PV budget 15,16,17 dec 2015
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PV budget 15,16,17 dec 2015
CONSEIL GENERAL REUNION DES 15, 16 et 17 DECEMBRE 2014 PROCES-VERBAL -=-=-=-=-=-=Le Conseil Général s’est réuni à l’Hôtel du Conseil Général les 15, 16 et 17 décembre 2014 sous la présidence de Monsieur Didier MANIER, Président du Conseil Général. Monsieur le Président ouvre la séance à 11 heures 05 et demande à Madame Stéphanie BODELE de procéder à l’appel nominatif. Nombre de membres en exercice : 79 Etaient présents au moment de l’appel nominatif : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Alain FAUGARET, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HANICOTTE, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Ont complété le quorum après l’appel nominatif : Jean-Pierre DECOOL, Bernard HAESEBROECK, Jean JAROSZ Absents représentés au moment de l’appel nominatif : Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, JeanLuc DETAVERNIER donne pouvoir à Guy BRICOUT, Olivier HENNO donne pouvoir à Dany WATTEBLED, Patrick KANNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Vincent LANNOO donne pouvoir à Laurent COULON, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Monsieur le Président constate que le quorum est atteint et que le Conseil Général peut valablement délibérer (le quorum étant ensuite vérifié à l’ouverture de la discussion de chaque délibération). Hôtel du Département 51, rue Gustave Delory 59047 Lille cedex 03 59 73 59 59 - lenord.fr 2 LUNDI 15 DECEMBRE 2014 Monsieur le Président adresse au nom du Conseil Général ses condoléances à Monsieur Roger VICOT qui a perdu son père le 4 novembre 2014. Monsieur le Président félicite Monsieur Jean SCHEPMAN qui a été promu Chevalier dans l’Ordre du mérite agricole. Monsieur le Président demande l’attention des Conseillers Généraux pour la projection de la vidéo sur l’actualité départementale. Concernant les élections départementales de mars 2015, Monsieur le Président indique qu’il a souhaité que soit imaginée, à destination des citoyens du département du Nord, une communication informative sur les nouvelles règles des futures élections au regard du nouveau découpage cantonal et du nouveau mode de scrutin. Monsieur le Président évoque la nouvelle génération des contrats de plan Etat/Région qui a pour ambition la relance de l’investissement dans les territoires. Il réaffirme sa volonté d’engager le Département dans les négociations avec la Région et l’Etat afin que les grands projets d’aménagement qui concourent à construire l’avenir du Nord soient soutenus par l’Etat. Monsieur le Président annonce que la candidature du Département du Nord a été retenue pour l’expérimentation du dispositif « Garantie Jeunes » en 2015. Monsieur le Président rappelle que la « Garantie Jeunes » concerne des jeunes âgés de 18 à 25 ans touchés par la précarité, sans formation, sans emploi et a pour objectif de permettre à ces derniers d’accéder à l’autonomie en leur procurant un revenu et un logement. Il précise qu’en contre partie, ceux-ci s’engagent dans un parcours d’insertion en lien avec leur mission locale. Monsieur le Président attire l’attention des Conseillers Généraux sur les résultats des élections professionnelles du 4 décembre 2014. Il félicite les agents militants syndicaux élus à cette occasion. Monsieur le Président signale que le Département du Nord a reçu pour la quatrième fois consécutive le Trophée du Département fleuri. Il salue et remercie celles et ceux qui ont participé à l’élaboration du dossier de candidature et qui animent tous les ans les travaux pour la campagne des villes et villages fleuris. – MATIN Permanente de février 2015. Monsieur Roger VICOT explique que plusieurs associations partenaires souhaitaient que le projet de délibération soit davantage finalisé. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le procès-verbal de la réunion des 23 et 24 juin 2014 qui, sans observation, est adopté à l’unanimité. Monsieur le Président indique qu’il a reçu deux motions d’urgence et un souhait de vœu. Il signale que les deux motions d’urgence émanent du Groupe Communiste - Front de Gauche, l’une demandant l’émission d’un titre de recettes à l’encontre de l’Etat, l’autre étant relative au paiement des intérêts d’emprunts du Conseil Général. Monsieur le Président consulte les Conseillers Généraux sur l’application de la procédure d’urgence concernant les deux motions déposées par le Groupe Communiste - Front de Gauche qui sans observation, est approuvée à l’unanimité. Monsieur le Président signale que le vœu contre le nouveau prélèvement de l’Etat sur le budget de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie sera présenté lors de la prochaine commission thématique. POINT PRINCIPAL CANAL SEINE NORD EUROPE (CSNE) ETUDE JURIDIQUE SUR LE CADRE D’ORGANISATION DE LA MAITRISE D’OUVRAGE DU PROJET – CONVENTION DE FINANCEMENT GRAND PROJET STRUCTURANT – APPROBATION DU PROTOCOLE D’ACCORD DES DEPARTEMENTS SUR L’ACCOMPAGNEMENT ET LE FINANCEMENT POUR LA REALISATION DU CANAL SEINE NORD EUROPE. Monsieur le Président rappelle que le Premier Ministre a annoncé le 26 septembre 2014 son engagement ferme en faveur du projet de Canal Seine Nord Europe (CSNE) qu’il souhaite voir démarrer dès 2017 pour une mise en service en 2013. Monsieur le Président propose à travers le projet de délibération présenté d’approuver le protocole d’accord des Départements sur l’accompagnement et le financement pour la réalisation du CSNE. Concernant le Plan de recherche et d’innovation pour un développement durable, Monsieur le Président annonce les désignations de Messieurs RINGOT et SCHEPMAN pour le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Messieurs BEAUCHAMP et JESSUS pour le Groupe Communiste - Front de Gauche et Messieurs DEBUS et SIEGLER pour le Groupe Union Pour le Nord. Monsieur le Président souligne que la mission conduite par Monsieur Rémi PAUVROS recommande l’abandon du partenariat public/privé et préconise la constitution d’une société de projet dédiée au CSNE sur le modèle de celle du Grand Paris. Monsieur le Président annonce le retrait de l’ordre du jour du rapport relatif à l’emploi et à l’insertion professionnelle des allocataires du RSA. Il précise que ce projet de délibération est reporté à la Commission Monsieur le Président évoque les missions qui pourront être confiées à la société de projet. Il précise que la compétence exploitation resterait de la responsabilité de Voies Navigables de France. 3 Monsieur le Président pense que cette nouvelle forme de gouvernance devrait permettre aux collectivités territoriales de trouver toute leur place. Il ajoute que ces dernières apporteront chacune à son niveau un appui décisif à l’aménagement durable du territoire, au développement des plateformes multimodales fluviales sur les tracés de la Seine et de l’Escaut. Monsieur le Président estime que la décision de réaliser le CSNE contribuera à la redynamisation économique et à la création d’emplois non délocalisables. Monsieur Roméo RAGAZZO indique que le rapport a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat. Monsieur Guy BRICOUT rappelle que cette infrastructure suscite des enjeux essentiels, notamment par sa dimension européenne et son intérêt sur le plan du développement logistique, de la croissance économique et de la création d’emploi. Il ajoute que ce projet s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique avec les effets attendus sur la diminution du trafic de poids lourds au profit des voies navigables. Monsieur BRICOUT souligne que les membres du Groupe Union Pour le Nord se réjouissent d’une issue favorable prochaine sur un dossier vital pour la région. Concernant les créations d’emplois, Monsieur BRICOUT attire l’attention sur le volontarisme dont le Département devra faire preuve pour former les jeunes et les moins jeunes susceptibles demain d’être recrutés par les entreprises de travaux publics. Monsieur BRICOUT fait part de son inquiétude quant au risque de voir le trafic fluvial partir massivement en direction de la Belgique et des Pays-Bas, en délaissant le Port de Dunkerque. Il pense que la Région et le Département devront jouer un rôle très actif pour accompagner la promotion et l’équipement de ce dernier. Monsieur BRICOUT constate que dans le projet de budget qui est soumis, la contribution du Département du Nord a été multipliée par deux. Il estime qu’au regard de la capacité du Département du Nord à financer de l’investissement, cet engagement ne repose sur aucun fondement budgétaire sérieux. Considérant l’importance du projet de Canal Seine Nord Europe, Monsieur BRICOUT annonce que le Groupe Union Pour le Nord votera en faveur du projet de délibération présenté. Monsieur Charles BEAUCHAMP indique que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront favorablement les deux projets de délibérations relatives au Canal Seine Nord Europe. Monsieur BEAUCHAMP souligne que le projet de CSNE est attendu tant pour l’emploi que pour le développement durable. Il précise que cette liaison fluviale doit également servir à l’implantation d’entreprises. Monsieur BEAUCHAMP estime que le Conseil Général du Nord doit relancer d’urgence ses politiques d’insertion des allocataires du RSA dans la perspective de la création du CSNE. Monsieur BEAUCHAMP pense que le Département doit être attentif à la desserte de la plateforme de Marquion de manière à ce que l’autoroute A 26 soit privilégiée plutôt que les routes départementales. Il informe les Conseillers Généraux qu’une liaison peut être réalisée entre la gare de triage de Somain et le CSNE pour aider au redéveloppement économique du Douaisis et du Valenciennois. Monsieur BEAUCHAMP attire l’attention sur les impacts environnementaux et hydrauliques du CSNE dans le bassin de la Sensée. Monsieur Georges FLAMENGT fait remarquer que le était le maillon manquant pour relier la grande région Nord au réseau fluvial européen et que sa mise en œuvre permettra au département du Nord de prendre une place de taille sur le secteur de l’économie fluviale à grand gabarit. CSNE Monsieur FLAMENGT souligne que le projet de CSNE constitue une bouée de sauvetage pour la situation de l’emploi dans le département du Nord. Il ajoute que ce projet est indispensable au regard de la volonté départementale de trouver des alternatives au tout routier et de sa politique de développement durable. Monsieur FLAMENGT estime que les jeunes et les entreprises nordistes doivent être préparés pour être capable de répondre aux nouveaux besoins et aux enjeux qui se présentent. Monsieur FLAMENGT fait observer que la volonté politique est indispensable pour favoriser les grands projets structurants qui permettent ensuite aux entreprises de trouver un environnement propice à leur développement. Monsieur FLAMENGT annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement les projets de délibérations présentés. Monsieur le Président indique qu’il prend note des préoccupations du Groupe Union Pour le Nord. Concernant les créations d’emplois, Monsieur le Président signale que les citoyens des territoires concernés seront les premiers bénéficiaires. Monsieur le Président explique que la contribution financière du Département du Nord est le fruit d’une concertation et d’une pondération. Il précise que le montant correspond aux retombées diverses et variées que peut attendre le Département du Nord. Monsieur le Président signale que la participation du Département du Nord est remboursable sur 60 ans. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs 4 aux rapports suivants : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Alain FAUGARET, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Jean-Luc DETAVERNIER donne pouvoir à Guy BRICOUT, Olivier HENNO donne pouvoir à Dany WATTEBLED, Patrick KANNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Vincent LANNOO donne pouvoir à Laurent COULON, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absent : Alain BRUNEEL DPAE/2014/1212 OBJET : CANAL SEINE NORD EUROPE (CSNE) ETUDE JURIDIQUE SUR LE CADRE D’ORGANISATION DE LA MAITRISE D’OUVRAGE DU PROJET CONVENTION DE FINANCEMENT Le Département du Nord s’est mobilisé pour la réalisation du Canal Seine Nord Europe. Ce projet a été acté comme Grand Projet Structurant (GPS) par délibération du Conseil Général du 16 décembre 2013. Ce chantier sera un facteur de relance de la croissance et d’emplois. Il devra s’inscrire dans une démarche Canal Durable. Cette infrastructure sera un outil de développement du territoire, mais aussi levier de la transition énergétique par les possibilités de report modal qu’elle permettra. Le 26 septembre 2014, le Premier ministre à Arras a souhaité que la France dépose un dossier de financement auprès de la Commission Européenne dans le cadre du Mécanisme d’Interconnexion pour l’Europe en vue de la réalisation du Canal Seine Nord Europe. Il demande que le chantier puisse démarrer en 2017 pour une ouverture en 2023. Par lettre en date du 6 novembre, il a confié à Rémi Pauvros une mission qui doit notamment porter sur les modalités d’association des collectivités territoriales à la réalisation de la liaison Seine Escaut, par une société de projet, dont la faisabilité est à l’étude. Auparavant, le rapport de la mission de reconfiguration du projet menée en 2013 avait proposé l’abandon du coûteux PPP (Partenariat Public Privé), au profit d’une société de projet, structure dédiée partenariale qui assurera la construction des infrastructures fluviales nécessaires et le développement économique en lien avec le transport fluvial. L’Etat a par ailleurs installé début septembre 2014 une mission administrative conjointe Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD), Inspection Générale des Finances (IGF), visant à étudier les modalités techniques et juridiques d’une maîtrise d’ouvrage partagée. Le Département du Nord a souhaité appréhender, au travers d’une étude juridique et prospective à engager, le statut d’une telle structure et les modalités de son éventuelle participation. Les Départements de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme, autres acteurs potentiels de la société de projet et convenant d’un intérêt réciproque à partager les résultats de cette étude, ont décidé d’apporter leur concours financier au Département du Nord pour la réalisation de ladite étude. Il est proposé au Conseil Général d’approuver le projet de convention, annexé au rapport, établi afin de formaliser le cadre de ce partenariat financier et précisant également le contenu attendu de l’étude juridique. Cette étude sera prise en charge par le marché à bon de commande de la Direction des Affaires Juridiques. Le coût estimatif de cette étude est de 60 000 € TTC, la contribution sollicitée de chaque Département serait de l'ordre de 15 000 €. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat : – d’approuver le projet de convention annexé au rapport ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention et les actes correspondants ; – d’imputer les recettes correspondantes sur les crédits inscrits au budget départemental sur l’article 9070. 5 DPAE/2014/1235 OBJET : GRAND PROJET STRUCTURANT CANAL SEINE NORD EUROPE APPROBATION DU PROTOCOLE D’ACCORD DES DEPARTEMENTS SUR L’ACCOMPAGNEMENT ET LE FINANCEMENT POUR LA REALISATION DU CANAL SEINE NORD EUROPE Le 26 septembre 2014, le Premier Ministre a confirmé l’engagement de l’Etat sur ce dossier. Il souhaite que les travaux puissent démarrer en 2017 pour une mise en service de l’infrastructure en 2023 et que le dossier de demande de subvention soit déposé à l’Europe pour le 26 février 2015. Ce projet est, en effet, le maillon central du corridor européen Mer du Nord - Méditerranée et a été identifié comme l’un des 5 grands projets prioritaires du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe. Par délibération du 16 décembre 2013, le Conseil Général a confirmé son engagement pour la réalisation du Canal Seine Nord Europe, en inscrivant ce projet dans le dispositif des grands projets structurants. Pour ce faire, le Premier ministre a confié au Député Rémi Pauvros une nouvelle mission de coordination du projet qui comporte : Le projet de Canal Seine Nord Europe prévoit de raccorder, par une nouvelle liaison fluviale de 106 km entre Compiègne et Aubencheul-au-Bac, le bassin de la Seine et de l’Oise au réseau fluvial à grand gabarit du Nord de l’Europe. Le Canal Seine Nord Europe constitue une opportunité de développement. La construction de cette infrastructure répond à la fois au défi de la transition énergétique, à la relance de la croissance économique, au développement de l’emploi dans le long terme, ainsi qu’au désengorgement du trafic routier par le report modal. Sa réalisation renforcera la place de la Région au cœur de l’Europe, dans sa stratégie de devenir la plateforme logistique centrale de l’Europe, mais également la compétitivité du Port de Dunkerque et permettra le développement de la plateforme multimodale de CambraiMarquion. Le chantier en lui-même est susceptible de créer 10 à 12 000 emplois directs et indirects. Avec la création, de manière progressive, de plateformes multimodales, comme celle de Cambrai-Marquion, l’activité économique des territoires traversés s’en trouvera favorisée et 50 000 emplois pourront ainsi être créés à l’horizon 2050. Le Canal Seine Nord Europe a été déclaré d’utilité publique le 11 septembre 2008. Sa réalisation était initialement prévue dans le cadre d’un contrat de partenariat public/privé. Elle a dû, compte tenu des montants atteints évalués à 7 Milliards d’Euros, être ajournée par l’Etat et une mission de reconfiguration du projet a été confiée au Député Rémi Pauvros, qui a remis ses conclusions au Ministre des Transports en décembre 2013. Cet important travail a permis de démontrer la faisabilité technique et financière du projet, en apportant des modifications au tracé, et en abandonnant la procédure de contrat de partenariat, ramenant ainsi le coût du projet à 4,5 Milliards d’Euros. Son plan de financement prévisionnel s’établit comme suit : – – – – Europe : 1,8 Mrd € Etat : 1 Mrd € Collectivités Territoriales : 1 Mrd € Emprunts : 0,7 Mrd € – la préfiguration d’une démarche « Grand Chantier », – le lien avec les instances européennes, – la préfiguration de la structure dédiée destinée à assurer la maîtrise d’ouvrage, – l’approfondissement des modalités de financement. Les Régions Ile-de-France, Nord/Pas-de-Calais et Picardie ont d’ores et déjà acté, par délibération, d’une participation au financement du projet de l’ordre de 0,5 Milliards d’Euros. Afin de favoriser l’aboutissement de ce projet capital pour le développement économique de leurs territoires, les Départements du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Calais et de la Somme, ont signé fin 2013 une déclaration d’engagement à participer au financement de l’infrastructure. La répartition de cet engagement, basée sur le croisement des critères de population, de potentiel fiscal et de capacité contributive, amène actuellement à la répartition suivante : – – – – Département du Nord : 200 M€ Département de l’Oise : 100 M€ Département du Pas-de-Calais : 130 M€ Département de la Somme : 70 M€ Des sollicitations ont été engagées auprès du département de l’Aisne afin que ce dernier, concerné par les retombées de cet important ouvrage, envisage de contribuer à son financement et, de ce fait, à sa gouvernance au travers du comité des partenaires qui sera constitué. Cet engagement reste néanmoins conditionné à la participation des collectivités territoriales à la gouvernance du projet. La contribution des départements se traduira ainsi par la prise de participations au sein de la structure dédiée à créer, et rassemblant l’Etat (VNF), les collectivités territoriales et éventuellement des partenaires privés. Cette structure dédiée établie sur un périmètre cohérent économiquement - le réseau fluvial à grand gabarit du Nord/Pas de Calais/Picardie - pourra être en charge de la construction, de l’exploitation, et du développement du fluvial. Elle sera un levier de développement économique, attentive au développement du report modal, notamment par des plateformes multimodales du réseau Seine Escaut. 6 Par sa prise de participation dans la structure dédiée, le Département du Nord pourra ainsi veiller à la prise en compte, dans le projet, de dispositifs en faveur l’emploi local, de redynamisation de la filière fluviale, de formation, de concertation et de participation des citoyens… Le Département sera, par ailleurs, particulièrement attentif à la préservation de la ressource en eau. Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 73 Majorité absolue des suffrages exprimés : 37 Pour : 73 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Union Pour le Nord, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 L’ensemble de ces dispositions est décrit dans le protocole d’accord des départements sur l’accompagnement et le financement du Canal Seine Nord Europe – Réseau Seine Escaut, annexé au présent rapport. Les projets de délibérations correspondants sont adoptés à l’unanimité. L’engagement définitif sera formalisé dans un protocole de constitution et de financement de la structure dédiée. Dans l’attente de ce protocole, et afin de renforcer le dossier qui sera déposé auprès de l’Europe, une autorisation de programme de 17 M€ sur la période 2015-2017 correspondant à la quote-part du montant prévisionnel de réalisation des travaux pour le Département du Nord, est proposée au BP 2015. QUESTIONS DIVERSES DOSSIERS DU PRESIDENT Monsieur le Président informe Généraux des candidatures de : les Conseillers Monsieur DECOOL, ayant rejoint la discussion, avait quitté la salle préalablement au vote, et avait donné procuration à Monsieur POIRET. − Concernant le rapport n° 1 : • Monsieur HAESEBROECK pour le remplacer en Commission Départementale des Valeurs Locatives des Locaux Professionnels (CDVLLP) ; • Messieurs DULIEU et DETAVERNIER pour représenter le Conseil Général à la cellule de suivi du Plan Départemental Urbains (PDU) du Valenciennois et au comité plénier ; • Messieurs BOUSSEMART et SCHEPMAN, Mesdames DEROO, FILLEUL, POLNECQ, FREMAUX, LABADENS, ainsi que Messieurs ANCEAU, BEAUCHAMP, BRICOUT, BRUNEEL, CARBON, FLAMENGT, GILLOEN, HANICOTTE, JESSUS, LOCOCHE, MANESSE, MONNET, PARENT et RONDELAERE pour représenter le Conseil Général à la Commission consultative d’élaboration et de suivi du Plan Interdépartemental de Prévention et de Gestion des Déchets issu de chantiers du Bâtiment et des Travaux Publics (PIPGD-BTP) ; • Monsieur SCHEPMAN pour représenter le Conseil Général au Comité d’Orientation « Recherche-Développement-Formation » (COREDEF). Messieurs GOSSET et MONNET, présents à l’appel de l’affaire, avaient quittés momentanément la salle préalablement au vote. – Concernant le rapport n° 2 : • Monsieur DEZOBRY en qualité de titulaire et Madame CAILLAUX en qualité de suppléante. Messieurs FAUGARET et RENAUD, présents à l’appel de l’affaire, avaient quittés définitivement la séance préalablement au vote. Evoquant le rapport n° 3, Monsieur Christian POIRET s’étonne qu’il n’est pas tenu compte dans le projet de délibération de l’avis défavorable donné par le Conseiller Général du canton de Bergues pour la désignation de la personnalité qualifiée proposée au Conseil d’administration du collège Wenceslas Cobergher. Je propose au Conseil Général : – d’approuver le protocole d’accord des départements sur l’accompagnement et le financement du Canal Seine Nord Europe – Réseau Seine Escaut ; – de m’autoriser à signer le protocole et tous les actes correspondants. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 11 h 38. 63 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 8 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs BAUDOUX, LEFEBVRE, LOCOCHE et VALOIS ainsi que Mesdames FREMAUX et POLNECQ. Monsieur BAUDOUX avait quitté définitivement la séance préalablement au vote. Vote intervenu à 12 h 04. Au moment du vote, 64 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 9 Absents sans procuration : 6 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 73 (y compris les votants par procuration) Monsieur le Président suggère de reporter le projet de délibération n° 3 au lendemain ou au surlendemain. Concernant le rapport n°8, Monsieur Dany WATTEBLED indique que les membres du Groupe Union Pour le Nord s’abstiendront sur le projet de délibération pour ne pas créer de précédent par rapport à d’autres clubs qui pourraient demander une subvention. 7 Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, JeanClaude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIECWAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Christian POIRET, Jean-Luc DETAVERNIER donne pouvoir à Guy BRICOUT, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Olivier HENNO donne pouvoir à Dany WATTEBLED, Patrick KANNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Vincent LANNOO donne pouvoir à Laurent COULON, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents : Bernard BAUDOUX, Alain BRUNEEL, Eric RENAUD N° 1 DA/2014/1232 OBJET : REPRESENTATION DU DEPARTEMENT DU NORD AU SEIN DE DIFFERENTS ORGANISMES L’article L3123-23 du code général des collectivités territoriales précise que « Le conseil général procède à la désignation de ses membres ou de ses délégués pour siéger au sein d’organismes extérieurs dans les cas et conditions prévus par les dispositions régissant ces organismes. La fixation par les dispositions précitées de la durée des fonctions assignées à ces membres ou délégués ne fait pas obstacle à ce qu’il puisse être procédé à tout moment, et pour le reste de cette durée, à leur remplacement par une nouvelle désignation opérée dans les mêmes formes. » Le Conseil Général est invité à se prononcer sur les dossiers suivants, conformément au tableau ci-joint, sachant que les désignations auxquelles il lui est proposé de procéder ne vaudront que jusqu’à la fin du mandat des conseillers généraux en mars 2015, toutes les désignations devant être renouvelées après l’installation de la nouvelle Assemblée. A) Commission Départementale des Locatives des Locaux Professionnels Valeurs Dans le cadre du chantier de la révision des valeurs locatives cadastrales, les locaux professionnels font l’objet d’une attention particulière dont témoigne l’article 34 de la loi n°2010-1658 de finances rectificative pour 2010. Cet article relatif aux modalités d’évaluation des locaux professionnels institue une commission départementale des valeurs locatives des locaux professionnels comprenant, outre 2 représentants de l’administration fiscale et 9 représentants des contribuables, 10 représentants des collectivités territoriales dons deux membres en exercice du Conseil Général. Cette commission a pour mission de délimiter les secteurs d’évaluation et d’arrêter le classement des propriétés et le tarif, après avis des commissions communales et intercommunales des impôts directs. Pour mémoire, par délibération du 16 décembre 2013, le Conseil Général m’avait désigné ainsi que Monsieur Christian POIRET en qualité de titulaires et Messieurs Georges FLAMENGT et Luc MONNET ont également été désignés en qualité de suppléants pour siéger au sein de la commission susvisée. Je propose de modifier la représentation du Département en me remplaçant par Monsieur Bernard HAESEBROECK, Vice-Président du Conseil Général. B) Cellule de suivi du Plan de Déplacements Urbains du Valenciennois 2013-2023 La révision du Plan de Déplacements Urbains (PDU) du Valenciennois 2013-2023 arrive à son terme avec la prochaine approbation du document. Le Comité syndical du Syndicat Intercommunal pour les Transports Urbains de la Région de Valenciennes, lors de sa réunion du 25 septembre 2014, a fixé par délibération les modalités de suivi du PDU à travers la constitution d’un comité restreint et d’un comité plénier. Le comité restreint nommé « cellule de suivi », sera composé de dix représentants : – 2 représentants du Syndicat Intercommunal pour les Transports Urbains de la Région de Valenciennes (SITURV) ; – 2 représentants de la Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut (CAPH) – 2 représentants de la Communauté 8 d’Agglomération de Valenciennes Métropole (CAVM) ; – 2 représentants du Conseil Général ; – 1 représentant du Conseil Régional ; – 1 représentant des services de l’Etat. Ce comité aurait plusieurs rôles, notamment, organiser la mise en œuvre et le suivi du PDU au travers : • du suivi de la mise en place des actions proposées par le PDU ; • de la réalisation d’études complémentaires nécessaires à la réalisation des dossiers incomplets ; • de l’établissement d’une feuille de route annuelle permettant d’engager les actions prioritaires programmées et de coordonner le calendrier de mise en œuvre des actions ; • de l’évaluation du PDU et de sa révision, le cas échéant. Les décisions prises par le comité restreint seront soumises au Comité syndical du SITURV qui pourra en prendre acte et les amender, le cas échéant. Le comité plénier permettra au SITURV de présenter les actions et les projets du Plan. La composition du comité plénier du PDU comprend, notamment, les représentants des collectivités membres du comité restreint, ainsi que des représentants des 6 villes du périmètre, des usagers et des acteurs du transport. Par courrier du 27 octobre 2014, Madame la Présidente du Syndicat Intercommunal demande la désignation de deux représentants du Conseil Général pour siéger au sein de la « cellule de suivi » du PDU et du comité plénier. Dans le dispositif du précédent PDU du Valenciennois, le Département était représenté au comité de suivi par des techniciens. Je propose de désigner 2 Conseillers Généraux qui pourront être assistés en tant que de besoin par les services. C) Commission consultative d’élaboration et de suivi du Plan interdépartemental de prévention et de Gestion des Déchets Le Département du Nord et du Pas-de-Calais ont décidé d’élaborer un Plan interdépartemental de prévention et de Gestion des Déchets issus du Bâtiment et des Travaux Publics. Le suivi de ces travaux sera assuré par une commission consultative d’élaboration et de suivi, dont la composition est régie par les dispositions de l’article R541-41-8 du code de l’environnement. La commission comprend : – les Présidents des Conseils généraux ou les représentants qu’ils désignent ; – les préfets ou leurs représentants – le président du conseil régional de la zone du plan ou son représentant ; – des représentants du conseil général désignés par lui en son sein ; – des représentants des communes et groupements de communes compétents désignés par l’association départementale des maires ou, à défaut, par le collège des maires de la zone du plan ; – les chefs de services déconcentrés de l’Etat intéressés ou leurs représentants désignés par les Préfets ; – le directeur de l’Agence Régionale de Santé de la zone couverte par le plan ou leurs représentants – un représentant de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie – des représentants des Chambres Consulaires de la zone couverte par le plan ; – des représentants d’associations agréées de protection de l’environnement ; – des représentants d’associations agréées de consommateurs. Je propose de désigner pour représenter le Conseil Général les 20 membres de la commission environnement, politique de l’eau, sachant que je serai moi-même représenté par Messieurs SCHEPMAN, Vice-Président du Conseil Général, et BOUSSEMART, Conseiller Général délégué. D) Comité d’Orientation Recherche, Développement, Formation (COREDEF) En application de l’article D512-6 du code rural et de la pêche maritime, il est institué dans chaque chambre régionale d’agriculture un comité d’orientation « recherche, développement, formation ». Ce comité assiste la chambre régionale notamment dans l’élaboration du programme pluriannuel régional de développement agricole, assure la coordination, le suivi et l’évaluation de ce programme ainsi que la gestion des crédits correspondant et veille à la cohérence des actions conduites en matière de recherche, développement et formation. Il est présidé par le président de la chambre régionale d'agriculture ou son représentant. La composition du comité susvisé est définie par la chambre régionale et approuvée par le préfet de région. Le président du conseil régional, ou son représentant, le directeur régional de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, ou son représentant, assistent avec voix consultative aux réunions de ce comité. Le programme régional de développement agricole et rural, porté par la Chambre d’Agriculture de région Nord/Pas-de-Calais constitue un élément essentiel des actions de développement de la Chambre d’Agriculture. Ce programme établi annuellement est conventionné avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. Le COREDEF du Nord/Pas-de-Calais est présidé par Monsieur Jean Bernard BAYARD, président de la Chambre d’agriculture de région Nord/Pas-de-Calais et comprend : – le Vice-Président du Conseil Régional en charge de l’alimentation, de la réorganisation de l’agriculture et de la ruralité ; – la Présidente du Comité Régional du VIVEA ; 9 – les Présidents des différentes commissions de la chambre d’agriculture de région. Dans le cadre de la nouvelle programmation 2014-2020, la Chambre d’Agriculture de Région souhaite élargir cette commission à ses principaux partenaires financiers non encore représentés : l’Agence de l’Eau Artois Picardie, les Départements du Nord et du Pasde-Calais, ainsi qu’à une représentation des établissements d’enseignement agricole publics, privés et des Maisons Familiales et Rurales. Il appartient au Conseil Général de désigner un de ses membres pour siéger au COREDEF. Je propose au Conseil Général : – de ne pas procéder au scrutin secret ; – de désigner des représentants du Département, conformément au tableau ci-annexé. Conseillers Généraux dans chacun de ces conseils. Cet objectif pourrait être atteint, en désignant es-qualité deux fonctionnaires qui pourraient être le Directeur Général et la Directrice chargés de l’éducation et des collèges. Les modalités des désignations postérieures aux prochaines élections départementales seront proposées à l’assemblée qui en sera issue. Je propose au Conseil Général : – de ne pas procéder au scrutin secret ; – de compléter, jusqu’au prochain renouvellement de l’assemblée départementale, la représentation du Département du Nord, collectivité de rattachement, dans chaque conseil d’administration des collèges publics en désignant, Monsieur Jérôme DEZOBRY, Directeur Général du Développement Territorial, en qualité de titulaire, et Madame Françoise CAILLAUX, Directrice de l’Education, en qualité de suppléant. N° 2 DA/2014/1226 OBJET : REPRESENTATION DU DEPARTEMENT AU SEIN DES CONSEILS D'ADMINISTRATION DES COLLEGES PUBLICS Le Conseil Général a désigné, le 12 avril 2011, ses représentants au sein du conseil d’administration des collèges publics, à raison d’un titulaire (conseiller général du canton siège du collège) et d’un suppléant. Les articles R421-14 et R421-33 du code de l’éducation, modifiés par le décret n°2014-1236 du 24 octobre 2014 relatif à la composition du conseil d’administration des établissements publics locaux d’enseignement, édictent que le conseil d’administration des collèges publics comprend, désormais, deux représentants titulaires de la collectivité territoriale de rattachement et deux suppléants. L’entrée en vigueur de ces dispositions au 3 novembre 2014 nécessite de compléter la représentation du Département dans les conseils d’administration des 200 collèges publics, alors même que ces désignations devront, de nouveau, être intégralement effectuées à la suite du prochain renouvellement de l’assemblée. Les nouvelles règles prévoient que lorsque les représentants d’une même collectivité territoriale sont au nombre de deux, le Président de l’assemblée délibérante peut proposer la désignation d’une personne n’appartenant pas à celle-ci. Compte tenu de la proximité de la fin du mandat, je propose, sur la base de cette disposition, d’assurer à chaque collège, de façon uniforme et à titre provisoire, une représentation conforme aux textes afin de sécuriser le fonctionnement de son conseil d’administration, sans procéder à une nouvelle désignation nominative de PRISE DE DECISION : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 12 h 05. 64 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 10 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs GOSSET et MONNET. Monsieur DEBUS, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. Les projets de délibérations correspondants sont adoptés par assentiment de l’Assemblée. N° 3 DA/2014/1222 OBJET : DESIGNATION DES PERSONNALITES QUALIFIEES AU SEIN DES CONSEILS D'ADMINISTRATION DES COLLEGES L’article R.421-34 du code de l’éducation précise que les personnalités qualifiées siégeant au conseil d’administration des collèges publics sont désignées pour une durée de trois ans. Le mandat des personnalités qualifiées est arrivé à son terme le 31 août 2012. Le Directeur Académique des services de l’Education Nationale n’ayant toujours pas reçu les propositions de tous les chefs d’établissement, il saisit le Département au fur et à mesure pour recueillir l’avis du Conseil Général sur ses propositions et, le cas échéant, sur les modifications à intervenir dans ses désignations. Quatre avis sont sollicités. Les avis concernant les 10 collèges d’Iwuy et de Villeneuve d’Ascq ont déjà fait l’objet d’une délibération du Conseil Général le 11 mars 2013. Ces modifications résultent des démissions des personnalités qualifiées désignées par l’autorité académique après avis du Département. Concernant les deux autres établissements, aucune proposition n’avait encore été reçue. Monsieur FIGOUREUX, Conseiller Général du canton concerné par le collège Wenceslas Cobergher, émet un avis défavorable à la désignation de la personnalité qualifiée proposée. Il appartient au Conseil Général d’émettre un avis sur les propositions reçues du Directeur Académique des Services de l’Education Nationale. Je propose au Conseil Général : – de ne pas procéder au scrutin secret ; – d’émettre un avis sur les propositions de l’autorité académique selon le tableau joint en annexe. PRISE DE DECISION : Le Conseiller Général du canton concerné ayant émis un avis défavorable sur la proposition de désignation de la première personnalité qualifiée au collège WENCESLAS COBERGHER de Bergues, le Conseil Général n’émet pas d’avis sur cette proposition. Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 12 h 05. 64 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 10 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs GOSSET et MONNET. Monsieur DEBUS, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. Le projet de délibération correspondant est adopté par assentiment de l’Assemblée. Services Publics du Département du Nord a été créée. Suite aux élections cantonales, les nouveaux membres ont été désignés par délibération du Conseil Général en date du 12 avril 2011. Par délibération en date du 7 novembre 2011, le Conseil Général a modifié la composition de la Commission en désignant une association supplémentaire, le Comité Départemental des Retraités et Personnes Agées (CODERPA). La nouvelle Commission compte maintenant 13 conseillers généraux et 12 représentants d'associations d'usagers des services publics départementaux. La loi n°2002-276 du 27 février 2002 prévoit que la Commission intervient chaque année afin d'examiner les rapports des délégataires de service public et les bilans d'activité des services exploités en régie dotée de l'autonomie financière. Cette Commission doit être également consultée pour avis sur : – tout projet de délégation de service public, avant que l'assemblée délibérante se prononce dans les conditions prévues par l'article L.1411-4 du code général des collectivités territoriales, – tout projet de création d'une régie dotée de l'autonomie financière, avant la décision portant création de la régie. Enfin, son rôle n'est pas seulement consultatif. Elle peut proposer des améliorations quant au fonctionnement des services publics correspondants. La loi modifiée n°2002-276 du 27 février 2002 prévoit que le Président de la Commission présente à l’assemblée délibérante un état des travaux réalisés au cours de l’année précédente. Le présent rapport a donc pour objet de présenter les travaux de la Commission Consultative des Services Publics du Département du Nord au cours de l’année 2013. Lors de sa réunion du 31 janvier 2013, la Commission a examiné les rapports suivants : – le bilan d’activité de la Régie des ruches d’entreprises pour 2011 et 2012, N° 4 L'article 5-I de la loi n°2002-276 du 27 février 2002 prévoit la création par les départements d’une Commission Consultative des Services Publics Locaux pour l'ensemble des services publics qu'ils confient à un tiers par convention de délégation de service public ou qu'ils exploitent au moyen d’une régie dotée de l'autonomie financière. – les rapports des délégataires pour les 3 périmètres : P1 (cantons de Bailleul Nord-Est, Bailleul SudOuest, Bergues, Bourbourg, Cassel, Dunkerque Est, Hazebrouck Nord, Hazebrouck Sud, Hondschoote, Merville, Steenvoorde, Wormhout), P2 (cantons d’Armentières, Cysoing, La Bassée, Lomme, Marchiennes, Orchies, Pont à Marcq, Saint-Amand Rive Gauche, Seclin Sud) et P4 (cantons d’Avesnes Nord, Avesnes Sud, Bavay, Berlaimont, Haumont, Landrecies, Le Quesnoy Est, Le Quesnoy Ouest, Maubeuge Nord, Maubeuge Sud, Solre le Château, Trélon) concernant la gestion déléguée des services de transports routiers non urbains de voyageurs pour l’année 2011-2012, Par une délibération du Conseil Général en date du 29 septembre 2003, la Commission Consultative des – le rapport 2011-2012 de la gestion déléguée du dispositif de téléalarme. DCP/2014/1135 OBJET : TRAVAUX POUR 2013 DE LA COMMISSION CONSULTATIVE DES SERVICES PUBLICS DU DEPARTEMENT DU NORD 11 La Commission a pris acte de ces rapports. Lors de sa réunion du 30 mai 2013, la Commission a été consultée pour avis sur le changement de statut juridique de la régie des Ruches en Société Publique Locale. La Commission a émis un avis favorable sur cette proposition. Lors de cette même séance, elle a examiné le rapport du délégataire pour le périmètre P3 (cantons de Cambrai Est, Cambrai Ouest, Carnières, Clary, Le Cateau, Marcoing, Solesmes), le document de synthèse reprenant également les rapports des trois autres périmètres concernant la gestion déléguée des services de transports routiers non urbains de voyageurs pour l’année 2011-2012. N° 6 DRI/2014/1141 OBJET : APPUI A LA MISE EN OEUVRE D'ACTIONS SANITAIRES FACE A L'EPIDEMIE DE FIEVRES HEMORRAGIQUES EN AFRIQUE DE L'OUEST I- Contexte L’Afrique de l’Ouest et, dans une toute autre configuration, la République Démocratique du Congo, sont actuellement touchées par une épidémie de fièvres hémorragiques sans précédent depuis la découverte du virus Ebola il y a près de 40 ans. La Commission a pris acte de ces rapports. Il est demandé au Conseil Général : – de prendre acte des travaux réalisés par la Commission Consultative des Services Publics du Département du Nord au cours de l’année 2013. N° 5 DIRFI/2014/1236 OBJET : INDEMNITE DE CONSEIL DU PAYEUR DEPARTEMENTAL Conformément aux dispositions de l’arrêté interministériel du 12 juillet 1990, fixant les conditions d’attribution de l’indemnité de conseil allouée aux comptables chargés des fonctions de payeur des départements, le Conseil Général, par une délibération du 22 octobre 1990, a décidé d’attribuer cette indemnité au Payeur Départemental du Nord, au montant maximum. Ce montant correspond actuellement au traitement brut annuel du premier échelon de l’échelle indiciaire de la fonction publique, à l’indice 244. De ce montant brut, sont défalquées la contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). L’indemnité est acquise au comptable pour toute la durée du mandat de l’Assemblée Délibérante. Suite à la nomination d’un nouveau comptable au 1er février 2014, le Conseil Général est invité à délibérer à nouveau sur ce sujet et, le cas échéant, à décider d’attribuer au Payeur Départemental du Nord, Monsieur Joël ESPY, l’indemnité de conseil pour son assistance en matière budgétaire, économique, financière et comptable, dans les conditions définies par l’arrêté interministériel du 12 juillet 1990 et au montant maximum fixé par les articles 4 et 6 dudit arrêté. Cette somme sera prélevée au sous-chapitre 930-202 nature comptable 6225. 1) Apparition et amplification de l’épidémie « Ebola » en Afrique de l’Ouest Depuis la fin de l’année 2013, une épidémie de fièvres hémorragiques de type Ebola frappe la Guinée (région de Guinée forestière, foyer d’origine), et s’est étendue au Liberia, à la Sierra Léone et depuis cet été, au Nigeria (pays le plus peuplé d’Afrique). Cette propagation engendre, depuis l’été, une augmentation exponentielle avec 13 567 cas (confirmés ou suspectés) et 4 951 décès, selon les dernières données publiées par l’Organisation mondiale de la Santé (données du 31 octobre). Les OSI (Organisations de Solidarité Internationale) telles que Médecins Sans Frontières et la Croix Rouge Française sont en première ligne, et assurent aux côtés des structures sanitaires des pays touchés, des actions liées à la prévention, à la recherche et aux soins des malades. Elles ont également, depuis le début de cette épidémie, engagé un plaidoyer en faveur d’une forte mobilisation internationale. Les prévisions d’évolution de l’épidémie restent extrêmement inquiétantes et les conditions en vue de sa circonscription encore largement insuffisantes. 2) Partenariat Nord-Mamou : une région partenaire désormais impactée Le soutien aux actions de solidarité internationale de l’association ACAUPED (1999-2003), située à Armentières, a donné lieu au développement d’échanges avec les collectivités de la région de Mamou en Guinée et à l’établissement d’un accord de coopération (2004). Si au cours des six premiers mois de l’épidémie, aucun cas mortel n’a été décelé en région de Mamou, 20 décès sont survenus cet été dans les préfectures de Pita et de Dalaba, et plusieurs cas sont suspectés. La « santé » constitue la thématique de coopération historique avec ce territoire à laquelle sont venues s’ajouter les thématiques de « Gouvernance et de renforcement des capacités », d’« Education », de « Culture » et de « Développement durable ». Opérateur des actions de coopération du Département du Nord et de ses partenaires, l’ACAUPED, composée de médecin et personnels de santé, dispose d’une équipe permanente 12 en Guinée et en région de Mamou et de professionnels de santé guinéens. Par l’intermédiaire de l’ACAUPED, le Département apporte, depuis 2004, un appui à la formation des personnels de santé et agents de santé communautaires (formation initiale et continue, plans de formation), aux infrastructures sanitaires (équipement, extension) et à des initiatives innovantes (autonomisation énergétique des infrastructures de santé, informatisation des hôpitaux, suivi épidémiologique des maladies hydriques…). Dès le mois de mars, l’association ACAUPED a également apporté sa contribution à travers la mobilisation de son expertise, de dons de matériel et le dons d’environ 20 000 poches de sang. II- Propositions d’intervention Afin de témoigner de notre solidarité en direction de nos partenaires guinéens mais aussi et avec eux, en direction des populations de la zone transfrontalière dans laquelle se trouve le principal foyer de l’épidémie (SudGuinée–Libéria–Sierra Léone), il est proposé d’apporter une aide technique et financière afin de participer à la lutte contre le virus Ebola. 1) Aspect financier : mobilisation des fonds du précédent programme de coopération 2010-2012 Les différents programmes de coopération pluriannuels initiés, depuis 2004, avec nos partenaires africains (Sénégal, Guinée, Cameroun), débutent et s'achèvent toujours avec près d'une année de retard. Cette situation s’explique par les délais d’élaboration, de validation, de confirmation des cofinancements, de versement des participations et de mise en œuvre des actions… En outre, les actions sont présentées à titre prévisionnel et nous ne les finançons que très rarement à 100% (principe d’effet levier). Aussi, lorsqu'un partenaire local fait défaut ou décide de financer intégralement un projet initialement retenu par le Département et ses partenaires, des reliquats apparaissent en fin d'année ou, de programme. Ceux-ci n’excédent en général pas 10 000 € et sont réaffectés sur de nouveaux projets afin de clôturer nos programmes et respecter nos engagements financiers, notamment vis-à-vis du ministère des Affaires étrangères et du Développement international, principal cofinanceur. En Guinée, l'état de développement du pays ajouté à sa situation politique et à la capacité des partenaires de mettre en œuvre certains projets expliquent la présence d’un reliquat plus conséquent à ce jour estimé à 60 000,00 € (sur les 626 000 € versés). Il est par conséquent proposé de réaffecter ce montant sur des actions « humanitaires », liées à la lutte contre le virus Ebola en Afrique de l’Ouest. 2) Actions proposées Il est proposé d’orienter le soutien de notre institution région selon deux axes géographiques : (I) en de Mamou (30 000 €) et (II) dans la zone transfrontalière Guinée-Sierra Leone-Libéria (30 000 €). Celui-ci permettra la mise en œuvre d’actions de sensibilisation des populations de la région de Mamou en s’appuyant sur les agents de santé communautaires, les associations et comités de quartiers, les radios communautaires, mais aussi par voie d’affichage. Il s’agira, en outre, d’apporter un appui matériel aux infrastructures de santé (postes de santé, hôpitaux de la région de Mamou et Centres de Traitement MSF) en vue d’assurer la prise en charge des patients. Sur la base de l’expérience de l’ACAUPED un accompagnement (expertise/conseils) des autorités sanitaires dans la structuration de leur intervention, l’organisation des services et activités pourra être mis en œuvre à la demande de ces dernières. Cette même expérience sera également mobilisée afin de pourvoir à une meilleure formation des personnels de santé en matière de détection et de lutte contre l’infection, de prise en charge clinique des patients et de prévention à appliquer dans le cadre des soins de santé. L’acquisition, l’acheminement des équipements et consommables, la réalisation de formations et les actions de sensibilisation seront assurées par l’ACAUPED et Médecins Sans Frontières en lien direct avec les autorités sanitaires, les collectivités et les acteurs internationaux présents sur le terrain. L’ACAUPED ne sera pas en charge des structures de soins des patients et devra en outre présenter régulièrement la nature et l’avancement des actions auprès de l’ambassade de France et autres partenaires internationaux (OMS, PNUD, MSF, Croix Rouge Française…). Compte tenu de l’évolution rapide de l’épidémie, la ventilation budgétaire pourra être ajustée afin de répondre au mieux aux besoins exprimés localement. Pour ces mêmes raisons, un document technique sera réalisé par la Direction des Relations Internationales en lien avec l’ACAUPED et Médecin Sans Frontières, lequel reprendra de manière précise les actions qui auront été arrêtées. De manière générale, le soutien apporté par le Département fera l’objet d’une restitution en Commission. Dans ce contexte, je propose à la Commission permanente : – d'apporter un soutien aux populations civiles du territoire partenaire de la région de Mamou en Guinée et de la zone transfrontalière « SudGuinée, Libéria, Sierra Leone » ; – de réaffecter 50 % du reliquat (30 000 €) constaté sur le précédent programme de coopération 2010-2012 – année 3 (Délibération n°DRI/2010/530) pour des opérations menées par l’ACAUPED en faveur de la prévention et la lutte contre l’épidémie de fièvres hémorragiques en région de Mamou ; 13 – de procéder, auprès de l’ACAUPED au recouvrement de 50 % restant de ce reliquat (30 000 €) ; – d’octroyer une participation de 30 000 €, correspondant au montant recouvré, à l’association Médecins Sans Frontières pour des opérations de lutte contre l’épidémie de fièvres hémorragiques dans la zone transfrontalière « Sud-Guinée, Libéria, Sierra Leone » et en particulier à travers les centres de Guéckédou et Mancenta ; schémas départementaux ». Cet objectif est opposable aux établissements et services : dans le processus d’autorisation des activités nouvelles en référence aux schémas départementaux 2012/2015, dans le processus de tarification si les moyens sollicités par l’établissement ou le service sont incompatibles avec l’objectif annuel de dépenses (article 55 de la loi du 2 janvier 2002), – d’autoriser Monsieur le Président du Conseil général ou son représentant à signer tous les actes et documents nécessaires à l’exécution de la présente délibération ; – d’imputer la somme correspondante sur les crédits inscrits au budget départemental de l’exercice 2014 (OPERATION : 14P607OV002). lors de contentieux de la tarification. La publication de la délibération du Conseil Général fixant l’objectif annuel d’évolution des dépenses déclenche en outre un délai de 60 jours, à l’échéance duquel les budgets doivent avoir été notifiés aux établissements et services. Objet : Appui à la mise en œuvre d’actions sanitaires face à l’épidémie de fièvres hémorragiques en Afrique de l’ouest L’article R 314-28 du Code de l’Action Sociale et des Familles précise : « Afin de permettre, notamment, des comparaisons de coûts entre les établissements ou services qui fournissent des prestations comparables, leur fonctionnement peut être décrit par un ou plusieurs indicateurs construits à partir de différentes mesures de leur activité ou de leurs moyens ». Suite à une erreur matérielle, il convient de lire, à la 3ème page du rapport : Les articles R314-29 et suivants du même Code précisent que l’autorité de tarification peut assurer une régulation budgétaire sur la base de ces indicateurs. ERRATUM AU RAPPORT N°6 (DRI/2014/1141) « je propose au Conseil Général » à la place de « je propose à la Commission Permanente ». N° 7 DGSOL/2014/1168 OBJET : TARIFICATION DES ETABLISSEMENTS ET SERVICES SOCIAUX ET MEDICO-SOCIAUX OBJECTIF ANNUEL D'EVOLUTION DES DEPENSES POUR L'ANNEE 2015 La tarification relève d’un pouvoir propre du Président du Conseil Général. Elle est mise en œuvre par les services départementaux sur la base du budget primitif approuvé par le conseil Général. Elle s’applique aux établissements et services sociaux et médico-sociaux autorisés par le Département ou conjointement avec l’Agence Régionale de Santé (ARS). L’objectif annuel ou pluriannuel d’évolution des dépenses est une disposition prévue dans le Code de l’Action Sociale et des Familles. Il est défini ainsi : « un objectif annuel ou pluriannuel d’évolution des dépenses délibéré par la collectivité concernée en fonction de ses obligations légales, de ses priorités en matière d’action sociale, et des orientations des Pour l’année 2015, le Département publie une série d’indicateurs, par nature d’établissements et de services joints en annexe qui doivent servir de base à la discussion budgétaire. I BILAN DE LA TARIFICATION DE L’EXERCICE 2014 et indicateurs de référence L’évolution des masses budgétaires tarifées en 2014 tient compte des taux d’évolution des dépenses de reconduction prévus par la délibération des 15, 16 et 17 décembre 2013 et englobe les effets reports ainsi que les mesures nouvelles 2014 . A) Secteur Enfance Famille Jeunesse : 1- Etablissements et services tarifés hors Aide à Domicile, Centre d’Action Médico Social Précoce et établissements belges. Masse budgétaire tarifée 2014 : 267 587 055 euros (dont résultat 2012 incorporé à hauteur de 5 023 755 euros) soit +0,26 % au regard de 2013 GVT 2014 (glissement vieillissement technicité) : +1% par rapport à 2013. Valeur de point 2014 stable L’évolution de l’activité prévisionnelle et réalisée de l’ensemble des établissements et services tarifés dans le secteur de l’enfance est détaillée en annexe 1. Une 14 suractivité au regard de l’activité prévisionnelle est enregistrée en journées de 2,4% et de 2,95% pour l’AEMO ; Maisons d’Enfants à Caractère Social associatives : le prix de journée moyen global, tous types de prise en charge confondus, est de 147,52 € en 2014 contre 149,30 € en 2013, soit -1,78 € (-1,19%) par rapport à 2013 : Le détail des tarifs et prix de journées moyens 2014 par statut et mode d’accueil pour l’enfance la famille et la jeunesse est en annexe 1. Dotations globales 2014 : Clubs de Prévention : les budgets alloués représentent un montant total de 18 571 294 euros (18 447 193 euros en 2013), soit une hausse de +124 101 euros (+0,67%). Services d’Accompagnement Parental (SAP) : les budgets alloués en 2014 représentent 2 840 282 euros (2 686 724 euros en 2013), soit une hausse de +153 558 euros (+5,41%) par rapport à 2013, dont +1,07% par rapport à 2013. pour la reconduction hors résultats. 