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Alliance nationale des Mutualités chrétiennes RAPPORT ANNUEL 2013 MUTU ALITE CHRE TIENN E La solidarité, c’est bon pour la santé. La Mutualité chrétienne en quelques mots La Mutualité chrétienne (MC) est le plus important organisme assureur du pays, avec environ 4,5 millions d’affiliés, répartis dans 19 mutualités régionales. Comme mutualité, nous assurons une triple mission. 1. L’EXÉCUTION ET LA GESTION DE L’ASSURANCE-MALADIE INVALIDITÉ OBLIGATOIRE Tout d’abord, nous assurons au quotidien l’exécution de l’assurance-maladie invalidité obligatoire pour l’ensemble de nos membres. En tant que gestionnaire et co-décideur de l’assurance obligatoire, nous participons également à la définition de la politique en matière de soins de santé et d’incapacité de travail. Nous cherchons à accroître la performance de cette branche de la sécurité sociale, à favoriser son accessibilité vis-à-vis de l’ensemble de la population et à accorder une attention permanente aux groupes sociaux les plus vulnérables. 2. LE DÉVELOPPEMENT DE NOTRE ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE Notre assurance complémentaire vise à favoriser le bien-être de nos affiliés par l’assistance, l’information et l’accompagnement. L’assurance complémentaire comprend un ensemble de services et avantages accessibles à tous nos membres en ordre de cotisation, sans sélectivité, segmentation ni exclusion. En tant qu’assurance sociale, elle se veut une alternative solidaire à la marchandisation croissante de la santé. Nous améliorons chaque année les services offerts, en essayant de les faire correspondre au mieux aux attentes de nos affiliés. 3. LA DYNAMISATION DE NOTRE MOUVEMENT SOCIAL Nos mouvements et services socio-éducatifs rassemblent des milliers de bénévoles, soutenus par des collaborateurs professionnels. Ces mouvements et services développent des projets d’action très concrets auprès de différents publics-cibles : les personnes plus vulnérables (entre autres les personnes malades, invalides ou handicapées), les seniors, les jeunes, les familles, etc. 3 Avant-propos En 2013, cela faisait cinquante ans que les architectes de notre assurance maladie-invalidité ont déposé leurs plans au Parlement. La loi de 1963 constitue un jalon important dans l’histoire de nos soins de santé. Elle a jeté les bases de l’extension de l’assurance pour travailleurs à de nouveaux groupes, tels que les indépendants et les fonctionnaires. Elle a par ailleurs permis de mettre en place un système dans lequel les prestataires de soins et les mutualités négocient les tarifs que vous payez notamment au médecin, au dentiste et au pharmacien. C’est donc l’occasion idéale pour la MC de faire le point sur la bonne santé de notre assurance maladie. Assure-t-elle suffisamment les patients contre les frais de santé élevés ? Est-elle suffisamment solidaire pour les personnes les plus démunies ? Offre-t-elle un service de qualité ? Les réponses à ces questions et les discussions passionnantes qui ont suivi ont été pour nous une source d’inspiration et nous ont permis d’entreprendre différentes actions. De plus, nous n’avons pas agi seuls, mais de concert avec nos membres et bénévoles. En effet, une enquête en ligne nous a permis de collecter l’avis de 21.900 membres. Qu’en ressort-il ? Que les Belges sont globalement très satisfaits de leur médecin, mais que le coût du traitement – surtout chez les dentistes et les spécialistes – reste un point faible. D’autre part, les personnes sondées ne sont pas suffisamment informées du prix à payer chez le médecin et rencontrent souvent des difficultés au moment de régler la note. Ce problème est plus fréquemment observé chez les personnes moins qualifiées. Nous pouvons parler d’un triple fossé en matière de santé. Les moins qualifiés sont en moins bonne santé, reportent plus souvent les soins et les « consomment » différemment, surtout en première ligne. Il est évident que nous devons encore améliorer l’accessibilité des soins pour les personnes en situation financière précaire et renforcer également le rôle des généralistes en première ligne. De même, il ressort d’une autre étude consacrée aux montants réellement déboursés par les patients chez le médecin, que l’accessibilité n’est pas toujours garantie. Tous les médecins conventionnés ne respectent pas l’accord qu’ils ont signé. Une concertation avec les associations de médecins devrait permettre d’y remédier. Etant donné la nécessité d’une plus grande transparence sur le coût d’une consultation, la MC s’est fortement engagée en faveur du projet de loi sur la transparence financière des soins. Les patients auront ainsi un meilleur aperçu du montant à payer pour les différentes prestations. La MC continuera à plaider pour que la facture du médecin soit claire et complète, et pour qu’elle soit également communiquée à la mutualité. Cela est indispensable si nous voulons pouvoir jouer pleinement notre rôle de défenseur du patient. Nous avons également plaidé pour des soins plus accessibles financièrement, en particulier dans le domaine des soins dentaires et de l’aide psychologique, ainsi que pour une meilleure promotion du tiers payant social chez le médecin généraliste pour les bénéficiaires de l’intervention majorée. 4 La MC a également lancé un signal fort l’année dernière sur le plan de la transparence et de la qualité des soins. Nous avons dans un premier temps dévoilé la liste les hôpitaux dotés d’une solide expérience dans le traitement du cancer de l’œsophage. En effet, nous estimons que le patient a le droit d’accéder aux des données de qualité pour l’aider à bénéficier des meilleurs soins. Cette action nous a également permis de relancer le débat sur la concentration des soins, certainement pour les affections rares et complexes. Nous sommes aussi particulièrement fiers des nombreuses initiatives prises par nos mutualités régionales en vue de garantir l’accessibilité des soins via leurs services. Les résultats de nos études ont été examinés et évalués par plusieurs mutualités. Les mutualités du Nord du pays ont ainsi décidé de mettre en avant le Service social dans le cadre d’une campagne menée en interne et à l’intention du grand public. Les mutualités francophones ont, quant à elles, lancé un point d’information pour les malades chroniques. D’autre part, nous constatons également que les soins de santé sont de plus en plus transfrontaliers. La création du département Affaires européennes doit nous aider à faire face à ce défi. Les fondements de la loi sur l’assurance maladie démontrent encore et toujours leur utilité. Il s’agit d’une assurance : vous contribuez et, si vous tombez malade, vous recevez en retour. C’est également une assurance sociale, puisque celui qui gagne moins y contribue moins. Et le système est basé sur la collaboration entre médecins et mutualités, qui sont tous deux présents au quotidien sur le terrain. Le ciment de tout cet édifice est la solidarité. C’est la force qui a rendu les soins de santé accessibles au cours des cinquante dernières années, pour des millions de Belges confrontés à des problèmes de santé. Nous aurons amplement besoin de cette force pour conserver un système sain car il présente quelques failles ci et là. Nous devrons veiller à ce que chacun puisse être bien soigné et ne se retrouve pas démuni au moment de régler la facture, tout en proposant des soins de la meilleure qualité possible. Nous n’agissons pas par crainte, mais remplis de confiance dans le fait que nos enfants et petits enfants pourront encore bénéficier de soins de santé de qualité à un coût honnête d’ici cinquante ans. La MC se porte garante de ce futur, grâce à votre soutien. Jean Hermesse Secrétaire général Marc Justaert Président 5 Sommaire La Mutualité chrétienne en quelques mots 3 Avant-propos 4 Sommaire 6 Partie 1 Les événements marquants de 2013 1.1. Quelques points phares de l’année 2013 1.2. La MC et l’assurance maladie en 2013 Partie 2 La MC en tant que mouvement 7 8 25 35 Un aperçu des activités en 2013 Partie 3 6 2.1. Les mutualités régionales 37 2.2. Les mouvements 68 La MC en chiffres 77 3.1. Effectif des affiliés 78 3.2. Dépenses AMI des affiliés MC 82 3.3. Politique RH et évolution du personnel à la MC 84 3.4. Rapport financier 86 PARTIE 1 LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 7 1.1 Quelques points phares de l’année 2013 Nous voulons ici mettre en exergue quelques actions marquantes de l’année 2013, par lesquelles la Mutualité chrétienne entend marquer ses spécificités dans son secteur d’activités. Il s’agit tout aussi bien de sujets liés plus directement au rôle pionnier et/ou moteur que la MC entend jouer dans le domaine de l’assurance soins de santé, que d’initiatives de communication que nous prenons à l’égard de nos affiliés ou de l’ensemble de la population, afin de rendre notre présence et notre image plus visibles pour tous. Cette sélection n’a évidemment pas la prétention d’être exhaustive, et ne peut donc refléter qu’une petite partie de la richesse et de la diversité des actions de notre mutualité. 8 50 ans de l’AMI : les Belges sont satisfaits de leur médecin? Alliance nationale des Mutualités chrétiennes (ANMC) L’assurance maladie-indemnités célèbre son 50ième anniversaire… le moment idéal pour mener une enquête sur ce que le Belge pense du système de santé dans son pays. Par le biais d’une vaste enquête en ligne, la MC a recueilli l’avis de 21.900 personnes de plus de 18 ans. Les résultats ont été présentés à l’occasion d’une conférence de presse. Il en ressort notamment que les Belges sont globalement satisfaits de leur médecin : le pourcentage de satisfaction passe la barre des 94 % pour les généralistes, les dentistes et les spécialistes. Seuls les psychiatres et les orthopédistes font face à un groupe significatif de patients insatisfaits (resp. 15 et 11 %). TRANSPARENCE ET COÛT: DEUX POINTS NÉVRALGIQUES Ce tableau globalement positif est à nuancer lorsqu’on examine le coût des prestations. 8 % des personnes ne savent pas combien elles paieront chez leur généraliste. Ce pourcentage dépasse les 30 % chez les gynécologues et les oncologues, les 40 % chez les ophtalmologues, les cardiologues et les orthopédistes, et même les 60 % chez les dentistes. Au moment de passer à la caisse, 14 % des sondés éprouvent des difficultés à payer leur généraliste. Chez les spécialistes, ce chiffre tourne en moyenne autour des 20 %, mais c’est chez le dentiste (39 %) et le psychiatre (47 %) qu’il est le plus élevé. Ce problème est plus marqué chez les jeunes. 9 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 Les coûts à charge des patients restent donc le talon d’Achille de notre système de santé. Les patients ne savent pas suffisamment à quel montant s’attendre, et une part importante d’entre eux trouvent les coûts à leur charge trop élevés. UN FOSSÉ ENTRE LES PLUS ET LES MOINS QUALIFIÉS L’accessibilité financière est un réel problème pour un groupe de population clairement identifié. En effet, 11 % des Belges doivent reporter des soins pour des raisons financières. Il s’agit essentiellement de personnes en invalidité (31 %), au chômage (28 %) et des isolés avec enfants (23 %). D’autre part, les plus jeunes et/ou les moins qualifiés ont un risque plus important de devoir reporter des soins pour des raisons financières. Les soins dentaires et les consultations chez le spécialiste sont les prestations les plus reportées. Les personnes moins qualifiées sont aussi en moins bonne santé. Elles déclarent plus souvent être en mauvaise santé et souffrir de maladies chroniques ou d’un handicap. Il est également frappant d’observer les différences de consommation de soins entre les personnes les plus et les moins qualifiées. Les moins qualifiés vont plus souvent chez le généraliste, les plus qualifiés chez le dentiste, le gynécologue et le pédiatre. Les plus qualifiés consultent également plus souvent un spécialiste de leur propre initiative. Ainsi, par exemple, 25 % des moins qualifiés consultent un pédiatre après renvoi du généraliste, contre seulement 9 % des plus qualifiés. En raison de la disponibilité de spécialistes en première ligne, les plus qualifiés recourent davantage à ces soins plus onéreux. Le fossé en matière de santé est triple. Les moins qualifiés sont en moins bonne santé, reportent plus souvent des soins et les « consomment » différemment. Il est évident que nous devons encore améliorer l’accessibilité des soins pour les personnes en situation financière précaire et aussi renforcer le rôle des généralistes au niveau de la première ligne. RECOMMANDATIONS La MC formule une série de recommandations pour encore améliorer nos soins de santé : • 10 Instaurer une plus grande transparence quant au coût des prestations ; • • Garantir une meilleure accessibilité financière des soins de santé pour le patient, en particulier en matière de soins dentaires et de santé mentale ; Continuer à promouvoir le tiers payant social chez le médecin généraliste pour les personnes bénéficiant de l’intervention majorée afin de réduire les inégalités sociales. Le fossé en matière de santé est triple. Les moins qualifiés sont en moins bonne santé, reportent plus souvent des soins et les « consomment » différemment. La MC, partenaire des prestataires Alliance nationale des Mutualités chrétiennes (ANMC) Les prestataires de soins sont des partenaires importants pour la MC. Nous souhaitons de plus en plus investir dans cette relation B2B et devenir pour eux la référence pour tout ce qui concerne la connaissance et l’expertise dans le domaine de l’assurance maladie obligatoire. Les raisons d’investir dans cette relation sont évidentes. Ce sont des acteurs importants dans notre core-business : l’assurance maladie obligatoire. Ils sont directement en contact avec nos membres dans leur pratique. De par leur position de personne de confiance vis-à-vis de leur patient/notre membre, ils ont une influence non négligeable sur la perception de nos membres concernant leur mutualité. En 2013, le département Soins de santé a entrepris différentes initiatives pour les prestataires de soins et les institutions. Nous ne les avons pas réalisées seuls, mais en collaboration avec la Direction Médicale, les mutualités, les services Comma et MIC, l’équipe web,… Ce travail transversal est un défi que nous souhaitons relever, puisqu’il s’agit d’un facteur essentiel pour garder une cohérence et une uniformité à travers toutes nos initiatives vers l’extérieur. En outre, rassembler les forces permet d’aller plus loin : élaborer ensemble une initiative que nous pouvons utiliser à une grande échelle est beaucoup plus efficace que de l’élaborer et l’organiser localement. Dans nos initiatives, nous évaluons à chaque fois sur lequel de ces trois axes nous pouvons travailler : • Information électronique : site internet/newsletters • Rencontres : cela peut concerner tant nos propres initiatives (comme des sessions d’information) que la participation à des activités du secteur • Contacts quotidiens : les prestataires de soins sont souvent en contact avec nous pour la partie administrative de leur travail Ci-dessous, quelques initiatives prises en 2013 : • Les hôpitaux, les groupements de soins infirmiers qui travaillent avec leur propre logiciel et les fournisseurs de logiciels reçoivent régulièrement une newsletter technique concernant 11 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 • • • • • 12 REFAC. Ce programme traite la facturation que les hôpitaux et les prestataires de soins infirmiers introduisent chez nous. Des modifications importantes sont apportées quatre fois par an au programme. Cela peut concerner des changements réglementaires, des améliorations,… A ce moment-là, nous envoyons une newsletter aux institutions, prestataires de soins et fournisseurs de logiciels qui peuvent alors aussi adapter leur manière de facturer. Nous abordons aussi dans la newsletter des sujets généraux qui ont un lien avec le secteur. Les prestataires de soins infirmiers reçoivent également, deux fois par an, une newsletter. Celle-ci ne concerne pas les adaptations techniques de notre programme, mais est orientée vers la pratique quotidienne du prestataire. Cela peut concerner des changements réglementaires, des conseils pratiques pour leur facturation et administration, les accords médicaux,… La rubrique « B2B » de www.mc.be a été enrichie avec des informations pour les prestataires de soins : les hôpitaux, soins infirmiers, logopèdes et médecins généralistes. A travers toutes ces rubriques, nous souhaitons offrir de l’information concrète et orientée vers la pratique. Le but est de développer ces rubriques ainsi que d’élargir cette partie du site vers d’autres types de prestataires de soins. Le premier septembre 2013, la réglementation logopédie a radicalement changé. Nous avons saisi cette opportunité pour organiser des sessions d’information pour les logopèdes et ce, en collaboration avec les mutualités, la Direction Médicale et le département Soins de santé. Cette initiative a été accueillie très positivement par les logopèdes et a amélioré la collaboration quotidienne avec ce secteur. D’autres sessions pourront suivre dans les mutualités n’en n’ont pas encore organisé. Une fois par an, nous organisons au Secrétariat National une réunion pour les hôpitaux membres de la Commission Informatique, les groupements de soins infirmiers qui ont leur propre logiciel et les fournisseurs de logiciels actifs dans le secteur des hôpitaux et des soins infirmiers. Lors de cette réunion, nous traitons leurs questions liées à la facturation et à l’administration. A côté du traitement de leurs questions et des échanges d’idées, cette réunion annuelle est aussi une bonne opportunité pour maintenir des contacts privilégiés avec ces partenaires. Un courrier d’information est envoyé deux fois par an aux nouveaux médecins généralistes les informant de la possibilité d’application de la réglementation tiers-payant. Nous leur • offrons une procédure administrativement simple qui leur permet d’envoyer à une seule mutualité toutes leurs attestations. Ils ne doivent ainsi pas tenir compte de la mutualité régionale où leur patient est affilié. Nous souhaitons en effet, en faveur de nos membres, que la procédure soit la plus simple possible pour l’application du tiers-payant. Les lettres de paiement sont un courrier important puisqu’elles informent les prestataires du traitement de la facturation qu’ils ont introduite chez nous. Ces lettres ont été retravaillées en profondeur, tant au niveau du contenu que de la langue. Nous voulons, de cette manière, mettre de l’information à disposition qui soit la plus claire possible. En 2013, le département Soins de santé a largement investit dans la relation entre les mutualités et les prestataires et institutions de soins. Pourquoi ? Parce que ce sont des acteurs importants dans notre core-business : l’assurance maladie obligatoire et aussi la personne de confiance vis-à-vis de leurs patients, nos membres. Nous voulons bien sûr continuer dans ce sens. Le département Soins de Santé a, entre autres sur base de l’expérience des initiatives de 2013, introduit deux projets auprès du Fonds d’innovation pour des initiatives innovantes au sein de l’assurance maladie obligatoire. Ces projets seront réalisés dans le courant de 2014, d’une façon transversale et en collaboration avec les deux autres projets approuvés par le Fonds d’innovation qui concernent aussi la thématique des prestataires de soins. Nous voulons définir et identifier clairement les besoins des prestataires de soins, quelles plus-values nous souhaitons leur offrir, via quels canaux nous voulons les toucher, quel type de relation nous voulons mettre en place et comment nous nous organisons dans ce cadre. Valorisez le service social ! Vlaamse Christelijke Mutualiteiten (VCM) Cela faisait déjà longtemps que le service social réclamait du nouveau matériel visuel plus contemporain. En effet, les évolutions de la réglementation et la réflexion en interne sur ce que le service social veut faire, et pour qui, en ont rendu le besoin de plus en plus pressant. Avec le nouveau décret flamand sur les soins et le logement, le service social prend une nouvelle orientation qui met l’accent sur l’accompagnement et l’action proactive. Une campagne a été lancée en 2013 pour annoncer ce que représente aujourd’hui le service social. ZET MAATSCHAPPELIJK WERK OP DE KAART! LES IMAGES DE LA CAMPAGNE Au travers de la campagne « Zet Maatschappelijk Werk op de kaart! », nous invitons la Flandre et la Région de Bruxelles-Capitale à découvrir le service social. Que fait le service? Que représente-t-il? Quelles questions pouvez-vous lui adresser? Comment travaille-t-il? Quels sont les rôles d’un travailleur social? La campagne se compose de trois images qui illustrent les rôles du service. Le travailleur social est au cœur de cette campagne et sur les images, on retrouve aussi nos vrais travailleurs sociaux, à savoir Dave Willems (CM Mechelen-Turnhout), Emmy De Bruyne (CM Waas en Dender) et Joëlle Daeghsels (CM Leuven). Jimmy Kets, notre photographe attitré pour toutes les campagnes de la MC, a magnifiquement mis nos collaborateurs en valeur. Le service social entend ainsi atteindre ses groupes-cibles de façon plus efficace. Aider les gens plus rapidement, plus facilement et de manière plus ciblée en cas de questions et les contacter au bon moment. Le service désire également faire comprendre à ses référents, à l’intérieur et à l’extérieur de la MC, à quelles fins les gens peuvent s’adresser à lui. Par cette nouvelle campagne, le service social souhaite se débarrasser de l’image quelque peu mollassonne et vaporeuse de l’oreille attentive autour d’une tasse de café. Car le service social est bien plus que cela : informer, organiser des soins à domicile, 13 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 jouer un rôle de médiation, ouvrir des droits, maximaliser le revenu, accompagner et maintenir le cap en toutes circonstances, veiller à ce que les personnes tiennent le coup … Tel est le travail des assistants sociaux au quotidien. pagne. Les nombreuses réactions positives ont marqué le début d’une campagne interne qui démarre sur les chapeaux de roues. CAMPAGNE INTERNE NUMÉRO SPÉCIAL SERVICE SOCIAL CAMPAGNE EXTERNE Cette campagne nous a également permis de nous rendre compte que les assistants sociaux sont enthousiastes concernant de leur travail. En effet, nous avons reçu énormément de réactions à notre appel à coopérer à la campagne. Le résultat était super : nos propres effectifs nous ont narré leurs expériences personnelles avec passion, en véritables ambassadeurs du service social. La campagne externe a démarré en mars 2014. Les nouvelles images de la campagne ont été diffusées sur les affiches et prospectus dans les agences de la MC. Mais pas seulement, puisque le 18 mars, de grandes publicités ont émaillé tous les journaux flamands à l’occasion de la journée internationale du travail social. En plus de la campagne en ligne, il y a peu de chances que vous ayez raté ces images. Le service poursuit la campagne tout au long de 2014. Nous avons compilé tous ces témoignages dans notre numéro spécial « Zet Maatschappelijk Werk op de kaart! », qui a été distribué aux assistants sociaux lors du coup d’envoi le 28 novembre. Tous les autres collaborateurs de la MC ont reçu un email avec un lien vers le numéro spécial. Citations: • Marc Stoffels (CM Mechelen Turnhout) : « Ce qui me motive, ce sont les gens qui, confrontés à des problèmes, s’efforcent d’en tirer le meilleur parti et y parviennent assez souvent. » • Wim Aernouts (CM Antwerpen) : « Les gens prennent de moins en moins le temps de s’écouter. C’est précisément l’une des principales aptitudes du travailleur social. Je m’étonne encore de temps à autre d’être payé pour ‘simplement’ écouter des gens ». • Lieve Moens (CM Midden-Vlaanderen) : « C’est surtout la persévérance de nos membres qui m’inspire. Cela m’a appris que les individus sont plus forts qu’ils ne le soupçonnent. Il est important de tenir le coup en dépit des revers. » • Brenda Claeys (CM Waas en Dender) : « Chaque jour, nous sommes confrontés à la souffrance et aux problèmes de nos membres. Notre job est de les laisser chercher leurs propres forces et de collaborer à quelque chose de positif. » COUP D’ENVOI Après des mois de préparatifs, la campagne a été officiellement lancée le 28 novembre parmi les 350 travailleurs sociaux de la MC. Toute la journée a été placée sous le signe du projet MW 2015 et de la nouvelle campagne. Les travailleurs sociaux ont pu découvrir en primeur les nouvelles images de la cam- 14 Valoriser le service social en Flandre, tel est l’objectif de cette campagne. Pour les 350 travailleurs sociaux flamands, c’est en tout cas déjà une réussite. CONCLUSION Valoriser le service social en Flandre, tel est l’objectif de cette campagne. Il est encore trop tôt pour dire si nous y sommes parvenus. Cependant, avec cette nouvelle campagne, la Flandre a déjà reçu une belle image de notre service social : un service où 350 collaborateurs se donnent à fond jour après jour. Pour eux, cette campagne est déjà plus que réussie ! PLUS D’INFOS www.cm.be/maatschappelijkwerk Garde d’enfants malades : le succès d’un service qui répond à un vrai besoin Mutualités chrétiennes francophones et germanophone (MCFG) Les mutualités chrétiennes francophones et germanophone ont lancé début 2013 un service de garde d’enfants malades à domicile. La campagne médiatique visait à fidéliser et recruter les jeunes parents mais aussi à positionner la MC en tant qu’entrepreneur social innovant, à l’écoute des besoins des familles. Tout parent qui travaille se retrouve un jour tiraillé entre sa volonté de rester auprès de son enfant malade et celle d’assumer son job. Le parent qui ne peut rester auprès de son enfant malade n’a pas toujours la chance de pouvoir le faire garder par un membre de sa famille. La MC répond donc à un besoin d’urgence légitime : assurer une garde d’enfants malades à domicile. Les membres MC, parents d’enfants de 0 à 12 ans ont droit à 10 jours gratuits par an et par enfant. Au-delà de ces 10 jours, le coût maximal est de 12 euros par jour. Pour les parents non affiliés à la MC, le service est accessible mais il est alors payant. DES PRESTATIONS DE QUALITÉ ET UNE ACCESSIBILITÉ 24H/24 Ce nouvel avantage a vu le jour grâce à un partenariat conclu entre la MC et les services spécialisés de la FASD (Fédération de l’aide et des soins à domicile) et de la FSMI (Fédération des services maternels et infantiles) de Vie Féminine. Ces deux par- 15 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 tenaires ayant l’expertise de la petite enfance et de l’aide et des soins à domicile, la MC peut ainsi garantir des prestations de qualité. Les puéricultrices diplômées qui se rendent au domicile des parents constituent un gage de confiance pour les parents. Aujourd’hui, 115 ETP œuvrent à la réussite de ce service. En contactant le 0800 10 9 8 7 ou via www.mc.be/garde-enfant-malade, le parent est orienté vers l’un des 12 services spécialisés répartis sur le territoire francophone et germanophone. Ces services sont joignables par téléphone 7j/7, 24h/24. Les parents sont informés dans l’heure de la disponibilité et si une puéricultrice est disponible, elle se rend au domicile au plus tard dans les 24h. SUCCÈS D’UNE CAMPAGNE MAIS AUSSI D’UN SERVICE TRÈS DEMANDÉ ! Lancée en mars 2013, la campagne s‘est déployée tout au long de l’année via différents canaux : mini-site web, mailing direct vers tous membres MC parents d’enfants de 0 à 12 ans, spots radios, annonces presse et bannering sur des supports destinés aux jeunes parents, micro-trottoir et animations dans les rues, publicité sur Google et via les réseaux sociaux, actions dans les maternités via les boîtes roses et vertes mais aussi dans les crèches et auprès des pédiatres et de généralistes, affiches, flyers et magnet en agences MC, e-mailing de recrutement… Le succès du service ne s’est pas fait attendre puisque fin 2013, la MC enregistrait déjà 12 200 jours de garde prestés auprès de bénéficiaires. Ce qui représente au total 4 880 enfants gardés en 2013, dont 820 non-membres de la MC. A neuf mois à peine de son lancement, le mini-site www.mc.be/garde-enfant-malade enregistrait déjà plus de 80.000 visiteurs. Des pics de consultations étaient observés, en particulier en périodes actives de campagne où la fréquentation était 5 fois supérieure. La publicité sur Google (SEA) contribuait à elle seule à générer 61 % du trafic vers le mini-site. Quant au centre d’appels de Bouge, sa ligne a particulièrement chauffé lors du lancement de la campagne. Outre les nombreux appels entrants, près d’un millier de personnes, essentiellement des membres de la MC, ont été recontactées suite aux demandes d’infos introduites via le mini-site. Les téléconseillères ont témoigné de la grande satisfaction des membres MC quant à l’offre et à la qualité du service MC et ce, malgré les craintes de disponibilité en cas de pics de maladie. 