UE4-Revel-VP-SPECT-CT dans le diagnostic de l`embolie pulmonaire
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UE4-Revel-VP-SPECT-CT dans le diagnostic de l`embolie pulmonaire
UE4-Revel V/P SPECT/CT dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire I. Introduction L’embolie pulmonaire (EP) est une maladie sévère à l’issue fatale si elle est non traitée (30% de mortalité). Une embolie pulmonaire est définie comme une oblitération totale ou partielle du réseau artériel pulmonaire par un ou plusieurs caillots de sang. Ces caillots proviennent souvent des veines des membres inférieurs qui présentent une phlébite (caillot de sang). L’incidence est de 2/1000 dans pays développés ce qui est assez important. Les patients hospitalisés sont à haut risque d'atteinte. 1. Diagnostic de l’EP Informations utiles : • ECG : signes droits • Radiographie Thoracique : diagnostic différentiel • Gaz du Sang : hypoxie-hypocapnie : peu sensible et peu spécifique Mais ces signes ne sont pas présents chez 26% à 46% des patients avec TVP (thrombose veineuse profonde) Ces examens sont donc peu sensibles et non spécifiques à l'embolie pulmonaire. 2. Probabilité clinique pré-test On utilise des scores : - Le Score de Wells est le plus utilisé (simple) mais est assez subjectif. On met des scores en fonction de ce qui va générer l'Embolie Pulmonaire. On regarde si le patient a déjà eu une embolie pulmonaire, une phlébite, l’hémoptysie, le cancer et si le cœur bat à plus de 100 par minutes. Attention au patient sportif, si d’habitude son cœur bat à 50, s’il bat à 80, c’est anormal. ! - Le score de PISA qui est un peu plus complexe, plus récent. ! Ces diagnostics sont très difficiles à réaliser cliniquement. 3. D-Dimères On peut ajouter à ces tests le dosage des D-DIMERES qui sont très sensibles (95%) et ont une spécificité de 40% mais qui diminue avec l'âge et la comorbidité, ce qui fait que elle est de moins en moins utile pour les patients hospitalisés. Par contre, c’est utile dans la population de ville car il y a une bonne sensibilité car il y a peu de chance qu’il y ait une embolie pulmonaire. Ces D-Dimères sont des produits de la dégradation de la fibrine et si on les détecte en trop grande quantité cela peut signifier un problème de coagulation. Donc concrètement : S’ils sont normaux pas d'embolie pulmonaire normalement et ce n'est pas parce qu'ils sont élevés qui il y a forcément embolie. 4. Stratégie diagnostique Si une personne a un score faible d’avoir une embolie pulmonaire, le dosage des D-Dimères est réalisé. Si les D-Dimères sont négatifs, ce patient n’a pas d’embolie pulmonaire, sinon d’autres tests sont réalisés. S’ils sont positifs, on fait d’autres tests (imagerie de champ). ! Si d’emblée, il existe un haut risque d’embolie pulmonaire, les examens qui permettent de dépister l’embolie pulmonaire sont réalisés immédiatement, comme la scintigraphie pulmonaire et l’angioscanner pulmonaire. ! Si quelqu’un est en hypotension sévère ou en choc, on peut faire une échographie du cœur pour voir ce qu’il se passe au niveau du cœur (surtout au niveau du cœur droit). La scintigraphie a longtemps été le seul examen qui permettait de voir l’embolie pulmonaire. L'angioscanner : Avec l'évolution actuelle, on remarque que l'angioscanner est plus performant et plus spécifique que la scintigraphie de V/P planaire dans le diagnostic d'une EP. Elle est aussi devenue l'imagerie de 1ère intention du fait de la disponibilité, il y a plus de centre de radiologie que de centre de médecine nucléaire. Elle permet aussi un diagnostic rapide, avec une bonne concordance inter-observateurs et un diagnostic alternatif en corrélation avec d'autres maladies (épanchement péricardique, infection pulmonaire). L’angioscanner