2- Centre d’Action Médico Sociale Précoce. Les budgets CAMSP arrêtés en 2014, représentent un montant total de 11 734 357 euros (11 551 779 euros en 2013). La part financée par le Département sous forme de dotation globale correspond à 20% des budgets (80% des dépenses étant financées par l’Agence Régionale de Santé), soient 2 458 463 euros (2 317 649 euros en 2013). L’évolution intègre le financement de l’activité supplémentaire dans des CAMSP existants pour concrétiser notamment les priorités du plan autisme et en conformité avec les schémas départementaux dans le cadre de la programmation conjointe ARS/Département 2013-2016. 3- Aide à Domicile Enfance-Famille Les budgets alloués en 2014 à 8 152 552 euros (8 254 029 euros en 2013). B) s’élèvent Secteur Personnes Agées : Eléments d’activité (réalisé 2012) Type d’établissement Les Indicateurs principaux (BP 2014) : Le coût brut à la place (hébergement) augmente de 1,46% au regard de 2013 et s’établit à 21 471 €. La valeur moyenne du point GIR est globalement stable. Tarifs moyens 2014 : Les augmentations suivantes tiennent notamment compte des moyens supplémentaires accordés aux établissements dans le cadre des conventions tripartites pour améliorer la qualité de prestation auprès des personnes âgées et des travaux de réhabilitation effectués afin de respecter les normes de sécurité et de confort en vigueur. D’autres facteurs influent également pour partie sur les tarifs : reprise des résultats des exercices antérieurs, variation d’activité prévisionnelle, ouvertures et transformations de places, augmentation globale de la dépendance des résidents pris en charge dans les établissements. Le tarif moyen Hébergement 2014 augmente globalement de 0,84% et s’établit à 58,36 € Le Tarif moyen dépendance augmente de 0,75% et est de 5,37 €. Le détail des éléments de coût et de tarification par nature d’établissement et par statut gestionnaire est jointe en annexe 2. La déclinaison par territoire permet de tenir compte de la variabilité des coûts notamment ceux liés à l’investissement et au foncier et des différences de contexte socio-économique. C) Secteur Personnes en situation de Handicap : Eléments d’activité (réel 2012) Type d’établissement Taux d’activité Accueil de jour 91,97% Service d’accueil temporaire* 79,60% Foyer d’accueil médicalisé (FAM) 95,33% Foyer d’accompagnement 90,94% Foyer de vie 95,72% Foyer d’hébergement 95,87% Foyer logement 97,80% Taux d’activité EHPA 67,09% EHPAD 96,76% Logement foyer 96,64% PUV 97,45% Deux indicateurs de référence : le coût brut à la place par catégorie d’établissement et le prix de journée moyen. USLD 85,87% Les coûts bruts moyens à la place 2014 sont pour * les places d’accueil temporaire incluses dans les internats ne sont pas reprises sur cette ligne. 15 l’accueil de jour de 15 819,38 € (stabilité), de 29 648,57 € pour l’accueil temporaire, de 54 097,38 € pour les Foyers d’accueils médicalisés, 46 223,75 € pour les foyers d’accompagnement 55 03,63 € pour les foyers de vie 41 522,63 € pour les foyers d’hébergement, 19 381,50 € en foyer-logement. Les prix de journée moyens 2014 sont : – Accueil de jour : 65,77 € – FAM : 153,70 € – Foyer d’accompagnement : 127,63 € – Foyer de vie : 145,10 € – Foyer d’hébergement : 110,15 € – Foyer logement : 53,63 € Ces coûts moyens globaux recouvrent une dispersion des coûts entre territoires, dont le détail est joint en annexe 3. La différenciation des coûts entre les foyers d’hébergement et les autres foyers, qui assurent un accompagnement global pour des personnes ayant besoin d’aide dans la plupart des actes de la vie quotidienne sera particulièrement examinée en 2015 dans le cadre de l’adaptation de l’offre de services attendue dans le secteur. D) Secteur Aide à Domicile PA PH : Tarifs horaires moyens 2014 : – Activité PA seule Aide Ménagère : 19.92 € soit + 2.31 % par rapport à 2013 Geste au corps : 22,38 € soit + 1,91 % par rapport à 2013 – Activité PH seule Geste au corps : 25,10 € soit + 2,11 % par rapport à 2013 – Activité PA PH Aide Ménagère : 19,81 € soit + 1,59 % par rapport à 2013 Geste au corps : 22,30 € soit + 1,18 % par rapport à 2013 – Tous types d’activité confondus Aide Ménagère : 19,87 € soit + 1,90 % par rapport à 2013 Geste au corps : 22,97 € soit + 2,00 % par rapport à 2013 II/ HYPOTHESES DE L’EXERCICE 2015 : TARIFICATION POUR Dans un contexte contraint sur les recettes et d’objectif d’optimisation des dépenses publiques, l’année 2015 sera marquée comme les années précédentes par une nécessaire maîtrise de l’évolution des tarifs concernant les établissements et services sociaux et médico-sociaux, en fonctionnement. Les hypothèses intègrent également le financement 2015 de quelques mesures nouvelles correspondant aux engagements des schémas départementaux 2012-2015, adoptés en mars 2012 relatifs aux établissements et services et cohérentes avec le Programme interdépartemental d’accompagnement des handicaps et de la perte d’autonomie (PRIAC) adopté par le DGARS, qui permet de mobiliser des crédits de l’Assurance-Maladie issus de la solidarité nationale sur des priorités communes. Dans un contexte d’inflation basse l’enveloppe globale des budgets des établissements et services tarifés respectera un taux d’évolution de 1% avec une priorité à l’actualisation des moyens de reconduction des services à domicile. Pour le secteur du handicap, les moyens de reconductions seront accordés au vu de l’activité et de la capacité des établissements à proposer des modes de prise en charge favorisant l’autonomie des personnes accompagnés avec une attention particulière aux résidences services et aux foyers d’hébergement. Complémentairement, un travail particulier sera réalisé sur la base des indicateurs publiés dans le présent rapport. Les établissements et services s’écartant de plus de 10 % au dessus ou en dessous de ces indicateurs feront l’objet d’une réflexion particulière sur les moyens qui leur sont accordés. Cette analyse sera réalisée avec discernement en fonction notamment du public accompagné (types de handicap, proportion de personnes âgées présentant des troubles psychiques, etc.) et des résultats dégagés par l’exploitation sur plusieurs exercices antérieurs. Elle respectera en tout état de cause, le cadre de l’enveloppe globale qui sera délibérée. La négociation de CPOM sera poursuivie, sans rebasage dans l’optique de favoriser la transformation de l’offre, renforcer les coopérations interservices et permettre sur les objectifs négociés de donner des marges de manœuvre aux gestionnaires pour optimiser les moyens alloués. Pour l’ensemble des secteurs, il est rappelé que les dépenses de fonctionnement sont approuvées par groupes de dépenses, et que ne sont opposables au financeur que les dépenses respectant les conventions collectives en vigueur. Concernant le secteur de l’aide à domicile, conformément au plan d’action en soutien aux SAD autorisés, il sera également tenu compte des indicateurs spécifiques à cette activité : taux moyen de qualification en adéquation avec l’activité réalisée, compteurs négatifs, nombre d’heures par ETP intervenant et par ETP administratif. III/ DETERMINATION DE DEPARTEMENTALE POUR 2015 L’ENVELOPPE : Le financement départemental ne représente pas la totalité des budgets tarifés. En effet, la part financée par le Département est variable et dépend des prises en charge accordées chaque année au titre de l’aide sociale. Les enveloppes départementales présentées ci-après tiennent compte : d’une reconduction des dépenses nettes de fonctionnement des établissements selon le taux dans la limite de l’enveloppe tarifée qui tient compte d’une inflation basse, de la prise en compte des résultats 2013 des 16 établissements et services dans la limite de l’enveloppe votée, des effets reports des mesures nouvelles autorisées au cours de l’exercice 2014, des crédits limitatifs alloués aux mesures nouvelles pour l’exercice 2015 dans le respect des schémas, des hypothèses d’activité calculées à partir des éléments connus à la date d’élaboration du budget, dont le respect par domaine donnera lieu à un suivi renforcé, des transformations de l’offre. En 2015, la part du budget du Département consacrée aux établissements et services tarifés est la suivante : A) Secteur Enfance Famille Jeunesse : • Enfance et Famille : 245 537 078 € pour le budget 2015 dont : : 27 900 000 € Maisons d’Enfants à Caractère Social associatives et Centres Maternels associatifs : 148 100 000 € Foyers de l’Enfance et Centres Maternels publics : 56 700 000 € Pouponnières : 1 920 000 € CAMSP : 2 683 000 € Aide à Domicile Enfance Famille : 8 234 078 € AEMO • Jeunesse : 15 320 000 € pour le budget 2015. Il s’agit des budgets Clubs de Prévention et postes d’Acteurs de Liaison Sociale. Ces enveloppes départementales Enfance Famille et Jeunesse, prennent en compte : – l’activité constatée en 2013 et 2014, – des mesures d’optimisation issues des efforts d’adaptation du secteur enfance famille avec hébergement, – des mesures de transformation et de diversification de solutions d’accueil favorisant l’autonomie des jeunes notamment dans le logement et en particulier pour les jeunes majeurs, – le montant prévisionnel pour 2015 des budgets tarifés. B) Secteur Personnes Agées : Les enveloppes départementales Personnes Agées Hébergement de 129,67 M€ et Dépendance en établissements de 74,9 M€ prennent en compte : l’activité constatée en 2013, le montant prévisionnel pour 2015 des budgets tarifés, les résultats dégagés par l’exploitation en 2013, dans le cadre de l’enveloppe votée. Enveloppe Hébergement : Effets reports : 2 462 477 € Mesures nouvelles : 861 941 € Incorporation des résultats : - 2 419 732 € (Déficit à ajouter) Enveloppe Dépendance : Effets reports : 910 877 € Mesures nouvelles : 623 428 € Incorporation des résultats : - 1 322 419 € (Déficit à ajouter) Cette enveloppe intègre les frais d’hébergement payés aux établissements hors Nord. C) Secteur Personnes en situation de Handicap : L’enveloppe compte : départementale de 237,59 M€ tient – de l’activité constatée en 2013, – des marges dégagés par les efforts d’optimisation et de transformation ainsi que par la convergence tarifaire (6,7 M€), – du montant prévisionnel pour 2015 des budgets tarifés : Effets reports : 488 894 € Mesures nouvelles : 3 080 000 € Incorporation des résultats : 922 787 € (excédents à déduire). Cet objectif intègre les optimisations attendues dans le cadre des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) et le travail avec le secteur sur les projets et la structure des coûts en foyers d’hébergement et en foyers de vie, dans une perspective de diversification des modes d’accompagnement collectif gradué et plus inclusif, tenant compte du niveau d’autonomie des personnes et des missions des établissements. Cette évolution s’inscrit dans les conséquences de la loi n°2005-102 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, dans un contexte d’augmentation de la prestation de compensation du handicap (PCH), qui finance une compensation personnalisée à domicile pour un nombre croissant de personnes. D) Secteur Aide à Domicile PA PH : Les dépenses de fonctionnement des services des secteurs personnes âgées et personnes en situation de handicap seront indexées sur un taux d’évolution de +1%. En 2015, le Département renforcera son accompagnement des services d’aide à domicile, sans attendre les impacts de la loi d’adaptation de la société au vieillissement dans le traitement de leurs difficultés financières en adoptant un plan d’action départemental. La première action de ce plan concerne la prise en compte du surcoût des interventions fractionnées. Une enveloppe de 800 000 € est ainsi intégrée dans les hypothèses budgétaires 2015 afin de financer cette mesure. IV/ APPLICATIONS DES TARIFS 2015 Conformément à l’article R 314-35 du Code de l’Action Sociale et des Familles, le tarif arrêté l’année 17 précédente continue à s’appliquer jusqu’à la sortie de l’arrêté de l’année en cours. Les prix de journée 2014 sont donc applicables jusqu’à la notification des arrêtés 2015. En conséquence, il est proposé au Conseil Général : – d’adopter les propositions définies dans le rapport relatif à l’objectif annuel d’évolution des dépenses pour l’année 2015 dans le cadre de la tarification des services sociaux et médico-sociaux. PRISE DE DECISION : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 12 h 05. 64 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 10 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs GOSSET et MONNET. Monsieur DEBUS, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. Les projets de délibérations correspondants sont adoptés par assentiment de l’Assemblée. N° 8 DSJ/2014/1234 OBJET : PARTICIPATION AU FONCTIONNEMENT DU CENTRE DE FORMATION AGREE DU VALENCIENNES FOOTBALL CLUB (SASP-VAFC-VALENCIENNES SPORT DEVELOPPEMENT) NOUVELLE DEMANDE Le centre de formation du Valenciennes Football Club (VAFC) est agréé par le Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports sur proposition de la Fédération Française de Football (FFF). Les instances compétentes du Ministère des sports ont donné l’agrément dès l’ouverture de la structure, en 2009. Celui-ci a été renouvelé pour quatre années à compter de la saison sportive 2013-2014. Les installations du centre de formation du VAFC sont localisées sur le site du Mont Houy à Famars, au cœur du campus de l’Université de Valenciennes. Le centre de formation comprend notamment ; – deux terrains de football synthétiques, – un terrain de football engazonné, – un terrain de grands jeux, – un bâtiment à usage administratif, – plusieurs salles de classe, – de nombreuses chambres (dortoirs). La Communauté d’Agglomération Valenciennes Métropole (CAVM) a acquis l’ensemble immobilier en vue de participer au développement du projet de formation. Les infrastructures sont mises à disposition, à titre gratuit, au profit du club pour une période minimale de deux années, avec une accessibilité du centre aux clubs locaux pour l’organisation d’actions de formation ou de perfectionnement. Les 63 jeunes inscrits au centre de formation ont un suivi scolaire quasi personnalisé, un suivi médical personnalisé et une approche sportive de grande qualité qui leur apportent une technicité de haut niveau voire de très haut niveau. 1/ Le suivi scolaire Sur le plan scolaire, 6 jeunes préparent le CAP des métiers du football, 14 commencent une seconde générale, 17 sont entrés en première (S, ES, STMG, proGA), 8 sont en terminale (S, ES, STMG), et enfin 2 jeunes viennent d’intégrer l’université. Seuls 16 jeunes n’ont pas souhaité poursuivre un cursus scolaire. Le centre du VAFC a également élaboré un partenariat avec un lycée technique privé qui dispense 16 heures de cours par semaine. Les cours sont aménagés en fonction des entrainements et des rencontres sportives. Le centre du VAFC a communiqué les résultats scolaires suivants : – 100% de réussite au brevet des collèges, – 75% de réussite au CAP des métiers du football, – 83,33% de réussite au Bac Technique, – 100% de réussite au Bac général. 2/ L’approche médicale Le suivi médical des stagiaires est organisé autour de plusieurs médecins, d’un kinésithérapeute mais aussi, de manière plus ponctuelle, d’un podologue et d’un diététicien. Les jeunes sont aussi très fortement sensibilisés sur les conduites déviantes à risque (dopage). 3/ L’encadrement sportif Le club met à disposition du centre 5 éducateursentraîneurs, un entraîneur spécifique pour les gardiens et un préparateur physique. Les adolescents du centre de formation alimentent quatre équipes du club. L’ensemble de ces jeunes ont un contrat « amateur ». Depuis l’ouverture, en 2009, 10 jeunes ont signé un contrat professionnel. Six sont toujours au VAFC, trois jouent à l’étranger et un évolue à Amiens. 4/ Le pôle administratif Cinq personnes sont chargées des tâches administratives en vue de faciliter le quotidien des jeunes en formation. Le budget prévisionnel de fonctionnement du centre de formation du VAFC est annexé au présent rapport (cf. annexe 1). 18 Je propose au Conseil Général : – d’attribuer, pour la saison 2014/2015, une subvention exceptionnelle non reconductible de 300 000 euros à la SASP VAFC–Valenciennes Sport Développement, en vue de développer les missions d’intérêt général (formation scolaire, suivi médical, enseignement sportif…) dans le cadre de son centre de formation; – d’autoriser la signature de la convention de partenariat, dont le projet est joint au rapport. PRISE DE DECISION : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 12 h 05. 64 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 10 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs GOSSET et MONNET. Monsieur DEBUS, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. Afin de mener à bien chaque opération du patrimoine immobilier départemental, cet accord-cadre permettra de lancer et de faire réaliser les missions de programmations fonctionnelles suivantes : – étude d’opportunité, de définition, de faisabilité, – réalisation d’un programme fonctionnel, technique, de site, – audit, retour d’expérience. La Commission d’Appel d’Offres, lors de sa séance du 6 novembre 2014, a décidé d’attribuer l’accord cadre aux quatre opérateurs économiques suivants : – ARCHIFIX (mandataire) à Saint Martin Boulogne / CAP PROJET / TW INGENIERIE / MEIC ; QUALICONSULT SECURITE, sous-traitant déclaré, – BP ARCHITECTES (mandataire) à Lille / TECHNICITY / SOREPA, – Agence d'Architecture Claude DEBROCK (mandataire) à Lille / ORGECO / BERIM / AGI2D ; BUREAU VERITAS, Agence Odile GUERRIER et ALFA ENVIRONNEMENT, sous-traitants déclarés, – Atelier KVDS (mandataire) à Roubaix / SECA ENVIRONNEMENT / AMEXIA Conseil / APAVE. Il est proposé au Conseil Général : Le projet de délibération correspondant est adopté à l’unanimité (Les membres présents et représentés du Groupe Union Pour le Nord s'abstiennent). – d’autoriser Monsieur le Président à signer l’accordcadre multi attributaires ayant pour objet la réalisation de programmations fonctionnelles pour le Département du Nord. N° 9 PRISE DE DECISION DEGP/2014/1231 OBJET : AUTORISATION A SIGNER L’ACCORD CADRE MULTI ATTRIBUTAIRES AYANT POUR OBJET LA REALISATION DE PROGRAMMATIONS FONCTIONNELLES POUR LE DEPARTEMENT DU NORD Par délibération en date du 12 mai 2014, la Commission Permanente a autorisé le lancement d’une procédure d’appel d’offres ouvert, en application des articles 33, 57 à 59 et 76 du code des Marchés, en vue de la passation d’un accord cadre ayant pour objet la réalisation de programmations fonctionnelles pour le Département du Nord. : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 12 h 05. 64 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 10 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs GOSSET et MONNET. Monsieur DEBUS, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. Le projet de délibération correspondant est adopté par assentiment de l’Assemblée. Monsieur le Président suspend la séance à 12 h 10. 19 LUNDI 15 DECEMBRE 2014 – APRES MIDI Monsieur le Président reprend la séance à 14 heures. Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Ont complété le quorum : Gérard BOUSSEMART, Erick CHARTON, Jean-Pierre DECOOL, Alain FAUGARET, Isabelle FREMAUX, Bernard HANICOTTE, Patrick KANNER, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Jean-Marie RUANT, Renaud TARDY Absents représentés : Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO Absent excusé : Nicolas SIEGLER QUESTIONS D’ACTUALITE Madame Monique LEMPEREUR évoque les récentes élections professionnelles et félicite tous les syndicats et agents qui y ont pris part. Elle remarque l’importante abstention lors de ce scrutin. Madame LEMPEREUR souligne la nécessité de mener une réflexion pour faciliter la participation aux élections professionnelles. Elle pense que la dématérialisation du scrutin pourrait alléger considérablement le processus du vote. Madame LEMPEREUR demande si cette piste de réflexion est envisagée. Madame Marie FABRE revient sur la procédure actuellement utilisée pour les élections professionnelles. Elle pense que le vote électronique pourrait apporter plus de participations que par correspondance. Madame FABRE informe l’Assemblée Départementale que des contacts ont été pris avec des éditeurs de solutions de vote électronique par la Direction des systèmes informatiques. Elle signale que l’utilisation de ce type de vote sera étudiée pour les élections du Comité des Œuvres Sociales qui auront lieu en avril 2015. Monsieur le Président indique qu’il est favorable à un travail sur la dématérialisation dans le cadre des élections professionnelles. Il souligne que cette démarche permettrait la réalisation d’économies en évitant la démultiplication d’envois papier. Monsieur Jacques HOUSSIN attire l’attention sur la sortie du Réseau d’Education Prioritaire (REP) du collège Philippe de Commynes. Il signale que les professeurs, les parents d’élèves et les élus contestent ce choix qu’ils estiment injuste. Monsieur HOUSSIN explique que les moyens alloués au titre du réseau d’éducation prioritaire ont permis une nette amélioration des conditions d’éducation dans ce collège et que la suppression de ces crédits entrainera inévitablement une recrudescence du décrochage scolaire. Monsieur HOUSSIN sollicite le Président du Conseil Général pour intervenir auprès du Rectorat et demander le maintien en REP de ce collège. Monsieur Bernard BAUDOUX rappelle que les REP ne sont pas de la compétence du Conseil Général. Il souligne que trois établissements sont sortis du dispositif mais que huit l’ont intégré. Monsieur BAUDOUX pense que le débat mené par les acteurs concernés avec l’Education Nationale peut être soutenu par le Département. Evoquant le suivi et l’accompagnement scolaire des enfants en difficultés dans les établissements hors REP, Monsieur BAUDOUX attire l’attention des Conseillers Généraux sur le possible retrait des crédits alloués à cette démarche pour être affectés dans les collèges qui sont effectivement aidés. Monsieur le Président indique qu’il interpellera le Rectorat concernant la situation des trois collèges sortis du dispositif REP. 20 Monsieur Jacques MICHON rappelle qu’en s’appuyant sur le travail des commissions parlementaires, le Gouvernement avait décidé de remplacer l’écotaxe poids lourds par un péage de transit poids lourds en vue de faire contribuer le grand transit routier au financement de l’entretien des infrastructures routières et à la construction de nouvelles infrastructures, notamment ferroviaires et fluviales. Monsieur MICHON signale que le 9 octobre 2014, la Ministre de l’écologie et le secrétaire d’Etat chargé des transports ont décidé de suspendre sine die le dispositif de l’écotaxe. Considérant l’importance de cette décision en termes de voiries, de déplacement et d’environnement pour le département du Nord, Monsieur MICHON demande si le Gouvernement a consulté ou informé les collectivités avant de renoncer à cette taxe. Monsieur MICHON se demande s’il faut se résigner aux problèmes d’engorgement et de congestion des voiries du département du Nord. Monsieur MICHON s’interroge sur le devenir du financement des modes de transports alternatifs au transport routier si le pollueur-utilisateur n’est jamais mis à contribution. Monsieur Bernard HAESEBROECK rappelle que l’écotaxe devait être payée par tous les camions français ou étrangers roulant sur certaines routes, hors autoroutes payantes, afin d’inciter les entreprises à utiliser pour le transport des marchandises des modes moins polluants ou à favoriser des circuits courts. Il évoque l’historique du dispositif de l’écotaxe. Monsieur HAESEBROECK fait observer l’importance de la clôture financière du projet qui devrait atteindre plusieurs centaines de millions d’euros et les dédommagements réclamés par l’entreprise et le groupe attributaire du marché pour le déploiement du système. Monsieur HAESEBROECK évoque expérimentation actuellement envisagée en Alsace. une Monsieur HAESEBROECK signale que l’Etat a lancé son appel à projets transports collectifs début 2013. Il pense que d’autres sources de financement seront attribuées à cet appel à projets, notamment à partir de surtaxes sur le gasoil. Monsieur le Président estime que les écotaxes sont des pistes d’avenir mais constate que les citoyens ne les apprécient pas. Evoquant la création du Pass’Sport 59, Monsieur JeanJacques ANCEAU rappelle que ce dispositif visait à encourager la pratique d’un sport et ainsi contribuer à la santé, à l’apprentissage de règles, de discipline, de l’effort et de l’esprit d’équipe. Monsieur ANCEAU demande si les jeunes ont saisi l’occasion qui leur a été offerte. Il s’interroge sur le réel impact de cette mesure pour la pratique sportive en club dans le département du Nord. Monsieur Laurent COULON signale que l’évolution du nombre d’attributions de Pass’Sport et de clubs partenaires conventionnés avec le Département est assez importante. Monsieur COULON informe les Conseillers Généraux que les partenaires du dispositif Pass’Sport seront invités à des rencontres territoriales pour faire le bilan et envisager des axes d’amélioration. Il porte à la connaissance des Conseillers Généraux qu’une boite mail spécifique et un interlocuteur téléphonique ont été mis à disposition des partenaires pour formuler leurs demandes. Monsieur Jean-Claude DULIEU rappelle que lors de la séance plénière du 3 novembre 2014, le Groupe Communiste - Front de Gauche avait accepté de voter le projet de délibération relatif à la refonte de la politique de la ville, suite à l’engagement de la Vice-Présidente Martine FILLEUL de ne signer les conventions qu’après négociation avec l’Etat en vue d’obtenir des moyens exceptionnels pour les périmètres sortants du dispositif. Monsieur DULIEU sollicite des informations relatives aux négociations menées avec l’Etat, notamment en ce qui concerne la contribution exceptionnelle. Madame Martine FILLEUL indique qu’elle est intervenue auprès du Préfet à l’égalité des chances et du Ministre de la politique de la ville, de la jeunesse et des sports pour que des dotations exceptionnelles soient envisagées en direction des quartiers sortant de la politique de la ville. Madame FILLEUL signale qu’à ce jour elle n’a pas eu de retour précis sur cette demande. Elle propose de renouveler cette dernière. Madame FILLEUL explique que l’Agence Nationale pour le Rénovation Urbaine (ANRU) n’a pas vocation à mener seule toute les actions mais à agir avec un certain nombre d’autres partenaires, tels les Offices publics d’HLM, la Région et les Départements du Nord et du Pasde-Calais. Madame FILLEUL estime que Monsieur DULIEU et elle-même peuvent œuvrer pour que les quartiers en situation de sortie de la politique de la ville ne soient pas oubliés dans la démarche de l’Etat. Monsieur le Président pense que des annonces seront faites par le Président de la République demain après-midi lors de sa venue à Lens. Monsieur Marc GODEFROY pense que les jeunes doivent pouvoir participer au renouveau de la société et en être les acteurs. Il estime que la jeunesse est un facteur de développement et d’avenir qu’il faut pouvoir encourager, dynamiser, accompagner et maintenir sur le territoire. Monsieur GODEFROY fait remarquer que le Conseil Départemental des Jeunes (CDJ), initié par le Président Bernard DEROSIER, poursuivi et encouragé par les 21 Présidents successifs constitue une démarche participative impliquant des jeunes. Il souhaite qu’un bilan synthétique de cette instance de démocratie participative soit réalisé à l’issue du présent mandat. Madame Alexandra LECHNER souligne que le CDJ est à la fois un lieu d’apprentissage des institutions, notamment départementales et une école de la citoyenneté. Madame LECHNER propose quelques évolutions, sur la forme et sur le fond, du prochain mandat du CDJ. Elle énumère les modifications envisagées. Elle suggère d’installer le CDJ nouvelle formule le 21 mars 2015. Monsieur le Président indique qu’il prend note de ce rendez-vous. Il remercie Madame LECHNER ainsi que les jeunes du CDJ et les collaborateurs du Département pour l’excellent travail réalisé dans le cadre de cette instance. Monsieur Jean-Pierre DECOOL informe les Conseillers Généraux que les directions de collèges constatent que la limitation drastique des subventions de fonctionnement va impacter les activités dans les établissements malgré une gestion rigoureuse. Il constate que les efforts ne sont ni reconnus, ni encouragés. Monsieur DECOOL pense qu’il est indispensable de proposer aux établissements des objectifs en matière de dépenses d’énergie. Il explique que lorsque ces derniers seraient atteints par le collège, alors une prime, un bonus, un intéressement pourrait lui être attribué avec un critère de proportionnalité. Monsieur DECOOL regrette que la ruralité ne fasse pas l’objet d’un traitement distinctif dans la prise en compte des frais de fonctionnement, notamment en ce qui concerne les déplacements culturels et sportifs dont le coût est plus élevé qu’en agglomération. Monsieur Bernard BAUDOUX indique que les dotations de fonctionnement ont été augmentées, les contrats de maintenance autrefois à la charge des établissements étant à présent réglés par le Département. Il ajoute que le Département versera 1,8 million supplémentaire dans le cadre du collège numérique. Monsieur BAUDOUX fait remarquer qu’en additionnant les dépenses de fonctionnement et d’investissement par élève, le Département du Nord se place à la troisième place des Départements de France. Monsieur BAUDOUX considère qu’il est normal que les établissements n’utilisent pas les sommes prévues au chapitre viabilisation pour prendre en compte des dépenses qui ne sont pas de la compétence du Département. Il précise que le Département vient en aide aux établissements lorsque des dépenses de viabilisation sont supérieures aux prévisions. Monsieur BAUDOUX pense qu’une réflexion peut être menée pour prendre en compte les établissements attentifs à leurs dépenses. Monsieur le Président fait observer que la question relative aux dotations de fonctionnement des collèges avait déjà été abordée lors d’une précédente séance plénière. Il précise qu’il avait pris soin d’écrire à la communauté éducative, aux Principaux de collèges et aux gestionnaires pour leur rappeler les actions mises en œuvre par le Conseil Général du Nord en direction des collèges. PROJET DE BUDGET 2014 - RECETTES Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Alain FAUGARET, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Patrick KANNER, Sylvie LABADENS, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIECWAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Vincent LANNOO donne pouvoir à Laurent COULON, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO Monsieur le Président salue Monsieur Bernard HAESEBROECK, Vice-Président chargé des finances pour son implication et l’administration départementale pour l’important travail effectué lors de la préparation du Budget Primitif 2015. Monsieur le Président souligne que le budget présenté est volontaire, maîtrisé, au service de tous les Nordistes et acteurs économiques. Il ajoute qu’il devrait permettre au Département de garder le cap de la solidarité active. Monsieur le Président indique que le budget s’élève à 3 661 000 000 €, en légère diminution par rapport au budget primitif 2014. Il précise que les dépenses de la section fonctionnement sont en augmentation de 1,6 % par rapport à 2014 et que les dépenses réelles de la section investissement s’élèvent à 825 M€ dont 300 M€ de crédits de paiement pour l’investissement public départemental. 22 Monsieur le Président fait observer qu’avec le budget présenté, le Département du Nord entend jouer pleinement son rôle d’accompagnement des Nordistes dans leur vie quotidienne et d’animateur de la reprise économique. Il considère qu’en assumant sa mission de solidarité et en menant une politique d’investissement ambitieuse, le Département prépare l’avenir des Nordistes avec détermination et confiance. compétence de solidarité territoriale renforcée dans le cadre de la réforme territoriale et du projet de loi qui sera prochainement débattu. Monsieur le Président affirme son attachement à un niveau élevé d’investissements, même si celui-ci est principalement financé par l’emprunt. Il précise que le Département du Nord est bien géré et ne détient aucun contrat spéculatif ou toxique. Monsieur le Président signale que le budget repose sur la finalisation du projet de mandat, la protection du pouvoir d’achat des Nordistes, la sécurisation de la charge de la dette, le maintien d’un haut niveau d’investissement et la maîtrise des dépenses de fonctionnement. Monsieur Bernard HAESEBROECK souligne la nécessité de tenir le cap d’un Nord fort et solidaire. Il fait observer que la majorité départementale va continuer de traduire cette ambition dans les chiffres du budget 2015. Monsieur le Président fait remarquer que le budget s’inscrit dans un contexte économique et social particulièrement contraint. Il souligne que les dépenses liées à la solidarité représentent le premier poste de dépenses du Département. Monsieur HAESEBROECK évoque les conditions de l’affaiblissement financier du Département, notamment la hausse continue des dépenses liées aux compétences transférées par l’Etat et insuffisamment compensées ainsi que la suppression de la taxe professionnelle. Monsieur le Président fait observer que le Département a pris la mesure des enjeux budgétaires en réalisant un effort de maîtrise de ses dépenses de fonctionnement lui permettant de maintenir une politique d’investissement adaptée aux besoins des Nordistes. Monsieur HAESEBROECK attire l’attention sur l’effort de maîtrise des dépenses de fonctionnement hors AIS afin de préserver l’essentiel de la capacité à agir du Département. Monsieur le Président rappelle que l’évolution des dépenses du Département depuis dix ans est largement influencée par les transferts, créations et extensions de compétences décidés par l’Etat. Il souligne la forte hausse des dépenses relatives aux Allocations Individuelles de Solidarité (AIS) entre 2009 et 2014. Evoquant les charges non compensées des AIS, Monsieur le Président attire l’attention sur le pacte de confiance et de responsabilité conclu en 2014 entre l’Etat et l’Assemblée des Départements de France (ADF) qui a permis de ne pas dégrader le reste à charge pour le Département. Monsieur le Président estime que le fait générateur de la situation budgétaire difficile du Département relève de la responsabilité du Gouvernement RAFFARIN, qui a transféré le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) aux Départements sans se préoccuper de son financement. Monsieur le Président fait remarquer que le Département du Nord, particulièrement exposé, est l’un des Départements moteurs dans le combat en faveur d’une meilleure compensation des charges transférées de la part de l’Etat. Monsieur le Président souligne que lors du Congrès des Départements de France à Pau le 6 novembre 2014, le Premier Ministre a proposé de pérenniser l’intégralité des mesures prises pour soulager les finances départementales pour 2014, notamment le relèvement du taux plafond des Droits de Mutation à Titre Onéreux (DMTO) et le fonds de solidarité. Il ajoute qu’un groupe de travail sera chargé de réfléchir aux évolutions et au mode de gestion du RSA. Monsieur le Président signale que le Premier Ministre a affirmé que les Conseils Généraux pourraient voir leur Monsieur HAESEBROECK indique que le budget prévisionnel d’investissement de 300 M € repose sur un financement à 90 % par de l’emprunt. Il précise que le niveau d’emprunt du Département est à la fois soutenable et volontaire. Monsieur HAESEBROECK fait observer que le Département continuera à agir grâce à ses efforts mais aussi avec le soutien spécifique de l’Etat. Il explique que le principe de reconduction du pacte de confiance et de responsabilité semble acquis et que les ressources estimées pour le Département du Nord devrait s’élever à 111,4 M €, soit une hausse de 37 % par rapport au budget 2014. Monsieur HAESEBROECK estime que la reconduction du pacte de confiance et de responsabilité est une mesure indispensable mais non satisfaisante. Il explique que le Département du Nord milite pour obtenir des mesures plus adaptées à ses difficultés exogènes. Considérant les DMTO, Monsieur HAESEBROECK signale que le budget 2015 intègre prudemment une quasistabilité de ces droits. Il souligne la volatilité structurelle de cette recette. Monsieur HAESEBROECK évoque la dégradation de l’autofinancement du Département. Monsieur HAESEBROECK attire l’attention sur l’absence de hausse de la fiscalité pour la sixième année consécutive. Madame Nathalie MONTFORT indique que le rapport relatif au Budget Primitif 2015 a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission. Elle précise sur les membres des Groupes Union Pour le Nord et Communiste - Front de Gauche n’ont pas prit par au vote lors de cette commission. 23 Concernant les rapports nos 1/1 et 1/2, Madame MONTFORT signale qu’ils ont reçu un avis favorable à l’unanimité. d’ici 2018 s’ils ne prenaient pas les dispositions nécessaires en vue d’une réduction majeure de leurs dépenses. Monsieur Frédéric MARCHAND souligne que le Département s’engage à maintenir l’investissement tout en préservant la stabilité de la fiscalité locale directe. Monsieur POIRET souligne que si certaines décisions gouvernementales auront un effet positif sur les recettes telle la pérennisation du relèvement du plafond des DMTO, d’autres contribueront à aggraver la détérioration des finances départementales, notamment la revalorisation du RSA et la baisse de la dotation globale de fonctionnement. Monsieur MARCHAND rappelle que le Département n’est pas épargné dans un contexte national, européen et mondial extrêmement difficile. Monsieur MARCHAND remarque que le capitalisme financier montre ses limites tous les jours, et que la recherche de la rentabilité maximale se fait à l’encontre de l’économie réelle. Il estime nécessaire de construire un nouveau monde respectant les équilibres environnementaux et faisant de l’égalité un principe inaliénable. Monsieur MARCHAND attire l’attention sur la mise à contribution des collectivités locales dans l’effort national de désendettement de la France, notamment à travers la diminution des dotations de l’Etat. Il pense que la situation sociale à laquelle le Département du Nord est confronté exigeait d’obtenir des contreparties et des engagements forts de l’Etat. Monsieur MARCHAND considère que le pacte de confiance et de responsabilité montre la prise en compte des difficultés rencontrées par le Département. Il espère que l’action déterminée du Président du Conseil Général permettra d’obtenir quelques millions supplémentaires. Monsieur MARCHAND estime que les engagements de l’Etat sont importants, essentiels et qu’ils constituent un signe fort de son soutien aux côtés du Département. Monsieur MARCHAND fait observer que depuis 2011 et la suppression de la taxe professionnelle, le Département ne dispose plus de levier fiscal suffisant pour assurer ses politiques. Il pense que pour être une collectivité forte, le Département doit obtenir une autonomie financière. Monsieur MARCHAND annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement le volet recettes du projet de budget 2015. Monsieur Christian POIRET met en exergue la politique mise en œuvre par le Président François HOLLANDE. Considérant la forte augmentation des dépenses contraintes à la charge du Département, Monsieur POIRET fait remarquer que le Département ne dispose que de très peu de leviers au niveau des recettes pour faire face et compenser le désengagement de l’Etat. Monsieur POIRET estime que le budget 2015 plongera le Département dans les difficultés financières. Il s’interroge sur les éventuelles mesures structurantes pour maîtriser les dépenses de fonctionnement et sur les efforts d’économies engagés. Monsieur POIRET considère qu’il est illusoire d’attendre du Gouvernement qu’il règle les problèmes financiers du Département et irresponsable de recourir indéfiniment à l’emprunt. Il annonce que les élus du Groupe Union Pour le Nord voteront contre l’adoption du volet recettes du projet de budget 2015. Monsieur Charles BEAUCHAMP souligne que pour fonctionner, les Départements ont besoin de moyens financiers et d’une volonté politique. Il pense que cette dernière existe au sein du Département du Nord mais que le budget primitif 2015 ne fait que renforcer le sentiment d’abandon de la part du Gouvernement. Monsieur BEAUCHAMP met en exergue le Gouvernement de Nicolas SARKOZY et sa majorité parlementaire pour expliquer l’atonie des recettes fiscales du Département. Il rappelle que depuis l’acte II de la décentralisation, les Départements ont dû assumer des transferts massifs de compétences de l’Etat sans qu’ils soient intégralement compensés financièrement. Monsieur BEAUCHAMP indique que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche ont déposé une motion d’urgence pour demander au Président du Conseil Général de solliciter officiellement les services de l’Etat afin de travailler à un échéancier de remboursement de la dette totale de plus de 3 milliards d’euros envers le Nord. Monsieur POIRET attire l’attention sur la situation économique et financière de la France. Il évoque le taux de croissance quasiment nul, l’absence de perspectives positives en matière d’emploi et la baisse des concours financiers de l’Etat aux collectivités territoriales. Monsieur BEAUCHAMP demande au Président du Conseil Général d’émettre un titre de recettes à l’encontre de l’Etat correspondant au reste à charge pour l’année 2014, en inscrivant ce montant au chapitre des provisions pour risques. Il explique que cette démarche est motivée par la volonté de réinjecter cet argent au service d’une population et de territoires aujourd’hui en souffrance. Monsieur POIRET informe les Conseillers Généraux que les auteurs d’un rapport récent commandité par le Sénat ont évalué que les deux tiers des Départements seront confrontés à une situation d’impasse budgétaire Monsieur BEAUCHAMP constate que les mesures gouvernementales telles que le pacte de confiance et de responsabilité ne sont pas à la hauteur des besoins locaux. Il pense que l’émission de ce titre de recettes permettrait 24 de reconnaître et d’inscrire officiellement le désengagement de l’Etat et d’engager tous les moyens nécessaires au recouvrement de la somme due. Monsieur le Président demande à Monsieur Charles BEAUCHAMP si le Groupe Communiste maintient les deux motions d’urgence. Considérant le plan gouvernemental d’austérité et l’obligation pour le Département de recourir à l’emprunt pour financer ses politiques, Monsieur BEAUCHAMP pense que le monde de la finance doit être mis à contribution du redressement des comptes publics. Il sollicite le Président du Conseil Général pour s’opposer au paiement des intérêts d’emprunts. Monsieur BEAUCHAMP souligne que le vote majoritaire sur de telles motions permettrait de lancer un débat sur les finances des collectivités. Il pense que cette démarche doit être tentée. Monsieur BEAUCHAMP propose la négociation d’un moratoire sur le paiement des intérêts d’emprunts avec les banques créancières du Département jusqu’à rétablissement de la situation financière départementale par l’accroissement des dotations de l’Etat et la compensation intégrale des compétences transférées. Monsieur BEAUCHAMP annonce que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront contre le volet recettes du projet de Budget Primitif 2015. Monsieur Bernard HAESEBROEK indique que le Département a d’ores et déjà pris des mesures drastiques en cherchant à diminuer ses dépenses de fonctionnement hors AIS. Monsieur HAESEBROECK évoque l’inscription des autorisations de programme. Evoquant l’article 72.2 de la Constitution, Monsieur HAESEBROECK souligne que le transfert de compétences entre l’Etat et les collectivités impose une compensation des charges transférées à la date de ce transfert. Il dénonce l’injustice de cette mesure qui n’impose pas au fil du temps une compensation glissante et permanente des charges transférées. Monsieur HAESEBROECK explique que l’émission d’un titre de recettes valide supposerait de démontrer préalablement devant le Conseil Constitutionnel que l’évolution des charges nettes restreint les ressources départementales au point de mettre en cause la libre administration de la collectivité. Concernant la dotation pour provision importante eu égard au risque de non recouvrement, Monsieur HAESEBROECK estime qu’elle aurait pour conséquence de gonfler artificiellement par un artéfact le budget départemental qui perdrait de sa crédibilité. Considérant la proposition de neutralisation des intérêts d’emprunts, Monsieur HAESEBROECK propose de concentrer le militantisme et le combat sur l’obtention à minima de dispositions pour juguler l’hémorragie des dépenses d’AIS à travers des mesures de soutien exceptionnelles ou une augmentation de la contribution au titre du pacte de confiance et de responsabilité. Monsieur le Président indique qu’il n’est pas favorable à cette tentative qui conduirait le Département dans l’illégalité. Monsieur Christian POIRET sollicite une suspension de séance. Monsieur 16 heures 15. le Président suspend la séance à Monsieur le Président reprend la séance à 16 heures 20. Monsieur Charles BEAUCHAMP explique que l’adoption de ces motions permettrait de lancer le débat avec l’Etat. Monsieur Christian POIRET annonce que les membres du Groupe Union Pour le Nord ne prendront pas part au vote concernant les deux motions d’urgence présentées. Monsieur le Président soumet à l’adoption la motion d’urgence demandant l’émission d’un titre de recettes à l’encontre de l’Etat. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié par émargement à 14 h 56 lors de l’engagement de la discussion sur le projet de budget primitif pour 2015. 72 Conseillers Généraux étaient alors présents en séance. Ils étaient porteurs de 6 pouvoirs. Entre la vérification du quorum et le vote des recettes, ils ont été rejoints par Monsieur KANNER. Madame LHERBIER et Monsieur DECOOL avaient quitté momentanément la salle. Messieurs FAUGARET et RENAUD avaient quitté définitivement la séance. La motion est rejetée à la majorité absolue des suffrages exprimés (le Groupe Communiste - Front de Gauche vote pour, le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés vote contre, le Groupe Union Pour le Nord ne prend pas part au vote). Monsieur le Président soumet à l’adoption la motion d’urgence relative au non paiement des intérêts d’emprunt du Conseil Général. 25 DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié par émargement à 14 h 56 lors de l’engagement de la discussion sur le projet de budget primitif pour 2015. 72 Conseillers Généraux étaient alors présents en séance. Ils étaient porteurs de 6 pouvoirs. Entre la vérification du quorum et le vote des recettes, ils ont été rejoints par Monsieur KANNER. Madame LHERBIER et Monsieur DECOOL avaient quitté momentanément la salle. Messieurs FAUGARET et RENAUD avaient quitté définitivement la séance. La motion est rejetée à la majorité absolue des suffrages exprimés (le Groupe Communiste - Front de Gauche vote pour, le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés vote contre, le Groupe Union Pour le Nord ne prend pas part au vote). Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au Budget Primitif pour l’exercice 2015 en ce qui concerne les recettes. DEROULEMENT DU VOTE SUR LE VOLET RECETTES : Le quorum a été vérifié par émargement à 14 h 56 lors de l’engagement de la discussion sur le projet de budget primitif pour 2015. 72 Conseillers Généraux étaient alors présents en séance. Ils étaient porteurs de 6 pouvoirs. Entre la vérification du quorum et le vote des recettes, ils ont été rejoints par Monsieur KANNER. Monsieur FAUGARET, présent au moment de l’engagement de la discussion sur le vote des recettes, a quitté définitivement la séance préalablement au vote, il avait donné procuration à Monsieur TARDY. Evoquant le déficit public, Monsieur le Président rappelle que 90 % de l’endettement sont dus à l’Etat et seulement 10 % aux collectivités territoriales. Il estime que la solidarité demandée est disproportionnée par rapport aux collectivités. Madame LHERBIER et Monsieur DECOOL, présents au moment de l’engagement de la discussion sur le vote des recettes, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils n’étaient plus présents au moment du vote. Ils sont comptés absents sans procuration. Monsieur le Président souligne que les difficultés financières départementales sont dues à des facteurs exogènes dont le Département n’a pas la maîtrise, notamment la perte d’autonomie financière et la noncompensation d’AIS. Monsieur RENAUD, présent au moment de l’engagement de la discussion sur le vote des recettes, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote. Il n’a pas donné de procuration. Il est compté absent sans procuration. Monsieur le Président pense que le budget 2015 est peut-être le dernier exercice budgétaire où le déficit structurel, non-imputable au Département, est encore supportable. Nombre de Conseillers Généraux en exercice : 79 Nombre de Conseillers Généraux présents au moment du vote : 69 Nombre de procurations : 7 Absents sans procuration : 3 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 76 (y compris les votants par procuration) Monsieur le Président fait remarquer que sans l’aide apportée par le Gouvernement, la situation du Département serait davantage dégradée. Monsieur le Président indique qu’il sera membre de la délégation qui ira à la rencontre du Gouvernement pour faire acter une nécessaire compensation des AIS. Il estime que la négociation avec l’Etat doit être raisonnable compte tenu de la situation financière de ce dernier. Monsieur le Président explique que la négociation avec le Gouvernement pourrait porter dans un premier temps sur une prise en charge chaque année de la croissance des AIS, notamment du RSA. Monsieur le Président fait observer qu’en terme de gestion, le Département est irréprochable. Monsieur le Président souligne que le Premier Ministre a annoncé à l’ADF que les Départements étaient maintenus et qu’il ouvrait une commission de travail sur la compensation des AIS en général et sur le RSA en particulier. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Vote intervenu à 16 h 26. Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 76 Majorité absolue de suffrages exprimés : 39 Pour : 40 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et apparentés) Contre : 36 (Groupe Union Pour le Nord, Groupe Communiste – Front de Gauche) Le projet de délibération relatif au Budget Primitif pour l’exercice 2015, en ce qui concerne les recettes, conforme à l’avis de la Commission « Qualité du Service Public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes » est adopté à la majorité absolue des suffrages exprimés (le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés vote pour, le Groupe Communiste - Front de Gauche et le Groupe Union Pour le Nord votent contre). 26 POINT PRINCIPAL APPROBATION DES ORIENTATIONS DU SYNDICAT MIXTE « NORD/ PAS-DE-CALAIS NUMERIQUE » POUR LE PROJET TRES HAUT DEBIT EN NORD/ PAS-DE-CALAIS Monsieur le Président rappelle que le Syndicat Mixte « Nord/ Pas-de-Calais Numérique » a été créé le 4 juillet 2013 à l’initiative de Monsieur Patrick KANNER avec le Conseil Régional Nord/Pas-de-Calais et le Département du Pas-de-Calais. Monsieur le Président fait remarquer que les principales entreprises du secteur de la fibre optique s’intéressent en priorité aux marchés les plus intéressants. Il souligne que la création du Syndicat Mixte permet de ne pas aggraver la fracture sociale par un déploiement inégal du Très Haut Débit (THD). Monsieur le Président souligne que le Syndicat Mixte a pour ambition d’apporter la fibre optique à chacun d’ici 2025. Monsieur Patrick KANNER signale que les projets portés par la région du Nord/Pas-de-Calais dans le cadre du Syndicat Mixte pourront faire appel à un financement d’Etat très important. Monsieur KANNER fait observer que dès le premier trimestre 2013, la Région et les deux Départements du Nord et du Pas de Calais ont adopté à l’unanimité le même schéma d’aménagement numérique. Monsieur KANNER attire l’attention sur les principes du Schéma Directeur d’Aménagement Numérique (SDAN). Monsieur KANNER pense que la future Région Nord/ Pas-de-Calais/ Picardie, quel que soit son nom à venir, devra être intégrée à l’échelle du Syndicat Mixte. Il précise que les Départements de la Picardie ont tous des projets équivalents à ceux mis en œuvre dans les Départements du Nord et du Pas-de-Calais. Monsieur KANNER indique que dans la zone d’intention d’initiative privée, le Syndicat Mixte œuvrera pour signer une convention régionale entre la Région, les deux Départements, les Opérateurs, l’Etat et les Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI). Monsieur KANNER signale que le schéma d’ingénierie a permis de conforter les objectifs du SDAN. Il souligne que 1 200 sites remarquables ont été fléchés pour un traitement prioritaire. Monsieur KANNER informe les Conseillers Généraux que pour qu’il y ait un aménageur et un exploitant unique ainsi que de l’investissement privé dans les travaux, la procédure de Délégation de Service Public (DSP) concessive a été privilégiée. Monsieur KANNER annonce que le Comité syndical a décidé de transformer le Syndicat Mixte d’études en un Syndicat Mixte de travaux afin de permettre la mise en œuvre du TDH. Monsieur KANNER porte à la connaissance des Conseillers Généraux que le Syndicat Mixte a suggéré d’élargir la mobilisation des financements à partir de 2016 en proposant une offre de service aux établissements de coopération intercommunale avec une contribution financière de leur part à hauteur de 20 % du reste à charge des collectivités territoriales. Monsieur KANNER rappelle qu’en 2020, tout le monde pourra bénéficier de l’offre « triple play », avec 80 % de fibre et 20 % de technologie alternative. Monsieur KANNER souligne que le déploiement du est le projet régional le plus structurant de la décennie en termes d’aménagement et d’attractivité du territoire, de population visée et de développement économique. Il ajoute que le projet sera générateur d’un grand nombre d’emplois. THD Monsieur KANNER attire l’attention sur la volonté d’amener le THD dans tous les logements sans que la question financière ne devienne un obstacle pour les citoyens. Monsieur KANNER informe les Conseillers Généraux que le Comité syndical a délibéré pour permettre le dépôt d’un dossier auprès de l’Etat dans le cadre du Fonds pour la Société Numérique (FSN). Monsieur Roméo RAGAZZO indique que le rapport a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat ». Monsieur Jean-Luc PERAT rappelle le bien-fondé de l’initiative d’aménagement numérique. Il énumère les occasions qui seront offertes par le déploiement du THD. Monsieur PERAT estime que l’évolution des statuts du Syndicat Mixte s’inscrit dans une logique d’efficacité et d’accompagnement intelligent. Monsieur PERAT remarque qu’en dehors de la Région Nord/ Pas-de-Calais et des deux Départements du Nord et du Pas-de-Calais, le dispositif s’ouvre aux EPCI particulièrement sensibilisés et mobilisés dans le projet d’aménagement numérique. Monsieur PERAT constate que par sa participation au Syndicat Mixte, le Département a souhaité donner un véritable coup d’accélérateur à l’aménagement numérique du territoire. Monsieur PERAT souligne que le Département doit dégager des financements dans une période très contrainte financièrement. Monsieur PERAT fait observer que les territoires ont absolument besoin de l’intervention publique pour se développer et construire leur avenir, là où le marché classique ne se serait pas mobilisé. Monsieur PERAT annonce que les membres du Groupe 27 Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés soutiennent les nouvelles orientations prises par le Syndicat Mixte pour le projet de THD en Nord/ Pas-deCalais. Monsieur André FIGOUREUX rappelle que les Départements du Nord et du Pas-de-Calais ainsi que le Conseil Régional Nord/ Pas-de-Calais ont décidé en 2011 de mettre en œuvre une politique volontariste de déploiement du THD par la fibre optique dans les zones non couvertes par les opérateurs privés. Monsieur FIGOUREUX souligne que cette décision visait l’équité territoriale et le développement des territoires ruraux qui ont besoin, au même titre que les zones urbaines, du THD pour se développer économiquement, socialement et demeurer attractifs. Monsieur FIGOUREUX estime que les objectifs politiques du Syndicat Mixte sont ambitieux et qu’ils ne pourront être tenus qu’à la condition que les financements nationaux soient accordés et que les entreprises délégataires soient en mesure de réaliser l’important volume de travaux de génie civil et de pose de fibre dans les délais impartis. Monsieur FIGOUREUX attire l’attention sur la nécessité de faire du Syndicat Mixte un opérateur doté des moyens juridiques pour la mise en œuvre du projet. Considérant le contexte de raréfaction budgétaire, Monsieur FIGOUREUX pense que les EPCI doivent être en mesure d’anticiper les dépenses qu’ils devront consentir pour opérer les meilleurs choix dans leur plan pluriannuel d’investissement. Monsieur FIGOUREUX fait remarquer que le projet de déploiement du THD serait irréalisable s’il ne reposait pas sur la solidarité nationale. Il souligne que les élus du Nord/ Pas-de-Calais sont fondés à obtenir les financements nécessaires pour mener à bien ce projet essentiel pour l’avenir de leurs territoires. Monsieur FIGOUREUX annonce que les membres du Groupe Union Pour le Nord approuveront le projet de délibération présenté. Monsieur Aymeric ROBIN attire l’attention sur la nécessité de mesurer les changements réels qu’induisent ou accélèrent l’économie « on line », les réseaux sociaux ou la massification des outils de connaissance. Il remarque que les nouvelles pratiques induites par internet sont multiples. Monsieur ROBIN fait observer que l’extension de la fibre doit permettre de renforcer la compétitivité des entreprises, d’aménager les territoires notamment ruraux et de développer les usages à venir d’internet. Monsieur ROBIN informe les Conseillers Généraux que 30 % des Nordistes souffrent d’un débit faible de leur connexion internet contre 14 % de la population française. Monsieur ROBIN souligne la nécessité que le Syndicat Mixte devienne un outil opérationnel pour tenir l’engagement pris en faveur du déploiement concret d’un réseau moderne et performant. Il annonce que les membres de Groupe Communiste - Front de Gauche voteront favorablement le projet de délibération. Monsieur ROBIN souhaite que le syndicat continue à porter une attention particulière aux usages d’internet en veillant particulièrement à l’inclusion numérique. Il considère qu’il est nécessaire d’accompagner l’appropriation par tous de ce nouveau vecteur d’information, de formation et de connaissances. Monsieur Patrick KANNER pense que le dossier du numérique est un signe d’espoir pour les Nordistes. Il indique que lors de sa visite à Boulogne et à Lens, le Président de la République fera des annonces dans le cadre des crédits de l’Agence nationale de rénovation urbaine. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Patrick KANNER, Sylvie LABADENS, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE 28 Absents représentés : Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Vincent LANNOO donne pouvoir à Laurent COULON, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO Absent : Eric RENAUD DPAE/2014/1188 OBJET : APPROBATION DES ORIENTATIONS DU SYNDICAT MIXTE « NORD/PAS DE CALAIS NUMERIQUE » POUR LE PROJET TRES HAUT DEBIT EN NORD/PAS DE CALAIS Le Conseil général du Nord, réuni en Séance Plénière le 11 mars 2013, a approuvé les orientations du Schéma Directeur de l’Aménagement Numérique en Nord/Pas de Calais (SDAN), qui fixait les ambitions du territoire régional en matière d’aménagement numérique. Cette même délibération approuvait également la création du Syndicat Mixte Nord/Pas de Calais Numérique, chargé de piloter les études préalables au lancement des déploiements du Très Haut Débit (THD). Ces études de faisabilité étant désormais lancées, voire achevées pour certaines, le présent rapport doit permettre au Conseil général d’approuver les nouvelles orientations du Syndicat Mixte, tant en matière de stratégie, qu’au niveau de ses statuts. Une seconde phase de 5 ans à l’issue de laquelle la couverture en fibre optique à l’habitat sera complétée pour avoir une couverture intégrale du territoire régional. Le Schéma d’Ingénierie, première étude pilotée par le Syndicat Mixte, achevé récemment permet de dessiner précisément le tracé du réseau à déployer (linéaire de 18 500 km de fibre optique). Dans un souci d’équité territoriale, les élus membres du comité syndical souhaitent que le cadencement du déploiement de ce réseau privilégie les territoires où les débits ADSL actuels sont les plus dégradés. La fiche ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) jointe au présent rapport, élaborée en vue de bénéficier d’une subvention nationale de la part du Fonds pour la Société Numérique, décrit les orientations qui en découlent. 2. L’évolution des statuts du Syndicat Mixte La question de la structure de portage de ce projet s’est posée, de manière à permettre, à la fois une échelle pertinente pour l’ensemble du projet, mais également une facilité des échanges en réduisant le nombre d’interlocuteurs en charge du projet. C’est ainsi que le comité syndical a présenté les différentes orientations de gouvernance possibles. La structure du Syndicat Mixte Nord/Pas de Calais Numérique est apparue pertinente au regard de sa forme et de sa composition actuelle, mais la mise en œuvre des différentes orientations suppose, en amont, la modification de ses statuts. 1. Les orientations du Syndicat Mixte Dans le cadre du projet « Très Haut Débit » à l’échelle de la région Nord/Pas de Calais, le Syndicat Mixte Nord/Pas de Calais Numérique a étudié, sur les plans techniques, juridiques et financiers, plusieurs orientations de déploiement dans la zone d’initiative régionale (dite zone publique, par opposition à la zone d’intention d’initiative privée, sur laquelle les opérateurs privés déploient actuellement le THD). Les délégués du comité syndical (5 représentants pour le Département du Nord) ont été invités à exprimer leur vœu quant aux orientations (au cours de la séance du 17 octobre 2014). Aussi, le plan d’actions du Syndicat Mixte est le suivant : Une première phase de 5 ans visant : o la desserte en fibre numérique des sites jugés stratégiques par la Région et les deux Départements (sites publics, établissements de santé, collèges, lycées…), o le triple play pour tous, avec 80 % de fibre, constitué d’un plancher de 50 % et de tranches additionnelles établies en fonction de la mise en concurrence et des recettes supplémentaires. En effet, la compétence actuelle du Syndicat Mixte Nord/Pas de Calais Numérique est limitée à la réalisation d’études pour : o la conception, la construction, l’exploitation et la commercialisation d’infrastructures, de réseaux et de services locaux de communications électroniques et activités connexes à l’intention de tous les particuliers, des entreprises et des établissements publics de la Région Nord/Pasde-Calais, o l’élaboration d’une stratégie de développement des services et usages numérique en Nord/Pasde-Calais. Il a donc été envisagé que le comité syndical modifie les statuts du Syndicat Mixte et notamment les articles 2 ; 3 et 11 pour que son activité recouvre, en sus des missions d’études, l’ensemble des missions prévues à l’article L.1425-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, à savoir : o l’établissement, la mise à disposition et l’exploitation d’infrastructures et réseaux de communications électroniques, o l’acquisition de droits d’usage ou d’infrastructures ou réseaux existants, o l’exploitation technique et la maintenance de ces 29 infrastructures et réseaux, o la commercialisation de ces infrastructures et réseaux auprès d’opérateurs ou d’utilisateurs de réseaux indépendants, o le cas échéant, en cas d’insuffisance d’initiatives privées, dans les conditions fixées à l’article L. 1425-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, la fourniture de services de communications électroniques à l’utilisateur final. En outre, le syndicat est chargé de : – la réalisation d’études en matière de réseaux et de services locaux de communications électroniques et activités connexes à l’intention de tous des particuliers, des entreprises et des établissements publics de la Région Nord/Pas-de-Calais, – la réalisation d’études en matière de mutualisation des moyens numériques opérationnels des collectivités territoriales du Nord/Pas-de-Calais, – gérer les informations prévues à l’article L. 49 du Code des postes et des communications électroniques dans le cas où le schéma directeur territorial d’aménagement numérique de Nord/Pas de Calais le prévoit. Le Syndicat pourra, sur la base de cette compétence, se déclarer opérateur de communications électroniques, au sens de l’article L.33-1 du Code des Postes et des Communications Electroniques, et ainsi bénéficier des avantages de ce statut pour la mise en œuvre du projet (droits de passage sur le domaine public, accès aux offres de référence d’Orange pour la location de son génie civil ou la création de Points de Raccordements Mutualisés). Le Syndicat pourra également, conformément à l’article L.49 de ce même Code être le groupement de collectivités désigné par le SDAN pour recevoir les informations prévues par l’article précité. Par ailleurs, la modification de l’objet du Syndicat a nécessité de modifier sa durée, qui avait été initialement fixée à trois ans, ainsi que l’article 11.1, relatif aux recettes perçues par le Syndicat pour permettre la prise en compte des recettes de ses nouvelles activités. Parallèlement à cette évolution statutaire, le Syndicat Mixte renforcera également, de manière progressive, ses moyens humains. Cette évolution (passage de 6 Equivalents Temps Plein à une douzaine) se précisera à moyen terme, selon l’avancée des travaux portés par le Syndicat Mixte. 3. Transfert de compétence du Département au Syndicat Mixte A l’issue de la modification statutaire évoquée plus haut, le Syndicat Mixte devient seul habilité à exercer la compétence « réseaux et services locaux de communications électroniques » en lieu et place de ses membres. Conformément à l’article L.5721-6-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, les biens, équipements, droits et obligations attachés à la compétence L.1425-1, sont transférés au Syndicat Mixte, de plein droit et à titre gratuit, à la date du transfert de celle-ci. En outre, celui-ci est substitué de plein droit au Département, à la date du transfert, dans toutes ses délibérations et tous ses actes, dont tous les contrats en cours. Ce transfert vise en premier lieu l’aménagement, l’entretien et la commercialisation de fourreaux permettant le déploiement de la fibre optique. En l’espèce, le Département du Nord n’étant pas propriétaire d’un patrimoine de fourreaux, ce transfert de compétence n’a pas d’impact direct. 4. Financement du projet régional Au vu de la subvention nationale et du financement porté par le délégataire, un besoin de financement minimum de 225 M€ sera mobilisé auprès des collectivités territoriales pour les cinq premières années. Ce financement sera réparti entre la Région (40%), les deux Départements (20% chacun soit 45 M€ pour le Département du Nord) et les Intercommunalités (20%). Aussi, il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » : – d’approuver les orientations arrêtées par le Comité syndical pour la mise en œuvre du projet « Très Haut Débit » ; – d’approuver la modification des articles 2, 3 et 11.1 des statuts du Syndicat ; – d’approuver le transfert de la compétence en matière de réseaux et services locaux de communications électroniques au Syndicat Mixte Nord/Pas de Calais Numérique, qui implique la signature d’un procès-verbal de mise à disposition des infrastructures de communications électroniques dont le Département est propriétaire ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondant à la délibération. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 16 h 31. 69 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 7 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame LHERBIER et Monsieur DECOOL. 30 Les Conseillers Généraux repris dans le tableau cidessous, présents à l’appel de l’affaire ou ayant rejoint Absents au vote Gérard BOUSSEMART Marie-Christine STANIEC-WAVRANT Alain VANWAEFELGHEM Messieurs BAUDOUX, MICHON et ROBIN, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Messieurs BRICOUT, BRUNEEL, GODEFROY, MARCHAND, POYART, RINGOT, VALOIS, VICOT et WILMOTTE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Monsieur KANNER, Président du Syndicat Mixte « Nord/Pas-de-Calais Numérique », a été auditionné par le Conseil Général et quitte la salle au moment du vote. Il est porté « ne prenant pas part au vote » en raison de la prévention des conflits d’intérêts. En raison des fonctions qu’ils exercent au sein du Syndicat Mixte « Nord/Pas-de-Calais Numérique », Mesdames BODELE et FILLEUL ainsi que Monsieur FIGOUREUX, membres du Comité Syndical, quittent la salle au moment du délibéré et du vote. Monsieur BOUSSEMART avait donné procuration à Madame BODELE. Madame BODELE ayant quitté la salle au moment du délibéré et du vote, Monsieur BOUSSEMART est compté absent sans procuration. Vote intervenu à 17 h 06. Au moment du vote, 52 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 9 Absents sans procuration : 14 N’ont pas pris part au vote : 4 (en raison de la prévention des conflits d’intérêts) Ont pris part au vote : 61 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 0 Total des suffrages exprimés : 61 Majorité absolue des suffrages exprimés : 31 Pour : 61 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche, Groupe Union Pour le Nord) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat », est adopté à l’unanimité. la discussion, avaient quitté la salle préalablement au vote et avaient donné procuration : Porteurs de pouvoirs Stéphanie BODELE Alexandra LECHNER Marie FABRE Budget primitif pour Aménagement des territoires, économique et Développement rural l’exercice 2015 – Développement Madame Martine FILLEUL indique que le budget proposé pour l’aménagement des territoires, le développement économique et le développement rural est composé de 9,93 M€ en fonctionnement et de 36,25 M€ en investissement. Madame FILLEUL explique que le budget présenté est audacieux, offensif et solidaire. Concernant le développement économique, Madame FILLEUL souligne que depuis 2012, le Département a mis en place une politique tournée vers l’activité des allocataires du RSA, des chômeurs de longue durée et vers le maintien d’un tissu économique local dynamique. Elle précise que ce cap sera maintenu en 2015. Madame FILLEUL attire l’attention des Conseillers Généraux sur le soutien apporté par le Département à l’économie locale, notamment en poursuivant les investissements auprès des artisans en difficulté, en encourageant la création de coopératives artisanales et en accompagnant en investissement un village d’artisans par arrondissement. Elle ajoute que le Département poursuivra l’expérimentation menée dans le Cambrésis pour permettre le retour vers l’emploi des allocataires du RSA. Evoquant les ruches d’entreprises, Madame FILLEUL signale qu’une cinquantaine d’entreprises sortent chaque année des ruches pour fixer entre 150 et 200 emplois dans le département du Nord. Elle rappelle qu’en 2014 les ruches ont pris la forme de Sociétés Publiques Locales, et que des comités locaux ont été mis en place pour renforcer le lien entre les ruches et les territoires. Considérant l’aménagement du territoire, Madame Martine Filleul souligne que malgré les difficultés budgétaires, le Département a apporté son soutien aux communes et intercommunalités. Madame FILLEUL fait remarquer que le Département a mis en place des outils décisifs pour l’avenir du département du Nord, notamment le Syndicat Mixte de la Base Aérienne 103, celui de la fibre 59/62 et la société d’économie mixte pour l’aménagement du Nord (NORDSEM). Madame FILLEUL indique qu’à travers les contrats de territoires, le Département s’engagera sur un grand nombre de projets pour libérer des énergies et irriguer tous les territoires. 31 Madame FILLEUL évoque les fonds d’intervention pour l’aménagement des territoires. Concernant l’agriculture, Madame FILLEUL signale que le Département marquera son soutien à l’agriculture avec un budget prévisionnel de 1,52 M€ en investissement et 1,91 M€ en fonctionnement. Elle attire l’attention des Conseillers Généraux sur le futur renouvellement des conventions relatives à l’agriculture biologique et la participation du Département au Salon de l’Agriculture. Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement les propositions budgétaires relatives à la politique d’aménagement des territoires, de développement économique et développement rural. Monsieur Georges FLAMENGT salue la création de la société d’économie mixte pour l’aménagement du Nord NORDSEM en octobre 2014. Monsieur FLAMENGT explique que la société ne se contente pas de s’engager sur un projet pour en être l’opérateur, mais propose un véritable accompagnement, une écoute et une intelligence du territoire nordiste. NORDSEM Madame FILLEUL pense que le budget présenté fait la preuve d’une action modernisée du Département, plus efficace, toujours plus volontariste au service du développement du territoire. Monsieur Jean-Jacques ANCEAU estime que l’« Assiette durable » est réellement une solution économique et de développement local adaptée aux questions agricoles actuelles. Monsieur ANCEAU explique que la relocalisation de la distribution permet aux exploitations agricoles de vivre mieux et de créer de l’emploi. Il ajoute que le développement des circuits de distribution de proximité favorise le lien social. Monsieur ANCEAU évoque les avantages de la démarche « Assiette durable ». Il signale que le bilan effectué sur les 18 collèges expérimentaux témoigne du réel succès de cette opération. Monsieur ANCEAU demande si le Département du Nord s’engagera à poursuive et à approfondir cette action en 2015. Madame Nathalie MONTFORT estime que les propositions budgétaires en matière de développement économique reflètent la détermination du Département pour soutenir l’emploi et contribuer au développement et au renouvellement nécessaire de l’économie nordiste. Madame MONTFORT constate qu’à travers les propositions budgétaires, le Département tend à lutter contre la précarité des allocataires du RSA et soutient les jeunes créateurs d’entreprises notamment par la mise en place du microcrédit. Elle souligne que la SPL des ruches d’entreprises met à disposition des jeunes créateurs de l’hébergement, des moyens matériels, du conseil et de l’expertise. Madame MONTFORT salue le soutien apporté à l’économie sociale et solidaire. Elle pense que cette dernière favorise la cohésion, l’innovation sociale et contribue à la vitalité du tissu économique. Monsieur Jean-Luc DETAVERNIER constate que 2014 fut une année sans programmation du FDAN (Fonds Départemental pour l’Aménagement du Nord), du FDST (Fonds Départemental de Solidarité Territoriale), sans octroi de nouvelles subventions d’équipement aux communes et sans mise en œuvre des contrats de territoires. Monsieur DETAVERNIER attire l’attention des Conseillers Généraux sur le traumatisme subit par certains maires et sur le désarroi des entreprises du secteur économique du BTP (bâtiment et des travaux publics) qui ont vu fondre leur carnet de commandes. Monsieur DETAVERNIER fait remarquer que cette situation n’a pas été exposée lors de la session budgétaire pour l’exercice 2014. Il précise que le Budget Primitif 2014 annonçait des crédits de 18,7 M€ pour les sections FDAN et FDST. Monsieur DETAVERNIER exprime son scepticisme quant à la sincérité du budget relatif à l’aménagement du territoire présenté pour l’exercice 2015. Monsieur DETAVERNIER rappelle avec force que le et le FDAN font partie des rares outils que les communes peuvent mobiliser dans leur politique d’aménagement et d’équipement. Il souligne que ces aides sont nécessaires au fonctionnement des communes et constituent un levier fondamental en permettant au secteur du BTP de maintenir l’emploi de la main-d’œuvre locale. FDST Considérant l’attachement des membres du Groupe Union Pour le Nord aux politiques de soutien à la vie des communes, Monsieur DETAVERNIER annonce que le Groupe Union Pour le Nord votera contre le budget relatif à l’aménagement des territoires. Monsieur Jean-Claude QUENNESSON souligne que l’aménagement des territoires permet de créer des conditions de vie favorables pour les Nordistes. Evoquant l’ouverture prochaine de la Maison du Tourisme, Madame MONTFORT rappelle les perspectives en matière de répercussions positives de l’économie touristique. Considérant les propositions budgétaires, Monsieur QUENNESSON se réjouit en constatant la prise en compte du paiement des dossiers d’investissement en attente. Madame MONTFORT souligne que le Département a conforté son engagement pour la réalisation du Canal Seine Nord. Elle annonce que les membres du Groupe Monsieur QUENNESSON rappelle les propositions du Groupe Communiste - Front de Gauche consistant à faire de l’aménagement des territoires un levier pour la mise en 32 œuvre des conditions d’une reprise économique. Il regrette que le budget proposé ne soit pas porteur de cette ambition. Monsieur QUENNESSON demande que soit examinée la mise en œuvre d’un plan de relance qui pourrait être financée, pour partie, par les fonds spéciaux provenant de l’Etat au titre du remboursement des sommes dues au Département et par des emprunts négociés au taux le plus bas. Monsieur QUENNESSON fait observer que de très nombreux projets ont émergé des contrats de territoires. Il fait remarquer que leur mise en œuvre doit s’appuyer sur les procédures FDAN et FDST dédiées aux communes. Monsieur QUENNESSON souhaite que les procédures et FDST soient pérennes. Il demande si le Département peut garantir cette pérennité, y compris après 2016 lorsque la clause de compétence générale sera supprimée. examiné en Commission. Elle précise que 19 M€ ont été consacrés au règlement des dossiers en attente. Madame FILLEUL signale qu’en février 2015, le Département reprendra l’examen de nouveaux dossiers et votera de nouvelles autorisations pour les dossiers FDAN. Elle ajoute qu’une programmation pour le FDST sera également engagée. Madame FILLEUL rappelle qu’il n’y a pas de rupture entre la politique FDAN/FDST et la mise en œuvre des contrats de territoires. Monsieur le Président fait remarquer d’une part que cette politique est volontariste, d’autre part que le Département honore ses engagements malgré le contexte financier très contraint. FDAN Monsieur QUENNESSON rappelle l’opposition du Groupe Communiste - Front de Gauche à la réforme des collectivités territoriales. Il estime que cette modification institutionnelle aura des conséquences dramatiques sur les capacités à investir des maires et des conseils municipaux. Monsieur QUENNESSON évoque la baisse de la dotation globale de fonctionnement. Monsieur QUENNESSON regrette le manque d’ambition du budget 2015 dédié à l’aménagement des territoires, développement économique et développement rural. Il explique que ce budget ne convient pas aux membres du Groupe Communiste - Front de Gauche parce que celui-ci n’a d’autre finalité que de gérer les conséquences négatives de la politique gouvernementale. Monsieur Roméo RAGAZZO indique que les propositions relatives à ce budget ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat », les Groupes Union Pour le Nord et Communiste - Front de Gauche n’ayant pas pris part au vote. Madame Martine FILLEUL signale qu’une réflexion est menée pour la généralisation de la démarche « Assiette durable ». Concernant l’économie sociale et solidaire, Madame FILLEUL informe les Conseillers Généraux qu’un travail est mené avec le Département du Pas-de-Calais. Madame FILLEUL souligne que la Société NORDSEM est à la disposition de toutes les communes et intercommunalités qui souhaitent avoir recours à son action. Evoquant le FDAN et le FDST, Madame FILLEUL explique que l’année 2014 a été dédiée au règlement des dossiers qui avaient été votés par le Département et Monsieur le Président souligne que l’investissement public est l’affaire du Conseil Général mais aussi celle des communes et intercommunalités. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Patrick KANNER, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Roger VICOT, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Gérard BOUSSEMART donne pouvoir à Stéphanie BODELE, Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Marie-Christine STANIECWAVRANT donne pouvoir à Alexandra LECHNER, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Alain VANWAEFELGHEM donne pouvoir à Marie FABRE, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO 33 Absents : Bernard BAUDOUX, Jacques MICHON, Eric RENAUD, Aymeric ROBIN DPAE/2014/1174 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 POLITIQUE « AMENAGEMENT DES TERRITOIRES, DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET DEVELOPPEMENT RURAL » De nombreux projets en faveur du développement économique et de l’aménagement du territoire ont été concrétisés en 2014, traduisant l’implication départementale dans le renouvellement de l’économie nordiste et dans la réponse aux besoins des territoires : création de la société d’aménagement NordSEM, constitution de la SPL Ruches d’entreprises, démarrage du Syndicat Mixte Fibre numérique 59-62, création du Syndicat Mixte pour la reconversion de la Base Aérienne 103… Les dispositifs économiques départementaux sont orientés vers un retour à l’emploi des publics prioritaires (allocataires du RSA prioritairement) par le soutien à la création d’activités. Cette action, en phase avec le volet socio-professionnel du Plan départemental d’insertion, se prolongera en 2015. La solidarité départementale passe également par une réponse adaptée aux besoins des territoires. La généralisation des contrats sur l’ensemble des territoires a abouti, permettant de renforcer le dialogue ainsi que la cohérence des politiques et interventions départementales. Les fonds d’aide à l’investissement pour l’aménagement des territoires accompagnent l’émergence de projets de grande envergure à vocation stratégique (FDAN GP) ou aident les intercommunalités et les communes à renforcer leur développement (FDAN AL, FDAN IT et FDST). Ils représentent un outil essentiel pour tendre à un aménagement équilibré des territoires. Ils participent à l’attractivité des territoires et au maintien de l’activité dans le Nord. Cette volonté se traduit également par l’animation d’un appui au monde agricole. Il vise à promouvoir une agriculture dynamique et respectueuse de l’environnement. Le budget 2015 poursuivra cette action en faveur des territoires et des Nordistes, afin de faciliter et accompagner leurs initiatives. En fonctionnement, le projet de budget 2015 est de 4,62 M€ pour l’aménagement et le développement des territoires et 5,31 M€ pour le développement économique. En investissement, les propositions budgétaires pour l’aménagement et le s’élèvent à 30 M€ développement des territoires et à 6,25 M€ pour le développement économique. I - Soutenir le tissu économique et favoriser l’insertion économique des allocataires du RSA Investissement 2015 : 6,25 M€ Fonctionnement 2015 : 5,31 M€ Le 26 mars 2012, la politique de développement économique a fait l’objet d’une délibération cadre faisant évoluer la stratégie économique en faveur de l’attractivité du territoire nordiste et renforçant les actions du Département envers les publics en difficulté. Cette orientation est confortée par l’approche développée dans le Plan Départemental d’Insertion. En effet, les politiques économiques participent pleinement aux efforts engagés en faveur des allocataires du RSA et contribuent à leur insertion professionnelle. I-1 Création d’activités I-1-1 Création d’entreprises Cette intervention permet l’accompagnement de structures œuvrant dans les domaines du conseil ou du financement. Priorité est donnée aux publics cibles du Département que sont les allocataires du RSA. Cela se traduit déjà dans l’appui à certaines structures (Boutiques de Gestion, ADIE …) : 2 500 projets de création d’entreprises ont pu être accompagnés en 2013 dont 850 portés par des allocataires du RSA. Pour ce public, le Département propose un nouveau dispositif de microcrédit permettant aux porteurs de projet en difficulté de créer de manière plus sécurisée et de financer cette création. Une délibération cadre présentée au Conseil Général du 15 décembre détaille l’ensemble du dispositif mis en place. Par ailleurs, le Département poursuit son soutien à l’artisanat, au travers du partenariat avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Région (sensibilisation des collégiens, promotion des coopératives..). I-1-2 Ruches d’entreprises La Société Publique Locale (SPL) « Ruches d’entreprises Nord de France » a démarré son activité au 1er septembre 2014. Par le biais d’une délégation de service public confiée par le Département, elle accompagne les entreprises de croissance, dans des locaux à prix adaptés. Enfin, les travaux de construction de la Ruche de l’Union à Tourcoing ont débuté fin 2013 et se termineront en 2015 avec une ouverture de la ruche en septembre 2015. Les ruches hébergent actuellement 185 entreprises (soit 556 employés). Le taux d’occupation s’élève à 67 % de la surface locative totale. I-2 Accès à l’emploi, économie sociale et solidaire Le Département poursuit son aide au tissu associatif 34 créateur d’emplois pérennes. Cette intervention se traduit notamment par le soutien aux structures d’accompagnement, de pérennisation et de financement des porteurs de projets associatifs. En 2013, ce sont 1 633 emplois qui ont pu être créés ou consolidés. L’ensemble de ces partenariats a été renouvelé en 2014. Le rapprochement avec le Conseil général du Pasde-Calais a permis la signature d’une convention quadripartite avec l’APES et la CRESS pour la promotion de l’économie sociale et solidaire et la coordination territoriale des actions. I-3 départementale de développement. La grande majorité des actions inscrites aux contrats seront financées par le biais des budgets des différentes directions thématiques du Département. Cependant, certains projets innovants au regard des politiques départementales existantes ou encore porteurs d’initiatives nouvelles pour les territoires pourront trouver un appui à leur réussite par le biais du FDAN Innovation Territoriale. II-2 Les Fonds d’intervention l’aménagement des territoires. Innovation, pôles et filières économiques II-2-1 Le Département contribue au développement de l’innovation et cette ambition se décline en plusieurs dispositifs, dont la montée en couverture du très haut débit, pour faire du Nord un territoire hautement technologique (travaux portés par le Syndicat Mixte Nord/Pas-de-Calais Numérique). Ce fonds permet d’accompagner la structuration des filières économiques, en lien avec les compétences et préoccupations du Département, notamment la santé ou les éco-activités. I-4 Interventions diverses Des crédits sont inscrits pour les subventions aux organisations syndicales et les moyens de communication et impression. II - pour Contribuer au développement équilibré des territoires du Nord Investissement 2015 : 28,48 M€ Fonctionnement 2015 : 2,53 M€ L'investissement public est un levier essentiel pour la croissance et l'emploi. Le Département du Nord en est un des acteurs majeurs dans le Nord au-delà de ses maîtrises d'ouvrage, grâce au soutien financier qu'il apporte aux projets communaux, intercommunaux et aux grands projets structurants du territoire. Le Département a souhaité en 2014, malgré la croissance des dépenses sociales et l'augmentation du nombre de demandes de paiement, due à la fin des mandats municipaux et intercommunaux, tenir ses engagements auprès des communes et intercommunalités. En 2015, le Conseil Général s’engagera sur de nouveaux dossiers d’appui aux projets des communes et intercommunalités. Pour cela, le Département s’appuiera sur le partenariat noué dans le cadre des contrats de territoires. Les dossiers inscrits à ce titre comme prioritaires seront analysés et une programmation tenant compte des capacités d’investissement sera établie. II-1 Les contrats développement territoire d’aménagement durables pour et de chaque La démarche de contractualisation avec les territoires du Nord est désormais finalisée. Au total, ce sont 7 contrats qui sont établis et qui portent la stratégie le Fonds Départemental d’Aménagement du Nord « Innovation Territoriale » Le FDAN Innovation Territoriale accompagne les projets innovants inscrits dans les Contrats d’Aménagement et de Développement Durables. Ce fonds vise majoritairement à soutenir l’investissement et à titre exceptionnel, quelques projets de fonctionnement. La part dédiée au fonctionnement en 2015 verra l’achèvement du financement du poste de développeur pour la Communauté de Commune du Caudrédis-Catésis et le soutien nouveau à l’animation et au fonctionnement de la base de loisirs de Rieulay dans le cadre de son nouveau projet de développement. En 2015, le FDAN Innovation Territoriale accompagnera le contrat révisé du Cambrésis et les 6 nouveaux contrats signés sur les Flandres et les arrondissements de Lille, Douai, Valenciennes et l’Avesnois. Un peu plus de 10 projets pourront être accompagnés en innovant sur l’évolution des politiques départementales en place et l’expérimentation avec les territoires. II-2-2 le Fonds Départemental d’Aménagement du Nord « Grands Projets » Le FDAN « Grands Projets » a pour objet d’accompagner l’émergence de projets de grande envergure à vocation stratégique dont l’effet structurant pour le territoire est avéré. Les projets sont de nature variée. Ils peuvent concerner à la fois des projets d’aménagement urbains et de loisirs, des projets à dimension économique, de projets liés à la recherche, au développement et à l’enseignement, des projets liés à la mise en place de nouveaux services ou de nouveaux équipements structurant et d’équilibre et des études d’opportunité. II-2-3 le Fonds Départemental d’Aménagement du Nord « Aménagement local » et le Fonds Départemental de Solidarité Territoriale Par cette politique volontariste, le Conseil Général contribue, au travers d’aides financières, mais également par l’intermédiaire d’une équipe d’ingénierie, à aménager l’ensemble du territoire départemental d’une manière durable et harmonieuse. 35 Il prend en compte les thématiques suivantes : amélioration du cadre de vie, protection et valorisation de l’environnement, accessibilité des bâtiments et lieux publics aux personnes à mobilité réduite, qualité environnementale des constructions publiques. La solidarité du Département envers les communes de moins de 5 000 habitants s’exprime au travers du FDST. II-3 La société d’aménagement NORDSEM En application du projet de mandat, la création de la société a été confirmée par une décision de l’assemblée plénière des 24 et 25 juin 2013. La 1ère Assemblée Générale constitutive et le 1er Conseil d’Administration ont eu lieu le 17 octobre 2014. Le Département est actionnaire majoritaire, avec 66,51 % du capital de 3 M€. Pour créer la société, un appel de fonds de 50 % du capital a été formalisé auprès de chaque actionnaire. Le Département, conformément à ses engagements (par délibération du 23 juin 2014), a versé 1 M€ en 2014. En 2015, les 50 % restants devront être versés. II-4 Création du Syndicat Mixte pour la reconversion de la Base Aérienne 103 - Site de Cambrai-Epinoy Les trois grandes collectivités territoriales, Région, Départements du Pas-de-Calais et du Nord, avec la Communauté de Communes de Marquion-Osartis et la Communauté d’Agglomération de Cambrai, ont décidé de soutenir la reconversion de la BA 103 en créant un syndicat mixte dont le premier comité syndical s’est tenu le 11 juin 2014. La création du syndicat mixte permettra de lancer les études nécessaires sur le devenir de ce site, d’engager les négociations avec les investisseurs et d’assumer les premières charges de fonctionnement liées à la maîtrise foncière. Des négociations sont en cours avec un investisseur privé pour un projet de plateforme logistique e-commerce. Des crédits de fonctionnement sont proposés à hauteur de 225 000 €. II-5 Les autres territorial II-5-1 politiques d’aménagement L’électrification rurale L’effacement des réseaux électriques aériens contribue à l’amélioration du cadre de vie des communes. Les crédits départementaux complètent les crédits de l’Etat dans le cadre du CAS FACE, Compte d’Affectation Spéciale « Financement des Aides aux Collectivités territoriales pour l’Électrification rurale ». II-5-2 Le soutien à la plate-forme multimodale de Dourges La contribution du Département au titre de son adhésion au syndicat mixte pour la réalisation de la plateforme multimodale de Dourges s’élève à 746 843,72 € en fonctionnement. Une démarche globale est en cours pour appréhender l’évolution des charges de fonctionnement et les choix d’investissement du syndicat mixte. II-5-3 CAUE Le Département du Nord cherchera à mieux structurer sa collaboration avec le Conseil d'Architecture d'Urbanisme et d'Environnement du Nord au travers d'une Convention cadre de partenariat et d'objectifs pour la période 2015/2017. Celle-ci déclinera les actions du CAUE en matière de conseil aux particuliers, aux collectivités locales, de formation des maîtres d'ouvrage et des professionnels, d'information et de sensibilisation des publics. Elle exposera également les modalités de la gouvernance du partenariat entre le Département et le CAUE et les conditions financières de sa mise en œuvre, étant précisé que le Conseil Général garantira un financement maximal de 1,5 M€. III - La politique territoriale urbaine et le soutien à l’ingénierie des territoires urbains Fonctionnement 2015 : 0,17 M€ III-1 La politique territoriale urbaine En 2014, deux Groupements d’Intérêt Public étaient soutenus par le Département, l’un dédié à une ingénierie de proximité, l’autre comme centre de ressources sur la politique de la ville. – Le GIP Lille Métropole Rénovation Urbaine a été dissout fin 2014. Pour cette dernière année, une participation au fonctionnement de la structure de 46 840 € a été versée. En 2015, en conséquence, il n’y aura plus de participation du Département. – Le GIP Institut Régional pour la Ville (IREV) a bénéficié de 69 400 € en 2014 dans le cadre d’une convention annuelle. En 2015, le Département poursuivra un partenariat technique avec le GIP, mais ne participera plus au fonctionnement statutaire. Une aide exceptionnelle de 20 000 € sera apportée au titre de l’organisation de séminaires de travail. – Concernant la politique de la Ville, une aide à l’association « nos quartiers ont des talents » a permis en 2014 d’appuyer cette action forte en faveur de la jeunesse et des quartiers sensibles. En 2015, le soutien sera poursuivi et renforcé. 36 III-2 Le soutien à la Mission Bassin Minier (MBM) La MBM accompagne la restructuration urbaine, sociale, économique et écologique de l'ancien pays minier. Elle est également, depuis le 30 juin 2012, l’organisme de gestion du label « UNESCO ». En 2014, une convention annuelle a été votée, elle préfigure une convention d’objectifs sur 2015-2016-2017, où la coordination avec le Département du Pas-de-Calais sera plus affirmée et les engagements financiers renégociables par année. Pour 2015, ce partenariat sera poursuivi et intégré avec les actions départementales via les contrats de territoires (cités pilotes, chaîne des terrils, politique globale de peuplement, lutte contre la précarité énergétique etc.). IV - Etudes et prospective Fonctionnement 2015 : 0,018 M€ En 2015, l’étude des impacts sociaux de la métropolisation dans les territoires de l’aire métropolitaine de Lille, pilotée en partenariat avec le Département du Pasde-Calais et réalisée par l’INSEE, devrait voir son aboutissement avec la diffusion de ses conclusions lors de réunions à Lille et dans les territoires. A cet effet, des synthèses territoriales sur les différents volets de l’étude seront commandés à l’INSEE. Par ailleurs, le Département finalisera ses travaux dans le cadre de la démarche visant à renforcer l’attractivité du Nord dans les années à venir. Un séminaire sera organisé afin de débattre avec les partenaires du Département des leviers allant dans ce sens. V- Soutenir notre agriculture Investissement 2015 : 1,52 M€ Fonctionnement 2015 : 1,91 M€ Comme en 2014, en 2015 le Conseil Général maintiendra ses dispositifs au profit du monde agricole. V-1 Aménagement foncier et hydraulique Les lois de répartition des compétences ont confié aux Départements les actions à entreprendre en vue de l’aménagement des terres agricoles. Budgétairement, cette définition regroupe les crédits affectés à l’aménagement foncier. Le Département accompagne également volontairement la réalisation des travaux connexes et des travaux de drainage. V-2 L’encouragement à l’agriculture En 2015, le Conseil Général poursuivra sa politique de soutien au monde agricole par le financement du fonctionnement de nombreuses structures dans les objectifs suivants : – aider au développement local et à la diversification du milieu rural (Chambre d’agriculture, Adarth, Savoir vert, Campus vert,…) – participer à l’animation et à la reconnaissance du monde rural (Salon International de l’Agriculture, Fermes en ville, Foire d’Hazebrouck,…) – préserver l’agriculture et ses filières et améliorer la qualité sanitaire (Maison de l’élevage, Groupement Départemental de Défense Sanitaire des Animaux du Nord,…) – accompagner les agriculteurs dans leur installation (Avenir, Cedapas, Terre de Liens,…) et apporter une aide sociale adaptée au monde agricole (Fédération Départementale des Services de Remplacement, ARCADE,…). Le soutien à l’agriculture biologique s’est renforcé depuis 2013 dans le cadre du renouvellement des conventions pluriannuelles (2013-2014) passées entre le Département et les associations GABNOR, A PRO BIO, la FREDON et le Pôle légumes Région Nord et des travaux autour du Plan Bio Régional. Une nouvelle convention sera établie pour les années 2015-2016. Le Département continue de mobiliser ses partenaires, pour un soutien plus actif des agriculteurs en difficulté et Avenir Conseil Elevage conforte cet accompagnement depuis 2013. Le Département a poursuivi son expérimentation innovante dans le domaine des circuits courts et notamment autour de l’approvisionnement de proximité dans le cadre de l’Assiette durable. Le laboratoire départemental public poursuivra en 2015 son activité au service de l’élevage dans le cadre, notamment, d’un partenariat actif avec le Groupement Départemental de Défense Sanitaire des Animaux du Nord. Il contribue également à la protection de la santé des consommateurs par la réalisation d’analyses d’hygiène alimentaire. Enfin, la participation du Département au Salon International de l’Agriculture en 2015, aura pour thème la mise à l’honneur de l’élevage nordiste dans le cadre des 10 ans de participation du Département au salon. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat : – d’approuver les propositions budgétaires relatives à l’aménagement des territoires, au développement économique et au développement rural présentées dans le rapport ci-joint, dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre ; – d’attribuer les participations d’un montant de 243 800 € aux partenaires du Département au sein du monde agricole à titre de premier acompte de la contribution départementale à leurs dépenses de fonctionnement pour 2015 comme prévu par les conventions avec les partenaires, ainsi qu’il suit : • 100 000 € au Groupement Départemental de Défense Sanitaire des Animaux du Nord, • 52 500 € à la Fédération Départementale des Services de Remplacement du Nord, 37 • 50 000 € à la Maison de l’Elevage du Nord, • 41 300 € à l’Association de Développement Agricole et Rural Thiérache-Hainaut (ADARTH), – d’imputer la dépense correspondante sur le crédit inscrit pour la sous-fonction 93928, code nature 6574. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 17 h 07. 56 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils Absents au vote Joëlle COTTENYE Jean-Pierre DECOOL Patrick KANNER Brigitte LHERBIER Monsieur FIGOUREUX, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs BRICOUT, BRUNEEL, GODEFROY, LANNOO, MARCHAND, POYART, RINGOT, VALOIS, VICOT, WILMOTTE. Les Conseillers Généraux repris dans le tableau cidessous, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté la salle préalablement au vote et avaient donné procuration : Porteurs de pouvoirs Isabelle FREMAUX Christian POIRET Frédéric MARCHAND Guy BRICOUT POINT PRINCIPAL CREATION D’ENTREPRISES DISPOSITIF DE MICROCREDIT – MISE EN PLACE D’UN Monsieur HANICOTTE, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement au vote. Il est donc compté absent sans procuration pour ce vote. Monsieur le Président rappelle que le dispositif de microcrédit faisait partie des propositions faites par la majorité départementale il y a quelques années. Messieurs POYART et VICOT ont complété le quorum au cours de la discussion. Ils avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc considérés absents sans procuration. Madame Martine FILLEUL souligne que la politique de développement économique du Département contribue à l’insertion professionnelle des personnes les plus fragiles. Monsieur WILMOTTE a complété le quorum au cours de la discussion. Il avait quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Madame FILLEUL indique qu’un axe de la convention passée entre le Département et la Chambre des métiers a été identifié pour rapprocher les allocataires du RSA des métiers de l’artisanat et pour les former en lien avec la Région. Vote intervenu à 17 h 52. Au moment du vote, 57 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 13 Absents sans procuration : 9 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 70 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 70 Majorité absolue des suffrages exprimés : 36 Pour : 39 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés) Contre : 31 (Groupe Communiste – Front de Gauche et Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » et « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » est adopté à la majorité. Madame FILLEUL fait observer que le Département aide à la création des emplois dans le secteur associatif dès lors qu’ils s’adressent aux chômeurs de longue durée et aux allocataires du RSA. Madame FILLEUL signale que le Département soutient financièrement des partenaires associatifs pour accompagner la création d’entreprise par les plus fragiles. Madame FILLEUL porte à la connaissance des Conseillers Généraux que le Département, grâce à ses partenaires tels Nord Actif, les boutiques de gestion et l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative économique), a accompagné l’émergence de 2 500 projets de créations d’entreprises dont 850 portés par des allocataires du RSA. Madame FILLEUL fait remarquer qu’une partie des projets de créations d’entreprises ne peuvent émerger faute de capital de départ. Elle propose la création d’une prime à la création d’entreprise pour faciliter le démarrage d’un plus grand nombre de projets. Madame FILLEUL suggère que cette aide soit 38 expérimentée dans les quartiers relevant de la politique de la ville. Elle précise qu’une évaluation sera menée afin d’envisager à terme une généralisation sur tous les territoires du département. Madame FILLEUL signale que cette aide concernera les allocataires du RSA, les chômeurs de longue durée et les jeunes de moins de 26 ans. Elle indique qu’il est envisagé de consacrer 40 000 à 60 000 euros en investissement pour cette prime et que soient favorisés dans un premier temps une vingtaine de projets à hauteur de 2 000 à 3 000 euros pour la constitution du capital de départ. Madame FILLEUL évoque la réactualisation de quatre autres dispositifs mis à disposition des créateurs d’entreprises. Elle pense que les dispositifs de microcrédit doivent faire l’objet d’une communication forte et spécifique. Monsieur Roméo RAGAZZO indique que le rapport relatif au dispositif de microcrédit a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat ». Monsieur Jacques PARENT souligne que le dispositif de microcrédit s’inscrit dans le champ de l’économie solidaire et se préoccupe de l’insertion professionnelle des allocataires du RSA. Monsieur PARENT remarque que le Département du Nord se mobilise pour promouvoir une économie de proximité au service de ses habitants. Monsieur PARENT signale qu’il est attentif et impliqué dans le travail mené par les partenaires qui accompagnent avec détermination, confiance et sérieux les projets de créations d’entreprises des allocataires du RSA dans le département du Nord. Il cite quelques exemples de projets réussis. Monsieur PARENT estime que le Département doit continuer à encourager et à soutenir les initiatives des publics prioritaires, à donner aux Nordistes les moyens d’agir et à apporter des réponses adaptées aux différentes problématiques de ces créateurs d’entreprises. Monsieur PARENT salue le travail mené dans la concertation par Madame FILLEUL avec les partenaires du Département pour bâtir un projet pertinent. Il annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement le projet de délibération présenté. Monsieur Jacques HOUSSIN souligne l’extrême difficulté pour les porteurs de projets d’accéder aux crédits bancaires, même lorsque l’idée paraît bonne, le risque mesuré et l’investissement modeste. Monsieur HOUSSIN fait remarquer que seule l’entreprise permet de créer de l’emploi, de la valeur ajoutée et de la croissance. Il ajoute que cette nouvelle politique est une nécessité. Monsieur HOUSSIN estime que l’octroi du microcrédit doit impérativement être accompagné pour donner davantage de chances à ces jeunes entreprises de prospérer et de se pérenniser. Il pense que le dispositif pourrait s’appuyer sur les réseaux des ruches départementales et sur l’ingénierie départementale pour les projets les plus porteurs. Monsieur HOUSSIN indique que les membres du Groupe Union Pour le Nord voteront en faveur du projet de délibération relatif au dispositif de microcrédit. Monsieur Alain BRUNEEL constate que le microcrédit est devenu un des outils de développement réussissant le tour de force d’être plébiscité à la fois par les décideurs politiques, le monde de la finance et les Organisations Non Gouvernementales (ONG). Monsieur BRUNEEL fait remarquer que souvent les micro-entreprises permettent à peine à leurs propriétaires de subsister dans des marchés souvent saturés. Il pense que même si le projet est louable, il doit s’insérer dans une cohérence de développement économique sur l’ensemble des territoires. Monsieur BRUNEEL souhaite que soient fournies des précisions complémentaires sur le dossier. Il formule plusieurs interrogations. Madame FILLEUL indique que les taux d’intérêts pratiqués par l’ADIE varient selon les circonstances et l’importance du microcrédit. Elle explique que les taux pratiqués sont liés au financement des emprunts que l’Association a souscrits elle-même pour pouvoir prêter à son tour aux créateurs d’entreprises. Madame FILLEUL signale que l’ADIE fait aussi de l’accompagnement et du suivi de créateurs d’entreprises, contrairement aux banques classiques. Elle fait remarquer que l’ADIE est la seule banque qui prête aux exclus de la société et du système bancaire. Madame FILLEUL souligne que les micro-entreprises permettent non seulement à leur créateur de survivre mais également de développer de l’emploi. Monsieur Charles suspension de séance. Monsieur 18 heures 22. le BEAUCHAMP Président suspend sollicite la séance une à Monsieur le Président reprend la séance à 18 heures 25. Considérant que Madame FILLEUL a apporté les éclaircissements nécessaires, Monsieur BEAUCHAMP annonce que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront le projet de délibération. 39 Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, René LOCOCHE, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Gérard BOUSSEMART donne pouvoir à Stéphanie BODELE, Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Guy BRICOUT, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT donne pouvoir à Alexandra LECHNER, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Alain VANWAEFELGHEM donne pouvoir à Marie FABRE, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO Absents : Bernard BAUDOUX, André FIGOUREUX, Jacques MICHON, Eric RENAUD, Aymeric ROBIN, Joël WILMOTTE DPAE/2014/1179 OBJET : CREATION D'ENTREPRISES MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF DE MICROCREDIT Lors de la définition de ses nouvelles orientations économiques le 26 mars 2012, le Département a réaffirmé la place accordée à la création d’entreprise par les publics en difficulté et sa volonté d’entourer ces créations afin de les sécuriser de manière optimale. Le projet de mandat prévoit de « Favoriser le développement du microcrédit social pour l’aide à la création et au maintien d’emplois par des personnes allocataires des minima sociaux, en nous appuyant sur les partenariats déjà établis ». Le Débat d’Orientation Politique 2014 reprend le développement du microcrédit social professionnel comme mesure prioritaire. L’action départementale en faveur de la création d’entreprise s’inscrit dans le cadre partenarial du Programme Régional de Création Transmission d’Entreprises – le PRCTE – porté par la Région et ses partenaires (Etat, Départements du Nord et du Pasde-Calais, Caisse des Dépôts). Il s’agit donc d’adapter nos interventions et d’apporter davantage de lisibilité à nos financements notamment en faveur des porteurs de projets en situation de précarité : les jeunes de moins de 26 ans, les demandeurs d’emplois longue durée et prioritairement des personnes allocataires du RSA. Une concertation a eu lieu avec les partenaires économiques du Département afin de leur présenter la réflexion, recueillir leur opinion et recenser les besoins des porteurs de projets les plus fragiles. L’accès aux financements présente une réelle difficulté pour certains porteurs, notamment liée à un niveau d’apport personnel trop faible par rapport aux besoins du projet. C’est particulièrement le cas pour les allocataires du RSA ou les demandeurs d’emplois de longue durée dont le revenu ne permet pas une mise en capital importante. Un financement initial suffisant du projet permet un démarrage plus sécurisé de l’entreprise. A la différence du microcrédit social qui couvre des besoins en financement ponctuels jusque 3 000 €, le microcrédit professionnel est un prêt d’un montant inférieur à 25 000 € qui a pour objet de financer la création, le rachat ou la consolidation d’une petite entreprise artisanale ou commerciale pour des personnes confrontées à des difficultés d’accès aux financements classiques. Il s’agit donc de développer le microcrédit afin de pouvoir concrétiser leurs projets et de sécuriser le démarrage de l’entreprise. Dans cette perspective, il est proposé la mise en place : – d’une prime à la création pour les créateurs en quartier politique de la ville dans un premier temps, – d’une « boîte à outils » permettant au public cible d’accéder à un financement et de l’accompagner dans le démarrage de son activité. I– Expérimenter la prime à la création dans les quartiers politique de la ville Afin d’encourager et soutenir la prise d’initiative dans les quartiers relevant de la politique de la ville, un appel à projet sera lancé sous forme de concours pour les créateurs issus de ces quartiers ou y développant leur activité. Les créateurs devront être prioritairement allocataires du RSA, jeunes de moins de 26 ans ou demandeurs d’emplois longue durée. 