16 Afin d’assurer un taux de réponses encore plus élevé à des demandes de gardes qui restent largement saisonnières, la MC continuera à renforcer les services en 2014. Cap sur une offre qui couvrira en moyenne 80 % des demandes à l’avenir ! La MC répond donc à un besoin d’urgence légitime : assurer une garde d’enfants malades à domicile. Un nouveau département « Affaires européennes » à l’Alliance Alliance nationale des Mutualités chrétiennes (ANMC) En septembre 2013, le département « Affaires européennes » a été créé au sein de l’ANMC. La mise en place de ce nouveau service a pour objectif de mener une politique cohérente en matière de coopération internationale, en particulier au sein de l’Union européenne. Le nouveau département rassemble une série de missions auparavant dévolues à des collaborateurs et services ou départements différents : suivi de la coopération transfrontalière, mise sur pied et exécution de projets dans le cadre de programmes européens, coopération mutualiste avec des partenaires d’Europe centrale, coopération avec l’AIM (Association Internationale de la Mutualité), suivi des aspects « assurance » pour les membres de la MC à l’étranger et éventuellement pour les étrangers résidant en Belgique, etc. Le département est coordonné par un directeur (Jean-Pierre Descan), assisté d’une juriste (Agnès Chapelle). Ils collaborent étroitement avec une équipe de collaborateurs attachés à différents 17 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 services, départements et mutualités MC mais responsables d’un aspect spécifique de la coopération internationale. L’action européenne poursuit un triple objectif. • Le suivi de la politique européenne relative aux soins de santé, à l’assurance maladie et à la sécurité sociale Le département « Europe » entend faciliter l’accès du management de l’Alliance Nationale et des mutualités régionales aux informations pertinentes relatives à la politique de santé au niveau européen. Le département doit également faire connaître et défendre de façon proactive les positions de la MC dans un contexte européen et se chargera en outre de la formation de réseaux dans les structures internationales (AIM, etc.). Depuis fin 2013, le suivi de la politique européenne passe par deux canaux prioritaires. D’une part, l’AIM, où des représentants de l’ANMC sont déjà actifs depuis plusieurs années dans divers groupes de travail. Le département « Europe » souhaite améliorer la coordination de cette participation et adopter une position plus claire à partir de l’ANMC dans différents dossiers internationaux suivis par l’AIM. D’autre part, le réseau KCSE (Kenniscentrum voor een Sociaal Europa), dont l’ANMC est membre depuis fin 2013. Ce réseau permet un suivi de la politique européenne. Par ailleurs, le KCSE est également impliqué dans la recherche de financement de projets pour ses membres. Les principaux dossiers suivis en 2013 sont le « Statut européen pour les Mutualités », l’impact des négociations d’un accord de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis et le débat sur l’introduction d’une réglementation TVA dans les soins de santé. Un Mémorandum européen a également été rédigé en 2013 pour la MC à l’occasion des élections européennes de 2014. • Le suivi des lignes de financement européennes Il s’agit en l’occurrence de lier la demande de coopération sur des projets de l’Alliance Nationale et des mutualités régionales à l’offre des programmes européens mentionnés ci-dessus (ou autres programmes internationaux). En ce qui concerne le financement de projets internationaux, le département « Europe » travaille, entre autres, sur la coopération transfrontalière. L’ANMC est partenaire de différents projets franco-belges portant sur la coopération entre hôpitaux, les services des urgences et le secteur médico-social. En décembre 2013, une conférence internationale a été organisée avec, pour thèmes, les soins de santé transfronta- 18 liers dans le contexte de la crise économique et la mise en œuvre Le nouveau de la directive européenne reladépartement tive aux droits du patient dans les soins transfrontaliers. rassemble une Un projet spécifique de coopérasérie de missions tion transfrontalière dont la mise auparavant dévolues en œuvre s’est poursuivie dans le courant de 2013 est la convenà des collaborateurs tion conclue entre l’assureur et services ou maladie néerlandais CZ et la MC. Cet accord permet à des patients départements néerlandais d’être soignés dans différents. L’objectif : des hôpitaux belges de la région mener une politique frontalière, auquel cas l’assureur néerlandais règle le paiement des cohérente en matière frais directement avec l’hôpital. La de coopération MC est responsable du contrôle du suivi des accords entre CZ et internationale, en les hôpitaux belges concernant les particulier à l’intérieur modalités de remboursement et la de l’Europe. prestation de services. Relève également du projet, le suivi de la coopération avec les mutualités partenaires d’Europe centrale, en particulier en Pologne et en Roumanie. Il se poursuit en concertation étroite avec le service « Coopération internationale ». Dans le cadre de ce partenariat, un projet axé sur le « caretaking » et financé par le programme européen Leonardo est également mis en œuvre. • Le suivi des aspects « assurance » dans un contexte international tant pour les membres de la MC à l’étranger que pour les étrangers résidant dans notre pays Le suivi des aspects « assurance » internationaux a été réalisé en 2013 par un groupe de travail « GOZST » au sein duquel siégeaient notamment des collaborateurs de l’ANMC « Conventions internationales ». Plusieurs problèmes qui se posaient pour des membres de la MC (aspects liés à la coopération transfrontalière, problèmes pour les membres de la MC en Espagne, etc.) ont pu être discutés via ce groupe de travail. Les solutions ont ensuite été communiquées aux services et mutualités concernés. L’action du groupe de travail « GOZST » se poursuit en 2014 au sein de l’équipe Europe qui accompagnera également le processus de prise de décisions politiques et les projets internationaux. Point info malade chroniques : une porte d’entrée spécialement dédiée aux malades chroniques Mutualités chrétiennes francophones et germanophones (MCFG) La plupart des malades chroniques doit faire face aux nombreux coûts directs ou indirects que leurs maladies engendrent. Précurseur en matière de soutien et de défense des patients, la Mutualité chrétienne travaille activement depuis des années à favoriser leur meilleure reconnaissance et à améliorer au mieux leur accès aux soins et aux aides. L’ouverture du Point Info malades chroniques est l’une des dernières initiatives des MCFG en la matière. Disponible depuis le 19 septembre 2013, ce nouveau service a été créé telle une porte d’entrée dédicacée à ce public aux besoins spécifiques. L’accès aux soins à moindre coût, l’octroi du nouveau statut « affection chronique », les difficultés à assumer le quotidien… tant de préoccupations qui parviennent chaque jour à l’équipe du Point Info. À ces demandes, l’équipe y répond rapidement dans les 3 jours ouvrables et de manière personnalisée. À LA BASE DU PROJET: LES ATTENTES DU PUBLIC-CIBLE Pour mettre en place ce service, les attentes, les besoins et le vécu du public ont été sondés et entendus. Comment ? En rencontrant, sur le terrain, des malades actifs au sein du mouvement social Altéo, soit une cinquantaine de personnes. C’est sur base de cette récolte d’avis que la vision idéale du service à rendre aux affiliées a été développée soit : un service de proximité, qui soit au plus proche de la réalité du terrain et qui offre une réponse qui permette, si nécessaire, d’entamer des démarches concrètes. C’est donc un service « sur mesure » qui a émergé. L’objectif du Point Info est d’offrir une réponse personnalisée aux questions des malades chroniques à propos de leur accès à des droits et à des avantages spécifiques. 19 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 UN SERVICE MULTI-OUTILS Concrètement, des outils d’information ont été créés : • des « FAQ » ou « Questions fréquentes » en ligne via l’adresse directe www.mc.be/info.maladeschroniques - Qu’est-ce qu’une maladie chronique ? - Y a-t-il un statut spécifique ? - Ma maladie me donne-t-elle des droits spécifiques ? - Que faire face à ma solitude ? Le regard des autres me pèse… Voilà les 4 questions les plus fréquemment posées au Point Info malades chroniques. Les réponses mises en ligne permettent aux usagers de leur apporter des éléments de réponse. Ces derniers sont parfois suffisants pour satisfaire leur besoin d’information. • une adresse e-mail via l’adresse directe [email protected] Les malades chroniques, mais aussi les membres de leur famille ou encore les professionnels qui les entourent, peuvent envoyer directement leurs questions à l’équipe du Point Info malades chroniques. Chaque demande fait l’objet d’une attention individualisée et d’une analyse préalable sur base des éléments connus de la mutualité. Cet examen de la situation nécessite parfois la collaboration experte de nos services internes. Cela renforce la qualité du service rendu. L’un de nos autres critères de qualité est de pouvoir transmettre une réponse complète et personnalisée le plus rapidement possible. C’est pourquoi, nous nous engageons à répondre dans les trois jours ouvrables qui suivent la réception de l’e-mail de l’affiliée. • des fiches info Le site internet mc.be est déjà très riche en matière d’information. Nous orientons au mieux la personne qui nous contacte afin qu’elle puisse plus facilement s’y retrouver. L’équipe du Point Info malades chroniques a aussi créé des fiches d’information synthétiques, rédigées de manière claire et vulgarisée. Elles sont envoyées en complément des informations de l’e-mail. • un transfert vers le service social Lorsque l’information en ligne et celle reçue par e-mail sont insuffisantes pour satisfaire la personne vivant une situation complexe, il est nécessaire qu’un dialogue s’instaure entre la personne et la MC. C’est l’un des services rendus par le Point Info 20 malades chroniques : transférer la demande de l’affiliée au service social de sa mutualité régionale. Ainsi, le temps de l’analyse experte et de l’explication sont pris pour offrir une réponse la plus qualitative possible. Le Point Info malades chroniques a donc mis en place un canal de communication moderne et complémentaire à l’offre de service existante. SATISFACTION ET SOUHAIT DE DÉVELOPPEMENT C’est sur base de la récolte d’avis que la vision idéale du service à rendre aux affiliées a été développée soit : un service de proximité, qui soit au plus proche de la réalité du terrain et qui offre une réponse qui permette, si nécessaire, d’entamer des démarches concrètes. Après six mois de fonctionnement, le niveau de satisfaction des usagers du Point Info malades chroniques a été évalué. Une enquête en ligne a été envoyée et le taux de réponse a été assez représentatif car il a atteint 51%. Ces personnes nous ont fait part de leurs suggestions. L’une d’entre elles est de développer un service encore plus personnalisé. Cela rencontre notre souhait de développer ce service par une possibilité de contact par téléphone, renforçant le souci de proximité, d’écoute et de soutien. Les résultats de l’enquête de satisfaction montre que 84% des répondant-e-s recommanderait le Point Info malades chroniques à leur entourage. Et, cela nous conforte dans notre volonté de mieux servir les personnes malades chroniques, nos membres privilégiés. Teleblok, à l’écoute des étudiants depuis 25 ans Vlaamse Christelijke Mutualiteiten (VCM) En 2013, les étudiants de Flandre en blocus ont une fois encore pu compter sur les services de Teleblok, la ligne d’assistance gratuite et anonyme de la MC. 2013 était aussi une année de fête pour Teleblok. En mai, le centre d’appels téléphoniques a ouvert avec succès ses lignes aux étudiants flamands pour la 25e année consécutive. À ce jour, Teleblok peut être fier du service de messagerie instantanée et de téléphonie proposé aux étudiants et à leur entourage, qui offre chaque année une oreille attentive à quelque 700 étudiants confrontés à des questions et problèmes en tous genres. C’est en mai 1988 que Teleblok a vu le jour à Oudenaarde. Il s’agissait à l’époque d’une ligne téléphonique à petite échelle ouverte aux étudiants confrontés à des problèmes d’étude. Un petit groupe de bénévoles répondait aux questions de jeunes étudiants dans un modeste central téléphonique. Très rapidement, cette forme de soutien a connu un énorme succès parmi les étudiants. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, Teleblok est toujours prêt à les aider. L’élargissement de la téléphonie à la messagerie instantanée en 2009 n’a pas non plus manqué son effet. Cela a boosté le nombre d’appels. JOURNÉE D’ÉTUDE ENSEMBLE POUR LA DISTINCTION Au fil des années, Teleblok a acquis pas mal d’expérience tant au niveau du travail avec des bénévoles en matière d’assistance que de l’assistance de première ligne online aux étudiants. Cette expérience a été partagée avec les associations de terrain le 31 mai 2013 dans le cadre de la journée d’étude « Ensemble pour la distinction ». Une soixantaine de représentants de hautes écoles et d’universités étaient présents pour analyser en profondeur les possibilités d’aide en ligne et les expériences de Teleblok au cours des 25 dernières années. 21 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 DES BÉNÉVOLES À LA BASE DE L’ACTION L’assistance de Teleblok dépend de l’enthousiasme et de l’engagement d’un large groupe de bénévoles qui marquent depuis des années l’action de leur empreinte. Au travers de séances de formation et de perfectionnement, ils sont toujours disposés à progresser et, de cette manière, à élargir l’action. Le 23 septembre 2013, un brunch bien sympathique leur a été offert en guise de remerciement amplement mérité. QUE RÉSERVE L’AVENIR ? 25 ans : c’est le moment idéal de dresser le bilan de l’action et de rechercher de nouveaux défis. En 2013, les lignes stratégiques d’avenir de Teleblok ont été définies avec les acteurs concernés. Teleblok investira au cours des prochaines années dans quatre points d’action : • communication et marketing de Teleblok et de la MC ; • enrichissement du contenu avec l’élargissement de Teleblok.be à un site web actif et de qualité pour les étudiants ; • élargissement de la permanence conformément au paysage éducatif en constante mutation ; • et, enfin, investissement supplémentaire dans le travail en réseau dans l’ensemble du paysage éducatif. CONCLUSION Après 25 ans, Teleblok a encore de nombreux défis à relever. Le soutien des étudiants durant la période de blocus et d’examens demeure important. Et trouver à chaque fois la manière adéquate d’offrir aux jeunes le soutien dont ils ont besoin reste une véritable gageure. Mais c’est avec beaucoup de plaisir que Teleblok s’efforcera de relever le pari au cours des années à venir. 22 Teleblok offre chaque année une oreille attentive a plus de 700 étudiants confrontés à des questions et des problèmes en tout genre. La MC milite pour plus de transparence des coûts et pour la qualité des soins de santé Alliance nationale des Mutualités chrétiennes (ANMC) Pour la MC, la qualité et l’accessibilité sont des piliers importants d’un bon système de santé. En outre, la demande de mise à disposition d’informations transparentes en la matière se fait toujours plus insistante. C’est la conséquence, notamment, de l’attention croissante accordée aux droits du patient et de la réglementation européenne. La MC appuie cette évolution vers plus de transparence et elle entend y contribuer activement de diverses manières. Cet engagement s’est également traduit en 2013 par quelques études concrètes et par la participation à des initiatives de tiers. TRANSPARENCE FINANCIÈRE: UN PROJET DE LOI EN FAVEUR DE PLUS DE TRANSPARENCE L’enquête conduite par la MC à l’occasion du 50e anniversaire de l’assurance maladie a clairement mis en évidence la demande des membres pour une plus grande transparence quant au coût des consultations et prestations. La MC se rallie également à un projet de loi qui doit déboucher sur une transparence financière accrue des soins de santé. La nouvelle réglementation porte sur divers points : • davantage d’informations au patient sur les honoraires et prestations facturés par le biais d’une attestation de soins donnés reprenant les honoraires perçus ou, à défaut d’attestation de soins, un justificatif pour l’ensemble des frais de santé ; • un encadrement strict des acomptes demandés au patient ; • une meilleure information sur les tarifs pratiqués dans les laboratoires d’analyse ; • davantage d’informations sur les implications financières d’une hospitalisation ; • plus de clarté sur le statut de conventionnement des prestataires de soins, sur les prestataires de soins agréés et sur le droit d’exercer du prestataire de soins et les éventuelles limitations. Après approbation par le Conseil des ministres fin 2013, les dispositions ont été coulées dans la loi du 10 avril 2014 portant des dispositions diverses en matière de santé publiée au Moniteur belge du 30 avril 2014. Ces nouvelles mesures entreront en vigueur le 1er janvier 2015. La MC plaide dès lors pour que les arrêtés royaux nécessaires soient pris à court terme en exécution de cette législation. ENQUÊTE DE LA MC : LES SUPPLÉMENTS MENACENT L’ACCESSIBILITÉ FINANCIÈRE DES SOINS Une enquête de la MC sur les paiements non enregistrés confirme d’ailleurs la nécessité d’une telle initiative législative. Cette enquête menée auprès des membres a en effet révélé que 23 % des visites auprès de spécialistes conventionnés sont surfacturées. 23 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 MANQUE DE TRANSPARENCE L’accord bisannuel conclu entre les mutualités et les représentants des médecins fixe les montants des honoraires. Les médecins qui adhèrent à cette convention ont l’obligation de respecter ces montants. Les médecins non conventionnés sont, quant à eux, libres de fixer leurs honoraires et de demander des suppléments. En outre, selon l’accord, il incombe aux deux parties de faire respecter la convention. Sur la base de signaux des membres, nous pouvons toutefois conclure qu’en pratique, le montant réellement payé par le patient n’est pas clair. Dans quelle mesure les spécialistes conventionnés respectent-ils la convention ? Quels sont les tarifs pratiqués par les spécialistes non conventionnés ? Ce manque de transparence résulte du fait que contrairement à d’autres professions libérales ou aux indépendants, un médecin ne délivre pas toujours un décompte précis de ses prestations au patient. La MC a donc demandé en 2013 à ses membres de communiquer les montants effectivement payés après la consultation d’un spécialiste. L’initiative a reçu un accueil très enthousiaste et 106.000 membres de la MC ont pris part à cette enquête tarifaire. SUPPLÉMENTS L’enquête a permis d’établir que la grande majorité des spécialistes conventionnés respecte les tarifs de la convention. Il s’agit là d’un élément important qui plaide en faveur du maintien du système de conventionnement entre médecins et mutualités. D’un autre côté, cette enquête fait apparaître que 23 % des consultations auprès de spécialistes totalement conventionnés sont surfacturées par rapport aux tarifs de la convention (un arrondi de 0,5 euro maximum est toutefois toléré). Lorsqu’ils réclament un supplément, celui-ci s’élève en moyenne à 9 euros, mais pour un quart de ces consultations, il dépasse les 11,3 euros. Le risque de facturation de suppléments est le plus élevé chez les gynécologues, les cardiologues et les ORL conventionnés. Les spécialistes non conventionnés, qui ne sont en principe pas tenus de respecter les tarifs convenus, ne facturent pourtant pas de supplément dans 44 % de leurs consultations. Dans les autres cas, le supplément moyen est de 13,5 euros avec, ici aussi, on observe des différences importantes entre les spécialistes. RECOMMANDATIONS Afin d’améliorer l’accès aux soins et d’éviter la dérive des suppléments, la MC formule trois propositions découlant des conclusions de l’enquête : 24 • • • Concertation avec les associations de médecins sur le problème des suppléments facturés par des spécialistes conventionnés et accords sur une approche dans le cadre de la concertation avec les médecins. Plus de transparence par le biais d’une facture de soins claire pour le patient, mentionnant les prestations et les montants. La mutualité devrait également recevoir ce document afin de remplir mieux encore son rôle de défenseur de soins de santé accessibles à tous. Parallèlement, il devrait y avoir une meilleure communication du statut de conventionnement et des tarifs par les spécialistes eux-mêmes. Encourager les spécialistes à se conventionner. TRANSPARENCE SUR LA QUALITÉ DES SOINS ENQUÊTE DE LA MC SUR LE CANCER DE L’ŒSOPHAGE : L’EXPÉRIENCE DE L’HÔPITAL DÉTERMINE LA PROBABILITÉ DE SURVIE La MC milite aussi pour une transparence accrue sur la qualité des soins. Elle souhaite elle-même y contribuer en répertoriant les variations de qualité des soins pour un certain nombre d’affections spécifiques. Cette information peut alors servir de point de départ pour engager la concertation avec les prestataires de soins sur des initiatives visant à améliorer la qualité comme la centralisation de soins complexes. Dans ce domaine, la MC a mené récemment une enquête sur la chirurgie du cancer de l’œsophage. En 2010, 900 cas de cancer de l’œsophage ont été diagnostiqués dans notre pays. Ce type de cancer est difficile à traiter et selon le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) et la Fondation Registre du Cancer, la chance d’être encore en vie 5 ans après le diagnostic s’élève en moyenne à 21 % seulement. Mais les chances de survie à cinq ans sont jusqu’à quatre fois plus élevées lorsque le patient est opéré dans hôpital possédant une expérience suffisante dans le traitement de ce type de cancer. Le KCE fixe en l’occurrence la barre à 20 interventions par an. En 2013, la MC a publié pour la première fois sur son site les chiffres relatifs au nombre d’interventions de chirurgie du cancer de l’œsophage sur des membres de la MC par hôpital en Flandre (2012). Si l’on extrapole ces chiffres à l’ensemble de la population en Flandre, il apparaît qu’une poignée d’hôpitaux seulement pratiquent plus de 20 interventions pour le cancer de l’œsophage par an. Le nombre d’affiliés de la MC à Bruxelles et en Wallonie étant plus restreint, les données à ce sujet sont moins représentatives. Les données dont dispose la MC pointent cependant toutes dans la même direction. En publiant cette liste, la MC indique clairement que les recommandations répétées du KCE de centraliser et de former des réseaux pour certains traitements rares ou complexes devraient enfin être mises en œuvre sur le terrain. Cette demande est aussi appuyée notamment par la Vlaams patiëntenplatform, la Vlaamse Liga tegen Kanker, Zorgnet et Test-Achats. En attendant sa réalisation, la MC souhaite mettre ses données à la disposition des médecins référents et des patients quant aux hôpitaux à privilégier pour une intervention chirurgicale pour un cancer de l’œsophage lorsqu’elle s’indique. LE VLAAMS INDICATORENPROJECT (VIP²) L’accord de gouvernement flamand 2009-2014 a annoncé des initiatives visant à rendre la qualité des soins dans le secteur hospitalier plus visible, également pour les patients. C’est ainsi qu’a été élaboré en 2011 un protocole relatif aux indicateurs de qualité des hôpitaux flamands, signé par la MC. Au cours de la période suivante, quelques « indicateurs de qualité » ont été délimités dans 5 domaines. Cet exercice s’est déroulé dans le cadre de plusieurs groupes de développement auxquels la MC a aussi participé activement. Au moyen de ces indicateurs, un hôpital peut mesurer un élément bien déterminé de sa qualité et l’exprimer sous forme chiffrée. L’information doit également permettre une comparaison avec d’autres hôpitaux. Le projet prévoit enfin aussi un rapport au grand public afin de mieux informer les utilisateurs de soins sur les possibilités de choix qui s’offrent à eux en matière de soins de santé. En 2013, de nombreux hôpitaux ont pris part au processus de validation de différents indicateurs. À l’automne, un appel a été lancé à tous les hôpitaux afin de participer au VIP² à partir de 2014. Le 13 décembre 2013, les différents partenaires du VIP² ont organisé une deuxième journée d’étude consacrée à l’utilisation d’indicateurs. Lors de cette journée, qui a réuni un grand nombre de participants, les premiers résultats de l’utilisation d’indicateurs ont été présentés et l’attention nécessaire a été accordée à l’utilisation d’indicateurs, tant à la dynamique interne qu’à la transparence externe des résultats. Fin 2012, un projet de qualité a également été lancé dans le sec- teur de la santé mentale. Le but est de suivre un trajet semblable à celui du projet dans le cadre des hôpitaux généraux. Le développement d’indicateurs de qualité a débuté en 2013 au sein de 5 groupes de développement. La MC entend également prendre activement part à ce processus. L’accessibilité financière et la qualité des soins sont deux des grands principes que défend la MC et dans lesquels elle s’est investie activement au cours de l’année 2013. 