Geography. Topic2. Oil, a globalised product

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Geography. Topic2. Oil, a globalised product
Histoire-­‐ Géographie en langue anglaise Tle Geography -­‐ Topic 2 -­‐ Global flows and key players through a case study (4-­‐5 heures) Thème au choix Oil, a globalized product (case study) Le professeur choisit l’une des deux études de cas proposées (globalised product ou TNCs) MISE AU POINT SCIENTIFIQUE Le pétrole peut être considéré comme un produit mondialisé dans la mesure où les sociétés industrielles ou/et développées sont complètement dépendantes de l’approvisionnement en pétrole à un prix raisonnable, ce qui nécessite un volume de production important et génère des flux massifs à l’échelle de la planète. Au début des années 2010, la production annuelle de pétrole en valeur a atteint entre 3500 et 4000 milliards de dollars. Les exportations mondiales de pétrole ont atteint, quant à elles, annuellement entre 2200 et 2800 milliards de dollars1. La valeur de la production de pétrole correspondait en 2013 à 4,8% du PIB mondial, quant à sa valeur en termes d’exportations, elle représentait 12% des exportations mondiales de marchandises. Que ce soit en termes de production et d’exportation, le pétrole dépasse largement en valeur les principales autres matières premières (gaz naturel, charbon, fer, blé, cuivre, coton2 . L’analyse du trend du prix du pétrole depuis le début des années 1970 permet de relever différentes phases marquées par des chocs et des contre-­‐chocs, révélatrices à la fois de la loi de l’offre et de la demande mais également des enjeux géopolitiques liés à la commercialisation du pétrole. Le 17 octobre 1973, la décision de plusieurs Etats de l’OPEP d’opérer un embargo sur les exportations de pétrole à destination de certains pays et d’une réduction significative de la production, suite au statuquo militaire de la guerre du Kippour, déclencha le premier choc pétrolier. Un deuxième choc se produisit en 1979 dans le contexte de la révolution iranienne rapidement suivie par la guerre Iran-­‐Irak, à l’origine d’une importante diminution de la production de ces deux pays. En 1985-­‐1986, le changement de stratégie de l’Arabie saoudite et des autres pays de l’OPEP, désireux de protéger leur part de marché dans un contexte d’exploitation de nouvelles ressources pétrolières (plateformes en mer du Nord)par les pays de l’OCDE, entraîna une baisse notable du prix du pétrole à l’origine d’un contre-­‐choc. La première guerre du Golfe en 1990-­‐1991 fut suivie d’une nouvelle inflation du prix de pétrole, dans la mesure où le conflit freina la production en Irak et au Koweït. La crise économique qui toucha l’Asie en 1997-­‐
1998 réduisit la demande en pétrole ce qui amena son prix à son niveau le plus bas depuis 1974, en prix courants. Cependant, entre 2004 et 2008, la demande croissante (notamment en Chine) et la stagnation de la production mondiale amenèrent une nouvelle augmentation du prix du pétrole. En 2011, celui-­‐ci atteint, en prix constants, des niveaux inédits depuis 1860. Depuis 2014, une nouvelle phase est entamée : la chute de la demande, l’exploitation de nouvelles ressources pétrolières, la stratégie saoudienne de baisse des prix pour concurrencer le pétrole non-­‐conventionnel états-­‐unien ont entraîné une nouvelle baisse notable du prix du pétrole3. 1
Edited by P. Daniels, M. Bradshaw, D. Shaw, J. Sideway, An Introduction to Human Geography, Pearson, 2012, 576 p. 2
Roberto F. Aguilera, Marian Radetzki, The Price of Oil, Cambridge University Press, 252 p., 2015. 3
Voir note 2. 1 La géographie du pétrole est à l’origine de flux entre zones de production et zones de consommation. Ces zones évoluent au gré de la demande ainsi que de la découverte et de la possible exploitation de nouvelles réserves. Les réserves totales prouvées de pétrole et de gaz naturel s’élèvent à 1230 milliards de barils ou à 227,6 milliards selon le Rapport sur l’énergie mondiale de BP. L’écart entre les deux estimations s’explique par la reconnaissance des pétroles non conventionnels. On relève un haut degré de concentration des réserves mondiales dans un petit nombre d’Etats. Les 6 premiers pays détenteurs de réserves de pétrole sont : le Venezuela, l’Arabie saoudite, le