La photo classe de CM1 CM2
Transcription
La photo classe de CM1 CM2
Bonjour Cela fait maintenant 4 mois que nous travaillons sur le thème de la photographie. Il est temps de vous montrer nos résultats. Pour commencer le projet, nous avons étudié la naissance de la photographie. De la première image figée par Nicéphore Niepce en 1826 après une pose de plusieurs heures, jusqu’à l’arrivée du numérique. Depuis, la photographie s’est fortement démocratisée. Première photo réalisée à l’aide d’un sténopé qui a nécessité 14 à 18 h de pose. Nous voyons des photographies tous les jours mais nous avons essayé d’en décrypter les codes. Nous avons analysé quelques images pour dégager les critères de réussite d’une belle image. Nous avons mis en évidence l’importance de la mise au point, de la quantité de lumière et du cadrage. Pour mieux comprendre le fonctionnement d’un appareil photo, nous avons démonté des vieux reflex argentiques que le maître avait apportés. Nous avons pu observer ce qui se passait lorsqu’on appuyait sur le déclencheur. Pour faire entrer la lumière sur la pellicule, un miroir ainsi qu’un rideau se relèvent. Plus le rideau reste ouvert, plus la quantité de lumière qui sera captée par la pellicule ou le capteur sera grande. Nous avons vu le rôle de l’objectif ; il permet de faire la mise au point et de zoomer. Schéma d’un appareil photo. Nous avons ensuite joué avec les perspectives avec plusieurs exercices de difficulté croissante. Le premier consistait à faire paraître un « Playmobil » plus grand qu’un camarade. Nous avons donc fait quelques essais et nous nous sommes rendu compte que la meilleure solution consistait à mettre l’appareil à la hauteur du « Playmobil » (en général au ras du sol) et de mettre le personnage proche de l’objectif. La personne réelle doit se placer plus loin. En utilisant les « Ipad » en tant qu’appareil photo, on tasse les perspectives et les 2 « personnages » semblent être sur le même plan et créent donc une illusion d’optique rendant le jouet aussi grand que l’enfant. Sur le même principe, nous avons essayé de rentrer en interaction avec le personnage. La solution est identique mais il faut en plus que le photographe guide le modèle ou place judicieusement le « Playmobil » pour que les deux soient proches et semblent jouer ensemble. Les photos de ce projet sont téléchargeables sur le lien suivant : http://we.tl/9sZycvF86y Le fichier ne sera plus disponible dès le 9 mars. Je vous conseille donc, même si vous ne les regardez pas de suite, de télécharger les images pour les regarder plus tard. Nous avons ensuite observé le rôle de la vitesse, exprimée par une fraction de secondes, lors de la prise de vue. Nous avons procédé en faisant des essais dans la bibliothèque. Ici nous avons essayé avec des personnes en mouvement. Ici Lucas s’est levé et, en courant, a traversé l’image. Lucas n’apparaît pas directement sur la photo, on ne voit qu’une trace, un fantôme. En regardant la vitesse sélectionnée on a vu qu’elle était sur 1/10ème de secondes. Sûrement trop lente pour capturer une personne en mouvement. Pour capturer Ambroise en plein saut et le figer nous avons donc essayé une vitesse plus rapide, 1/50ème de secondes (ça nous semblait déjà très rapide) Nous avons donc augmenté beaucoup la vitesse (au maximum des possibilités compte tenu de la lumière de la pièce) et nous avons figé Ambroise en l’air avec une vitesse de 1/1600ème. En conclusion, la vitesse peut varier si le sujet bouge rapidement ou non. On pourra utiliser des vitesses plutôt basses si le sujet est immobile. Plus le sujet se déplacera rapidement, plus il faudra le prendre en photo en utilisant une vitesse élevée (si on veut l’avoir net). Nous verrons dans nos différentes prises de vue que parfois le flou d’un sujet donne du mouvement à une photo. Varier la vitesse permet donc d’adapter la photo à son sujet mais aussi à son intention. Nous avons utilisé ce constat pour prendre des photos de nous en train de sauter et créer l’illusion d’être en plein vol. Nous avons travaillé par petit groupe de 3-4 élèves sur un projet qui mettait en scène parfois des magiciens, des personnages de fiction ou de film tel que « Harry Potter » ou « Dark Vader » et nous avons construit un scénario qui intégrait quelqu’un en l’air. Nous avons utilisé la salle de sport et la cour de récréation. Pour obtenir de tels effets, il a fallu utiliser des astuces. Tout d’abord pour provoquer l’illusion, il fallait sauter assez haut nous avons donc utilisé des chaises et des bancs. Ensuite, selon les situations, nous avons utilisé des tapis pour les réceptions. Un jour nous sommes allés dans la salle TBI pour voir comment retoucher les images pour les rendre encore plus « incroyables ». En effet le maitre prenait 2 photos à chaque fois, une avec l’action et le matériel et une autre sans rien. Nous avons compris pourquoi. A l’aide d’un logiciel de retouche photo, on peut superposer les images comme deux calques. Ensuite sur l’image avec les personnages, on gomme les tapis, les chaises et les bancs. Du coup la deuxième image apparaît et donc le décor sans rien. En étant précis et un peu patient, on obtient les images qui suivent. On peut aussi faire plus simple et s’arranger pour que le support n’apparaisse pas sur la photo. Les autres photographies de la série sont téléchargeables en cliquant sur le lien suivant. http://we.tl/RDwFkJigxX Le fichier ne sera plus disponible dès le 9 mars. Je vous conseille donc, même si vous ne les regardez pas de suite, de télécharger les images pour les regarder plus tard.