25 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 1.2 La MC et l’assurance maladie en 2013 Le paysage dans lequel opère la MC est en perpétuelle évolution. Il s’agit là d’une réalité qui nous incite à rester en mouvement, mais aussi une réalité que nous voulons nous-mêmes faire bouger. Par le biais de propositions politiques, d’accords, d’études, d’actions ciblées, de représentations dans de nombreux conseils et commissions, la MC continue à marquer de son sceau l’assurance soins de santé. Il s’agit ici d’un choix limité de domaines d’action, et la liste est loin d’être complète. Nous tenons bien sûr à présenter les principaux faits, mais voulons aussi mettre un certain nombre de développements en exergue, en soulignant l’implication et le rôle de la MC. Autant de choses que nous souhaitons défendre, dans le souci constant de la solidarité ! 26 BUDGET 2014 : DES MESURES BUDGÉTAIRES QUI INITIENT LA RÉFORME NÉCESSAIRE DE NOTRE SYSTÈME DE SANTÉ Le contexte dans lequel le budget 2014 des soins de santé fut établi a été un peu particulier. Le calendrier européen a imposé que le Gouvernement belge communique pour le 15 octobre 2013 les mesures que la Belgique comptait prendre pour réaliser ses engagements en 2014. En conséquence, le Gouvernement a dû se pencher dès juillet 2013 (au lieu de décembre) sur les mesures à entreprendre pour respecter la trajectoire qu’elle s’est fixée en termes de déficit et de taux d’endettement vis-àvis de l’Europe. Tout comme en 2012 et 2013, des mesures d’économies ont à nouveau été prises pour l’exercice 2014, ce pour un montant total de 154 millions d’euros. Elles sont cependant moins importantes que pour les deux exercices précédents (près d’1 milliard d’euros de mesures d’économies); et ce grâce au fait que, pour 2014, l’estimation des dépenses est substantiellement inférieure à l’objectif budgétaire légal. Ces mesures visent à diminuer certains volumes de prescription, notamment en biologie clinique et en imagerie médicale. Elles visent également à davantage rationaliser et harmoniser le financement hospitalier, notamment en diminuant voire supprimant les grandes différences observées d’un hôpital à l’autre. Elles visent enfin à continuer à faire diminuer le prix des médicaments, qui en Belgique restent relativement élevé. Cependant, l’agenda européen et la confection du budget des soins de santé d’année en année ne doivent pas nous empêcher de développer une vision prospective tournée vers le long terme. Nous devons dès aujourd’hui penser et appréhender les enjeux de demain tels que l’adaptation de l’offre de soins à l’évolution des besoins (liés notamment au vieillissement de la population), la transparence et une meilleure régulation des prix et des tarifs, ou encore un meilleur usage des procédures diagnostiques et thérapeutiques. TRANSFERT DE COMPÉTENCES Au terme de 540 jours de négociations, nous sommes arrivés, à l‘automne 2011, à un ’accord connu sous le nom d’« accord Papillon ». L’accord Papillon était un compromis politique entre les huit partis fédéraux qui ont négocié la réforme de l’État. Cette réforme comporte entre autre, le transfert intégral de compétences (politique du marché du travail, allocations familiales, soins de santé, …) qui représente un total de 20 milliards d’euros, dont plus de 5 milliards d’euros dans le cadre des soins de santé et de l’aide aux personnes. La majeure partie de ce montant (à savoir 2,9 milliards d’euros) concerne le transfert des institutions pour personnes âgées. 27 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 Si les modalités qu’adopteront les entités fédérées pour l’exercice des compétences nouvellement transférées n’ont pas encore été fixées, les travaux concernant le futur modèle de gestion ce sont poursuivis dans le courant de l’année 2013. Du côté néerlandophone, le Gouvernement flamand a pris l’initiative de rédiger un livre vert contenant une série de scénarios possibles pour l’intégration des nouvelles compétences. En septembre 2013, les quatre partis francophones (PS, CDH, Ecolo et MR) ont de leur côté fait une proposition commune quant au futur modèle de gestion des compétences transférées en Wallonie et à Bruxelles. Il en ressort que les principes de gestion globale et paritaire des nouvelles compétences devraient être préservés tout en garantissant une coordination forte entre la Wallonie et Bruxelles. En Communauté germanophone, un groupe de travail « allocations familiales » a été mis sur pied, à l’initiative du Gouvernement. Celui-ci a mis autour de la table des représentants de chaque parti du Parlement, de l’administration, du Gouvernement et des interlocuteurs sociaux. Cependant, ce n’est qu’après les élections du 25 mai 2014 et la constitution de nouveaux gouvernements fédéraux et régionaux que se prendront les décisions concrètes quant à l’avenir de ses 28 compétences. Pour rappel, le transfert effectif des compétences est prévu pour le 1ier juillet 2014 et celui des budgets pour le 1ier janvier 2015. Cependant, les entités fédérées bénéficieront d’une période de transition (jusqu’en 2019 pour la plupart des compétences) pour pouvoir accueillir au mieux ces nouvelles compétences, période durant laquelle les autorités fédérales pourront encore les exercer pour le compte des entités fédérés. RÉFORME DES POSTES DE GARDE À BRUXELLES Fin de l’année 2012, la Fédération des Associations de médecins généralistes de Bruxelles (FAMGB) a déposé un projet de réforme de la garde sur le territoire de Bruxelles-Capitale. L’objectif de cette initiative est de mettre en place une garde bilingue coordonnant tous les acteurs impliqué dans la garde à Bruxelles (garde fixe, mobile, Call center…). En janvier 2013, le Comité de l’Assurance a décidé de soutenir ce projet en octroyant un subside au travers des 4 postes médicaux de garde existant à Bruxelles. Le projet vise donc à mettre en place une garde articulée (mobile et fixe) unique et bilingue. Un des objectif principaux de cette réorganisation est de rationaliser le nombre de déplacements des médecins de garde et de promouvoir donc le déplacement du patient mais aussi de sensibiliser le patient sur l’importance d’avoir un médecin traitant. Le Call Center trilingue (FR-NL-EN) jouera un rôle central dans l’orientation adéquate du patient. Lorsqu’un patient appellera le Call Center de la Garde Bruxelloise, on lui demandera s’il a déjà contacté son médecin traitant, et si cela peut attendre, d’être géré au niveau d’une consultation avec celui-ci. Si le patient n’a pas de médecin traitant, le Call Center pourra l’orienter vers un médecin à proximité de chez lui. Si le patient désire tout de même voir un médecin de garde, il sera réorienté vers le Poste de Garde Médical le plus proche de chez lui (4 actuellement). S’il ne peut se déplacer, le Call Center organisera alors une visite à domicile avec un médecin de garde mobile. A noter que le projet prévoit de passer de 4 postes de garde à 6 sur le territoire bruxellois, d’intégrer le cercle néerlandophone BHAK au projet (celui-ci a déjà d’ailleurs activement participé à l’élaboration du projet) et de facturer les consultations et les visites à domicile aux tarifs conventionnés. MÉDICAMENTS À PARTIR DU 1ER AVRIL 2013, LA MOITIÉ DES MÉDICAMENTS DEVIENNENT MEILLEUR MARCHÉ En 2012, il a été décidé - durant les discussions budgétaires - que les entreprises pharmaceutiques devaient diminuer leurs prix de 1,95 %. En plus de cette mesure, les prix ont encore baissé suite à la comparaison obligatoire de nos tarifs avec les prix pratiqués dans six pays européens. Au final, le prix de près de la moitié des médicaments vendus en pharmacie a considérablement diminué depuis 1er avril 2013. Pratiquement toutes les classes de médicaments sont concernées. Il s’agit, d’une part, des médicaments contre les maladies chroniques comme le diabète, l’asthme, le cholestérol, l’hypertension artérielle et d’autre part, des pilules contraceptives, des antibiotiques et des vaccins. NOUVELLE BASE LÉGALE (À PARTIR DU 1ER OCTOBRE 2013) POUR L’INTERVENTION SPÉCIFIQUE DANS LE COÛT DES CONTRACEPTIFS POUR LES FEMMES DE MOINS DE 21 ANS. En 2004, le ministre des Affaires sociales de l’époque a décidé d’améliorer l’accessibilité des moyens de contraception pour les femmes de moins de 21 ans par une intervention supplémentaire dans le prix de certains contraceptifs. Pendant près de 10 ans, cette intervention supplémentaire a été assurée par une forme expérimentale de financement via une convention renouvelable annuellement (le dit « article 56 ») signée entre l’INAMI et les organismes assureurs. À partir du 1er octobre 2013, cette forme de financement expérimentale et renouvelable annuellement a été remplacée par une intervention structurelle et spécifique de 3 euros par mois de protection apportée par le contraceptif. La base légale en est l’arrêté royal du 16 septembre 2013 fixant une intervention spécifique dans le coût des contraceptifs pour les femmes n’ayant pas atteint l’âge de 21 ans. Cet arrêté est entré en vigueur le 1er octobre 2013. À PARTIR DU 30 NOVEMBRE 2013, LA DOMPÉRIDONE (MOTILIUM®) N’EST DÉSORMAIS PLUS DISPONIBLE QUE SUR PRESCRIPTION EN BELGIQUE. En avril 2013, la Commission des médicaments à usage humain de l’AFMPS (Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé) a rendu un avis pour la mise sur prescription médicale de la dompéridone. Cet avis se fonde sur la recherche scientifique concernant les effets indésirables potentiels (entre autres, des problèmes cardiaques) et les interactions avec d’autres médicaments. Dans la plupart des autres pays d’Europe où la dompéridone est commercialisée, l’obligation de prescription existait depuis longtemps déjà. Outre le Motilium®, la dompéridone est commercialisée sur le marché belge sous les noms suivants : Domperidone EG, Domperidon Mylan, Domperidon Teva, Domperitop, Oroperidys, Touristil et Zilium. NOUVELLE RÉDUCTION DES SUPPLÉMENTS D’HONORAIRES DANS LES HÔPITAUX La MC milite depuis des années en faveur de l’accessibilité financière des frais d’hospitalisation, en particulier en cas d’admission en chambre à deux lits ou commune. La politique suit ce raisonnement et des mesures ont été prises systématiquement en vue de faire baisser la facture du patient. En 2010, les suppléments de chambre ont été interdits dans les chambres à deux lits ou communes, et le matériel médical tel que les implants a bénéficié d’un meilleur remboursement. Les hôpitaux ont également convenu de plus en plus souvent avec leurs médecins de ne plus facturer de suppléments d’honoraires aux patients admis dans des chambres à deux lits ou communes. En 2012, des suppléments d’honoraires n’étaient plus portés en compte dans ce type de chambre que dans 16 (des 108) hôpitaux généraux. Pour ramener ces hôpitaux dans le droit chemin, la ministre de la Santé publique Onkelinx a décidé d’interdire ces suppléments d’honoraires fin 2012. Et pourtant … il y a un hic. La décision de 29 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 la ministre est tombée au beau milieu des négociations médicomutualistes sur l’accord tarifaire qui serait conclu pour deux ans (2013-2014). Pour la représentation des médecins, étroitement liée aux 16 hôpitaux susmentionnés, cette interdiction était inacceptable. La ministre a alors décidé de laisser une ouverture : l’interdiction ne s’applique pas à l’hôpital de jour. Conséquence : dans un premier temps, la catégorie des « patients protégés » (notamment, les personnes bénéficiant de l’intervention majorée) pour lesquels ces suppléments d’honoraires étaient auparavant interdits s’est à nouveau vue facturer des suppléments d’honoraires. Cet effet indésirable a été recorrigé par une modification de la loi sur les hôpitaux en avril 2014. À ce jour, les suppléments d’honoraires sont donc interdits dans les chambres à deux lits ou communes en cas d’hospitalisation avec nuitée, mais cette interdiction ne s’applique pas aux hospitalisations de jour à moins que vous ne bénéficiiez d’un « statut protégé ». 30 CANCER DU COL DE L’UTÉRUS : LES FROTTIS INTÉGRALEMENT REMBOURSÉS Le dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis classique permet d’éviter chaque année environ 1.400 cancers du col en Belgique. Actuellement , seulement 59 % des femmes de 25 à 64 ans se présentent régulièrement chez leur gynécologue ou médecin généraliste pour un frottis de dépistage du cancer du col. Mais souvent à une cadence exagérée : le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), appuyé par de nombreuses recommandations internationales, estime qu’un seul frottis tous les trois ans suffit. Plusieurs études épidémiologiques ont également démontré l’inefficacité et le coût pour la société d’un dépistage plus fréquent. Par contre pour les 41 % des femmes de 25 à 64 ans qui ne se présentent jamais ou trop rarement pour un frottis du col, le gouvernement fédéral souhaite améliorer l’accessibilité au dépistage systématique, en collaboration avec les Communautés, tel que prévu dans le Plan Cancer. Ainsi, depuis le 1er janvier 2013, les frais de dépistage sont intégralement remboursés par l’assurance soins de santé obligatoire : l’analyse biologique et la consultation du médecin, au tarif officiel (si le médecin n’est pas conventionné, une quote-part est à charge du patient). Depuis le 1er mars 2013, le remboursement est accordé au maximum une fois tous les trois ans au lieu d’une fois tous les deux ans auparavant. Précisons que, si un deuxième examen s’avérait nécessaire en cas de doute de diagnostic, le remboursement sera assuré. RÉFORME DE L’INTERVENTION MAJORÉE A l’origine, l’intervention majorée devait être une mesure destinée à soutenir un groupe strictement défini de personnes mais, au fil du temps, elle a évolué vers un système applicable à l’ensemble des assurés. Si initialement, seuls les veuves, invalides, pensionnés et orphelins (VIPO) étaient visés, ce groupe-cible s’est constamment élargi, de sorte que les chômeurs de longue durée, par exemple, peuvent également y recourir. En 2008, l’implémentation du statut OMNIO a parachevé cette généralisation du système. Ce statut permet à tous les ménages à faibles revenus, quelle que soit la qualité dans laquelle ils sont affiliés dans le cadre de l’assurance maladie, d’obtenir une intervention plus élevée pour leurs soins de santé. Cependant, il est apparu que la coexistence du système d’intervention majorée classique et statut OMNIO n’était pas idéale. Les deux systèmes interprétaient différemment certaines notions (par exemple, la notion de ménage), ce qui générait une certaine confusion et une mauvaise compréhension parmi la population. On a, par exemple, constaté que de nombreuses personnes à faible revenu ne faisaient pas encore suffisamment appel à l’intervention majorée en dépit des différentes campagnes organisées afin de mieux faire connaître le système. sance d’un faible revenu et déterminer sur base de cette information la nécessité de contacter directement le(s) membre(s) pour lui (leur) proposer d’introduire une demande d’octroi de l’intervention majorée. MYCARENET Aussi le gouvernement a-t-il décidé de remodeler le système en profondeur et de mettre les deux mécanismes en harmonie. La réforme a donc pour but de simplifier le système et de le rendre plus efficace. Les deux systèmes sont regroupés en un seul système cohérent, auquel tout le monde peut demander l’accès. La philosophie de base de ce système est que tous les ménages à faibles revenus aient accès à l’intervention majorée. Seule la dénomination d’intervention majorée subsiste tandis que l’appellation « statut OMNIO» disparaît. Une nouveauté majeure de cette réforme est également la détection proactive des éventuels bénéficiaires de l’intervention majorée. En effet, à partir de 2015, les mutualités pourront recevoir de l’Administration de l’Impôt des personnes physiques une liste des ménages pour lesquels le fisc a connais- L’ouverture des services électroniques MyCarenet de consultation des droits du patient (Assurabilité) et de facturation du tiers-payant a connu une progression importante non seulement vis-à-vis du taux de pénétration au sein de secteurs existants mais également vis-àvis de l’ouverture des services à de nouveaux secteurs. Le service Assurabilité est depuis fin 2013 utilisé par la totalité du secteur des pharmaciens. Le patient est identifié en pharmacie sur base de sa carte d’identité électronique (e-id ou kids-id pour les enfants de moins de 12 ans) ou encore grâce à la nouvelle carte ISI+ émise fin 2013 pour les personnes ne disposant pas de carte d’identité électronique. Le service a également été ouvert aux sec- 31 PARTIE 1 : LES ÉVÉNEMENTS MARQUANTS DE 2013 teurs des médecins généralistes en janvier 2014 et connaîtra dans les 2 ans à venir un taux de pénétration croissant suite notamment au couplage avec les services MyCarenet de gestion des demandes d’accords chapitre 4 (2013), eDMG (juillet 2014) et en point de mire le service de facturation électronique du tiers-payant (2015). Le service de facturation électronique du tiers-payant est utilisé par l’ensemble du secteur des infirmières à domicile ainsi que par la majeure partie des laboratoires indépendants qui poursuivent leur intégration. En marge, nous avons également migré la gestion de la facturation MyCarenet tiers- payant de ces secteurs dans notre nouveau circuit de facturation (Refac), respectivement en juillet 2013 pour les infirmières à domicile et en mai 2014 pour les laboratoires. L’objectif est, à l’avenir, de poursuivre l’ouverture des services MyCarenet Assurabilité et Facturation du tiers-payant en ciblant les secteurs des dentistes, des spécialistes et des kinés. LE STATUT « PERSONNE ATTEINTE D’UNE AFFECTION CHRONIQUE » En septembre 2008, la ministre Laurette Onkelinx a lancé son programme « Priorité aux malades chroniques », programme élaboré 32 en collaboration avec des associations de patients. Cette annéelà, la ministre a fait réaliser une enquête auprès de 350 associations de malades chroniques. Son objectif était de répertorier les principaux frais des malades chroniques et de vérifier quelles mesures permettraient de réduire ces coûts. Cette enquête a révélé que la principale demande des associations de patients portait sur la création d’un statut pour les malades chroniques. Un groupe de pilotage « malades chroniques » a été composé avec des représentants des mutualités, des associations de patients, de l’INAMI et du cabinet Onkelinx, pour accompagner le développement du programme. Un groupe de travail distinct a été lancé spécifiquement pour le statut « malades chroniques » afin de préparer le développement concret de ce statut. L’arrêté royal du 15 décembre 2013 a conféré une base légale au statut des personnes atteintes d’une affection chronique. L’idée de base est d’octroyer un statut aux personnes confrontées de façon récurrente à des frais de santé élevés. Seuls les frais remboursés dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire sont repris. Ils sont connus de la mutualité et le statut peut dès lors être octroyé automatiquement. Le statut est octroyé aux : • personnes exposées à des frais de santé élevés : dépenses de santé de minimum 300 € par trimestre civil durant 8 trimestres consécutifs (les dépenses = tickets modérateurs + remboursements de la mutualité) • bénéficiaires du « forfait de soins » • personnes atteintes d’une maladie rare et exposées à des frais de santé élevés : la maladie rare doit être mentionnée sur le site Internet Orphanet (frais de santé élevés : mêmes conditions que ci-dessus) Le statut est octroyé automatiquement pour une période de deux ans aux personnes exposées à des frais de santé élevés ou bénéficiaires du forfait de soins. Pour les personnes atteintes d’une maladie rare et exposées à des frais de santé élevés, le statut est octroyé pour 5 ans si la personne remet un certificat médical « maladie rare » (établi par un spécialiste) au médecin-conseil de la mutualité. Le statut « affection chronique » donne droit à : • une diminution du plafond du ticket modérateur de 100 euros dans le cadre du maximum à facturer ; • l’application du régime du tiers payant pour certaines prestations dispensées par le médecin généraliste et éventuellement d’autres prestataires de soins (encore à développer) (à partir du 1er janvier 2015). À l’avenir, d’autres droits potentiels pourront encore être octroyés aux personnes ayant le statut de malades chroniques. L’AGENCE INTERMUTUALISTE (AIM) LANCE L’ATLAS AIM En décembre 2013, l’Agence InterMutualiste (AIM) a lancé un site Internet public unique sous le nom d’Atlas AIM. Ce site est un recueil de statistiques et d’indicateurs pertinents sur notre système de soins. « À terme, l’Atlas AIM se veut être une référence incontournable pour toutes les personnes intéressées par les soins de santé en Belgique », déclare Marc Justaert, président de l’AIM. L’AIM rassemble depuis plus de dix ans des données de toutes les mutualités à fin de réaliser des études. L’AIM et ses partenaires peuvent ainsi formuler des recommandations en vue d’améliorer la gestion de l’assurance maladie. On observe par ailleurs le besoin croissant d’avoir accès à une source de références (statistiques et indicateurs) accessible en permanence tant parmi les experts que le grand public, un besoin auquel l’AIM entend répondre avec l’ATLAS AIM. L’utilisateur trouve sur le nouveau site Internet (atlas.ima-aim.be) des statistiques et indicateurs au niveau fédéral, régional ou communal, voire même au niveau du quartier ou du secteur statistique, sous la réserve du respect de la législation de la vie privée. On y trouve par exemple des chiffres sur le pourcentage d’assurés ayant droit à l’intervention majorée, disposant d’un dossier médical global (GM) ou bénéficiant du forfait malades chroniques. On peut également suivre l’évolution de la consommation d’antibiotiques, la prévalence du diabète, etc. Les indicateurs et statistiques sont regroupés selon 6 thèmes : Démographie et socio-économie, Prévention, État de Santé, Consommation de soins de santé, Accès aux soins et Organisation des soins. Durant la phase de lancement, seul un nombre limité de statistiques est disponible. L’offre sera progressivement élargie, mais cela prendra un peu de temps étant donné que des experts externes sont aussi impliqués dans le processus de validation. Plusieurs collaborateurs de la MC consacrent un pourcentage plus ou moins important de leur temps de travail à l’AIM, du fonctionnement par projet à la coordination générale. En effet, l’AIM fait appel à nos fournisseurs de données, analystes de données, experts, chefs de projet. Il en va de même pour le projet ATLAS AIM en particulier dont la MC peut être fière. 