Les écrivains juifs de langue française par Anny DAYAN

Transcription

Les écrivains juifs de langue française par Anny DAYAN
Les écrivains juifs de langue française par Anny
DAYAN-ROSENMAN
(Mise en forme Alas Jonas)
En premier lieu, on doit remarquer la force et la richesse de la
production des écrivains juifs de langue française, leur vitalité.
Dans l’inquiétude politique où nous sommes, nous ne prenons
pas conscience de l’ampleur de ce phénomène remarquable,
inconcevable il y a quelques décennies.
On peut évoquer avec nostalgie, voire avec jalousie, les
écrivains juifs américains, l’école juive de New York, la fameuse
symbiose judéo-allemande. Pour prendre la mesure de cette
vitalité, du rythme de cette production, il suffit de regarder une
vitrine de librairie, les conférences d’Akadem, le programme du
MAJH, la manifestation des Livres des Mondes juifs, Diasporas
en dialogue ou encore la programmation du Centre Medem.
Une remarquable production
Ce phénomène initié dans les années 1950-1960 est allé en s’accroissant.
Bien entendu, je n’oublie pas les très grands écrivains juifs du XIXe siècle et du début du XXème
à commencer par Proust, André Spire, André Neher, Jean Michel Bloch, Albert Cohen dont
le Solal, fut un immense succès de librairie en 1930.
Ce qui est nouveau à partir des années 50, c’est une cristallisation identitaire juive sur l’écriture.
Cette production prend alors une ampleur, une dimension, un rayonnement remarquables par sa
qualité et son incorporation dans la culture nationale.
Ces écrivains se sont totalement inscrits dans le panorama de la littérature française, tout en
interrogeant ou affirmant leur identité juive. Néanmoins il faut éviter toute exclusion et toute
annexion arbitraire dans un camp donné car ce n’est pas parce qu’on s’appelle Levy ou Cohen
qu’on est obligatoirement un écrivain juif de langue française.
Une écriture identitaire
Je vais donc parler des écrivains qui affirment ouvertement leur rapport à l’identité juive, positif,
négatif ou ambivalent, où à la part juive de leur identité étant donné que
nous vivons une époque d’identités multiples.
A côté d’Elie Wiesel ou Edmond Jabès, dont l’identité juive est le cœur
de l’œuvre, d’autres ont une part, un moment de cette identité, dans
leurs écrits.
Vercors par exemple, dont l’œuvre est étudié dans les collèges et les
lycées principalement à travers Le silence de la mer, présente un
moment juif. Toutes les nouvelles de l’ouvrage cité, la marche à l’étoile,
l’imprimerie de Verdun, le songe, l’impuissance, évoque le destin juif
sous l’occupation, le statut des juifs, l’antisémitisme, le scandale de
l’étoile jaune. Il s’intéressera ensuite à d’autre victimes, celles de Russie
par exemple.
Il y a très peu de temps que la judéité de Romain Gary est reconnue et
pourtant elle nourrit son œuvre, de manière caustique, ironique,
encryptée.
Georges Perec, quant à lui, n’affirme pas mais interroge. Le moteur
de son écriture est un questionnement sur cette identité. Voici ce
qu’il écrit dans le livre et le film Récits d’Ellis Island réalisés avec
Robert Bober, association d’une belle amitié, d’une mémoire pleine,
celle de Bober et d’une mémoire vide, celle de Perec :Georges PEREC
Quelque part je suis étranger par rapport à quelque chose de moimême. Quelque part je suis différent. Non pas différent des autres,
mais différent des miens. Je ne parle pas la langue que mes
parents parlaient. Je ne partage aucun des souvenirs qu’ils purent
avoir. Quelque chose qui étaient eux, qui faisait qu’ils étaient eux,
leur histoire, leur culture, leurs espoir, ne m’a pas été transmis.
Je n’ai pas le sentiment d’avoir oublié mais celui d’avoir jamais pu apprendre.
Cette inquiétude, ce sentiment de perte peut être appelé judéité.
