoccupation des parents hésitants.[3] Rares sont ceux qui connaissent la solidité du système d’innocuité vaccinale au Canada ou qui savent que les normes de sécurité sont plus élevées à l’égard des vaccins que des médicaments. [24] Tant le Comité consultatif national de l’immunisation que la SCP font leurs recommandations sur la vaccination d’après l’épidémiologie des maladies et les données probantes sur l’innocuité, l’efficacité et l’efficience des vaccins. Ces recommandations sont formulées sans subir l’influence des fabricants de vaccins. De plus, puisque le Canada attend souvent que l’usage d’un vaccin se soit généralisé depuis un certain temps dans d’autres pays avant de l’homologuer, les Canadiens profitent de données supplémentaires en matière 5. Ne bannissez pas des enfants de votre pratique parce que leurs parents refusent de les faire vacciner. Les dispensateurs de soins peuvent trouver frustrant d’être aux prises avec des parents qui refusent carrément de faire vacciner leur enfant. Une minorité de parents (évaluée à 3 % aux États-Unis)[13] ne changera peut-être jamais d’idée, mais bon nombre acceptent la vaccination si les professionnels de la santé les écoutent avec respect et calment leurs inquiétudes. Pour ce faire, il faudra peut-être de nombreuses discussions, qui progresseront parfois lentement, mais la vaccination complète d’un enfant en vaut la chandelle. Chaque rencontre est une occasion de parler de vaccination. Il peut être utile d’aiguiller les parents vers un expert qui possède les habiletés pour discuter de la question, mais il est souvent difficile de les convaincre de le rencontrer. Certains médecins envisagent de bannir de leur pratique les enfants dont les parents refusent de les faire vacciner. Au Canada, une telle décision s’associe toutefois à des enjeux complexes sur le plan du droit, de l’éthique et de la santé publique.[26] Le refus de continuer à soigner l’enfant est peu susceptible d’inciter les parents à le faire vacciner et ne serait pas considéré comme un geste posé dans l’intérêt de l’enfant. Pour résumer, il faut des compétences et des habiletés pour réagir à des parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant. Les professionnels de la santé doivent comprendre les inquiétudes exactes des parents et prendre le temps de gagner leur confiance. Pour ce faire, il faut leur présenter les données de manière à ce qu’ils les comprennent et faire preuve de compassion envers l’enfant. Y consacrer le temps qu’il faut pourrait bien faire la différence entre un enfant vacciné ou non. Puisque la vaccination est l’une des mesures de santé préventives les plus importantes, grâce à laquelle on sauve littéralement des millions de vies, les dispensateurs de soins doivent se donner comme priorité de calmer les inquiétudes des parents qui hésitent à faire vacciner leur enfant. COMITÉ DES MALADIES INFECTIEUSES ET D’IMMUNISATION, SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE | 3 Remerciements Le comité de la santé de l’adolescent et le comité de la pédiatrie communautaire de la Société canadienne de pédiatrie ont révisé le présent point de pratique. 15. Références 16. 1. Organisation mondiale de la santé: WHO and UNICEF estimates of immunization coverage: 2011 revision (data as of July 6, 2012). http://www.who.int/immunization_monitoring/ data/can.pdf (consulté le 13 mars 2013) 2. Gust DA, Darling N, Kennedy A, Schwartz B. Parents with doubts about vaccines: Which vaccines and reasons why. Pediatrics 2008;122(4):718-25. 3. Salmon DA, Moulton LH, Omer SB, DeHart MP, Stokley S, Halsey NA. 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COMITÉ MALAD INFECTIEUSES D’IMMUNI DE LA SCP DES IES ET SATION Membres : Natalie A Bridger MD; Jane C Finlay MD; Susanna Martin MD (représentante du conseil); Jane C McDonald MD; Heather Onyett MD; Joan L Robinson MD (présidente) Représentants : Upton D Allen MD, Groupe canadien de recherche sur le sida chez les enfants; Michael Brady MD, comité des maladies infectieuses, American Academy of Pediatrics; Janet Dollin MD, Le Collège des médecins de 4 | LES PARENTS QUI HÉSITENT À FAIRE VACCINER LEUR ENFANT : UNE APPROCHE CLINIQUE famille du Canada; Charles PS Hui MD, Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages, Agence de la santé publique du Canada; Nicole Le Saux MD, Programme canadien de surveillance active de l’immunisation (IMPACT); Dorothy L Moore MD, Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI); John S Spika MD, Agence de la santé publique du Canada C Noni E MacDonald MD Aut princi pales : Noni E MacDonald MD; Jane C Finlay MD Aussi disponible à www.cps.ca/fr © Société canadienne de pédiatrie 2016 La Société canadienne de pédiatrie autorise l’impression d’exemplaires uniques de ce document à partir de son site Web. 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