Canada, l’Iran, l’Irak. L’incertitude plane sur les possibilités d’exploitation du pétrole en région arctique et sur les plateformes pétrolières en eaux profondes dont l’accès reste encore coûteux et difficile, et qui constitue toujours un défi pour les compagnies pétrolières en terme d’investissement4. La production globale de pétrole est concentrée dans un petit nombre d’Etats détenteurs de réserves ce qui explique la domination de l’Eurasie, du Moyen-­‐Orient et de l’Afrique comme exportateurs nets. En 2012, l’Arabie Saoudite (13,3%), la Russie (12,8%) comptait pour plus d’un quart de la production mondiale de pétrole. Pendant les années 1980, en réponse aux actions de l’OPEP et à l’instabilité au Moyen-­‐Orient, les économies de l’OCDE firent un effort majeur pour accroître leur production de pétrole en Alaska, dans le golfe de Mexico et en mer du Nord, mais cette dernière commence à décliner. Aujourd’hui, l’essor du pétrole non conventionnel en Amérique du Nord (sable bitumineux et huile de schiste) bouleverse à nouveau cet équilibre et a pour principal effet la diminution des importations américaines ce qui libère potentiellement une plus grande partie de la production pour l’Asie. En termes de consommation, l’aire Asie-­‐Pacifique est de loin la plus grande réceptrice d’importation de pétrole. En 2012, la Chine comptait pour 11,7% de la consommation mondiale de pétrole. La Chine est également productrice de pétrole à hauteur de 5% de la production mondiale, mais ses importations s’élevaient à 42,9% de la consommation mondiale en 2012. En comparaison, le Japon est le troisième plus grand consommateur de pétrole à hauteur de 5,3%, mais cette consommation est entièrement importée. La situation des Etats-­‐Unis est similaire à celle de la Chine. Les Etats-­‐Unis sont des producteurs majeurs, 9,6% de la production mondiale de pétrole brut, mais ils sont également les plus grands consommateurs de pétrole, à hauteur de 14,8% de la demande mondiale en 2012. L’essentiel de leur déficit est couvert par des importations provenant de Russie et des Etats du Moyen-­‐Orient. Cette dépendance énergétique est à l’origine de la stratégie de développement de pétrole non conventionnel en Amérique du Nord. Aujourd’hui il existe différents types de pétrole non conventionnel dont les coûts de production varient en fonction de la profondeur des réserves, des technologies d’extraction. Dans tous les cas, ces coûts de production sont supérieurs à ceux des pétroles conventionnels : pétrole extra lourd, sables bitumineux, huile de schiste, schiste bitumineux. L’expression « sables bitumineux » (oil sands) fait référence à du bitume brut, des minéraux, de l’eau et des roches qui sont concentrés dans le sous-­‐sol. Le bitume brut est un pétrole extra-­‐lourd épais, noir et collant se trouvant au sein des surfaces de sables bitumineux. Le procédé d’extraction est complexe et la profondeur des réserves est le facteur déterminant pour le choix de la technologie utilisée. Les ressources mondiales de sables bitumineux sont énormes : les ressources estimées avoisinent les 2,2-­‐ 3,7 mille milliards de barils, excédant de loin les réserves de pétrole conventionnel. De larges dépôts ont été trouvés dans des zones limitées de la planète, mais aucun d’eux n’atteint le gigantesque dépôt de sables bitumineux de la province de l’Alberta au Canada. Au début de 2012, environ 179 milliards de barils étaient considérés comme des réserves prouvées exploitables, représentant un potentiel d’approvisionnement supérieur aux réserves de pétrole brut d’Iran, du Koweït, d’Irak et d’un tiers de celles d’Arabie saoudite et du Venezuela. La ceinture de pétrole de 4
P.Ekins, M. Bradshaw, J.Watson, Global Energy, Issues, Potentials and Policy Implications, Oxford University Press, 2015. 2 l’Orénoque au Venezuela contient 90%, soit 1,9 mille milliards de barils, d’une substance similaire, le pétrole extra-­‐lourd, plus dense, mais plus difficile à extraire, et qui est déjà commercialisé depuis plusieurs années5. MISE EN ŒUVRE DE LA QUESTION L’étude du pétrole, produit mondialisé, s’inscrit dans le thème 2 de géographie consacré à « la mondialisation en fonctionnement ». Cette leçon débute en Te L-­‐ES-­‐S par une étude de cas portant sur un produit mondialisé permettant de répondre aux questions suivantes : -­‐