Un judaïsme à la carte
Albert Memmi, dans l’Homme dominé, distingue trois notions extrêmement éclairantes pour une
laïcité juive, qui se superposent sans se recouper : judaïsme, judaïcité, judéité.
Albert MEMMI
Le judaïsme, selon Memmi, c’est l’ensemble des valeurs des
doctrines, des institutions qui
régissent la vie des Juifs,
religion et culture comprises.
La judaïcité, c’est la
population, l’ensemble des personnes juives de France, d’Europe,
du mode.
La judéité c’est la manière d’être juif, personnelle, la manière dont
l’appartenance est vécue.
On comprend que cette judéité peut être indépendante de la loi,
de la religion, de l’intégration à un groupe donné.Edmond JABES
Pour les auteurs précédemment, il y a réellement un judaïsme à
la carte, réinventé, pas
configuré, mais redessiné en
fonction des valeurs
fondamentales de chacun.
Pour Jabès, dans Le livre des
questions, être juif, c’est avoir un
rapport privilégié aux textes et
au Livre.
VERCORS
Pour Vercors, grand résistant et fondateur des Éditions de Minuit pendant l’occupation, c’est avoir
la capacité de résistance éthique de révolte contre ce qu’il appelle la « nature naturante », le
règne de la loi de la dévoration universelle, c’est-à-dire la capacité de résister à ce qu’il y a de
plus animal dans la nature humaine.Romain GARY
Le Juif, pour Gary, comme l’enchanteur, l’écrivain, se caractérise par une lutte acharnée contre le
réel. Survivre, résister continuer à être juif, c’est lutter contre cette
réalité qui pour les Juifs a été horrible sanglante, douloureuse.
Albert Cohen
Chez Albert Cohen, être juif, c’est se méfier de la beauté,
« anathème sur la beauté » dit Gamaliel, le père de Solal.
La loi juive
Il y a dans ces romans laïques, une forte présence de faux rabbins,
comme Gamaliel, le père de Solal, ou Rabbi Zur, de Byalistok,
invention de Romain Gary, qui explique à Gengis Cohn en préparant la bar-mitsvah de celui-ci :
« Moyshèlè, il ne faut jamais regarder la réalité de trop près » avec cette sorte de pudeur qu’ont
les Juifs à regarder la réalité à distance.
Ces exemples indiquent que les écrivains les plus éloignés de la « norme », ceux qui proposent
une vision personnelle du judaïsme, instituent au cœur de leurs livres, des personnages-rabbins
qui dictent une forme de loi.
Identité personnelle et collective
« Moi, moi seul » dit Rousseau dans Les confessions expliquant que son expérience est unique.
Moi, porte-parole et porte-mémoire de mon groupe, diront la plupart des écrivains
autobiographes juifs. Quand ils racontent leur expérience, ils racontent aussi pour les autres et
cette judéité qui se dit, qui se construit dans l’écriture, vient réveiller
la judéité des lecteurs.
Dans les pièces de Jean-Claude Grumberg, le rire des spectateurs
est un rire de partage ; ils se reconnaissent, ils reconnaissent un
ton, un humour.
Le succès du livre-essai d’Alain Finkielkraut,Le Juif
imaginaire, tient à ce que toute une génération se retrouve dans
ses interrogations.
De même dans Les disparus de l’écrivain américain Daniel
Mendelsohn[1]
Ainsi une grande partie des auteurs de la quatrième génération
sont à la recherche des origines, du destin des grands parents, à
la recherche d’au moins un mort.[2]
La culture nationale
De Georges Perec à Patrick Modiano, de Paula Jacques à Hélène
Cixous, les grands écrivains juifs sont simplement de grands
écrivains français.
Et contrairement à ce qu’on affirme sur la symbiose judéo-allemande ou judéo-autrichienne en
citant Stephan Zweig, celle-ci n’est qu’une illusion. Ces auteurs se voulaient dans la culture du
pays mais ils n’étaient pas ressenti comme tels, avec une très grande indifférence de la part de
leurs concitoyens.
