Compte rendu de l`epreuve

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Compte rendu de l`epreuve
6 – 7 Septembre 2014 – HistoRacing Festival Nogaro
Nogaro, round 4, Course musclée sous la grande chaleur.
Musclée ? Oui par de nouvelles autos qui rejoignent le Trophée et par les bagarres en piste.
Essais qualifs
Juste avant les qualifs, nous apprenons que 5 protos vont se joindre à la course du Trophée
GTClassic. Ces autos sont engagées en Saloon Cars mais le plateau dépasse la capacité
règlementaire de la piste. Nous leur faisons donc une petite place pour éviter qu’ils ne rentrent chez
eux sans courir. Nos GT vont donc se mesurer à d’autres autos agiles…un autre défi.
La GT2 de Morel a retrouvé sa santé et elle fait
la pole des GT sans réelle surprise. La Viper de
Postel se bagarre avec la Honda de Valinho qui
attaque avec un style parfait. Jean-Charles est
rapide et très expérimenté et il parait capable de
battre le monstre américain. Hélas son moteur
est de nouveau victime d’une grosse avarie. Il
s’arrête au 10ème tour. Vraiment le team Valinho
aura subi bien des déboires cette saison. Ils ont
travaillé comme des lions pour être présents à
chaque manche mais un drôle de chat noir leur
colle aux basques. Romac a engagé une
rutilante 993 RS ; Il découvre le circuit ce qui ne
l’empêche pas de devancer celui que la presse
appelle déjà le Diable Rouge, P.A. Meroz. Entre
eux deux se glisse la Gillet jaune : Eric apprécie plus ce tracé de Nogaro que le tourtueux Charade.
Autre engagé, Patrice Faurie, a une 964 Cup, qu’il partage avec Andréoli – une course chacun. Elle fait
ici ses premiers tours de roue et parait bien née. Faurie connaît bien la course (ce garçon a gagné tous
les championnats auquels il a participé depuis… un nombre conséquent de saisons. Nous avons donc
un bon bon pilote qu’il faudra suivre de prés dans le futur. Son transpondeur ne marchant pas, il partira
en fond de grille. Alain Raillot présente une Mustang 350 GT modèle japonais dont on ne sait encore
pas trop évaluer les performances. Les plus malchanceux sont les deux équipiers Guerdoux et Chalon
qui « font » un joint de culasse sur leur 964 lors des essais privés. Ils vont tout remettre bien à plat
pour avoir dès le début de la saison 2015 une voiture irréprochable. Une M3, celle de Franck Julien
est « invitée » (cette auto de type Groupe N n’est pas éligible au Trophée) Franck se débrouille bien
mais lui aussi aura des soucis de moteur. Gaubert sur sa vieille Porsche (vieille est ici un compliment !)
vient se frotter aux autos plus récentes et ne se fait pas ‘’mettre une valise’’ par les 993. Domas mène
le turbulent groupe des 928.
Course 1
Départ lancé. Le peloton arrive dans le gauche rapide. Est-ce que tout le monde pourra tourner ?
Presque. Quelques écarts sur la partie sale de la piste mais ça passe et Meroz, très vite en action,
s’infiltre. Il gagne 4 places. Delannoy sur sa 993 de Série devance la TVR. La course s’installe sur un
bon rythme. Morel oublie ses camarades et se bagarre dur avec le proto 2litres de John Doe. Cette
lutte va tenir en haleine les spectateurs puis, sous les acclamations, Morel s’impose. GT versus Proto :
1 à 0 pour les GT !! La seconde GT est celle de Meroz jusqu’à ce qu’elle soit au ralenti sous la
passerelle Dunlop à mi-course. Elle se traine aux stands. Problème de courroie il semble. Meroz repart
mais il a perdu des tours. Postel est alors le dauphin. Ses pneus fatiguent. La Vertigo vient le harceler,
puis le passe. Postel est de plus en plus à la peine avec des pneus qui ne s’arrangent pas, loin de là.
Belles passes avec la TVR, portière contre portière.