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Quels sont les acteurs impliqués dans la production et la consommation de pétrole et quels flux génèrent-­‐ils? Quels sont les débats engendrés par l’exploitation et la commercialisation du pétrole ? Un volume de 4-­‐5 heures sera consacré à l’étude du pétrole, produit mondialisé. Un temps d’étude pourrait être consacré à l’importance du pétrole dans les échanges mondiaux. -­‐
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Les graphiques comparant la production en valeur et en volume du pétrole et de celle d’autres matières premières essentielles (gaz naturel, charbon, fer, cuivre, coton…) permettent d’illustrer la domination du pétrole en valeur et en volume sur le marché des matières premières. L’observation de l’environnement proche des élèves permettrait de constater à quel point le pétrole est encore indispensable aux sociétés actuelles. L’importance du pétrole dans l’économie mondiale se manifeste également par les fluctuations de son prix depuis 1973 marqué par une série de chocs et de contre-­‐chocs. Cette évolution du prix du pétrole est sensible à l’interaction de différents facteurs liés : o à la possibilité d’exploiter les réserves de pétrole, devenant alors des ressources exploitables (cette exploitation n’est rendue possible que par des innovations technologiques d’extraction du pétrole à des coûts de production raisonnables et rentables). o à la situation géopolitique des pays producteurs de pétrole ; à la stratégie des pays membres de l’OPEP (ces Etats ont joué un véritable leadership dans la fixation d’un « prix de référence » du pétrole à partir du milieu des années 1970, suite à une vague de nationalisations de compagnies pétrolières, et sous l’impulsion de la Light Arabian Oil saoudienne). Cependant, ce système de prix de référence a pris fin lors du contre-­‐choc pétrolier de 1986. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite joue un rôle primordial dans la chute actuelle du prix du pétrole, injectant sur le marché son pétrole à bas coût pour baisser artificiellement le prix du pétrole et nuire à l’augmentation de la production de pétrole non conventionnel nord-­‐américain au coût de production plus élevé. o aux crises économiques et aux fluctuations de la demande de pétrole. A cet égard, la situation chinoise est révélatrice. La demande en pétrole de la Chine n’a cessé d’augmenter avant qu’elle ne soit impactée par la crise de 2008 et par le ralentissement de la consommation mondiale, ainsi que par la volonté des autorités chinoises actuelles de faire évoluer leur modèle de développement économique. La dimension spatiale de la production et de la commercialisation du pétrole pourrait aussi être évoquée. Le pétrole, produit mondialisé, génère des flux entre les principaux espaces de 5
Voir note 4. 3 production et ceux de consommation. Les cartes et les graphiques présents sur les sites officiels permettent de localiser ces espaces : d’une part un nombre réduit de pays producteurs de pétrole, permettant de distinguer les notions de ressources et de réserves; d’autre part, les principaux Etats consommateurs, dont certains sont totalement dépendants de l’étranger pour leur approvisionnement en pétrole (Japon), d’autres ont une production intérieure qui ne permet pas de répondre aux besoins de leur population (Etats-­‐Unis) ou à ceux de leurs industries (Chine). Ces localisations sont à l’origine des principaux flux liés au commerce du pétrole ; flux qui pourraient donner lieu à la réalisation de schémas. Les principaux acteurs du commerce du pétrole, FTN pétrolières nationalisées ou privées, les Etats, et notamment les membres de l’OPEP, jouent également un rôle essentiel dans l’exploitation du pétrole, sa distribution et sont à l’origine, en grande partie, des fluctuations des prix du pétrole comme en témoigne la réunion de l’OPEP qui s’est déroulée le 17 avril 2016. Le développement des pétroles non-­‐conventionnels et notamment des sables bitumineux pourrait également être évoqué dans la mesure où ceux-­‐ci ont bouleversé les rapports de force entre Etats producteurs, ces dernières années. -­‐
