Loi sur la refondation de l`école et réforme du collège

Loi
sur
la
refondation
de
l’école
et
réforme
du
collège
Loi
de
juillet
2013.
C’est
une
réforme
profonde
qui
vise
à
la
fois
le
contenu
des
enseignements
dispensés,
les
pédagogies
d'enseignement
et
l'organisation
des
cours.
La
réforme
du
collège,
particulièrement,
ouvre
un
triple
chantier
:
les
programmes,
l’organisation
humaine
et
les
méthodes
de
travail.
Ce
que
nous
en
pensons
:
1.
L’AEFE
n’est
pas
impactée
pour
tout
le
volet
langue
:
les
classes
bilangues
ou
trilangues
en
primaire
et
au
collège,
les
sections
européennes
,
etc.
Les
sections
internationales
ne
sont
pas
concernées
par
la
réforme
du
collège.
2.
Un
enseignement
qui
sera
plus
concret
et
une
évaluation
plus
explicite
La
réforme
du
collège
fait
le
choix
de
diminuer
dans
chaque
matière
les
heures
de
cours
classiques.
Mais
a
priori,
les
enseignement
pratiques
interdisciplinaires
permettront
de
faire
travailler
ensemble
élèves
et
enseignants
autour
de
projets.
Nous
y
sommes
favorables
mais
la
mise
en
place
implique
un
gros
travail
en
amont
des
enseignants,
entamé
depuis
septembre
2015.
L’évaluation
par
compétences
:
au
delà
de
la
querelle
sur
les
notes,
il
est
important
de
pouvoir
aider
l’élève
à
se
situer
dans
ses
apprentissages.
3.
Il
est
important
d’avoir
à
l’esprit
que
le
métier
d’enseignant
change
avec
la
réforme.
Plus
de
travail
dans
la
préparation
des
cours,
temps
de
concertation
plus
important.
1.
Le
fondement
:
donner
à
tous
les
élèves
un
socle
commun
de
formation,
de
compétences
et
de
culture
pour
toute
la
scolarité
obligatoire
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=87834
Le
socle
a
été
écrit
du
point
de
vue
des
apprentissages
par
l’élève.
Il
ne
s'articule
plus
par
disciplines
mais
en
cinq
domaines
ème
transversaux
définissant
les
connaissances
et
les
compétences
qui
doivent
être
acquises
à
l'issue
de
la
3 :
a. les
langages
pour
penser
et
communiquer
(français,
langues
vivantes,
langages
scientifiques,
numériques,
corporels
et
artistiques)
;
b. les
méthodes
et
outils
pour
apprendre
;
c. la
formation
de
la
personne
et
du
citoyen
;
d. les
systèmes
naturels
et
les
systèmes
techniques
(sciences..
)
;
e. les
représentations
du
monde
et
l'activité
humaine
(société
et
culture).
2.
La
mise
en
œuvre
du
socle
se
fait
à
travers
de
nouveaux
cycles
(A),
de
nouveaux
programmes
(B),
un
nouveau
livret
scolaire
(C)
et
une
nouvelle
organisation
des
enseignements
au
collège
(D)
A.
Nouveaux
cycles
Cycle
1:
maternelle;
Cycle
2
CP‐CE1‐CE2
;
Cycle
3
:
CM1‐CM2‐6ème,
Cycle
4
:
5ème‐4ème‐3ème.
La
progression
de
l'élève
s’effectue
sur
le
temps
long
du
cycle
(3
ans)
en
développant
les
liaisons
entre
école
et
collège.
Cela
signifie
qu’il
n’y
a
plus
un
programme
par
an
mais
par
cycle.
Les
enseignants
au
sein
de
chaque
cycle
ont
la
responsabilité
du
découpage
annuel
du
programme
de
cycle
et
de
sa
mise
en
place.
Il
ne
faudra
plus
«
terminer
le
programme
»
chaque
année.
Seul
l’enseignant
en
dernière
année
de
cycle
devra
s’assurer
que
le
programme
est
bien
couvert
dans
son
ensemble.
A
eux
donc
de
veiller
à
ce
qu’il
n’y
ait
pas
de
discontinuité
dans
les
enseignements,
les
élèves
changeant
de
professeur
chaque
année.
B.
Les
programmes
Les
nouveaux
programmes
prennent
en
compte
les
apprentissages
des
élèves
et
pas
seulement
les
contenus
qui
doivent
être
enseignés.
Ils
identifient
les
compétences
visées
en
fin
de
cycle
et
indiquent
de
façon
détaillée
les
connaissances
constitutives
de
ces
compétences.
C.
L’évaluation
Elle
se
fait
par
compétences
(mais
les
enseignants
peuvent
continuer
aussi
à
utiliser
des
notes)
Au
terme
de
chaque
période
scolaire,
l'évaluation
du
travail
de
l'élève
par
les
enseignants
permet
d'apprécier
les
progrès
ainsi
que
les
efforts
fournis.
Les
équipes
enseignantes,
les
familles
et
les
élèves
disposent
désormais
de
repères
quant
à
la
situation
exacte
des
acquis
scolaires
d'un
élève
au
regard
des
attendus
du
cycle.
Le
livret
scolaire
(sous
format
numérique)
du
CP
à
la
3ᵉ
Il
renseigne,
à
partir
de
l'évaluation
menée
dans
le
cadre
des
programmes
d'enseignement,
la
progression
de
l'élève
dans
la
maîtrise
du
socle
commun
qui
s'effectue
en
référence
à
une
échelle
qui
comprend
quatre
niveaux.