Le spectacle est porté sur la 964 de Faurie qui a
déjà remonté la moitié du plateau « La voiture
marche normalement ce qui est bien pour une
première – Elle est très homogène. Elle me
rappelle la 993 que j’avais il y a 10 ans. ». Au
dernier tour, deux virages avant le damier, la TVR
surprend Eric Gillet qui ne l’avait pas vu venir. Il
perd une place mais est néanmoins sur le
podium. Les 928 ont bataillé durant toute
l’épreuve, une course dans la course. Comme
aux essais the winner is : Jackie Domas. D’autant
que notre valeureux Mitch’ Pinçon a abandonné
sur surchauffe.
Raillot a roulé dans le rythme des 928. Ce qui est assez
logique d’ailleurs si on regarde les puissances, le poids et
le type de construction de ces voitures. Gaubert s’est
maintenu dans le sillage de la 964 de Faurie malgré de
ratées incompréhensibles.
.
Course 2
Pendant la nuit, des voitures ont été soignées et sont en meilleur forme que la veille. Nous pensons
aux Protos de Metzger et de Louail (tient, justement 2 pilotes qui envisagent sérieusement de venir
s’encanailler en GTClassic en 2015 – avec des voitures à faire rêver les amateurs de bêtes étranges
ou monstrueuses) Franck Morel va devoir batailler encore un peu. Benoit Romac qui n’avait pas
participé à la course 1 pour une bête histoire de goupille à cent sous (en Euros ça fait très très peu) a
retrouvé un embrayage et des ambitions.
La Porsche GT2 de Morel, privée d’une de ses pompes à essence n’a pas le potentiel montré la veille.
Elle tourne 3 secondes moins vite. Et ne peut rien face à la Grac de Metzger qui gagne. Franck mène
néanmoins le groupe GT mais d’assez peu. En effet Romac aligne des temps à 3/10èmes de ceux de
Franck ! Et il découvre Nogaro ! Postel a pu prendre le
départ grâce à Delannoy qui lui prête un pneu. Sans
cette entraide amicale il n’aurait pas pu rouler. Ces
grosses autos exigent de bonnes chaussettes. Il roule
mais ne peut aller chercher les dernières secondes.
Gillet en profite pour monter de nouveau sur la troisième
marche du podium, cette fois devant la TVR de L.
Vallery Masson qui a relayé son pote Honnorat.
Delannoy est à quelques petites secondes. Suivent
Postel et Meroz qui sauve son week-end et son
leadership au Championnat. Ses amis-concurrents le
remercient de ne pas les avoir laminés comme dans les
3 meetings précédents. Et Faurie ? Mais il ne participe pas à cette deuxième course. C’est son copain
Andréoli qui est à la manœuvre. Il roule aussi fort que Patrice jusqu’à 3 tours de la fin ou il rétrograde.
Il finit à 3 tours du vainqueur. La voiture aura eu un sacré baptême car elle participait aussi au
Challenge Asave avec les mêmes pilotes.
Pinçon abandonne toujours aux prises avec son problème de chauffe. Michel Georges gagne sa
classe sur la plus petite voiture du plateau, l’Alpine V6 adorée du public. Quoique maintenant avec des
jantes et des pneus neufs qui ont remplacé les vieux TRX en bois, elle glisse très peu.
Domas s’impose encore en 928 – Impossible de suivre ces gaillards qui s’échangent tout, les autos,
les coéquipiers, au point que je ne sais jamais qui pilote la blanche ou la grise…Il devance Dervogne
probablement. Voilà. Raillot a amélioré ses temps bien que la piste soit moins rapide : il se met la
voiture en main.
Bravo et rendez-vous pour la finale de Dijon le 5 Octobre.
Actualité : si vous connaissiez les autos insolites que des pilotes envisagent d’engager en 2015, vous
commenceriez déjà à rêver… Aller, je lache deux scoops : une Toyota Supra bi-turbo, une Marcos,
Bien sur il y aura des Porsche pour les pilotes censés mais la folie est bien sympa !
Grace à Gilbert Daumas, présent sans sa 944 voici une video du GTClassic à Nogaro
https://www.youtube.com/watch?v=hdanRoX3_70
Merci Gilbert