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L’exploitation des pétroles non conventionnels n’est possible que grâce à des techniques d’extraction (fractionnement hydraulique) qui occasionnent des coûts de production bien supérieurs à ceux des pétroles conventionnels. Ce paramètre est d’ailleurs le levier sur lequel joue l’Arabie saoudite dans sa stratégie de pétrole à faible coût. En effet, la localisation des gisements de sables bitumineux modifie la géographie du pétrole. Les plus grandes réserves exploitables de sables bitumineux se situent en Amérique du Nord, notamment dans la région de l’Alberta, et constituent un élément fondamental de la politique énergétique des Etats-­‐Unis de moindre dépendance à l’égard des pays du Moyen-­‐
Orient. Enfin, le pétrole, produit mondialisé, est également objet de débats. Son extraction, sa distribution, son utilisation impactent l’environnement et posent la question d’une nécessaire transition énergétique. -­‐
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Les différentes marées noires qui ont touché les littoraux des grands Etats consommateurs de pétrole ont entraîné des dommages considérables sur la faune, la flore mais aussi l’économie des territoires impactés. A ce titre, l’explosion de la plate-­‐forme pétrolière, Deepwater Horizon, à l’origine de la vaste marée noire qui s’est diffusée au nord du Golfe du Mexique en 2010, pose la question de la responsabilité des compagnies pétrolières dans le versement de dommages et des conséquences d’une telle catastrophe sur une économie déjà fragilisée par le passage de l’ouragan Katrina. Le récent refus de Barack Obama, à l’approche de la C.O.P21, de voir le pipeline Keystone XL parcourir le territoire des Etats-­‐Unis est aussi révélateur des enjeux environnementaux et géostratégiques actuels et témoigne de la politique ambiguë des Etats-­‐Unis. En effet, ceux-­‐ci sont à la fois un des principaux promoteurs de l’extraction de pétrole non-­‐conventionnel, en dépit des nombreuses critiques émises sur les dangers environnementaux de la technique du fractionnement hydraulique ; mais refusent qu’un pipeline transportant du pétrole issu des sables bitumineux de l'Alberta canadien ne traverse leur territoire au nom de la protection de l’environnement. 4 LEXIQUE SPECIFIQUE (NOTIONS ET VOCABULAIRE UTILES) 1. Notions et vocabulaire nécessaires à l’étude d’un produit mondialisé -­‐ Globalisation -­‐ Import/ Export -­‐ Flows -­‐ Seaway -­‐ Raw material/ manufactured goods -­‐ Processing of raw materials -­‐ Transnational corporation (TNC) -­‐ Production space -­‐ Consumption space -­‐ Sustainable development -­‐ Carbon emissions 2. Vocabulaire spécifique à l’étude de cas : -­‐ Barrel -­‐ Crude oil -­‐ Drilling rig/ oil well -­‐ Hydraulic fracturing/ fracking -­‐ Oil platform -­‐ Oil producing country/ oil supplier -­‐ Oil tanker/ petroleum tanker -­‐ Organisation of the Petroleum Exporting Countries (OPEC) -­‐ Refinery -­‐ Oil price shock -­‐ Oil spill -­‐ Reserves/resources -­‐ Ton of oil equivalent (TOE) -­‐ World oil prices Unconventional oil : -­‐ Extra-­‐heavy oil : pétrole extra lourd -­‐ Oil sands : sable bitumineux -­‐ Tight oil : huile de schiste/pétrole de schiste -­‐ Oil shale/kerogen shale : schiste bitumineux ‘The term ‘oil shale’ denotes a wide range of fine-­‐grained sedimentary rocks that are found all over the globe. Unlike liquid-­‐bearing shales and bituminous sands, oil shales contain no oil or gas as such, but to a smaller or lesser degree kerogen, a mixture of solid organic material, which is sometimes also characterized as ‘an immature form of petroleum’. The conversion of kerogen to liquid hydrocarbons requires the rocks to be heated at a high temperature in airtight retorts that compress the geological processes of oil formation over millions of years into a few hours or alternatively, three to four years if the mineral is retorted in situ without extracting and lifting it to the ground.’ Global Energy, Issues, Potentials and Policy Implications, P. Ekins, M. Bradshaw, J. Watson, 2015, Oxford University Press, p. 269. 5 RESSOURCES POUR ALLER PLUS LOIN DANS LA MISE EN ŒUVRE v Bibliographie : Ouvrages généraux sur la mondialisation et la problématique des énergies : • L. Carroué, Géographie de la mondialisation, Armand Colin, 2012, 295 p. • Edited by P. Daniels, M. Bradshaw, D. Shaw, J. Sideway, An Introduction to Human Geography, Pearson, 2012, 576 p. • P.Ekins, M. Bradshaw, J.Watson, Global Energy, Issues, Potentials and Policy Implications, Oxford University Press, 2015. Ouvrages et articles sur le cas du pétrole : •