40 Les projets retenus pourront bénéficier d’une prime à la création, en complément d’un microcrédit. Cet apport supplémentaire, sous forme de subvention, pourra permettre aux créateurs d’augmenter leur capital social et ainsi faciliter l’obtention d’un prêt bancaire. Il s’agit, la plupart du temps, de projets ne nécessitant pas de gros prêts, l’effet levier de cette prime est donc essentiel. Le Département pourra mettre en œuvre cette action en partenariat avec des dispositifs existants comme « talents des cités » ou le concours talents de la Boutique de Gestion Espace. Au vu de l’analyse de cette expérimentation d’une part, et des disponibilités budgétaires d’autre part, il pourra être envisagé d’étendre cette prime à l’ensemble du territoire départemental. II – Un dispositif complet d’accès aux financements Le Département met en place une boîte à outils qui comprend quatre dispositifs adaptés que les créateurs peuvent activer de manière complémentaire, en fonction des besoins et des situations. Un prêt d’honneur pour faire levier à un prêt bancaire Le prêt d’honneur est un prêt à taux zéro octroyé au porteur de projet (et non à l’entreprise). A ce titre, il peut être considéré comme un apport personnel et facilite l’obtention d’un prêt bancaire complémentaire. Un microcrédit aux conditions du prêt bancaire Pour les personnes exclues du système bancaire classique, l’ADIE délivre des prêts solidaires. Le taux pratiqué étant plus élevé (7 %) qu’un prêt bancaire classique, le Département pourrait prendre à sa charge tout ou partie de ce taux d’intérêt. différents outils financiers sollicités. En parallèle, le dispositif d’accompagnement en conseil des projets en création, facteur essentiel de réussite et de pérennisation des entreprises nouvelles, sera revu afin de s’adapter aux besoins spécifiques et aux questions particulières de ces porteurs. L’objectif est de mieux faire connaître les outils et améliorer l’accès des créateurs au financement mais également d’augmenter le flux de créateurs parmi nos publics cibles. Les dispositifs de microcrédit ainsi revus doivent donc faire l’objet d’une communication forte et spécifique auprès des publics visés. Des portraits de créateurs pourront être réalisés et valorisés sur divers supports : site internet, réseaux sociaux, plaquette… Nos partenaires seront associés et seront vecteurs de diffusion de la politique économique du Département auprès des créateurs d’entreprises qui ont besoin d’être soutenus. Cette opération entre dans le cadre de la mesure « Création et transmission d’activités » définie dans la politique économique du Département. Il est proposé au Conseil général, après avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l'espace rural, Logement, Habitat » : – de valider l’ensemble des principes d’intervention en faveur du financement de la création d’entreprise tel que présenté ci-dessus, – d’autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondant à la délibération. DEROULEMENT DU VOTE L’accès à des financements participatifs Grâce à une communication spécifique et un partenariat à mettre en place avec une plateforme de crowdfunding, les porteurs de projets cibles du Département pourraient mobiliser des financements participatifs, ce qui aurait un effet levier immédiat sur une intervention bancaire. En effet, la capacité du porteur à lever des fonds augure d’une démarche commerciale efficace. L’assouplissement de la réglementation des plateformes de financements participatifs en octobre 2014 permet au Département d’avancer dans cette réflexion pour une action concrète à mettre en place en 2015. La sécurisation financière du projet La garantie de prêts bancaires permet de faciliter l’accès aux prêts bancaires classiques et sécuriser le porteur de projet. En effet, le créateur ne doit plus apporter de caution personnelle et peut bénéficier d’une garantie de prêt qui peut aller jusqu’à 80 %. Par ailleurs, l’intermédiation bancaire permet également d’aider le créateur à assembler les : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 17 h 54. 57 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 13 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs HANICOTTE, POYART et VICOT. Messieurs LOCOCHE et VANDEVOORDE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Monsieur DETAVERNIER, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement au vote. Il est donc compté absent sans procuration pour ce vote. Monsieur HANICOTTE a complété le quorum au cours de la discussion. Il avait quitté momentanément la salle préalablement au vote. Il est donc considéré absent sans procuration. Vote intervenu à 18 h 21. 41 Au moment du vote, 56 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 13 Absents sans procuration : 10 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 69 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 69 Majorité absolue des suffrages exprimés : 35 Pour : 69 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche, Groupe Union Pour le Nord) Contre : 0 donne pouvoir à Guy BRICOUT, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT donne pouvoir à Alexandra LECHNER, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Alain VANWAEFELGHEM donne pouvoir à Marie FABRE, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO Absents : Bernard BAUDOUX, André FIGOUREUX, Bernard HANICOTTE, René LOCOCHE, Jacques MICHON, Eric RENAUD, Aymeric ROBIN, Michel VANDEVOORDE, Joël WILMOTTE N° 6.1 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » est adopté à l’unanimité. QUESTIONS DIVERSES COMMISSION AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE, DEVELOPPEMENT DE L’ESPACE RURAL, LOGEMENT, HABITAT Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Gérard BOUSSEMART donne pouvoir à Stéphanie BODELE, Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER MCT/2014/1169 OBJET : AVENANT A LA CONVENTION CONSTITUTIVE DU GROUPEMENT D'INTERET PUBLIC (GIP) IREV - CENTRE DE RESSOURCES REGIONAL POUR LA VILLE L’IREV est un Groupement d’Intérêt Public (GIP) fondé en 2000 par l’Etat, la Région Nord/Pas de Calais, les Départements du Nord et du Pas-de-Calais et la Caisse des Dépôts. En tant que membre fondateur du GIP IREV, le Département du Nord participe à son financement. Ainsi, une subvention de 69 400 € par an a été inscrite au budget départemental pour le fonctionnement de l’IREV. Lors du Bureau en date du 27 juin 2014, les membres ont considéré l’intention du Département de ne plus financer le GIP à compter de l’année 2015. Le Département a néanmoins tenu à souligner son grand intérêt pour les travaux du GIP, et à l’occasion de son nouvel engagement, à exprimer le souhait de poursuivre son soutien en tant que membre associé actif. Par ailleurs, il semble nécessaire pour le Département du Nord que l’IREV puisse développer son partenariat avec les territoires de projet, afin notamment d’associer les intercommunalités concernées par la politique de la ville à la gouvernance du GIP. Le changement de statut nécessite un avenant à la convention constitutive précisant de nouvelles modalités de partenariat, ainsi que le retrait du Département en tant que partenaire financier. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l'espace rural, Logement, Habitat » : – d’approuver le présent rapport proposant le retrait du Département en tant que membre du GIP IREV dans les termes de l’avenant ci-joint. 42 N° 6.2 DPAE/2014/1221 OBJET : CONTRAT DE PROJETS ETAT-REGION NORD/PAS-DECALAIS 2007-2013 AVENANT DE PROLONGATION POUR L'ANNEE 2014 DE LA CONVENTION ADDITIONNELLE DU DEPARTEMENT DU NORD ET DU PAS-DE-CALAIS Le contrat de Projets Etat Région 2007-2013 a été signé le 11 avril 2007. L’engagement des Départements du Nord et du Pas-de-Calais a été formalisé dans une convention additionnelle commune signée le 7 mai 2008. Les échanges entre les partenaires autour du futur Contrat de Plan Etat-Région 2014-2020 font encore l’objet de discussions. Aucun accord n’a pu être finalisé à ce jour. En conséquence, conformément à la décision du Premier ministre de prolonger jusqu’au 31 décembre 2014 les contrats de projets 2007-2013, le délégué interministériel à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale a invité les Secrétaires Régionaux pour les Affaires Régionales à proposer un avenant de prolongation aux différents partenaires dont les Départements du Nord et du Pas-de-Calais. Cet avenant est proposé dans la limite des engagements financiers initiaux : – – – – Etat : 817,627 M€ Région : 1 797,911 M€ Département du Nord : 200 M€ Département du Pas-de-Calais : 260,7 M€ Cette prolongation a été déjà signée par le Préfet de la Région Nord/Pas-de-Calais et le Président du Conseil Régional Nord/Pas-de-Calais. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, développement de l’espace rural, Logement, Habitat » : – d’autoriser Monsieur le Président à signer l’avenant à la convention additionnelle du Contrat de Projets ci-joint et tous les actes correspondant à la délibération. PRISE DE DECISION : Monsieur BRICOUT, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés à l’unanimité. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Enfance, Famille, Jeunesse Monsieur le Président indique qu’il a demandé à Monsieur Marc GODEFROY de suppléer Monsieur Fabien THIEME, Vice-Président Enfance, Famille, Jeunesse, actuellement en convalescence. Il souhaite à ce dernier un prompt rétablissement. Monsieur Marc GODEFROY fait observer que le budget Enfance, Famille, Jeunesse s’inscrit dans un contexte budgétaire contraint qui nécessite une optimisation des dépenses. Il souligne que le contexte socio-économique aggravé a des conséquences sur la situation des familles. Monsieur GODEFROY signale qu’un jeune sur quatre dans le département du Nord vit en situation de grande pauvreté. Monsieur GODEFROY explique que le budget présenté, en légère diminution, ne trahit aucun des engagements pris lors de l’adoption du Schéma départemental d’organisation sociale et médico-sociale pour l’enfance, la jeunesse et la famille. Monsieur GODEFROY fait remarquer que le budget confirme la volonté du Département d’accompagner les jeunes Nordistes vers l’autonomie, de renforcer la politique de prévention, de garantir un accompagnement et un accueil de qualité, adaptable néanmoins à la pluralité des situations. Monsieur GODEFROY attire l’attention sur la nécessité d’une prévention précoce, renforcée et d’un accompagnement à la parentalité dès le plus jeune âge. Il indique que 7,6 M€ sont proposés en 2015 au titre de la politique volontariste de soutien à la parentalité. Monsieur GODEFROY signale que le Département souhaite développer l’offre dans les centres d’action médico-sociale précoce d’Aulnoye-Aymeries et d’Anzin, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé (ARS). Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 18 h 21. 56 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 13 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Monsieur DETAVERNIER. Monsieur GODEFROY porte à la connaissance des Conseillers Généraux que le Département financera, dans le cadre du plan d’action régional autisme, la création de deux unités « troubles envahissants du développement », l’une implantée sur la Métropole-Flandre Intérieure et l’autre sur le territoire de Sambre-Avesnois. Messieurs DEBUS et HOUSSIN, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement à la prise de décision. Monsieur GODEFROY indique que 200 000 € seront proposés au budget 2015 pour le Fonds départemental d’innovation. 43 Concernant la protection de l’enfance, Monsieur GODEFROY explique que le Département souhaite à la fois proposer des solutions alternatives au placement, diversifier l’offre d’hébergement et maintenir les liens parentaux. Monsieur GODEFROY attire l’attention sur la forte augmentation du budget consacré à l’accueil familial. Il signale qu’un travail étroit entre Madame FABRE et Monsieur THIEME a permis de prendre en compte les remboursements de frais de déplacements des travailleurs familiaux. Monsieur GODEFROY évoque la généralisation de la contractualisation avec les établissements d’hébergement collectif par le biais de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM). Constatant que le retour dans la famille est d’autant plus difficile que le placement a été long et les liens distendus, Monsieur GODEFROY signale que le Département soutient les 14 lieux de rencontre parents/enfants qui permettent de maintenir pendant toute la durée de l’internat une relation apaisée et satisfaisante entre parents et enfants. Concernant la protection des jeunes mineurs étrangers isolés, Monsieur GODEFROY indique que le Département reste avec l’arrivée de 600 jeunes par an, l’un des plus fortement impactés en France. Il propose que soit poursuivi le dispositif conventionnel, tout en cherchant une diversification des prises en charge adaptées à la situation de ces jeunes, notamment l’implication d’autres Départements. Monsieur GODEFROY fait observer que le Département réaffirme à travers le budget présenté sa volonté d’accompagner les jeunes vers l’autonomie. Monsieur GODEFROY rappelle que pour renforcer l’accompagnement des jeunes vers l’emploi, la formation et l’autonomie, le Département expérimentera en 2015 le dispositif gouvernemental « Garantie jeunes ». Il ajoute que le Département se positionnera également sur l’initiative pour l’emploi des jeunes. Monsieur GODEFROY, en sa qualité de Président de la Commission « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé », indique que les propositions budgétaires relatives à la politique Enfance, Famille, Jeunesse, ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission, le Groupe Union Pour le Nord ayant réservé son avis. observer que cette politique est accentuée avec une attention particulière pour l’enfance handicapée. Madame POLNECQ pense que le fonds d’innovation pour la prévention en protection de l’enfance apportera des réponses efficaces pour venir en aide aux enfants et aux parents. Concernant la protection de l’enfance, Madame POLNECQ estime qu’il est indispensable de trouver des solutions nouvelles en préservant les liens familiaux et prévenir les placements. Elle attire l’attention sur l’action éducative en milieu ouvert renforcée (AEMO) qui constitue une réponse dans la diversification et l’éventail de solutions à mettre en œuvre. Evoquant l’accueil familial, Madame POLNECQ indique que des mesures concernant les assistantes familiales et leur professionnalisation ont été prises, notamment le rapprochement de leur statut à celui des autres agents départementaux. Madame POLNECQ constate que malgré un contexte économique et social difficile, le Département du Nord met en place une politique forte de prévention et de soutien comme véritable levier de réduction des inégalités. Elle annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement le projet de budget Enfance, Famille, Jeunesse. Madame Alexandra LECHNER rappelle le caractère volontariste de la politique Jeunesse. Elle signale que cette politique profite à plus de 40 000 jeunes et se traduit par des accompagnements sociaux et des dispositifs universalistes. Madame LECHNER souligne que les animateurs d’insertion et de lutte contre les exclusions sont partie prenante de la politique jeunesse impulsée par le Département en qualité de porteurs de projets et d’acteurs du réseau partenarial existant autour de la jeunesse sur les différents territoires nordistes. Madame LECHNER indique que le Département cherche à développer une approche globale s’appuyant sur un accompagnement en continu du parcours des jeunes, depuis la petite enfance jusqu’à l’âge adulte. Elle explique que cette démarche permettra d’assurer une continuité et de contourner des phénomènes de rupture pour rendre les actions départementales plus efficaces, voire plus efficientes. Madame Françoise POLNECQ souhaite un bon rétablissement à Monsieur Fabien THIEME. Elle salue les agents du Département qui œuvrent chaque jour avec dévouement auprès des enfants et des familles. Evoquant la « Garantie jeunes », Madame LECHNER fait remarquer que le dispositif bénéficiera aux jeunes Nordistes les plus vulnérables. Elle explique que cette mesure implique une démarche dynamique entre le jeune et les pouvoirs publics reposant sur le principe du donnantdonnant pour favoriser son retour à l’autonomie. Madame POLNECQ rappelle qu’en matière de prévention, l’accueil de la petite enfance est l’une des priorités du projet de mandat. Monsieur Bernard HANICOTTE exprime à son tour ses vœux de bon rétablissement à Monsieur Fabien THIEME. Madame POLNECQ souligne que le soutien à la parentalité repose sur des actions volontaristes. Elle fait Monsieur HANICOTTE remarque la diminution du budget Jeunesse et des dépenses sociales concernant 44 l’enfance et la famille. Il remarque la prise en charge à compter du 1er janvier 2015 du remboursement des frais de déplacements des assistants familiaux. approuve l’engagement de mesures structurelles vers des solutions alternatives au placement et une diversification de l’offre d’hébergement. Monsieur HANICOTTE constate que le budget Enfance, Famille est présenté avec celui de la Jeunesse pour la première fois. Il estime que cette évolution le rend plus difficilement lisible. Monsieur DESPRES se réjouit de la mise en œuvre du remboursement des déplacements des assistants familiaux. Monsieur HANICOTTE évoque le développement des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM) centrés sur la transformation de l’offre et sa diversification. Il se demande si les baisses constatées au niveau des financements sont dues à la mise en œuvre de ces contrats et si celles-ci ont été négociées. Concernant les foyers de jeunes travailleurs, Monsieur HANICOTTE remarque la forte baisse des crédits. Il estime que ces diminutions risquent d’engendrer des situations ingérables mettant en péril l’existence de ces foyers et tout un pan de compétences départementales qui leur est confié. Monsieur HANICOTTE attire l’attention sur le malaise ambiant chez les salariés du secteur social au sein des associations dunkerquoises. Il constate que le Conseil Général est resté sourd aux demandes de soutien formulées par ces travailleurs. Monsieur HANICOTTE pense que le budget présenté affiche de belles prétentions mais que tous les moyens permettant la réalisation des objectifs ne sont pas prévus. Il évoque les retards de paiements et les difficultés de trésorerie. Monsieur HANICOTTE indique que les membres du Groupe Union Pour le Nord voteront, à regret, contre la politique Enfance, Famille, Jeunesse qu’ils ne remettent pas en cause mais dont la mise en œuvre effective aujourd’hui ne leur convient pas. Monsieur Albert DESPRES salue Monsieur THIEME, actuellement en convalescence. Considérant le budget proposé, Monsieur DESPRES indique que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche portent un regard positif sur l’action menée et les perspectives à venir. Il remarque que le budget permet de conserver un haut niveau d’action en direction des familles et d’optimiser les moyens particulièrement conséquents mis en œuvre. Monsieur DESPRES salue les décisions prises concernant la prévention et adresse ses remerciements aux services concourant aux missions de protection maternelle et infantile. Monsieur DESPRES souligne la nécessité de poursuivre les actions de soutien à la parentalité et de développer l’accompagnement précoce des familles en milieu ouvert afin de prévenir les placements. Monsieur DESPRES estime que la recherche de réponses nouvelles via le fonds d’innovation pour la prévention en protection de l’enfance est pertinente. Il Concernant la protection de l’enfance, Monsieur DESPRES indique qu’il est favorable à la poursuite de l’adaptation de l’offre d’accompagnement et à la volonté de promouvoir d’autres modes d’intervention alternative à tout hébergement. Considérant la politique Jeunesse, Monsieur DESPRES salue les actions mises en œuvre en matière de lutte contre la marginalisation, de construction de l’autonomie sociale et professionnelle, d’accompagnement vers les dispositifs de loisirs et de promotion de la citoyenneté. Monsieur DESPRES constate que des moyens conséquents seront mis en œuvre notamment à travers le fonds départemental d’aide aux jeunes (FDAJ) pour accompagner les jeunes éloignés des dispositifs de droit commun dans leurs parcours d’insertion professionnelle. Monsieur DESPRES considère que la « Garantie jeunes », dispositif national qui concernera le département du Nord en 2015, apparaît comme une opportunité pour les jeunes particulièrement exposés aux risques d’exclusion. Il regrette que l’allocation d’un montant de 433 € plafonne à 50 % du seuil de pauvreté. Monsieur DESPRES annonce que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront favorablement les propositions budgétaires relatives à la politique Enfance, Famille, Jeunesse. Monsieur Marc GODEFROY s’associe aux salutations fraternelles adressées à Monsieur Fabien THIEME. Monsieur GODEFROY explique que le Département du Nord a pu être très protecteur et qu’il doit apprendre à être émancipateur. Il souligne la difficulté pour les travailleurs sociaux spécialisés dans la protection de s’orienter vers les dispositifs de l’émancipation et de l’insertion. Concernant les CPOM, Monsieur GODEFROY attire l’attention sur la nécessité d’inventer la définition des objectifs et des modes d’actions permettant aux organismes chargés de l’hébergement d’atteindre leurs buts et de sécuriser sur plusieurs années leur façon de travailler. Evoquant la politique Jeunesse, Monsieur GODEFROY souligne que la baisse des moyens budgétaires mis à disposition de cette politique doit rencontrer la hausse des moyens engagés par l’Etat et l’Europe pour la recomposition des objectifs. Monsieur GODEFROY estime que la « Garantie jeunes » est une alternative à la situation d’exclusion dans laquelle se trouvent certains jeunes. Il précise que ce dispositif viendra accompagner à la fois l’indemnisation et l’accompagnement des bénéficiaires. 45 Monsieur GODEFROY porte à la connaissance des Conseillers Généraux que le Département s’engage à mobiliser les moyens du dispositif « Initiative pour l’Emploi des Jeunes » (IEJ) pour recomposer une politique jeunesse. Monsieur GODEFROY indique que le Département devra s’invertir dans les moyens européens et nationaux mis à disposition du Département. Il précise que cet investissement devra se faire dans des logiques de partenariat avec les services de l’insertion. Monsieur le Président signale qu’il a reçu les représentants des foyers de jeunes travailleurs il y a quelques semaines. Monsieur Christian POIRET sollicite une suspension de séance. Monsieur 19 heures 05. le Président suspend la séance donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT donne pouvoir à Alexandra LECHNER, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Alain VANWAEFELGHEM donne pouvoir à Marie FABRE, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO Absents : Bernard BAUDOUX, Jean-Claude DEBUS, André FIGOUREUX, Jacques HOUSSIN, René LOCOCHE, Jacques MICHON, Eric RENAUD, Aymeric ROBIN, Michel VANDEVOORDE, Joël WILMOTTE DEF/2014/1190 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE DE L'ENFANCE, DE LA FAMILLE ET DE LA JEUNESSE à Monsieur le Président reprend la séance à 19 heures 10. Monsieur POIRET indique que les membres du Groupe Union Pour le Nord maintiendront leur vote contre le projet de délibération. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Gérard BOUSSEMART donne pouvoir à Stéphanie BODELE, Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Guy BRICOUT, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER Le Département développe des interventions en faveur de la famille et de l’enfant au titre du code de l’action sociale et des familles et du code de la santé publique. Ces domaines d’intervention se répartissent en 3 secteurs : la prévention, la protection des enfants et la jeunesse. Différents travaux sont engagés au niveau national sur le bilan de la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance, tant au sein de la Commission Nationale des Affaires Sociales du Sénat, qu'au travers une mission d'évaluation menée par l'IGAS sur la gouvernance de la protection de l'enfance. Une proposition de loi a été déposée au sénat par Mesdames Michelle MEUNIER et Muguette DINI pour adapter la politique publique de la protection de l'enfance. A ce titre, Madame Laurence ROSSIGNOL, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, des Personnes Agées et de l’Autonomie a engagé une concertation nationale avec les acteurs de la protection de l’enfance afin d’assurer une cohérence de cette politique publique, sécuriser les parcours des enfants et améliorer la bientraitance des enfants dans le respect de la convention internationale des droits de l’enfant. Le Département participe à ces travaux et entend anticiper ces améliorations et maintenir ses engagements de solidarité vis-à-vis des familles et des jeunes. Le budget 2015 est donc construit pour renforcer et optimiser les moyens importants mis en œuvre dans le cadre de la politique de l’enfance et des familles. Les crédits proposés pour la délégation enfance famille jeunesse sont de : – Fonctionnement : 421,5 M€ pour l’enfance et la famille et 28,7 M€ pour la jeunesse – Investissement : 2,4 M€ – Recettes : 5,2 M€ I. La prévention Le développement de l’enfant et le contexte dans 46 lequel il évolue durant les premiers mois de sa vie conditionnent son avenir à court et moyen terme sur le plan moteur, psychique et relationnel. Lorsque les ressources de la famille et de l’environnement apparaissent insuffisantes pour apporter une réponse adaptée à des problématiques qui risquent de compromettre le bon développement de l’enfant, il est proposé une intervention organisée de proximité. Le travail de prévention recouvre un grand nombre d’actions développées par l’ensemble des services concourant aux missions de PMI. Il s’agit de favoriser l’accueil de l’enfant à naître et son développement harmonieux au sein de sa famille. 7,8 M€ en fonctionnement et 1,46 M€ en investissement sont inscrits au projet du budget pour ces actions. 1/ Développer et améliorer l’offre d’accueil de la petite enfance L’accueil collectif et individuel des enfants de moins de 6 ans est une priorité du mandat 2011-2015 avec l’objectif d’intégrer davantage la notion d’équité territoriale. Le Département, au travers de l’agrément des assistants maternels et des lieux d’accueil collectif notamment, est un acteur essentiel de la politique petite enfance. Les travaux engagés avec la CAF du Nord doivent permettre d’assurer une meilleure couverture territoriale des modes de garde. 2/ Agir pour soutenir la parentalité : des actions volontaristes 7,6 M€ inscrits au projet de budget pour soutenir la parentalité L’objectif 2015 sera de développer l’accompagnement précoce des familles en milieu ouvert afin de prévenir les placements. L’accueil d’éveil : il s’inscrit dans les orientations du schéma de l’enfance et de la famille au titre de la prévention précoce et du soutien de la parentalité. Il vise à favoriser l’éveil et le développement de l’enfant de 0 à 6 ans et à promouvoir les compétences parentales. Il repose sur une intervention éducative et une socialisation précoce de l’enfant, menées par une structure d’accueil de jeunes enfants ou par un assistant maternel. Les lieux d’accueil parents enfants (LAPE) : il s’agit de lieux d’accueil type « maison verte » pour les enfants jusqu’à 4 ans accompagnés d’un adulte. Ils permettent une socialisation des enfants et des échanges entre les adultes sur leurs éventuelles difficultés. Le Département a conventionné avec 22 LAPE. L’enfance handicapée : le Département finance à hauteur de 20%, 13 centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) : 2,3 M€ pour 2014. Ces centres permettent d’améliorer le dépistage précoce et le traitement ambulatoire des enfants de 0 à 6 ans présentant un risque de handicap ou un handicap avéré. La précocité de la prise en charge est indispensable pour réduire les difficultés et les handicaps. Le Département souhaite développer les CAMSP d’Aulnoye-Aymeries (+ 30 places) et d’Anzin (+ 8 places). Le Département financera également dans le cadre du plan d’actions régional autismes la création de deux unités TED (troubles envahissants du comportement), l’une implantée sur la Métropole Flandre Intérieure, l’autre sur le territoire de la Sambre Avesnois. Les lieux JAF : le Département finance 9 lieux de rencontres. Ce sont des lieux de médiation sur ordonnance du Juge des affaires familiales ; lieux neutres où les enfants et leurs familles viennent essentiellement lors d’un divorce conflictuel. Il est proposé de réorienter l’intervention du Département en faveur des lieux JAF vers les lieux de rencontre parents-enfants (LRPE). En effet, l’Etat dans le cadre de la convention d’objectif et de gestion passée avec la Caisse Nationale d’Allocations Familiales entend développer la médiation familiale. Cette évolution permettra de recentrer l’intervention du Département vers les lieux de rencontre parents-enfants accompagnés au titre de l’Aide Sociale à l’Enfance. L’accompagnement des parents déficients : le Département soutient financièrement les services d’aide et d’accompagnement à la parentalité (SAAP) des différentes associations de parents d’enfants inadaptés (APEI) dans l’accompagnement des parents déficients intellectuels en valorisant et en développant leurs compétences parentales et en permettant le maintien des enfants au domicile de leurs parents. 216 familles sont suivies pour un montant de 662 000 €. Les services d’accompagnement parentaux : par ailleurs, dans le cadre d’une démarche d’aide à la parentalité, les services d’accompagnement parental (SAP) interviennent auprès des familles exposées à des difficultés multiples (carences éducatives, isolement, difficultés sociales et familiales…). L’accompagnement institutionnel est réalisé dans une démarche de prévention au placement et sous la forme d’actions collectives ou individuelles, avec ou sans intervention au domicile. En 2014, le Département recense sur son territoire 8 SAP, secteurs publics et associatifs confondus, proposant une capacité d’accompagnement auprès de 195 familles pour un montant de 2,8 M€. Cette nouvelle réponse fait l’objet d’une évaluation après expérimentation pour vérifier son impact en matière de prévention et notamment du placement. 3/ Créer des réponses nouvelles grâce au fonds d’innovation pour la prévention en protection de l’enfance Les bilans des derniers schémas de l’enfance et de la famille ont mis en évidence la nécessité de développer la prévention et de diversifier les réponses d’hébergement. Ce fonds d’innovation s’inscrit comme un levier favorisant un accompagnement précoce des enfants, des adolescents et de leurs parents par les services départementaux et les partenaires de la protection de 47 l’enfance. Ce dispositif de financement a vocation à soutenir les projets les plus innovants et à renforcer les partenariats locaux en matière de prévention. créées au sein du service SEPIA de l’EPDSAE. Toutefois, autorisé à titre expérimental, il fait l’objet d’une évaluation avant d’envisager son développement. Les objectifs des projets retenus seront de : – repérer précocement les situations de vulnérabilité du public visé, – susciter une dynamique favorable au développement de l’enfant (veiller à répondre à ses besoins fondamentaux : physique, intellectuels, sociaux, psychoaffectifs ou culturels) et au respect de ses droits, – élaborer avec l’enfant et sa famille des réponses adaptées à leurs besoins en les aidant ainsi à surmonter leurs difficultés. Le service d’accueil et d’accompagnement avec maintien à domicile (SAAMAD) : les services d’accueil et d’accompagnement avec maintien à domicile (SAAMAD) sont mobilisés en faveur des jeunes confrontés à des situations de danger ou de risque de danger. Ce mode de prise en charge s’inscrit dans le respect des dispositions de la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l’enfance visant, notamment, à moduler l’offre de service proposée par l’aide sociale à l’enfance pour l’adapter au mieux aux besoins constatés. L’intérêt du dispositif réside dans la capacité de la structure à accompagner un jeune et sa famille à domicile en proposant les interventions coordonnées de professionnels composant un plateau technique pluridisciplinaire et adapté au projet pour l’enfant, capable d’intervenir 7 jours sur 7. Ce travail de collaboration doit permettre d’éviter une dégradation accrue de la situation au sein de la famille et un éventuel placement du jeune. Le fonds départemental d’innovation de 200 000 € au projet de budget 2015. II. est doté Améliorer la prise en charge des enfants dans le cadre de la protection de l’enfance La protection de l’enfance concerne des enfants fragilisés par leur situation de vie. Le dispositif de protection supplée temporairement ou définitivement la défaillance parentale. Le Département se doit de leur offrir des conditions de vie de nature à leur permettre de se construire un avenir. Force est de constater une activité en progression : plus de 11 000 enfants ont été accueillis en 2013, les placements sont longs, plus de 5 ans en moyenne. Il est proposé d’engager des mesures structurelles qui permettent de proposer des solutions alternatives au placement et une diversification de l’offre d’hébergement. Accompagner les parents, agir précocement, faire évoluer nos modes d’accueil sont autant de leviers que ce budget se propose d’accompagner. Actuellement, le Département met en œuvre une politique de protection de l’enfance, soit dans le cadre d’un accueil physique des jeunes, soit par une intervention à domicile qu’il faut développer. 1/ La prévention des placements : la préservation du lien familial 42 M€ sont consacrés à la prévention des placements L’AEMO : l’action éducative en milieu ouvert est une mesure judiciaire de protection de l’enfance exercée dans le milieu familial. Elle intervient lorsque les conditions de vie de l’enfant sont susceptibles de le mettre en danger ou quand ses parents rencontrent des difficultés dans leurs responsabilités éducatives. Pour 2015, il est proposé d’y consacrer 28 M€. L’AEMO renforcée : il s’agit d’un dispositif permettant de conjuguer l’AEMO et l’hébergement. Le projet vise à favoriser la prise en charge d’adolescents en difficultés multiples qui ont besoin d’un accompagnement spécifique soutenu et pour lesquels l’accueil seul n’est pas une réponse adaptée. Ce nouveau dispositif trouve sa place dans le panel des outils proposés. En 2013 et 2014, le taux d’occupation est proche des 100% pour les 36 places En 2014, le Département du Nord dispose de 15 SAAMAD, secteurs associatifs et publics confondus, répartis sur l’ensemble des territoires et représentant une capacité totale de 302 places. Il a bénéficié à 555 enfants. Ces dispositifs ont permis de diversifier l’offre d’hébergement existant et ont été effectués par redéploiement de places d’internat. Une évaluation de la diversification de l’offre est engagée et permettra en 2015 de poursuivre cette diversification. Par ailleurs, l’objectif inscrit dans les orientations du schéma départemental de développer les mesures de protection administrative notamment des interventions éducatives à domicile (IEAD) doit également être poursuivi. Cet objectif nécessite d’accompagner les pratiques professionnelles et de diversifier les acteurs chargés de leur mise en œuvre. C’est pourquoi les crédits consacrés à l’action éducative en milieu ouvert devront également permettre le développement de mesures administratives. Les interventions à domicile des techniciennes de l’intervention sociale et familiale (TISF) et des auxiliaires de vie sociale (AVS) : une réflexion est en cours entre le Département et la CAF du Nord pour optimiser leurs interventions respectives dans les familles. L’intervention des TISF et AVS est à renforcer auprès des familles. Elles jouent un rôle primordial dans l’éducation des parents à la bonne prise en charge de leurs enfants, évitant ainsi de nombreux placements ou permettant un retour des enfants accueillis à l’ASE dans de bonnes conditions. Le Département finance 14 services associatifs d’aide à domicile. Leurs champs d’interventions couvrent l’ensemble du territoire nordiste. Versés aux services d’aide à domicile sous forme de dotation globale, ces crédits permettront de financer plus de 200 intervenants professionnels. Ces professionnels interviennent, en moyenne chaque mois, auprès de plus de 1 300 familles nordistes (moyenne mensuelle de 1 311 familles en 2012). 48 2/ Renforcer la qualité de l’accueil familial Le budget accueil familial inscrit au projet de budget 2015 est de 144,6 M€ et 0,78 M€ pour la formation soit un total de 145,44 M€ La loi du 27 juin 2005 relative aux assistants familiaux a considérablement modifié le statut de ces professionnels. Son objectif était de rendre ces métiers plus attractifs par le biais d’une professionnalisation et d’une meilleure reconnaissance permettant ainsi d’optimiser les conditions d’accueil des enfants et de répondre aux besoins des familles. Cette évolution réglementaire a été confortée par la volonté départementale de promouvoir l’accueil familial à travers l’élaboration d’une cadre départemental de l’accueil familial au Département du Nord. Il s’agit de rapprocher le statut des 2 700 assistants familiaux employés par le Département du statut des agents départementaux à partir de 3 objectifs : – sécuriser l’emploi et améliorer les conditions d’exercice de la profession, – reconnaître et développer les compétences des assistants familiaux, – améliorer la collaboration entre les professionnels contribuant aux missions de protection de l’enfance. A ce jour, 498 assistants familiaux ont été formés et 330 ont obtenu leur diplôme d’état. 526 sont en cours de formation. A partir du 1er janvier 2015, les déplacements des assistants familiaux, non prévus dans l’allocation d’entretien, feront l’objet d’un remboursement basé sur l’arrêté interministériel du 26 août 2008 comme pour les agents du Département. Par conséquent, seront remboursés les déplacements effectués par l’assistant familial en dehors de sa commune de résidence et au-delà d’un périmètre de 3.5 km. Cette mesure estimée à 1,5 million d’euros pour 2015. 3/ La poursuite de l’adaptation de l’offre d’accompagnement avec des partenariats renouvelés 3.8% des nordistes de moins de 18 ans bénéficient d’une mesure de protection de l’enfance, soit un point de plus que la moyenne nationale. Plus de 11 000 enfants sont accueillis au sein des services de l’ASE, le dispositif d’hébergement est saturé. Le Département se doit d’assurer son rôle et sa responsabilité de protection de l’enfance. Cependant, il est indispensable de promouvoir d’autres modes d’intervention alternative à tout hébergement pour favoriser les solidarités familiales, de voisinage et d’étayage des compétences parentales. L’étayage des familles, la mobilisation des réseaux de prévention primaire autour des jeunes et des familles, la transition des modes d’accueil de l’hébergement vers des parcours favorisant l’autonomie sont autant de nouvelles orientations qu’il faut décliner. En réinterrogeant les modes de fonctionnement, l’organisation administrative, les modes de tarification, nous créerons les conditions d’un changement culturel profond. Il est proposé de promouvoir de nouvelles interventions sociales et éducatives et d’accompagner les familles dans l’éducation de leurs enfants, tout en veillant à l’équilibre territorial. Cette nouvelle vision de notre action sur le Département devra être construite avec l’ensemble des partenaires associatifs et institutionnels, en favorisant une coopération organisée entre les acteurs afin de répondre à la question de l’équité territoriale du service public de prévention et de protection de l’enfance. a) Développer des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens centrés sur la transformation de l’offre et sa diversification Les établissements sociaux et médico-sociaux (ESSMS) prenant en charge habituellement des mineurs et des jeunes majeurs de moins de 21 ans relevant de la protection de l’enfance représentent dans le Nord une capacité totale d’hébergement et d’accompagnement de 4 837 places mobilisant un encadrement administratif et éducatif de 4 285 ETP. Le financement de leur fonctionnement est contenu dans l’objectif départemental de dépenses annuelles alloué à ce secteur et au taux d’évolution des dépenses de reconduction du budget de l’année précédente à activité constante. Depuis plusieurs années et pour maîtriser le budget départemental ces taux directeurs sont limités à 1%. La maîtrise de ces dépenses sera poursuivie en 2015 dans un contexte d’inflation basse. Au regard de la diversification des modes d’accueil, la tarification classique par prix de journée des établissements et services ne correspond plus aux évolutions nécessaires de l’offre de service et ne favorise pas la personnalisation des prises en charge. A partir des diagnostics des territoires sur l’offre et les besoins, il s’agira par l’allocation des financements de veiller à une répartition équilibrée des ressources départementales et d’organiser les évolutions vers de nouvelles prises en charges en milieu ouvert, plus souples, évitant au maximum la rupture du lien familial. Cette évolution sera contractualisée par la mise en œuvre de Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens (CPOM). Un travail est d’ores et déjà engagé avec l’EPDSAE pour parvenir à un CPOM avec cet établissement public en 2015 à effet 2016 et des négociations sont d’ores et déjà engagées avec l’AFEJI en lien avec l’ARS. Les crédits proposés en 2015 sont de 206,6 M€ pour l’hébergement collectif. b) Le maintien des liens parentaux Pour les enfants et les jeunes accueillis, il est primordial de favoriser un retour rapide auprès de leurs familles et dans leur environnement. Le Département met donc en œuvre une politique de maintien de liens parentsenfants. L’exercice du droit de visite doit permettre de garantir l’intérêt supérieur de l’enfant et les droits des familles. Les lieux de rencontre parents-enfants (LRPE) sont des dispositifs créés pour atteindre ces objectifs. Les 49 visites sont médiatisées par la présence d’un tiers. Le but est de retrouver une relation satisfaisante entre les parents et les enfants et d’envisager un retour en famille. Depuis cette année, un référentiel des droits de visite et d’hébergement en protection de l’enfance, préparé avec l’ensemble des acteurs de ces droits de visite, a été mis à la disposition des services. Il existe 7 LRPE en régie directe et 7 LRPE conventionnés, ce qui représente un budget de 445 600 €. Cette évolution donnera lieu à des échanges renouvelés avec la CAF ainsi qu’avec la Justice. c) Le Département et l’accueil des mineurs isolés étrangers (MIE) L’évolution exponentielle du flux national fait, du Département du Nord, avec l’arrivée de plus de 600 jeunes par an, le second département d’arrivée des jeunes isolés étrangers (MIE), juste après Paris, ce qui impacte fortement les capacités d’accueil et d’hébergement. Le Département a mis en œuvre un dispositif d’évaluation performant pour assurer cette mission. Le Département a créé en décembre 2013, avec ses partenaires, un dispositif de mise à l’abri d’évaluation et d’orientation de ces jeunes, suite à la circulaire du Ministère de la justice du 31 mai 2013. L’Etat contribue au financement de cette évaluation à hauteur de 250 € par jeune et par jour, pendant 5 jours, soit 565 000 € depuis son ouverture. Il est proposé de poursuivre le dispositif conventionnel passé avec la SPRENE et l’EPDSAE sur l’année 2015. Une nouvelle convention est en cours d’élaboration pour adapter cette plateforme aux besoins. Néanmoins, une diversification des prises en charge adaptées à la situation des jeunes mineurs isolés étrangers, correspondant à leur niveau d’autonomie sera recherchée. Ce dispositif est suivi en lien avec l’Etat (PJJ) et la Justice. III. La politique jeunesse Le gouvernement a érigé la jeunesse en priorité nationale. Elle est l’avenir de la société. Cette priorité est au cœur des 47 mesures adoptées par le Comité interministériel de la jeunesse du 21 février 2013. Le Département, sensible aux difficultés rencontrées par les jeunes nordistes, a adopté une délibération cadre « une ambition renouvelée pour la jeunesse » le 6 mai 2013. Elle prévoit une coordination de tous les acteurs institutionnels et associatifs œuvrant dans le domaine de la jeunesse. Depuis de nombreuses années, le Département mène une politique volontariste pour soutenir et responsabiliser les jeunes nordistes de 11 à 25 ans. Plus de 40 000 jeunes sont ainsi accompagnés par nos politiques. Le budget 2015, par des moyens financiers conséquents, entend renforcer cette politique en restructurant ces dispositifs vers une politique plus globale en constituant un véritable levier vers l’autonomie et l’insertion sociale et professionnelle de ces jeunes. Les crédits proposés pour la délégation jeunesse sont de 28,7 M€ en dépenses de fonctionnement. 1/ Accompagner les jeunes majeurs sortants de l’aide sociale à l’enfance (ASE) Le nombre de jeunes majeurs pris en charge jusqu’à 21 ans par les services de l’ASE augmente sensiblement chaque année. Ils sont actuellement plus de 1 500 pour un coût de 30 millions d’euros (accueil en établissement et accueil familial). Cette augmentation régulière s’explique en partie par l’affaiblissement du soutien familial et par la nécessité de poursuivre l’accompagnement de ces jeunes au-delà de 18 ans. En effet, il nous faut mieux anticiper l’autonomie de ces jeunes majeurs sortant de l’ASE et ceci dès 16 ans, formaliser le passage à l’âge adulte en envisageant un accompagnement non plus seulement éducatif mais vers l’ensemble des dispositifs d’insertion sociale et professionnelle. Il s’agit aussi d’améliorer la cohérence de différents dispositifs d’aide et d’accompagnement (insertion par l’emploi, logement, santé etc.) 2/ Lutter contre la marginalisation des jeunes Aider les jeunes à surmonter des situations de rupture avec l’environnement familial, scolaire, professionnel ou social est un enjeu majeur pour le Département du Nord. Pour mener à bien cet objectif, le Département a construit un partenariat privilégié avec les acteurs de la prévention spécialisée, les communes et les centres sociaux. Les 127 postes d’animateurs d’insertion et de lutte contre les exclusions (AILE), les 37 postes de prévention jeunesse et les 336 postes de prévention spécialisée, sont autant d’acteurs qui accompagnent 7 000 jeunes vers l’autonomie. Cette politique de prévention représente un budget de 20,26 M€. Pour l’année 2015, un travail est engagé avec le réseau de la prévention spécialisée pour que les actions d’insertion professionnelle ou de logement portées par les clubs de prévention, qui sont des outils indispensables pour les jeunes très souvent décrochés du système scolaire, actuellement financées par le Département fassent l’objet de financements européens ou de la Région dans le cadre de la nouvelle programmation. Parallèlement, l’intervention du Département pour le financement des postes d’accompagnement des jeunes, qui est une politique volontariste, sera plafonnée en 2015 ce qui conduira à engager dans le cadre des contractualisations avec les partenaires des réflexions sur chaque territoire pour mobiliser l’ensemble des ressources y compris les fonds européens. Les deux maisons des adolescents (MDA) sur la métropole lilloise et dans le Hainaut complètent 50 l’accompagnement de plus de 1 700 jeunes pour un budget de 1,19 M€. 3/ Construire une professionnelle autonomie sociale et La recherche d’un emploi, ou simplement une orientation professionnelle, est parfois difficile pour les jeunes adultes qui souhaitent accéder à l’autonomie. Le Département conscient de cet enjeu majeur s’est largement associé aux partenaires locaux pour répondre aux besoins des jeunes nordistes. Des moyens conséquents (2,37 M€) sont consacrés pour accompagner ces jeunes éloignés des dispositifs de droit commun dans leurs parcours d’insertion professionnelle, notamment à travers le FDAJ, les aides aux structures développant des projets d’accompagnement et des aides au logement. Il est proposé de faire évoluer ces politiques d’insertion dédiée aux jeunes en difficulté de 16 à 25 ans vers une politique plus globale intégrant à la fois des aides individuelles (près de 7 000 jeunes aidés en 2013) et une coordination avec les autres dispositifs mis en place par d’autres institutions ou collectivités. A cet égard, certains territoires expérimentent des plateformes de prévention et d’insertion professionnelle. Cette mise en réseau devrait permettre l’optimisation de nos crédits dans la création de véritable parcours d’insertion pour les jeunes. Le Département du Nord a aussi, dans ce cadre, déposé sa candidature pour expérimenter la garantie jeunes. Ce qui devrait permettre de renforcer l’accompagnement des jeunes vers l’emploi, la formation, l’autonomie. Il envisage aussi d’émarger, à travers des projets structurels, prévus dans le cadre de la programmation européenne 2014-2020, aux dispositifs du Fonds Social Européen (FSE). La région Nord/Pas de Calais a également été identifiée parmi 13 régions pour l’octroi des aides individuelles liées à l’accès à l’emploi des jeunes les plus en difficulté : programme Initiative Emploi Jeunes (IEJ). Le dispositif IEJ est piloté par la DIREECTE, le Département du Nord s’inscrit dans cette démarche susceptible de générer des fonds européens qui permettra d’optimiser nos politiques jeunesses. Le Département mène une politique volontariste et active auprès des jeunes afin de favoriser leurs parcours résidentiel, l’accès à un logement autonome, et ainsi faciliter leur insertion dans la vie sociale. A cette fin, le Département s’est engagé à apporter son soutien : – dans le cadre de sa politique logement des jeunes, à des actions s’inscrivant dans des dispositifs partenariaux, conciliant parcours logement et parcours d’insertion pour les jeunes de 18 à 25 ans en voie d’insertion sociale et professionnelle. – au fonctionnement des 15 Résidences Habitat Jeunes - Foyers Jeunes Travailleurs à travers le protocole d’accord entre le Département et l’Union Départementale pour l’Habitat des Jeunes (UDHAJ) 2009-2014. Le financement départemental représente selon les FJT entre 20 et 40% environ du budget global. Il a pour objet de participer au financement de l’accompagnement éducatif et vers l’autonomie des jeunes accueillis, et permettre en particulier une prise en charge et un accompagnement des jeunes de 18 à 21 ans les plus en difficultés et des jeunes issus de l’ASE. Par ailleurs, le Département finance un poste d’animateur de tête de réseau des Résidences habitat Jeunes – Foyers jeunes Travailleurs à l’UDHAJ. Il est proposé d’inscrire au budget primitif de 2015 un crédit de 2,6 M€ au titre des actions développées pour le logement des jeunes, le fonctionnement des FJT et l’animation du réseau FJT. 4/ Accompagner les jeunes vers les dispositifs de loisirs et promouvoir la citoyenneté Les loisirs peuvent être considérés comme des vecteurs privilégiés pour l’apprentissage et la découverte de la vie en groupe. Connaître ses limites, mais aussi celles de l’autre, est une condition de l’émergence des compétences et du respect d’autrui nécessaires à la vie en société. Le Département mobilise des moyens pour accompagner les jeunes vers de nouvelles activités. a) Conforter l’accès aux loisirs et le soutien aux structures qui favorisent la mobilisation des jeunes Une refonte des dispositifs de loisirs est proposée. En effet compte tenu de la multiplicité des dispositifs actuels, peu lisibles et devenus inefficaces au fil des années, une harmonisation et une mise en cohérence avec les partenaires (Caisse d’Allocation Familiale, entre autres) sont recherchés. L’opération « Un Eté en Nord » donne l’occasion à 1 000 collégiens, qui ne peuvent pas partir en vacances, de bénéficier de séjours sportifs, culturels et de découverte du patrimoine local dans différents centres répartis sur l’ensemble du Département. b) Renforcer la communication en direction des jeunes : « jeunesennord.fr » Le portail internet est identifié comme la porte d’entrée pour l’accès au chéquier Jeunes en Nord et au Pass Sport en Nord. Un audit de sécurité a permis de corriger et de sécuriser la navigation ainsi que les profils des jeunes enregistrés. Une réflexion est en cours afin d’adapter le site internet aux nouvelles méthodes de navigation (tablette et Smartphone) en s’appuyant sur des expériences utilisateurs et des rencontres de jeunes Nordistes concernés par ce site. 51 c) Soutenir l’accès à la culture, au sport grâce au chéquier jeune En 2012-2013, environ 15 000 jeunes ont reçu leur chéquier. Le réseau de partenaires comporte désormais 1 500 associations et entreprises conventionnées, soit une augmentation de 25% par rapport à l’année précédente. Une évaluation a été réalisée et a permis l’amélioration de la communication en direction des publics fragiles, de manière à faciliter l’accès au dispositif. Le chéquier jeunes pourrait évoluer pour la rentrée scolaire 2015-2016 afin de tenir compte des réflexions issues de l’évaluation mais également des attentes des jeunes eux-mêmes. Cette mesure visera à privilégier les parcours de découverte et d’incitation à la pratique culturelle et sportive. d) Développer la citoyenneté et la prise de responsabilité « Pour une jeunesse transfrontalière » Le projet Interreg franco-flamand « pour une jeunesse transfrontalière » s'est terminé le 28 février 2014. Le premier trimestre a principalement consisté à clôturer administrativement et financièrement le projet. Une réflexion est désormais lancée sur la possibilité de construire un projet européen dans le cadre d’« Erasmus + » afin de développer un accompagnement des acteurs de la jeunesse dans la mise en œuvre d'actions de mobilité européenne et internationale des jeunes. e) Faire évoluer la politique départementale de soutien aux actions innovantes expérimentales ou impliquant fortement les jeunes dans une démarche citoyenne Le Département a décidé de favoriser l’émergence et la mise en œuvre d’actions impliquant fortement les jeunes dans une démarche citoyenne. 40 projets visant à développer l’autonomie des jeunes et leur prise de responsabilités ont ainsi pu être menés en 2014, bénéficiant à 5 500 jeunes. Pour l’année 2015, il est envisagé de faire évoluer le dispositif vers un appel à candidature à hauteur de 150 000 €. Celui-ci aura pour ambition de s’adresser à tous les Nordistes âgés de 11 à 25 ans avec une entrée individuelle ou collective. Il devra favoriser la mixité sociale et le parcours citoyen du jeune à travers le développement de compétences en s’appuyant sur des méthodes d’éducation non formelle. f) Le Forum Initiatives Jeunes Le Forum d’initiative des jeunes n’a pas été reconduit pour l’année 2014 considérant la fin de l’arrêt de la coordination territoriale. Cependant, une perspective mettant en lumière les talents de la jeunesse nordiste est envisagée à l’échelle départementale avec une priorité axée sur les quartiers « Politique de la Ville ». Ce rendez-vous permettra de renforcer l’attractivité du Nord. g) Le dispositif de soutien aux projets culturels et artistiques collectifs favorisant la citoyenneté des jeunes Par délibération du 24 juin 2013, le Département a décidé de soutenir les projets collectifs de jeunes dans les domaines de la culture et de la citoyenneté. 11 projets ont ainsi été menés et conjointement financés entre la Direction Sport Jeunesse et la Direction des Affaires Culturelles à hauteur de 100 000 euros. En conséquence, il est proposé, au Conseil Général, après avis de la Commission « lutte contre les exclusions, enfance, famille, jeunesse, santé » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives à la politique de l’enfance, de la famille et de la jeunesse, présentées dans le rapport, dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 18 h 24. 