2 serviettes de toilette. - S

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2 serviettes de toilette. - S
Tableaux et fiches techniques
Cathéters courts (cathlons) : Correspondance couleur/diamètre
Code
couleur
Diamètre
(en gauge)
Jaune
24 G
Bleu
22 G
Rose
20 G
Vert
18 G
Gris
16 G
Orange
14 G
A noter
C
Plus le chiffre en
gauge diminue:
24 G  14 G
plus le diamètre du
cathlon augmente.
Chariots de soins à pansements
1/2
Dans la pratique, le chariot est préparé par la personne qui réalise le
soin. Si la charge en soins de l’infirmier(ère) est importante, c’est l’aidesoignant(e) qui prépare le chariot.
La propreté et l’organisation du chariot de soins sont le reflet de l’équipe
soignante du service.
1. Chariots à pansements
Plateau supérieur (zone dite « stérile »)
• Solution hydro-alcoolique.
• Antiseptiques : alcool, bétadine®, dakin, eau oxygénée.
• Sérum physiologique et/ou l’eau distillée stériles.
• Matériel stérile : les compresses stériles, les pansements stériles,
pinces et ciseaux stériles, les gants stériles.
Plateau intermédiaire (zone dite « propre »)
•
•
•
•
•
Compresses stériles complémentaires.
Boîtes stériles de matériel.
Pansements américains.
Gants non stériles à usage unique.
Linge propre.
Plateau inférieur (zone dite « sale »)
Sur un chariot de soins, le matériel souillé ne doit jamais être en contact
avec le matériel propre ou stérile.
• Haricot.
• Boîte à objets tranchants.
• Sacs à déchets (souvent sur le côté du chariot).
• Sac pour récupérer le linge souillé.
>>
le répertoire de l’aide-soignante
Parties annexes
2/2
• Sur un des côtés se trouve la zone de réception des déchets avec des
sacs collecteurs de différentes couleur jaune et noir ou blanc.
• Des tiroirs complètent le chariot avec souvent des compartiments pour
les seringues, les drains, les aiguilles, les bistouris, les pommades, les
bandes, les rouleaux de sparadrap…
Les tiroirs ne sont pas des réserves de matériel et ne comportent que
ce qui est nécessaire à la réalisation des soins.
2. Chariots pour soins d’hygiène (ex. : toilette)
Plateau supérieur
• 1 ou 2 cuvettes en fonction du soin d’hygiène prévu.
• Gants de toilette : 2 plus un gant de toilette à usage unique pour
la toilette intime.
• 2 serviettes de toilette.
• Savon.
• Gants non stériles à usage unique pour le soignant pour la toilette
intime.
• Nécessaire à coiffure, rasage, soin de bouche.
• Linge propre.
• Solution hydro alcoolique.
Plateau intermédiaire (si chariot à 3 niveaux, sinon sur 1er niveau)
•
•
•
•
Linge propre : draps, alèse, taie d’oreiller.
Gants à usage unique.
Nécessaire pour le soin de bouche ou brosse à dents, dentifrice, rasage.
Vêtements propres du malade.
Plateau inférieur
• Matériel souillé ou sale :
- haricot ;
- sac à linge sale ;
- sac à déchets (souvent sur le côté du chariot).
le répertoire de l’aide-soignante
Installations dans un lit (principales)
1/2
Décubitus dorsal
• Petit coussin sous la nuque.
• Petit coussin sous les bras.
• Alèse enroulée pour caler
hanches et cuisses pour
maintenir la rectitude de
la colonne vertébrale.
• Petit coussin sous les
mollets pour détendre les
genoux.
• Cale-pieds pour éviter la
chute des pieds.
Contre indications :
- insuffisant respiratoire ;
- patient cardiaque.
Position correcte
pour un malade
hémiplégique gauche.
Décubitus ventral
• Pas de coussin sous la
tête ce qui augmenterait
l’hypertension de la
colonne vertébrale.
• Bras en abduction avec
rotation externe (position
de repos).
• Coussin plat placé
(éventuellement sous
l’abdomen).
• Pieds reposant au bord du
matelas (à 90°) protégés
par des coussinets.
Indications :
- brûlure du dos ;
- prévention escarre fessière.
Position correcte
pour un malade
hémiplégique gauche.
>>
Tableaux et fiches techniques
Décubitus latéral
2/2
• Oreiller sous la tête sauf si
patient inconscient.
• Oreiller replié maintenant
le bras plié à angle droit
et maintenant la main au
même niveau que le coude.
• Fléchir la jambe du dessus.