a de meilleures performances et surtout une meilleure spécificité que la scintigraphie planaire, l'angioscanner est l'imagerie de première intention maintenant car le diagnostic est rapide et alternatif. II. Indications 1. Embolie pulmonaire - Histoire naturelle - Contexte favorable (immobilisation, chirurgie, cancer, maladie de l’hémostase, tout ce qui est marqué dans le score de Wells) - Apparition d’une thrombose veineuse profonde (phlébite) - Migration d’embole(s) fibrino-cruoriques puis enclavement dans le réseau artériel pulmonaire - Autre mécanisme possible : emboles graisseux, gazeux, infectieux (rare) - Conséquences possibles : • Mort subite • Insuffisance cardiaque droite - Diagnostic difficile : • Clinique pauvre et non spécifique : douleur thoracique, dyspnée, angoisse, il ne faut surtout pas hésiter à faire immédiatement une scintigraphie ou un scanner. • Moyens diagnostiques paracliniques parfaitement performants - Plusieurs indications dans l’embolie pulmonaire : • Diagnostic positif • Oui / non (à l'étage sous segmentaire également) • Evaluation de l’amputation perfusionnelle • Suivi • Etude de l’adaptation ventilatoire une fois qu’il y a une embolie pulmonaire, il y a un déficit de la perfusion mais la ventilation reste normale. Quand les déflecteurs fusionnels persistent, la ventilation diminue dans les territoires. • Recherche de récidive, de séquelles, de reperfusion. • Etude de la perfusion pulmonaire en fin de traitement. C’est un examen en concurrence avec l’angioscanner thoracique. Comparaison entre Scintigraphie et scanner : Scintigraphie pulmonaire Avantages : - Permet l’étude à l’étage sous segmentaire (cette étude n’est pas aussi performante à l’angioscanner) - Moins irradiante - Permet d’étude du suivi (contrairement à l'angioscanner où on ne verra plus trop le thrombus, on ne saura pas vraiment si le poumon continue à bien perfuser ou pas après l'embolie pulmonaire et il y a risque d’hypertension artérielle pour tout le poumon s’il n’est pas reperfusé, alors que la scintigraphie est une imagerie fonctionnelle) - Possible chez l’insuffisant rénal, l’allergique à l’iode, l’insuffisant cardiaque décompensé car la scintigraphie pulmonaire n’utilise pas de produit de contraste par rapport à l’angioscanner Inconvénients : Plus chère Moins disponible (l’angioscanner est plus disponible, car 1 centre de médecine nucléaire pour la Réunion) Utilise un produit dérivé du sang (albumine = grosse molécule) Ne permet pas de réorientation diagnostique (sauf SPECT/CT) Nécessite des hyperpnées (pour la ventilation ce qui est très difficile pour les patients en gériatrie par exemple). Désormais on peut s’en passer avec les nouvelles techniques couplées au scanner. 2. Evaluation de la fonction séparée pulmonaire Quantification relative de l’activité enregistrée au niveau de chaque poumon. Permet d’estimer les conséquences fonctionnelles d’une pneumonectomie. 3. Recherche d'un shunt droit-gauche Dans certaines pathologies cardiaques, il existe un lien direct entre le cœur droit et le cœur gauche, sans passer par les poumons et on peut le prouver en faisant une scintigraphie de perfusion. En prouvant le passage de macro-agrégats d’albumines marquées au 99mTc de la circulation veineuse systémique à la circulation artérielle systémique sans passer par les capillaires pulmonaires (fixation cérébrale et rénale anormale), on montre la présence d’un shunt droite gauche car sinon les macro-agrégats se seraient arrêtés au niveau des capillaires pulmonaires. III.Radiopharmaceutique 1. Scintigraphie de ventilation Radionucléides utilisés : • 99mTc (période : 6 heures ; γ énergie : 140 keV) • 81mKr (période : 13 secondes ; γ énergie : 190 keV), pas livré sur l’île car la période