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Roberto F. Aguilera, Marian Radetzki, The Price of Oil, Cambridge University Press, 252 p., 2015. Matthieu Auzanneau, Or noir : la grande histoire du pétrole, La Découverte, 720 p., 2015. « Pétrole, Le trop-­‐plein », dossier du Courrier international, n°1267, février 2015. « Géoéconomie de l’or noir: la fin du pétrole? », dossier du magazine Carto n°25, septembre-­‐octobre 2014 ; v Sitographie : • Le site du BP Statistical Review of World Energy : www.bp.com • Le site officiel de l’International Energy Agency : www.iea.org • Le site du World Resources Institute (centre indépendant de recherches et de conseils sur les problèmes environnementaux et la question du développement durable) : www.wri.org • Le site enerdata fournit de nombreuses statistiques et recherches : http://www.enerdata.net/ • Article de Business Insider UK : ‘An Annotated History of Oil Prices Since 1861’ (graphique commenté présentant les différents chocs et contre-­‐chocs) : http://uk.businessinsider.com/annotated-­‐history-­‐crude-­‐oil-­‐prices-­‐since-­‐1861-­‐2014-­‐
12?r=US&IR=T • Le site du Think Tank britannique, Chatham House, propose de nombreux articles sur les enjeux énergétiques : https://www.chathamhouse.org/research/topics/resources/extractive-­‐resources-­‐and-­‐
society • Le site de Géoconfluences propose plusieurs dossiers dédiés à l’actualité du pétrole : un dossier thématique consacré à l’arrêt du projet Keystone XL aux Etats-­‐Unis : http://geoconfluences.ens-­‐lyon.fr/actualites/veille/l2019oleoduc-­‐keystone-­‐xl-­‐etude-­‐de-­‐
cas-­‐sur-­‐energie-­‐et-­‐environnement-­‐en-­‐amerique-­‐du-­‐nord Un dossier sur les statistiques 2015 sur l’énergie : http://geoconfluences.ens-­‐
lyon.fr/actualites/veille/energie-­‐les-­‐statistiques-­‐2015 • Le site du C.L.E.S. propose une note dédiée aux fluctuations récentes du prix du pétrole : http://notes-­‐geopolitiques.com/petrole-­‐vers-­‐une-­‐nouvelle-­‐donne/ v Films, documentaires et autres supports exploitables : •
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L’analyse du « pétrole, produit mondialisé » peut donner le sentiment d’être très technique ; cependant de nombreux documentaires ou extraits de documentaires, facilement exploitables en classe, permettent de rendre le sujet relativement abordable. 6 •
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Planet Oïl : the Treasure that conquered the world : Documentaire de BBC Scotland de 3 fois 59 minutes relatant l’histoire de l’exploitation du pétrole et ses enjeux. Le dernier épisode concerne la période suivant le premier choc pétrolier. Animation de National Geographic : ‘What is fracking ?’ décrivant de manière claire le processus de fracturation hydraulique. Gasland de Josh Fox (2006) est consacré aux effets de la fracturation hydraulique aux Etats-­‐Unis et à la volonté des Etats-­‐Unis de développer du pétrole et du gaz non-­‐
conventionnels. Annonce par le président Obama du rejet du projet de pipeline Keystone XL sur le territoire américain (6 novembre 2015, site du Guardian). Si de nombreuses fictions évoquent l’histoire de l’exploitation du pétrole dans le passé, peu sont consacrées à l’époque actuelle. De plus, le pétrole n’apparait parfois qu’en toile de fond du film : •
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Power de Sydney Lumet (1986) évoque l’influence des lobbies du pétrole dans la vie politique américaine. Syriana de Stephen Gaghan (2005) évoque les relations ambiguës des Etats-­‐Unis avec les pays du Moyen-­‐Orient pour la maîtrise des sites pétroliers. Promised Land de Gus Van Sant (2012) a pour sujet la politique de rachat de terres par les compagnies pétrolières aux Etats-­‐Unis afin d’exploiter les sables bitumineux. Ce film dénonce les conséquences environnementales et sociales de la fracturation hydraulique en Pennsylvanie. Deepwater Horizon de Peter Bergh (2016) relate la plus grande marée noire qu’aient connue les Etats-­‐Unis dans le golfe du Mexique en 2010, suite à l’explosion de la plate-­‐