54 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs BRICOUT et HANICOTTE. Messieurs JAROSZ et VALOIS, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Madame LECHNER et Messieurs DIEUSAERT et RINGOT, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Madame STANIEC-WAVRANT était absente. Elle avait donné procuration à Madame LECHNER. Madame LECHNER n’étant plus présente au moment du vote, Madame STANIEC-WAVRANT est comptée absente sans procuration. Vote intervenu à 19 h 11. Au moment du vote, 51 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 16 N’a pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 62 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 62 52 Majorité absolue des suffrages exprimés : 32 Pour : 44 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 18 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » et « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé », est adopté à la majorité. POINT PRINCIPAL EVOLUTION DE LA POLITIQUE D’ACCOMPAGNEMNT DES JEUNES MAJEURS Monsieur Marc GODEFROY souligne que l’accès à l’autonomie des jeunes majeurs est une préoccupation récurrente pour le Département du Nord, notamment pour les jeunes sortant de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Il signale que le budget global consacré à cette politique est de 30 M€ par an dont plus de 2 M€ pour le Fonds départemental d’aide aux jeunes. Monsieur GODEFROY attire l’attention sur l’ambition de cette politique volontariste. Monsieur GODEFROY estime qu’il est indispensable de nouer des relations entre les professionnels de l’ASE et les partenaires de l’insertion pour répondre à l’ensemble des besoins des jeunes de 11 à 25 ans, notamment à travers la mise en place de plateformes de prévention et d’insertion à l’échelle des territoires. Monsieur GODEFROY indique que le Département propose d’impulser la construction de parcours qualifiants avec les chambres consulaires et les partenaires de l’économie sociale et solidaire. Il ajoute que le Conseil Général veillera à l’établissement d’un partenariat avec la Région pour que les jeunes sortants de l’ASE parviennent à s’inscrire dans les formations. Monsieur GODEFROY souligne la nécessité de développer de nouvelles solutions adaptées, alternatives et innovantes dans les territoires pour améliorer l’accès au logement. Monsieur GODEFROY explique que les anciens bénéficiaires de l’Aide Sociale à l’Enfance sont souvent très solidaires et parrainent les sortants de l’institution. Il signale que la solidarité intergénérationnelle sera mobilisée et que le parrainage par des adultes expérimentés et bénévoles sera développé. Monsieur GODEFROY annonce que l’accueil de proximité pour des jeunes en situation de délaissement parental ou isolés sera également développé. Monsieur GODEFROY, en sa qualité de Président de la Commission « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé » indique que le rapport a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission. Monsieur Erick CHARTON estime qu’à travers son rôle d’éducateur, le Département du Nord doit prendre les bonnes dispositions pour accompagner les jeunes bénéficiaires de l’ASE vers l’autonomie. Il remarque que le Département considère le passage à la vie adulte comme un parcours se préparant dès l’âge de 16 ans et pouvant se poursuivre au-delà de 21 ans. Monsieur CHARTON considère qu’il faut permettre au jeune de devenir l’acteur de ses propres choix à venir, en l’aidant à appréhender les enjeux de la majorité et à connaître les soutiens sur lesquels il pourra s’appuyer. Monsieur CHARTON souligne l’importance de mobiliser les ressources des partenaires du Département œuvrant dans le domaine de la citoyenneté afin de sensibiliser les jeunes aux droits et devoirs de chaque citoyen et à la gestion du quotidien. Monsieur CHARTON pense que la construction de liens entre les services de la protection de l’enfance, de l’insertion et de l’habitat permettra une meilleure prise en compte des problématiques rencontrées par ces jeunes issus de l’ASE et de proposer une palette de réponses innovantes. Monsieur CHARTON remarque que pour conforter l’accompagnement des jeunes majeurs sortant de l’ASE, le Département pourra compter aussi sur le programme européen « Initiative pour l’emploi des jeunes » ainsi que sur l’expérimentation de la « Garantie jeunes ». Monsieur CHARTON annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement le projet de délibération. Madame Isabelle FREMAUX indique que les membres du Groupe Union Pour le Nord sont favorables au développement de la prise en charge des jeunes majeurs. Madame FREMAUX s’interroge sur les moyens financiers mis en place par le Département. Madame FREMAUX signale l’étonnement des associations devant le refus quasi-systématique de l’allocation pour les jeunes majeurs. Elle souligne que certains responsables se demandent si les compensations financières seront à la hauteur de la surcharge de travail. Madame FREMAUX demande quels seront les critères pour l’attribution de l’allocation des jeunes majeurs. Elle fait remarquer que le Département se déclare plus ouvert à la politique d’accompagnement des jeunes majeurs mais en verrouille les critères. Madame FREMAUX constate que le Département du Nord augmente les crédits inscrits pour l’insertion professionnelle mais qu’en contrepartie, il diminue nettement les budgets alloués à l’insertion sociale. Considérant que le Département n’a pas les moyens de financer la politique d’accompagnement des jeunes majeurs présentée, Madame FREMAUX indique que les membres du Groupe Union Pour le Nord voteront contre le projet de délibération. 53 Monsieur Jean JAROSZ souligne que le passage à la vie d’adulte est une période très délicate pour les jeunes issus de l’ASE qui sont confrontés à une multitude de difficultés. Monsieur JAROSZ constate que le projet de délibération propose d’accompagner et de préparer dès l’âge de 16 ans le passage à la vie d’adulte, en créant les conditions de l’autonomie par l’insertion professionnelle, la formation, l’accès au logement et en activant les réseaux de proximité. Considérant que le passage à l’âge adulte ne doit pas être vécu comme une rupture dans la prise en charge mais comme un élément positif, Monsieur JAROSZ pense qu’il est justifié de préparer cette transition dès 1’âge de 16 ans et poursuivre la prise en charge au-delà de 21 ans. Monsieur JAROSZ attire l’attention sur les parcours citoyens permettant au jeune d’être valorisé et de se préparer à une vie autonome. Il pense que le développement au sein des établissements, d’espaces de préparation à la sortie des jeunes et la mise en œuvre de plateformes de prévention et d’insertion sont des actions pertinentes. Monsieur JAROSZ souligne que le manque de logements adaptés aux jeunes, en particulier lorsque ces derniers sont en situation de précarité, est criant. Monsieur JAROSZ considère que l’activation des réseaux de proximité en s’appuyant sur le bénévolat et le parrainage contribue au développement de relations intergénérationnelles et au développement social. Il annonce que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront favorablement le projet de délibération. Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Gérard BOUSSEMART donne pouvoir à Stéphanie BODELE, Joël CARBON donne pouvoir à Roméo RAGAZZO, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Guy BRICOUT, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Alain VANWAEFELGHEM donne pouvoir à Marie FABRE, Dany WATTEBLED donne pouvoir à Olivier HENNO Absente WAVRANT excusée : Marie-Christine STANIEC- Absents : Bernard BAUDOUX, Jean-Claude DEBUS, Stéphane DIEUSAERT, André FIGOUREUX, Jacques HOUSSIN, Alexandra LECHNER, René LOCOCHE, Jacques MICHON, Eric RENAUD, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Michel VANDEVOORDE, Joël WILMOTTE Monsieur GODEFROY fait remarquer que le Département doit se fixer l’objectif de coopérer avec les institutions concernées par l’insertion des jeunes et la formation. Monsieur GODEFROY informe les Conseillers Généraux d’une part que l’allocation pour les jeunes majeurs est maintenue et d’autre part que les critères et les modalités de délivrance de cette allocation ne sont pas remis en cause. Il signale que la façon dont l’hébergement peut être accompagné sera modifiée. Monsieur GODEFROY souligne la volonté du Département de décloisonner ses propres politiques et d’aller chercher localement des solutions adaptées. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, DEF/2014/1201 OBJET : EVOLUTION DE LA POLITIQUE D'ACCOMPAGNEMENT DES JEUNES MAJEURS Pour le public des jeunes sortants des dispositifs de protection de l’enfance, le passage à la vie autonome peut s’avérer rapide et brutal. Ces jeunes cumulent souvent des facteurs de risque au niveau sociétal, familial, personnel, et peuvent alors rencontrer des problèmes de formation, d’insertion sociale et professionnelle, de logement, de santé. L’accès à l’autonomie des jeunes sortants de l’Aide Sociale à l’Enfance est une préoccupation récurrente des départements, chargés de la mise en œuvre de cette politique, mais également de l’ensemble des acteurs développant des compétences en matière de jeunesse. La problématique de l’autonomie des jeunes majeurs est au cœur de l’évolution des politiques départementales s’orientant vers un croisement de plusieurs politiques publiques. 54 1 - L’aide aux jeunes majeurs : l’émergence de dispositifs au croisement de plusieurs politiques publiques Le cadre juridique de l’accompagnement des jeunes sortant de la protection de l’enfance est prévu par le code de l’action sociale et des familles qui précise : « Sans préjudice des pouvoirs reconnus à l'autorité judiciaire, les prestations d'aide sociale à l'enfance sont accordées par décision du président du conseil général du département où la demande est présentée ». « Peuvent être également pris en charge à titre temporaire par le service chargé de l'aide sociale à l'enfance les mineurs émancipés et les majeurs âgés de moins de vingt et un ans qui éprouvent des difficultés d'insertion sociale faute de ressources ou d'un soutien familial suffisants ». L’aide administrative peut prendre la forme d’une aide éducative ou financière et se concrétiser par la mise en place d’un contrat passé entre le jeune et le service de l’aide sociale à l’enfance. Elle est destinée aux jeunes âgés de 18 à 21 ans, quels que soient leur statut et leur nationalité, et pour lesquels le passage à l’autonomie nécessite la poursuite d’un accompagnement éducatif. 2 - La mise en œuvre de cet accompagnement dans le Département du Nord Au 31 juin 2014, 1 517 majeurs bénéficiaient d’un contrat d’accueil provisoire jeune majeur (APJM). Cet accompagnement prend différentes formes à savoir : – un hébergement et un accompagnement éducatif au sein des établissements habilités à l’aide sociale à l’enfance pour 659 jeunes (43% des APJM) pour lesquels un prix de journée est versé, représentant un budget global de 13 millions d’euros ; – un hébergement et un accueil chez un assistant familial pour 436 jeunes pour lesquels 200 euros sont versés aux jeunes avec le versement d’un salaire à l’assistant familial représentant 10 millions d’euros ; – le versement d’une allocation plafonnée à 562 euros par mois et par jeune. 381 jeunes bénéficient de ce dispositif pour un montant global de 3,5 millions d’euros, les jeunes étant majoritairement hébergés dans les foyers de jeunes travailleurs. Par ailleurs, 6 900 aides ont été accordées en 2013 dans le cadre du Fonds Départemental d’Aide aux Jeunes (FDAJ) dont plus de 700 accompagnements renforcés. Cet accompagnement renforcé conduit à verser en moyenne 300 € par mois sur une période d’un an maximum pour un montant annuel de 455 000 euros. Le budget global consacré à cette politique d’accompagnement des jeunes majeurs s’élève à environ 30 millions d’euros par an, dont plus de 2 millions d’euros pour le FDAJ. 3 - Une proposition d’évolution de la politique en faveur des jeunes majeurs La transition vers la majorité est une question complexe comme l’est celle du soutien de cette période du cycle de vie. Dans la population générale, la question du soutien de la transition vers l’âge adulte interroge les rapports d’équité entre les générations mais aussi l’équilibre des relations entre l’individu, la famille et la collectivité, notamment dans la gestion des coûts de cette période du cycle de vie. Pour les jeunes sortants des dispositifs de protection de l’enfance, la question se pose différemment dans le sens où le Département a été amené à jouer un rôle de suppléance familiale vis à vis de ces enfants et a donc une responsabilité particulière à leur égard. Cela suppose une posture nouvelle dans l’approche de cet accompagnement, d’où la nécessité de développer un nouveau rapport avec ces jeunes majeurs dissocié des figures traditionnelles de l’intervention psycho-socio-éducative. Par ailleurs, l’accompagnement à la sortie des jeunes confiés à l’ASE interroge la capacité à faire dialoguer deux secteurs celui de la protection de l’enfance et celui de l’insertion. Il apparait aujourd’hui indispensable de décloisonner les dispositifs au profit de la cohérence des parcours d’insertion des jeunes afin de créer les conditions d’accès au dispositif de droit commun et de favoriser les conditions à leur autonomie. C’est pourquoi, il est proposé trois axes d’orientations pour l’accompagnement des jeunes majeurs pour un Département protecteur et émancipateur : – concevoir le passage à l’âge adulte comme un parcours marqué par la date symbolique et juridique des 18 ans mais qui se prépare à 16 ans et peut continuer au-delà de 21 ans. – créer les conditions à l’autonomie par l’insertion professionnelle, la formation et l’accès au logement – favoriser et activer les réseaux de proximité en s’appuyant sur les bénévoles et le parrainage. 3-1 Concevoir le passage à l’âge adulte comme un parcours marqué par la date symbolique et juridique des 18 ans mais qui se prépare à 16 ans et peut continuer au-delà de 21 ans Dans l’accompagnement vers l’autonomie d’un jeune confié à l’ASE l’enfance, les questions de séparation et de choix d’avenir qu’implique l’arrivée à l’âge adulte sont sensibles, tant pour le jeune que pour le professionnel. L’anticipation de la majorité est primordiale dans l’accompagnement des jeunes dès 16 ans afin que l’accès à la majorité ne soit pas vécu comme une rupture dans la 55 prise en charge. Il est donc important de préparer les jeunes comme les professionnels à ce départ. Le jeune doit pouvoir se réapproprier son histoire, identifier les soutiens sur lesquels il pourra compter, se positionner comme acteur de ses choix à venir. Il faut pour cela s’appuyer sur les initiatives territoriales telles que les « parcours citoyens » qui permettent de sensibiliser les jeunes sur les droits et devoirs liés à la majorité, de les préparer à la gestion de leur budget ainsi qu’à une future vie autonome. Ces différents « rites de passage » symbolisent la volonté du Département de poursuivre l’accompagnement, au-delà de 18 ans, des jeunes qui le souhaitent. L’accès à la majorité pourrait être caractérisé par la remise d’un passeport citoyen pour l’autonomie. De même, l’obtention d’un diplôme par des jeunes pourrait être valorisée lors d’une cérémonie. Par ailleurs, au sein des établissements, des espaces de réflexion et d’analyse autour de la question spécifique de la fin de prise en charge permettraient de préparer la sortie des jeunes. Une évaluation, effectuée avec le jeune, de ce qu’il a bien ou moins bien vécu durant sa prise en charge, permettrait de rendre la séparation plus aisée et de pointer les acquis et les manques, de le préparer à l’indépendance et à la gestion du quotidien. Une nouvelle approche de l’accompagnement permettrait de nouer des articulations entre les services de protection de l’enfance et les partenaires de l’insertion, en favorisant une prise en compte de l’ensemble des problématiques rencontrées par les jeunes avec une focale particulière sur l’accès à l’emploi et au logement, caractéristiques phares de l’autonomie. La mise en œuvre de plateformes de prévention et d’insertion, à l’échelle des territoires, est en cours de développement. Celle-ci s’inscrit dans les orientations de la délibération cadre « Une ambition pour la jeunesse » adoptée par le Conseil général le 6 mai 2013. Ces instances d’articulation réunissent l’ensemble des professionnels œuvrant dans le domaine de la jeunesse pour répondre à l’ensemble des besoins des jeunes âgés de 11 à 25 ans, que ce soit en termes d’accès au droit, de loisir, de citoyenneté, de mobilité, de logement, de santé, d’insertion, de formation, d’emploi. Elles facilitent les prises de relais entre acteurs, elles évitent les ruptures dans l’accompagnement des jeunes. La généralisation de ces plateformes est envisagée. Le Département du Nord peut également compter sur environ 450 postes de prévention déployés sur les territoires et dans les quartiers les plus sensibles. Ces postes interviennent dans le cadre de la prévention spécialisée, des centres sociaux par le biais d’Animateurs d’Insertion et de Lutte contre les Exclusions, des communes, intercommunalités et associations grâce aux Postes de Prévention Jeunesse. Le Département finance ces postes à hauteur de 20 millions d’euros. 3-2 Créer les conditions à l’autonomie par l’insertion professionnelle, la formation et l’accès au logement L’autonomie par la formation et l’emploi L’accès à la formation et à l’emploi sont des conditions principales de l’autonomie. Le Département souhaite impulser une politique en faveur de l’emploi et de la formation des jeunes majeurs sortants de l’ASE par le biais de plusieurs projets : – la construction de parcours qualifiants avec les chambres consulaires (chambres des métiers et de l’artisanat, chambres de commerce et de l’industrie) ainsi qu’avec le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS), en référence à la loi n°2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire. Cet engagement prévu dans la garantie jeune sera facilité par le partenariat existant avec les missions locales mis en place au travers de la signature d’une convention de partenariat entre le Département et l’Association Régionale des Missions Locales le 6 novembre 2013. Cette nouvelle orientation pourrait conduire notamment à réaffecter les budgets consacrés à l’hébergement des jeunes au profit d’une aide qui pourrait être apportée pour la formation et l’emploi des jeunes au travers notamment du fonds départemental d’aide aux jeunes. Elle conduira également à nouer les partenariats avec les chambres des métiers et de l’artisanat, les chambres de commerce et de l’industrie et avec la Région autour de la formation des jeunes majeurs. L’autonomie par l’accès et le maintien dans le logement L’accès au logement doit être une des thématiques prioritaires de l’accompagnement. Il est l’élément central de tout projet de vie et concrétise la prise d’indépendance. L’accès à un logement de qualité est devenu de plus en plus difficile pour les jeunes disposant de peu de ressources. Il est démontré qu’un parcours logement réussi impacte fortement l’autonomie et la construction d’identité. Or, le manque de logements adaptés aux jeunes, et en particulier aux jeunes en situation de précarité, est réel. Il sera nécessaire de s’appuyer sur les initiatives territoriales existantes et de développer de nouvelles solutions adaptées, alternatives et innovantes (résidences habitat jeunes, logements du CROUS, colocation, accès au parc social, partenariat avec Partenord et avec l’Agence Immobilière à Vocation Sociale…). Il s’agira également d’étudier la possibilité de développer de nouveaux produits logement, dans le cadre du nouveau Plan départemental de l’Habitat, de flécher les 56 aides du Fonds de Solidarité Logement vers les jeunes majeurs, d’améliorer la prise en compte des situations des jeunes majeurs dans le cadre du Plan Départemental d’Accès au Logement des Personnes défavorisées. Pour ce faire, l’implication de l’ensemble des Directions concernées par le logement sera recherchée. 3-3 Favoriser et activer les réseaux de proximité en s’appuyant sur les bénévolats et le parrainage L’appui de réseaux de bénévoles ou de parrainage est une ressource pour l’accompagnement à l’autonomie des jeunes majeur sortants de la protection de l’enfance, pour lesquels l’accès aux réseaux sociaux est moins facile. Développer le partenariat avec l’Association Départementale d’Entraide aux Personnes Accueillies en Protection de l’Enfance (ADEPAPE) Afin d’éviter toute rupture de parcours et de permettre aux jeunes confiés à l’ASE de s’engager dans des cursus d’études plus longues sans craindre la fin de leur prise en charge, le Département renouvelle actuellement sa convention avec l’Association Départementale d’Entraide aux Personnes Accueillies en Protection de l’Enfance (ADEPAPE). A ce titre le Département finance cette association à hauteur de 200 000 €. Il s’agit d’un financement obligatoire, conformément à l’article L 224-11 du Code de l'Action Sociale et des Familles. L’axe majeur de cette convention est de permettre aux jeunes sortant de l’ASE de bénéficier d’une poursuite de l’aide financière (aide à l’installation, aide à la poursuite d’étude, etc.) par l’association au-delà de 21 ans dans un souci de continuité de parcours. Ainsi l’ADEPAPE participe à l’effort d’insertion sociale des jeunes ayant été confiés à l’ASE. De plus, des relais devront être organisés avec les partenaires de l’insertion afin de faire bénéficier ces jeunes des dispositifs de droit commun (Garantie jeunes, Fonds Départemental d’Aide Aux Jeunes, dispositif des Missions locales). Développer le parrainage par des personnes bénévoles issues du monde de l’entreprise et les relations intergénérationnelles Le recours au parrainage par des adultes expérimentés jouant le rôle de « tuteur » sera développé. En effet, les contacts avec des entrepreneurs retraités, par exemple, pourraient permettre d’établir des passerelles avec le monde du travail, aider à trouver des stages, à créer une entreprise, etc. La solidarité intergénérationnelle apparaît aujourd’hui comme essentielle pour développer le lien social. Les politiques publiques développent de plus en plus de projets impliquant à la fois des jeunes, des personnes âgées, des personnes en situation de handicap. Les actes de solidarité intergénérationnelle sont nombreux : aide en nature, transmission des savoirs en matière d’éducation et d’apprentissage, initiation des jeunes à un métier, à des activités culturelles, cohabitation, entre autres. Des propositions ont été exprimées lors des ateliers citoyens « bien vieillir ». Des actions seront développées pour organiser les mises en relation intergénérationnelle. Développer l’accueil de proximité Le Département accueille de plus en plus de mineurs isolés étrangers. On estime à 400 le nombre de mineurs arrivés en 2013. L’isolement de ces jeunes, l’absence de repères à laquelle ils sont confrontés est un des critères de vulnérabilité fragilisant leur parcours d’insertion. Les réponses apportées aux besoins spécifiques de ces jeunes ne sont pas toujours adaptées. D’autres jeunes confiés à l’ASE, notamment dans le cadre de mesures de tutelle ou de délégations d’autorité parentale au Département, peuvent nouer des liens affectifs avec des familles chez qui ils pourraient être accueillis. Le Département a déjà conventionné avec l’association France parrainage qui accompagne aujourd’hui 185 enfants dont 20 mineurs étrangers isolés. L’article L 221-1 alinéa 6 du code de l’action sociale et des familles préconise que les liens d’attachement noués par l’enfant avec d’autres personnes que ses parents soient maintenus, voire développés. Le Département souhaite développer l’accueil de proximité pour les jeunes en situation de délaissement parental et/ou isolés sur le territoire. Le suivi éducatif serait exercé par l’ASE et le versement d’une allocation d’entretien d’un montant mensuel d’environ 380 € pour couvrir les frais liés à la prise en charge du jeune permettraient de lever les freins inhérents à cette mission d’accueil. 5 - Deux opportunités pour appuyer la mise en œuvre de ces nouvelles orientations Le Département du Nord s’est porté candidat à l’expérimentation de la garantie jeunes pour 2015. Le Département envisage également de répondre à l’appel à projet lancé par l’Etat au titre de l’Initiatives Emploi Jeunes. 5-1 1’expérimentation de la garantie jeunes pour les nordistes de 18-25 ans en situation de vulnérabilité La garantie jeunes est mise en place dans 10 territoires pilotes depuis 2013. Dix nouveaux territoires sont inscrits dans cette expérimentation pour une entrée des jeunes au 1er janvier 2015, dont le Pas-de-Calais. Le Département du Nord a répondu positivement au nouvel appel à candidature lancé par le Ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social. La garantie jeunes s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans qui ne sont ni étudiants, ni en formation, ni en emploi et qui présentent des vulnérabilités les exposant à un risque d’exclusion sociale. Elle a pour objectif la sécurisation des 57 parcours par le versement d’une allocation et la mise en place d’un accompagnement renforcé afin d’aider ces jeunes à accéder à la formation et à l’emploi. 5-2 Les fonds européens : l’Emploi des Jeunes (IEJ) l’Initiative pour La Région Nord/Pas-de-Calais a été retenue par l’Europe au titre de l’IEJ. La gouvernance de l’IEJ est commune entre l’État et la Région. Sa gestion est partagée et concertée. L’IEJ en Nord/Pas-de-Calais représente 44 millions d’euros (22 millions Etat, 22 millions Région). Avec les contreparties, cela représente 100 millions d’euros consacrés aux jeunes, à engager sur 2 ans (2014-2015). Un appel à projets commun au niveau régional vient tout juste d’être communiqué aux porteurs de projets potentiels. On estime à 70 000 environ le nombre de jeunes potentiellement concernés par ce programme. Celui-ci est ciblé uniquement sur les « NEET » : jeunes de moins de 25 ans, sans emploi, qui ne sont pas inscrits en éducation et qui ne suivent aucune formation. L’engagement du jeune dans un parcours d’autonomie constitue une priorité. Seront éligibles à l’IEJ : les actions d’accompagnement social et professionnel renforcé, global, intégré par une structure accompagnante, soit une combinaison d’actions individuelles ou collectives. Des fonds européens seront mobilisés au titre des actions des aides individuelles et des actions d’accompagnement mises en place en direction des jeunes en difficulté. Les orientations proposées seront déclinées au cours de l’année 2015 au travers d’un plan d’action qui sera soumis à la Commission Permanente. En conséquence, il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Lutte contre les Exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé » : – de valider les orientations de la politique d’accompagnement des jeunes majeurs sortants de l’Aide Sociale à l’Enfance telles que reprises au présent rapport. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 19 h 12. 51 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs JAROSZ et VALOIS. Monsieur RUANT, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Vote intervenu à 19 h 35. Au moment du vote, 52 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 15 N’a pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 63 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 63 Majorité absolue des suffrages exprimés : 32 Pour : 44 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 19 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé », est adopté à la majorité. Monsieur le Président suspend la séance à 19 h 35. 58 MARDI 16 DECEMBRE 2014 - MATIN Monsieur le Président reprend la séance à 9 heures 10. Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Bernard HAESEBROECK, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Nathalie MONTFORT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Daniel RONDELAERE, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT Ont complété le quorum : Guy BRICOUT, Joël CARBON, Joëlle COTTENYE, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Jean-Marc GOSSET, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Monique LEMPEREUR, Jacques MICHON, Luc MONNET, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Bertrand RINGOT, Jean-Marie RUANT, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Patrick VALOIS, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à André FIGOUREUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Albert DESPRES, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX Absente excusée : Brigitte LHERBIER Absent : Eric RENAUD Monsieur le Président constate que le quorum est atteint. préserver les ressources naturelles de son territoire et d’améliorer la vie quotidienne de ses concitoyens et des générations futures. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Développement durable, Environnement et Politique de l’eau Monsieur Alain BRUNEEL précise que ce budget a reçu un avis favorable de la Commission « Environnement, Politique de l’eau », les Groupes Union Pour le Nord et Communiste – Front de Gauche ayant réservé leur avis pour la Séance Plénière. Monsieur Jean SCHEPMAN attire l’attention des Conseillers Généraux sur la conférence internationale sur le climat, appelée COP 21. Monsieur SCHEPMAN souligne que la lutte contre le changement climatique est l’affaire de tous et met en exergue la participation du Département du Nord. Monsieur SCHEPMAN signale, concernant le budget de la délégation « Développement durable, Environnement et Politique de l’eau », que les dépenses s’élèvent à 7,27 M€ en fonctionnement et à 8 M€ en investissement. Monsieur SCHEPMAN évoque les 5 priorités de cette politique : − les Espaces Naturels Sensibles (ENS) ; − la politique de l’eau ; − le boisement ; − la gestion des déchets ; − l’Agenda 21 départemental. Monsieur SCHEPMAN indique que, malgré les difficultés connues par toutes les Collectivités Territoriales, le Conseil Général du Nord confirme à nouveau ses ambitions environnementales afin de Monsieur Norbert JESSUS salue le travail accompli par Monsieur Jean SCHEPMAN. Il regrette, cependant, que ce budget, même s’il est volontariste sur de nombreux aspects, soit marqué du sceau de l’austérité imposée par des choix gouvernementaux et signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche s’abstiendra sur celui-ci. Monsieur JESSUS fait observer que l’ampleur des questions environnementales nécessite d’agir concrètement et rapidement. Il souligne que le Département du Nord, qui est un des acteurs incontournables de la lutte contre le changement climatique, a un devoir de volontarisme et a la responsabilité d’agir. Monsieur JESSUS fait remarquer que le réchauffement climatique est un défi majeur pour l’humanité, auquel ne répondent en rien le système capitaliste et les gouvernements en place. Monsieur JESSUS note que la loi de transition énergétique fixe des objectifs généraux parfois corrects, mais hélas réduits à néant par le fait d’esquiver des questions fondamentales comme celles des moyens et de la 59 maîtrise publique de l’énergie. Il revient sur la réduction du budget du ministère de l’Ecologie ainsi que sur le maintien de l’exonération de la taxe sur le diesel. Monsieur JESSUS met en exergue le vœu déposé par le Groupe Communiste – Front de Gauche réclamant des moyens pour la gestion de la politique de l’eau. Monsieur JESSUS déplore la baisse des effectifs dans le service Eau de la Direction du Développement Local. Il souhaite, par ailleurs, une clarification au sujet des comités de gestion des sites ENS. Monsieur Michel GILLOEN note que la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte et les plans d’action qui l’accompagnent vont permettre à la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre le dérèglement climatique et de renforcer son indépendance énergétique. Monsieur GILLOEN exprime sa satisfaction que le Conseil Général du Nord n’ait pas attendu une loi pour prendre pleinement la mesure de son rôle en la matière à l’échelle de son territoire. Il souligne l’investissement de Monsieur Jean SCHEPMAN, depuis de nombreuses années, pour toutes les questions environnementales. Monsieur GILLOEN salue les innovations remarquables du nouvel Agenda 21 participatif. Monsieur GILLOEN indique que l’action contre le changement climatique est envisagée dans un partenariat avec les autres acteurs du territoire. Monsieur GILLOEN signale qu’en cette période de difficulté budgétaire, le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés est particulièrement fier que le Conseil Général ait fait le choix courageux de maintenir ses ambitions en matière de développement durable. Il note que le budget présenté par Monsieur SCHEPMAN est responsable et salue le travail remarquable des services départementaux. Monsieur GILLOEN conclut en précisant que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce budget. Monsieur André FIGOUREUX constate que le budget 2015 « Développement durable, Environnement, Politique de l’eau » accuse une baisse de 30 % par rapport à 2014 et souligne que cette diminution est la conséquence directe de la crise financière grave que connaît la France. Monsieur FIGOUREUX se demande s’il n’est pas préférable d’arrêter des politiques pour concentrer les efforts du Département sur des points bien particuliers. Monsieur FIGOUREUX note la diminution des subventions pour l’entretien des haies bocagères et considère que cette mesure est regrettable. Monsieur FIGOUREUX attire l’attention des Conseillers Généraux sur le point particulier des Wateringues et fait observer que la question du financement futur des structures existantes se pose. Il pense que toutes les démarches des partenaires, Départements, sections des Wateringues, EPCI, doivent aller dans le sens d’une juste répartition des financements et demande à Monsieur le Président de préciser les engagements du Département après 2016. Monsieur FIGOUREUX conclut en signalant que le Groupe Union pour le Nord votera défavorablement le budget « Développement durable, Environnement, Politique de l’eau ». Monsieur Jean SCHEPMAN rappelle que le budget présenté peut encore évoluer au cours de l’année si la situation financière s’améliore. Concernant l’assainissement, Monsieur SCHEPMAN précise que le Département est en train de négocier avec Noréade concernant les dettes respectives. Monsieur SCHEPMAN fait remarquer qu’un système de surveillance des fluides et des énergies a été créé pour tous les collèges et indique que 800 000 euros ont été économisés dans ce cadre. Monsieur SCHEPMAN revient sur le COP 21 et souligne qu’il sera demandé au Département du Pas-de-Calais de travailler sur une présentation commune des initiatives. Monsieur SCHEPMAN note que la loi de transition énergétique est déclinée sur le territoire. Monsieur SCHEPMAN fait observer que le canal Seine Nord peut être une bonne solution par rapport au transport routier. Monsieur SCHEPMAN revient sur la question du prélèvement sur le budget de l’Agence de l’Eau. Monsieur SCHEPMAN met en exergue le maintien du service Eau du Conseil Général. Monsieur SCHEPMAN indique qu’effectivement, la baisse de l’aide à l’entretien des haies bocagères a été importante. Il pense toutefois que cette politique ne va pas être entravée par la diminution de la participation du Département et que les Intercommunalités vont trouver des solutions. Concernant la question de l’institution des Wateringues, Monsieur SCHEPMAN fait observer que ce dossier avance et signale qu’une réunion de travail est prévue jeudi prochain. Monsieur Alain POYART s’interroge à propos de la dette de Noréade envers le Conseil Général. Monsieur le Président apporte concernant cette dette qui est ancienne. des précisions Monsieur le Président revient sur la question des Wateringues. 60 Monsieur le Président fait remarquer, concernant les haies bocagères, qu’un projet de délibération sera examiné par la Commission Permanente en février 2015. Monsieur le Président remercie Monsieur Jean SCHEPMAN pour son travail. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, JeanLuc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à André FIGOUREUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Albert DESPRES, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX Absent excusé : Joël CARBON Absents : Stéphane DIEUSAERT, Eric RENAUD DDL/2014/1193 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 POLITIQUE « DEVELOPPEMENT DURABLE, DE L'ENVIRONNEMENT ET DE L'EAU » La politique du Département en faveur du développement durable, de l’environnement et de l’eau s’articule autour de 5 priorités : – – – – – les Espaces Naturels Sensibles (ENS) la politique de l’eau le boisement la gestion des déchets l’agenda 21 départemental Dans un contexte marqué par une forte concurrence entre les espaces urbains, les zones d’activités, les infrastructures de transport et les surfaces agricoles cultivées, la protection des espaces de nature constitue un véritable enjeu, en termes de maintien de la biodiversité, de préservation des paysages et de valorisation « récréative » de ces espaces. Un des principaux leviers d’action du Département en ce domaine est la politique des Espaces Naturels Sensibles. La Taxe Départementale des Espaces Naturels Sensibles, devenue part départementale de la Taxe d’Aménagement, grevée d’affectation spéciale, a permis au Département depuis son instauration en 1979 : – d’acquérir à ce jour plus de 2 575 hectares de sites naturels, d’en gérer en plus 900 pour le compte de tiers (notamment le Conservatoire du Littoral) et d’aménager ces sites pour l’ouverture au public et la préservation du patrimoine écologique, – d’inscrire au PDIPR et de valoriser près de 6 150 kilomètres de circuits de randonnée pédestre, équestre, cyclotouristique, VTT, de se rendre propriétaire de 100 km de voies vertes qui participent au maillage du territoire et concourent à la trame verte et bleue régionale, – d’élaborer des programmes éducatifs permettant de sensibiliser plus de 5 000 nordistes par an. Le schéma directeur des Espaces Naturels Sensibles, adopté fin 2011, fixe pour 10 ans les grandes orientations du Département dans ces différentes compétences. En matière d’assainissement rural, de gestion hydraulique durable et d’entretien des cours d’eau, le Département mène une action de longue haleine visant à aider les collectivités locales à se mettre en conformité, entre autre, avec les objectifs définis par la Directive Cadre sur l’Eau visant l’atteinte du bon état écologique des cours d’eau. La politique de boisement et des jardins familiaux se poursuit dans un souci permanent de collaboration avec l’ensemble de nos partenaires (Région, collectivités locales, agriculteurs…). L’ensemble des actions départementales repose sur les finalités et les principes du développement durable. Cette approche transversale est favorisée par la démarche de l’agenda 21 départemental. Au total, le budget 2015 de la politique de Développement durable, de l’Environnement et de l’Eau s’élève à : o 7,27 M€ en dépenses de fonctionnement ; 61 d’amélioration du réseau de randonnée sera maintenue. Une Commission Départementale des Espaces Sites et Itinéraires est en cours de création, elle s’appuiera notamment sur le PDIPR existant pour proposer un Plan Départemental des Espaces Sites et Itinéraires relatifs aux sports de pleine nature et ainsi se doter d’un outil de gestion de ces activités. o 7,19 M€ en recettes de fonctionnement ; o 8 M€ en dépenses d’investissement ; o 1,17 M€ en recettes d’investissement. 1 - Les Espaces Naturels Sensibles Fonctionnement : 5,54 M€ Investissement : 3,81 M€ La politique d’acquisition foncière Dans le cadre du schéma départemental des (2011-2021) et des contrats de territoires, l’action du Département permet de renforcer la protection foncière des ENS et d’y associer tous les acteurs des territoires afin d’élaborer un maillage du territoire tenant compte des enjeux de préservation du patrimoine. En 2014, ont été acquis, entre autres, des terrains à Bouvignies, Leval, Templeuve et Moustier-en-Fagnes. Des propriétés ont été échangées avec la Fondation pour la Faune Sauvage à Condé sur l’Escaut, Thivencelle et Hondschoote. La cohérence foncière sera renforcée notamment dans les espaces interstitiels, permettant la création de grandes unités foncières destinées à être aménagées après études faunistiques et floristiques et élaboration de plans de gestion. ENS Les travaux d’aménagement et de gestion Ils concourent à la conservation d’habitats remarquables et à la préservation d’espèces végétales ou animales rares et menacées et permettent au public d’accéder à ces espaces préservés. En 2014, ont été aménagés : la zone ornithologique et d’expansion de crues à Bierne, l’étang du Grand Clair à Paillencourt et Wasnesau-Bac. Les travaux se poursuivront pour optimiser l’accueil du public et la préservation du patrimoine naturel sur l’ensemble des sites. En matière de gestion, par exemple, le dossier Life + Nature, démarré en 2014, permettra d’améliorer la gestion des sites dunaires, propriété du Conservatoire du Littoral, et d’aller chercher des contreparties financières au niveau de l’Europe en 2015 et les années suivantes. Le Département améliorera la connaissance de son patrimoine naturel et renforcera les partenariats avec le milieu institutionnel, associatif et scientifique. Les aménagements et la réglementation des espaces permettront de concilier les usages et la préservation écologique des sites. Des plans de gestion seront finalisés en 2015, notamment pour les terrils d’Audiffret, Renard, Germignies-Nord et Sainte-Marie ainsi que les Dunes Dewulf, Perroquet et Marchand. Le classement des terrils, dans le cadre de l’inscription au patrimoine Mondial de l’UNESCO se poursuivra en 2015. Le Plan Départemental des Promenade et de Randonnée Itinéraires de Pour 2015, la politique de soutien, de développement et Dans le cadre de l’aménagement des voies vertes départementales réalisé en 2014, les réalisations ont porté sur les Voies Vertes de l’Avesnois et de Ghyvelde. Les travaux de réfection complète de la Voie Verte des « Gueules noires » entre Bruay-sur-l’Escaut et Vieux Condé, démarrés en 2014, se poursuivront en 2015. Ils s’inscrivent dans le schéma régional de véloroute et voie verte, la Région participant financièrement. L’information du l’Environnement public et l’éducation à L’action du Département du Nord s’organise autour de trois axes principaux : information (panneaux d’accueil et d’information, dépliants, aménagement spécifiques PMR), sensibilisation (400 à 500 visites guidées gratuites proposées chaque année dans le cadre des « rendez-vous nature »), pédagogie (programme « Offrons la nature aux collégiens », « Nature et Handicap »,…). La politique de soutien aux associations environnementales sera maintenue en 2015 et le Département participera au congrès des Réserves Naturelles organisé en octobre 2015. 2 - La politique de l’eau Fonctionnement : 0,67 M€ Investissement : 3,25 M€ 2.1 Assainissement rural, gestion hydraulique durable et désenvasement des cours d’eau non domaniaux Le Département accompagne les structures intercommunales dans la mise en œuvre de programmes pluriannuels et globaux d’intervention sur les cours d’eau et leur bassin versant. Les outils mis en œuvre sont multiples et diversifiés. Tous concrétisent cependant la volonté des maîtres d’ouvrage locaux de proposer des réponses globales et respectueuses de l’environnement aux problématiques hydrauliques qu’ils ont à gérer. Le Département a consacré l’année 2014 à régler auprès des maîtres d’ouvrage ses engagements pris lors des années antérieures. En 2015, le Conseil Général s’engagera sur de nouveaux dossiers d’appui aux structures intercommunales. Pour cela, le Département s’appuiera sur le partenariat noué dans le cadre des contrats de territoires. Les dossiers inscrits à ce titre comme prioritaires seront analysés et une programmation tenant compte des capacités d’investissement sera établie. Il est également proposé d’inscrire 0,16 M€ de crédits d’investissement pour le raccordement des particuliers au 62 réseau collectif d’assainissement en milieu rural. 2.2 Les institutions départementales Le Département participe au financement du fonctionnement de l’Institution Interdépartementale des Wateringues, de l’Institution Interdépartementale de la Sensée et du Syndicat Mixte d’Adduction des Eaux de la Lys. Il est proposé de maintenir la participation du Département à 0,59 M€, afin de tenir compte de la réalité d’utilisation des moyens (dont le recours régulier aux pompes). A noter que la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles dite loi MAPTAM du 27 janvier 2014 prévoit la transformation de l’IIW en un Syndicat Mixte constitué des EPCI du Polder avec la possibilité d’un financement avec la taxe GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations). Les départements s’engagent à accompagner le futur Syndicat Mixte pendant cette phase de transition. L’Institution Interdépartementale de la Sensée s’est vue confier l’animation du SAGE de la Sensée et a donc recruté un animateur à cet effet. Il est proposé de maintenir la participation du Département à 0,07 M€. 3 - L’environnement et le boisement Fonctionnement : 0,82 M€ Investissement : 0,75 M€ Cette politique porte sur les différentes actions suivantes : – jardins familiaux – espaces partagés – boisement – parcs naturels régionaux – lutte contre la prolifération des moustiques Il est proposé de reconduire à l’identique ces dispositifs en 2015. 4 - Risques Nuisances Déchets Fonctionnement : 0,16 M€ Investissement : 0,19 M€ Le Suivi du Plan d’Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PEDMA) En 2013, le Conseil Général a mis en place un observatoire départemental des déchets, conformément à l’article R 541-19 du Code de l’Environnement dans le cadre de la planification et a présenté à la Commission Consultative le rapport institutionnel relatif à la mise en œuvre du plan depuis son adoption. Un nouveau marché a été lancé en 2014 pour actualiser les données sur 2012 et 2013 avec le bureau d’études Inddigo pour un montant de 49 290 € avec une subvention de l’ADEME à hauteur de 70 %. Aide à la création, la reconstruction et la mise en conformité des déchèteries publiques Le Département aide les collectivités pour les créations, les reconstructions et les mises en conformité des déchèteries publiques. La subvention est comprise entre 20 et 30 % des dépenses avec un plafond de dépenses subventionnables de 400 000 €. Aide à la création et au développement des ressourceries Depuis 2008, le Département propose des aides aux investissements matériels pour la création et/ou le développement des structures de réemploi de type « Recycleries / ressourceries » et une aide pour les études de faisabilité de mise en place d’une structure à vocation d’insertion professionnelle. En 2014, des projets de création ou de développement ont été identifiés dans le cadre des contrats de territoire. Commissions Locales d’Information Installations nucléaires de base des Compétence obligatoire des Départements, le suivi et l’animation des Commissions Locale d’Information des 2 Installations Nucléaires de Base, à savoir de la centrale nucléaire de Gravelines et la SOciété de MAintenance Nucléaire (SOMANU) de Maubeuge, sont assurés par le Département. Pour la CLI de Gravelines, le Département s’appuie pour l’animation sur une association locale OPAL’AIR Agate (subvention de 20 000 €). Pour la CLI de la SOMANU, le Département assure le secrétariat, la gestion ainsi que l’animation de cette instance (budget 18 000 €). Plan de Prévention Inter départemental et de Gestion des Déchets issus de Chantiers du Batiment et des Travaux Publics La loi a confié aux Départements la réalisation des Plans de Prévention et de Gestion des déchets issus de chantiers du Bâtiment et des Travaux Publics. Les Conseils Généraux du Nord et du Pas-de-Calais ont décidé de co-construire un plan interdépartemental afin de réaliser des économies d’échelle et par souci de cohérence structurelle. La gouvernance de ce projet sera assurée par le Département du Nord. La procédure d’élaboration a démarré le 1er décembre 2014. Il est fait appel à un bureau d’études sur toute la durée de la procédure pour un montant de plus de 150 k€. Qualité de l’air Le Département apporte une subvention de 66 600 € à l’association de surveillance de la qualité de l’air ATMO. 63 Plan de Prévention des Risques Technologiques Selon la loi, l’Etat, l’industriel et les collectivités territoriales, dès lors qu’elles perçoivent la Contribution Economique Territoriale assurent le financement des mesures foncières des PPRT. Le Département est donc directement impacté par ces mesures. Opération « recycler c’est dans notre nature » Face au succès rencontré par cette opération, elle sera renouvelée par l’acquisition de poubelles avec un nouveau design à destination des collégiens pour un montant de 8 000 €. 5 - L’Agenda 21 départemental 2. Elaboration du Plan Climat Départemental volet énergie-climat du nouvel Agenda 21 Le deuxième Bilan des émissions de gaz à effet de serre du patrimoine et des compétences du Département du Nord a été réalisé en interne par la Mission Agenda 21 et présenté au Conseil Général du 20 octobre 2014 avant que les principaux résultats 2011 soient publiés sur le site www.lenord.fr (–17 % et moins 30 000 tonnes équivalent CO2). S’appuyant sur les obligations du décret n°2011-829 du 11 juillet 2011 relatif au plan climat-énergie territorial, sur le Bilan des émissions de gaz à effet de serre, et sur le nouvel Agenda 21 dont 13 actions sont fléchées « Plan Climat », le Plan Climat Départemental est en phase de maquettage pour une diffusion en janvier 2015 après examen par la Commission Permanente. Dépenses de Fonctionnement : 0,082 M€ Bilan de l’année 2014 L’année 2014 a été marquée par : • l’adoption du nouvel Agenda 21 avec en parallèle celui du Plan Climat Départemental, • le soutien à la Dynamique Climat Nord/Pasde-Calais et son Observatoire Climat, • la mise en place des démarches éco-responsables dans les services pilotes, • la poursuite des actions de sensibilisation internes et externes menées par le réseau des Ambassadeurs de l’Agenda 21. 1. Elaboration du nouvel Agenda 21 Conformément à la délibération-cadre du 18 décembre 2012, une démarche de démocratie participative a été lancée de juin à octobre 2013, ce qui a permis à 504 contributeurs de formuler plus de 150 propositions, rassemblées en un livre blanc accessible sur le site www.lenord.fr depuis mars 2014. Après un travail exploratoire avec les services départementaux concernés, 21 actions ont pu être définies sous forme de fiche-projet. Elles constituent la programmation 2014-2017, du nouvel Agenda 21 du Nord. L’Agenda 21 expose 5 enjeux, 9 objectifs, traduits en 21 engagements et 21 actions. Il a été présenté au nouveau comité de pilotage de l’Agenda 21 le 23 mai 2014 et adopté à l’unanimité par le Conseil Général le 24 juin 2014. Le document final est publié sur le site www.lenord.fr depuis octobre 2014. Le prochain comité de pilotage est fixé au 28 novembre 2014, pour enrichir les actions, valider le Rapport annuel de développement durable. A noter, une des 21 actions du nouvel Agenda 21 est inscrite au DOP 2014, lui-même adopté le 23 juin 2014. Il s’agit de la création d’un trophée départemental annuel récompensant les initiatives innovantes en matière de développement durable. Le règlement de ce trophée est en cours. 3. Dynamique Climat Nord/Pas-de-Calais Ce partenariat entre les deux Conseils Généraux du Nord et du Pas-de-Calais, le Conseil Régional, l’Etat et l’ADEME, acté en janvier 2008, permet de mieux appréhender la mise en place d’une transition énergétique, la troisième révolution industrielle (mission Rifkin) et la mise en cohérence des politiques publiques dans le domaine. La durée de la charte étant fixée sur la durée des Contrats de projets, un examen en Commission Permanente de la nouvelle charte de coopération pour 2014-2020 est inscrit à la séance du 17 novembre 2014. 4. Elaboration du Rapport développement durable 2014 annuel de Le quatrième Rapport annuel de développement durable a été examiné lors du Conseil Général le 20 octobre 2014. Pour la première fois, il a été soumis au préalable à l’avis consultatif du comité de pilotage de l’Agenda 21. Cet avis a été très favorable. 5. Eco-responsabilité et sensibilisation des agents au développement durable En 2014, les ambassadeurs de l’Agenda 21 départemental, ont organisé 20 animations dont 16 dans le cadre de la Semaine du développement durable. Celles-ci ont réuni plus de 600 participants. Dans le cadre de la démarche de progrès n°11 du PAD 1, un guide sur l’éco-responsabilité au travail à destination des agents départementaux a été élaboré et rendu accessible sur l’Intranet en décembre 2013. La seconde phase consiste à mettre en place des démarches éco-responsables au sein des services quelques sites pilotes seront concernés, en vue d’une généralisation dans un second temps à l’ensemble de l’administration. Perspectives 2015 – publier le Plan Climat Départemental (en cours de maquettage), 64 – concourir au Label Agenda 21 France, – lancer la première édition des trophées départementaux pour valoriser les initiatives citoyennes en matière de développement durable, – publier le bilan des émissions de gaz à effet de serre (année de référence 2013), – participer à la COP 21 (Conférence de Paris sur le Climat) en décembre 2015. Dans le cadre de cette Conférence, le Département du Nord pourrait valoriser ses actions exemplaires de transition énergétique pour une croissance verte sur son patrimoine bâti (par exemple BEPOS Archives Départementales du Nord, plan de maîtrise de l’énergie dans les 200 collèges publics, etc.). Propositions budgétaires 2015 Les propositions budgétaires se répartissent entre des opérations de communications internes et externes, la participation à la Dynamique Climat Nord/Pas-de-Calais et son Observatoire Climat, le lancement de la première édition des trophées départementaux récompensant les initiatives citoyennes en matière de développement durable. Soit un total de 0,082 M€. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission Environnement, Politique de l’Eau ; – d’approuver les propositions budgétaires relatives à la politique de développement durable, de l’environnement et de la politique de l’eau présentées dans le rapport, dans le cadre de sa délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre ; – d’attribuer une subvention de 450 000 € à l’Institution Interdépartementale Nord/Pasde-Calais pour la réalisation des ouvrages généraux d’évacuation des crues de la région des Wateringues à titre de premier acompte de la participation départementale de fonctionnement pour 2015 ; – d’imputer la dépense correspondante sur le crédit inscrit pour la sous-fonction 93928, code nature 6561. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 9h10. 45 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Mesdames COTTENYE, LEMPEREUR et STANIEC-WAVRANT, ainsi que par Messieurs BRICOUT, DETAVERNIER, GOSSET, HANICOTTE, HENNO, JAROSZ, MICHON, MONNET, PARENT, PERAT, RINGOT, RUANT, VALOIS, WATTEBLED et WAYMEL. Madame MONTFORT, ainsi que Monsieur MARCHAND, présents à l’appel de l’affaire avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Madame BATAILLE étaient absente. Elle avait donné procuration à Monsieur MARCHAND. Monsieur MARCHAND n’étant plus présent pour le vote. Madame BATAILLE est compté absente sans procuration. En raison des fonctions qu’ils exercent au sein du conseil d’administration de l’institution interdépartementale Nord/Pas-de-Calais pour la réalisation des ouvrages généraux d’évacuation des crues de la région des Wateringues, les Conseillers Généraux dont les noms suivent quittent la salle au moment du délibéré et du vote : Madame FABRE, ainsi que Messieurs BEAUCHAMP, FIGOUREUX et VANWAEFELGHEM. Monsieur SCHEPMAN, signataire du rapport, en qualité de Vice-Président chargé du développement durable, de l’environnement et de la politique de l’eau s’abstient de prendre part au vote sur cette délibération en sa qualité de Président du conseil d’administration de l’institution interdépartementale Nord/Pas-de-Calais pour la réalisation des ouvrages généraux d’évacuation des crues de la région des Wateringues. Messieurs SCHEPMAN, BEAUCHAMP et FIGOUREUX étaient respectivement porteurs des pouvoirs de Messieurs MASSROUR, THIEME et DECOOL. Ces derniers sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Vote intervenu à 9h46. Au moment du vote, 56 Conseillers Généraux étaient présents et pouvaient participer au vote compte tenu de l’impossibilité juridique pour 5 Conseillers Généraux, désignés en qualité de représentants du Département au conseil d’administration de l’institution interdépartementale Nord/Pas-de-Calais pour la réalisation des ouvrages généraux d’évacuation des crues de la région des Wateringues, d’y prendre part. Ces derniers sont portés ci-dessous comme n’ayant pas pris part au vote. Les 56 Conseillers Généraux présents étaient porteurs de 9 pouvoirs. Nombre de procurations : 9 Absents sans procuration : 9 N’ont pas pris part au vote : 5 Ont pris part au vote : 65 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 11 (Groupe Communiste – Front de Gauche) Total des suffrages exprimés : 54 Majorité absolue des suffrages exprimés : 28 Pour : 32 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés) 65 Contre : 22 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Environnement, Politique de l’eau » et « Qualité du Service Public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes », est adopté à la majorité. Monsieur Charles BEAUCHAMP intervient pour demander à Monsieur Jean SCHEPMAN d’apporter une réponse sur la question relative aux comités de gestion des sites ENS. Monsieur Jean SCHEPMAN revient sur cette question et s’engage à demander à ce que le Conseiller Général du canton soit mieux associé aux comités de gestion des sites ENS. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Personnes en situation de handicap Monsieur Renaud TARDY indique que l’ambition du Département est de permettre à chaque Nordiste qui vit avec une déficience d’exercer pleinement sa citoyenneté. Il précise que la cause du handicap est maintenant partagée par l’ensemble des habitants du Nord. Monsieur TARDY met en exergue la modernisation de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Monsieur TARDY note que l’aide sociale mobilise plus des deux tiers du budget « Personnes en situation de handicap ». Monsieur TARDY signale qu’il faudra évaluer le Schéma qui se termine et faire évoluer l’offre proposée aux Nordistes. Monsieur TARDY revient sur la territorialisation des services du Département. Monsieur TARDY évoque les annonces importantes du Président de la République lors de la conférence nationale du handicap. Monsieur TARDY souligne les efforts du Département en termes d’emploi de personnes en situation de handicap. Monsieur TARDY note que l’année 2015 sera marquée par le chantier de la tarification pour l’ensemble des établissements sociaux et médicosociaux, dont ceux qui concernent le champ du handicap. Monsieur TARDY pense que le budget proposé donne les moyens au Département d’intervenir en faveur des personnes en situation de handicap. Monsieur Erick CHARTON signale que les propositions budgétaires ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap », les Groupes Union Pour le Nord et Communiste – Front de Gauche n’ayant pas pris part au vote. Monsieur Albert DESPRES indique que 2015 aurait dû être l’année de l’accessibilité pour tous et note que la loi relative à l’égalité des droits et des chances n’a, en dix ans, pas permis d’atteindre cet objectif. Il souligne que l’incapacité du législateur à répondre aux attentes des personnes en situation de handicap rend encore plus importantes les politiques menées par le Département dans ce domaine. Monsieur DESPRES revient sur le contexte d’austérité et fait observer qu’il est difficile, avec les orientations du Gouvernement, de remédier aux difficultés rencontrées par les MDPH. Monsieur DESPRES note qu’il est proposé pour 2015 de poursuivre la modernisation de la MDPH afin de favoriser la proximité et d’apporter une réponse aux usagers dans de meilleurs délais. Il signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche partage ces orientations. Concernant l’offre de services pour les personnes accueillies dans les établissements dédiés et pour celles bénéficiaires de l’allocation compensatrice tierce personne ou de la prestation de compensation du handicap, Monsieur DESPRES pense que les expérimentations menées devraient permettre une évolution favorable des pratiques. S’agissant des différentes formes d’hébergement, Monsieur DESPRES indique que le Groupe Communiste - Front de Gauche partage la volonté d’un soutien à domicile renforcé et soutient la mise en œuvre des priorités du Schéma 2011/2015 et la recherche de marges de progrès à partir des établissements existants. Il salue, par ailleurs, le travail réalisé pour assurer la qualité d’accompagnement des Nordistes accueillis en Belgique. Monsieur DESPRES souligne que le Groupe Communiste – Front de Gauche reste particulièrement inquiet et vigilant sur le financement des MDPH et la mise en œuvre de la loi sur l’égalité des droits et des chances. Monsieur DESPRES signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement le budget et les actions proposées sur lesquelles il souhaite une évaluation qualitative afin de préparer dans les meilleures conditions les orientations du prochain Schéma. Madame Marie DEROO indique que les orientations budgétaires présentées doivent répondre à un impératif majeur d’amélioration de l’accès aux droits des personnes en situation de handicap. Elle ajoute que l’objectif général de la politique départementale en la matière est de viser avant tout l’autonomie des personnes ainsi que la prise en considération de leur projet de vie pour une meilleure inclusion sociale dans tous les aspects de la vie en société. Madame DEROO fait remarquer que le Département du Nord est confronté à la fois à une période de raréfaction des moyens budgétaires et à des demandes croissantes de prise en charge en matière d’accueil, d’hébergement, 66 d’accompagnement et de compensation des personnes en situation de handicap. Madame DEROO met l’accent, en tant que Présidente de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, sur les avancées déjà réalisées, grâce au soutien important du Conseil Général, envers la MDPH. Madame DEROO souligne, considérant notamment que la prise en charge en établissement représente la part budgétaire la plus importante, que l’évolution de l’offre paraît indispensable. Elle demande à Monsieur le Vice-Président Renaud TARDY de préciser comment le Département compte optimiser ses moyens, tout en favorisant l’autonomie des personnes accueillies. Madame DEROO signale que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés approuve ce budget et remercie Monsieur le Vice-Président, les professionnels du Département ainsi que les responsables et partenaires de la MDPH pour la tâche immense déjà réalisée. Monsieur le Président remercie également Madame DEROO pour son investissement dans ce secteur. Monsieur Jean-Marc GOSSET fait observer que la connaît un contexte difficile marqué par une activité qui ne cesse de croître depuis sa création. MDPH Monsieur GOSSET note, concernant ce budget, que les dépenses de fonctionnement augmentent, mais ajoute que l’investissement et les recettes diminuent. Il souligne l’augmentation du volume des demandes liées à la PCH ainsi que de l’activité de la MDPH et doute que les 2,14 % d’augmentation budgétaire soient suffisants pour faire face à cette situation. Monsieur GOSSET indique que l’année 2014 a été difficile pour la MDPH qui a dû faire face à une réorganisation profonde, mais espère que l’instruction des demandes s’améliore avec la numérisation des dossiers et le travail remarquable du personnel. Monsieur GOSSET se réjouit de l’annonce de la simplification des prestations liées au handicap. En ce qui concerne le lieu de vie des personnes, Monsieur GOSSET considère que le soutien affiché au renforcement de l’aide à domicile est pertinent. Il souligne, cependant, qu’il est nécessaire de proposer des places en institutions au sein même du département, l’hébergement en Belgique ne constituant pas une réponse idéale. Monsieur GOSSET fait remarquer que la négociation des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens est un sujet sensible auquel le Groupe Union Pour le Nord souhaiterait participer. Monsieur GOSSET regrette que la MDPH n’ait pas encore mis en place la commission de gestion des situations critiques. Monsieur GOSSET pense qu’il faut rapidement proposer un guide d’accueil départemental des personnes en situation de handicap listant, de façon exhaustive, les établissements relevant de la compétence départementale et/ou de celle de l’Etat. Monsieur GOSSET s’associe aux propos tenus par Monsieur Albert DESPRES qui soulignait l’échec de la mise en place de l’accessibilité. Monsieur GOSSET conclut en signalant que le Groupe Union Pour le Nord s’abstiendra sur ce projet de budget. Monsieur Renaud TARDY revient sur la question de l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. Monsieur TARDY pense que le Département doit se tourner vers des services innovants qui garantissent l’accès, le maintien et l’adaptation des logements pour les personnes en situation de handicap. Il signale que les actions d’offres de services innovantes vont continuer à être soutenues. Monsieur TARDY considère que la dotation du Département à la MDPH est à la mesure des besoins. Monsieur TARDY attire l’attention des Conseillers Généraux sur la question des Nordistes accueillis dans des établissements belges et fait observer qu’il ne s’agit pas forcément d’un choix par défaut. Monsieur le Président remercie Monsieur TARDY pour son travail en la matière. Monsieur le Président souligne les efforts réalisés, depuis quelques années, en direction des personnes en situation de handicap et de la MDPH. Il précise que, dans un contexte difficile, le Département affiche un budget volontariste. Monsieur le Président revient enfin sur le problème de l’adaptation des locaux pour les personnes en situation de handicap. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, JeanLuc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, 67 Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Grâce à l’engagement du Département, à la mobilisation des équipes, et à un partenariat actif, l’accès aux droits et aux services est en constante amélioration : modernisation de la MDPH, territorialisation des services départementaux par la création des Pôles Autonomie en Directions territoriales, simplification des procédures. Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à André FIGOUREUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Albert DESPRES, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX Le budget 2015 permet au Département : – de conforter les améliorations en termes d’accès aux droits et d’accessibilité des services ; – de poursuivre avec détermination la transformation de l’offre de services. Absent excusé : Joël CARBON Absents : Stéphane MONTFORT, Eric RENAUD DIEUSAERT, Nathalie DPAPH/2014/1198 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP Les crédits proposés pour la délégation personnes en situation de handicap sont : – Pour les dépenses de fonctionnement : 343 M€ ce qui correspond à une augmentation de 2,14 % par rapport au BP 2014, notamment : • Au titre de l’aide sociale : 242,32 M€ • Au titre de la compensation du handicap (allocations) : 93,99 M€ • Au titre du soutien à la MDPH : 5,46 M€ • Au titre des subventions et participations : 1,22 M€ – Pour les dépenses d’investissement : 0,3 M€. – Les recettes sont estimées à 31,1 M€ provenant, pour l’essentiel de la dotation CNSA au titre de la PCH (25,5 M€), au titre de la MDPH (2 M€) et du contrôle d’effectivité de la PCH et d’ACTP (0,7 M€). I. En 2015, la loi du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté aura 10 ans. Elle aura profondément modifié l’approche du handicap et les organisations de travail : – Une définition du handicap plus large : « constitue un handicap toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne ». Une approche environnementale qui nécessite une implication de l’ensemble des politiques publiques pour pouvoir proposer, complémentairement à l’offre d’établissements et de services des réponses plus inclusives. – La reconnaissance du droit à compensation. – Une évaluation individualisée et globale des besoins des personnes exprimés au travers d’un projet de vie, un plan de compensation et rendu possible grâce à l’attribution d’une nouvelle prestation pour les adultes et les enfants : la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). – La création d’une Maison Départementale du Handicap, présidée par le Président du Conseil général, réunissant au sein d’un GIP l’ensemble des acteurs concernés : institutions de l’Etat, élus et représentants d’associations ... Faciliter l’accès aux droits et simplifier l’accès aux services I.1. Moderniser la MDPH : un acte indispensable face à la hausse d’activité – Une activité en hausse : Depuis sa création en 2006, la MDPH connaît chaque année une augmentation de son activité. En 2013, une hausse de 6,1% du volume des demandes a été constatée par rapport à 2012. Au 31 décembre 2013, la file active, c’est-à-dire le nombre de personnes ayant au moins un droit en cours, s’élevait ainsi à 211 875 personnes. Plusieurs facteurs influent sur l’activité de la MDPH, notamment les demandes de renouvellements d’Allocations aux Adultes Handicapés (AAH) depuis la mise en œuvre du décret sur la restriction substantielle et durable de l’activité, la modification des droits à retraite. Le volume des demandes de PCH a également augmenté de plus 7% en 2013 par rapport à 2012. L’augmentation des demandes traitées selon un processus administratif classique ne pouvait qu’emboliser la MDPH, allonger les délais et provoquer une profonde déception des personnes. Pour rompre avec cette dynamique défavorable le Département a choisi de soutenir la MDPH dans son projet de réorganisation et de modernisation. 68 – La modernisation de la MDPH : un objectif « zéro papier » Face au volume d’activité à gérer (160 526 demandes déposées, 25 535 usagers accueillis physiquement, 188 000 appels reçus, 168 000 visites du portail internet usagers), le Département s’est engagé auprès de la MDPH pour favoriser le déploiement de la Gestion Electronique des Documents (GED) outil indispensable permettant la dématérialisation du traitement des dossiers et l’accessibilité des services de la MDPH sur l’ensemble de son territoire d’intervention. Associée à un projet de réorganisation, elle permet aux professionnels d’intervenir sur le dossier et d’accéder aux informations actualisées immédiatement sans recherche fastidieuse. Les demandes seront traitées avec plus de cohérence et de rapidité. Ce processus engagé en 2013 sera finalisé intégralement en 2015 ; le site de Valenciennes est opérationnel depuis octobre 2014. Le financement du Département a été abondé par des crédits FEDER, au total ce sont 590 796 € de crédits européens qui seront mobilisés dont 292 000 € en 2015 sur cette opération exemplaire, unique en France. Les services de l’Etat, membres de la COMEX n’ont pas à ce jour contribué ; le Département continuera à les interpeller pour qu’ils majorent leur contribution au regard de l’évolution d’activité. Cette profonde transformation des processus de travail a été permise par la mobilisation des agents, par la maîtrise des autres dépenses et l’externalisation de tâches matérielles. L’objectif de CDIsation des personnels recrutés en renfort sera achevé en fin d’année. L’allégement et l’efficacité accrue doivent permettre d’améliorer les délais et la qualité décisionnelle. Les moyens alloués à la MDPH en 2015 seront reconduits. des projets communs voient le jour en termes de formation, de partage d’outils. I. 3. – L’exercice 2014 a permis de mettre en place le paiement direct de la PCH aux services prestataires. Précédemment, les personnes handicapées – environ 2 200 – recevaient la globalité de leur prestation sur leur compte et devaient acquitter mensuellement des factures éditées par les services. Les plans de compensation n’étant quasiment jamais intégralement mis en œuvre, les personnes étaient ensuite amenées à rembourser les écarts : charge de travail pour les services d’aide à domicile, pour les services départementaux et source d’inquiétude pour les personnes qui recevaient des titres de recettes de la part du comptable public. 88,5% des personnes concernées ont accepté cette forme de paiement. Cette mesure a permis également au Département de ne payer que les heures effectuées et de réaliser, à ce jour, environ 8 M€ d’économies. – En 2015, ce sont les personnes handicapées ayant choisi d’être employeur de leurs intervenants – environ 5 500 – qui verront leurs démarches facilitées grâce à la mise en œuvre du CESU. Fort de l’expérience réussie en matière d’APA, le CESU sera généralisé pour la partie correspondant au salaire net. Cette simplification sera complète en 2016 avec la mise en place du tiers payant pour la part relative aux cotisations sociales. Le Département fait partie des collectivités volontaires pour mettre en place ce tiers payant, actuellement en test dans les départements de la Gironde, des Bouches du Rhône, de Paris et du Bas-Rhin. II. I. 2. Des services territorialisés, plus proches des personnes et des acteurs du territoire Les services du Département et de la MDPH sont désormais organisés sur une base territoriale cohérente ; 8 pôles autonomie, 5 secteurs MDPH répartis sur 3 sites physiques : Villeneuve d’Ascq, Valenciennes et Dunkerque. Cette proximité permettra d’améliorer l’accueil, l’information et l’orientation des personnes. Dès leur prise de fonction, les responsables de pôle ont effectué un diagnostic des moyens et des ressources du territoire afin de repérer les « zones blanches », partager les ressources et améliorer la qualité des réponses apportées. Dans ce réseau qui mobilise les acteurs de proximité que sont les UTPAS, les CCAS, les centres sociaux, la MDPH apporte son expertise. Cette organisation territoriale facilitera la liaison, notamment sur des situations difficiles ; Des mesures de simplification pour faciliter l’exercice des droits Faire évoluer l’offre de services : un objectif incontournable 5 226 personnes accueillies en établissement, 2 988 personnes bénéficiaires de l’ACTP et 8 278 personnes bénéficiaires de la PCH, essentiellement à domicile expriment des besoins d’accompagnement qui ne se limitent pas à des mesures de protection. Les politiques publiques doivent conduire cette adaptation. Actuellement, l’effort budgétaire du Département se concentre principalement sur la prise en charge en établissement (241,42 M€) et la compensation du handicap au travers des allocations ACTP et PCH (93,99 M€). II.1. Une expression des besoins facilitée dès le premier contact avec la MDPH : la contribution de la MDPH du Nord au projet IMPACT (Innover et Moderniser les processus des MDPH pour l’Accès à la Compensation sur les Territoires). Aujourd’hui, les personnes remplissent un questionnaire dont elles cochent le maximum de cases pour obtenir telle ou telle aide ; le 69 Le développement des services permet d’étayer les initiatives financées par le fonds départemental de l’innovation d’habitat intermédiaire, d’habitat partagé. Au cours de l’exercice 2015, il s’agira d’analyser ces expériences favorisant l’habitat, de les enrichir avec d’autres initiatives prises par d’autres départements pour pouvoir proposer leur développement dans le prochain schéma ; cette réflexion sera « ouverte » : elle associera les acteurs de l’habitat, les bailleurs sociaux, les EPCI ainsi que les gestionnaires de services intervenant à domicile. processus administratif amène à étudier chaque cas sans qu’il y ait de véritable recueil des besoins. Pour avoir cette approche plus réelle des besoins de la personne, un travail est mené par deux MDPH, celle du Nord et celle du Calvados. Ce projet ne se limite pas à la simplification d’un formulaire administratif mais se centre sur le sens et l’objet même de la demande ; testé actuellement il devrait avoir un impact sur la qualité des décisions et leur adéquation aux besoins. II.2. Cette réflexion conduite avec des professionnels, des représentants de personnes handicapées, invite à réorganiser l’offre sanitaire, médico-sociale et sociale afin de passer d’une logique de « places » à une logique de « réponses ». Dans cette perspective, avec l’ARS et le Département du Pas-de-Calais, des conventions de partenariat seront conclues avec des centres de ressources, tel le Centre Ressources Autismes (C.R.A.), le Centre de Ressources Handicap Psychique (CREHPSY) et également la santé mentale. II.3. La qualité de la vie à domicile sera promue au travers de la formation, de l’échange de pratiques entre professionnels de l’aide à domicile, en lien avec les Organismes Paritaires Collecteurs Agréés (OPCA) et dans le cadre du projet de modernisation de l’aide à domicile, qui devra donner lieu en 2015 à une nouvelle convention pluriannuelle avec la CNSA qui concernera aussi les personnes en situation de handicap. Une évolution des pratiques : la mobilisation des acteurs et des compétences pour traiter des situations complexes en s’inspirant du rapport Piveteau « zéro sans solution : le devoir collectif de permettre un parcours de vie sans rupture, pour les personnes en situation de handicap et pour leurs proches ». II.4. Un soutien à domicile renforcé Face à l’accroissement du nombre de bénéficiaires de la PCH – 8 278 personnes essentiellement à domicile au 30 juin 2014 – la question du renforcement des services est prioritaire : il s’agit de soutenir les Services d’Aide à Domicile (SAD) à travers le plan soumis au Conseil Général lors de cette même réunion du 15 décembre, de renforcer les moyens des Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS), de créer les conditions du déploiement territorial des Service d'Accompagnement Médico-Social pour Adulte Handicapé (SAMSAH) en lien avec l’ARS et d’améliorer le recours aux Service de Soins Infirmiers à Domicile pour Personnes Handicapées (SSIAD PH) dont les capacités d’intervention sont sous utilisées par méconnaissance. Un appel à candidatures lancé conjointement avec l’ARS a permis de médicaliser 20 places de SAMSAH sur Roubaix-Tourcoing à destination des personnes autistes et vieillissantes, et 40 places de SAMSAH sur les territoires du Cambrésis, du Douaisis et de l’Avesnois, à destination des personnes en situation de handicap psychique et moteur. Poursuivre la mise en œuvre des priorités du schéma 2011-2015 qui soulignait l’insuffisante prise en charge des handicaps psychiques et des personnes atteintes d’un trouble autistique et la faible adéquation des réponses au regard du vieillissement des personnes. Dans le cadre du Schéma Départemental d’Organisation Sociale et Médico-Sociale pour la période 2012-2015, 291 places ont été ouvertes par créations nettes et 78 places par transformations de places (ex. transformation d’un Foyer d’Hébergement en Foyer d’Accompagnement ou d’un Foyer de Vie en Foyer d’Accueil Médicalisé). En 2015, les crédits permettront d’ouvrir, conformément aux engagements pris et en cohérence avec le PRIAC adopté par l’ARS, un FAM de 36 places et un foyer logement de 8 places pour autistes et le fonctionnement en année pleine d’un FAM pour handicapés psychiques autorisés. Des crédits d’assurancemaladie seront obtenus à ce titre. Par ailleurs, le Département animera un travail conjoint avec le Pas-de-Calais et l’ARS sur la prise en charge des personnes vieillissantes. Il le fera à partir des travaux nationaux et des expériences menées dans les deux départements, l’objectif étant de faire des propositions pour le prochain schéma. II.5. La recherche de marge de progrès à partir des établissements existants La négociation des CPOM est le levier le plus significatif pour parvenir avec les associations gestionnaires à faire évoluer l’offre de services : accompagnement des publics prioritaires les plus lourdement handicapés, en complément des 70 efforts de l’assurance maladie, soutien à des projets plus inclusifs, évolution des hébergements sociaux vers des habitats intermédiaires en mobilisant de la PCH mutualisée, amélioration de la qualité de service, participation des personnes accompagnées à la conception des projets les concernant, nouvelles coopérations interservices pour améliorer les continuités de parcours et mieux répondre à certaines situations, mettre fin au financement de certains postes paramédicaux en recherchant avec l’ARS les conditions d’une amélioration de l’accès aux soins des personnes en situation de handicap. Le Département accompagnera la recomposition du secteur associatif qui a enregistré 3 constitutions de Groupement de Coopération Social et Médico Social (GCSMS) : – « Pass’Age » à Dunkerque, géré par l’APEI de Dunkerque, – Domasanté à Lille, – Le Gapas (Groupement des Associations Partenaires d’Action Sociale). En matière de fusion juridique d’associations, le Département a acté la fusion-absorption « Sésame Autisme » et « Autisme Nord » qui a donné naissance à l’Association « Autisme 59-62 ». Une première évaluation des habitats accompagnés financés par le Fond Départemental d’Innovation (FDI) pour des handicaps variés (traumatismes crâniens, handicap psychique…) sera menée en 2015 pour alimenter les travaux sur les habitats intermédiaires et les services d’accompagnement. Complémentairement, la reconduction des moyens des établissements sera assurée dans les conditions prévues dans la délibération relative à l’objectif annuel des dépenses proposée au Conseil Général dans la séance du 15 décembre, de manière à dégager des crédits qui viendront étayer ces transformations structurelles. Afin de réguler l’accueil des résidents nordistes en Belgique et d’assurer une qualité d’accompagnement conforme aux normes françaises, tout en permettant une meilleure lisibilité budgétaire, le Département du Nord a conclu des conventions-cadres avec certaines associations belges accueillant des personnes en situation de handicap. Les conventions-cadres en cours, concernant 10 associations gestionnaires belges pour 497 places, arrivent à échéance à la fin de l’année 2014. Une évaluation administrative et médicale a donc été mise en œuvre cette année pour permettre leur renouvellement. Suite à cette évaluation, 9 associations pourront renouveler leur conventionnement avec le Département pour une nouvelle période de trois ans, de 2015 à 2017. Une association a été déconventionnée pour des raisons de qualité d’accompagnement. Le nombre de places conventionnées est par ailleurs ajusté à l’activité constatée sur la durée de la convention à échoir et passe au total à 484 places. Enfin, l’année 2015 sera l’occasion de préparer le bilan du SDOSMS 2012-2015 et ainsi de préparer les orientations du schéma suivant. En conséquence, il est proposé au Conseil général, après avis de la Commission « Personnes âgées, personnes en situation de handicap » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives aux personnes en situation de handicap présentées dans le rapport, dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 9h49. 60 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 11 pouvoirs. Ils ont été rejoints par Madame FREMAUX, ainsi que par Monsieur MARCHAND. Monsieur FLAMENGT, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner procuration. Madame LECHNER, ainsi que Messieurs BAUDOUX, DETAVERNIER, LANNOO, LETY et POIRET, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Monsieur DEBUS était absent. Il avait donné procuration à Monsieur POIRET. Monsieur POIRET n’était plus présent au moment du vote, Monsieur DEBUS est compté absent sans procuration. Vote intervenu à 10h22. Au moment du vote, 55 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 12 N’ont pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 66 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 21 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 45 Majorité absolue des suffrages exprimés : 23 Pour : 45 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap » et « Qualité du Service Public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes », est adopté à l’unanimité. 71 Monsieur Laurent COULON fait remarquer que le Nord est un département sportif et représente un enjeu important de cohésion sociale et d’intégration. sections sportives de collèges et que l’évolution de l’aide pourrait être croisée avec le dispositif PEGD. Il souligne que cette mention peut laisser craindre une réduction de cette aide et signale que les précisions apportées sur ce point conditionneront le vote du Groupe Communiste – Front de Gauche sur le budget Sport. Monsieur COULON précise que le budget proposé s’élève à 3,24 M€ en fonctionnement et à 4 M€ en investissement. Monsieur Jean-Luc PERAT rappelle les enjeux majeurs du sport dans la citoyenneté et l’épanouissement de chacun. Monsieur COULON met en exergue le soutien du Département en direction de la pratique sportive des jeunes, du sport scolaire, de la Maison Départementale du Sport, des comités départementaux sportifs, des manifestations sportives, du sport de haut niveau, de l’animation sportive en milieu rural. Monsieur PERAT évoque le soutien indéfectible du Département en direction des associations sportives fédérales, des associations sportives des collèges, des comités départementaux scolaires, des collégiens au travers du dispositif Pass’Sport. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Politique Sportive Concernant l’investissement, Monsieur COULON signale que 3,7 M€ sont destinés aux communes et aux groupements de communes pour la réalisation d’équipements sportifs. Il précise que cette politique s’inscrit pleinement dans les contrats de territoire. Monsieur COULON note que ce budget conforte les priorités du Département, mais est également responsable au regard du contexte financier actuel. Monsieur Jean JAROSZ, avant d’intervenir sur le budget Sport et après avoir obtenu l’accord de Monsieur le Président, lit un texte, dans le cadre de l’année de commémoration de la première guerre mondiale, rendant hommage aux sportifs morts au champ d’honneur. Monsieur le Président remercie Monsieur JAROSZ et lui demande de remettre son texte afin qu’il soit diffusé. Intervenant désormais sur le budget, Monsieur JAROSZ fait observer que le Nord est historiquement une terre sportive. Il souligne, par ailleurs, que le sport a un rôle déterminant à jouer dans le département qui a des indicateurs de santé alarmants. Monsieur JAROSZ ajoute que la pratique du sport renforce le lien social et inculque des valeurs fortes. Il pense que le mouvement sportif mériterait d’être davantage soutenu au plan national. Monsieur JAROSZ regrette la baisse du budget proposé en fonctionnement, mais comprend que celle-ci est dictée par le contexte budgétaire. Monsieur JAROSZ indique que le Groupe Communiste – Front de Gauche approuve le maintien d’un certain nombre d’équilibres entre le sport de masse et de haut niveau, les territoires urbains et ruraux. Il pense que l’aide apportée à la création d’associations sportives en milieu rural ainsi qu’aux animations sportives sont très pertinentes. Monsieur JAROSZ estime qu’une attention particulière est souhaitable en direction du public scolaire. Monsieur JAROSZ note, à la lecture du rapport budgétaire, qu’une réflexion est en cours concernant les Monsieur PERAT ajoute que les différentes initiatives relatives aux animations sportives et aux créations de clubs sont encouragées. Il note, par ailleurs, que l’excellence sportive est valorisée et souligne également la politique de renommée du Nord. Monsieur PERAT attire l’attention des Conseillers Généraux sur la question de l’apprentissage de la natation. Evoquant le Fonds Départemental Spécifique aux Equipements Sportifs, Monsieur PERAT se félicite de cette politique d’incitation qui aura permis, depuis sa création, la réalisation de plusieurs dizaines d’infrastructures sportives, plus particulièrement dans le milieu rural. Monsieur PERAT interroge Monsieur le Vice-Président Laurent COULON sur les emplois créés dans les clubs sportifs. Monsieur PERAT conclut en signalant que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement le budget proposé. Monsieur Dany WATTEBLED note que la politique sportive connaît une diminution de ses crédits de fonctionnement de l’ordre de 23 %. Il souligne avec regret la baisse de 10 % du budget Sport de proximité ainsi que celle de 20 % du budget Sport scolaire. Monsieur WATTEBLED constate que les crédits du Sport de haut niveau sont maintenus au même niveau que l’année passée et s’en réjouit. Monsieur WATTEBLED indique que les crédits d’investissement, qui sont en légère hausse, permettront de satisfaire en partie la longue et ancienne liste d’attente des projets d’équipements sportifs et d’essayer de répondre à une demande légitime des communes, notamment rurales. Monsieur WATTEBLED souligne qu’à l’avenir, le sport, comme la culture, devraient rester des compétences partagées et pense qu’il faut plaider en faveur d’une cohérence dans les politiques sportives et veiller à une véritable transparence dans la mise en œuvre de la répartition des compétences. Il ajoute que les Départements doivent être encouragés à lutter pour garder 72 une partie des compétences Sport qui serait légitimée par la notion de proximité. Monsieur WATTEBLED estime que, malgré les contraintes financières qui pèsent sur le Département, les crédits de fonctionnement relatifs au Sport auraient pu être maintenus au même niveau. Il précise que le Groupe Union Pour le Nord s’abstiendra sur le budget. Monsieur Laurent COULON indique qu’il partage les propos de Monsieur Jean JAROSZ concernant les bienfaits et les valeurs du sport. Monsieur COULON apporte des précisions en ce qui concerne le financement des sections sportives, qui sont créées par le Rectorat, et fait remarquer que des discussions avec ce dernier sont en cours. Il pense, par ailleurs, qu’il est nécessaire aujourd’hui d’avoir une réflexion globale dans le cadre du PEGD et de redéfinir l’intervention du Département dans les sections sportives afin d’avoir une meilleure lisibilité. Monsieur COULON souligne qu’il est particulièrement attentif à l’équilibre entre les sports de masse et de proximité. Monsieur COULON revient sur la question de l’accès à la piscine. Concernant le sport de haut niveau et l’excellence sportive, Monsieur COULON rappelle que les clubs retenus doivent respecter un certain nombre de conditions et de critères, notamment en termes d’emploi. Il fait observer qu’à ce jour, le bilan est certes modeste, mais correspond aux engagements qui ont été pris. Monsieur COULON note que Monsieur Dany WATTEBLED a mis en évidence les baisses de crédits, mais signale que cela ne remet pas en cause fondamentalement l’intervention du Département. Monsieur le Président ajoute que le Département essaie de maintenir au plus haut niveau ses efforts en matière de Sport. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Isabelle FREMAUX, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à André FIGOUREUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Albert DESPRES, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX Bernard BAUDOUX, Jean-Luc Absents : DETAVERNIER, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Eric RENAUD DSJ/2014/1189 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCIE 2015 POLITIQUE SPORTIVE EME DELEGATION DE LA 7 VICE-PRESIDENCE « SPORT, TOURISME ET VIE ASSOCIATIVE » Le sport pour le Département est un enjeu majeur de cohésion sociale et territoriale. Le Département valorise également l’attractivité du Nord par un soutien affirmé aux manifestations locales, régionales et internationales. Un partenariat d’objectifs est conduit avec les équipes de Haut niveau dans le cadre de l’excellence sportive ; des contreparties éducatives et sociales sont recherchées pour les collégiens, handicapés et le parrainage de jeunes en difficulté. Enfin, dans les démarches transversales, le sport est un élément de bien-être et de réussite éducative partagé avec les autres délégations. Le montant des propositions budgétaires 2015 s’élève au total à, 3,24 M€ en fonctionnement et à 4 M€ en investissement. 73 SECTION FONCTIONNEMENT (3,24 M€) A/ Sport de proximité : Le Département encourage le développement des 79 disciplines sportives du Nord – (1,99 M€) Les associations sportives fédérales ont pour mission de développer leur discipline sur l’ensemble du territoire nordiste. 79 disciplines sont ainsi représentées dans le Nord. Leur comité départemental est l’interlocuteur privilégié du Département. En partenariat étroit avec eux, il s’attache à réaliser un maillage équitable de l’offre sportive. 1) La Maison Départementale du Sport La Maison Départementale du Sport a été créée par le Département en janvier 2004. Implantée à Villeneuve d’Ascq, cette structure accueille les comités départementaux en leur proposant des bureaux privatifs et collectifs, des salles de réunions, un secrétariat commun et de nombreux services (reprographie, Internet…). Elle est gérée par le Comité Départemental Olympique et Sportif du Nord qui a créé un Comité des Usagers à cette fin. 2) Soutien au Comité Départemental Olympique et Sportif du Nord (CDOS Nord) Le CDOS 59 rassemble et fédère les comités départementaux olympiques du Nord. Une aide annuelle est attribuée à cette association en vue de développer le sport dans le Nord. 3) La réalisation de supports de communication pour le sport En collaboration avec la Direction de l’Information et de la Communication départementale (DIC), de nombreux supports de communication ont été réalisés pour la promotion des actions départementales en faveur des sports. Ces supports permettront en 2015 de valoriser le partenariat avec les comités départementaux et les clubs émargeant à l’excellence sportive. En 2014, de nombreuses épreuves sportives ont permis de valoriser l’action volontariste en faveur du sport. D’autres politiques départementales ont également été mises à l’honneur grâce aux évènements sportifs. Pour exemple, la voirie départementale a fait l’objet d’un focus lors du passage de la grande boucle (Tour de France cyclisme) à Cassel. Le Triathlon de Gravelines, l’Open cyclisme au vélodrome à Roubaix, le Mondial universitaire d’Aviron ou le Championnat de France de canoë-kayak sont autant d’exemples qui ont également permis la promotion du Département du Nord. 4) Le soutien aux ligues départementaux sportifs L’aide départementale permet départementaux sportifs d’assurer : et aux comités 79 comités – leur fonctionnement annuel et le développement de leurs disciplines, – l’organisation de manifestations sportives se déroulant sur le territoire du département. L’aide est calculée en fonction de la nature des projets des comités et du budget consacré à leur réalisation. Chaque année, une convention d’objectifs est conclue avec chacun des partenaires. A titre expérimental, le Département a accompagné en 2014, le Comité départemental de natation sur l'opération « savoir nager » qui consiste à faire bénéficier d'un apprentissage de la natation pour 1 € la séance à des enfants âgés de 6 à 15 ans. Cet accompagnement va être renforcé en 2015 et en particulier dans le cadre des animations en milieu rural, avec un travail engagé auprès du Comité Régional de natation référent pour la mise en place de cette opération nationale. 5) L’aide à l’organisation de manifestations sportives L’organisation de manifestations sportives se déroulant sur le territoire nordiste peut être soutenue par le Département. Plus de 300 manifestations ont été aidées en 2014. 6) Le Département accompagne les collectivités dans la réalisation et l’animation d’équipements sportifs : – Le vélodrome couvert régional à Roubaix le « STAB » Le Département est représenté au sein de La Société Publique Locale délégataire de service public, qui a la charge de l’organisation et du développement des pratiques sportives au sein du vélodrome de Roubaix. Le contrat de délégation de service public contient une disposition relative aux modalités de calcul de la compensation des obligations de service public imposées par les collectivités au délégataire. Le Département du Nord peut utiliser cet équipement 6 journées par an en vue d’organiser un séminaire pour l’une de ses directions générales ou le mettre à disposition d’un de ses organismes associés ou d’une association partenaire. C’est ainsi que le Département a autorisé en 2014 l’organisation au « Stab » d’un 74 colloque de l’Agence de Développement et de Réservation Touristique (ADRT) ou la conférence de presse pour l’édition 2015 des 4 Jours de Dunkerque. – Les animations sportives en milieu rural L’éloignement des grands sites de pratique urbains, les difficultés sociales peuvent constituer un frein à la découverte ou la pratique d’une activité sportive. C’est pourquoi le Département a souhaité développer, avec le mouvement sportif (26 comités sportifs partenaires), une politique de sport de proximité visant à homogénéiser la pratique de l’ensemble des disciplines sportives sur son territoire. 12 000 jeunes Nordistes ont ainsi bénéficié d’animations sportives durant les vacances scolaires. En lien avec le Championnat d'Europe de football l'UEFA 2016 et UNSS en 2015-2016 qui se dérouleront sur notre territoire, le Département va mettre en place des actions spécifiques sur la thématique du football et notamment dans le cadre des animations sportives sur les plateaux multisports. Accompagnement de la pratique (notamment en faveur du public féminin), sensibilisation à l'arbitrage et au respect des règles et de l'adversaire. – La création d’associations sportives Une aide départementale peut être attribuée à ces structures pour leur création lorsque leur siège est implanté en milieu rural (communes de moins de 5 000 habitants). Pour 2014, près de 30 clubs ont émargé à cette politique. 7) Pass’sport en Nord Un dispositif permettant de prendre en charge le coût de la première licence sportive pour les jeunes entrant en 6ème a été mis en place. Le dispositif regroupe 1 200 partenaires permettant ainsi aux jeunes collégiens de pratiquer ou de découvrir une activité sportive. 7 878 « chéquiers PassSport » ont ainsi été délivrés aux collégiens. B/ Sport Scolaire : Le Département garantit l’épanouissement des jeunes nordistes par la pratique du sport scolaire. (0,40 M€) Avec près de 283 associations sportives scolaires et 5 structures départementales fédérales, l’activité sportive scolaire représente un maillon essentiel du sport nordiste. Le Département, de par sa compétence en matière de construction et gestion des collèges, s’attache naturellement à développer une politique volontariste forte vers le public scolaire. 1) Associations sportives de collèges L’aide départementale peut être attribuée pour : – le fonctionnement de l’association, – l’organisation d’un stage de ski ou d’un stage de plein air, – la participation à une finale nationale de championnat scolaire (UNSS et UGSEL). Au total, 400 projets associatifs ont ainsi été aidés en 2014. Pour la rentrée 2015, un dispositif d’aide plus efficient sera engagé avec les structures départementales scolaires (UNSS et UGSEL). 2) Sections sportives de collèges Le Département soutient les sections sportives de collèges lorsqu’elles sont labélisées par le Ministère en charge du Sport et de l’Education. Une aide complémentaire par section peut être allouée pour le suivi médical des élèves dans un centre médicosportif. Une réflexion est actuellement menée sur cette politique en liaison avec les services départementaux de l’UNSS ainsi que le Conseil général du Pas-de-Calais notamment. L’évolution de cette aide pourrait être croisée avec le Dispositif PEGD afin de garder une cohérence des aides apportées aux collèges. 3) Le « Cross pour Tous » UNSS Cette manifestation rassemble chaque année plus de 10 000 enfants sur 9 sites du département. La finale de ce « Cross pour Tous » regroupe, au Stadium Lille métropole de Villeneuve d’Ascq, plus de 5 000 collégiens dont certains enfants en fauteuil roulant. Il est à noter que le dispositif Sport partagé (participation handisport à des épreuves dites classiques) est issu d’une réflexion de la Commission Sport du Conseil Départemental des Jeunes. 4) Comités départementaux UGSEL et USEP) scolaires (UNSS, Le Département soutient la direction départementale de l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS), le comité Nord de l’Union Générale Sportive de l’Enseignement Libre (UGSEL), le comité départemental de l’Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré. Il leur attribue une aide annuelle de fonctionnement calculée en fonction du budget consacré à la réalisation de leurs projets. 5) Sport scolaire et le raid national des collégiens au Val Joly UNSS (10 départements 30 équipes nationales représentés) ont participé au Raid de trois jours organisés par le Val Joly, le Service Sport du Conseil général, l’UNSS et les comités départementaux de Canoë Kayak, Tir à l’arc, Montagne et escalade, Voile, Cyclisme et Course d’orientation. 75 Le Val Joly pourrait être le théâtre de nombreuses épreuves sportives dès 2015. La Ligue Nord/Pas-de-Calais d’athlétisme souhaite pouvoir organiser une épreuve « grand public » dans la station touristique. Le comité nord d’athlétisme ainsi que celui du cyclisme envisagent de renforcer leur présence sur leurs épreuves (trail et open vtt). La fédération de triathlon est également en passe de proposer ses services en vue d’organiser une épreuve tous publics au Val Joly. C/ Le sport de haut niveau (0,72 M€) 1) Soutien aux athlètes et manifestations sportives de haut niveau Ambassadeurs du Département, les athlètes de haut niveau sont la vitrine de l’activité sportive nordiste. Conscient de ce rôle mobilisateur envers les jeunes Nordistes, le Conseil général a décidé d’intervenir en faveur de ces sportifs afin de leur permettre de s’entraîner et de participer aux compétitions de haut niveau tout en préparant leur avenir dans les meilleures conditions. Pour 2014, 150 athlètes ont bénéficié d’une bourse. nationales, épreuves de masse ou épreuves locales). Par ailleurs, certaines épreuves présentent un caractère particulier du fait de leur très haut niveau de compétition et de leur popularité incontestée. Ces manifestations font l’objet d’une ligne budgétaire spécifique et d’un partenariat important pour ce qui est de la communication. Depuis 2012, une stratégie de communication regroupant les grandes épreuves cyclistes nordistes (4 jours de Dunkerque, grand Prix de Fourmies…) a été développée : « Le Nord, terre de Cyclisme ». D/ SECTION INVESTISSEMENT A/ Le 25 juin 2013, le Conseil général a adopté à l’unanimité la politique d’aide aux clubs du Nord en matière d’excellence sportive. Ce dispositif soutient 12 clubs sportifs nordistes reconnus pour leur notoriété et crée ainsi les conditions propices, à l’éclosion des sportifs de haut niveau et à leur maintien dans le département, tout en renforçant l'image dynamique et d'excellence du Nord. Au-delà des résultats sportifs, le Département continue à être particulièrement attentif aux missions d’intérêt général engagées par les clubs et à leur mise en œuvre auprès des publics prioritaires ciblés, à savoir : jeunes collégiens, jeunes des centres sociaux, bénéficiaires des minimas sociaux et personnes en situation de handicap, ou encore en faveur des personnes issues du milieu carcéral. L'évaluation des possibilités d’interventions sur le milieu carcéral réalisée en avril 2014, a permis de faciliter et de multiplier les rencontres entre les clubs de l’Excellence sportive et les établissements relevant de la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires. De nombreuses actions en faveur de détenus seront engagées ou renforcées en 2015. 3) Manifestations sportives de Haut Niveau Les manifestations sportives organisées sur le territoire départemental sont susceptibles d’être subventionnées en fonction de leurs diverses catégories (internationales, du Nord « Renommée En 2012, une nouvelle politique visant à promouvoir la notoriété du Nord a été mise en place avec les acteurs de l’excellence sportive. L’Entente Sportive Basket Ball Villeneuve d’Ascq et l’Union Sportive Dunkerque en Handball ont été identifiées en matière de résultats et de potentiel européen pour valoriser notre territoire. Ces acteurs de très haut niveau demeurent de véritables ambassadeurs nordistes et sont facteurs d’identité. 2) Les clubs d’excellence du Nord Le Département a décidé la mise en place d'une nouvelle politique volontariste d'aide aux clubs qui portent haut les couleurs du Nord, dénommée « l'excellence sportive ». La notoriété du Nord » (0,13 M€) (4 M€) Le Fonds Départemental Equipements Sportifs (FDSES) Spécifique aux Le Conseil général du Nord a créé le Fonds Départemental Spécifique aux Equipements Sportifs afin d’accompagner les communes et groupements de communes dans leurs projets de réalisation d’équipements sportifs. Il est proposé d’inscrire des Crédits de Paiement d’un montant global de 3,7 M€ pour financer les équipements sportifs en faveur des collectivités. B/ Ligues et comités départementaux Avec l’aide du Département, les structures fédérales achètent du matériel pédagogique en vue de développer leurs disciplines sportives. Il est proposé au Conseil général, après avis de la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Vie associative » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives au Sport présentées dans le rapport, dans le cadre de sa délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à 10h23. 54 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Mesdames LECHNER et MONTFORT, ainsi que par Messieurs CARBON, DIEUSAERT, LANNOO, LETY et POIRET. 76 Messieurs TARDY et RONDELAERE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Messieurs HENNO, HOUSSIN, LEFEBVRE, MONNET, RAGAZZO, RUANT, et VICOT, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration sur ce vote. Messieurs GODEFROY et FAUGARET étaient absents, ils avaient donné respectivement procuration à Messieurs VICOT et TARDY. Messieurs VICOT et TARDY n’étant plus présents au moment du vote, Messieurs GODEFROY et FAUGARET sont donc comptés absents sans procuration. Vote intervenu à 10h53. Au moment du vote, 52 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 11 Absents sans procurations : 16 N’ont pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 62 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 21 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 41 Majorité absolue des suffrages exprimés : 21 Pour : 41 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 l’investissement de ceux qui œuvrent à la mise en place de ce projet. Monsieur COULON met en exergue l’évolution de la politique d’aide aux offices de tourisme et syndicats d’initiative. Monsieur COULON attire l’attention des Conseillers Généraux sur la station touristique du ValJoly. Il salue le travail, engagé par l’ancien et l’actuel Président du syndicat mixte, pour faire de cette station un élément moteur du développement touristique dans l’Avesnois. Monsieur COULON souligne le soutien du Département aux structures touristiques ainsi qu’à ses partenaires. Il évoque, par ailleurs, la proposition de suppression du Fonds de Promotion Touristique. Monsieur COULON fait enfin remarquer que, depuis le 1er janvier 2013, le Département perçoit une taxe additionnelle de séjour et précise que l’inscription d’une recette de 200 000 euros est proposée cette année, soit 50 000 euros d’augmentation par rapport aux prévisions 2014. Monsieur Serge VAN DER HOEVEN signale que les dossiers relatifs aux budgets du Sport et du Tourisme sont parvenus aux Conseillers Généraux la veille de la réunion de la Commission et ajoute que ceux du budget Culture ont été donnés sur table le jour de la réunion de la Commission. Il indique que, de ce fait, les Groupes Union Pour le Nord et Communiste – Front de Gauche n’ont pas pris part au vote. Monsieur le Président revient sur le problème des dossiers transmis tardivement. Il s’engage à ce que, l’année prochaine, les Conseillers Généraux aient les documents plus tôt. Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Culture, Sports, Tourisme et Vie associative » et « Qualité du Service Public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes », est adopté à l’unanimité. Monsieur Bernard BAUDOUX indique que les potentialités économiques de l’activité touristique sont réelles et les possibilités de croissance du secteur sont fortes. Il met en exergue les facteurs qui déclenchent une visite touristique dans la région, suivant une étude de 2013. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Politique Touristique Monsieur BAUDOUX fait observer que l’action du Département en matière de tourisme, mais aussi ses politiques relatives au transport, à la culture et au sport, sont essentielles, notamment pour développer le tourisme populaire. Monsieur Laurent COULON indique que la politique touristique du Département traduit l’ambition forte et inchangée de faire du Nord une destination attractive, dont les acteurs et les organismes mettent en valeur son image. Il précise que, dans un contexte institutionnel et professionnel en pleine évolution, il y a aujourd’hui nécessité de s’orienter vers une mutualisation des structures et des compétences. Monsieur COULON signale que le budget proposé s’élève à 1,29 M€ en investissement et à 4,9 M€ en fonctionnement. Monsieur COULON attire l’attention des Conseillers Généraux sur la Maison du Tourisme. Il salue Monsieur BAUDOUX souligne avec inquiétude la situation de la station du ValJoly qui reste toujours précaire. Monsieur BAUDOUX note que, grâce aux initiatives des Collectivités Territoriales, les touristes ont accès à une offre culturelle exceptionnelle et de qualité dans le département du Nord. Il signale, par ailleurs, que la conservation des richesses patrimoniales bâties et la préservation des espaces naturels sont un vrai sujet pour le Conseil Général du Nord, en accompagnement des Collectivités Locales. 77 Monsieur BAUDOUX indique que l’action de proximité du Département est un formidable atout de développement de ses territoires et précise que cela justifie le maintien de ses compétences et la revalorisation de ses recettes. public/privé, et souhaite savoir qui assumera le volet public de ce partenariat. Monsieur BAUDOUX conclut en signalant que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement le budget Tourisme. Monsieur Laurent COULON met en exergue l’impact économique important du tourisme. Monsieur Philippe DRONSART se réjouit de l’importance accordée par le Département du Nord à l’activité touristique de son territoire, car ce secteur est essentiel pour l’économie locale. Il ajoute que le tourisme est également un facteur structurant du territoire départemental et représente un enjeu social fort. Monsieur DRONSART fait observer que l’espace rural ainsi que les villes et villages du Nord constituent des lieux d’attractivité pour les touristes. Il indique, par ailleurs, que le développement et la modernisation des infrastructures de transport permettent également d’attirer de nombreux visiteurs étrangers. Monsieur DRONSART constate avec satisfaction, au regard de l’importance du tourisme, le soutien important apporté aux structures existantes par le Département du Nord. Monsieur DRONSART note que l’évolution du contexte institutionnel, économique et professionnel incite à réorienter les stratégies en la matière et met en exergue l’évolution de la politique départementale de soutien aux offices de tourisme. Monsieur DRONSART signale que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce budget. Madame Sylvie LABADENS considère que le budget Tourisme, à l’image des années précédentes, n’a pas d’orientation politique majeure en la matière. Madame LABADENS souligne que la Maison du Tourisme permettra le rapprochement des organismes associés et sera une vitrine du tourisme non négligeable. Elle regrette cependant vivement la non-adhésion du Département du Pas-de-Calais. Madame LABADENS remarque que les aides pour le fonctionnement des offices de tourisme et des syndicats d’initiative, l’organisation de manifestations touristiques et le soutien d’autres structures touristiques, sont réduites de moitié. Concernant la station du ValJoly, Madame LABADENS note la référence très faible à l’étude réalisée en 2013 ainsi que l’écart abyssal entre les crédits de paiement proposés et les préconisations de cette étude. Elle indique, par ailleurs, qu’il est prévu de créer une Société Publique Locale, tout en développant un partenariat Madame LABADENS précise que le Groupe Union Pour le Nord s’abstiendra sur ce budget. Monsieur COULON fait observer que l’évolution du tourisme oblige le Département du Nord à s’adapter dans le cadre d’une répartition intelligente des compétences. Monsieur COULON rappelle que le tourisme est une politique volontariste, mais signale que le Département a saisi l’importance et les enjeux représentés par le développement économique. Monsieur COULON indique que la station du ValJoly ne pourra fonctionner que si des partenaires privés s’y investissent et souligne avec satisfaction qu’il y a aujourd’hui un certain nombre de pistes et d’orientations qui s’inscrivent pleinement dans les préconisations de l’étude qui a été menée. Concernant la Maison du Tourisme, Monsieur COULON pense que, d’ici plusieurs mois, le Département du Pas-de-Calais comprendra l’intérêt de se réunir dans un même lieu et rejoindra cette structure. Monsieur COULON attire enfin l’attention sur l’investissement du Département au niveau des équipements touristiques privés. Monsieur le Président note que le Nord est un département touristique qui a de nombreux atouts. Concernant le ValJoly, Monsieur le Président fait remarquer que l’étude, qui a été diligentée, a montré que le barrage n’aggravait pas les crues, mais contribuait, au contraire, à les réguler. Il évoque, par ailleurs, la question du budget inscrit en investissement concernant ce barrage. Monsieur le Président revient également sur l’évolution de la station du ValJoly et précise que des promoteurs privés commencent à s’y intéresser sérieusement. Monsieur Alain POYART intervient à propos de l’étude qui a été réalisée et indique qu’il fallait mettre énormément d’argent pour développer cette station. Monsieur le Président répète que des promoteurs privés sont prêts à s’engager sur la station du ValJoly. Il fait observer que le Département se préoccupe de cette station, y compris avec les élus locaux, et souligne que la situation est en train d’évoluer. Evoquant la Maison du Tourisme, Monsieur le Président indique qu’il y a déjà un certain nombre de partenaires présents et fait remarquer que d’autres pourraient les rejoindre. Il souligne l’intérêt de cette mutualisation. 