est trop courte. Ce radionucléide est très peu irradiant mais l’imagerie n’est pas souvent de bonne qualité du fait de la ½ vie. Vecteurs : • Technegas® : procédé permettant une dispersion ultrafine de microparticules de carbone marquées au 99mTc. On fait chauffer du carbone, puis on met une goutte de Technétium dessus, l’inhalation se fait alors en hyperpnée (inspirations profondes sans poses respiratoires par un embout buccal relié à l’appareil ; filtre à usage unique). Ces particules seront alors le reflet de la respiration du patient. On peut obtenir un taux de comptage de 1,5 à 2 kcp/s. • Le 81mKr est produit directement par un générateur Rubidium 81 / Krypton 81m 81mKr : inhalation continue (du fait de la ½ vie courte) sous l’appareil de détection (400 MBq). 2. Scintigraphie de perfusion On utilise toujours le même radionucléide qui est le 99mTc, mais avec un vecteur différent : • Macroagrégats d’albumine humaine, de grosses molécules qui vont rester bloquer dans le sang. Nom commerciaux : • Pulmocis® • Lyomaa® Administration : • Injection intraveineuse • Nécessité d’obtenir une activité au moins 4 fois supérieure à celle de la ventilation si utilisation de Technegas®, sinon administrer 40 à 300 MBq • Nombre de particules : entre 200 000 et 700 000 (moins chez l’enfant, si shunt droitegauche, si HTAP) Question : Comment faire la différence entre la phase d’inhalation et de perfusion, sachant que les deux sont consécutives ? Réponse : Il faut injecter beaucoup plus que ce qui a été inhalé pour masquer la ventilation car cette étape est réalisée après la ventilation. Les particules vont diffuser dans la veine, puis revenir au cœur droit et être expulsées du cœur droit dans la circulation artérielle pulmonaire. Les macroagrégats sont bloqués au niveau des capillaires pulmonaires, cela permet de voir le reflet de la perfusion pulmonaire. IV. Protocole 1. Information à connaître avant l'examen - Indication - Résultats d’examens - Clinique et capacité à réaliser des hyperpnées sinon il sera impossible de réaliser une scintigraphie de ventilation - Shunt droite-gauche, hypertension artérielle pulmonaire - Paraclinique (D-dimères ; écho-doppler des membres inférieurs ; scintigraphies antérieures ; radiographie de thorax de moins de 24 heures pour comparaison avec la scintigraphie) - Connaître les résultats antérieurs d’une embolie pulmonaire. 2. Information au patient Déroulement de l'examen (certains patients ne veulent pas trop réaliser les examens mais il faut leur expliquer et que c’est pour leur bien). Règle des médicaments dérivés du sang (albumine, il y a aucun risque puisqu’elle est hyper traitée au point de ne garder que la protéine). 3. Séquences d’imagerie en fonction de la méthode de ventilation utilisée Ventilation d’abord dans la salle où est situé l’appareil puis perfusion. Après acquisition des images de ventilation sous la caméra +/- scanner (En fonction des résultats de la ventilation et de la perfusion). Si incapacité de ventiler : Perfusion seule couplée au scanner. ! Ici on a l'appareil comportant : • Une gamma-caméra double tête avec un collimateur haute résolution • Un scanner multi détecteurs. Quel est l’apport du scanner ? Le scanner nous donne des informations diagnostiques précises que la radiographie conventionnelle ne peut pas nous apporter. Avant, on faisait des acquisitions planaires, maintenant on peut faire des acquisitions à très faibles doses pour détecter des anomalies de densité pleuroparenchymateuses (épanchement, emphysème, taille du médiastin, cardiomégalie) due à une hypoperfusion ou une hypoventilation. V. Images normales et sémiologie élémentaire 1. Sémiologie S’il y a un défect perfusionnel alors que la ventilation ou le scanner est normal, alors