dr9111 (PDF - 28KB) - Canadian Fitness and Lifestyle Research
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Le dossier de la recherche ISSN 1188-6641 Renseignements pour professionnels de la part de l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie • Motifs de la participation : Les personnes qui font de l’exercice régulièrement avaient deux motifs précis en tête : la bonne forme et l’apparence. Les personnes moins actives ont donné une grande variété de raisons dont notamment : le désir de demeurer en forme et compétitives, le plaisir de l’exercice, la détente et l’interaction sociale. Activité et mode de vie : d’où provient la motivation? L es effets positifs de l’exercice sur la santé physique ne sont plus à prouver. Nous utilisons depuis longtemps ces effets positifs pour inciter le public à devenir plus actif et nous avons assez bien réussi. En dépit de cela, le nombre des personnes qui abandonnent leurs activités physiques demeure assez étonnant. Des études révèlent que le taux d’abandon à court terme des programmes d’activité se situe entre 35 et 80 p. 100, et l’engagement à long terme est en général très faible. Le Dr Lise Gauvin, du Department of Exercise Science de l’Université Concordia à Montréal, s’intéresse depuis longtemps aux aspects de la motivation et de la fidélité à l’égard des programmes d’activité. Grâce à l’appui de l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie (un organisme national financé par Condition physique Canada), le Dr Gauvin a effectué des recherches sur diverses questions liées à ces aspects. • Goûts : Les personnes qui font de l’exercice régulièrement sont attirées par l’activité elle-même tandis que ceux qui abandonnent leur programme et les sédentaires portent souvent leur attention sur les aspects sociaux et situationnels. • Aversions : Les personnes actives n’aiment pas certains facteurs inhérents aux installations mêmes : mauvais matériel, trop de personnes en même temps, etc. Les personnes inactives n’aiment pas non plus ces facteurs, mais certaines éprouvent aussi une certaine aversion pour la douleur ou la fatigue qui accompagne parfois l’exercice physique. • Engagement : Les gens actifs autonomes n’ont pas besoin de prévoir leur activité physique — elle fait partie de leur mode de vie; les autres doivent planifier et se «persuader à bouger». La motivation Au cours de l’une des études qu’elle a menée, le Dr Gauvin a examiné certains facteurs tels que les motifs de la participation, les goûts et les aversions en matière d’exercice, ainsi que le sentiment subjectif d’avoir fait un effort, et ce, chez quatre groupes très différents : les gens actifs autonomes, ceux qui adhèrent à des programmes de conditionnement physique, ceux qui ont abandonné leur programme et ceux qui sont sédentaires. Leur profil révélait des différences marquées : • Effort : En règle générale, les gens actifs autonomes disent faire moins d’effort pour accomplir leur activité (75 à 80 % d’intensité subjective) que ceux qui participent à un programme de conditionnement (90 à 95 %) et ceux qui ont abandonné leur programme (95 à 100 %). • Résultats : Toutes les personnes se sont dites détendues après leur séance d’activité. Les ✂ Mettre les sédentaires en mouvement Les sédentaires et ceux qui ont tendance à abandonner leurs programmes d’activité ont des besoins et des intérêts particuliers. Voici quelques conseils pour les aider à démarrer : ■ Faites ressortir le plaisir, la détente et les aspects sociaux des programmes. ■ Hâtez-vous lentement. Prônez une approche lente et graduelle. ■ Mettez en relief certains des avantages subtils de l’activité physique, y compris une meilleure humeur et une hausse d’énergie. ■ Encouragez la régularité sans culpabilité. Lorsque les participants manquent une séance, ils devraient dresser des plans constructifs pour la prochaine fois au lieu d’éprouver un sentiment d’échec. Renseignements de la part de l’Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie No de référence 91-11 gens actifs autonomes ont également parlé du sentiment d’être «pleins d’énergie, légers et dynamiques»; les autres se sont déclarés souvent fatigués. Effets sur l’humeur Au cours d’une deuxième étude, le Dr Gauvin a examiné les effets de l’exercice sur l’humeur. Les résultats de son étude confirment ce qui a déjà été démontré, c’est-à-dire que de courtes séances (de 20 à 30 minutes) d’exercice aérobie modéré (de 50 à 65 % de l’effort maximal) peuvent être avantageuses. Les membres des quatre groupes ont perçu une diminution importante et temporaire de la tension, de la dépression et de la fatigue. Bien-être général Une troisième étude a permis d’étudier le bien-être général. Bien que l’activité physique soit souvent conseillée en raison de sa contribution à un «sentiment subjectif de bienêtre», cette étude et la recherche effectuée par d’autres ne corroborent pas cette théorie. Par exemple, les résultats de cette étude montrent que les quatre groupes n’affichaient pas de différences quant au degré de satisfaction générale devant la vie et quant à leur disposition mentale positive ou négative. La recherche du Dr Gauvin nous aide à comprendre ce domaine important de la promotion de la santé. Vous trouverez ci-contre quelques conseils pratiques fondés sur sa recherche. Pour plus d’informations... Pour de plus amples informations, voir l’article intitulé «An experiential perspective on the motivational features of exercise and lifestyle» publié dans le volume 15:1, (1990) du Canadian Journal of Sport Science.