78 Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à André FIGOUREUX, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Albert DESPRES, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX loisirs touristiques ou la rénovation des bases de loisirs publiques. La politique touristique départementale permet aussi de soutenir en fonctionnement des structures partenariales telles que l’Agence de Développement et de Réservation Touristiques (ADRT Nord), ainsi que les acteurs de l’accueil touristique ou de l’organisation des éco-manifestations touristiques. Enfin, le Conseil général, poursuit l’accompagnement du Syndicat Mixte du ValJoly, dans la redynamisation de la station touristique du ValJoly ouverte depuis juin 2008. Les faits marquants en 2014 – La Maison du tourisme : o Création de l’association de gestion regroupant les occupants de la Maison du Tourisme, le 20 octobre 2014, o Emménagement du service tourisme du Département du Nord en novembre 2014. – La station touristique du ValJoly : o Nouvel essor de la station depuis 2014. o Mise en œuvre des nouvelles perspectives suite à l’étude portant sur l’évolution de la station et réalisée en 2013 : amélioration des équipements existants, optimisation de la gestion… o Reprise de la brasserie par un exploitant privé (le restaurant du Lac). – Le maintien du soutien aux organismes partenaires de la politique touristique et aux investissements d’hébergements et d’équipements de loisirs, – La mise en ligne d’un nouveau site dédié « le guide pour la réalisation d’un Office de tourisme du futur » (avril 2014). BUDGET TOURISME : SYNTHESE Absent excusé : Alain FAUGARET Absents : Georges FLAMENGT, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Eric RENAUD, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Renaud TARDY DPAE/2014/1149 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE POLITIQUE TOURISTIQUE Le montant des propositions budgétaires 2015 pour la politique « Tourisme » s’élève à 6,19 M€ au total, et se décompose de la manière suivante : Les crédits de paiement 2015 en investissement s’élèvent à 1,29 M€. Les crédits de paiement 2015 en fonctionnement s’élèvent à 4,90 M€. 2015 La Politique Touristique Cette politique volontariste, menée par le Conseil général, participe au développement et à l’attractivité du territoire nordiste. Elle contribue en premier lieu à soutenir l’offre d’hébergement touristique durable, les aménagements de Pour le Département du Nord, les années 2015 et suivantes viseront à poursuivre le renouvellement de l’action touristique décliné selon des objectifs de développement durable. Il s’agira également de réorganiser et de développer l’accompagnement des acteurs de la filière touristique pour leurs projets (professionnels en activité, créateurs…) en proposant un « guichet unique » axé vers le développement et en articulant mieux l’ingénierie existante au sein de la Maison du Tourisme. 79 Principales perspectives pour 2015 – La Maison du Tourisme : o Emménagement dès janvier 2015 des principaux organismes touristiques régionaux et départementaux (ADRT Nord, CRT, UDOTSI Nord…), o Développement de la plate-forme des acteurs publics et privés à destination des professionnels et porteurs de projets (cf. projet de pépinière d’entreprises tourisme / loisirs, guichet unique, recherche de nouveaux partenariats…), o Ouverture de l’espace grand public de dimension régionale dont l’accueil sera réalisé par l’Office de Tourisme et des Congrès de Lille dans le cadre de la mutualisation des organismes. – La station touristique du ValJoly : o Optimisation de la gestion de la station par l’étude de la création d’une Société Publique Locale, o Recherche et poursuite de nouveaux partenariats publics / privés pour : la gestion privée de la restauration, le centre de bien-être et Aquatica, le développement du camping… o Développement de l’attractivité de la station en s’appuyant sur de nouveaux services et équipements. – L’évolution de la politique d’aide aux Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative en se basant sur le concept « d’Office du Tourisme du futur ». A/ SECTION D’INVESTISSEMENT SECTEUR D’INTERVENTION DEVELOPPEMENT DE L’OFFRE TOURISTIQUE : 0,86 M€ 1) Equipements de la Maison du Tourisme (CP 2015 : 0,37 M€) Une AP 2015 d’un montant de 620 000 € est sollicitée. Le Département réalisera en 2015 des équipements destinés à la vitrine du tourisme régional pour le rezde-chaussée. Il s’agit d’outils d’interprétation mutualisés qui permettront aux visiteurs de découvrir leur destination au sein d’un lieu d’exception. 2) Soutien à la création et à la rénovation d’équipements touristiques (CP 2015 : 0,49 M€) En 2015, il est proposé de fixer l’AP « Equipements Touristiques et de Loisirs » à 600 000 €. Ce programme permet de poursuivre le soutien aux hébergements touristiques et aux Offices de Tourisme (OT) engagés dans un projet d’« Office de Tourisme du futur ». SECTEUR D’INTERVENTION VALJOLY : 0,43 M € 1) Entretenir et améliorer les équipements du Syndicat Mixte de la station touristique du ValJoly (CP 2015 : 0,35 M€) En 2015, il est proposé de fixer l’AP Valjoly à 550 000 € pour les dépenses liées au développement de l’attractivité de la station. 2) Entretenir le barrage du ValJoly (CP 2015 : 0,08 M€) Il convient de prévoir les crédits nécessaires pour réaliser les travaux liés au barrage du Valjoly suite aux inspections réglementaires réalisées en 2014. B/ SECTION DE FONCTIONNEMENT : 4,9 M€ SECTEUR D’INTERVENTION DEVELOPPEMENT DE L’OFFRE TOURISTIQUE : 2,79 M€ 1) Soutenir les structures touristiques (CP 2015 : 2,46 M€) Dans le cadre des partenariats pluriannuels mis en place avec les principaux organismes touristiques, il est prévu que le Département leur verse un acompte dès janvier 2015. Les organismes concernés sont les partenaires historiques du Département dont les missions et activités sont en adéquation avec les priorités de la politique départementale : le développement touristique, l’accueil, l’accessibilité aux personnes handicapées et la qualification de l’hébergement touristique. Ce soutien concerne : le Comité Départemental du Tourisme du Nord (ADRT Nord), l’association des Gîtes de France du Nord, l’Union Départementale des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative du Nord, l’association des Paralysés de France du Nord et l’association Accueil Paysan Nord/Pas de Calais. Au titre de l’année 2015, il est proposé d’attribuer au Comité Départemental du Tourisme (ADRT Nord) une subvention d’un montant de 1,9 M€ déduction faite du montant des loyers et charges locatives en raison de l’occupation à titre gracieux des locaux de la Maison du Tourisme par l’ADRT Nord. 2) Soutenir les autres acteurs du développement touristique (CP 2015 : 0,21 M€) Ce programme recouvre notamment le soutien : – à l’organisation de manifestations touristiques, – aux Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative, 80 – et à d’autres structures touristiques dans le cadre d’actions innovantes ou exceptionnelles. 3) Suppression du Fonds de Touristique (CP 2015 : 0,045 M€) Promotion Afin de solder les actions 2013-2014, des crédits de paiement d’un montant de 44 467,19 € sont à mobiliser en 2015 pour les 5 territoires (Pays de Flandre, Avesnois, Flandre Côte d’Opale, Hainaut, Lille Métropole). A partir de 2015, il est proposé de supprimer la politique du Fonds de Promotion Touristique. En effet, dans le cadre de la réorganisation des missions et des compétences des organismes touristiques de niveau régional et départemental, la promotion relève désormais de l’échelon régional. Une économie de 125 000 € par an est attendue. 4) Mettre en œuvre la politique touristique (CP 2015 : 0,032 M€) et actualiser les sites Internet (CP 2015 : 0,008 M€) Ces programmes permettent de : – poursuivre l’accompagnement des porteurs de projets par un conseil architectural, – de communiquer auprès des acteurs touristiques (ex : actualisation des sites internet hébergement touristique durable et éco-manifestations touristiques), – de mener les réflexions nécessaires à l’évolution de la politique touristique (ex : réflexion pour la structuration de la pépinière tourisme). 5) Entretenir les Relais Information Service (CP 2015 : 0,030 M€) L’inscription de crédits afin de palier aux réparations d’urgence des Relais Information Service (RIS), et en cohérence avec la concertation engagée avec les communes afin de convenir avec elles de la dépose ou de la rétrocession du mobilier situé sur le territoire est proposée. SECTEUR D’INTERVENTION VALJOLY : 2,11 M€ Participer au fonctionnement du Syndicat Mixte de la Station du ValJoly Il est proposé d’attribuer au syndicat mixte une subvention d’un montant de 2 110 000 €. Un acompte représentant 60 % du montant de la subvention 2014 sera versé dès janvier 2015, soit 1 260 000 €. Un projet de convention est annexé au présent rapport. C/ RECETTES DE FONCTIONNEMENT er établissements publics de coopération intercommunale. Ce dispositif permet au Département de renforcer ses actions en matière d’accompagnement et de développement touristique des territoires du Nord. L’inscription d’une recette d’un montant de 200 000 €, en augmentation de 50 000 € par rapport aux prévisions 2014, est proposée. Il est proposé au Conseil général, après avis de la commission « Culture, Sport, Tourisme et Vie associative » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives au Tourisme présentées dans le rapport, dans le cadre de sa délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention jointe au rapport associant le Département et le Syndicat Mixte de la Station Touristique Départementale du ValJoly. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 10h53. 53 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 11 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs BAUDOUX, DETAVERNIER, LEFEBVRE, MONNET, RAGAZZO et VICOT. Madame FREMAUX, ainsi que Monsieur FIGOUREUX, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Messieurs DULIEU, HANICOTTE et POIRET, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Messieurs DEBUS, DECOOL et WILMOTTE étaient absents. Ils avaient donné respectivement procuration à Messieurs POIRET, FIGOUREUX et à Madame FREMAUX. Messieurs POIRET, FIGOUREUX, ainsi que Madame FREMAUX n’étant plus présents pour le vote, Messieurs DEBUS, DECOOL et WILMOTTE sont comptés absents sans procuration En raison des fonctions qu’ils exercent au sein du comité syndical du syndicat mixte de la station touristique du Valjoly, les Conseillers Généraux dont les noms suivent quittent la salle au moment du délibéré et du vote : Madame MONTFORT, ainsi que Messieurs PERAT, MANESSE, LETY, ANCEAU, JAROSZ, POYART et DELVA. (0,2 M€) Depuis le 1 janvier 2013, le Département perçoit une taxe additionnelle de 10 % à la taxe de séjour perçue dans le département du Nord par les communes ainsi que par les Monsieur POYART était porteur du pouvoir de Monsieur LOCOCHE. Monsieur LOCOCHE sera donc compté absent sans procuration du fait de la non participation de Monsieur POYART au délibéré et au vote. 81 Vote intervenu à 11h28. Au moment du vote, 46 Conseillers Généraux étaient présents et pouvaient participer au vote compte tenu de l’impossibilité juridique pour 6 Conseillers Généraux, désignés en qualité de représentants du Département au comité syndical du Syndicat Mixte de la station touristique du Valjoly d’y prendre part. Ces derniers sont portés ci-dessous comme n’ayant pas pris part au vote. Nombre de procurations : 8 Absents sans procuration : 17 N’ont pas pris part au vote en raison de la prévention des conflits d’intérêts : 8 N’a pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 53 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 13 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 40 Majorité absolue des suffrages exprimés : 21 Pour : 40 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Culture, Sports, Tourisme et Vie associative » et « Qualité du Service Public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes », est adopté à l’unanimité. QUESTIONS DIVERSES Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Albert DESPRES, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP COMMISSION CULTURE, SPORTS, TOURISME ET VIE ASSOCIATIVE Absents excusés : Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Alain FAUGARET, Joël WILMOTTE 7/1. Evolution de la politique d’aide aux Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative. Absents : Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Christian POIRET, Eric RENAUD, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Renaud TARDY Monsieur Laurent COULON revient sur cette politique d’aide aux Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative qui avait été adoptée en 1993, puis revue en 2000. Monsieur COULON souligne, dans un contexte institutionnel et professionnel qui évolue, la nécessité de s’adapter. Il propose une refonte de cette politique au vu du concept « d’Office de Tourisme du futur » afin d’être plus efficace. Monsieur COULON précise que le Département accompagnera désormais les Offices de Tourisme dans une démarche de projet afin qu’ils puissent repenser leurs lieux d’accueil, leurs services et leurs outils. Monsieur COULON fait observer que le Département poursuit également son soutien en fonctionnement aux Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative. Il souhaite une politique plus équilibrée, justifiant davantage d’équité territoriale. N° 7.1 DPAE/2014/1205 OBJET : EVOLUTION DE LA POLITIQUE D'AIDE AUX OFFICES DE TOURISME ET SYNDICATS D'INITIATIVE La politique d'aide aux Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative a été adoptée en 1993 puis refondue en 2000 (cf. annexe 1 - critères d'attribution). A ce titre, le Département du Nord soutient les Offices de Tourisme (OT) et les Syndicats d’Initiative (SI) à la fois en fonctionnement, pour la réalisation de leurs dépliants 82 d’appel et en investissement pour la mise en accessibilité de leurs structures d’accueil (personnes âgées, personnes handicapées…). Vers un soutien à l’Office de Tourisme du futur Dans un contexte institutionnel et professionnel en pleine évolution, la nécessité de passer à la mutualisation des structures touristiques en s’inscrivant dans une nouvelle stratégie partagée a conduit le Département et son ADRT (Agence de Développement et de Réservation Touristiques) à se recentrer sur le développement et l’accueil touristiques avec pour objectif de positionner le Nord comme une destination innovante en matière d’accueil. Cette nouvelle organisation des compétences avec l’ensemble des partenaires touristiques prendra tout son sens au sein de la future Maison du Tourisme. Les OTSI quant à eux doivent aujourd’hui faire face à de nouveaux défis : changement des pratiques et des attentes de la clientèle, développement d’Internet et des outils technologiques, évolution des métiers et des services attendus, entrée en vigueur des nouvelles normes de classement… L’Office de Tourisme du futur se traduit au niveau des lieux d’accueil, des services et outils qui sont proposés à la clientèle à la fois au sein de l’OT mais aussi hors de ses murs… Il se décline en un OT accessible à tous, plus convivial, plus durable, plus ergonomique, personnalisant l’accueil, redistribuant judicieusement l’information sur le territoire et offrant une expérience virtuelle de la destination à la clientèle. Pour relever ces défis, il est proposé une refonte de la politique d’aide aux OTSI en s’appuyant sur le concept d’« Office de Tourisme du futur ». Le Département du Nord accompagnera désormais les Offices de Tourisme dans une démarche de projet afin qu’ils puissent repenser leurs lieux, leur accueil ainsi que leurs services et outils. L’objectif est d’accompagner les structures situées sur l’ensemble du territoire départemental. La définition par l’OT d’une stratégie d’accueil à l’échelle de la destination touristique sera un préalable à toute demande de subvention départementale. L’évolution de la politique permettra désormais de soutenir : – la création ou l’évolution des lieux d’accueil de l’OT (lieux d’accueil grand public), – la réalisation d’outils d’accueil de la destination touristique (guide d’accueil, application, site internet). Le dispositif départemental s’appuiera en outre sur un cahier de recommandations présentant les critères auxquels devra répondre le porteur de projet. Ce cahier de recommandations a été élaboré en concertation avec les partenaires (ADRT Nord, UDOTSI Nord, représentants des Offices de Tourisme). Un extrait de ce cahier exposant les principales modalités d’intervention et exigences du dispositif départemental figure en annexe 3. Ce dispositif sera mis en œuvre dans le cadre d’un appel à projets annuel. A l’appui de ce dispositif, un guide internet de l’Office du Tourisme du Futur a été réalisé et mis en ligne depuis avril 2014 à l’adresse : https://otfutur.lenord.fr/ (cf. annexe 2). Il permet d'expliquer les enjeux et bénéfices attendus d’un « Office de Tourisme du Futur » et constitue une véritable « boîte à outils » qui permet d’accompagner et de conseiller les OT dans leur projet. Ce site est plébiscité par l’ensemble du réseau des OTSI. L’aide en fonctionnement des structures (SI ou OT) Afin de permettre l’accompagnement des structures les plus modestes, il est proposé de maintenir une aide en fonctionnement d’un montant de 1 500 € en direction des OTSI dont le budget de l’année N-1 sera inférieur ou égal à 100 000 € (une quarantaine de structures). Un certain nombre de critères devront être attestés par l’Union Départementale des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative afin de prétendre à la subvention départementale. Une présentation de ces critères d’attribution figure en annexe 4. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission Culture, Sports, Tourisme et Vie associative : – d’adopter les propositions d'évolution de la politique d’aide aux Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative reprises en annexes 3 et 4 concernant : – l’aide à l’Office de Tourisme du Futur, – l’aide en fonctionnement des structures (SI ou OT). – de permettre la mise en application de ce dispositif, à partir de 2015. PRISE DE DECISION : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 11h28. 54 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Monsieur HOUSSIN. Messieurs ANCEAU et MARISSIAUX, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. 83 Monsieur RINGOT, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la salle préalablement à la prise de décision. Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission, est adopté par assentiment de l’Assemblée. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Education Monsieur Bernard BAUDOUX rappelle que la délibération relative à la dotation de fonctionnement des collèges a été adoptée à l’unanimité il y a quelques semaines et fait remarquer que, globalement, les nouvelles modalités ont plutôt été bien comprises. Monsieur BAUDOUX note que l’action du Département en matière d’investissement est remarquable, mais également indispensable tant le patrimoine transmis était obsolète. Il met en exergue, en plus de la mise à disposition de locaux adaptés aux collégiens et aux communautés éducatives, d’autres effets de cette politique ambitieuse et innovante. Monsieur BAUDOUX précise que 94 M€ sont proposés en investissement pour 2015. Monsieur BAUDOUX se félicite, dans un contexte de rareté de l’argent public, de la continuité de l’engagement du Département du Nord en faveur de la politique éducative et évoque l’exemple des collèges numériques. Monsieur LEFEBVRE salue le maintien à l’identique de la dotation de fonctionnement du budget des collèges. Monsieur LEFEBVRE souligne les grandes avancées réalisées dans le domaine informatique avec 25 M€ investis depuis 2011. Monsieur LEFEBVRE salue l’action volontariste du Département dans l’accompagnement des projets des établissements et revient sur le PEGD. Monsieur LEFEBVRE indique que la contribution sociale du Département pour améliorer la vie des collégiens est indispensable et précise que l’aide à la restauration scolaire est exemplaire. Monsieur LEFEBVRE pense que le budget de fonctionnement pour les collèges, avec un montant global de 78,4 M€, est maintenu à un niveau qui devrait permettre de répondre aux besoins. Il salue, par ailleurs, dans le contexte général des finances des Départements, l’effort porté à 94 M€ en investissement. Monsieur LEFEBVRE considère que le Département doit continuer à réclamer de l’Etat le dû des Nordistes aux fins de pouvoir accélérer le rythme du programme d’investissement. Monsieur LEFEBVRE conclut en signalant que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement le budget Education. Monsieur BAUDOUX attire l’attention des Conseillers Généraux sur la section de fonctionnement et signale que 78,4 M€ sont proposés. Monsieur Vincent LANNOO fait remarquer que, depuis 1998, le Conseil Général du Nord mène une politique exceptionnelle et volontariste en faveur des conditions d’enseignement, à travers la réhabilitation et la construction de nombreux collèges. Monsieur BAUDOUX fait observer que le PEGD continue à monter en puissance. Il rappelle que le FDAPE se poursuit pour les collèges qui ne sont pas encore entrés dans le dispositif du PEGD. Monsieur LANNOO indique que ce budget primitif 2015 montre que, malgré un contexte budgétaire contraint, l’éducation demeure un enjeu majeur et constant des priorités départementales. Monsieur BAUDOUX indique que le Département maintient ses politiques volontaristes, notamment d’accompagnement social pour permettre l’accès à la restauration scolaire. Il souligne, par ailleurs, la poursuite de la politique « Assiette durable ». Monsieur LANNOO note qu’il est proposé d’inscrire, pour l’année 2015, 94 M€ au titre de l’investissement et un peu plus de 78 M€ en fonctionnement. Madame Alexandra LECHNER signale que ce budget a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Education », le Groupe Union Pour le Nord n’ayant pas pris part au vote. Monsieur Michel LEFEBVRE salue l’entrée de nouveaux établissements dans le dispositif REP, mais condamne les retraits opérés dans des secteurs où les indicateurs n’ont pas évolué de manière positive. Il note, par ailleurs, l’inquiétude soulevée par la suppression envisagée des heures d’aide scolaire dans les établissements dits ordinaires et estime, également, que la diminution de 50 % des crédits pédagogiques d’Etat consacrés aux manuels est inacceptable. Monsieur LANNOO souligne, dans le cadre de la lutte contre les inégalités sociales, l’aide à la demi-pension, les bourses départementales ainsi que les dotations de dictionnaires. Monsieur LANNOO évoque la démarche du PEGD et la salue tout particulièrement parce qu’elle s’inscrit dans une dynamique de démocratie participative. Monsieur LANNOO précise que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés soutient totalement le budget Education. Madame Joëlle COTTENYE note qu’au fil des ans, le choix a été fait de consacrer un budget conséquent en matière d’éducation, malgré un contexte budgétaire 84 difficile et les mises en garde régulières du Groupe Union Pour le Nord au cours des sessions budgétaires précédentes. Madame COTTENYE fait observer que le PEGD est très ambitieux et précise que, même si l’adhésion du Groupe Union Pour le Nord est plutôt favorable, cela coûte beaucoup d’argent au Département pour des compétences qui relèvent de l’Etat. Elle pense que l’avenir est incertain pour la continuité de cette mesure. Madame COTTENYE exprime son scepticisme en ce qui concerne la généralisation du numérique dès 2016 dans tous les collèges. Madame COTTENYE pense qu’afin de diminuer les crédits d’investissement, le Conseil Général pourrait procéder à la fermeture de plusieurs établissements. Elle prend ainsi l’exemple de collèges qui sont loin d’atteindre leurs capacités d’accueil. Madame COTTENYE regrette le choix de supprimer certaines politiques éducatives pour 2015 (le complément de la bourse Erasmus, le prêt d’honneur aux étudiants, le dispositif de soutien aux projets internationaux). Elle ajoute que ces politiques ne représentaient pas des sommes considérables à supporter pour le Département. Madame COTTENYE indique que le Groupe Union Pour le Nord considère qu’il s’agit d’un budget d’affichage qui ne correspond pas aux possibilités réelles du Département et, à ce titre, votera contre celui-ci. Monsieur Bernard BAUDOUX pense qu’il était important de maintenir un haut niveau d’investissement au regard de son impact sur l’emploi. Monsieur BAUDOUX signale qu’il partage l’avis de Monsieur LEFEBVRE sur la problématique des REP. Monsieur BAUDOUX fait remarquer que le Département continue d’accompagner la réalisation des salles de sport. Monsieur BAUDOUX évoque le PEGD et apporte des précisions concernant les montants attribués par le Département dans ce cadre. Concernant les collèges numériques, Monsieur BAUDOUX donne des éléments d’explication s’agissant du rythme d’avancement de ce projet. Il fait remarquer que le numérique est un atout indiscutable, mais reste un outil qui ne remplace pas l’enseignant. Monsieur BAUDOUX revient sur la question du regroupement de collèges. Monsieur BAUDOUX fait observer que les bourses étudiantes ne sont pas de la compétence du Département. Il signale, par ailleurs, que les projets de voyages internationaux peuvent être intégrés dans le cadre du PEGD. Monsieur le Président indique qu’il est assez choqué lorsque Madame Joëlle COTTENYE parle de budget d’affichage. Monsieur le Président rappelle que, entre 2007 et 2012, 80 000 postes ont été supprimés dans l’Education Nationale, que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans a été remise en cause et que le dispositif de formation des maîtres avait été supprimé. Monsieur le Président revient sur l’action du Département en matière d’investissement et de fonctionnement. Il précise que, malgré le contexte, le Département a tenu à sanctuariser les moyens pédagogiques et a également eu le souci de maintenir les classes SEGPA pour les élèves les plus en difficultés. Monsieur le Président demande un peu de cohérence dans la critique en ce qui concerne la question des économies proposées. Il note l’absence de propositions alternatives concrètes de la part de l’Opposition Départementale. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Albert DESPRES, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : Jean-Pierre FAUGARET, Joël WILMOTTE DECOOL, Alain 85 Absents : André FIGOUREUX, Isabelle FREMAUX, Eric RENAUD, Daniel RONDELAERE, Renaud TARDY Global Départemental et un nouvel appel à projet sera lancé dès janvier 2015 pour la 4ème vague. L’ensemble des 201 collèges publics devraient ainsi être entrés dans la démarche du PEGD en 2016. DE/2014/1164 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE DE L'EDUCATION L’année 2014 est également celle de l’auto-évaluation des 30 premiers collèges test. Celle-ci a été réalisée de manière participative à trois niveaux : celui du conseil pédagogique de l’établissement, des parents d’élèves et au niveau des collégiens. Un rapport d’auto-évaluation sera réalisé. Enjeu en matière d’avenir de la jeunesse, la politique éducative est une priorité du Département. Qu’elles s’inscrivent dans les compétences obligatoires de la collectivité, ou qu’elles relèvent du volontarisme, les actions engagées visent la réussite éducative des collégiens. Cet objectif se traduit dans la recherche de l’éco-performance dans la construction, la réhabilitation, ou l’adaptation des collèges aux besoins des élèves. L’innovation technique se décline aussi à travers l’équipement informatique qui accompagne les évolutions pédagogiques. Au-delà, le projet de « collège numérique » traduit la volonté de dialogue de la collectivité avec l’ensemble des acteurs de l’éducation. La démarche participative prévaut dans la mise en œuvre du Projet Educatif Global, qui affirme l’ouverture des collèges sur le territoire et ses acteurs. Est ainsi posée la prise en compte du collégien dans sa globalité et son environnement : études, pratique sportive ou culturelle, santé... Le partenariat du Département avec les collectivités locales pour la construction de salles de sports mutualisées ou l’aménagement des abords des établissements favorise le traitement équitable des collégiens où qu’ils vivent. Enfin, les aides aux familles, bourses ou aides à la demi-pension, contribuent à assurer l’égalité des chances de tous les jeunes nordistes. La concertation avec les représentants des collèges et l’ensemble des acteurs de l’éducation se poursuivra tout au long de l’année tant sur le thème de l’action éducative que sur celui du soutien financier de la collectivité. Elle contribuera à garantir l’optimisation de l’engagement de la collectivité : 94 M€ en investissement et 78,4 M€ en fonctionnement sont proposés pour la mise en œuvre de la politique éducative en 2015. 1. LA POLITIQUE EDUCATIVE ET SES OBJECTIFS 1.1. LES ACTIONS Investissement : 0,1 M€ en dépenses et 0,7 M€ en recettes Fonctionnement : 2,8 M€ en dépenses 1.1.1. LE P.E.G.D 124 collèges sont désormais intégrés au Projet Educatif Les réunions annuelles par secteur relatives au développement du PEGD rencontrent un réel intérêt de la part de la communauté éducative et des partenaires des projets. Pour participer au financement de ces projets, une de 1,75 M€ autorisation d’engagement (AE) en fonctionnement a été créée en 2013. Il y a lieu d’augmenter cette AE à hauteur de 6,3 M€ pour permettre le fonctionnement du PEGD jusqu’en 2017. 1.1.2. LE FDAPE La poursuite du Fonds Départemental d’Appui aux Projets Educatifs (FDAPE) pour les collèges non entrés dans le dispositif du PEGD a entraîné un cinquième appel à projets en 2014 sur la base des nouveaux critères adoptés par l’Assemblée le 24 juin. 131 établissements ont répondu, 741 projets (hors projets inter-établissements) déclinés en 1 057 actions vont être mis en place au cours de l’année scolaire 2014-2015. 1.1.3. AUTRES ACTIONS Il est prévu un soutien aux projets réalisés par des associations à rayonnement départemental qui participent à l’action éducative sans pour autant relever d’un dispositif précis, comme les associations de parents d’élèves ou les associations qui organisent des manifestations interétablissements. Le Département participe également, en vue de minorer leur coût, à hauteur de 20 € par élève et par jour dans la limite de 17 participants par jour et par classe aux séjours de découverte organisés par les collèges ou par des associations pour les élèves de Section d’Enseignement Général et Professionnel Adapté (SEGPA) des collèges. Enfin, le Département souhaite recentrer son action éducative sur les collégiens, qui relèvent de sa compétence. Il est donc proposé de mettre fin aux dispositifs volontaires « complément à la bourse Erasmus » et « Prêt d’honneur aux étudiants » qui concernent moins d’1 % des étudiants nordistes, relevant par ailleurs d’autres collectivités. De même, il est proposé de mettre fin au dispositif de soutien aux projets internationaux organisés par les collèges, à compter de l’année scolaire 2014/2015, au profit de l’intégration de cette dynamique dans le cadre du PEGD. 86 1.2. LES COLLEGES NUMERIQUES Investissement : 1,5 M€ en dépenses Fonctionnement : 3,2 M€ en dépenses Partenaire des « pupitres du 21è siècle », action initiée par l’Etat dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région, le Conseil général a décidé ensuite d’être le chef de file de la politique dédiée à l’informatique et au multimédia dans les collèges. Parce qu’il est un acteur de la réussite éducative, le Conseil général a, par délibération en date du 4 juillet 2011, adopté le projet « Collège Numérique » pour l’ensemble des établissements du territoire. En cohérence avec le Projet Educatif Global Départemental, il a vocation à offrir aux collégiens les meilleures chances de réussite en intégrant les risques de rupture sociale et territoriale. A ce titre, le Département assure le câblage, la dotation en mobilier et en ordinateurs (ainsi que leur maintenance). Il assure également l’équipement en vidéoprojecteurs interactifs. Cette politique rencontre la satisfaction des usagers et son développement se poursuit avec la mise en œuvre des appels à projets des collèges du Nord. 1.2.1. LE RACCORDEMENT AU HAUT DEBIT Le Département du Nord, le Département du Pasde-Calais et la Région Nord/Pas-de-Calais se sont associés pour le développement du Haut Débit dans les établissements scolaires. Le Haut Débit a été déployé sur 64 collèges du Nord dont 53 par fibre optique et 11 par un débit symétrique (SDSL). Ce déploiement se poursuivra en 2015 pour une cinquantaine de collèges prévus avec la prise en compte en priorité des collèges en bas débit. Le Département prend en charge financièrement le déploiement du haut débit et le financement des abonnements mensuels. Une expérimentation est prévue également pour la prise en charge de la téléphonie en plus de l’internet dans le cadre du marché SFR dans l’objectif de réduire le coût global de ces prestations. 1.2.2. L’ESPACE NUMERIQUE DE TRAVAIL (ENT) Ce projet s’est également inscrit dans une collaboration avec l’Académie, la Région et le Département du Pasde-Calais pour développer un ENT commun qui sera adapté à chaque établissement. Cette solution a l’avantage de présenter une mutualisation des actions et une interface unique pour les parents et la Communauté éducative. Cette interface a été adaptée pour identifier le Département dans les collèges. La désignation du titulaire du marché en fin d’année 2012 a permis le déploiement dans 61 collèges. En 2015, le déploiement se poursuivra pour une cinquantaine de collèges et prioritairement ceux ayant répondu à l’appel à projets qui avait été lancé en 2013 auprès de l’ensemble des établissements. Le financement prévoit les nouvelles ouvertures de sites, les formations et les abonnements mensuels des collèges à l’ENT. L’objectif est d’assurer les déploiements selon le rythme des marchés 2013-2016 passés dans le cadre du groupement de commandes Départements et Région. 1.3. LES ACTIONS DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENTALES Fonctionnement : 0,1 M€ en dépenses Depuis trois ans, les démarches projets « Développement durable », « Agenda 21 » et « Assiette Durable » dans les collèges se sont développées. Une intégration progressive de ces dispositifs au PEGD est recherchée. C’est dans ce cadre que la Commission Permanente le 7 juillet 2014 a décidé de lancer un appel à candidatures commun au cours de ce premier trimestre de l’année scolaire 2014-2015 afin de permettre aux collèges de se positionner soit sur une démarche assiette durable plus centrée sur la restauration scolaire, soit sur une démarche agenda 21. Quinze collèges pourraient être retenus. Les collèges candidats ont présenté leurs projets et un financement d’un accompagnement sur une durée de 3 ans est proposé. Cet accompagnement se compose de deux parties : – Une partie « soutien méthodologique » qui peut être effectuée par une association compétente consistant en la réalisation avec le collège d’un diagnostic partagé et en l’écriture du plan d’actions ; – Une partie « plans d’actions ». Le développement durable doit être intégré dans l’éducation des jeunes nordistes comme une démarche réflexive et participative. D’autres actions sont menées dans le cadre de l’éducation comme la lutte contre le gaspillage alimentaire, le recyclage, les actions de plantation, les sorties « nature et découverte » ou dans les fermes du Nord. 1.4. LES ACTIONS SPORTIVES Investissement : 3,5 M€ en dépenses Fonctionnement : 4,1 M€ en dépenses 1.4.1. Financement des salles proximité des collèges de sports à Les programmes pédagogiques du collège prévoient l’enseignement de l’éducation physique et sportive pour les élèves. Les seules installations propres aux établissements ne pourraient satisfaire les besoins. Le Département a donc recours aux équipements communaux dont il soutient la création ou la rénovation. Par délibération du 6 mai 2013, l’Assemblée départementale a redéfini ses modalités de financement des équipements sportifs à proximité des collèges : les constructions de salles sont financées à hauteur 87 de 1 200 000 € (540 000 € auparavant) pour un type C (44m x 24m) ou 600 000 € (460 000 € avant) pour un type B (32 x 20). Les autres types de travaux, les agrandissements de salles et les projets de plein air sont subventionnés à 50 % du coût total HT dans la limite de 500 000 €. 1.4.2. Financement de l’utilisation des salles de sports municipales par les collèges publics Les communes mettent leurs équipements sportifs à disposition des collégiens. Pour cela, le Département rétribue la collectivité à raison de 14 € par heure d’utilisation, pour participer aux frais de fonctionnement de l’installation. départementale à la demi-pension en fonction du revenu fiscal des familles, de 0,89 €, 1,44 € ou 1,87 €. Ces montants ont été maintenus pour la rentrée scolaire 2014/2015. Cette aide est directement déduite du prix du repas à payer par la famille des collèges publics et privés. 2.2.2. BOURSES DEPARTEMENTALES Afin d’aider 25 818 collégiens dont les familles disposent de ressources limitées, une bourse est accordée à chaque rentrée scolaire. Le montant de 72 € a été maintenu pour l’année scolaire 2014/2015. 2.2.3. DICTIONNAIRES DE LANGUES POUR LES 1.4.3. L’apprentissage de la natation L’éloignement des piscines pour certains collèges nécessitent un déplacement en car. Dans un souci d’égalité des chances d’apprentissage de la natation, le Département participe aux frais de transport correspondants afin de pouvoir proposer cette activité aux collégiens. 2. LA POLITIQUE EDUCATIVE ET SES MOYENS 2.1. LES MISSIONS D’ACCUEIL D’HEBERGEMENT ET DE MAINTENANCE EN COLLEGE Fonctionnement : 2,0 M€ en dépenses La territorialisation départementale, déconcentration au niveau des territoires, a permis de faciliter les relations humaines et la gestion entre les services départementaux et les établissements scolaires du secteur public et du secteur privé. 1 651 agents départementaux assurent l’accueil, la restauration, l’entretien général et la maintenance au sein des 201 collèges publics dans l’objectif de garantir la qualité d’accueil des élèves, du public et des personnels du collège. Ces crédits de dépenses sont inclus dans la politique Ressources Humaines. Le Département poursuit sa politique de financement des contrats aidés qui sont recrutés par les collèges. Pour mémoire, 1 000 contrats aidés ont été financés en 2014. 2.2. UNE POLITIQUE EDUCATIVE A VOCATION SOCIALE Fonctionnement : 8,6 M€ en dépenses 2.2.1. L’AIDE A L’ACCES A LA DEMI-PENSION DANS LES COLLEGES Grâce aux différentes actions menées par le Département dans le cadre de la demi-pension : bien être au sein des locaux, respect de l’équilibre alimentaire, assiette durable, aide au paiement du repas pour les familles à revenu modeste, plus de 60 % des collégiens déjeunent aujourd’hui au restaurant scolaire. Parmi ceux-ci, en 2012/2013, +2,4%) 36 211 collégiens (35 343 bénéficient d’une aide COLLEGIENS En 2002, le Conseil Général a souhaité offrir à tout élève de collège un dictionnaire de langue afin de concourir à leur réussite scolaire en ce qui concerne la maîtrise des langues étrangères. Un nouveau marché a été conclu en 2013, le Département fournit à près de 37 000 collégiens un dictionnaire choisi parmi 6 langues les plus pratiquées : anglais, espagnol, allemand, russe, néerlandais, chinois. Depuis 2013, le déploiement des collèges numériques permet au Département de proposer aux collégiens d’autres outils. 2.3. L’ACCOMPAGNEMENT DES STRUCTURES EDUCATIVES Investissement : 0,8 M€ en dépenses Fonctionnement : 51 M€ en dépenses et 4,5 M€ en recettes Cette politique vise à donner aux collèges publics et privés des moyens de fonctionnement importants afin d’apporter aux élèves des conditions optimales pour leur réussite éducative. 2.3.1. LES DOTATIONS DE FONCTIONNEMENT AUX COLLEGES PUBLICS Lors de sa séance plénière du 21 octobre 2014, le Conseil Général a décidé de reconduire l’enveloppe 2015 consacrée au fonctionnement des collèges publics au niveau de celle de 2014 pour un montant total de 22 700 000 € en fonctionnement incluant une réserve de 1,2 M€ et d’inscrire une enveloppe de 200 000 € pour les nouveaux collèges construis en 2015. Ce chapitre intègre également la prise en compte du fonctionnement des nouvelles constructions ou reconstructions des collèges dont la livraison est prévue en 2015, et le financement d’actions diverses : cartes magnétiques pour les demi pensions ou contribution au renouvellement du petit équipement (vaisselle). 4 500 000 € sont inscrits en recettes de fonctionnement au titre du Recouvrement du Reversement de la Contribution des Familles aux Dépenses d’Hébergement. 88 2.3.2. LE PROTOCOLE ET CONVENTIONS D’OBJECTIFS ENTRE LE DEPARTEMENT DU NORD ET LES COLLEGES PRIVES Le Département du Nord a signé le 4 décembre 2012, un protocole d’accord et une convention d’objectifs avec les Directions diocésaines de l’enseignement catholique. 2.3.2.1. Dotations de collèges privés fonctionnement aux – Forfait d’externat « part personnel » Dans le cadre de la loi de décentralisation du 13 août 2004, relative aux transferts de compétence, le Département verse depuis le 1er janvier 2007 un forfait d’externat « part personnel » à tous les collèges privés en compensation des dépenses de personnels des agents départementaux dans les collèges publics. Le protocole d’accord signé en décembre 2012 entre le Département et les Directions Diocésaines de l’Enseignement Catholique prévoit dans son article 1 le calcul de la part personnel du forfait d’externat. – Forfait d’externat « part matériel » Le Département participe aux dépenses de fonctionnement des collèges privés sous contrat d’association avec l’Etat, sur la base du coût moyen d’un collégien de l’enseignement public de l’année précédente. 2.3.2.2. Financement des travaux dans les collèges privés Dans le cadre de l’article L151-4 du Code de l’Education, le Département accorde des aides financières aux collèges privés qui réalisent des travaux d’investissement sur les bâtiments d’enseignement : mise en conformité, rénovation, extension… Le protocole a prévu la réduction de cette enveloppe à hauteur de 500 000 € à partir de 2015 pour être exclusivement consacrée à des travaux destinés à rendre les bâtiments conformes aux normes d’accessibilité aux handicapés telles que définies par la loi du 11 février 2005. 2.3.3. PARTICIPATION AUX DEPENSES DE FONCTIONNEMENT DES COLLEGES HORS DU DEPARTEMENT DU NORD Une participation est versée aux Départements du Pasde-Calais et de l’Aisne qui accueillent dans leurs collèges publics des collégiens domiciliés dans le Nord, dès lors que cet effectif est supérieur à 10 % de l’effectif du collège. 2.4. UNE POLITIQUE EN FAVEUR DES BATIMENTS DES COLLEGES Investissement : 89 M€ en dépenses Fonctionnement : 6,3 M€ en dépenses Basé notamment sur les évolutions démographiques, socio-économiques et territoriales du Département, le Plan Pluriannuel d’Investissement établit un cadre pluriannuel des réponses aux besoins à venir des collégiens tant en matière d’efficacité pédagogique et éducative qu’en matière de qualité de vie (politique d’entretien, de réhabilitation et de construction neuve, développement d’actions spécifiques comme celles relatives aux économies d’énergie). L’enjeu réside en l’articulation efficiente d’une gestion patrimoniale de l’ensemble du parc des collèges avec les besoins pédagogiques et éducatifs du collège du 21e siècle. 2.4.1. LES CONSTRUCTIONS NEUVES OU REHABILITATIONS DE BATIMENTS EXISTANTS Le Conseil Général du Nord a décidé de reconstruire en totalité certains établissements au regard de critères parmi lesquels l’état du bâtiment, sa réintégration au cœur de son secteur de recrutement. D’autres établissements sont bien implantés au sein de leur secteur, ou sont dans un état ne nécessitant pas une reconstruction totale. Aussi, dans ce cas, le Conseil général a décidé de développer un programme dit de remise à niveau, qui permet par exemple la remise aux normes ou la création de demi-pension, l’extension d’une partie du bâtiment pour répondre à une hausse d’effectifs ou à des nouveaux besoins pédagogiques… Les différents axes de la politique en faveur des bâtiments se sont déclinés ainsi en 2014 : Opérations livrées en 2014 : HELLEMMES, collège Saint Exupéry, BAILLEUL, ½ pension du collège Maxime Deyts, NIEPPE, nouveau collège, RONCHIN, Collège Gernez Rieux, VILLENEUVE D’ASCQ, collège Simone de Beauvoir. Opérations en chantier en 2014 : Armentières, collège Desrousseaux Aulnoye-Aymeries, collège Félix (extension internat) Lille, collège Moulins Steenvoorde, collège Saint Exupéry Tourcoing, collège Albert Roussel Del Opérations qui vont démarrer : Le Quesnoy, collège Eugène Thomas Opérations en phase concours ou en étude : Anzin, collège Jules Ferry Bergues, collège de Bergues et Crochte Cambrai, collège Paul Duez Halluin, collège Robert Schumann Hazebrouck, collège Fernande Benoist Marcq en Baroeul, collège Rouges Barres Roubaix, collège Albert Samain Wattrelos, Collège Pablo Neruda Wavrin, collège Léon Blum Marle 89 2.4.2. LE PLAN DE MAITRISE DE L’ENERGIE En 2005, le Conseil Général a décidé de s’inscrire dans une politique en faveur des économies d’énergie. Dans ce cadre, le Département a développé un Plan de Maîtrise de l’Energie qui concerne les bâtiments qui n’ont pas fait l’objet d’une opération de reconstruction mais qui sont néanmoins consommateurs d’énergie. Ainsi, 89 collèges ont été sélectionnés selon 4 volets : – volet 1 : remplacement des menuiseries extérieures et double-vitrage, – volet 2 : réfection des installations de chauffage, – volet 3 : mise en place d’un système informatisé des consommations à distance, – volet 4 : isolation et traitement esthétique des façades. Aujourd’hui les volets 1, 2 et 3 sont achevés. Au sein du volet 4, plusieurs phases ont été définies. La phase A (8 collèges) et la phase B (10 établissements) sont quasiment achevées, puisque seuls les travaux aux collèges de Waziers et Lambres-lez-Douai ne sont pas terminés. Quant à la phase C, elle comprend les 11 établissements ci-dessous. Toutes les études sont aujourd’hui terminées et les travaux seront engagés de manière échelonnée en 2015, notamment après validation des différents permis de construire encore en instruction. - AULNOYE-LEZ-VALENCIENNES, Madame d’Epinay ; - HOUPLINES, Salengro; - LEERS, Alphonse Daudet; - LOOS, Debeyre; - MOUVAUX, Van Der Meersch; - PERENCHIES, Monod ; - POIX DU NORD, Montaigne ; - SAINS DU NORD, Jean Rostand ; - VALENCIENNES, Chasse Royale ; - VILLENEUVE D’ASCQ, Molière ; - WALLERS, Jean Moulin. 2.4.3. LA PERENNISATION DU PATRIMOINE DES 200 COLLEGES Une politique d’entretien et de maintenance régulière est le corollaire indispensable de la politique ambitieuse menée sur le patrimoine neuf, au risque de voir le patrimoine se dégrader. Il s’agit notamment de maintenir à niveau le patrimoine ou de le conforter, avec par exemple : – la réfection de salles de cours pour l’amélioration du cadre de vie, – des travaux d’entretien sur les toitures qui permettent de maintenir le bâti, – la réfection de salles de sciences, à caractère pédagogique, – le remplacement de matériel de cuisine, de centrales incendie,… dans le cadre des travaux d’hygiène et de sécurité, – l’adaptation des couloirs de circulation aux enfants handicapés. 2.4.4. LES ABORDS DES COLLEGES PUBLICS Les opérations de reconstruction de collèges, réalisées en étroite collaboration avec les communes, donnent souvent lieu à l’aménagement par ces dernières des abords immédiats de l’établissement. Le Département est ainsi amené à financer, par le biais de subvention d’investissement, la réalisation de travaux concourant à la sécurité des collégiens : création de dépose-minute, de parvis, aménagement de parkings ou de pistes cyclables. 2.5. UNE POLITIQUE EN FAVEUR DE L’EQUIPEMENT DES COLLEGES Afin d’accompagner l’ensemble de ces actions et programmes d’envergure au sein des bâtiments, le Département a la responsabilité d’équiper les collèges publics et leurs équipements spécifiques (demi-pensions, bureaux administratifs, salles de sports) en mobilier. 2.5.1. MOBILIER ET MATERIEL DES COLLEGES PUBLICS Le Département a la responsabilité d’équiper les collèges en mobilier (salles de cours, demi-pensions, bureaux administratifs, salles de sports). 2.5.2. RENOUVELLEMENT DU MATERIEL DES COLLEGES PUBLICS L’Assemblée départementale, par sa délibération du 14 octobre 2013 a décidé de modifier le dispositif du Fonds de Renouvellement du Matériel des Collèges (FRMC), au profit de la création d’une subvention d’investissement spécifique par collège. Un appel à projet sera lancé afin de permettre aux collèges d’équiper leur établissement par l’attribution d’une subvention d’investissement dans la limite de 2 000 € par an et par collège. Seront privilégiés les projets portant sur l’acquisition des outils de travail ou de matériel pédagogique. Pour l’ensemble de la politique Education, les crédits proposés au budget 2015 sont : – de 94 M€ en dépenses et de 7,7 M€ en recettes, pour la section d'investissement – de 78,4 M€ en dépenses et de 4,5 M€ en recettes, pour la section de fonctionnement Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Education » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives à l’Education présentées dans le rapport ci-dessus, dans le cadre de la délégation générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre ; – de mettre fin aux dispositifs destinés aux étudiants 90 soit le Complément à la Bourse Erasmus et les prêts d’honneur ; – de mettre fin au dispositif spécifique de subventionnement des séjours internationaux des collèges à compter de l’année scolaire 2014/2015 ; – de créer une nouvelle enveloppe pour l’autorisation d’engagement du P.E.G.D de 6,3 M€ pour faire face aux dépenses des années 2015-2017 ; – de mettre en œuvre la politique de subvention à l’investissement décidée en 2013 afin de permettre aux collèges d’équiper leur établissement, dans le cadre d’un appel à projet, et dans la limite de 2 000 €/an par établissement en privilégiant l’acquisition des outils de travail et de matériel pédagogique. DEROULEMENT DU VOTE Messieurs FLAMENGT et RINGOT avaient rejoint la discussion et quittent définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Vote intervenu à 12h18. Au moment du vote, 56 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 10 Absents sans procuration : 13 N’ont pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 65 Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 65 Majorité absolue des suffrages exprimés : 33 Pour : 44 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 21 (Groupe Union Pour le Nord) : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 11h34. 52 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints par Messieurs ANCEAU, DULIEU, FLAMENGT, HANICOTTE, HENNO, MARISSIAUX, POIRET, RINGOT et RUANT. Madame FABRE, ainsi que Messieurs MICHON et PERAT présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote, sans donner de procuration. Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Education » et « Qualité du Service Public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes », est adopté à la majorité. Monsieur le Président signale qu’étant empêché cet après-midi, la séance reprendra sous la présidence de Madame Martine FILLEUL, Première Vice-Présidente. Monsieur le à 12 heures 20. Président suspend la séance 91 MARDI 16 DECEMBRE 2014 – APRES-MIDI Madame Martine FILLEUL, Première Vice-Présidente, reprend la séance à 14 heures. Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Joël CARBON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, JeanClaude DULIEU, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Jean SCHEPMAN, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Ont complété le quorum : Bernard BAUDOUX, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Marie FABRE, Isabelle FREMAUX, Marc GODEFROY, Bernard HANICOTTE, Jacques HOUSSIN, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Jacques MARISSIAUX, Christian POIRET, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Alain FAUGARET, Nicolas SIEGLER, Joël WILMOTTE Absents : Stéphane DIEUSAERT, André FIGOUREUX, Eric RENAUD, Madame FILLEUL constate que le quorum est atteint. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Qualité du Service Public Départemental Monsieur Bernard HAESEBROECK souligne que ce rapport budgétaire rassemble l’essentiel des Directions dites fonctionnelles (affaires juridiques, commande publique, pilotage stratégique et conduite de projets, évaluation, audit et contrôle de gestion, communication interne, systèmes d’information, administration générale, bâtiments départementaux, médiation et défense des droits). Monsieur HAESEBROECK indique que ce budget 2015 procède d’une double volonté : la maîtrise budgétaire et la recherche d’amélioration du service rendu. Monsieur HAESEBROECK fait remarquer que les services fonctionnels vont poursuivre en 2015 leur effort d’optimisation. Il précise que le volume total des inscriptions en dépenses de fonctionnement diminue de 1,6 %. Monsieur HAESEBROECK signale toutefois que cette démarche d’économie est construite de manière responsable et souligne ainsi que le budget de fonctionnement destiné à l’informatique départementale est en hausse pour 2015 afin de répondre aux enjeux essentiels de sécurité de l’infrastructure technique. Monsieur HAESEBROECK note que ce rapport budgétaire montre la volonté du Département de continuer à innover. Monsieur HAESEBROECK fait observer que les Directions concernées vont continuer à créer de la valeur ajoutée dans l’optimisation et la sécurisation des actions, la création de nouveaux services à l’intention des Nordistes, la qualité de l’accueil et la fonctionnalité des bâtiments départementaux. Monsieur HAESEBROECK met en exergue les 3 ans de mise en œuvre de la démocratie participative. Il évoque également la démarche du PAD et salue l’engagement des agents départementaux. Madame Nathalie MONTFORT indique que la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » a émis un avis favorable à l’unanimité sur ce rapport budgétaire, le Groupe Union Pour le Nord ayant réservé son vote pour la Séance Plénière. Monsieur Olivier HENNO note que la lecture de ce projet de budget est plus difficile que les années précédentes en raison de l’absence de données comparatives avec les lignes de crédits inscrites en 2014. Il ajoute que ce budget thématique n’est d’ailleurs pas le seul dont la présentation souffre, cette année, d’un manque de transparence. Monsieur HENNO estime que le Département aurait dû faire preuve d’un plus grand volontarisme dans la recherche d’économies par l’optimisation des outils et des politiques. Il reproche un manque d’anticipation. Monsieur HENNO souligne l’abandon dans le Schéma Directeur Immobilier du projet de restructurer l’espace situé autour de l’Hôtel du Département et de reconstruire 92 le bâtiment du Forum. Il prend acte de l’intention de concentrer les moyens sur les besoins prioritaires des services et plus particulièrement sur les bâtiments recevant du public. Monsieur HENNO évoque la question de la communication institutionnelle du Département et signale que les moyens qui lui sont consacrés ne sont pas clairement présentés dans le document budgétaire. Monsieur HENNO précise qu’au regard du manque de clarté et de l’insuffisante prise en compte des nécessaires économies à réaliser, le Groupe Union Pour le Nord votera contre ce projet de budget. Monsieur Aymeric ROBIN fait remarquer que le budget « Qualité du Service Public » reflète le sort qui est malheureusement réservé aux Collectivités Locales. Il indique que les marges de manœuvre financières du Département sont mises à mal et souligne que cela se ressent dans son fonctionnement interne. Monsieur ROBIN signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement ce budget, mais tient toutefois à réaffirmer l’importance des conditions de travail des agents départementaux. Monsieur ROBIN note que les enjeux ont été identifiés au niveau des systèmes d’information et précise que l’effort sur ce poste budgétaire transparaît dans le rapport. Il souhaite une amélioration rapide et concrète sur cette question, les ruptures d’usage en particulier en matière de réseau Internet étant encore trop fréquentes. Monsieur Philippe LETY fait observer que la qualité du service public départemental est une véritable priorité transversale du projet de mandat. Il souligne notamment l’implication des Nordistes et leur écoute au sein des ateliers citoyens et des conseils cantonaux de concertation. Monsieur LETY indique que le pilotage stratégique, l’audit et le contrôle de gestion sont venus renforcer le besoin de maîtriser les dépenses tout en étant plus efficace. Il signale que cet effort d’optimisation se retrouve dans toutes les actions menées par le Département au service des Nordistes. Monsieur LETY fait remarquer qu’il est également nécessaire d’investir pour favoriser la performance et l’économie future. Monsieur LETY remercie Monsieur le Vice-Président Bernard HAESEBROECK pour ce travail d’optimisation, ainsi que les agents pour leur engagement. Monsieur LETY précise que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce budget. Monsieur Bernard HAESEBROECK souligne une continuité dans la diminution de ce budget et signale que le Département s’attache, depuis des années, à rationaliser, optimiser et donc développer le contrôle de gestion. Monsieur HAESEBROECK fait observer que le service de contrôle de gestion du Département est très productif. Il attire, par ailleurs, l’attention de Monsieur Olivier HENNO sur le Conseil départemental d’évaluation des politiques publiques ainsi que sur le Conseil départemental d’évaluation des services publics. Monsieur HAESEBROECK revient sur la question de la communication institutionnelle du Département. Monsieur HAESEBROECK fait remarquer que le projet de rénovation du Forum n’est pas abandonné. Monsieur HAESEBROECK remercie enfin Messieurs Aymeric ROBIN et Philippe LETY pour leur intervention. Madame Martine FILLEUL remercie HAESEBROECK pour le travail réalisé. Monsieur Madame FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Joël CARBON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Françoise POLNECQ, Alain POYART, JeanClaude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, JeanMarie RUANT, Jean SCHEPMAN, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Marc GODEFROY donne pouvoir à Roger VICOT, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Alain FAUGARET, Isabelle FREMAUX, Jacques MARISSIAUX, Nicolas SIEGLER, Joël WILMOTTE Absents : Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Stéphane DIEUSAERT, André FIGOUREUX, Bernard HANICOTTE, Jacques HOUSSIN, 93 Sylvie LABADENS, Jacques MICHON, Christian POIRET, Eric RENAUD, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY DGQSP/2014/1203 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 « QUALITE DU SERVICE PUBLIC DEPARTEMENTAL » : AFFAIRES JURIDIQUES, COMMANDE PUBLIQUE, PILOTAGE, ORGANISATION, CONTROLE DE GESTION ET EVALUATION, COMMUNICATION INTERNE, MEDIATION DEFENSES DES DROITS, SYSTEMES D'INFORMATION, ADMINISTRATION GENERALE, BATIMENTS DEPARTEMENTAUX Lors du Débat d’Orientation Politique du 23 juin 2014, le Conseil général a réaffirmé son rôle au service de la population et du développement des territoires et sa volonté d’amélioration continue de la qualité du service public. Cette ambition s’inscrit dans la continuité d’une méthode d’action politique impulsée en début de mandat : renforcer la pertinence et l’efficacité des politiques départementales, en approfondissant les partenariats, en sollicitant la participation citoyenne et en suscitant l’innovation. Les services et directions au contact direct de la population s’appuient sur l’action des services fonctionnels qui mettent à leur disposition moyens matériels, locaux, outils de pilotage et démarches d’appui, lesquels concourent ensemble à l’efficacité et à la performance de l’action publique. Par ailleurs, les services fonctionnels vont poursuivre en 2015 leurs efforts d’optimisation. Ainsi, le volume total des inscriptions en dépenses de fonctionnement s’élève à 42,6 M€ (contre 43,3 M€ au BP 2014, soit une diminution de 1,6 %). I La sécurisation des actions, le développement de la performance et l’accompagnement au changement. La qualité du service public repose sur une gestion performante des prestations rendues par le Département et implique donc l’accompagnement des services opérationnels à travers la sécurisation des procédures et des actions, l’analyse et la prévention des risques, la mise en œuvre de systèmes de gestion adaptés aux besoins ainsi que le respect des règles du développement durable. Cette dynamique d’amélioration de la qualité du service public nécessite une conduite du changement pour laquelle la communication est un support essentiel. La Direction des Affaires Juridiques assure la qualité et la sécurité juridiques des actes et procédures par ses conseils et la gestion des assurances, la Direction de la Commande Publique sécurise les achats dans le respect du code des marchés publics. Le pôle Médiation Défense des Droits et La Direction du Pilotage, de l’Organisation, du Contrôle de Gestion et de l’Evaluation contribuent au développement de cette qualité du service public, d’une part, par la consolidation et le déploiement d’outils d’aide à la gestion et d’appui à la décision et, d’autre part, par l’animation de démarches de pilotage des activités et des politiques publiques. 