il y a une embolie pulmonaire à l’endroit du défect. Le caillot est alors dans l’artère pulmonaire, le parenchyme n’a pas de soucis, c’est uniquement vasculaire. Par contre, si le défect perfusionnel est lié à une ventilation ou un scanner anormal (concordance stricte), alors c’est peut-être en faveur d’une embolie pulmonaire, mais on pense plus à un soucis au niveau du poumon en lui-même et c’est ce problème au niveau du poumon qui fait que ce n’est pas bien vascularisé. Images : ! Tomoscintigraphie de perfusion chez un patient normal Scanner avec une séquence MIP pour voir les anomalies de densités des parenchymes = l’emphysème : il n’y en a pas. Puis fusion de la perfusion (tomoscintigraphie) au scanner. Représentation classique : 1 2 3 4 Cette méthode consistait à faire des images planaires à l’aide d’incidence de ventilation et de perfusion. Ici, il y a un problème de perfusion (partie postérieure du lobe droit) alors que la ventilation est normale, ce qui est un signe d’embolie pulmonaire. b : acquisition 3D On la faisait ressembler à une certaine époque à l’acquisition planaire c’est pour ça que c’est similaire, pour que les médecins nucléaires de l’époque, habitués au planaire, puisse l’interpréter. On peut voir de manière plus fine les défects perfusionnels. Ici, il y a un défect perfusionnel alors que la ventilation est normale. 1 : face antérieure 2 : face postérieure 3 et 4 : vues obliques ! a : acquisition planaire V/P quotient correspond à la soustraction de la ventilation et de la perfusion qui montre une image où il y a des troubles de perfusion. L’efficacité est augmentée par rapport à l’imagerie planaire. Il y a des défects perfusionnels non vus à la scintigraphie planaire. On a augmenté de manière considérable la performance de l’examen. Question : Il n’y a que la perfusion qui permet de détecter s’il y a embolie ou pas ? Réponse : Oui, c’est effectivement vrai, puisque la perfusion, c’est l’examen principal. Grâce à lui on va distinguer l’embolie pulmonaire. La ventilation ne sert qu’à écarter l’hypothèse d’autres pathologies pouvant causer un problème de perfusion. La ventilation est utile pour savoir si le poumon n’est pas la cause des problèmes lui-même. 2. Embolie pulmonaire aigüe Chute brutale de la pression pulmonaire. En quelques jours, on va passer d’une bonne perfusion à une perfusion de 40-50% qui sera plus ou moins bien supportée selon la comorbidité du patient. Un patient qui est âgé, avec beaucoup d’emphysèmes, il ne lui reste déjà plus beaucoup de poumon fonctionnel (et donc déjà moins bien perfusé). Or l’embolie pulmonaire va aller se localiser là où la perfusion est la meilleure et donc abimer un tissu qui ne l’était pas. Et en plus comme ils ont aussi des problèmes cardiaques, la moindre défaillance peut être fatale. Alors qu’un patient qui est jeune et sportif a une tolérance plutôt bonne à l’embolie pulmonaire, les caillots vont alors s’accumuler, jusqu’à ce que la tolérance soit insuffisante (lors d’un effort plus important que les autres ! compétition où les besoins en oxygène seront bien plus grands, le poumon ne pourra plus suivre). La scintigraphie perfusionnelle montre ici une anomalie (droite) L'angioscanner montre aussi la présence d'un trouble de perfusion (qu’on voit avec les « yeux de la foi » en rouge). /!\ L’angioscanner fonctionne bien pour les problèmes détectables dans le tronc proximal, dès qu’on va dans le tronc distal, on peut passer à côté des diagnostics d’embolie, car on est confrontés aux mouvements du patient, au PdC qui passe moins bien dans les petits vaisseaux. On peut alors même voir des embolies pulmonaires qui n’existent pas. Donc la spécificité est meilleure pour la scintigraphie. Ici on a la fusion d'image entre angioscanner et scintigraphie. L'image nous montre les territoires perfusés par les 2 artères pulmonaires. 