33 34 PARTIE 2 LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT UN APERÇU DES ACTIVITÉS EN 2013 35 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT L’objectif de cette partie est de mettre en avant certaines activités qui ont marqué la vie des mutualités régionales au cours de l’année écoulée. Nos mutualités réalisent chaque année quantité d’activités différentes (ateliers, conférences, activités sportives,…). Nous leur avons dès lors demandé de nous faire part d’une initiative innovante qui permettrait aux lecteurs externes de découvrir d’autres facettes du travail mutuelliste. De tout cela, nous voulons avant tout dégager un message clair : nous sommes bien plus qu’un simple assureur contre les risques de la maladie et de l’incapacité de travail. En tant que mutualité, nous voulons rester profondément proches de la réalité de la vie de nos affiliés. 36 2.1. Les mutualités régionales 24 heures de la démence CM Antwerpen Le 20 septembre 2013, à la veille de la Journée mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer, la CM Antwerpen a organisé les « 24 heures de la démence » : une journée et une soirée d’activités gratuites sur le thème de la démence. Toute personne confrontée à cette maladie dans son entourage ou qui désirait simplement en savoir plus y était la bienvenue. UN SUCCÈS SUR TOUTE LA LIGNE De nombreux aidants proches, qui prennent en charge au quotidien leur partenaire dément, étaient présents à cette journée thématique et ont fait le plein d’idées et d’astuces. La rencontre apporte déjà un véritable soutien. Bénévoles, soignants et infirmiers, en formation ou déjà entrés dans la vie active, se sont empressés de prendre part au programme passionnant. De toute évidence, la formule plaît et est à rééditer. • • PROGRAMME Cette journée thématique proposait un programme très varié : • Une conférence du professeur Enghelborghs sur « L’impor- tance d’un diagnostic précoce de la démence ». Un sujet manifestement controversé, car tout le monde n’y était pas favorable. Un atelier à la bibliothèque de santé (gezondheidsbib) pour les enfants de première année. Ils ont eu pour tâche de réaliser une peinture sur la démence sur la base des récits d’un groupe de seniors du centre résidentiel de soins O-L-V. Van Antwerpen. Un témoignage impressionnant d’une dame âgée de 94 ans qui avait embarqué sur la Red Star Line avec son père pour rejoindre Anvers. Elle a été éduquée par des parents d’accueil alors que son père avait du mal à nouer les deux bouts. 37 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT • • • • • • Elle a appris le piano, fréquenté le conservatoire, passé une audition auprès d’une troupe de chant et de théâtre et, plus tard, devant l’Opéra royal flamand où elle a chanté dans les grandes productions les plus diverses. Des ateliers « Soins aromatiques chez les personnes atteintes de démence » et « Massage des mains et courtes séances d’aromathérapie » animés par Veerle Waterschoot, aromathérapeute, et un atelier « Constellations familiales » avec Johan Smets, psychothérapeute, consacré à une approche pour communiquer à un niveau plus profond avec des personnes atteintes de démence. Ces ateliers ont rencontré un franc succès. Un débat à l’auditoire avec des invités comme Andrea Croonenberghs, venu partager son expérience avec sa mère atteinte de démence, Miet Jacobs (assistante sociale de la MC) qui a exposé le « Trajet de soins démence », et Jurn Verschraegen, du Centre d’expertise Démence. Une séance d’information consacrée à « L’alimentation des personnes atteintes de démence » avec Nancy Pyck, diététicienne attachée à l’UZ Antwerpen. Des ateliers « Bouger pour les personnes atteintes de démence », où l’on a travaillé à la condition physique à l’aide d’exercices simples. Une bonne approche compte tenu de l’idée que les personnes atteintes de démence sont les plus difficiles à ‘atteindre’ et à activer par les sens. Le Film « Verdwaald in het geheugenpaleis » (Égaré dans le palais de la mémoire). Une possibilité d’obtenir des conseils personnalisés auprès d’Annemie Van den Abbeele, assistante sociale de la CM Antwerpen. Une oreille attentive aux nombreux récits poignants est en effet nécessaire. L’offre de soutien du service social était également exposée. CAFÉ LITTÉRAIRE Entre toutes ces activités, on pouvait se rendre à la bibliothèque de santé reconvertie pour l’occasion en café littéraire. De nombreux ouvrages et autre matériel sur la démence ont retenu toute l’attention. Les nombreux visiteurs ont manifestement profité de cette pause agréable et de la compagnie de chacun. « Uitgewist » (Effacé) – une narration théâtrale avec Pol Goossen Il y a des années, Pol Goossen a reçu le journal d’un homme dont l’épouse souffrait et est finalement décédée de la maladie d’Alzheimer. Au fil du temps, il a utilisé le journal comme base 38 pour une narration théâtrale poignante et bouleversante sur un fils dont la mère est atteinte d’Alzheimer. Pol Goossen ne joue pas un rôle de théâtre, mais lit son récit, un récit qui va bien au-delà des anecdotes banales de quelqu’un qui ne parvenait plus à retenir les noms. Les sentiments de la mère comme du fils sont abordés. L’accompagnement musical était assuré par le pianiste Gill Masson. Cette représentation a clôturé en beauté une journée profitable. « Nom de D…, encore une dispute avec Lieve, mon épouse. C’est épouvantable ! Elle ne me fait pas confiance, n’arrête pas de me dire ce que je fais tout de travers. Je me rends bien compte que je perds un peu le Nord, que j’oublie énormément. Le médecin a dit que je devenais dément. C’est horrible car, en fait, je suis encore capable de faire beaucoup de choses et en même temps, il y a beaucoup de choses dont je ne suis plus capable. Je ne supporte pas l’agitation, je ne sais plus où il faut disposer les sets de table … tout ça est difficile. En tout cas, je ne veux pas être traité comme un enfant, je ne suis pas fou, je veux …, je ne veux rien ! C’est pénible et je vois que Lieve a du mal elle aussi. Quelquefois, elle se met soudain à pleurer lorsque je fais quelque chose ou que je ne sais plus où j’en suis. Alors, je pleure avec elle. Je ne veux pas être comme ça. Je lui fais de la peine, mais je n’y peux rien. Elle n’ose pas me laisser partir seul, mais toujours ensemble, c’est parfois un peu lourd : pour elle comme pour moi. Que va-t-il se passer ? Connaîtrai-je encore mes petits-enfants ? Ma belle-fille est enceinte, espérons que le bébé arrive vite. Je veux encore en profiter au maximum et rester le plus longtemps possible à la maison, auprès de Lieve et des enfants qui viennent en visite. Pourvu que Lieve reste en bonne santé. Elle à l’hôpital ? Je n’ose même pas y penser ! Qu’adviendra-t-il de moi alors ? Je compte sur Lieve pour tout régler, elle m’aime. Ça, je le sais encore parfaitement. Elle m’aime et moi aussi, je l’aime. Ça, je ne l’oublierai jamais, … j’espère. Parfois, je pense « va te faire voir ». Parfois, je me dis « merde, disparaissez tous, disparaissez avec vos bavardages et fichez-moi la paix. C’est à moi que cela arrive, c’est terrible. » Roger, 73 Renforcement mutuel avec le secteur Médico-Social MC Brabant wallon 2013 a été une année charnière pour le renforcement des relations entre la MC Brabant wallon et ses partenaires du réseau médico-social. En effet, la MCBW est majoritaire au sein des instances qui composent son réseau. Ce dernier est constitué de l’ASD (Aide et soins à domicile), d’Axédis (ETA), de l’ASBL « L’Exception » (service d’accompagnement pour personnes handicapées), de Qualias (bandagisterie) et de SeP (Santé et Participation, cabinets dentaires). ISOLEMENT Il est très vite apparu que la priorité était de tisser des liens entre les différents responsables de ce groupe. C’est pourquoi la décision a été prise de se rencontrer une fois par mois. Et très rapidement, lors des échanges, le projet que nous devions partager est devenu comme une évidence : tous ambassadeurs ! Tous ambassadeurs? Deux mots ambitieux qui reflètent parfaitement l’état d’esprit de ce groupe… L’envie de mieux se connaitre, mieux connaitre et faire connaitre les partenaires pour mieux répondre aux demandes du public. DES COLLABORATIONS CONCRÈTES Une des premières décisions a été de créer une charte de liaison graphique commune. Cette charte est à l’image de ce réseau : vivante, fluide, dynamique. Chaque partenaire y est représenté par une bulle, reliées les unes aux autres. Deuxième initiative : la réalisation d’un présentoir commun à l’ensemble des entreprises. Ce présentoir, qui sera placé dans les salles d’attentes ou les lieux de passage des partenaires, valorisera l’action de tous et sera visible par l’ensemble des travailleurs de ces entreprises. 39 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Pour renforcer les liens entre les membres du personnel des six partenaires, nous avons créé une farde de présentation. Les collègues y trouveront, bien sûr, de l’information sur la Mutualité (avantages et services) mais aussi la présentation, sous forme de fiche, des autres entreprises. Une carte avec toutes les implantations y a aussi été insérée. La diffusion de cette farde et la présentation des partenaires s’est effectuée début 2014 par les responsables MC du marketing et de la politique santé lors de rencontres interservices. C’était l’occasion pour eux de mieux faire connaître la MC et sa vision sociétale. DES PROJETS POUR 2014 Outre les rencontres interservices, de nouvelles initiatives seront prises en 2014 : la présence des partenaires dans les stands MC lors de la fête des 120 ans, la mise sur pied d’initiatives entre les différentes entités, relatives à la perte d’autonomie et au handicap. L’enjeu pour 2014 est d’aller encore plus loin dans les relations avec les partenariats et de continuer cette démarche commune entre les différentes entreprises. Cela contribuera sans aucun doute à affirmer l’identité de la mutualité comme un entrepreneur social engagé dans le paysage de notre Province. 40 Tous ambassadeurs ? C’est l’envie de mieux se connaître, mieux connaitre et faire connaitre les partenaires pour mieux répondre aux demandes du public. L’agence MC réinventée CM Mechelen - Turnhout Dans le courant de 2013, l’agence MC de Malines-ville a déménagé vers un nouveau site. Auparavant cachée dans la cour intérieure du campus ACW, l’agence trône à présent fièrement au cœur de la ville, dans une rue fréquentée juste au-delà de la Tour St. Rombaut. À cet effet, l’un des bâtiments historiques les plus anciens de Malines a été rénové. Et pourtant, l’agence MC arbore une allure super-contemporaine. Et le plus important de tout : elle donne forme à un tout nouveau concept de prestation de services. On est en droit de se demander si, à une époque où les moyens de communication modernes prédominent, les bureaux locaux ne sont pas quelque peu désertés. La MC mise en effet de plus en plus sur le service en ligne et l’amélioration du service téléphonique. Les membres de la MC peuvent régler de plus en plus de choses depuis leur domicile via le site web de la MC, « Mon dossier », Doccle, par e-mail et par téléphone. Pour remettre des documents à la MC, il est possible d’utiliser la boîte aux lettres MC de son quartier. Désormais, seules des affaires plus complexes telles que les naissances, les décès ou les problèmes de facture d’hôpital nécessitent un déplacement à l’agence MC. Et nous mettons tout en œuvre pour que ces visites à l’agence aient lieu autant que possible ‘sur rendez-vous’. Le membre ne doit ainsi plus attendre et le collaborateur MC peut préparer le dossier au préalable. Pour prendre rendez-vous à l’agence, un petit coup de fil suffit. Mais depuis l’été 2013 les rendez-vous peuvent également être pris à l’agence de Malines-ville via le site web de la MC. PLUS DE NUMÉROS Cette nouvelle philosophie du service a également été étendue de manière cohérente à l’agence MC de Malines. Bien que cette agence desserve la plus grande ville de notre mutualité, vous ne verrez plus à l’entrée de vaste salle d’attente ni de système de numéros. Derrière un comptoir de belle facture, deux conseillers d’accueil reçoivent d’emblée les visiteurs. Si une personne vient 41 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT simplement déposer un document ou n’a qu’un petit message à transmettre, cela sera aussitôt réglé à l’accueil. Pour les affaires plus complexes, le collaborateur de la MC fixe un rendez-vous sur place pour le client. Le rendez-vous peut tomber le jour suivant, mais s’il y a suffisamment de conseillers disponibles, le visiteur peut attendre un instant qu’un collaborateur se libère. Le préposé à l’accueil avertit ses collègues via une « salle d’attente numérique » dans notre application de suivi des clients XRM. Dans le salon, le visiteur se voit proposer gratuitement un café ou un thé et il peut s’installer à la table numérique pour consulter le site web de la MC, lire les actualités ou actualiser son Facebook. Dès qu’un collaborateur se libère, il vient chercher le visiteur et l’emmène vers les locaux d’entretien discrets situés en backoffice. Notre service social a lui aussi intégré ce concept. SUR LE WEB ET DANS LE RÉSEAU Évidemment, des membres se rendent encore régulièrement à l’agence spontanément, par exemple pour déposer des attestations de soins ou commander des vignettes jaunes. Nos collaborateurs MC de Malines s’efforcent de leur apprendre comment déposer ces attestations dans la boîte MC de leur quartier ou commander de nombreux documents en ligne. La table numérique sert alors d’instrument didactique. Les écrans disposés dans l’agence véhiculent aussi ce message. La multifonctionnalité a également été prise en considération lors de la conception de la nouvelle agence MC. En effet, le salon et l’accueil peuvent, si nécessaire, être isolés des locaux réservés aux entretiens. Ainsi, durant les week-ends ou les moments libres, l’agence peut également être utilisée pour des actions de mobilisation en rue. La MC désire en effet aller à la rencontre des gens et développer également à Malines un réseau de collaboration avec de nombreuses organisations sociales. 42 Nous mettons tout en œuvre pour que les visites à l’agence aient lieu autant que possible ‘sur rendez-vous’. Le membre ne doit ainsi plus attendre et le collaborateur MC peut préparer le dossier au préalable. Soutien et reconnaissance pour les aidants proches CM Leuven La prise en charge d’une personne n’a rien d’évident. C’est pourquoi Ziekenzorg CM Leuven organise chaque année des groupes de parole, des moments de reconnaissance et des séances d’information à l’attention des aidants proches. GROUPES DE PAROLE Parce que le fait de pouvoir parler avec des personnes qui se trouvent dans une situation comparable peut apporter un soutien énorme, Ziekenzorg CM Leuven organise des groupes de parole pour les aidants proches. Le but est de réunir des personnes qui se trouvent dans la même situation autour d’un thème spécifique qui les concerne. Une rencontre dans laquelle les participants pourront puiser un soutien. Depuis quelques années déjà, un groupe de parole a été mis en place pour les aidants proches de personnes atteintes de démence et un autre pour les aidants proches de malades chroniques. Par ailleurs, à Tirlemont, des « pauses-café » sont régulièrement organisées pour les aidants proches. En 2013, ces groupes de parole se sont réunis chacun à cinq reprises. Entretemps, ils sont devenus une tradition bien établie. Ziekenzorg CM a également créé à Aarschot, Kessel-Lo et SintJoris-Winge les cafés « Aidants proches », l’occasion pour les aidants proches de se rencontrer autour d’une boisson et d’une collation. Ces rencontres n’ont pas de thèmes spécifiques comme les groupes de parole. Comme ce n’est encore que la première année, nous voulons donner à ces initiatives la chance de s’épanouir. Les participants les trouvent visiblement très utiles et nous les voyons revenir régulièrement (dans la mesure du possible). 43 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT En 2013, Ziekenzorg CM a organisé au total 24 rencontres de ce type et a ainsi touché 303 aidants proches différents. DES MOMENTS DE RECONNAISSANCE POUR LES AIDANTS PROCHES Ziekenzorg CM Leuven réunit aussi chaque année les aidants proches afin de leur exprimer sa considération pour leur engagement. Le drink annuel de Nouvel an a été organisé le 21 janvier aprèsmidi. Quelque 80 aidants proches sont à chaque fois fidèles au rendez-vous. Le samedi 22 juin, nous avons également réuni 225 aidants proches autour d’un brunch. À l’instar des précédentes éditions, les participants ont trouvé cet événement à leur goût, au propre comme au figuré. Les aidants proches présents ont reçu un petit savon portant l’inscription « merci » en guise d’attention. Les noyaux locaux de Ziekenzorg CM ont également pu commander le même cadeau pour le remettre aux aidants proches de leur quartier. En été, nous avons aussi envoyé aux aidants proches une carte de remerciements pour leur faire savoir que nous pensons également à eux en cette période. Nous trouvons cela important parce que nous n’organisons pas de rencontres à cette époque de l’année. AIDANTS PROCHES À L’HONNEUR L’action de reconnaissance et de sensibilisation ‘Mantelzorgers in de bloemetjes’ (Aidants proches à l’honneur) a débuté au printemps 2013 pour se terminer fin avril 2014. Son concept ? Toute personne côtoyant un aidant proche pouvait le nominer. À cet effet, il suffisait de remplir un prospectus avec les coordonnées de l’aidant proche et ses propres coordonnées. Au total, 966 aidants proches différents ont ainsi été nominés. Nous avons évidemment reçu bien plus de prospectus, certains aidants proches ayant reçu plusieurs nominations. Les aidants proches nominés ont été invités pour un brunch ou un moment de reconnaissance similaire. Parmi tous les envois, 10 aidants proches ont été tirés au sort et ont reçu chacun un bouquet de fleurs. Par cette action, nous touchons de nouveaux aidants proches que nous ne connaissions pas jusqu’à présent et qui n’avaient pas encore trouvé le chemin de Ziekenzorg CM Leuven. Telle était également l’intention de cette action, en plus de la sensibilisation du public et de la promotion du thème de l’aide de proximité. 44 En plus de l’organisation de groupes de paroles, Ziekenzorg CM Leuven organise pour les aidants proches des moments de reconnaissance et des séances d’information. L’objectif, leur exprimer notre considération pour leur engagement. Je Cours Pour Ma Forme MC Hainaut Oriental JCPMF est un programme de mise en condition physique par la course à pieds destinés aux débutants. Un cycle est organisé sur un trimestre (12 semaines) dans un esprit de convivialité et décontracté. Chaque cycle s’organise au rythme de 3 séances hebdomadaires dont une, au minimum, est encadrée par un coach formé par JCPMF. Les participants reçoivent le programme d’entraînement pour les deux autres séances de la semaine. Ces séances d’entraînement de niveau 1 sont composées de séquences alternées d’une minute de course suivie d’une minute de marche pour progresser en 12 semaines, jusqu’à l’objectif d’une course ininterrompue de 45 min (équivalent plus ou moins à une distance de 5 km). Le printemps 2013 a été consacré au recrutement et à la formation de coaches pour le niveau 1. Vingt coaches ont été formés dont 4 membres du personnel de la MCHO. En automne, nous avons organisé 18 sessions de niveau 1 réparties de manière équilibrée sur l’ensemble de notre territoire. 150 personnes se sont inscrites et ont couru avec nous pendant un trimestre. Lors du dernier entraînement, les participants ont atteint l’objectif des 5 Km et des 45 minutes de course sans marcher … Ce qui est important dans les sessions de JCPMF, c’est l’esprit unique qui y règne. Il ne s’agit pas de compétition ni de performances. Les coureurs y vont autant pour le plaisir de se retrouver que pour courir, l’ambiance est conviviale, chaleureuse et solidaire. Ambiance qui se ressent encore plus lors des séances de clôture quand les participants reçoivent leur diplôme. Rien de tel que des témoignages pour bien comprendre l’esprit de JCPMF : «La convivialité, un des secrets de JCPMF. Faire le pas de s’inscrire au programme JCPMF est plus facile si on sait qu’on ne sera pas seul ! Le fait d’y privilégier la santé et non l’esprit de compétition, l’ambiance est tout de suite plus décontractée et des liens d’amitiés au sein du groupe se tissent souvent. Le soutien mutuel que se portent les participants entre eux permet de surmonter plus facilement les écueils habituels à l’origine de beaucoup d’abandons lorsqu’on court en solitaire. Et in fine, pourvoir partager sa performance autour d’un verre en fin de session, un must !» Isabelle, la coordinatrice de JCPMF Ce qui est important dans les sessions de JCPMF, c’est l’esprit unique qui y règne. Il ne s’agit pas de compétition ni de performances. «Ce qui est génial avec JCPMF, c’est l’effet de groupe. D’une séance à l’autre, on s’accroche pour rester «synchro» avec les autres coureurs. Et on est tous dans le même esprit, non pas de compétition, mais d’y arriver tous ensemble. Très bonne idée de clôturer par un événement festif… c’est une motivation de plus pour aller jusqu’au bout !» Christine, une participante 45 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Construction d’une extension au centre de soins résidentiel Engelendale CM Brugge Le 1er juin 2011, l’ancien couvent des Sœurs Dominicaines, Vlamingdam à Bruges, est devenu un centre de soins résidentiel. Lors de l’inauguration officielle d’Engelendale le 10 septembre 2011, l’administrateur délégué, Geert Vansteenkiste, a exposé l’avenir du projet, un avenir tourné vers l’augmentation rapide de l’actuelle capacité d’accueil de 40 résidents. La pose de la première pierre du projet d’extension a eu lieu le 11 avril 2013 en présence de la ministre Hilde Crevits. La réalisation comprend la construction d’une extension de 56 unités de logement. Pour les chambres, nous pourrons proposer une palette de superficies différentes. Quatre résidences-services seront également prévues pour les couples dépendants. Comme le projet se situe au centre-ville, un parking souterrain sera aménagé pour tous les collaborateurs et des emplacements de stationnement en surface seront réservés aux visiteurs. La construction sera érigée sur deux étages. UN CADRE UNIQUE DANS LE CENTRE-VILLE BRUGEOIS Architecture et technologie seront utilisées pour conférer une fonctionnalité à l’ensemble. Parallèlement, une attention particulière sera accordée à la création d’un cadre de vie agréable pour les futurs résidents. De plus, l’emplacement unique dans le centreville brugeois avec un magnifique jardin offre aux résidents, aux visiteurs et au personnel un cadre exceptionnel. Outre la nouvelle construction, nous adaptons également avec soin le bâtiment existant aux normes actuelles pour l’exploitation d’un centre de soins résidentiel. Nous prenons ainsi diverses mesures dans le cadre de la sécurité incendie et de la sécurité pour l’accueil de résidents atteints de démence, nous créons des espaces de vie, adaptons les salles de bains existantes et aménageons une 46 nouvelle cuisine, un local lavevaisselle et une blanchisserie. Les travaux de construction ont débuté le 1er octobre 2012. L’ouverture du centre Engelendale rénové devrait avoir lieu en septembre 2014. L’extension de 56 unités de logement implique également une augmentation du personnel. Au total, le centre de soins résidentiel MC permettra la création de 40 emplois supplémentaires. L’extension de 56 unités de logement implique également une augmentation du personnel. Au total, le centre de soins résidentiel MC permettra la création de 40 emplois supplémentaires. Connexion Santé ? Le chaînon manquant entre l’enfant et les services de santé dont il a besoin ! MC Hainaut Picardie Sur base d’un recensement des besoins médico-sociaux insuffisamment rencontrés en Hainaut Picardie, les élus de la Mutualité ont retenu 2 thématiques de santé prioritaires : la santé mentale des enfants et adolescents et la prévention de la santé des publics en situation d’inégalités sociales. C’est dans ce cadre qu’est né le projet Connexion Santé. Il a pour objectif d’augmenter le recours aux soins de santé des enfants en levant les freins financiers, culturels et/ou organisationnels que peuvent rencontrer les familles. GENÈSE DU PROJET Pour chacune de ces thématiques, un groupe de travail multidisciplinaire, composé de citoyens, de professionnels de la santé et d’experts a été constitué afin de proposer des pistes d’actions concrètes. Parmi celles-ci, le Comité exécutif de la Mutualité a retenu le projet appelé « Connexion Santé ». PUBLIC, OBJECTIF ET MISSIONS Pour assurer le chaînon manquant entre le dépistage et l’offre de soins, le service travaille à 2 niveaux. Au niveau individuel, l’accompagnateur social en santé contacte les familles relayées par les partenaires de 1ère ligne et établit une relation de confiance avec chacune d’entre elles. Il les informe, les guide et les accompagne dans leurs démarches, en respectant et développant leur autonomie. Il leur donne la bonne information au bon moment et favorise l’accès financier aux services et biens médicaux. Au niveau communautaire, l’accompagnateur social en santé a pour missions de connaître les différents intervenants et leurs spécificités, de s’assurer du soutien des relais, de développer des partenariats durables et de faire évoluer les pratiques et postures professionnelles à l’égard des publics plus fragiles. 