Le scooter, histoire d`un succès!

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Le scooter, histoire d`un succès!
Schweizerische Fachstelle für Zweiradfragen
Office Suisse de conseil pour deux-roues
Ufficio Svizzera di Consulenza per le due-ruote
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE du mai 2007
Le nombre de scooters immatriculés en Suisse s’est multiplié par vingt depuis
1990!
Le scooter, histoire d’un succès!
(OSCD) Il y avait 12'370 scooters sur les routes suisses en 1990, il y en a aujourd’hui
plus de 260'000. Le succès de ces petits deux-roues qui se faufilent dans les villes et les
agglomérations a commencé au début des années quatre-vingt. Par leur simplicité
d’utilisation, la modicité de leurs coûts d’entretien et leur design attrayant, ils ont
conquis le coeur des Suissesses et des Suisses.
Les scooters italiens Vespa et Lambretta connurent un succès phénoménal au cours des années de l’après-guerre, on les surnommait alors la «voiture du pauvre». Mais leur étoile s’est
mise à pâlir vers le milieu des années soixante, quand le commun des mortels a eu les moyens
de s’offrir une voiture.
Vingt ans plus tard, ce sont les constructeurs japonais qui ont relancé le marché du scooter en
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lançant de séduisants modèles de 50 et 125 cm , équipés d’un démarreur électrique et d’une
boîte de vitesses automatique. Le fastidieux démarrage au kick et le claquement des changements de vitesse à la main appartenaient au passé. Cette révolution technologique a servi de
base au succès des scooters, qui dure depuis le début des années nonante. Par la modicité de
leurs coûts d’achat et d’entretien, leur faible consommation, leur moteur silencieux équipé d’un
catalyseur, leur agilité, leur comportement routier sans problème et le fait qu’ils permettent de
transporter deux personnes, les scooters se sont imposés comme les partenaires incontournables de la circulation urbaine et périurbaine.
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Les 50 cm sont déjà de vrais scooters!
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Les scooters de 50 et 125 cm représentent respectivement 10'000 et près de 9'000 immatriculations par an et constituent ainsi les catégories les plus prisées. Une large selle biplace, une
bonne protection contre les intempéries, un coffre pour déposer son casque, des clignotants,
des rétroviseurs et un compteur de vitesse avec jauge à carburant intégrée ou séparée sont de
série, et l’utilisation est d’une simplicité enfantine grâce au démarreur électrique et à la boîte de
vitesses automatique. La fourchette des prix va de 1’800 à 6'000 francs et le prix de revient par
kilomètre est de l’ordre de 30 à 35 centimes pour un kilométrage annuel de 5'000 km. La législation impose une limitation de puissance à 11 kW, ce qui représente 15 ch. L’offre va du modèle le plus simple au plus luxueux, en passant par des engins qui empruntent certaines tech-
niques à la moto. De plus, les constructeurs proposent de nombreux accessoires permettant
d’individualiser son scooter.
Conduire un scooter avec le permis voiture!
Important: les détenteurs d’un permis voiture ont la possibilité – sans autre examen – de
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conduire des scooters de 50 et 125 cm après avoir suivi un cours pratique de base de huit
heures (en général 2x4 heures)!
Presque pas de limite vers le haut!
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Pour piloter un scooter de plus de 125 cm de cylindrée, il faut être détenteur d’un permis moto
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de catégorie A limitée ou A illimitée. L’offre va des économiques monocylindres de 250 cm aux
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élégants et puissants bicylindres de 500 à 650 cm . Dans cette classe aussi, la boîte automatique et le catalyseur font partie du standard. Le luxe ne connaît guère de limite dans le haut de
gamme. On trouve des coffres permettant de loger deux casques intégraux, des béquilles centrales qui se mettent en place et s’escamotent par simple pression sur un bouton-poussoir, des
pare-brises de hauteur réglable, des rétroviseurs électriques rabattables électriquement et même une prise d’alimentation pour le rasoir électrique, le téléphone mobile ou l’ordinateur portable. Que ce soit sur autoroute, en ville, en montagne ou en rase campagne, les scooters de
grosse cylindrée sont partout dans leur élément. Particulièrement confortables et agréables à
conduire, ils ont des performances qui les prédestinent aux longs trajets.
Le rôle majeur de la sécurité!
Les scooters ont énormément progressé en termes de sécurité. Les freins à disque se sont
imposés dans toutes les catégories, l’ABS étant proposé dans le haut de gamme et même sur
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quelques modèles de 125 cm . Les manufacturiers de pneus ont développé, à l’intention des
scooters, des mélanges et des carcasses qui s’inspirent de l’univers de la moto et répondent à
des exigences accrues en termes d’adhérence latérale et longitudinale, y compris sur routes
mouillées.
Il en est de même des parties-cycles qui se cachent sous les séduisants carénages. Bien que
diverses techniques soient utilisées selon les constructeurs et les catégories (cadres en alu ou
treillis tubulaires en acier, profilés en tôle emboutie), des progrès considérables ont été faits en
termes de tenue de route et de confort de suspensions. Là aussi, le scooter a emprunté aux
motos les fourches télescopiques de grand diamètre et les monobras oscillants, qui absorbent
sans problème les nids-de-poules et permettent aussi de rouler hors des sentiers battus.
Office suisse de conseil pour deux-roues
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