Placer dessous un oreiller
Indications :
pour l’empêcher d’être en - patient inconscient (sans coussin tête) ;
abduction et pour maintenir - vomissements.
la hanche et le genou sur
le même plan.
• Calage dans le dos.
Position correcte
pour un malade
hémiplégique gauche.
IJK
Décubitus latéral
côté sain
Position déclive
• Pieds du lit surélevés, tête
plus basse que les pieds.
• Coussin ou cales protégeant
les épaules pour empêcher
le glissement et que la tête
du patient vienne toucher la
tête du lit.
• Alèse enroulée pour maintenir
la rectitude de la colonne
vertébrale.
Indications :
- état de choc ;
- hémorragie ;
- post ponction lombaire.
•
•
•
•
•
Sublinguale
Pulmonaire
Oculaire
Vaginale
Rectale
• Rapidité d’action.
• En complément
d’un traitement
général.
Voie
cutanée
• Collutoire, gouttes,
gargarismes.
• Comprimés, granules.
• Aérosols.
• Collyres, pommades.
• Ovules, capsules, gels.
• Suppositoires, lavement.
• Efficaces à long terme.
• Application avec port
de gants.
• Ponctuels.
• Crèmes, pommades.
• Gels, patchs.
• Lotions.
Voie
parentérale
• Parfois rejet.
• Contraignants, à
intervalles réguliers.
• Désagréables pour
certains.
• Risque d’infection.
• Douleur.
• Efficaces.
• Utilisés en
urgence.
• Solutions injectables.
• Poudres pour
préparations injectables.
• Implants.
Voie
orale
Voie
transmuqueuse
• ORL
• Irritations du tube
digestif.
• Utilisation impossible
si vomissements ou
coma.
• Parfois goût
désagréable.
Inconvénients
Avantages
• Facile, efficace.
• Assez rapide
sauf en cas
d’urgence.
• Renouvelable.
Formes
• Solutions buvables :
- sirops, gouttes.
• Cachets, capsules,
gélules, pilules.
• Comprimés :
sécables, à croquer,
à sucer.
• Poudres, granulés.
Voies
Tableaux et fiches techniques
 : l’aide-soignante doit considérer cette partie sur les médicaments
comme un guide de compréhension utile dont elle pourra se référer dans
sa pratique quotidienne au cours de l’observation, l’appréciation de l’état
clinique, l’éducation et la surveillance du patient ayant un traitement.
La distribution, l’administration des médicaments sont de la compétence
infirmière. L’aide-soignante intervient dans l’aide et à la vérification de leur
prise d’où l’importance de s’informer auprès de l’IDE des précautions et
effets secondaires dus aux traitements à surveiller.
Médicaments : formes et voies d’administration
LM
Par les proches,
vêtu de ses plus
beaux habits.
Baigner le
défunt et
l’habiller de
neuf (pas les
femmes) en
général par
le fils.
Aucune.
Lavé, habillé
et coiffé par la
famille.
Aucune.
Prières et
silences.
Corps
gisant
Toilette de
purification
par 4 pers.
du même
sexe.
Ne plus
toucher le
corps après
la toilette
rituelle.
Recouvrir le
corps d’un
drap blanc et
le poser par
terre.
Non
sacralité
du corps.
Purification
par un membre
de la « Hevra
Quaddicha ».
Autopsie
interdite.
Accompagner
le corps après
la mort,
prières,
chants, visites
des amis.
Dégager la tête.
Corps sur le
côté droit, main
droite sous le
menton.
Ne pas exprimer
sa douleur.
Ne plus toucher
le corps ou alors
en touchant le
crâne avant.
Le corps est
lavé.
Veillée funèbre.
Service de
requiem chaque
jour jusqu’à
l’enterrement.
Toilette
rituelle
Prière sous
forme de
mantras.
Aide à la
méditation,
prépare l’esprit
pour la
réincarnation.
Regard
dirigé vers la
Mecque.
Peu de
rites.
Pas de
signes de
croix.
Hindouisme
Sacrement
ou onctionImposition
des mains.
Bouddhisme
Instants
ultimes
Orthodoxie
Office des
saintes huiles
par le pope.
Atmosphère
paisible.
Orienter le
malade vers
l’orient.
Musulman
Juif
Assistance
aux mourants.
Yeux du mort
fermés par
le fils.
Drap sur le
visage jusqu’à
l’enterrement.
Protestant
Catholique
le répertoire de l’aide-soignante
Mort et rites religieux
Toléré.
Autorisé.
Autorisé
Crémation
Don
d’organe
Don à la
science
Cercueil
Autorisé.
Autorisé.
Autorisé.
Aucun.