3.Infarctus pulmonaire Quand il y a une embolie pulmonaire et qu’un territoire n’est plus perfusé, cela peut causer un infarctus pulmonaire, à l’instar de l’infarctus du myocarde. Les infarctus pulmonaires apparaissent toujours à base pleurale comme un triangle un peu tronqué, et c'est dans un territoire qui est largement autoperfusé, c'est à dire l'endroit où la perfusion est grande et c'est parce que la perfusion est grande que le parenchyme pulmonaire est en infarctus à ce niveau-là. Souvent les radiologues qui redirigent les patients après un examen décrivent un infarctus pulmonaire, là où il n’y a qu’une large embolie pulmonaire, donc on a souvent des erreurs de diagnostics. 4. BPCO sévère Ici on voit que la perfusion est très altérée. Mais aussi des emphysèmes un peu partout (cf. scanner). Les deux sont donc anormaux. ! Le scanner est hypodense et montre un emphysème dû à la BPCO. ! Fusion d'images : montrant bien qu'il n'y concordance entre anomalie de perfusion et ventilation d'où BPCO avec emphysème mais pas d'embolie pulmonaire. 5.Embolie pulmonaire chronique et hypertension artérielle pulmonaire Embolie pulmonaire ancienne qui n’arrive pas à se soigner, le poumon lui aussi se dégrade car il n’est plus perfusé. Il y a une bronchoconstriction, le poumon ne sert alors plus à rien. On voit que les artères sont devenues très grêles dans ces territoires-là. C’est aussi un des effets de l’hypertension pulmonaire. VI.Dosimétrie 1. Scintigraphie Varie selon les centres, elle est faiblement irradiante : - Dose normale : 1,2 à 2 mSv dose délivrée au patient - Dose reçue au sein : 0,8 mGy - Durant le premier semestre : dose reçue au fœtus 0,1- 0,2 mGy (protocole perfusion seule 50 MBq) 2.Angioscan Varie selon les centres (facteur 7) - Doses normales : 4-16 slices : 6 mSv (1-2 mSv à la Réunion) et 64 slices: 20 mSv - Dose reçue au sein : 35-42 mGy c’est un peu embêtant le sein étant un organe radiosensible selon l’ICR, on pense qu’il faut épargner le fœtus alors qu’en réalité, il y a plus de risques sur les seins en lactation (il y a que le sein qui compte). - Durant le premier semestre : la dose reçue au fœtus est de 0,25-0,68 mGy, elle est significativement plus élevée au dernier trimestre - Angioscan fréquemment sous optimal (27,5% contre 7,5% habituellement), probablement en raison du volume plasmatique et de la FEVG augmentée /!\ Avantage de la Scintigraphie chez la femme enceinte : irradiation fœtale et mammaire plus faible. VII.Conclusion La scintigraphie pulmonaire son indication est dominée par la recherche en embolie pulmonaire. La scintigraphie pulmonaire est utilisée régulièrement dans le bilan pré-opératoire, en chirurgie et plus rarement dans les shunts. C'est un examen qui se fait en occurrence avec le scanner. Il présente cependant des avantages et des inconvénients. Les avantages sont : - c'est un outil performant, peu ou modérément irradiant - applicable à tous les patients (patient jeune, âgé) - nécessite peu ou pas de procédure complémentaire (diagnostic alternatif avec le scanner) - qui peut être couplé au scanner - qui ne nécessite pas injection de PdC - permet d’évaluer l’étendue des défects et établir une surveillance (pas possible avec le scanner) Le fait que ça soit faiblement irradiant, c'est important pour les jeunes, car les tissus chez les jeunes sont très radiosensibles. On essaie de diminuer les examens irradiants chez les jeunes. L’inconvénient, c’est qu’il est réservé à quelques centres ou aux centres proches d'un service de médecine nucléaire. Sachant qu’il y a moins de services de médecine nucléaire en France que de services de radiologie.