forme en eaux profondes, Deepwater Horizon. Des extraits de The Runner d’Austin Stark (2015) peuvent être utilisés pour montrer les effets de cette marée noire en Louisiane. Secret State, série britannique en 4 épisodes (2012) sur la lutte d’un politicien pour découvrir la vérité sur un accident industriel dans lequel une compagnie pétrolière est impliquée. LA COLLABORATION POSSIBLE AVEC LE PROFESSEUR DE LV Un travail collaboratif peut être mené avec le professeur d’anglais qui peut aborder cette question dans la cadre des thématiques suivantes : -­‐
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« Espaces et échanges » « Lieux et formes du pouvoir » EXEMPLES DE SUJETS Dans le cadre de l’épreuve spécifique de baccalauréat, ce thème peut donner lieu aux consignes suivantes : -­‐
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What makes oil a globalised product? In what way is oil a debated product? Fiche réalisée par Caroline Fromont (lycée Fernand Darchicourt, Hénin-­‐Beaumont) 7 Baccalauréat – D.N.L. – Epreuve spécifique histoire-­‐géographie – anglais. Sujet zéro. Global flows and key players through a case study Comment on the following two sources GUIDELINE WHAT MAKES OIL A GLOBALIZED PRODUCT? Source 1. The Economist cover, December, 2014 Source 2 Oil, gas and gas condensate are among the most important energy sources in the world. One thing we know for sure is that we need oil -­‐ currently around 90 million barrels of crude oil a day. Oil is used for many other purposes other than fuel for energy or transport. And yet we are constantly hearing new and often conflicting forecasts about the potential reserves and resources. What is the future for fossil fuels? The end of oil and gas production is not yet in sight. But what we do already know is that the reservoirs will be depleted at some point -­‐ after all, as far as oil is concerned, we are consuming four times the amount of oil that we are discovering in new reservoirs. Hence, the resources have to be used sensibly. For this reason, oil heating is gradually being replaced by other energy sources. On the other hand, it will remain crucial as a raw material for the chemical industry. The industrialized countries will need intelligent strategies in future for managing these valuable resources. https://www.wintershall.com Wintershall is Germany's largest internationally active crude oil and natural gas producer, wholly owned subsidiary of the chemical group BASF in Ludwigshafen. 8 Baccalauréat – D.N.L. – Epreuve spécifique histoire-géographie – anglais. Sujet zéro.
Global flows and key players through a case study Comment on the following two sources GUIDELINE IN WHAT WAY IS OIL A DEBATED PRODUCT? Source 1. National Oceanic and Atmospheric Administration Source 2. Barack Obama ended seven years of high-­‐wire political drama to reject theKeystone XL pipeline on Friday, saying the decision reflected America’s determination to be a global leader in the fight against climate change. “America is now a global leader when it comes to taking serious action on climate change,” Obama said from the White House on Friday, flanked by both secretary of state John Kerry and vice-­‐president Joe Biden. “Frankly, approving that project would have undercut that global leadership, and that is the biggest risk we face: not acting.” Obama’s rejection of the Keystone XL was the biggest victory in years for grassroots campaigners, who chained themselves to the gates of the White House and built unlikely alliances with landowners and ranchers in heartland states like Nebraska and Texas, to mobilise opposition to what had once been seen as a routine project. “I feel like the boots have beaten the big oil suits for the first time in our country’s history,” said Jane Fleming Kleeb, leader of Bold Nebraska, which had fought the pipeline’s route across the state. TransCanada, the Canadian firm behind the pipeline, said it was disappointed with Obama’s decision. Russ Girling, the chief executive of TransCanada, said in a statement. Keystone’s rejection would be bad for jobs and the economy in Canada and the US, Girling said. “Obama rejects Keystone XL pipeline and hails US as leader on climate change” Suzanne Goldenberg and Dan Roberts, www.theguardian.com, November, 2015 9