Libre
choix,
idem.
Libre choix,
croix au
dessus.
Mise en
bière
Aucun.
Par des
professionnels, sur le
dos, mains
jointes.
Par des
professionnels, sur le
dos, mains
jointes.
Délais
Autorisés.
Autorisés.
Soins de
conservation
Aucune.
Peu
pratiquée.
Veillée
funéraire
Veillée,
lecture du
coran.
Tête en
direction de
la Mecque.
Interdit.
Interdit dans
la pratique.
Interdite.
Sous 24 h sauf
sabbat ou
fêtes.
Peut atteindre
une semaine.
Obligatoire.
Autorisé.
Autorisé.
Interdite.
A éviter.
Réserve
importante.
Interdite.
Interdit.
Interdit.
Selon les
rituels.
Aucune.
Service appelé
« litie »,
cercueil aspergé
d’eau bénite.
Cercueil gardé
ouvert.
Recouvert d’un
drap d’or.
Aucun.
Corps exposé
sur un lit, les
proches se
relaient jusqu’à
l’inhumation.
Embaumement
possible.
Lire le Psautier,
permet de
dédramatiser la
mort.
Sous 24 h ou
48 h si
rapatriement.
Bois tendre,
parfois sans
En bois, étoile
cercueil (en
de David.
pays musulman).
Par les
proches, sur
le dos, bras le
long du corps,
mettre de la
terre d’Israël.
Interdits sauf
Autorisés
si rapatriement dans des cas
en Israël.
spécifiques.
Veillée,
lecture de
psaume, le
corps ne doit
pas rester seul.
Autorisé si
incinération.
Autorisé.
Obligatoire.
24 h maxi.
Aucun
crémation sur
une civière.
Recouvert
d’un suaire
blanc pour
les hommes,
rouge pour les
femmes.
Prières et
chants.
Corps exposé
à la vue de la
famille et des
amis.
Tableaux et fiches techniques
Mort et rites religieux
LM
le répertoire de l’aide-soignante
Tension artérielle ou pression artérielle
1/2
 : la prise de la tension artérielle est de la compétence AS, avec du
matériel adapté au patient, en fonction de la prescrition médicale.
Définition et indications
La pression artérielle est un indicateur de la fonction circulatoire en
mesurant la pression qui règne au sein des vaisseaux sanguins. Elle est
mesurée en millimètres de mercure (Hg), et se transcrit sous la forme
de 2 chiffres.
• Le chiffre le plus élevé = pression systolique (ou maxima). Il mesure
la force exercée par le sang sur la paroi interne des artères lors de la
contraction du cœur.
• Le chiffre le plus bas = pression diastolique (ou minima) correspond au
moment de son relâchement.
Technique
A/ Mesure par palpation.
Cette méthode de mesure de la pression artérielle ne permet pas de
mesurer la pression diastolique.
A
• Placer le manchon du tensiomètre autour du bras du patient
(accessible et non traumatisé).
• Maintenir la poire de gonflage d’une main et fermer la valve. Avec les
doigts de l’autre main, localiser le pouls radial du patient [A].
• Gonfler doucement le brassard en appuyant sur la poire jusqu’à ne plus
percevoir le pouls radial. Continuer à gonfler de 30 mm de Hg en plus
après disparition du pouls radial.
• Dégonfler doucement le brassard en appuyant (ou tournant) sur la
valve de dégonflage.
• Noter la pression sur le cadran dés que vous percevez à nouveau le
pouls radial. Ce chiffre correspond à la pression systolique.
• Dégonfler totalement le brassard.
>>
Tableaux et fiches techniques
B/ Mesure par auscultation.
Cette mesure nécessite un tensiomètre manuel et un stéthoscope.
2/2
B
• Placer le manchon du manomètre de la même façon que pour la
mesure de la pression artérielle par palpation.
• Placer les embouts du stéthoscope dans les oreilles, ils doivent pointer
vers l’avant.
• Rechercher les pulsations de l’artère qui passe au milieu du pli du
coude avec les doigts.
• Placer le pavillon du stéthoscope sur le trajet de l’artère, juste au
dessus du pouls perçu et le maintenir avec l’index et le majeur d’une
main.
• Gonfler doucement le brassard en appuyant sur la poire.
• Dégonfler doucement le brassard en appuyant (ou tournant) sur la
valve de dégonflage. L’aiguille du manomètre doit descendre sur le
cadran (de 2 à 3 mm par seconde).
• Noter la pression sur le cadran dés que vous entendez le bruit du
pouls. Ce chiffre correspond à la pression systolique.
