Numerciable-SFR Bouygues Télécom Le Monopoly des

Transcription

Numerciable-SFR Bouygues Télécom Le Monopoly des
Montreuil, 22 juin2015
Numerciable-SFR Bouygues Télécom
Le Monopoly des télécoms continue
Contact presse :
Damien Bornerand
La presse s’est fait l’écho d’une offre d’achat de
cela pourrait permettre d’imposer d’autres choix
SFR. Cette offre a été confirmée par les deux
opérations.
exclusive entre Numéricable-SFR et Free pour
Force est de constater que l’ouverture du marché
Bouygues.
été vecteur d’investissement productif et encore
Bouygues Télécoms par le groupe Numéricablegroupes et elle est assortie d’une négociation
une revente à la découpe d’une partie de
Si depuis longtemps la CGT dénonce la
concentration programmée dans le secteur des
télécoms, ce n’est pas par crainte de moins de
concurrence mais bien parce que cette
concentration se fera au détriment de la filière
des télécommunications et de ses salariés.
S’il appartient à l’administration de dire si ce
rachat est susceptible de se faire en fonction des
lois en vigueurs dans le pays, la CGT l’affirme : ce
ne sera pas suffisant.
Si une telle fusion voyait le jour, combien de
milliers d’emplois seraient menacés ?
C’est une logique purement financière qui se
cache derrière la boulimie du nouveau magnat
des télécoms et actionnaire principal d’Altice.
Ce rachat n’a pas pour finalité de couvrir toute la
population en très haut débit, il n’a pas non plus
pour finalité de permettre à tous d’accéder à des
tarifs abordables sur tout le territoire aux
nouveaux moyens de communication.
A l’heure où de nouvelles fréquences vont être
mises aux enchères, les pouvoirs publics ne
doivent pas en rester à de simples déclarations,
ils doivent agir. Et si, pour une fois, le ministre de
l’économie et des finances pouvait prendre le
parti des salariés au lieu de celui du patronat,
que ceux des banquiers qui financent ces
des télécommunications à la concurrence n’a pas
moins du développement de l’emploi (En 2014 le
secteur comptait 40.000 emplois de moins qu’en
1998). Force est de constater aussi que les
opérations de consolidations de ces dernières
années se font avec plusieurs milliers de
suppressions d’emplois chez Bouygues Telecom
et SFR.
La question qui doit être mise en débat est celle
du droit à la communication pour tous qui passe
par une appropriation publique du secteur. La
sécurité des réseaux, l’égalité d’accès de toute la
population au très haut débit fixe et mobile,
l’aménagement équilibré du territoire sont
aujourd’hui incontournables pour la population
et le développement de notre pays. C’est ce qui
doit guider les choix stratégiques dans le secteur.
La CGT- FAPT invite les salariés des groupes
Numéricable SFR, Free et Bouygues télécoms à se
rapprocher de ses militants afin de débattre et
décider ensemble des nécessaires réponses
collectives pour faire face aux attaques sur leurs
emplois, droits et garanties collectives, et exiger
la réponse à leurs revendications.

Documents pareils