En France, au XIXè et au début du XXè siècle, le fait d’accéder à la culture française était doublé
d’un réflexe d’oubli de la culture juive.
Avant la guerre, avant la Shoah, les intellectuels juifs comme Simone Veil, Jacques Maritain ont
développé une fascination pour le catholicisme. Après la guerre, le patrimoine juif a suscité un
immense intérêt de la part des intellectuels non juifs, une sorte de fascination inversée et les
problématiques juives se sont trouvées intégrées dans la culture française.
Jacques DERIDDA
Celle de la mémoire, par exemple, véhiculée par Maurice Halbwachs déporté et mort à
Buchenvald, voisin de lit de Jorge Semprun, pose les fondements du travail sur la mémoire, qui
seront développés notamment par Pierre Nora –ce n’est pas un hasard– avec les Lieux de
mémoire.
La pensée culturelle européenne n’est plus construite sur un refus ou
une négation de la pensée juive –Athènes contre Jérusalem– mais sur
une intégration de celle-ci assez passionnante.
Walter BENJAMIN
Jacques Derrida, Walter Benjamin, Emmanuel Levinas forment un axe
central de la pensée française et, à travers eux, de la pensée
prophétique.
Emmanuel LEVINAS
Marguerite Duras, Gérard Garrouste, Eri de Lucca vont affirmer leur
très grande proximité avec le judaïsme.
Le prix Nobel décerné à Modiano –qui
n’en revient toujours pas– faisant écho à celui de Bashevis Singer,
est ainsi une reconnaissance de l’inscription de la culture juive
dans une culture nationale, et c’est bien cela l’universel venu du
particulier.
Des causes historiques
Cette éclosion met en question le schéma d’assimilation.
La décolonisation, l’exil du Maghreb, de la Méditerranée font
tomber le modèle colonial qui permettait de dissoudre les Juifs –comme coloniaux– dans le
modèle français. Dans le même temps, cela crée une écriture de la nostalgie (la nostalgérie par
exemple).
La guerre des six jours, plus que la création de l’État d’Israël, a produit un sursaut identitaire qui
se traduira dans l’écriture, y compris chez les diasporiques. Raymond Aron écrit, par
exemple, qu’il ne pourrait concevoir de survivre si ce petit pays venait à disparaître[3] et Romain
Gary, admirateur du Général De Gaulle, interpelle ce dernier sur ses mots à propos du « peuple
sûr de lui et dominateur ».
Les premières manifestations de Juifs en tant que tels, se tiendront lors de la Guerre des six
jours
La marche à l’étoile
La mémoire des blessures de la Shoah et de l’occupation est celle qui est la plus prégnante.
Si la première moitié du siècle, depuis à peu près l’émancipation, est un siècle enchanté, les
écritures de l’identité de la deuxième moitié du siècle sont en partie le résultat d’un
désenchantement.
Vercors publie La marche à l’étoile en décembre 1943, abondamment lu dans les années 60
mais maintenant oublié.
Le récit met en scène Thoma Muritz, jeune hongrois qui au détour d’une remarque antisémite
apprend ses origines juives. Il part pour la France, à pied, la patrie des droits de l’homme.
Sans argent, marchant sur les routes, il se guide grâce aux étoiles.
Après s’être marié avec une institutrice nommée Chambord, en épousant la France en quelque
sorte, il a un fils André qui mourra lors de la première guerre
mondiale.
Ce destin résume en grande partie celui des israélites
français.
Durant l’occupation, il porte l‘étoile jaune, continuant de croire
que Pétain représente « le mieux » pour tous. Il est arrêté
comme otage. Ne cédant pas à la résignation, il fait preuve
d’un grand courage, réconfortant ses codétenus jusqu’au
moment où il aperçoit que les soldats venus l’exécuter portent
des uniformes français.
Alors le vieil homme se
met à pleurer. « Ô ciel,
fallait-il pour finir que ce
fut cette étoile-là,
murmure-t-il avant de
mourir.[4] La fin de
Thomas Muritz, homme
désespéré qui meurt ayant perdu toutes ses illusions,
annonce et signe la mort de l’israélite français. A la fois
comme réalité historique et comme modèle, même si cela ne
sera perceptible qu’une ou deux décennies plus trad.