1.
“Maîtrise
insuffisante”.
2.
“Maîtrise
fragile”.
3.
“Maîtrise
satisfaisante”.
4.
“Très
bonne
maîtrise”
».
LE
DNB
À
la
fin
du
cycle
4,
l'évaluation
du
niveau
de
maîtrise
du
socle
commun
contribue
à
l'obtention
du
DNB
(contrôle
continu).
Outre
cette
évaluation,
le
diplôme
prend
en
compte
les
résultats
de
trois
épreuves
(pour
les
candidats
scolaires)
:
∙
un
oral
portant
sur
un
projet
mené
dans
le
cadre
d'un
EPI
ou
de
l'un
des
parcours
éducatifs
;
∙
un
écrit
portant
sur
les
programmes
de
français,
d'histoire,
de
géographie
et
d'EMC
;
∙
un
écrit
portant
sur
les
programmes
de
mathématiques,
de
physique‐chimie,
de
SVT
et
de
technologie.
D.
Organisation
des
enseignements
au
collège
La
réforme
du
collège
fait
le
choix
de
diminuer
dans
chaque
matière
les
heures
de
cours
classiques.
Elle
propose
d’y
substituer
d’autres
modalités
d’enseignement,
les
enseignements
complémentaires
:
‐
L’Accompagnement
personnalisé
(AP)
Il
vise
l'inclusion
scolaire
de
tous
les
enfants
et
cherche
à
soutenir
leur
capacité
à
apprendre
et
à
progresser.
Accompagner
un
élève,
c'est
l'aider
à
ne
plus
avoir
besoin
d'aide.
‐
les
Enseignements
Pratiques
Interdisciplinaires,
(EPI)
pour
croiser
les
connaissances
et
mettre
en
œuvre
de
nouvelles
compétences
grâce
à
la
démarche
de
projet,
toujours
dans
le
cadre
des
contenus
des
programmes
d'enseignement.
Ces
enseignements
permettent
de
varier
les
situations
d'apprentissage
notamment
pour
améliorer
la
maîtrise
de
certaines
compétences
(la
pratique
des
langues
vivantes
et
des
outils
numériques).
Huit
thématiques
sont
identifiées
en
relation
avec
les
programmes
du
socle
La
volonté
d’utiliser
largement
les
‐
Corps,
santé,
bien‐être
et
sécurité
langues
dans
les
EPI
est
manifeste
‐
Culture
et
création
artistiques
(
DNL
)
L'utilisation
des
langues
‐
Transition
écologique
et
développement
durable
vivantes
doit
être
le
plus
souvent
‐
Information,
communication,
citoyenneté
possible
intégrée
aux
‐
Langues
et
cultures
de
l'Antiquité
apprentissages,
afin
d'étendre
les
‐
Langues
et
cultures
étrangères
ou,
le
cas
échéant,
régionales
situations
dans
lesquelles
les
‐
Monde
économique
et
professionnel
élèves
sont
amenés
à
être
exposés
‐
Sciences,
technologie
et
société
et
à
manier
les
langues
vivantes.
Le
contenu
des
enseignements
complémentaires
est
défini
par
chaque
établissement.
Le
conseil
pédagogique
est
consulté
sur
la
préparation
de
l'organisation
des
enseignements.
En
application
du
2°
de
l'article
R.
421‐2,
l'organisation
des
enseignements
est
fixée
par
le
conseil
d'établissement,
après
avis
du
conseil
pédagogique
et
conformément
au
projet
d'établissement.
Chaque
établissement
décidera
aussi
la
répartition
des
heures
d'EPI
et
les
thèmes
abordés
dans
ces
projets.
Dans
cette
démarche
pédagogique
globale
qu'enclenche
la
réforme
du
collège,
l'élève
accomplit
trois
parcours
éducatifs
cohérents
et
progressifs
o Parcours
Avenir
pour
permettre
à
chaque
élève
de
la
classe
de
6ème
à
la
classe
de
terminale
de
construire
son
parcours
d'information
d'orientation
et
de
découverte
du
monde
économique
et
professionnel.
o Parcours
d'éducation
artistique
et
culturelle
o Parcours
citoyen
(enseignement
moral
et
citoyen
+
implication
dans
la
vie
de
l'établissement
:
web
radios,
CVL...)
En
principe,
l'amplitude
quotidienne
ne
dépasse
pas
six
heures
d'enseignement
pour
les
élèves
de
sixième,
sauf
contraintes
spécifiques
et
une
pause
méridienne
d'une
durée
minimale
d'une
heure
trente
minutes
est
assurée
à
chaque
élève,
sauf
contraintes
spécifiques.
3.
La
clé
du
succès
est
évidemment
la
formation
des
personnels
pour
:
1)
Penser
des
modalités
pédagogiques
de
diversification
et
de
différenciation
qui
aident
à
construire
les
apprentissages
de
chacun.
2)
Accroitre
la
capacité
des
équipes
pédagogiques
à
travailler
ensemble.
L’AEFE
organise
de
multiples
stages
dans
le
cadre
de
ses
plans
régionaux
de
formation
pour
les
préparer
à
cette
nouvelle
façon
de
travailler.
Des
heures
de
concertation
sont
aussi
prévues
dans
leur
service.