47 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT MISE EN ŒUVRE La Mutualité chrétienne Hainaut Picardie a lancé son initiative à Mouscron en 2013. Pour démarrer son activité, Connexion Santé a travaillé en partenariat avec le service social de la Mutualité. Le réseau médico-social de la MCHP (service de Promotion de la Santé à l’Ecole, centres Psycho-Médico-Sociaux, centre de logopédie) a tout d’abord été mobilisé afin d’opérationnaliser le projet et de relayer des situations. Le réseau de partenaires a ensuite été élargi à d’autres institutions de la région mouscronnoise (centre hospitalier, médecins généralistes, service d’aide en milieu ouvert, planning familial, office national de l’enfance, service d’aide à la jeunesse ...). Des indicateurs ont été construits afin de suivre, évaluer et ajuster ce nouveau projet. Une ASBL et un comité d’accompagnement ont été spécifiquement constitués à cette fin. Enfin, la recherche de financements destinés à pérenniser cette activité a débouché sur l’obtention d’un subside de la Région wallonne. C’est pourquoi nous avons procédé, début 2014, à l’engagement d’un travailleur. 1ER RÉSULTATS ET PERSPECTIVES Depuis son lancement, Connexion Santé est intervenu pour une quarantaine d’enfants, principalement pour des problèmes de logopédie, de vue, de dents, de pédiculose et de santé mentale. A 2 exceptions près, l’intervention de Connexion Santé a permis d’améliorer l’accès aux soins de santé des enfants et dans la majorité des situations, l’objectif initial a été totalement atteint : achat de lunettes (prise de rendez-vous, réalisation de devis), rendez-vous chez le dentiste (ouverture du droit à l’intervention majorée donnant droit au tiers-payant, accompagnement chez le dentiste), début d’un traitement de logopédie (explication et programmation des démarches préalables, obtention d’une prise en charge financière du traitement par le CPAS), consultation chez le pédopsychiatre (liste de coordonnées, prise de rendez-vous, solution pour le transport) … Cet accompagnement permet en outre d’ouvrir des droits sociaux (ex. auprès du CPAS, mais aussi à l’intervention majorée, aux allocations familiales majorées, au dossier médical global …). Parmi les actions menées avec le réseau, Connexion Santé organisera prochainement un ciné-débat réunissant les professionnels du secteur médico-social et de la jeunesse de Mouscron afin de travailler sur notre identité et nos valeurs en tant que travailleurs sociaux. En effet, l’enjeu des prochains mois consistera à enraciner 48 et développer le projet en étendant et consolidant le partenariat afin de pouvoir offrir un accompagnement de qualité au plus grand nombre de familles et ainsi rendre effectif l’accès aux soins de santé des enfants. Connexion Santé a pour objectif d’augmenter le recours aux soins de santé des enfants en levant les freins financiers, culturels et/ou organisationnels que peuvent rencontrer les familles. Des collaborateurs motivés, la clé d’un service de qualité CM Zuid-West-Vlaanderen Un travailleur motivé assure aussi un service de qualité. C’est pourquoi la CM Zuid-WestVlaanderen a voulu savoir quelles étaient les préoccupations des collaborateurs. Trouvent-ils du plaisir dans leur travail ? Sont-ils motivés ? Recommanderaient-ils la MC comme employeur ? Pour connaître la réponse à ces questions, une enquête a été menée parmi les collaborateurs quant au regard qu’ils portent sur leur propre emploi, leurs collègues, les dirigeants et leur épanouissement personnel. 93 % DE RÉPONSES L’enquête a été mise sur pied en collaboration avec BING Research, un bureau d’études externe spécialisé dans les mesures de perception dans les soins de santé. En vue d’élargir la portée de cette enquête, les questions ont été rédigées avec le concours d’un groupe de collaborateurs de la CM Zuid-West-Vlaanderen. Ce faisant, l’enquête a donc non seulement porté sur ce qui intéresse la direction, mais les collaborateurs ont pu définir les thèmes sur lesquels ils expriment leur avis. Avec 273 participants – tous sur une base volontaire -, l’enquête a enregistré un taux de réponse de 93 %. 4 INDICATEURS-CLÉS L’enquête était articulée autour de 4 indicateurs-clés : satisfaction générale, recommandation, motivation et fidélité. Ces indicateurs donnent une bonne idée de l’engagement du collaborateur. Ils sont utilisés dans toutes les enquêtes du bureau d’études, permettant ainsi une comparaison aisée des résultats de la CM Zuid-WestVlaanderen au benchmark, la moyenne de toutes les enquêtes. SATISFACTION GÉNÉRALE La CM Zuid-West-Vlaanderen enregistre un score nettement supérieur au benchmark moyen. Les résultats révèlent que 88 % des collaborateurs aiment leur travail. 90 % affirment qu’ils savent clairement ce que l’on attend d’eux et 82 % disent trouver satisfaction dans leur travail. Pour 85 %, les compétences sont exploitées de manière optimale. Il n’y a en outre pas de déprime à mesure que le travailleur acquiert de l’ancienneté. De manière générale, il est en effet usuel que le travailleur moyen connaisse un moment de crise aux alentours des 5 années de service. On 49 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT se demande alors si l’on ne souhaite pas quitter l’entreprise, assumer davantage de responsabilités ou changer de fonction ou de département. La courbe de motivation remonte vers la fin de la carrière. La CM Zuid-West-Vlaanderen ne connaît pas ce phénomène : les collaborateurs continuent à trouver une grande satisfaction dans le travail en dépit de l’ancienneté. RECOMMANDATION 95 % des collaborateurs recommandent la MC comme employeur. Ce pourcentage dépasse largement le benchmark de 80 % et démontre la force des relations publiques au sein de la CM ZuidWest-Vlaanderen. Frédéric Wittouck, responsable HR à la CM ZuidWest-Vlaanderen, précise : « Nous constatons qu’il y a toujours énormément de candidats qui se présentent pour chaque poste vacant à la MC. Nous devons même souvent répartir les candidats sur plusieurs jours de sélection. La MC est bien connue du grand public en tant qu’employeur grâce notamment à la publicité de bouche à oreille de nos collaborateurs. » MOTIVATION Le degré de motivation est d’élevé à très élevé pour environ 60 % des collaborateurs. Pour l’indicateur « Motivation », il n’a été tenu compte que des collaborateurs profondément à très profondément motivés même si les collaborateurs « simplement » motivés ne posent en soi aucun problème. Avec un score de 60 %, la CM surclasse le benchmark de 50 %. Seuls 5 % des collaborateurs se disent peu motivés. FIDÉLITÉ La fidélité à l’employeur est exceptionnellement élevée à la CM Zuid-West-Vlaanderen. Plus de 8 collaborateurs sur 10 sont fidèles et n’envisagent pas de nouvel employeur si une offre extérieure pour une fonction similaire devait se présenter. C’est un score très élevé par rapport au benchmark de 64 %. Si nous reprenons les chiffres d’ancienneté, nous constatons que 32 % des collaborateurs comptent plus de 20 années de service, 20 %, de 10 à 15 années, et 15 %, de 5 à 10 années. 4 % seulement des collaborateurs ont moins d’un an de service. Frédéric Wittouck précise que la CM Zuid-West-Vlaanderen connaît une très faible rotation du personnel. Plus de la moitié des collaborateurs sont âgés de 35 à 55 ans et travaillent à la MC depuis de nombreuses années. Un tiers des collaborateurs sont âgés de 25 à 35 ans. Parmi ceux-ci, la moitié compte plus de 5 années de service. On 50 constate avec satisfaction que les collaborateurs restent fidèles à la MC. LA CLÉ D’UN SERVICE DE QUALITÉ L’enquête du personnel avait pour but de développer notre politique HR. Les résultats nous ont appris que nous sommes sur le bon chemin et qu’il est important de continuer à investir dans nos collaborateurs. Johan Messely se dit très satisfait des chiffres : « L’enquête du personnel avait pour but de développer notre politique HR. Les résultats nous ont appris que nous sommes sur le bon chemin et qu’il est important de continuer à investir dans nos collaborateurs. Tout va bien également au niveau du leadership dans lequel nous désirons continuer à investir. Des collaborateurs motivés sont en effet la clé d’un service de qualité. L’enquête a aussi révélé quelques points névralgiques. Nous avons ainsi appris qu’il est important non seulement de communiquer suffisamment, mais aussi de communiquer à temps et que nous pouvons encore fournir çà et là un effort supplémentaire sur le plan de la formation. » ENQUÊTE PARMI LES MEMBRES En complément de l’enquête du personnel, la CM Zuid-WestVlaanderen a également lancé des enquêtes parmi les membres afin de déterminer leur degré de satisfaction à l’égard du service. Cette enquête a été réalisée notamment auprès de membres venus déclarer une naissance et de membres passés à l’agence MC. Bambins en action. C’est parti ! CM Roeselare-Tielt Un enseignant, 15 bambins et leurs (grands-)parents, quelques ballons, de la ficelle, des souffleurs de bulles et une chouette musique… Il n’en faut pas plus pour une heure de plaisir fou garanti dans le cadre de l’atelier « Peuters in actie » (Bambins en action). BOUGER, C’EST IMPORTANT La période de la petite enfance est une étape à ne pas sousestimer dans le développement des enfants. Entre un an et demi et trois ans, jouer, courir, sauter, danser, bref « bouger » constituent leur principale activité. Le mouvement et le jeu sont non seulement importants pour le développement moteur de l’enfant, mais jettent également les bases du développement cérébral et influencent le développement du langage, cognitif, social et émotionnel. Or, les enfants ne bougent bien souvent pas assez à la maison et dans la plupart des clubs de sports, ils ne sont admis qu’à partir de l’âge de 3 ans, voire plus. C’est pourquoi la CM RoeselareTielt a lancé l’atelier « Bambins en action », une séance unique pour les (grands-)parents et leurs (petits-)enfants d’un an et demi à 3 ans. Ensemble, ils découvrent sur un mode ludique de nouvelles activités et des exercices qu’ils peuvent ensuite réitérer à la maison. DES PARENTS ENTHOUSIASTES Au printemps 2013, cet atelier a été testé en avant-première à Roeselare. Au terme de la séance, nous avons sondé l’avis des parents et beaucoup ont trouvé important d’avoir joué durant une heure avec leur enfant. Les parents travaillent intensément et n’ont bien souvent pas le temps en semaine pour s’occuper activement de leur enfant. Durant cet atelier, ils ont redécouvert le plaisir du jeu partagé et ils ont pris la résolution de consacrer plus temps à l’avenir à des occupations actives et amusantes. Les parents ont, en outre, paru surpris par la simplicité des exercices. Beaucoup pensaient qu’il était difficile de faire de 51 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT l’exercice avec des enfants, mais rien n’est moins vrai. Ils ont ainsi découvert qu’ils pouvaient organiser un tas de petits jeux drôles avec toutes sortes d’objets domestiques, du jardin et de la cuisine, simples et bon marché. Il ne faut vraiment rien de compliqué pour les enfants ! Durant cet atelier, les (grands-)parents ont redécouvert le plaisir du jeu partagé et ont pris la résolution de consacrer plus temps à l’avenir à des occupations actives et amusantes avec leur bambin. Bref, « Bambins en action » est la carte de visite parfaite pour le service promotion santé. Non seulement nous stimulons les bambins à bouger davantage, mais les parents (qui peuvent aussi utiliser pas mal de mouvements) se prennent aussi au jeu. Nous renforçons en outre le lien entre le parent et l’enfant. Grâce à cet atelier, les parents vont délibérément consacrer davantage de temps au jeu avec leur enfant, car même quelques minutes par jour font déjà une sacrée différence. 52 La Wallonie et ses nouvelles compétences MC Liège Les membres du comité de secteur de Seraing (pour la plupart membres de l’AG de la MC Liège) souhaitaient pouvoir toucher un large public sur les enjeux politico-sociaux du transfert des compétences. Ils avaient à cœur d’informer la population serésienne afin qu’elle puisse s’approprier facilement cette thématique complexe. Dans la continuité de l’investissement de la vie locale, le choix du lieu de conférence s’est porté sur le collège Saint-Martin de Seraing à la satisfaction des membres du P.O. (pouvoir organisateur). Deux thèmes principaux ont été abordés lors de cette soirée : • • Les réformes en cours et les futurs possibles pour les différentes entités, points abordés par Jean Faniel ; L’avenir des soins de santé dans le transfert des compétences, développé par Rudolphe Bastin. Jean Faniel a, dans un premier temps, recontextualisé le processus amenant aux différentes réformes institutionnelles avant d’entamer l’explication plus détaillée des nouvelles compétences des entités fédérées et des moyens financiers attribués à celles-ci. © St. Bouton A l’initiative du comité de secteur de Seraing de la MC Liège, une conférence-débat, animée par le journaliste Alain Braibant, a eu lieu le 15 octobre 2013 sur le transfert des compétences du Fédéral vers les entités fédérées dans le cadre de la 6è réforme de l’Etat. Animée par les interventions de Jean Faniel, directeur du C.R.I.S.P. (Centre de recherche et d’information socio-politiques) et de Rudolphe Bastin, directeur de la MC Liège, cette conférence a su capter l’attention d’un public nombreux et réactif tout en permettant à chacun de s’approprier les enjeux des mécanismes de solidarité. « La coordination et la complémentarité entre régions et niveau fédéral ainsi que des règles et des solutions simples en continuité avec la politique fédérale seront des conditions indispensables pour éviter ou réduire le risque réel de privatisation, l’émergence de circuits de soins privés parallèles, de plus grandes inégalités face à la santé et aux soins de santé ». L’objectif était de pouvoir toucher un large public sur les enjeux politicosociaux du transfert des compétences. Au terme de la conférence, tous ont pu échanger et repartir avec un éclairage sur ce que sera « notre demain ». Plus de 120 personnes étaient présentes à cette conférence dont de nombreux membres du personnel, des mouvements sociaux partenaires (CSC, MOC…) ainsi que des représentants de la population locale. Tous ont pu échanger et repartir avec un éclairage sur ce que sera « notre demain ». Rudolphe Bastin a ensuite repris les matières des soins de santé concernées par ce transfert pour terminer son exposé par les défis de demain tels que : 53 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Des accords clairs pour des membres satisfaits ! CM Oostende Tendre vers un service optimal apportant immédiatement aux membres une réponse claire et/ou une aide adéquate, tel est le défi permanent de la mutualité. À cet égard, l’un des rôles-clés est dévolu aux assistants sociaux et aux conseillers, qui sont bien souvent le premier point de contact des membres avec la mutualité. Soucieuse d’accorder les violons entre ces acteurs, la CM Oostende s’est attelée à renforcer la collaboration entre les deux services. L’étendue et l’évolution rapide du terrain d’action des mutualités ainsi que la quantité de matière spécialisée à maîtriser ont fait apparaître ces dernières années l’indispensable nécessité de se mettre d’accord sur la répartition des tâches entre les différents services et le niveau de connaissances des collaborateurs pour aboutir à un service performant. Cette nouvelle approche a été ébauchée en 2003 avec, dans le rôle principal, les conseillers et les assistants sociaux. Le nouveau décret sur les soins résidentiels, qui sert depuis 2010 de fil conducteur pour l’action du service social, a donné un coup d’accélérateur à l’ajustement et à la délimitation des tâches. Au final, cela a débouché sur le plan de projet « Service social 2015 », dont l’implémentation et la mise en œuvre sont échelonnées. Une évaluation a révélé que la CM Oostende se trouvait déjà sur la bonne voie pour ce qui est de 54 la collaboration entre assistants sociaux et conseillers. Le point de départ et la philosophie de base consistent en un modèle de service axé sur l’information, l’avis et le soutien tant sur le plan de la santé et de la maladie que sur le plan des soins. Ce qui doit se traduire par un service instantané, un accompagnement et une aide de longue durée. MISSIONS ESSENTIELLES ET QUESTIONS Conséquence de ce changement de cap : l’emploi du temps des assistants sociaux devait être quelque peu repensé afin de pouvoir se concentrer sur les missions essentielles « éclaircissement de la demande », « aide immédiate et soutien » sur le plan des soins à domicile et de la maximisation du revenu et « accompagnement » dans les situations de soins à domicile complexes, dans un processus de deuil et pour les personnes avec un handicap. « Les questions posées par les membres à la mutualité lors d’un contact se répartissent grosso modo en quatre catégories. Les questions générales et matérielles, les questions sur l’assurance maladie obligatoire et l’éventail des avantages et services de la mutualité, les questions sur des situations complexes de soins à domicile et les questions sur la législation connexe », explique Roos Andries, chef du service social de la CM Oostende. Pour chacune de ces rubriques, l’approche et l’exécution des tâches ont été convenues avec le chef des services extérieurs. ACCORDS Ainsi, le collaborateur (conseiller ou assistant social) auquel des questions d’ordre général sont posées répond lui-même au membre MC. Ce service instantané suppose un même niveau de connaissance du sujet parmi tous les collaborateurs. Si la question porte sur l’assurance maladie obligatoire et l’offre d’avantages et services, il est alors fait appel au conseiller ou à un gestionnaire de dossiers. D’autre part, « il est convenu que le service social soit toujours impliqué lorsqu’un éclaircissement plus approfondi de la demande est souhaitable ou si le membre , déjà connu du service, se trouve dans une situation de soins à domicile complexe ou fait partie d’un groupe-cible particulièrement vulnérable », explique Roos Andries. « Pour illustrer un domaine partagé, prenons l’exemple de l’assurance dépendance. L’assistant social se charge de la demande d’obtention de l’intervention de l’assurance dépendance et du lancement du dossier de soins. Cependant, si le membre a des questions sur la cotisation ou le paiement de l’intervention, le conseiller sera alors le collaborateur indiqué. Par le passé, il arrivait que le conseiller se charge de la demande. Cependant, comme le conseiller pouvait difficilement contrôler les scores requis dans l’obtention de l’intervention, la demande n’avait bien souvent guère de sens. De telles situations peuvent désormais être évitées suite aux nouveaux accords concrets sur la répartition des tâches », conclut le chef du service social. « Dans le courant de l’année 2013, nous avons délimité le terrain d’action. Nous avons ainsi réglé qui se charge de quoi. Notre souci est que chacun soit sur la même longueur d’onde. La présentation du projet à l’occasion d’une réunion d’équipe des conseillers, en présence des assistants sociaux, a été l’un des moyens qui y a contribué », ajoute Koen Pattyn, chef des services extérieurs. L’assistant social et le conseiller sont bien souvent le premier point de contact des membres avec la mutualité. Une parfaite collaboration et des accords clairs sur l’exécution des tâches sont les clés d’un service performant. 55 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT La MC s’investit auprès des prestataires de soins MC Province de Luxembourg C’est dans le cadre des projets liés au Fonds d’innovation 2013 que la MC Province de Luxembourg (MCPL) a proposé le lancement d’une expérience ayant pour objectif principal le renforcement de la collaboration et la construction d’un partenariat entre les prestataires de soins et la MC. LES PRESTATAIRES CIBLÉS PAR LE PROJET Dans un premier temps, ce sont les médecins généralistes, les logopèdes, les kinésithérapeutes et les dentistes qui ont été retenus comme public cible. Ces spécialités ont été choisies en raison du nombre important de prestataires qu’elles rassemblent et de la plus-value que la MC peut leur apporter de par sa connaissance pointue de la législation. UNE APPROCHE STRUCTURÉE En novembre 2013, la MCPL a recruté une chargée de projet pour mettre en place différentes actions envers les prestataires. Pour inscrire la MC comme référent santé au sens large et passer d’une approche «réactive» à une approche « proactive », quatre 56 axes stratégiques ont été définis : l’axe «dossier membre», l’axe « formation/information », l’axe « promotion santé » et l’axe « contrôle vers conseil ». La MCPL s’entourera de plusieurs partenaires, tant à l’interne qu’à l’externe, pour donner forme au projet et avancer étape par étape. UN PREMIER BILAN TRÈS ENCOURAGEANT Fin de l’année, un état des lieux a été réalisé quant aux prestataires ciblés : création d’une base de données, inventaire des lieux de rassemblements existants, diagnostic du réseau d’information et de communication, analyse des contacts MCPLprestataires, recensement des questions les plus fréquemment posées aux collaborateurs MCPL, etc. Cet état des lieux a confirmé la nécessité de cibler et adapter les actions en fonction du type de prestataires, dont les besoins et réalités de terrain sont clairement différents. Par ailleurs, des contacts réguliers avec l’ANMC (via la chargée de communication de la direction médicale et la facilitatrice du projet au sein du service organisation) se sont organisés et ont donné lieu à de nombreux échanges enrichissants et prometteurs pour la poursuite concertée des différents projets. L’objectif du projet : profiler la MC comme un partenaire des prestataires de soins. UN PLANNING AMBITIEUX POUR 2014 Dans le courant du premier trimestre 2014, des analyses des attentes et besoins des prestataires seront menées afin de mettre en exergue différents points d’attention sur lesquels la MC pourrait intervenir en priorité. Par ailleurs, des canaux de communication spécialement dédiés aux prestataires seront développés (ligne téléphonique, e-mail spécifique, promotion du site b2b). La promotion de ces canaux sera assurée par un mailing qui profilera la MC comme partenaire des prestataires. Des interventions au sein des écoles ainsi qu’au travers de séances d’infos pour jeunes professionnels seront également programmées. Et ce n’est qu’un début… Fin 2014, le projet sera évalué et transposable dans les autres MC régionales. Aujourd’hui plus que jamais, il est primordial que les mutuelles et les prestataires de soins agissent ensemble pour une meilleure accessibilité aux soins de santé et une prise en charge optimale des patients. Un travail audacieux qui nécessitera la coopération de nombreux acteurs. 57 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Kolelé CM Limburg En 2013, la CM Limburg a lancé « Kolelé – Hoe maak je het ? » (Comment ça va ?), un nouveau kit didactique destiné aux élèves des 5ième et 6ième années primaires. Son but : faire découvrir de façon très accessible le Congo, sa culture, sa diversité et ses défis. Au travers du kit didactique, la classe se plonge dans la vie de Zola et Tondo, deux petits Congolais. Tandis que la famille de Tondo accueille une nouvelle petite sœur, Zola se fait du souci pour sa grand-mère souffrante. Heureusement, tout finit bien et la grand-mère assiste à la fête donnée en l’honneur de la petite sœur de Tondo. LA VIE AU CONGO Kolelé – une expression congolaise qui signifie « Comment ça va ? » – est un kit didactique varié qui aborde les soins de santé, les transports, l’alimentation, la culture, les fêtes, etc. au Congo. La composition du kit a tenu compte des objectifs finaux : Aptitudes sociales, Ouverture sur le monde, Néerlandais et Formation artistique. Le kit a été développé par la CM Limburg en collaboration avec Studio Globo, une ONG de coopération au développement spécialisée dans l’éducation à la diversité et au développement. 