• Continuer à dégonfler le brassard et noter à nouveau la pression sur
le cadran quand le bruit du pouls disparaît. Ce chiffre correspond à la
pression diastolique.
• La pression artérielle est indiquée en donnant la pression systolique
puis la pression diastolique, par exemple 120/80 mmHg.
• Dégonfler totalement le brassard.
TU
Valeurs
Nouveau-né
75/50
6 mois
80/46
1 à 2 ans
96/65
de 3 à 6 ans
100/60
de 7 à 10 ans
110/60
de 10 à 14 ans
118/60
> 14 ans
120/60
> 14 ans
120/80
le répertoire de l’aide-soignante
Ventilation (fréquence respiratoire)
Définition
Nombre de mouvements respiratoires (inspirations - expirations) sur une
minute permettant d’apprécier la ventilation en évaluant les mouvements
respiratoire.
Technique
• Dégrafer cravate, col et ceinture.
• Evaluer visuellement les
mouvements ventilatoires
(si ces derniers ne sont pas
flagrants poser la main à la
jonction thoraco abdominale
afin de percevoir le mouvement).
• Apprécier les trois critères :
fréquence, amplitude, régularité.
Fréquence
Nombre de mouvements ventilatoires par minute.
• Arrêt complet, plus ou moins prolongé, volontaire ou
non de la ventilation (apnée).
• Augmentation de la ventilation (tachypnée ou
polypnée).
• Ralentissement de la ventilation au dessous du seuil
minimal lié à l’âge (bradypnée).
Amplitude
• Ample : le développement de la cage thoracique et
ainsi du volume d’air traité prouve l’efficacité.
• Superficielle : mouvements inspiratoires insuffisants
et/ou expiration incomplète.
Régularité
• Régulière : rythme réguliers.
• Irrégulière : existence de pauses, c’est-à-dire
d’arrêts momentanés de la ventilation.
Nb : si le patient est sous oxygène en inhalation, les mouvements des
valves et du sac réserve peuvent permettre d’évaluer la ventilation.
Valeurs
Nouveau-né :
< 1 semaine
Nourrisson :
< 1 mois
Enfant :
1 an - puberté
Adolescent
Adulte
40 à 60
30 à 60
20 à 30
12 à 20
Prise en charge des urgences vitales
Danger
Protection et/ou
dégagement d’urgence
oui
non
Saignement
oui
Arrêt du saignement
Alerte
non
Étouffement
Désobstruction
des voies aériennes
oui
non
Conscience
Alerte
Alerte
oui
non
Libération des
Voies Aériennes
Respiration
oui
Position Latérale de Sécurité
Alerte
non
Circulation
oui
Ventilation Artificielle
Alerte
non
Réanimation
Cardio-pulmonaire
Alerte
Respiration
Bilan :
élément constaté et/ou recherché qui
permet d’identifier la nature de l’urgence.
Libération des
Voies Aériennes
Gestes d’urgences :
geste et soin d’urgence qui doit être réalisé.
Légende
Maladie
Malaise
Plaies
Brûlures
thermiques
Traumatismes
Arrosage
si nécessaire
Maintien de tête
si nécessaire
Position
d’attente
Position
d’attente
Position
d’attente
Position d’attente
et maintien
Alerte
Alerte
Alerte
Alerte
« Est-ce que vous
vous étouffez ? »
Le saignement
est stoppé ?
Précisions :
complément du bilan
et/ou de la technique.
Signes :
questions spécifiques.
Alerte
Alerte :
demande de renfort médical.
Les urgences vitales et les urgences potentielles
Alerter signifie :
- au sein d’un établissement sanitaire utiliser la
procédure d’alerte interne ;
Alerte - en dehors d’un établissement sanitaire appeler le 15.
Fiche réflexe n°1
Prise en charge des urgences potentielles
Traumatisme
crânien ?
non
oui
Traumatisme
rachis ?
De la tête aux pieds
Du plus grave au moins grave
Bilan traumatique
si circonstances violentes
Maintien de tête
oui
traumatiques ?
Circonstances
Traumatismes
non
Traumatisme
bassin ?
non
si nécessaire
non
Maintien de tête
Traumatisme
thorax ?
Alerte
non
Traumatisme
abdomen ?
Réaliser la suite
du bilan
Position d’attente
et maintien
oui
Fiche réflexe n°12
Si troubles de la
conscience et/ou
vomissements
oui
Position
½ assise
oui
Alerte
Allonger
jambes fléchies
oui
Les traumatismes : tête-cou-tronc
Couvrir
Surveiller les fonctions vitales
Poursuivre le maintien de tête
Mise en PLS
oui

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