Après le désastre, la Shoah, toute la culture occidentale et
son universalisme trompeur est mis en question.
On pense à Albert Cohen dans Belle du seigneur quand il
parle de ces valeurs de la culture et qu'il fait une description
hallucinée du culte de force. La merveille universelle est
devenue la « danse des babouins ».
Plaisanterie noire de Romain Gary. Dans la Danse de
Gengis Cohn[5], le dibbouk du commandant raconte
qu’avant d’être abattus dans la fosse (ce qui en fait décrit la
mort du père de Gary dont Gary a prétendu qu’il ne le connaissait pas), il demande à son voisin
de lui donner « une bonne définition de la culture » celui-ci répond : « La culture, c’est lorsque les
mères qui tiennent leurs enfants dans leurs bras sont dispensées de creuser leurs tombes avant
d’être fusillées. ». [6] Cette ironie féroce, sanglante, on la retrouve dans La place de l’étoile.
Elle est ravageuse.
Patrick Modiano renvoie dos à dos toute la culture française, Rabatête et Gestapette[7] dans une
mise en boite, une ironie bien juive pour signifier que l’illusion de l’assimilation est terminée.
Phénomène de laïcisation
On peut transmettre une identité juive autrement qu’à la synagogue, autrement qu’avec les
rabbins même ceux d’Albert Cohen. En l’absence de pratique religieuse, en l’absence de foi, en
l’absence d’appartenance à une communauté, apparaissent deux figures extrêmement
importantes : celle de l’historien juif et celle de l’écrivain juif.
Les langues juives
La caractéristique de toutes les
écritures à partir de 1950, c’est
qu’elles raisonnent des échos
d’autres langues : yiddish,
judéo-espagnol, judéo-arabe
car par-delà les israélites
français qui furent émancipés,
il y eut des vagues successives
d’immigration d’Europe
Centrale, du Maghreb,
d’Égypte,… Comme le montre
Régis Robin, l’écriture est
travaillée à la fois par la trace
et l’absence de ces langues.
Qu’on prenne les écrits d’Henri
Raczimow ou de Robert Bober,
on s’aperçoit qu’ils ont voulu
faire entendre les échos et les rythmes du yiddish, dans leur manière de construire la phrase.
Gary introduit des mots en yiddish, en russe, en polonais (souvent des injures bien senties)
s’adressant à deux publics : le public général qui apprécie ses œuvres et le public juif qui entre
en connivence avec une langue de « contrebande » quand il lit qu’un marchand de chapeau
s’appelle Kapelusnik ou quand un des personnages affirme que la ligne Maginot et comme la
ligne de Chelm.
Ce qu’on retrouve chez Marco Koskas ou Gil Benaych avec des rythmes venus de l’arabe ou du
judéo-espagnol. « Je suis comme un arbre exotique dans la forêt française », disait Albert Cohen.
Le rapport à l’histoire
Il faut nuancer ces propos car ce qui est vrai pour les auteurs qui ont une bonne soixantaine
d’année ne l’est plus pour les jeunes auteurs juifs nés en France, souvent de parents également
nés en France.
La littérature juive de langue française est une littérature nouée à l’histoire violente du XXème
siècle.
Déjà, Manès Sperber[8] auteur injustement oublié, dressait le portrait des intellectuels juifs
écrasés entre Staline et Hitler et faisait de l’histoire sa véritable héroïne. L’histoire qui broie les
individus, les communautés. Ils posent une question importante : comment s’écrit l’histoire des minorités au XXème siècle ?
Et en particulier l’histoire de la minorité juive qui est inscrite nulle part. Pas dans l’histoire du
Reich, pas dans l’histoire de la France résistante, pas dans l’histoire des colonisations.
Sur Vichy
Comment, quand, à quel moment les événements de l’occupation, le statut des Juifs, la France
de Vichy ont-ils été évoqués ?