58 Par le biais du kit Kolelé, les élèves découvrent les simiAu travers du kit Kolelé, litudes et les différences entre le milieu de vie des les élèves plongent enfants belges et congolais. dans la vie de petits Le kit a été composé avec Congolais de leur âge, soin et comporte un manuel pour les enseignants, un Zola et Tondo. livre de bricolage pour les élèves et une page web interactive avec un jeu éducatif, des petits films et des photos. VIF INTÉRÊT DES ÉCOLES Après le lancement du kit, plus de vingt écoles primaires limbourgeoises ont passé commande. Un beau succès pour le travail fourni. Aussi a-t-il été décidé de reprendre le kit Kolelé de façon permanente dans l’offre de projets scolaires de la CM Limburg. I’M : projet de culture d’entreprise MC Namur La situation concernant l’évolution de nos parts de marché est préoccupante. C’est dans ce cadre qu’en mars 2013, nous avons démarré le projet nommé I’M (prononcez-le à l’anglaise « I AM »). Le nom du projet via le « I » évoque l’implication individuelle de chacun. Le « M » est évidemment relatif à notre identité (Mutualité), mais aussi au « Marketing ». En le traduisant en « I AM», on signifie «être». Car le projet vise en effet à ce que chacun soit… • Convaincu : conscient des enjeux, concerné par les chiffres d’évolution de notre effectif de membres, convaincu de la nécessité de réagir, engagé dans le projet. • Ambassadeur : porteur et fier de son organisation, capable de communiquer cette fierté, dans et en dehors de l’organisation. • Acteur : engagé dans des actions concrètes, vendeur au quotidien à son niveau, mobilisé dans différentes actions. • • Formé : maîtrisant l’offre d’AC, connaissant bien le réseau, au courant de la veille concurrentielle, capable de mobiliser des techniques de vente, connaissant les différents métiers des services… Connecté : capable de donner des feedbacks à ses collègues et de se renforcer mutuellement dans des échanges orientés culture d’entreprise, capable de compter sur ses collègues en connaissant bien leur métier. 59 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Concrètement, chaque membre du personnel est invité à participer à une formation initiale qui s’articule autour des enjeux du projet, d’une formation « théorique » à la vente conseil et d’exercices pratiques et jeux de rôle adaptés à son métier/sa fonction. Selon les services, les formations sont étalées d’avril 2013 à fin 2014. Des formations de suivi avec des rappels théoriques et pratiques sont planifiées pour chacun des services. Lors de ces formations les collègues sont invités à réfléchir sur leur engagement individuel dans le projet I’M. Les formations étant orientées vers l’action, chacune d’entre elles débouche sur une série de propositions d’actions, déclinées ensuite dans chaque service. Les plans d’actions par service sont activés et suivis par le responsable. Le projet vit au sein de la mutualité grâce à la définition d’objectifs chiffrés et le suivi par tableau de bord des résultats atteints, la mise en place d’une systématique de suivi des plans d’actions par service, des formations de suivi adaptées aux besoins de chaque service, la mise en place d’une page Intranet dédiée au projet, l’intégration de la dimension I’M via le critère « orientation client » dans les entretiens de fonctionnement, la mise en place de procédures « leads » favorisant le relai de prospects entre les différents services et les conseillers mutualistes,… mais surtout par l’implication individuelle de chaque collègue au quotidien. Les résultats au 1er avril 2014 nous montrent que nos nouveaux avantages Dento et 0-18 conjugués aux actions I’M portent leurs fruits ! Ce 1er trimestre est non seulement un trimestre record en terme de recrutement mais est également très bon en terme de fidélisation. Nous sommes en positifs sur tous nos indicateurs : par rapport à nos principaux concurrents, sur chacune de nos régions et sur toutes les tranches d’âge même les plus jeunes ! 60 Le projet I’M c’est faire en sorte que tous nos collaborateurs soient convaincus, ambassadeurs, engagés, formés et connectés. Pluk je geluk - Investir dans la santé mental CM Waas en Dender Depuis mars 2011, le projet baptisé « Pluk je geluk » (Cueillez votre bonheur), qui attire l’attention sur la (les soins de) santé mentale, est en cours au sein de la MC à l’échelle de la Flandre. En 2013, la CM Waas en Dender a traduit ce thème en quelques initiatives couronnées de succès. TRANSMETTEZ LES COMPLIMENTS D’UNE CÉLÉBRITÉ En mai 2013, la MC a invité les Flamands - par le biais d’une action - à envoyer un signal positif pour une société plus heureuse et à œuvrer à leur propre bonheur et à celui d’autrui. Pour ce faire, il fallait envoyer un compliment à quelqu’un d’autre. Dans la région de W&D, une dizaine de mutualités ont organisé une action publique autour de cette initiative. Des outils de communication modernes (ordinateur portable, tablette) et les médias sociaux (Facebook) ont pour la première fois été utilisés à cet égard. Les passants étaient invités à créer un compliment original sur un PC ou une tablette à l’aide d’une vidéo accompagnée d’un message d’un Flamand connu. La vidéo était ensuite directement envoyée à l’adresse e-mail du destinataire. Mais il était également possible de participer depuis la maison, via une application Facebook. Et pour ceux qui préféraient ne pas utiliser les médias numériques, des cartes postales étaient également prévues pour envoyer un compliment manuscrit. ENFANTS HEUREUX ? SOUTENEZ LEUR TALENT ! Favoriser les talents donne l’envie d’apprendre et de travailler. Faire ce que l’on fait de mieux non seulement booste l’énergie, mais procure aussi une image de soi positive, plus de dynamisme et d’assurance. C’est une stratégie qui fonctionne aussi pour les enfants et les ados. Dans le cadre de la tournée des talents des mutualités chrétiennes flamandes (VCM), Luc Dewulf a donné deux conférences : une à Dendermonde (5 mars) et l’autre à Sint-Niklaas (12 mars). Au cours de la présentation, Luc Dewulf a réussi à convaincre l’assistance de l’influence 61 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT du développement des talents sur l’avenir et le bonheur des enfants. Il a également démontré comment parents, enseignants, éducateurs, etc. pouvaient y contribuer. JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ MENTALE Le 10 octobre, Journée mondiale de la Santé mentale, la CM Waas en Dender a attiré l’attention du grand public sur la santé mentale par le biais de deux initiatives particulières. À la demande de Tom De Rocker, notre mutualité a prêté son concours à la représentation « Gelukshormoon » (Hormone du bonheur), qui attire d’une manière artistique, poignante mais accessible l’attention sur la santé mentale : ceux qui l’ont ou ne l’ont pas, les tabous qui entourent la maladie mentale et qu’il faut briser pour une approche plus humaine. Plusieurs personnalités flamandes comme Pascale Platel, Helmut Lotti, Raf Coppens, Peter Adriaenssens et Lut Celie ont coopéré à ce projet. La CM Waas en Dender a elle-même organisé une représentation « Hoofd vol mist » (Du brouillard plein la tête), un monologue théâtral dans lequel l’actrice Kristel Vranken et le musicien Stefaan Daems ont évoqué le thème de la démence de manière accessible, sereine et saisissante devant les spectateurs. Cette représentation a été suivie d’un débat avec quelques professionnels de la santé mentale. BUDDYWERKING VLAANDEREN COLLABORE AVEC OP-STAP WAAS EN DENDER En 2013, Ziekenzorg CM Waas en Dender a lancé, conjointement avec le Centre de santé mentale « De Drie Stromen », une action axée sur les personnes psychiquement fragiles qui ne savent que faire de leur temps libre. Les personnes qui ne se sentent pas bien dans leur peau désirent à nouveau aller au cinéma, prendre un verre avec des amis ou aller voir une représentation, mais le fait d’y aller seules leur paraît insurmontable. Le pas sera beaucoup plus facile à franchir en compagnie d’un bénévole. En tant que bénévole, vous offrez donc à des personnes psychiquement fragiles une chance de rentrer pleinement dans la vie et de franchir les premiers pas pour tisser à nouveau un réseau social. Ziekenzorg CM s’est mise à la recherche de bénévoles et en a trouvé 15 prêts à faire régulièrement une activité avec une personne psychiquement fragilisée. Un début très prometteur ! 62 Comme d’autres mutualités chrétiennes de Flandre, la CM Waas en Dender a concrétisé en 2013 de nombreuses actions pour promouvoir la santé mentale. Réforme de l’Intervention Majorée : formations des partenaires externes MC Verviers-Eupen Les séances d’information organisées par la MC Verviers-Eupen à l’occasion de la réforme de l’Intervention Majorée ont rencontré un beau succès. Plus de 120 partenaires externes ont pris part à ces formations qui avaient pour ambition d’expliquer les principaux changements engendrés par la réforme. Suite à la réforme de l’Intervention Majorée, entrée en vigueur le 1er janvier 2014, la MC Verviers-Eupen a invité ses partenaires externes à participer gratuitement à une séance d’information au cours du mois de décembre 2013. Le but de cette formation était d’accompagner CPAS, centres hospitaliers, Aide & Soins à domicile, Croix jaune & blanche et autres institutions partenaires dans la découverte des nouveautés engendrées par la réforme. Quatre demi-journées de formation étaient proposées dans quatre secteurs du territoire de la MC Verviers-Eupen. Le taux de réponses positives a été impressionnant : pas moins de 120 personnes se sont inscrites à l’une des formations. Parmi les participants, nombreux assistants sociaux ont témoigné de leur intérêt, mais aussi des comptables, des psychiatres, des psychologues et des infirmiers – autant de personnes en contact avec des bénéficiaires de l’Intervention Majorée. Forte du succès rencontré, la MC Verviers-Eupen s’est également rendue dans une clinique de son territoire afin d’y former sur place des assistants sociaux. Vu le caractère bilingue du territoire de la MC VerviersEupen, ces séances d’information ont toutes été dispensées dans la langue maternelle des partenaires externes par un trio composé d’un conseiller mutualiste, d’un travailleur social et d’un expert du service Assurabilité. Le taux de réponses positives a été impressionnant : pas moins de 120 personnes se sont inscrites à l’une des formations. L’initiative a été saluée très favorablement par les institutions et les différents partenaires et a renforcé l’image de la MC Verviers-Eupen en tant que partenaire social et expert en la matière. 63 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Un nouveau modèle de service CM Midden-Vlaanderen Au travers son nouveau modèle de service, la CM Midden-Vlaanderen désire adapter ses canaux de communication aux habitudes des membres. À cet égard, le travail sur rendez-vous, la téléphonie et Internet jouent un rôle toujours plus important. PRESTATION DE SERVICES MULTICANAUX 64 La CM Midden-Vlaanderen évolue vers un système dans lequel le membre peut entrer en contact avec nos services via des canaux multiples de communication que ce dernier parcourt de préférence dans l’ordre suivant : 1. Site web 81 % des ménages flamands ont accès à Internet. Leur premier réflexe doit devenir la consultation du site web. 2. Téléphone 94 % des Flamands de 16 à 74 ans possèdent un téléphone mobile. Quiconque n’a pas accès au site web devrait avoir pour deuxième réflexe de téléphoner. Le contact téléphonique renverra au besoin le membre vers le canal préférentiel adapté pour le traitement de sa demande. 3. Sur rendez-vous Moins de 1 % de nos contacts client passe par un rendez-vous. Dans les moments cruciaux, dans le cadre de dossiers complexes ou sur demande expresse, un moment est réservé au membre. 4. Séance ouverte L’offre est limitée en temps et en lieu au profit des autres canaux. Les rendez-vous et le travail avec deux conseillers doivent écourter le temps d’attente. sur le plan structurel la possibilité d’insérer des rendez-vous. Les membres peuvent fixer eux-mêmes des rendez-vous via la fonctionnalité « rendez-vous » sur le site web. Les conseillers consacrent 40 % de leur temps aux séances ouvertes. Le nombre total d’heures prestées par les conseillers par semaine est en recul de 1.089 à 930 (14,6 %). On travaille avec 2 conseillers minimum par agence. La fermeture de 1 agence sur 4 par la CM Midden-Vlaanderen a potentiellement touché 1 membre sur 13. COUP D’ENVOI LE 1ER JUIN 2013 RÉSULTATS Le 1 er juin 2013, la prestation de services multicanaux est devenue totalement opérationnelle. Le canal web fait l’objet d’une promotion maximale. La téléphonie est dissociée des séances ouvertes et des rendez-vous. Via le centre de contact téléphonique, nous tendons vers un service level de 85 % de réponse et de 95 % de prise de tous les appels dans les 2 minutes 30. D’autre part, dans le planning hebdomadaire, nous prévoyons Début 2014, 7 mois après la mise en place du « modèle multicanal », une évaluation pertinente était déjà possible. Les appels téléphoniques externes entrants ont évolué de 61 % à 78 % en termes de réponse générale. Dans l’environnement des conseillers, cette proportion est même passée de 43 % à 75 %. Les rendez-vous ont grimpé de 370 %. Après 7 mois, l’offre a doublé et le taux d’occupation moyen est de 40 %. Les assu- rances hospitalisation, l’intervention majorée, les inscriptions, les naissances et l’incapacité de travail représentent 90 % de l’ensemble des rendez-vous fixés. Les séances ouvertes enregistrent une baisse du nombre de clients de 14,5 %. Le temps d’attente s’élève en moyenne à 15 minutes. La suppression des appels téléphoniques externes entrants a considérablement amélioré le confort lors de la séance ouverte pour le conseiller et le client. Globalement, les collaborateurs évaluent positivement l’introduction du nouveau modèle de service avec des chiffres proches de la distinction. Les collaborateurs estiment l’appréciation des membres à 6,8 sur une échelle de 1 à 10. Les collaborateurs euxmêmes soutiennent le modèle multicanal et lui attribuent même un score de 7,9. Début 2014, 7 mois après la mise en place du « modèle multicanal », une évaluation pertinente était déjà possible. Globalement, les collaborateurs évaluent positivement l’introduction du nouveau modèle de service, que ce soit pour les collaborateurs eux-mêmes ou pour le membre. 65 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Prévenir les risques de stress et améliorer le bien-être au travail des intervenants de première ligne MC Saint- Michel Dans le cadre de sa politique en matière de bien-être et de sécurité au travail, la direction de la MC Saint-Michel, en concertation avec le CPPT, a décidé de faire de la prévention des risques psychosociaux une priorité. 66 interne par la direction de la MC Saint-Michel ainsi que des lignes de travail pour l’avenir. Un objectif fonctionnel : mettre en œuvre un dispositif de soutien des collaborateurs de première ligne dans une perspective de co-développement. Une enquête quantitative a été réalisée en interne par la médecine du travail, le Cesi, pour évaluer la charge psychosociale des employés. Les résultats ont justifié la poursuite d’un travail plus approfondi de diagnostic (volet A) et d’accompagnement des pratiques de prévention (volet B) avec les collaborateurs en contact direct avec le public (conseillers mutualistes et assistants sociaux). VOLET A, “DIAGNOSTIC” Cette mission a été confiée aux chercheurs et intervenants d’ORCHIS (Organisations, changements et innovations sociales). Tout au long du projet, trois objectifs ont été poursuivis : • Un objectif opérationnel : identifier les causes de stress professionnel des collaborateurs de première ligne dans une perspective d’amélioration des conditions de travail et du bien-être. • Un objectif propositionnel : formuler des recommandations destinées à alimenter les groupes de travail organisés en La première phase a été mise en œuvre entre avril et juin 2013. Une collecte de données qualitatives a été menée au travers de différentes méthodes et auprès de différents publics concernés directement ou indirectement par le travail des intervenants de première ligne de la MC Saint-Michel : des observations sur site, des entretiens individuels, le recueil et la lecture de documents existants, ainsi que deux analyses en groupes auprès de conseillers mutualistes et assistants sociaux. L’objectif étant d’identifier de façon plus précise les sources de stress liées au travail des collaborateurs de première ligne. • VOLET B, « CODÉVELOPPEMENT » La seconde phase du projet a été menée entre septembre 2013 et juin 2014. Elle consistait en l’animation d’un dispositif de soutien et d’accompagnement des collaborateurs de première ligne dans une perspective d’action-formation. Les objectifs étaient multiples : il s’agissait de perfectionner une pratique professionnelle par la mise en réflexivité des participants et de contribuer à l’amélioration continue des conditions de travail au travers de l’identification de « bonnes pratiques », de pistes d’innovation ainsi que du renforcement d’une identité de métier et de pratiques de solidarité. Ce projet a permis le partage d’expériences, le création d’un lien de coopération interéquipe et l’élaboration de solutions opérationnelles adaptées aux réalités de travail. Dans ce cadre, conseillers mutualistes et assistants sociaux se sont réunis en équipe durant 4 demi-journées sur une période d’un an (septembre 2013 à juin 2014). Cela a permis le partage d’expériences, le création d’un lien de coopération inter-équipe et l’élaboration de solutions opérationnelles adaptées aux réalités de travail et accessibles depuis la position occupée par les participants (l’objectif est d’améliorer l’action dans le cadre sans modifier la cadre lui-même). Au-delà du renforcement des pratiques de métiers et de la dynamique collective, la démarche de co-développement a permis aussi d’identifier des limites organisationnelles ou institutionnelles sur lesquelles les travailleurs n’avaient que peu de prise. Deux moments de rencontres en carrefours ont alors réuni représentants des équipes et membres de l’encadrement (chefs de service et direction) autour de questions plus générales touchant à l’organisation du travail. L’objectif principal de ces rencontres était de pouvoir adresser les questions aux membres de l’encadrement et de la direction et de les mettre au travail avec eux afin de déceler et penser la mise en œuvre de certaines pistes d’innovation. 67 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT 2.2. Les mouvements Un séjour jeunes handicap et migration Altéo Qu’ont de commun et particulier le fait d’être né avec un handicap moteur et d’être originaire d’une culture différente au pays des frites et du waterzooi ? Peut-être le fait d’être stigmatisé dans la rue, discriminé lors d’un entretien d’embauche, regardé de travers par ses pairs . Le projet « handicap et migration » co-organisé par Altéo Bruxelles et Altéo National relève le défi de faire se rencontrer une vingtaine de jeunes dont la moitié sont des jeunes Belges d’origine marocaine de l’asbl DéClick et la seconde de l’Institut Royal d’Accueil pour le Handicap Moteur (IRAHM). L’objectif du séjour, qui s’est tenu du 24 au 29 juin 2013 dans un gîte près d’Houffalize, était d’échanger sur les vécus de chacun, de s’entraider notamment pour les déplacements et dans les activités de la vie quotidienne pour des jeunes présentant une infirmité motrice cérébrale (IMC) mais surtout de s’amuser et de rire … de tout dans la mesure du possible. Ce projet construit pour les jeunes et avec les jeunes fait suite à une expérience pilote vécue par vingt jeunes de DéClik et de l’IRAHM en 2011 dans le cadre d’un week-end en auberge de jeunesse. Un financement de la Cellule égalité des chances de la Région de Bruxelles capitale, sous le cabinet de Bruno De Lille , avait été octroyé pour des projets portés sur la citoyenneté des jeunes de 16 à 25 ans. Succès garanti à travers des ateliers vidéo, de peinture collective et de slam. Le séjour qui s’est réalisé en juin 2013 a poursuivi cette démarche de rencontre entre personnes différentes . De multiples activités de coopération, d’approche de la personne autre que « MOI » ont cadencé le séjour. Joëlette, jeux et détente en piscine, sport adapté, jeux coopératifs, ateliers culinaires, théâtre, chant, approche des cultures, atelier soins du visage et maquillage sont autant d’activités qui ont animé le séjour. 68 Ce séjour fut de l’avis de tous les participants , un moment intense de rencontre des différences, de convivialité et de découvertes mutuelles. Ce séjour fut de l’avis de tous les participants , un moment intense de rencontre des différences, de convivialité et de découvertes mutuelles. Au cours du séjour, les différences, qu’elles soient physiques ou ethniques, se sont estompées. La peur de l’inconnu a fait place à la solidarité, à la découverte de la richesse de l’Autre ; le mot « rencontre extraordinaire » est souvent revenu lors de l’évaluation. Une expérience riche, utile, pleine d’enseignements pour les participants et pour Altéo en général. La volonté de poursuivre et d’amplifier cette expérience en 2014 est sans conteste plébiscitée. Les personnes psychiquement fragilisées au cœur de l’attention : lancement de la Psylijn et d’une offre adaptée Ziekenzorg CM Tôt ou tard, une personne sur quatre se retrouve confrontée à des troubles psychiques plus ou moins graves. Les personnes en proie à ces problèmes représentent un groupe croissant sur lequel pèse toujours un tabou. Pour relever ce défi, Ziekenzorg CM s’est engagée en 2013 dans une double voie : un meilleur soutien à toutes les personnes qui se retrouvent dans une situation de vulnérabilité psychique et une offre plus adaptée à leurs besoins. La mise en place de la Psylijn a été rendue possible grâce à une collaboration avec l’association Similes, qui possède l’expertise nécessaire en matière de vulnérabilité psychique. Votre appel sera traité de manière anonyme et confidentielle. Au besoin, ils pourront vous orienter vers l’aide adéquate. UNE OFFRE PLUS ADAPTÉE PSYLIJN Point de départ pour aboutir à des actions concrètes : une enquête menée tant parmi les bénévoles des quatre coins de Flandre, actifs dans l’action locale, les cours Ariadne, les vacances, … que parmi les professionnels. Cette enquête avait pour but de voir, au sein de Ziekenzorg CM, où se concentrent actuellement les personnes psychiquement fragiles, quelles sont les questions qu’elles posent et quel soutien (supplémentaire) elles souhaiteraient. Cette modeste enquête a révélé le besoin de mettre en place une forme de « helpdesk », une personne à qui l’on peut s’adresser précisément au moment où l’on a quelque chose à confier, où l’on a une question, où l’on se trouve dans une situation où l’un ou l’autre avis serait bien utile. C’est en réponse à cela que la Psylijn a été lancée le 1er mars 2013. Elle est accessible tous les jours ouvrables de 10 h 00 à 12 h 00 au 078 05 05 06. Besoin d’une oreille attentive, d’une réponse à des questions concernant la santé mentale, d’un avis sur la façon de gérer un comportement agressif ou exigeant ou d’aborder un problème de nature psychique, d’une orientation personnalisée ? N’hésitez pas à appeler la Psylijn. Aux yeux de Ziekenzorg CM, ce groupe-cible spécifique doit, si possible, pouvoir trouver de l’aide dans l’offre existante ou recourir si nécessaire à une offre spécifique. En pratique, cela signifie donc une approche sur mesure toujours plus poussée. OP-STAP ÉGALEMENT DANS LES RÉGIONS DE MIDDEN-VLAANDEREN ET WAAS EN DENDER En 2013, la région de Midden-Vlaanderen a également, à l’instar de la région de Mechelen-Turnhout, engagé une collaboration avec le Centre de santé mentale et y a également lancé un programme Op-Stap (Buddywerking). Ici aussi, Ziekenzorg CM est à la recherche de bénévoles pour une petite sortie avec une personne fragile sur le plan psychique. Dans la région de Waas en Dender, l’ancrage régional d’Op-Stap s’est renforcé en 2013. OP-STAP ÉGALEMENT PAR TÉLÉPHONE L’action d’Op-Stap a également été différenciée. Partant du constat qu’il n’est pas simple pour certains participants de trouver un bénévole (en raison d’intérêts divergents, de distances trop longues à parcourir, …), le projet Op-Stap par téléphone a été lancé en 2013. Dans le cadre de ce projet, des bénévoles téléphonent régulièrement à des participants en attente d’un petit échange amical. L’expérience montre que des liens forts peuvent se créer entre les individus par le biais de contacts téléphoniques et que les participants y trouvent un certain soutien. 69 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT DES VOYAGES POUR LES PERSONNES PSYCHIQUEMENT FRAGILISÉES En 2013 également, nous nous sommes employé à organiser deux voyages pour des personnes psychiquement fragilisées et leur entourage. Grâce à ces voyages de groupe, ces personnes peuvent partir en vacances dans un cadre sécurisé. Des bénévoles dûment formés offrent l’encadrement nécessaire. Les participants intègrent un groupe de personnes partageant le même état d’esprit, chacun se respecte et se comprend, la fragilité psychique est la norme, de sorte que tout tabou disparaît. Nous avons aussi attaché énormément d’importance à la possibilité de choisir : choix du programme, choix de la destination (proche ou plus lointaine pour qui le désire), etc. La Psylijn a été lancée le 1er mars 2013 et est accessible tous les jours ouvrables de 10 h 00 à 12 h 00 au 078 05 05 06. 70 Vieillir dignement Okra Etre digne jusqu’à la fin est le projet auquel OKRA, trefpunt 55+, s’est attelé en 2013. En effet, il ressort d’une enquête récemment réalisée pour le compte de la Fondation Roi Baudouin qu’une personne sur 10 seulement prend à temps les dispositions concernant les soins en fin de vie. C’est pourquoi OKRA désire informer et sensibiliser les gens à ce sujet afin qu’ils puissent parler à temps avec leurs enfants et/ou petits-enfants de la planification de leurs soins. En tant qu’organisation chrétienne, OKRA considère évidemment la question sous cet angle. PERSPECTIVE CHRÉTIENNE Dans sa perspective chrétienne, OKRA considère que les soins palliatifs offrent le meilleur encadrement humain et social en termes des soins en fin de vie. Parallèlement, OKRA désire encourager l’autonomie en laissant la possibilité aux personnes qui se trouvent dans des situations extrêmement difficiles d’opter pour l’euthanasie. UN ENTRETIEN DÉLICAT OKRA désire encourager les seniors à parler ouvertement et posément de la dernière phase de leur vie avec leurs famille et amis. Afin de pouvoir mener cet entretien dans les meilleures conditions, OKRA a réalisé une brochure. Elle a été tirée à 25.000 exemplaires et a pour but d’aider les membres d’OKRA lors de cet entretien délicat. CONSULTATIONS PRÉALABLES Avant de réaliser cette brochure, OKRA a organisé des tables rondes avec le groupe-cible. Il fallait s’assurer que l’approche correspondait aux seniors. À l’aide de cette brochure, les collègues d’OKRA ont mené des discussions de groupe en région avec les membres intéressés par le sujet. Quelques écoles d’infirmières ont également fait appel à l’expérience d’OKRA pour guider les étudiants sur la thématique de la fin de vie dans la dignité. CONFÉRENCES ET RÉFLEXION OKRA désire encourager les seniors à parler ouvertement et posément de la dernière phase de leur vie avec leurs famille et amis. Le professeur Manu Keirse soutient le projet et a donné quelques conférences en région ; certains points de rencontre locaux ont également organisé la conférence. Outre la brochure, deux dossiers ont également été publiés à l’appui du projet : l’un illustre la vision et l’engagement d’OKRA et l’autre contient des informations et du matériel de réflexion pour les régions et les points de rencontre. 71 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT Stéréotypes, représentations collectives… et images des aînés : Énéo met les points sur les i ! Énéo Les aînés sont stigmatisés, montrés du doigt et relégués parmi les problèmes que notre société porte péniblement. Énéo, mouvement social des aînés, a souhaité aborder cette thématique aux multiples facettes et s’est adressé directement à des aînés. Quelque 1500 personnes de 50 ans et plus ont participé à une première étude consacrée à l’image que les aînés ont d’euxmêmes1. Ensuite, 500 personnes de 19 à 49 ans se sont exprimées sur la manière dont les autres générations perçoivent les aînés2. (WDORUV" /¶kJHF¶HVWGDQVODWrWH« 6XUWRXWGDQVFHOOHGHVDXWUHV QUE DÉVOILENT, EN RÉSUMÉ, CES DEUX ÉTUDES ? ET APRÈS TOUT CELA ? 1. Fort de ces constats étayés, Énéo a lancé une campagne intitulée « Je n’ai plus 20 ans… et alors ? ». Celle-ci met le doigt sur l’âgisme, processus par lequel des personnes sont stéréotypées et discriminées en raison de leur âge. La campagne vise à conscientiser les citoyens, à les inviter à déchiffrer les messages et préjugés véhiculés par les médias, les sociétés commerciales, les institutions, les hommes politiques… ainsi que monsieur et madame tout le monde eux-mêmes. 2. 72 -HQ¶DLSOXVDQV Les aînés tels qu’ils se voient : les plus de 50 ans n’aiment pas être qualifiés de vieux/vieilles ou de personnes âgées et ne se reconnaissent pas forcément dans le terme « aîné(e)s ». Ces personnes se sentent de 8 à 12 ans plus jeunes que leur âge, ont une perception positive de soi, bénéficient d’une très bonne estime d’elles-mêmes, soulignent la satisfaction de leur existence, mais se sentent par contre perçues négativement par le monde politique ainsi que les adolescents. Les aînés vus par les autres générations : la jeunesse se termine vers 45 ans, tandis que la vieillesse ne commence qu’à 65 ans. Ces âges charnières reculent au fur et à mesure qu’on prend de l’âge. En effet, selon les répondants de moins de 30 ans, la jeunesse se termine à 40 ans et la vieillesse commence à 65 ans. En revanche, pour les répondants de 30 à 49 ans, la jeunesse se termine à 50 ans et la vieillesse commence à 70 ans ! Les aspects jugés les plus sévèrement sont la santé, l’apparence physique, l’activité sexuelle et le sentiment d’insécurité. La maladie comme la solitude restent ancrées profondément dans les esprits comme synonymes de vieillesse. Les aînés sont, par contre, perçus comme professionnellement expérimentés et intéressants. Cependant, les répondants moins jeunes, de sexe féminin ou qui côtoient plus souvent des personnes plus âgées se révèlent moins négatifs que les autres à l’égard des aînés. Les rencontres et projets intergénérationnels sont donc à encourager et à soutenir pour une meilleure (re)connaissance mutuelle. Les rencontres et projets intergénérationnels sont à encourager et à soutenir pour une meilleure (re) connaissance mutuelle. Énéo insiste donc pour que l’allongement de la durée de la vie soit perçu davantage comme un atout pour la vie sociale, politique, familiale et économique que comme une source d’inquiétude. Aujourd’hui, nos membres réfléchissent, débattent et créent autour de cette thématique riche, mais cela c’est encore une autre histoire! 1 Dayez, J.-B. (2013). Quelle image les aînés ont-ils d’eux-mêmes ? Balises, 42 (mai-juin-juillet 2013). 2 Dayez, J.-B. (2013). Comment les aînés sont-ils perçus ? Balises, 44 (novembre-décembre 2013-janvier 2014). Une journée pleine d’inspiration KAZOU Le samedi 9 mars, les bénévoles et les professionnels de Kazou se sont rendus au Scheppersinstituut à Malines. La journée s’articulait autour de trois concepts : les vacances, le fonctionnement de l’administration et la coopération internationale. Une ou plusieurs sessions étaient associées à chacune de ces thématiques. Les bénévoles pouvaient s’inscrire à une dizaine de sessions. À l’issue de celles-ci, nous avons proposé un numéro comique. La journée s’est clôturée par une réception. LA SESSION « VACANCES » Des vacances Kazou idéales restent toujours l’objectif à atteindre. Mais à quoi ressemblent de telles vacances pour les jeunes d’aujourd’hui ? Comment échafauder un nouveau concept de vacances ? Et quelles nouvelles destinations pouvons-nous proposer en remplacement de Schwarzsee ? C’est avec les bénévoles que nous cherchons la réponse à ces questions ! Bert Smits (ouvrage : De Jeugd is tegenwoordig) nous a fait part de quelques sources d’inspiration dans la matinée. L’après-midi, les bénévoles et les professionnels se sont attelés à la tâche. LA VZVTD OU LA VOORZITTERS- EN VERTEGENWOORDIGERSDAG (JOURNÉE DES PRÉSIDENTS ET DES REPRÉSENTANTS) Vous êtes actif au sein du groupe stratégique ou de l’un ou l’autre groupe de travail ? Alors la VZVTD est pour vous ! Nous avons proposé 5 sessions mettant l’accent sur l’information, d’une part, et la communication, d’autre part. Les thèmes suivant ont été abordés : • L’utilisation du GSM chez les jeunes. • Exploiter les talents des enfants et des jeunes. • La difficulté de trouver des moniteurs. • Session de brainstorming sur l’éveil par le jeu. • Comportements excessifs chez les jeunes. … Nous voulions susciter chez d’autres l’envie d’entreprendre des démarches au niveau international dans le cadre du projet SPEAS de l’asbl Kazou. UNE JOURNÉE RÉUSSIE Cette journée d’inspiration s’adressait à tous les membres de Kazou qui, de par leur expérience au sein de groupes de travail, de groupes stratégiques, de l’animation ou des vacances, avaient envie de rechercher de nouvelles voies créatives pour l’organisation. Via l’organisation nationale de Kazou, les bénévoles de différentes mutualités se rencontrent pour un échange sur des sujets liés à la formation et à la politique. Nous avons pu accueillir au total 95 bénévoles et professionnels. Cette journée d’inspiration s’adressait à tous les membres de Kazou qui, de par leur expérience au sein de groupes de travail, de groupes stratégiques, de l’animation ou des vacances, avaient envie de rechercher de nouvelles voies créatives pour l’organisation. COOPÉRATION INTERNATIONALE Après trois années inoubliables et des kilomètres d’expériences uniques, les moniteurs roumains d’AGLT sont venus nous raconter ce qu’ils font précisément de l’expérience pratique acquise en Belgique auprès de JOMBA. Au travers de ce concept, nous avons proposé une session truffée d’astuces intéressantes, de moments hilarants, d’évolutions passionnantes, 73 PARTIE 2 : LA MC EN TANT QUE MOUVEMENT La cellule Tournesol Jeunesse et Santé Jeunesse & Santé, c’est la vie de 13 régionales, qui créent et organisent des activités destinées à des publics jeunes et variés. De nombreux groupes, appelés « cellules », fleurissent au cours des ans, des motivations, des envies, … En 2013, plusieurs cellules ont vu le jour, et J&S Tournai est fier d’en présenter une toute particulière : la cellule Tournesol. C’est en 2013 que quelques animateurs de la régionale de J&S Tournai ont décidé de mettre sur pieds un projet qui leur tenait à cœur : l’animation d’enfants hospitalisés. C’est alors qu’est née la cellule qui désormais anime les enfants de l’Hôpital NotreDame de Tournai. Les animateurs de Jeunesse & Santé sont formés pour être des experts de l’animation, et ils ont l’occasion de mettre régulièrement leurs compétences à profit. C’est grâce à nos jeunes motivés, envieux de donner plus de sens à leurs actions, et pouvoir 74 aussi faire profiter les enfants plus fragilisés, que ce genre de projet se crée. DES MOMENTS J&SIENS C’est la promesse faite à ces enfants hospitalisés : passer un bon moment, et leur redonner le sourire. Un samedi par mois, les animateurs de la cellule proposent des activités aux enfants hospitalisés : jeux, bricolages, lecture, animation musicale, … Les animateurs font le tour des chambres pour rassembler les enfants, cela permet déjà de se familiariser mais aussi de les motiver. MAIS SURTOUT DES MOMENTS ADAPTÉS Les activités proposées sont adaptées à l’état de santé des enfants, à leur motricité, à leurs envies, mais également aux demandes du personnel hospitalier. Les activités sont construites en collaboration avec les animateurs et le personnel. Cela permet de s’organiser, et de s’adapter en fonction des enfants qui peuvent ou non sortir de leur chambre et participer. C’est une organisation qui ne se fait pas à la légère, les animateurs prévoient plusieurs programmes, afin de pouvoir choisir celui qui convient le mieux en fonction des enfants et de leur état. Cela permet aussi de ne pas devoir improviser, ou même surtout faire attendre les petits bouts ! Tout le monde est ravi de cette belle initiative : les animateurs sont heureux de pouvoir apporter un peu de bien-être aux enfants pendant quelques instants ; les enfants sont contents de pouvoir sortir de leur chambre et participer à des activités préparées rien que pour eux ; les parents sont soulagés de voir leur enfant oublier un peu ses douleurs ; et le personnel hospitalier qui voit dans ce genre d’initiative un bon complément à son rôle. La collaboration est donc amenée à durer ! Les animateurs ont baptisé cette cellule Tournesol tout simplement parce que c’est un nom joyeux, qui met de bonne humeur… Et aussi en mémoire de Sunil, un animateur de J&S Tournai qui nous a malheureusement quitté il y a 3 ans. Un bel hommage. 75 76 PARTIE 3 LA MC EN CHIFFRES 77 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES 3.1. Effectif des affiliés Tableau 1 : Répartition des affiliés par organisme assureur pour le régime général au 31 décembre 2013 ORGANISME ASSUREUR NOMBRE DE MEMBRES % DE MEMBRES ANMC 4.039.204 41,18 UNMN 435.948 4,44 UNMS 2.911.533 29,68 UNML 498.262 5,08 1.739.097 17,73 CAAMI 76.701 0,78 SNCB 108.430 1,11 9.809.175 100,00 UNMPL TOTAL Tableau 2 : Répartition des affiliés par organisme assureur pour le régime des indépendants au 31 décembre 2013 ORGANISME ASSUREUR NOMBRE DE MEMBRES % DE MEMBRES ANMC 470.821 42,82 UNMN 58.107 5,29 UNMS 165.789 15,08 UNML 74.314 6,76 UNMPL 325.921 29,64 CAAMI 4.506 0,41 TOTAL 1.099.458 100,00 Tableau 3 : Répartition des affiliés par organisme assureur au 31 décembre 2013 : total ORGANISME ASSUREUR % DE MEMBRES ANMC 4.510.025 41,34 UNMN 494.055 4,53 UNMS 3.077.322 28,21 UNML 572.576 5,25 2.065.018 18,93 CAAMI 81.207 0,74 SNCB 108.430 0,99 10.908.633 100,00 UNMPL TOTAL 78 NOMBRE DE MEMBRES Tableau 4 : Structure des affiliés MC au 31 décembre 2013 RÉGIME GÉNÉRAL : 4.039.204 (89,56 %) RÉGIME INDÉPENDANTS : 470.821 (10,44 %) Titulaires indemnisables primaires 61,86 % Titulaires indemnisables primaires 8,43 % BIM 25,93 % BIM 2,01 % Personnes inscrites au registre national 1,75 % Communautés religieuses 0,03 % Non assurés 0,06 % Non assurés 0,71 % TOTAL GÉNÉRAL (100%) : 4.510.025 Tableau 5 : Affiliés MC au 31 décembre 2013 - Régime général MC TITULAIRES PAC NATIONAL BÉNÉFICIAIRES % DU TOTAL BÉNÉFICIAIRES % DU TOTAL MC/NATIONAL BIP 100% 103.009 87.184 190.193 4,7 % 698.443 7,1 % 27,2 % BIP 75 % 1.707.664 881.068 2.588.732 63,6 % 6.095.422 61,5 % 42,5 % 10.866 10.866 0,3 % 26.683 0,3 % 40,7 % PAC** Etudiants 100% 10 1 11 0,0 % 28 0,0 % 39,3 % Etudiants 75% 442 126 568 0,0 % 1.177 0,0 % 48,3 % Invalides 100% 44.737 20.849 65.586 1,6 % 224.850 2,3 % 29,2 % Invalides 75 % 60.788 19.282 80.070 2,0 % 218.011 2,2 % 36,7 % 608 608 0,0 % 1.791 0,0 % 33,9 % 28.153 3.535 31.688 0,8 % 84.776 0,9 % 37,4 % 409 245 654 0,0 % 1.778 0,0 % 36,8 % 1 1 0,0 % 10 0,0 % 10,0 % VIPO PAC** Handicapés 100% Handicapés 75% PAC** Pensionnés 100% 141.540 40.856 182.396 4,5 % 401.294 4,1 % 45,5 % Pensionnés 75% 547.845 122.358 670.203 16,5 % 1.457.169 14,7 % 46,0 % 701 701 0,0 % 1.792 0,0 % 39,1 % PAC** Veuves et orphelins 100% 57.960 2.904 60.864 1,5 % 140.130 1,4 % 43,4 % Veuves et orphelins 75% 71.360 5.443 76.803 1,9 % 193.036 1,9 % 39,8 % 0 0,0 % 637 0,0 % 2.763.917 1.196.027 3.959.944 Registre national 100% 33.329 19.793 53.122 1,3 % 190.821 1,9 % 27,8 % Registre national 75% 18.687 7.116 25.803 0,6 % 70.736 0,7 % 36,5 % 94 94 0,0 % 311 0,0 % 30,2 % Sous-total (2) 52.016 27.003 79.019 Personnes non assurées* (3) 29.495 2.615 32.110 2.845.428 1.225.645 4.071.073 PAC** Sous-total (1) 9.547.027 0,0 % 41,5 % 0 Registre national PAC 261.868 30,2 % 0 0,8 % 96.186 1,0 % 33,4 % 100,0 % 9.905.081 100,0 % 41,1 % 0 Total régime général (4) = (1) + (2) + (3) * Titulaires non en règle depuis plus d’un an ** Personnes à charge (PAC) qui bénéficient de leur propre droit à l’intervention majorée 79 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES Tableau 6 : Affiliés MC au 31 décembre 2013 - Régime des indépendants MC % DU TOTAL BÉNÉFICIAIRES BIP 100% 3.401 3.050 6.451 1,3 % 22.317 1,9 % 28,9 % BIP 75 % 241.228 131.393 372.621 73,8 % 898.087 74,8 % 41,5 % 0 1.091 1.091 0,2 % 2.203 0,2 % 49,5 % Invalides 100% 2.482 1.091 3.573 0,7 % 9.801 0,8 % 36,5 % Invalides 75 % 5.595 1.934 7.529 1,5 % 17.893 1,5 % 42,1 % INDÉPENDANTS ACTIVITÉ UNIQUE PAC** TITULAIRES PAC NATIONAL BÉNÉFICIAIRES % DU TOTAL MC/NATIONAL VIPO 0 16 16 0,0 % 55 0,0 % 29,1 % Pensionnés 100% 19.789 10.320 30.109 6,0 % 49.284 4,1 % 61,1 % Pensionnés 75% 23.456 9.215 32.671 6,5 % 72.364 6,0 % 45,1 % 0 15 15 0,0 % 44 0,0 % 34,1 % Veuves et orphelins 100% 11.847 88 11.935 2,4 % 17.543 1,5 % 68,0 % Veuves et orphelins 75% 4.611 192 4.803 1,0 % 9.855 0,8 % 48,7 % 0 7 7 0,0 % 12 0,0 % 58,3 % 312.409 158.412 470.821 29.495 2.615 32.110 PAC** PAC** PAC** Sous-total (1) Personnes non assurées* 96.186 8,0 % 33,4 % Handicapés 100% 133 0 133 0,0 % 2.526 0,2 % 5,3 % Handicapés 75% 45 0 45 0,0 % 1.411 0,1 % 3,2 % 0,0 % 2 0,0 % 0,0 % PAC** Sous-total (2) Communautés religieuses (3) Total régime indépendants (4) = (1) + (2) + (3) 29.673 2.615 32.288 1.506 0 1.506 0,3 % 1.527 0,1 % 98,6 % 343.588 161.027 504.615 100,0 % 1.201.110 100,0 % 42,0 % * Titulaires non en règle depuis plus d’un an ** Personnes à charge (PAC) qui bénéficient de leur propre droit à l’intervention majorée 80 1.099.458 6,4 % 100.125 Tableau 7 : Affiliés MC au 31 décembre 2013 par mutualité RÉGIME INDÉPENDANTS RÉGIME GÉNÉRAL TITULAIRES PAC BÉNÉFICIAIRES TITULAIRES PAC TOTAL BÉNÉFICIAIRES TITULAIRES PAC BÉNÉFICIAIRES 101 CM Antwerpen 261.537 121.328 382.865 26.978 15.785 42.763 288.515 137.113 425.628 105 CM Mechelen-Turnhout 297.182 123.486 420.668 30.886 16.299 47.185 328.068 139.785 467.853 108 CM Leuven 168.508 74.438 242.946 17.651 8.425 26.076 186.159 82.863 269.022 110 CM Brugge 104.999 40.590 145.589 15.257 7.618 22.875 120.256 48.208 168.464 111 CM Zuid-West Vlaanderen 149.435 59.647 209.082 21.831 11.198 33.029 171.266 70.845 242.111 112 CM Oostende 88.201 34.143 122.344 13.998 7.170 21.168 102.199 41.313 143.512 113 CM Roeselare-Tielt 99.688 39.554 139.242 17.175 8.775 25.950 116.863 48.329 165.192 120 CM Midden Vlaanderen 308.543 128.041 436.584 36.423 17.129 53.552 344.966 145.170 490.136 121 CM Waas en Dender 161.176 71.442 232.618 18.376 9.159 27.535 179.552 80.601 260.153 126 CM St.Michielsbond 161.586 61.480 223.066 15.506 7.193 22.699 177.092 68.673 245.765 131 CM Limburg 286.497 122.794 409.291 32.611 16.409 49.020 319.108 139.203 458.311 109 MC Nivelles 60.506 30.107 90.613 6.116 3.353 9.469 66.622 33.460 100.082 128 MC Hainaut Oriental 97.024 42.236 139.260 7.135 3.298 10.433 104.159 45.534 149.693 129 MC Hainaut Picardie 130 MC Liège 132 134 135 137 97.897 42.831 140.728 9.464 4.310 13.774 107.361 47.141 154.502 116.978 52.366 169.344 10.114 4.695 14.809 127.092 57.061 184.153 MC Arlon 56.956 29.464 86.420 8.408 4.405 12.813 65.364 33.869 99.233 MC Namur 101.596 46.872 148.468 10.637 5.040 15.677 112.233 51.912 164.145 MC St. Michel 92.214 50.329 142.543 7.135 4.815 11.950 99.349 55.144 154.493 MC Verviers 53.394 25.120 78.514 6.708 3.336 10.044 60.102 28.456 88.558 3.960.185 470.821 4.431.006 81 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES 3.2. Dépenses AMI des affiliés MC Graphique 1 : Dépenses AMI totales et moyennes pour les membres MC en 2013, selon la catégorie sociale et l’intervention majorée 82 Graphique 2 : Dépenses AMI totales et moyennes pour les membres MC en 2013, selon l’âge et le sexe 83 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES 3.3. Politique RH et évolution du personnel TRAVAILLER AVEC MOTIVATION TOUT AU LONG ACCOMPAGNEMENT DU CHANGEMENT ET DES DE LA CARRIÈRE ÉQUIPES SUR LE TERRAIN AU QUOTIDIEN La MC s’est penchée de très près, au cours de cette année 2013, sur la question de savoir comment les collaborateurs peuvent mener leur carrière avec énergie, implication et efficience. L’objectif de cette réflexion : définir et mettre en œuvre une réelle vision de la carrière professionnelle au sein de notre organisation. Au cours de cette année, ce ne sont pas moins de 22 groupes représentatifs et environ 240 collaborateurs des différentes mutualités régionales et du Secrétariat national qui ont été conviés à réfléchir ensemble sur cette thématique. Au terme de ces rencontres participatives, plus de 600 suggestions et quelques conclusions importantes ont été formulées: la nature ou le contenu du travail, les marques d’appréciation par le responsable hiérarchique, l’organisation et les membres, la bonne ambiance de travail et la flexibilité contribuent le plus à la motivation au travail. Au contraire, cette motivation peut être entravée par les frustrations liées au déroulement du travail, le manque de reconnaissance et de soutien, le manque de communication ou de clarté dans la gestion, la structure et les législations qui ont un impact sur l’organisation. Enfin, les collaborateurs peuvent jouer un rôle majeur dans leur propre motivation au travail tout au long de leur carrière, plus longue. Ces groupes représentatifs nous ont également appris que les préoccupations fondamentales de nos collaborateurs sont les mêmes, indépendamment de l’âge, du niveau de fonction ou du genre. C’est pourquoi l’objectif est ambitieux et va bien au-delà d’une redéfinition de notre politique RH ; nous souhaitons, par ce bais, nous adresser à chacun de nos collaborateurs. Cette politique de gestion de la carrière, intégrée et durable, représente, à nos yeux, la seule réponse adéquate en vue de s’assurer que nos collaborateurs restent motivés tout en travaillant plus longtemps. Nous avons donc commencé à traduire ces constats en thématiques prioritaires et en actions concrètes. LA SOLIDARITÉ FAIT PARTIE DE NOTRE ADN, UNE BONNE RAISON DE CHOISIR LA MC 2013, c’est également l’aboutissement de différents projets, menés en étroite collaboration avec nos services communication, visant à promouvoir et renforcer, auprès du grand public, notre image comme employeur. Notre attractivité a été passée au crible avec la contribution précieuse de nos meilleurs ambassadeurs1 que sont nos collaborateurs qui œuvrent au quotidien à la qualité de notre service aux membres. Une fois encore, c’est au travers de groupes focus que nous avons dégagé une véritable ligne de communication2 cohérente, authentique et actuelle. Tout ceci s’accompagne d’un site web renouvelé et d’une page entreprise sur LinkedIn3 ainsi que d’un outil interne performant facilitant la gestion du processus de sélection. Une gestion performante des ressources humaines requière également une offre de formation parfaitement adaptée aux besoins sur le terrain, une gestion de la paie soignée et rigoureuse ou un accompagnement quotidien de nos responsables hiérarchiques, que ce soit dans le cadre de recrutements, de projets de changement de structure ou de révision des rôles et responsabilités ou dans l’accompagnement de leurs collaborateurs, l’identification et la mobilisation des talents dans leurs équipes. Cette année encore, nous nous y sommes attelés au quotidien. AU SECRÉTARIAT NATIONAL Tout d’abord, une enquête sur le bien-être au travail a permis à 700 collaborateurs de donner leur avis sur différentes thématiques telles que les possibilités de développement personnel, le niveau d’exigence de leur travail, le soutien des collègues, l’environnement de travail ou le niveau de stress. Les résultats ont permis de dégager des pistes de travail concrètes et prioritaires en lien, entre autre, avec le besoin d’autonomie ou les possibilités de développement. Le télétravail. La recherche d’efficacité et de flexibilité, l’accessibilité à Bruxelles, l’allongement des carrières ou les préoccupations environnementales ne sont que quelques exemples d’évolutions qui nous ont, tout naturellement, conduits vers une adaptation de l’organisation du travail. Au cours de cette année, nous avons introduit la possibilité, moyennant certaines conditions, de télé-travailler à domicile. Les demandes ont été nombreuses et les nouvelles pratiques de chacun s’installent progressivement. Une évaluation approfondie de cette approche est prévue prochainement. Toutes ces initiatives concrétisent et cultivent une culture d’entreprise qui nous est propre et que nous souhaitons renforcer et partager : Nous avons l’ambition de nous profiler, tant comme mutualité santé que comme employeur, comme une organisation chaleureuse, solidaire, innovante et viser ainsi l’excellence en veillant aux intérêts de nos membres et de nos partenaires mais aussi à ceux de nos collaborateurs. La MC prône également la confiance, la motivation et l’autonomie ; elle encourage les collaborateurs à prendre leurs responsabilités et à œuvrer avec initiative et créativité. Les responsables d’équipe sont, dès lors, amenés à guider leurs collaborateurs de manière orientée vers les résultats tout en restant très attentifs aux aspects humains afin de leur permettre ainsi de faire éclore au mieux leurs talents et compétences propres. Enfin, nous souhaitons offrir un lieu de travail interactif, durable et stimulant, avec une attention particulière à la santé et au bien-être de nos collaborateurs. Cette culture d’entreprise constitue sans aucun doute un levier fondamental pour permettre à nos métiers de s’adapter parfaitement à l’évolution des besoins de nos membres et de la société. 1 http://www.mc.be/jobs/collegues/index.jsp http://www.mc.be/jobs/pourquoi-job-mc/index.jsp 3 Cherchez notre page Mutualités Chrétiennes sur www.linkedin.com 2 84 Tableau 8: Evolution du personnel à la MC EVOLUTION DU NOMBRE DE COLLABORATEURS PAR MUTUALITÉ 11 - 12 - 13 MUTUALITÉS 101 Antwerpen 2011 512 2012 509 2013 495 VARIATION EN POURCENTAGE 2013/2012 EVOLUTION ETP PAR MUTUALITÉ 11 - 12 - 13 2012 2032 VARIATION EN POURCENTAGE 2013/2012 MUTUALITÉS 2011 97,25 % 101 Antwerpen 416,27 420,48 412,9 98,20 % 105 R. Mech. - Turn. 542 556 544 97,84 % 105 R. Mech. - Turn. 449,79 465,39 451,41 97,00 % 108 Leuven 259 268 268 100,00 % 108 Leuven 228,06 235,55 233,84 99,27 % 109 Nivelles 120 124 120 96,77 % 109 Nivelles 96,12 100,65 97,69 97,06 % 110 Brugge 179 176 176 100,00 % 110 Brugge 152,04 149,33 151,41 101,39 % 111 Kortrijk 266 266 263 98,87 % 111 Kortrijk 220,97 221,86 223,99 100,96 % 112 Oostende 161 162 166 102,47 % 112 Oostende 134,47 136,48 140,87 103,22 % 113 Roeselare 155 157 154 98,09 % 113 Roeselare 132,39 135,84 132,89 97,83 % 120 Mid.-Vlaaderen 526 536 533 99,44 % 120 Mid.