Cette histoire qui n’a pas intéressée les écoles d’historiens[9], a d’abord été écrite par les
écrivains ou des cinéastes.
Deux œuvres apportent de la lumière sur cette période.
Celle de Modiano, dans la Place de l’étoile et dans sa trilogie sur l’occupation, donnant le nom et
la description des collabos dans le monde des lettres, dans le monde politique dans le
journalisme ;
celle de Marcel Ophüls avec Le chagrin et la pitié qui fit scandale en 1971 et fut suivie par la
publication de La France de Vichy de Tom Paxton en 1973.
Pierre Vidal-Naquet, l’un de ceux qui s’est le plus battu contre le négationnisme, le
reconnaissait : les historiens ont pris un énorme retard.
De même pour l’exode des Juifs d’Afrique du nord : les récits précédèrent le travail des historiens
avec Chochana Boukhobza, Albert Memmi, Paula Jacques, Naïm Kattan et son livreAdieu
Babylone qui reste une référence pour l’histoire des Juifs d’Irak.
Dans les années 60, les premiers à parler de la Shoah sont des écrivains. S’ils écrivent en
français, ils ne sont pas français pour la plupart : Anna Langfus (Le sel et le soufre,Les Bagages
de sable, prix Goncourt en 1962, Saute Barbara) est polonaise,Piotr Ravich (Le sang du ciel en
1961) est né à Lvov en Ukraine, Elie Wiesel (La nuit en 1958, L’aube en 1960, Le jour en 1961)
est né en Roumanie dans une famille hongroise. Ils ont choisi le français et c’est un vrai choix,
car ils ont compris qu’il n’y n’y avait pas de place pour cette mémoire dans leur pays d’origine.
Il y a eu les témoins, comme André Schwarz-Bart (Prix Goncourt 1959), les orphelins de la
Shoah, Perec, Marcel Cohen, Grumberg, la génération des enfants et la génération d’après.
Laurent Binet avec HHH (2010), Fabrice Humbert avecL'origine de la violence (2009),Virginie
Linhart avec La vie après (2012) qui tous travaillent sur le modèle des Disparus de Daniel
Mendelshon qui lui-même découle du texte de Modiano : Dora Bruder.
[1] Nombre d’écrivains juifs français interrogés, dont Alain Finkielkraut qui ne cache pas son
admiration, disent que leur plus gros regret est de ne pas avoir écrit ce livre et ajoute que c’était
la chose la plus urgente à faire.
[2] Le sous-titre des Disparus est « six pour six millions ».
[3] « Si les grandes puissances (...) laissent détruire le petit État d'Israël qui n'est pas le mien, ce
crime modeste à l'échelle du monde m'enlèverait la force de vivre".
[4] La filiation est claire entreLa marche à l’étoile (1943) de Vercors et La place de l’étoile(1968)
de Modiano.
[5] Gengis Cohn, comique de professions, alias Moïshé Cohn est devenu le dibbuk du
commandant Schatz, qui a ordonné son exécution en 1944. Il oblige Schatz, devenu
commissaire de police après la guerre, à manger casher, à parler yiddish, à célébrer les fêtes
juives. Shatz a même acheté un dictionnaire yiddish pour comprendre ce que Cohn lui fait dire,
puisque le dibbuk parle par sa bouche.
[6] « La différence entre les Allemands héritiers d'une immense culture et les Simbas incultes,
c'est que les Simbas mangeaient leurs victimes, tandis que les Allemands les transformaient en
savon. Ce besoin de propreté, c'est la culture. » La danse de Genfis Cohn p. 62.
[7] L’écrivain collaborateur Lucien Rabatet et Abel Bonnard, ministre de l’Éducation nationale
dans le gouvernement Pétain.
[8] Manes Sperber (1905-1984) auteur de la trilogie Et le buisson devint cendre ; Plus profond
que l’abîme ; la baie perdue.
Un de ses romans le plus célèbre est Qu’une larme dans l’océan.
[9] A l’exception du CDJC ou de quelques travaux confidentiels.