-Vlaaderen 444,9 455,39 451,74 99,20 % 121 Waas & Dender 307 306 309 100,98 % 121 Waas & Dender 257,31 255,38 255,9 100,20 % 126 Sint-Michiels 271 264 259 98,11 % 126 Sint-Michiels 233,39 234,06 227,48 97,19 % 128 Anderlues 236 227 223 98,24 % 128 Anderlues 185,53 184,48 179,05 97,06 % 129 Hainaut-Picardie 213 216 215 99,54 % 129 Hainaut-Picardie 176,27 182,75 180,66 98,86 % 130 Liège 245 242 242 100,00 % 130 Liège 207,67 204,26 208,14 101,90 % 131 Limburg 478 486 508 104,53 % 131 Limburg 416,13 419,8 443,37 105,61 % 132 Arlon 185 185 184 99,46 % 132 Arlon 138,79 140,89 142,13 100,88 % 134 Namur 195 200 203 101,50 % 134 Namur 165,58 172,36 171,92 99,74 % 135 Saint-Michel 186 194 199 102,58 % 135 Saint-Michel 157,63 167,55 171,27 102,22 % 137 Verviers 151 158 154 97,47 % 137 Verviers 120,54 127,63 122,08 95,65 % 138 SN 927 946 946 100,00 % 138 SN 808,77 839,13 832,79 99,24 % TOTAL 6.114 6.178 6.161 99,72 % TOTAL 5.142,62 5.249,26 5.231,53 99,66 % 85 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES 3.4. Rapport financier ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE (AO) fonctionnement des mutualités régionales. Les 13,40 % restants ont été financés à partir des moyens de fonctionnement du Secrétariat national. CLÔTURE 2011 Courant 2013, l’INAMI a clôturé les comptes de l’assurance maladie obligatoire pour l’exercice 2011. Par rapport à l’INAMI, il n’existe qu’un seul compte pour l’assurance maladie obligatoire au niveau de l’Alliance. En d’autres termes, les mutualités exécutent l’assurance maladie obligatoire pour le compte de l’Alliance. Notre Alliance a réalisé les paiements suivants en 2011 : En ce qui concerne les frais d’administration reçus, la MC – en tant qu’Union la plus importante – a reçu le plus petit montant de toutes les Unions nationales, à savoir 141,33 euros par membre. La différence entre unions nationales peut aller jusqu’à 20 euros par membre ! Les moyens de fonctionnement totaux reçus s’élèvent à 444,9 millions d’euros en 2011, soit à peine 3,6 % du chiffre d’affaires des soins de santé et des indemnités. 2011 Soins de santé Régime unique 10.475.064.615 € Indemnités Régime général 1.889.524.107 € Rég. indépendants 148.693.437 € Le secteur des soins de santé a pu, pour la sixième année consécutive, clôturer l’année sur un boni. À compter de 2008, plus aucune distinction n’est faite par l’INAMI entre le Régime général et le Régime des travailleurs indépendants. Ne subsiste plus qu’un Régime unique. Régime général Régime indépendants 2006 + 241.307.195 € 25.065.039 € 2007 + 189.944.323 € 20.343.093 € 2008 (Régime unique) + 131.469.620 € 0€ 2009 + 163.898.537 € 0€ 2010 + 274.154.425 € 0€ 2011 + 86.266.453 € 0€ Alors que 75 % du boni a été réinjecté dans l’assurance maladie, les 25 % restants ont été ajoutés au fonds spécial de réserve des bonis de l’organisme assureur. En cas de mali dans l’assurance maladie, ce fonds est sollicité prioritairement avant de recourir aux cotisations des membres dans le cadre de la responsabilité financière. Étant donné l’excédent annuel de l’assurance maladie depuis 2005, ce fonds n’a pas dû être sollicité. Le Fonds des bonis (Régime général plus Régime des indépendants) a augmenté en 2011 de 21,56 millions d’euros, pour atteindre 289,53 millions d’euros. Le résultat des frais d’administration (indication au niveau INAMI) présente à nouveau un boni de 24 millions d’euros, après le boni de 2010. Au niveau de l’INAMI, on ne tient en effet pas compte des retenues internes effectuées pour le Fonds de solidarité et des recettes des Conventions internationales du Luxembourg. Le projet informatique Phoenix a, contrairement à 2010, été financé pour 86,80 % sur la base des moyens de 86 PRÉVISIONS 2 RAPPORT À 2012 Les dépenses liées aux indemnités ont augmenté de 5,67 % en 2013, soit à peine plus qu’en 2012 (5,37 %). En 2012, les dépenses en soins de santé ont progressé de 4,46 % et de 4,04 % pour les douzièmes hospitaliers. En 2013, cette augmentation est respectivement de 2,02 % et 2,35 %. Malgré une maîtrise des frais de fonctionnement, la MC ne parvient provisoirement pas à clôturer l’année 2013 sur un excédent. Avec 433 millions d’euros, les frais de fonctionnement pour l’exécution de l’Assurance obligatoire en 2013 s’élèvent à peine à 3,3 % des prestations payées. Ni les autorités, ni les assureurs maladie étrangers, ni les assureurs commerciaux ne peuvent faire mieux ! Les frais du Secrétariat national (y compris le département informatique central, les médecins-conseils de toutes les mutualités et les frais communs) ont augmenté de 5,07 %, alors que les frais des mutualités régionales ont progressé de 2,04 %. ASSURANCE LIBRE ET COMPLÉMENTAIRE 2013 Le total du bilan de l’assurance libre et complémentaire recule de 15,7 millions d’euros par rapport à 2012. Il s’agit uniquement des services réalisés au niveau national. Les actifs fixes ont augmenté de 0,6 million. Les créances à plus d’1 an sur les entités mutualistes ont reculé de 0,9 million d’euros. Il s’agit ici principalement de la créance sur le FNE qui se porte caution pour les obligations du service EPN et DAVA. Une baisse des immobilisations incorporelles de 1,7 million d’euros est enregistrée comme conséquence de l’amortissement accéléré de logiciels. Les immobilisations corporelles progressent en outre de 1,5 million d’euros en raison des investissements consentis dans le nouveau concept de bureau. Les frais d’établissement augmentent de 0,6 million d’euros. Ce poste comporte les provisions pour les prépensions. Les actifs circulants baissent de 15,2 millions d’euros. Les autres créances à moins d’un an baissent de 5 millions d’euros et les comptes de régularisation diminuent compte tenu, d’une part, de la baisse de 0,5 million d’euros d’intérêts à imputer et, d’autre part, des 1,9 millions d’euros de paiements en moins à attribuer dans le cadre de Mutas. Les placements ont reculé de 12,7 millions d’euros, principalement en raison du portefeuille EPN. Les liquidités ont progressé de 2,3 millions, de même que les créances sur les entités mutualistes et l’AO qui ont augmenté de 2,7 millions. Du côté du passif, les capitaux propres reculent de 3,5 millions d’euros suite à la baisse des réserves du centre administratif. Les réserves des services ayant un boni cumulé restent status quo. Les provisions baissent de 14,1 millions d’euros, en raison principalement de la diminution des provisions techniques EPN. Les dettes progressent en outre de 1,9 million d’euros. Les dettes à plus d’un an à l’égard des entités mutualistes augmentent de 2,5 millions d’euros en raison de l’intégration du prêt souscrit auprès du FNE en vue de financer le nouveau concept de bureau. De même, les dettes à court terme des entités mutualistes progressent de 2,3 millions d’euros. Les autres dettes augmentent de 6,2 millions d’euros suite au mali 2013 de l’AO à payer, de même que l’intervention à payer dans le mali des mutualités par le Fonds de solidarité. Les capitaux EPN versés reculent en outre de 6 millions d’euros, la dette à l’égard de l’AO baisse de 1,5 million d’euros et les comptes de régularisation baissent de 2,6 millions d’euros. Le chiffre d’affaires des services nationaux se compose des cotisations perçues, des éventuels subsides, de la récupération des provisions et des recettes financières. MOB DIENSTEN & VERRICHTINGEN CM-VLAANDEREN 2013 En raison de l’application de la nouvelle loi du 26 avril 2010, les assurances hospitalisation ont été transférées à partir de 2012 dans la nouvelle entité MOB Verzekeringen CM Vlaanderen. La cotisation unique pour tous les titulaires a également été introduite en 2012, si bien que le nombre de membres payants est passé de 1,9 à 2,3 millions. En 2013, ce nombre a continué sa progression pour atteindre les 2,4 millions de membres payants. L’entité MOB Diensten & Verrichtingen clôture l’exercice 2013 sur un résultat positif de 3,6 millions d’euros. Le bilan total atteint à présent 49 millions d’euros. Les actifs circulants représentent 98 % de ce total et se composent de 28,3 millions d’euros de placements financiers et de 17,2 millions d’euros de liquidités. Au passif, nous retrouvons 37,7 millions d’euros de capitaux propres et 11,2 millions d’euros de créances à court terme. Les deux nouveaux services lancés en 2012, à savoir Scoebidoe et le matériel de soin pour les tout-petits, ont terminé l’année 2013 sur un boni de respectivement 1.114.709 Ð et 101.870 Ð. VMOB 2013 À partir du 1er janvier 2012, toutes les assurances hospitalisation des MOB CM-Vlaanderen ont été intégralement transférées vers la nouvelle structure d’assurance des VMOB. VMOB enregistre à nouveau d’excellents résultats en 2013. En 2013, un boni de 35,3 millions d’euros a été réalisé. Les primes totales nettes ont atteint 128,8 millions d’euros, soit 8 % de plus qu’en 2012. Les recettes des investissements ont atteint 6,6 millions d’euros en 2013. Le bilan total 2013 s’élève à 294,8 millions d’euros. Au niveau des actifs, nous notons un total de 174,0 millions d’investissements. Ils se composent d’obligations (123,7 millions d’euros) et de comptes à terme (50,3 millions d’euros). Les créances atteignent 18,7 millions d’euros, essentiellement dans le chef d’opérations d’assurance directes (16,6 millions d’euros). Au niveau du passif, les capitaux propres atteignent 167,9 millions d’euros (132,2 millions d’euros de réserves disponibles et 35,3 millions d’euros comme résultat de l’exercice). Pour les primes non acquises et les dommages à payer, une provision de 113 millions d’euros a été constituée. Les autres créances atteignent 12,8 millions d’euros, les impôts, rémunérations et charges sociales 10,5 millions d’euros, et les autres créances 2,3 millions d’euros. MOB CM-ZORGKAS 2013 Le bilan total de MOB CM-Zorgkas est passé en 2013 de 13 millions d’euros à 14,6 millions d’euros. Le résultat de fonctionnement de l’exercice est négatif, tout comme en 2012 suite à l’investissement dans le logiciel ZVZ, amorti à partir de 2012. En 2013, la CM-Zorgkas a remboursé pour plus de 182 millions d’euros de prestations, soit 2,82 % de plus que l’année précédente. Les prestations des aidants proches représentent 67,07 % des dépenses, contre 32,93 % pour les soins résidentiels. Les subventions publiques ont 87 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES atteint un niveau de 128 millions d’euros. Au total, au 31 décembre 2013, plus de 129.000 membres ont bénéficié d’une intervention de la CM-Zorgkas. Pour l’exécution de la Vlaamse Zorgverzekering, la CM-Zorgkas a reçu 4,8 millions d’euros d’allocations de fonctionnement de la part des Autorités flamandes, limitant par conséquent les frais de fonctionnement à près de 2,63 % des prestations payées. SOLIMUT 2013 Solimut clôture l’année 2013 sur un boni de 340.000 euros. À l’exception des services Transport Urgent et Soins des petits, les services opérationnels sont en boni. De même, les services ‘non-opérationnels’ (ex. Informations et promotion) sont en boni en 2013, ce qui a permis à Solimut de ne pas puiser dans ses réserves, contrairement à 2012. Le bilan total 2013 s’élève à 31,1 millions d’euros. Les capitaux propres s’élèvent à 24 millions d’euros. Cela donne un taux de solvabilité de 77,2 % (capitaux propres/bilan total). En 2012, une provision avait été constituée en vue d’une campagne de promotion du nouveau service Garde d’enfants malades. Plus aucune provision n’a été prévue en 2013. Les dettes à moins d’un an s’élèvent à 6,9 millions d’euros. Les créances à moins d’un an s’élèvent à 5,1 millions d’euros. Le montant disponible s’élève à 17,9 millions d’euros. Il est entièrement consacré à des obligations. Les liquidités se chiffrent à 6,8 millions d’euros. MC ASSURE 2013 À partir du 1er janvier 2012, toutes les assurances hospitalisation de Solimut ont été intégralement transférées vers la nouvelle structure d’assurance de MC Assure. Le résultat consolidé de l’année 2013 s’élève à 1,1 million d’euros. Les primes totales pour 2013 ont atteint 45,9 millions d’euros. Les prestations techniques se sont élevées à 40,8 millions d’euros et les frais d’administration à 6,1 millions d’euros. Au niveau du passif, le patrimoine propre atteint 48 millions d’euros en 2013. Le taux de solvabilité (capitaux propres/bilan total) se monte à 49,35 %. Les provisions techniques atteignent 42,3 millions d’euros et se divisent en primes non acquises (28,7 millions) et en dommages à payer (13,6 millions). Les dettes atteignent également 6 millions d’euros en 2013, 88 mais il existe des créances à un an maximum pour un total de 26 millions d’euros. Le montant disponible se compose de 54 millions d’euros d’obligations et de 6 millions d’euros de comptes à terme. Tableau 9 : Situation financière : Assurance obligatoire soins de santé et indemnités, Assurance libre et complémentaire, MOB CM Vlaanderen, MOB zorgkas et Solimut RUBRIQUE 1 : AO 2013 - 2012 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros % D’AUGM. 2.445.769 2.314.579 5,67 % régime général 2.284.035 2.160.765 5,70 % régime des indépendants 161.735 153.814 5,15 % 10.951.408 10.734.140 2,02 % régime général 10.951.408 10.734.140 2,02 % régime des indépendants 0 0 TOTAL GENERAL 13.397.178 13.048.719 2,67 % Soins de santé: Régime général 10.706.999 10.467.757 2,29 % 8.693.072 8.499.301 2,28 % 2.427 3.104 -21,83 % 2.011.500 1.965.352 2,35 % 439.128 426.208 3,03 % 61 Services et biens divers 134.114 130.680 2,63 % 62 Rémunérations, charges sociales et pensions 391.461 381.068 2,73 % 887 584 51,76 % 7.041 5.646 24,71 % 182 191 -4,47 % 0 60 -100,00 % -94.558 -92.020 2,76 % Indemnités Soins de santé Dépenses dans le cadre de la responsabilité financière Dépenses dans le cadre de l'article 56 de la loi coordonnée du 14 juillet 1994 12èmes hospitaliers avant attribution au R.G. et au R.I. Frais d'administration 63 Amortissements, dépréciations 64 Autres frais d'exploitation 65 Coûts financiers 66 Coûts exceptionnels 7 Récupérations 89 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES Tableau 9, suite RUBRIQUE 2: ASSURANCE COMPLÉMENTAIRE 2013 - 2012 BILAN 2012 en milliers d’euros ACTIFS IMMOBILISÉS 44.224,23 44.785,31 I. Frais d'établissement % D’AUGM. -1,25 % 10.626,20 10.027,69 5,97 % II. Immobilisations incorporelles 1.975,59 3.715,65 -46,83 % III. Immobilisations corporelles 8.692,88 7.179,78 21,07 % IV. Immobilisations financières V. Créances à plus d'un an ACTIFS CIRCULANTS VI. Stocks 25,00 25,00 0,00 % 22.904,56 23.837,18 -3,91 % 372.343,25 387.507,09 -3,91 % 0,00 0,00 VII. Créances à un an au plus 13.430,98 15.775,09 -14,86 % VIII. Placements de trésorerie 301.746,52 314.427,93 -4,03 % 45.278,73 42.997,82 5,30 % IX. Liquidités 11.887,01 14.306,26 -16,91 % 416.567,48 432.292,40 -3,64 % CAPITAUX PROPRES 94.982,34 98.448,53 -3,52 % I. Réserves 94.982,34 98.448,53 -3,52 % 0,00 0,00 PROVISIONS 171.035,47 185.177,51 -7,64 % III. Provisions techniques relatives à l'épargne prénuptiale 160.409,27 175.149,82 -8,42 % 0,00 0,00 10.626,20 10.027,69 DETTES 150.549,67 148.666,37 1,27 % VII. Dettes à plus d'un an 111.826,39 115.331,49 -3,04 % 38.390,12 30.403,42 26,27 % 333,17 2.931,45 -88,63 % 416.567,48 432.292,40 -3,64 % X. Comptes de régularisation TOTAL DE L'ACTIF II. Déficit cumulé IV. Provisions techniques des services autres que l'épargne prénuptiale V. Provisions pour risques et charges VIII. Dettes à un an au plus IX. Comptes de régularisation TOTAL DU PASSIF 90 2013 en milliers d’euros 5,97 % Tableau 9, suite RUBRIQUE 2: SUITE AC - CHIFFRE D’AFFAIRES DES SERVICES SICI Convalescence Défense des membres Couverture frais de maladie à l'étranger Information en promotion (Propagande) En Marche 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros % D’AUGM. 523,81 2.566,46 -79,59 % 6.714,94 6.543,29 2,62 % 412,52 416,99 -1,07 % 15.854,32 17.688,29 -10,37 % 294,56 233,27 26,27 % 1.945,31 2.004,27 -2,94 % 935,11 959,51 -2,54 % Serv. administratif - frais d'administration AO 1.795,64 4.953,66 -63,75 % Service administratif - service AL 3.100,01 3.636,53 -14,75 % Service responsabilité financière 366,67 568,92 -35,55 % 5.015,86 22.460,01 -77,67 % 1.059,35 1.087,34 -2,57 % 25.289,35 24.872,78 1,67 % CM.be Fonds de Solidarité Solidarité internationale Epargne prénuptiale 91 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES Tableau 9, suite RUBRIQUE 3: MOB CM VLAANDEREN 2013 - 2012 BILAN ACTIFS IMMOBILISÉS 2012 en milliers d’euros 593,63 656,97 % D’AUGM. -9,64 % 0,00 0,00 II. Immobilisations incorporelles 104,67 157,01 -33,33 % III. Immobilisations corporelles 10,20 21,20 -51,88 % I. Frais d'établissement IV. Immobilisations financières V. Créances à plus d'un an ACTIFS CIRCULANTS VI. Stocks 0,00 0,00 478,75 478,75 0,00 % 48.525,24 46.918,08 3,43 % 0,00 0,00 VII. Créances à un an au plus 1.642,69 771,27 112,98 % VIII. Placements de trésorerie 28.374,39 27.129,66 4,59 % IX. Liquidités 17.285,82 18.004,14 -3,99 % 1.222,34 1.013,01 20,66 % TOTAL DE L'ACTIF 49.118,87 47.575,05 3,25 % CAPITAUX PROPRES 37.782,59 34.135,10 10,69 % I. Réserves 37.782,59 34.135,10 10,69 % 0,00 0,00 X. Comptes de régularisation II. Déficit cumulé 59,47 0,00 III. Provisions techniques relatives à l'épargne prénuptiale 0,00 0,00 IV. Provisons techniques des services autres que l'épargne prénuptiale 0,00 0,00 PROVISIONS V. Provisions pour risques et charges DETTES VII. Dettes à plus d'un an VIII. Dettes à un an au plus IX. Comptes de régularisation TOTAL DU PASSIF 92 2013 en milliers d’euros 59,47 0,00 11.276,81 13.439,95 0,00 0,00 11.010,50 12.811,91 -14,06 % 266,31 628,04 -57,60 % 49.118,87 47.575,05 3,25 % -16,09 % Tableau 9, suite RUBRIQUE 3: SUITE MOB CM VL. - CHIFFRE D’AFFAIRES SERV. 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros % D’AUGM. 343,70 576,40 Marketing Vlaanderen 2.041,64 2.187,27 -6,66 % Matériel médical 2.347,06 2.677,62 -12,35 % Rooming-In - Accompagnement en cas d'hospitalisation 149,29 168,28 -11,28 % Activités physiques 145,94 68,48 113,12 % Skratsj 649,18 598,46 8,48 % Soins postnatals 885,07 877,32 0,88 % Garde à domicile 362,55 356,69 1,64 % 1.120,42 1.162,79 -3,64 % 238,57 232,80 2,48 % Services aux jeunes 5.721,93 5.815,62 -1,61 % Services aux malades chroniques 3.801,88 3.702,72 2,68 % Ons Vooruitzicht Fonds des urgences Services aux personnes âgées Soins alternatives Skoebidoe Materiel tout-petits Campusfonds Assistance vivre à domicile Centre administratif -40,37 % 6.221,60 6.501,84 -4,31 % 11.063,71 12.200,17 -9,32 % 648,69 620,19 4,60 % 17,60 0,00 396,97 0,00 58,28 647,99 -91,01 % 93 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES Tableau 9, suite RUBRIQUE 4: VMOB 2013 - 2012 BILAN 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros 0,00 I. Frais d'établissement II. Immobilisation incorporelles III. Placements 0,00 2.612,08 1.859,56 40,47 % 174.065,50 186.808,07 -6,82 % 0,00 0,00 IV. Placements relatifs aux opérations mliées à un fonds d'investissement du groupe d'activités 'vie' et dont le risque de placement n'est pas supporté par l'entreprise V. Créances 18.688,06 28.354,15 -34,09 % VI. AUTRES ÉLEMENTS D'ACTIF 95.694,20 36.510,85 162,10 % 3.745,17 3.132,71 19,55 % TOTAL DE L’ACTIF 294.805,00 256.665,33 14,86 % , , CAPITAUX PROPRES 167.912,57 132.539,14 26,69 % I. Réserves 167.912,57 132.539,14 26,69 % 0,00 0,00 113.552,46 107.268,84 I. Provision pour primes non acquises et risques en cours 86.581,59 83.519,38 3,67 % II. Provisions pour sinistres 26.442,39 23.511,32 12,47 % VII. Comptes de régularisation II. Déficit cumulé PROVISIONS DETTES 528,49 238,14 121,92 % 16.857,36 -20,87 % 310,95 165,52 87,87 % 12.838,92 16.551,91 -22,43 % 190,12 139,93 35,86 % 294.805,02 256.665,33 14,86 % I. Dettes nées d'opérations d'assurances directe II. Autres dettes III. Comptes de régularisation TOTAL DU PASSIF VMOB - CHIFFRE D’AFFAIRES Primes brutes Produits des placements 5,86 % 13.339,99 III. Provisions pour autres risques et charges 94 % D’AUGM. 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros % D’AUGM. 131.903,124 203.976,37 -35,33 % 6.587,653 5.471,07 20,41 % Tableau 9, suite RUBRIQUE 5: MOB ZORGKAS 2013 - 2012 BILAN ACTIFS IMMOBILISÉS 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros 3.101,06 2.304,34 % D’AUGM. 34,57 % 0,00 0,00 3.101,06 2.303,66 III. Immobilisations corporelles 0,00 0,68 IV.Immobilisations financières 0,00 0,00 V. Créances à plus d'un an 0,00 0,00 11.468,66 10.903,62 0,00 0,00 VII. Créances à un an au plus 2.380,55 1.876,79 26,84 % VIII. Placements de trésorerie 1.500,00 2.098,39 -28,52 % IX. Liquidités 7.549,88 6.886,21 9,64 % 38,24 42,24 -9,47 % 14.569,72 13.207,96 10,31 % CAPITAUX PROPRES 4.160,84 4.941,80 -15,80 % I. Réserves -15,80 % I. Frais d'établissement II. Immobilisations incorporelles ACTIFS CIRCULANTS VI. Stocks X. Comptes de régularisation TOTAL DE L'ACTIF -100,00 % 5,18 % 4.160,84 4.941,80 II. Déficit cumulé 0,00 0,00 PROVISIONS 0,00 0,00 III. Provisions techniques relatives à l'épargne prénuptiale 0,00 0,00 IV. Provisions techniques des services autres que l’épargne prénuptiale 0,00 0,00 V.Provisions pour risques et charges 0,00 0,00 10.408,88 8.266,16 0,00 0,00 9.851,88 7.536,68 30,72 % 557,01 729,48 -23,64 % 14.569,72 13.207,96 10,31 % DETTES VII. Dettes à plus d'un an VIII. Dettes à un an au plus IX. Comptes de régularisation TOTAL DU PASSIF MOB ZORGKAS- CHIFFRE D’AFFAIRES Cotisations Subsides de l'état Autres recettes d'exploitation Recettes financières 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros 25,92 % % D’AUGM. 51.872,74 51.850,05 0,04 % 130.643,18 126.065,63 3,63 % 5.338,90 5.299,02 0,75 % 137,18 225,96 -39,29 % 95 PARTIE 3 : LA MC EN CHIFFRES Tableau 9, suite RUBRIQUE 6: SOLIMUT 2013 - 2012 BILAN 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros 826,38 93,98 I. Frais d'établissement 0,76 0,00 II. Immobilisation incorporelles 0,00 0,00 III. Immobilisations corporelles 57,62 75,98 IV. Immobilisations financières 0,00 0,00 768,00 18,00 4166,67 % 30.291,72 29.914,72 1,26 % ACTIFS IMMOBILISÉS V. Créances à plus d'un an ACTIFS CIRCULANTS VI. Stocks 779,32 % -24,16 % 0,00 0,00 VII. Créances à un an au plus 5.146,50 4.586,48 12,21 % VIII. Placements de trésorerie 17.914,21 21.992,11 -18,54 % 6.761,97 2.702,31 150,23 % 469,04 633,82 -26,00 % TOTAL DE L'ACTIF 31.118,10 30.008,70 3,70 % CAPITAUX PROPRES 24.011,49 23.671,44 1,44 % I. Réserves 24.011,49 23.671,44 1,44 % IX. Liquidités X. Comptes de régularisation II. Déficit cumulé 0,00 0,00 PROVISIONS 0,00 725,00 III. Provisions techniques relatives aux services 0,00 0,00 IV. Provisions techniques IBNR 0,00 0,00 V. Provisions pour risques et charges 0,00 725,00 -100,00 % 7.106,60 5.612,26 26,63 % 0,00 0,00 6.902,22 5.587,00 23,54 % 204,38 25,26 708,97 % 31.118,10 30.008,70 3,70 % DETTES VII. Dettes à plus d'un an VIII. Dettes à un an au plus IX. Comptes de régularisation TOTAL DU PASSIF SOLIMUT - CHIFFRE D’AFFAIRES SERVICES 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros -100,00 % % D’AUGM. PRI (Centre Administratif) 7,28 17,41 Base (Hospi +) (MC Assure en 2012) 0,00 0,00 G / G + (Hospi +100 / Hospi +200) (MC Assure en 2012) 0,00 0,00 18.326,62 18.571,60 -1,32 % 598,65 715,11 -16,29 % -100,00 % AHS TU (Transport urgent) -58,15 % 0,00 1.104,24 1.449,37 0,00 Logopédie 718,63 697,67 Garde Enfants Malades (OP) 892,57 0,00 Subsidation de services GEM 540,99 697,67 -22,46 % 64,92 74,27 -12,60 % Soins ambulatoires pour la petite enfance (Soins des petits) 3.867,32 5.364,12 -27,90 % Jeunesse et Santé (JSV) 1.563,76 2.901,67 -46,11 % FACSSSS (Solival-Socio-Entraide) Structure socio Sani Patrimoine (Fésol) 96 % D’AUGM. 3,00 % Séjours de vacances Altéo (AAM) 530,34 537,73 -1,37 % Informations et promotion (Fonds d'information) 996,21 1.049,13 -5,04 % Tableau 9, suite RUBRIQUE 7: MC ASSURE 2013 - 2012 BILAN 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros % D’AUGM. 142,42 465,50 -69,41 % 3.556,98 1.357,25 162,07 % 60.150,68 58.680,43 2,51 % 0,00 0,00 28.589,58 24.872,12 14,95 % VI. AUTRES ÉLEMENTS D'ACTIF 3.638,48 4.881,65 -25,47 % VII. Comptes de régularisation 1.231,22 1.094,99 12,44 % 97.309,35 91.351,95 6,52 % , , CAPITAUX PROPRES 48.025,41 46.855,53 2,50 % I. Réserves 48.025,41 46.855,53 2,50 % I. Frais d'établissement II. Immobilisation incorporelles III. Placements IV. Placements relatifs aux opérations mliées à un fonds d'investissement du groupe d'activités 'vie' et dont le risque de placement n'est pas supporté par l'entreprise V. Créances TOTAL DE L’ACTIF 0,00 0,00 PROVISIONS 42.839,16 38.255,39 11,98 % I. Provision pour primes non acquises et risques en cours 28.765,54 25.002,17 15,05 % II. Provisions pour sinistres 13.582,82 12.405,21 9,49 % 490,80 848,00 -42,12 % 6.444,78 6.241,04 3,26 % 276,23 163,55 68,89 % 6.116,20 6.063,74 0,87 % 52,36 13,74 281,11 % 97.309,35 91.351,95 6,52 % II. Déficit cumulé III. Provisions pour autres risques et charges DETTES I. Dettes nées d'opérations d'assurances directe II. Autres dettes III. Comptes de régularisation TOTAL DU PASSIF MC ASSURE - CHIFFRE D’AFFAIRES Primes brutes Produits des placements 2013 2012 en milliers d’euros en milliers d’euros % D’AUGM. 49.696,66 69.739,02 -28,74 % 2.739,90 2.351,06 16,54 % 97 Colophon Coordination et rédaction finale : Naïma Regueras Rivas, Rebekka Verniest Rédacteur en chef : Michael Callens Traduction : service de traduction ANMC Prepress : COM.FACTORY Editeur responsable : Marc Justaert, Dorpsstraat 403, 3061 Leefdaal MUTU ALITE CHRE TIENN E La solidarité, c’est bon pour la santé.