1° Les Affaires Juridiques Les crédits proposés, en section de fonctionnement, pour 2015 s’élèvent à un total de 1,9 million d’euros dont 1,512 million pour les assurances, 0,385 million d’euros au titre des honoraires de conseils et d’assistance juridique et 3 000 euros au titre des Espaces Naturels Sensibles. Les dépenses en matière d’assurance sont, pour la collectivité, nécessaires à la garantie des risques liés à la protection de ses agents et des ses élus dans l’exercice de leurs fonctions et de ses biens. L’inscription au projet de budget 2015 de ces crédits correspond à l’exécution de ses obligations contractuelles pour le Département, lié par des contrats d’assurances conclus avec différents assureurs. 2° La Commande Publique Le budget de fonctionnement à 420 000 € en fonctionnement. proposé s’élève Ces crédits permettront de satisfaire aux obligations suivantes : En application de l’article 1er du code des marchés publics, toutes procédures en vue de passer un marché public ou une délégation de service public doivent respecter, quel que soit leur montant, les principes de la commande publique et notamment celui de transparence des procédures. A ce titre, le code des marchés publics prévoit les règles de publication lorsque le besoin est estimé à un montant égal et supérieur à 90 000 € HT : au-dessus de ce seuil, la personne publique est tenue de publier un avis de marché soit dans le Bulletin Officiel des Annonces des Marchés Publics, soit dans un journal d’annonces légales, et dans un journal spécialisé. En deçà de ce seuil, la délibération du Conseil Général en date du 21 mars 2005 prévoit la publication dans au moins un journal d’annonces légales. Par ailleurs, l’article L.1411-1 du code général des collectivités territoriales prévoit que les délégations de service public sont soumises à une procédure de publicité. Ensuite et en vertu de l’article 56 du code des marchés publics, les collectivités publiques doivent pouvoir recevoir les candidatures et les offres par voie électronique, à compter du 1er Janvier 2005. Pour cela, le Département du Nord s’est doté d’une solution dématérialisée. Enfin, il convient de prévoir le paiement éventuel d’études juridiques et d’audits, et d’organiser la vérification de la conformité des titulaires de marchés publics au regard de leurs obligations fiscales et sociales. 94 3° L’Evaluation, l’audit et le contrôle de Gestion Pour le contrôle de gestion, l'année 2014 s’est caractérisée par une démarche de calcul de coûts (restauration dans les collèges, mécénat culturel) et le développement des indicateurs et tableaux de bord du système d'information et d'aide à la décision (SIAD), notamment au bénéfice du pilotage de la régulation financière et du pilotage des ressources humaines. A noter également le lancement d'un nouveau contrôle qualité gestion des fonds FSE gérés en subvention globale pour les dernières années du Programme Opérationnel 2007/2013. Concernant le champ de l’évaluation, l’année 2014 a permis la poursuite de l’évaluation sur l’efficacité du dispositif de planification familiale du Département et l’accompagnement des directions opérationnelles concernées dans la mise en place du dispositif expérimental Nord Energie Solidarité. Pour 2015, les propositions budgétaires sont de 150 000 euros en section de fonctionnement. Deux nouvelles évaluations seront lancées, dont l’une portant sur les usages des équipements numériques dans les collèges. Au titre du contrôle de gestion, un travail approfondi sera mené pour vérifier, via des investigations dans les collèges, les hypothèses de calcul du « coût complet collège » dans ses différentes composantes. 4° Le Pilotage Stratégique et la Conduite de Projet. L’enjeu majeur du pilotage stratégique est de contribuer dans différentes dimensions à apporter une réponse efficiente aux préoccupations d'organisation et de pilotage départementaux dans la perspective de la qualité du service public et du rapprochement avec l'usager. Pour ce faire, l'animation de démarches transversales d'optimisation de la performance et de l'efficience de l'administration s’est concrétisée au cours de cette année 2014 par la poursuite des démarches de progrès du PAD à travers la mise en œuvre d’actions opérationnelles et/ou d’expérimentations afin de consolider les préconisations des groupes projets. L’année 2014 a permis également de conforter le processus de coordination entre les services départementaux et leurs partenaires, conformément à la délibération cadre de juin 2012 avec la présentation d’une part des rapports de pilotage de ces organismes associés pour la 2ème année consécutive et d’autre part les rapports annuels concernant les SEM et SPL. Dans cette dynamique de recherche de performance, une étude organisationnelle relative à l’optimisation de la mobilisation des fonds européens a été menée dont les préconisations en termes de gouvernance seront mises en œuvre pour 2015. Pour l’année 2015, les propositions budgétaires sont de 95 000 euros en section de fonctionnement, en vue de faire appel à de l’assistance à maîtrise d’ouvrage afin : – de poursuivre l'organisation générale du pilotage stratégique tout particulièrement pour la consolidation d’un système d’information décisionnel dans toutes ses dimensions ; – d’externaliser certaines demandes nécessitant des expertises en termes d’analyses financières et juridiques ; – de renforcer l’ingénierie départementale relative à la recherche de performance. 5° La Communication interne La communication interne est un des vecteurs indispensables de la conduite du changement impulsée par la dynamique d’évolution de la qualité du service public. Elle mobilise un certain nombre de supports qu’elle produit, anime et fait évoluer en cohérence avec la stratégie éditoriale pilotée par la Direction de l’Information et de la Communication. L’évolution des supports de communication se traduira notamment par : • l’organisation d’une convention dédiée à l’encadrement au cours de l’année portant sur un grand thème d’actualité, • l’accompagnement de certaines actions phares de la collectivité comme la démarche de promotion de l’égalité et de lutte contre les discriminations, la médiation et la défense des droits, le développement du dialogue social, la poursuite du Projet d’Administration Départemental…, • l’évolution progressive du portail intranet, dès le début de l’année 2015 avec le déploiement d’un programme d’innovations au fil des mois, pour répondre aux enjeux de modernisation de notre administration. L’intranet proposera notamment, une offre de e-services pour faciliter les démarches, des outils de partage et d’échange pour favoriser le travailler ensemble. • une nouvelle formule prévue pour début 2015, deux ans après son lancement pour la « lettre Info cadres » qui a trouvé son public avec un taux de lectorat de plus de 97%. Les crédits proposés pour l’année 2015 s’élèvent à 40 000 euros en section de fonctionnement. Ils permettront l’organisation de rencontres, conventions et temps d’échanges. 6° Le Pôle Médiation et Défense des Droits La médiation et la défense des droits répondent à un des engagements majeurs du mandat, de renforcement de la citoyenneté et de la qualité des relations entre les usagers et la collectivité départementale. Ce pôle s’est constitué en 2014 avec deux médiateurs issus de la société civile nommés par le Président du Conseil Général : un médiateur interne et un médiateur externe. La lutte contre les discriminations est le thème retenu pour les Ateliers Citoyens 2015. Les crédits proposés pour l’année 2015 s’élèvent à 10 000 euros. 95 II La modernisation de l’institution par la mise à disposition de moyens adaptés. Afin de répondre toujours mieux aux besoins de la population, dans le cadre d’un budget maîtrisé, il convient d’améliorer l’efficacité et l’efficience des actions. A cette fin, il est nécessaire de disposer d’outils et de locaux modernes, adaptés aux besoins et respectueux des règles du développement durable. La rationalisation et l’utilisation accrue des outils informatiques est au cœur des préoccupations. La Direction des Systèmes d’Information met en œuvre les moyens pour que des outils modernes et efficaces soient mis à disposition des services. La Direction de l’administration générale, tout en permettant un bon fonctionnent des services, poursuit ses efforts de rationalisation. Quant aux Directions des Affaires Immobilières, de l’Elaboration des Grands Projets et Opérationnelle des Travaux, elles œuvrent à construire, entretenir et louer des locaux offrant de bonnes conditions de travail aux agents départementaux et un accueil agréable du public. condition opérationnelle et la sécurisation du SI, à fiabiliser les données et mieux utiliser les outils (réservoirs d’usage) et à lancer des projets à valeur ajoutée liés aux nouveaux enjeux du numérique. Les propositions pour le budget primitif sont de 7 M€ en fonctionnement et de 7 M€ en investissement. Les crédits correspondants permettront, sur le plan applicatif de généraliser le logiciel de gestion des marchés, de dématérialiser les outils financiers, de mettre en place un « portail RH » permettant aux agents un accès facilité à leurs données de carrière et d’absence, de poursuivre le projet « Enfance Jeunesse Famille » et la gestion électronique de documents pour la Direction PAPH, notamment. Sur le plan technique, plusieurs projets sont envisagés dont la mise en production de la nouvelle infrastructure dans une deuxième salle, ou bien encore la réalisation d’une étude avec le CG62 portant sur l’évolution du poste de travail intégrant les nouveaux enjeux autour de la mobilité et du télétravail. 2° L'administration générale 1° Les systèmes d’information La Direction des Systèmes d’Information a achevé son premier schéma directeur en 2013. Le bilan de la période 2010-2013 met notamment en évidence : – Un système d’information dont le développement est maîtrisé et en cours de consolidation, – Une complexité tant sur le plan technique que fonctionnel due à la taille et à la structure départementale dans un environnement budgétaire contraint, – Des opportunités à saisir tant sur le plan des nouveaux usages du numérique que de la mutualisation. – Des risques techniques qui seront mieux couverts à partir de 2015 grâce aux investissements réalisés. Au titre des réalisations exemplaires dans le domaine de l’e-administration, on peut citer : – La numérisation par la MDPH de l’ensemble de ses classothèques (13 M de documents), – La dématérialisation des demandes de transport des collégiens (10 791 sur 16 573 dossiers soit 66 % des demandes ont été traitées directement en ligne). – L’adoption du nouveau protocole d’échange de données avec la Trésorerie Une subvention FEDER d’un montant de 1 M€ a permis de financer un certain nombre de ces réalisations. De nombreux projets arrivent par ailleurs à terme : – Un outil de gestion de la commande publique issu d’un développement « logiciel libre » de la Ville de Paris. – L’informatisation de la crèche départementale. – La mise en production de la gestion électronique de documents dans le domaine du patrimoine (…). Un nouveau schéma directeur pour la période 2014-2017 est en cours d’élaboration et les orientations stratégiques visent à assurer le maintien en En 2014, la Direction de l'Administration Générale a assuré, avec la volonté de maîtriser ses dépenses de fonctionnement, ses missions afin de permettre le fonctionnement de l'ensemble des directions. Les faits marquants portent sur le parc automobile avec un suivi de gestion sur la consommation de carburant et le kilométrage des véhicules, la prise en charge des déplacements et remboursements des frais avec une baisse significative des dépenses, la livraison des fournitures avec une gestion de stock limitée, et également diverses prestations de service dont le nettoyage des locaux et le gardiennage de certains bâtiments. Concernant la sûreté des personnes et des bâtiments, l’année 2014 aura notamment permis de renforcer la présence d'agents de sécurité sur nos sites les plus sensibles, la professionnalisation des exercices d'évacuation complexe en partenariat avec le SDIS et les formations des équipiers d'évacuation avec du matériel de simulation. En matière de développement durable et d'insertion, un marché de produits d'entretien respectueux des personnes et de l'environnement a été mis en place et les démarches de prestations auprès d'Etablissements et Services d'Aide par le Travail ont été poursuivies. Pour la section investissement, seuls des véhicules utilitaires ont été achetés. Grandes orientations et actions les plus saillantes pour 2015 : – Mise en œuvre de supports d'appui logistique, organisationnel et juridique au regard d'évènements imprévus (dégradation archives, pandémie...) – Mise en œuvre du remboursement des frais de déplacement des Assistants Familiaux sur l'outil Ulysse – Poursuite de l'optimisation des moyens et 96 adaptation de la distribution des fournitures par les titulaires de marchés (…) – Poursuite du plan d’optimisation du parc automobile. Le projet de budget au titre de l'Administration générale pour 2015 s'élève à 16,67 millions d'euros en fonctionnement et 1,3 M€ en investissement. Des crédits pour le lancement d’études ont été prévus au BP 2015 notamment pour le relogement de l’UTPAS de Condé-sur-l’Escaut, le regroupement des services à Cambrai ; celui du CER et de la Subdivision de Cambrai, ainsi que la réhabilitation des locaux de l’équipe dunaire à Zuydcoote. En fonctionnement, 16,34 M€ sont sollicités au titre de 2015, dont : 3° Les bâtiments départementaux Les bâtiments départementaux ont une double vocation. Ils sont à la fois un lieu d’organisation des services et le lieu d’accueil de l’usager. Les services départementaux doivent bénéficier, dans leur implantation immobilière, de conditions de travail satisfaisantes pour accomplir leurs missions spécifiques. Des regroupements ont été réalisés pour mutualiser des équipements et optimiser ainsi l’utilisation des surfaces. L’accueil de l’usager est facilité par la localisation géographique du bâtiment (accessibilité par les transports en commun au cœur du territoire d’intervention). Quant à l’aménagement des locaux d’accueil, il fait l’objet d’une attention particulière pour veiller au « bien être » et au respect de l’usager tout en garantissant la sécurité des agents départementaux. Les gestions administrative et technique du patrimoine départemental (1 500 bâtiments) s’inscrivent pleinement dans ces objectifs. Elles prennent également en compte les dispositions réglementaires (accessibilité aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite,…), ainsi que les contraintes propres liées au développement durable (construction de bâtiments « basse consommation », démarche relative à la maîtrise de l’énergie…). En investissement, l’inscription pour 2015 s’élève à 20,7 M€ proposée Les principales opérations livrées au titre de l’exercice 2014 sont les suivantes : – UTPAS de Sin le Noble-Guesnain-Aniche, – CER et subdivision de Trélon, – UTPAS de Tourcoing Mouvaux, – Rénovation du restaurant administratif de l'Hôtel du Département, – Réaménagement du 3ème étage de l'Hôtel du Département. L'opération de réaménagement de la crèche départementale au Forum (création d'un nouvel espace multi-accueil départemental) a également démarré en 2014 et se poursuivra sur l’exercice 2015. Un nouvel immeuble est également en cours d’achèvement pour accueillir l’UTPAS de Lille Sud dès la fin du premier trimestre 2015. 8,74 millions d’euros sont sollicités, au titre de l’année 2015, pour le paiement des consommations de fluides, la gestion technique et la maintenance de l’ensemble des immeubles, notamment les obligations réglementaires et 7,6 millions d’euros pour le paiement des loyers et charges des bâtiments occupés par le Département. En conséquence, il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Qualité du Service Public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes » : – d’approuver les propositions budgétaires présentées dans le rapport, dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 14h05. 43 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Mesdames FABRE et LECHNER, ainsi que Messieurs BAUDOUX, BOUSSEMART, LANNOO, RONDELAERE et RUANT. Monsieur BAUDOUX avait quitté momentanément la salle préalablement au vote. Il n’a pas donné procuration. Il est compté absent. Monsieur WATTEBLED, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Messieurs DETAVERNIER et VANDEVOORDE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont comptés absents sans procuration pour ce vote. Des opérations dont les études ont démarré en 2014 se poursuivront par ailleurs sur l’exercice 2015 : rénovation du Forum à Lille ; IUFM de Douai; EPDSAE à Monceau Saint Waast ; CER à Avesnelles. Vote intervenu à 14h34. Au moment du vote, 46 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 9 Absents sans procuration : 24 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 55 Le Schéma Directeur Immobilier adopté par le Conseil Général, le 17 décembre 2013, a permis de définir les opérations prioritaires de relogement de services. Résultat du vote : Abstentions : 0 Total des suffrages exprimés : 55 97 Majorité absolue des suffrages exprimés : 28 Pour : 43 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 12 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » est adopté à la majorité. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Contribution du Département au Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) Monsieur Bernard HAESEBROECK pense que le Département du Nord peut s’honorer d’avoir permis la constitution d’un service de secours efficace, modernisé. Il rend hommage à l’ancien et à l’actuel Président du Conseil Général, Messieurs Patrick KANNER et Didier MANIER, ainsi qu’à Monsieur Daniel RONDELAERE, Conseiller Général, Premier Vice-Président du conseil d’administration du SDIS. Monsieur HAESEBROECK rappelle que, depuis 2006, la contribution du Département a augmenté de 114 %, alors que, dans le même temps, la participation des Communes et des Etablissements publics de coopération évoluait de 6,6 %, la compensation de l’Etat restait stable et la part des secours à la personne explosait à la suite essentiellement d’une modification réglementaire de 2009. Il estime qu’une évolution du mécanisme de financement des SDIS est souhaitable. Monsieur HAESEBROECK salue l’engagement du personnel du SDIS. Monsieur HAESEBROECK fait observer que la contribution départementale 2015 doit permettre de préserver la qualité de service et de poursuivre le programme d’investissement, mais doit également prendre en compte le contexte financier du Département du Nord. Monsieur HAESEBROECK salue le soutien de Monsieur le Ministre Patrick KANNER à une proposition de loi visant à permettre aux jeunes en service civique de s’engager comme pompier volontaire. Monsieur HAESEBROECK note que le SDIS du Nord, dans la recherche d’efficience de son fonctionnement, s’est rapproché des services départementaux, mais également du SDIS du Pas-de-Calais afin de mettre en place une synergie sur certaines thématiques. Monsieur Luc MONNET constate qu’après plusieurs années d’augmentation constante et importante, la contribution départementale au SDIS s’inscrit dans une phase de stabilisation qui a été amorcée l’année dernière. Il note que ce choix, en apparence raisonnable, se traduit par la stabilisation des effectifs des sapeurs-pompiers et des personnels administratifs et pense que cette volonté résulte de la prise en considération des conclusions rendues par la Chambre Régionale des Comptes. Monsieur MONNET s’interroge toutefois sur la réalité de la détermination à porter les réformes qui devraient être mises en œuvre. Il fait, par ailleurs, remarquer que la stabilisation des effectifs est probablement artificielle dans la mesure où les sapeurs-pompiers professionnels sont autorisés, à présent, à être parallèlement sapeurs-pompiers volontaires. Monsieur MONNET considère que l’objectif de stabilisation est une première étape qui se fait prudemment en comparaison à de nombreuses politiques départementales où des économies sont proposées de manière volontariste. Il précise que, pour cette raison, le Groupe Union Pour le Nord s’abstiendra sur le projet de dotation au SDIS. Monsieur MONNET souhaite enfin rappeler l’attachement du Groupe Union Pour le Nord à un transfert de la compétence des Services d’incendie et de secours à l’Etat. Monsieur Charles BEAUCHAMP note que le Conseil Général, les Communes et leurs groupements, continuent d’assumer les compétences de l’Etat sans les moyens financiers nécessaires et fait observer que l’un des exemples les plus marquants est le financement des SDIS. Monsieur BEAUCHAMP souligne avec satisfaction l’augmentation du nombre de sapeurs-pompiers volontaires, suite à la campagne nationale de recrutement et à la hausse du nombre de sapeurs-pompiers professionnels contractant un engagement de sapeur-pompier volontaire. Il pense, concernant ce dernier point, que le cadre de cet engagement doit être clairement défini. Monsieur BEAUCHAMP indique que le rapprochement entre les SDIS du Nord et du Pas-de-Calais ne doit pas être une source d’économie au détriment du matériel acheté et considère qu’il serait pertinent d’évaluer le résultat de cette mutualisation. Monsieur BEAUCHAMP salue la compétence et l’efficacité des sapeurs-pompiers. Monsieur HAESEBROECK indique que l’année 2015 sera marquée par la préparation d’une nouvelle convention de partenariat pluriannuelle avec le SDIS. Monsieur BEAUCHAMP souhaite enfin connaître l’ordre de priorité des reconstructions des Centres d’Incendie et de Secours (CIS) et insiste sur le nécessaire entretien de ces centres. Monsieur HAESEBROECK précise qu’il est proposé, pour 2015, de reconduire la participation à hauteur de 96,5 M€ et de renouveler une subvention exceptionnelle d’investissement de 2 M€. Madame Monique LEMPEREUR constate que, de 2006 à 2012, le Département du Nord a plus que doublé sa participation au SDIS. Elle note que, pour l’année 2015, les efforts sont maintenus avec une subvention qui s’élève 98 à 96,5 M€, à laquelle exceptionnel de 2 M€. s’ajoute un investissement Madame LEMPEREUR signale que cet effort du Département doit s’accompagner d’une rationalisation des effectifs administratifs techniques et de la dématérialisation des processus de gestion administrative. Madame LEMPEREUR fait remarquer que la popularité des pompiers est amplement justifiée. Elle indique qu’il y a eu plus de 165 000 interventions en 2014 et se réjouit de la prochaine création d’un centre de traitement d’appels à Villeneuve d’Ascq. Madame LEMPEREUR précise que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce projet de délibération. Monsieur Daniel RONDELAERE fait observer que la gestion du SDIS du Nord est exemplaire. Monsieur RONDELAERE signale que le nombre de sapeurs-pompiers volontaires ne baisse pas dans le département. Monsieur RONDELAERE revient sur la question du double statut Sapeur-pompier professionnel/Sapeur-pompier volontaire et assure que la plus grande attention est accordée à ce qu’il n’y ait pas d’utilisation abusive de ce système. Attirant l’attention sur le Schéma d’analyse et de couverture des risques, Monsieur RONDELAERE fait remarquer que les besoins des sapeurs-pompiers ne sont pas fixés par l’Etat. Concernant les secours à la personne, Monsieur RONDELAERE indique qu’une analyse téléphonique de la situation est effectuée afin que les sapeurs-pompiers ne soient pas sollicités de façon indue. Monsieur RONDELAERE évoque enfin la question de l’investissement réalisé en direction des bâtiments. Monsieur Bernard HAESEBROECK revient sur le Schéma d’analyse et de couverture des risques. Il note que l’effort d’équipement est constant et soulève la question de l’ordre de priorité des constructions. Monsieur HAESEBROECK fait remarquer que les vocations de sapeurs-pompiers continuent à être suscitées et rend hommage aux formateurs. Monsieur HAESEBROECK évoque la mutualisation qui est entreprise avec le SDIS du Pas-de-Calais. Monsieur HAESEBROECK souligne enfin que la qualité de service du SDIS du Nord est excellente et reconnue. Madame Nathalie MONTFORT indique que la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » a émis un avis favorable sur ce rapport, le Groupe Union Pour le Nord n’ayant pas pris part au vote. Madame Martine FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Joël CARBON, Erick CHARTON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Isabelle FREMAUX donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : WILMOTTE Jean-Pierre DECOOL, Joël Absents : Bernard BAUDOUX, Alain BRUNEEL, Laurent COULON, Stéphane DIEUSAERT, André FIGOUREUX, Jacques HOUSSIN, Jacques MARISSIAUX, Eric RENAUD, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Dany WATTEBLED DGQSP/2014/1184 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 CONTRIBUTION DU DEPARTEMENT DU NORD AU SERVICE DEPARTEMENTAL D'INCENDIE ET DE SECOURS (S.D.I.S) DU NORD L’article L 1424-2 du Code Général des Collectivités Territoriales énonce que « les services d'incendie et de secours sont chargés de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Ils concourent, avec les autres services et professionnels concernés, à la protection et à la lutte contre les autres accidents, sinistres et 99 catastrophes, à l'évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu'aux secours d'urgence. Dans le cadre de leurs compétences, ils exercent les missions suivantes : 1° La prévention et l'évaluation des risques de sécurité civile ; 2° La préparation des mesures de sauvegarde et l'organisation des moyens de secours ; 3° La protection des personnes, des biens et de l'environnement ; 4° Les secours d'urgence aux personnes victimes d'accidents, de sinistres ou de catastrophes ainsi que leur évacuation. » Les relations entre le Département et le S.D.I.S. se sont construites successivement autour des dispositions des lois n°96-369 du 3 mai 1996 qui a placé le Département au cœur du dispositif d’incendie et de secours, n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et enfin de la loi n°2004-811 de modernisation de la sécurité civile adoptée le 13 août 2004 qui accentue la responsabilité du Département dans la gestion et le financement du S.D.I.S et dans la composition de son organe délibérant. Premier SDIS de France, le SDIS du Nord comptait, au 31 décembre 2013, 2 137 sapeurs-pompiers professionnels (SPP). Courant 2014, 95 SPP ont été recrutés, en stricte compensation des mutations et départs en retraite enregistrés ou annoncés dans l’année. Il n’est pas envisagé de procéder à des recrutements supplémentaires en 2015. L’observation des départs éventuels courant 2015 entraînera, le cas échéant, le strict remplacement des départs à la retraite ou mutations annoncés. Le nombre de Sapeurs Pompiers Volontaires (SPV) est en augmentation : de 4 086 à la fin de l’année 2013, leur effectif est estimé à 4 200 en cette fin d’année 2014. Cette hausse résulte, semble t-il, d’une part, de l’organisation de la campagne nationale de recrutement de sapeurs pompiers volontaires et, d’autre part, de l’augmentation du nombre de sapeurs pompiers professionnels bénéficiant également du statut de SPV (cet effectif est passé de 348 à 383). En ce qui concerne les personnels administratifs techniques et spécialisés (PATS), l’effectif est stable, soit à hauteur de 525 agents fin 2014. La dématérialisation progressive des processus de gestion administrative et comptable n’a pas encore produit tous ses effets. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences constitue l’outil qui permettra au SDIS d’avoir cette visibilité. La stabilisation, voire la réduction des emplois administratifs techniques et spécialisés demeure un enjeu organisationnel. Dans ce cadre, le SDIS entend renforcer qualitativement ses effectifs en matière de contrôle de gestion et d’audit interne, par redéploiements internes suivis de formations spécialisées. S’agissant de l’activité opérationnelle, il est constaté que le nombre d’interventions est en constante augmentation depuis plusieurs années : + 5% de 2010 à 2013 en passant de 155 086 à 163 739. La tendance pour 2014 se poursuit à +1%, ce qui devrait se traduire par un volume d’interventions proche de 165 300 pour la fin d’année 2014. Le nombre de Centres d’Incendie et de Secours (CIS) a été fortement réduit depuis la départementalisation grâce à un effort de rationalisation important des implantations. Il est à 121 fin 2014 contre 206 en 2000 et ce mouvement s’est accompagné de la mise en œuvre d’un important programme de construction et de réhabilitation. A noter tout particulièrement que les Centres de Traitement de l’Alerte (CTA), qui étaient 6 en 2000, font l’objet d’une profonde restructuration et d’un mouvement de regroupement avec l’objectif d’une meilleure pertinence opérationnelle, pour atteindre 2 en 2015 : le CTA de Le Quesnoy construit en 2012 aura un CTA « miroir » à Villeneuve D’Ascq dont la mise en service est prévue courant 2015. Pour ce qui concerne les bâtiments, les projets de construction liées au Plan Pluriannuel d’Investissement se poursuivent notamment à Aulnoy-Aymeries, Bailleul,Vieux Berquin, Iwy et Crèvecoeur-sur-l’Escaut. Enfin, les études liées à la reconstruction du CIS d’Aulnoye-Aymeries ont été engagées fin 2014 en vue de l’organisation d’un concours de maîtrise d’œuvre. Le début des travaux devrait intervenir en 2016. En 2014 a été poursuivie la démarche visant le rapprochement des services du Département et du SDIS sur un certain nombre de thématiques (formation et commande publique). Cette démarche sera approfondie en 2015. Parallèlement, la démarche de rapprochement spécifique entre les SDIS du Nord et du Pas-de-Calais continuera d’être encouragée. La convention de Partenariat pluriannuelle entre le Département du Nord et le SDIS 59 signée pour la période 2012-2015 arrivera à échéance fin 2015. L’année 2015 sera donc l’occasion pour le Département du Nord et le SDIS du Nord de travailler au bilan de cette convention et à la préparation d’une nouvelle convention pluri annuelle de partenariat. La convention de partenariat pluriannuelle insiste sur les objectifs communs des parties et la mise en place d’une gouvernance partagée afin de garantir un niveau de service public rendu élevé tout en assurant une bonne gestion et une bonne utilisation des deniers publics. Au regard des enjeux et des contraintes des deux institutions et du contexte économique et financier actuel, il est proposé de reconduire la participation financière du SDIS à hauteur du montant voté pour 2014 soit la somme de 96.5 millions d’euros. Le Département accompagnera en outre le S.D.I.S dans la mise en œuvre de son Plan Pluriannuel d’Investissement en renouvelant pour la troisième année consécutive une subvention d’investissement exceptionnelle de 2 Millions d’euros. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Qualité du Service public, Finances, 100 Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » : Ont pris part au vote : 40 (y compris les votants par procuration) – d’approuver les propositions budgétaires relatives au S.D.I.S présentées dans ce rapport dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. Résultats du vote : Abstentions : 16 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 24 Majorité absolue des suffrages exprimés : 13 Pour : 24 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 14h35. 46 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 8 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame LABADENS et Messieurs CHARTON, DETAVERNIER, GODEFROY, HANICOTTE, MICHON, POIRET, TARDY et VANDEVOORDE. Madame LECHNER, Messieurs CHARTON, DELVA, GODEFROY, LANNOO, MARCHAND et VICOT, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont comptés absents sans procuration. Madame BATAILLE était absente. Elle avait donné procuration à Monsieur MARCHAND. Monsieur MARCHAND n’étant plus présent au moment du vote, Madame BATAILLE est comptée absente sans procuration. Madame POLNECQ, Messieurs ANCEAU, BOUSSEMART, CARBON, FLAMENGT, GILLOEN, JAROSZ, LETY, POYART, MONNET, RINGOT, RUANT, VAN DER HOEVEN quittent la salle au moment du délibéré et du vote, en raison des fonctions qu’ils exercent au sein du conseil d’administration du SDIS. Monsieur HAESEBROECK, signataire du rapport, s’abstient néanmoins de prendre part au délibéré et au vote de cette délibération en raison des fonctions qu’il exerce au sein du conseil d’administration du SDIS. Messieurs BEAUCHAMP et RONDELAERE, VicePrésidents du SDIS, ont été auditionnés par le Conseil Général et quittent la salle au moment du vote. Ils sont portés « ne prenant pas part au vote » dans le cadre de la prévention des conflits d’intérêts. Vote intervenu à 15h07. Au moment du vote, 32 Conseillers Généraux étaient présents en séance et pouvaient participer au vote, compte tenu de l’impossibilité juridique pour 16 Conseillers Généraux, désignés en qualité de membres du CASDIS, d’y prendre part. Ces derniers sont portés ci-dessous comme n’ayant pas pris part au vote. Nombre de procurations portées par des Conseillers Généraux présents et non membres du CASDIS : 8 Absents sans procuration : 23 N’ont pas pris part au vote : 16 (Conseillers Généraux membres du CASDIS) Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » est adopté à l’unanimité. QUESTIONS DIVERSES COMMISSION QUALITE DU SERVICE PUBLIC, FINANCES, RESSOURCES HUMAINES, RELATIONS INTERNATIONALES, AFFAIRES EUROPEENNES Madame Martine FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Joël CARBON, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Philippe WAYMEL Absents représentés : Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Isabelle FREMAUX donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : Delphine BATAILLE, Jean-Pierre DECOOL, Jacques MARISSIAUX, Joël WILMOTTE 101 Absents : Bernard BAUDOUX, Alain BRUNEEL, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Stéphane DIEUSAERT, André FIGOUREUX, Marc GODEFROY, Jacques HOUSSIN, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Frédéric MARCHAND, Eric RENAUD, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Roger VICOT, Dany WATTEBLED N° 1.1 DAG/2014/1178 OBJET : ADAPTATION DE LA POLITIQUE VOYAGE PRISE EN CHARGE DES FRAIS DE REPAS POUR LES MISSIONS EXERCEES SUR DES CHANTIERS MOBILES Les remboursements des frais de repas sont mis en œuvre en référence au décret n°2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels de l’Etat, qui précise : – dans son article 3 que « lorsque l’agent se déplace pour les besoins du service hors de sa résidence administrative et hors de sa résidence familiale à l’occasion d’une mission, d’une tournée ou d’un intérim, il peut prétendre (…) au remboursement forfaitaire des frais supplémentaires de repas » ; – dans son article 7 que « le taux de remboursement forfaitaire des frais supplémentaires de repas est fixé par un arrêté conjoint du ministre chargé de la fonction publique et du ministre chargé du budget ». A ce jour, ce forfait est de 15,25 €. Le Département a délibéré en 2007 afin d’adopter la politique Voyage prévoyant les modalités de remboursement pour les frais de séjour, dont les repas et les hébergements notamment et précisant que « chaque indemnité forfaitaire pour frais supplémentaires de repas est attribuée sur présentation de la facture justifiant l’effectivité de la dépense. A défaut, et de manière exceptionnelle, une attestation sur l’honneur des conditions de restauration peut se substituer ». Cependant, certaines missions sont exercées en chantiers mobiles (fauchage, élagage, …) avec utilisation d’engins, de matériels et d’outils qui ne peuvent pas être laissés sur le site de chantier pour aller déjeuner sur le lieu de la résidence administrative ou dans un lieu de restauration, et qui doivent donc être placés sous la garde d’agents départementaux pendant la pause méridienne. Afin de tenir compte de ces spécificités et après validation de la mission par le responsable d’équipe, il est proposé de permettre à ces collaborateurs de pouvoir bénéficier de remboursement des frais de repas sans justificatif de paiement lors des missions effectuées lors de chantiers mobiles avec engins, matériels spécifiques et outils. Après avis de la Commission Qualité du Service Public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes, il est proposé au Conseil Général de bien vouloir : – modifier la Politique Voyages adoptée par délibération n°DIRFI/2007/1035 du 22 octobre 2007 en ajoutant un article 8bis ainsi rédigé : « Sur attestation du responsable d’équipe, il peut être attribué une indemnité forfaitaire pour frais supplémentaires de repas aux agents dont l’activité principale s’exerce au sein de chantiers mobiles, lorsque la mission nécessite une surveillance continue d’engins, matériels ou outils spécifiques ». – autoriser Monsieur le Président à signer les actes correspondants. N° 1.2 DAI/2014/1213 OBJET : VENTE D'UN IMMEUBLE SIS 6 RUE GAUTHIER DE CHATILLON A LILLE Le Département est propriétaire d’un immeuble de bureaux sis 6 rue Gauthier de Châtillon à Lille, cadastré OR 4 pour une contenance de 192 m² et développant une SHON d’un peu plus de 800 m². Les locaux sont occupés en totalité par l’Agence de Développement et de Réservation Touristique depuis le 1er janvier 2002. La création d’une Maison du Tourisme a été décidée conjointement entre le Département, la Région et la Ville de Lille, afin de regrouper notamment l’Agence de Développement et de Réservation Touristiques (ADRT), le Comité Régional du Tourisme (CRT) et l’Office du Tourisme (OT). Les étages de bureaux de l’immeuble, sis 1/3 rue du Palais Rihour à Lille, ont été livrés début novembre 2014. L’ADRT et le CRT notamment, y emménageront le 12 janvier 2015. L’aliénation de l’immeuble du 6 rue Gauthier de Châtillon a donc été engagée sur le marché privé auprès de promoteurs et d’opérateurs immobiliers, en prospection directe et par le biais de commercialisateurs présents sur le secteur. Une large prospection a permis au Département d’être destinataire d’une offre émanant de la SAS Maison Rouar, moyennant le prix de 970 000 €, sans condition d’obtention de financement et de permis de construire. Acteur du marché immobilier de la Métropole Lilloise depuis plus de deux décennies, la SAS Maison Rouar a, entre autre, transformé un ancien site industriel en 168 logements et réhabilité la cour Dubar et Dekien, seule courée roubaisienne classée avec ses vingt maisons. France Domaine n’a pas formulé d’avis dans le délai d'un mois à compter de sa saisine ; s’agissant d’un avis 102 consultatif, et conformément à l’article L.1311-12 du Code Général des Collectivités Territoriales, « l'avis de l'autorité compétente de l'Etat est réputé donné » et le Département peut valablement délibérer. La Direction des Affaires Immobilières a pour sa part estimé la valeur vénale à une somme s’établissant entre 900 000 € et 1 000 000 €. Il est proposé au Conseil Général, sur avis de la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes » de statuer et, le cas échéant, décider : – d’approuver la mise en vente de l’immeuble bâti au prix de 970 000 € au profit de la SAS Maison Rouar, de ses ayants droit ou ascendants ou des sociétés civiles ou anonymes ou des entreprises auxquelles elle appartient ou qu’elle choisira de constituer en vue de l’acquisition, la vente pouvant également être directement consentie aux titulaires d’un droit de préemption et aux collectivités territoriales, dans le cadre d’une déclaration d’utilité publique ; – d’autoriser une prise de possession anticipée de l’immeuble si l’acquéreur en fait la demande et, dans l’hypothèse où la vente est consentie au profit de personnes privées, sous réserve de la souscription d’un contrat d’assurance et d’un justificatif attestant la disponibilité des fonds nécessaires pour l’acquisition ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer les promesses de vente, les actes et documents correspondants ; – d’imputer la recette correspondante l’article 935-1 du budget départemental. PRISE DE DECISION par le Gouvernement en faveur du pouvoir d’achat ainsi que du Glissement Vieillesse Technicité. Madame FABRE met en exergue la stabilisation des effectifs avec une priorité de remplacement des postes des agents en contact du public sur les territoires. Madame FABRE signale que les recettes sont en augmentation et sont estimées à 2,3 M€. Madame FABRE fait observer que ce projet de budget traduit les grandes priorités du mandat en affirmant une politique Ressources Humaines en faveur : − de l’emploi et de l’insertion professionnelle des jeunes ; − de l’égalité professionnelle réelle des personnes ; − de la protection du pouvoir d’achat et de l’amélioration des conditions de vie au travail des agents. Madame FABRE salue la création de la nouvelle Direction des Conditions de Travail et des Relations Sociales, ainsi que la Direction de l’Emploi et des Compétences, fruit d’une reconfiguration des services Ressources Humaines. Madame FABRE note une attention particulière vis-à-vis des assistants familiaux. politique Madame FABRE salue enfin l’investissement de Monsieur Jean-Robert JOURDAN, Directeur Général chargé des Ressources, et de Madame Catherine RUTKOWSKI, Directrice Générale Adjointe, sous la direction de Monsieur Patrick REIX, Directeur Général des Services. sur : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 15h08. 48 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 11 pouvoirs. Messieurs JESSUS et WAYMEL, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement à la prise de décision. Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés par assentiment de l’Assemblée. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Ressources Humaines Madame Nathalie MONTFORT indique que les propositions budgétaires relatives aux Ressources Humaines ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes », le Groupe Union Pour le Nord n’ayant pas pris part au vote. Monsieur Patrick VALOIS rappelle le contexte particulièrement contraignant dans lequel s’inscrit le budget départemental 2015 avec, d’une part, l’insoutenable augmentation des charges que représentent les allocations individuelles de solidarité et, d’autre part, la diminution des dotations de l’Etat. Monsieur VALOIS fait observer que le Département doit faire face aujourd’hui à une augmentation constante des dépenses de personnel. Il note que le Gouvernement a sa part de responsabilité dans cette non maîtrise des dépenses en raison des mesures généreuses qu’il impose aux Collectivités Territoriales sans y prendre sa part. Madame Marie FABRE souligne que ce budget est particulièrement maîtrisé, responsable, volontariste et cohérent avec les engagements du projet de mandat. Monsieur VALOIS, souligne, concernant la gestion des Ressources Humaines menée et les perspectives pour 2015, l’absence de prise en compte des départs en retraite et d’annonce de simplification de l’organigramme des services. Madame FABRE note que ce budget augmente de seulement 1,1 % par rapport à 2014. Elle précise que cette hausse résulte principalement de mesures statutaires prises Monsieur VALOIS signale que deux écueils menacent les collaborateurs du Département : la surcharge de travail 103 pour certains et le sentiment d’inutilité pour d’autres. Il pense qu’il faut procéder à une véritable mise à plat de la gouvernance départementale pour la gestion des Ressources Humaines. Monsieur DULIEU précise que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement ce budget et remercie l’ensemble des agents du Département pour leur engagement au service des Nordistes. Monsieur VALOIS fait remarquer qu’il faudra prendre en compte, dans les mois à venir, des questions nouvelles qui résulteront des transferts de compétences conséquents à la réforme territoriale. Il précise que ces évolutions doivent se préparer en amont, dans la concertation et en associant les personnels. Madame Stéphanie BODELE rappelle qu’en 2014, une politique sociale active a été mise en œuvre dans un cadre budgétaire contraint et maîtrisé. Monsieur VALOIS attire l’attention de l’Assemblée Départementale sur la nécessité de mener une campagne dynamique en vue de susciter les vocations d’assistants familiaux. Il souhaite une approche très active de la promotion de l’accueil familial comme mode d’hébergement. Monsieur VALOIS suggère une meilleure prise en compte de la demande des agents favorables au télétravail. Monsieur VALOIS indique que le Groupe Union Pour le Nord votera contre le budget Ressources Humaines. Monsieur Jean-Claude DULIEU souligne avec satisfaction que les agendas 2015 du Conseil Général mettent en valeur les agents du Département. Monsieur DULIEU note que l’examen du projet de loi portant sur une nouvelle organisation territoriale de la République, la loi NOTRe, vient seulement de débuter au Sénat. Il précise que des milliers de fonctionnaires territoriaux sont donc toujours dans l’incertitude de leur devenir professionnel. Monsieur DULIEU constate que le budget relatif aux Ressources Humaines est marqué par la volonté de maîtriser la masse salariale. Il fait remarquer que les agents deviennent, hélas, de plus en plus les variables d’ajustement des politiques publiques nationales. Monsieur DULIEU signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche approuve la revalorisation de l’indemnité de sujétion des assistants socio-éducatifs et pense qu’il serait temps que ceux-ci soient classés en catégorie A comme les infirmiers. Il se réjouit également que les assistants familiaux soient enfin remboursés de leurs frais de déplacement. Monsieur DULIEU note que les contraintes budgétaires conduisent à limiter les promotions internes et indique que de nombreux agents sont, aujourd’hui, légitimement insatisfaits. Monsieur DULIEU souligne l’adhésion du Groupe Communiste – Front de Gauche à l’accueil de 100 nouveaux emplois d’avenir et au recrutement de nouveaux apprentis. Il se réjouit, par ailleurs, que le Département du Nord atteigne le taux légal de 6 % pour l’emploi des personnes handicapées. Monsieur DULIEU considère que les fonctionnaires contribuent, non seulement, à la richesse du pays, mais aussi à la modernisation et à l’humanisation de la société. Madame BODELE constate que le budget primitif 2015 des Ressources Humaines intègre des mesures nationales en faveur du pouvoir d’achat des agents pour un coût total de 2,3 M€. Elle note également de nombreuses mesures en faveur de l’emploi des jeunes et met, par ailleurs, en exergue le volontarisme et la politique active du Conseil Général du Nord en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap. Madame BODELE fait observer que le Département souhaite reconnaître et valoriser les compétences professionnelles de ses agents. Madame BODELE souligne que l’année 2015 se caractérise par l’intégration des Ouvriers des Parcs et Ateliers. Elle signale également que des dépenses sont proposées pour les personnels des budgets annexes (Laboratoire départemental, Café Bleu du Forum des Sciences) pour un montant de 1 673 861 €. Madame BODELE estime que le budget primitif 2015 relatif aux Ressources Humaines montre que le Conseil Général du Nord accorde une importance toute particulière à l’humain. Madame BODELE salue le travail remarquable de Madame Marie FABRE, Vice-Présidente chargée des Ressources Humaines, du Dialogue Social et de la Médiation Interne, ainsi que de Madame Nathalie MONTFORT, Présidente de la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes ». Elle précise que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce budget. Madame Marie FABRE considère que le rôle des fonctionnaires et leur investissement dans le cadre du service public sont fondamentaux. Madame FABRE pense qu’il est inutile d’inquiéter les agents sur la problématique du futur paysage territorial dans la mesure où celui-ci n’est toujours pas connu. Madame FABRE fait remarquer que la politique du Département s’appuie sur la gestion prévisionnelle des emplois et des effectifs dans la collectivité. Elle ajoute que l’année dernière, il a été demandé d’augmenter le budget Formation afin de permettre la mobilité des agents et souligne, par ailleurs, que l’organigramme a été adapté. Madame FABRE revient sur la question des assistants familiaux, de l’hébergement à domicile. Concernant le télétravail, Madame FABRE précise qu’actuellement 50 agents sont volontaires et pense qu’une 104 réflexion doit être menée afin de sécuriser ce nouveau mode de travail. Madame FABRE évoque la déconcentration des Ressources Humaines. Madame FABRE souligne enfin un amendement rectificatif puisqu’une erreur s’est glissée dans la répartition des postes concernant les annexes relatives à l’état du personnel et à la création et suppression de postes. Madame Martine FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération amendé relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Isabelle FREMAUX donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : Jean-Pierre DECOOL, Brigitte LHERBIER, Jacques MARISSIAUX, Joël WILMOTTE Absents : Bernard BAUDOUX, Erick CHARTON, Laurent COULON, Stéphane DIEUSAERT, André FIGOUREUX, Eric RENAUD, Marie-Christine STANIECWAVRANT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL DGC/2014/1171 OBJET : BUDGET PREVISIONNEL 2015 RESSOURCES HUMAINES Le Budget Primitif 2015 des Ressources Humaines s’élève à 394,5 M€, soit une hausse limitée à 1,15 % par rapport à celui de 2014. En 2014, une politique sociale active a été mise en œuvre dans un cadre budgétaire contraint et maîtrisé qui a vu : – la mise en place d’un nouveau contrat de prévoyance en faveur des agents ; – l’instauration d’une mutuelle santé avec une participation de l’employeur favorable aux revenus les plus modestes ; – des avancements de grade et des promotions internes pour 1 316 agents en 2014 ; – l’accueil de 100 emplois d’avenir dans les services du Département ; – la poursuite de la politique d’accueil d’apprentis ; – l’atteinte de l’objectif de 6 % de travailleurs handicapés. En 2015, les recettes (emplois d’avenir, restaurant FIPHFP, …) sont estimées administratif, crèche, à 2,3 M€ euros. Le Budget Primitif 2015 des Ressources Humaines intègre des mesures nationales en faveur du pouvoir d’achat des agents pour un coût total de 2,3 M€ : – le reclassement indiciaire de l’ensemble des agents de catégorie C et de certains agents de catégorie B, au 1er janvier 2015, prévu dans le décret n°2014-80 du 29 janvier 2014 ; – les effets des reclassements indiciaires de l’année 2014 des médecins et des puéricultrices ; – la seconde revalorisation indiciaire au 1er juillet 2015, prévue lors de la réforme du cadre d’emplois des infirmiers et des puéricultrices. En outre, le Département souhaite reconnaître et valoriser les compétences professionnelles de ses agents avec : – les avancements de grade et les promotions internes ; – la revalorisation de l’Indemnité Forfaitaire Représentative de Sujétions et de Travaux Supplémentaires (IFRSTS) des agents du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs. L’année 2015 se caractérise par l’intégration des Ouvriers des Parcs et Ateliers (OPA), dans la continuité des 105 transferts de compétences et également par des initiatives importantes du Département pour favoriser l’intégration des jeunes dans le monde du travail par : – la poursuite du dispositif d’accueil de 100 emplois d’avenir en 2015 dans les services du Département ; – la poursuite du plan d’apprentissage avec le recrutement de 45 contrats d’apprentissage afin d’atteindre l’objectif de 300 apprentis dans notre collectivité d’ici fin 2015. En plus du budget principal, des dépenses sont proposées pour les personnels des budgets annexes (Laboratoire départemental et Café Bleu du Forum des Sciences) pour un montant de 1 673 861 euros. Le rapport budgétaire 2015 des Ressources Humaines se décompose en 2 parties. Une première partie est consacrée aux mesures relatives aux effectifs et à leurs effets financiers. La seconde partie permet de détailler les mesures spécifiques de l’année 2015 en faveur du personnel du Département. I – MESURES RELATIVES AUX EFFECTIFS : 1) Poursuite de la politique apprentissage : Le Département du Nord mène depuis 2005 une politique d’insertion professionnelle par le recrutement de jeunes en contrat d’apprentissage. Cette politique a été considérablement renforcée en 2011 par l’adoption d’une délibération (Dirfo/2011/1221) lors de l’Assemblée Plénière du 10 octobre 2011 dans laquelle le Département a annoncé son objectif d’atteindre 300 contrats d’apprentissage. Cet objectif sera atteint en 2015, grâce au recrutement de 45 apprentis à la rentrée scolaire du mois de septembre 2015. 2) Recrutements directs et cofinancement d’emplois d’avenir dans le cadre de la politique d’insertion professionnelle : Le Département du Nord par la des 17, 18 et délibération DGR/2012/1369 19 décembre 2012 a souhaité s’inscrire pleinement dans le dispositif d’insertion professionnelle des emplois d’avenir. L’objectif de ce dispositif consiste à faciliter l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification de jeunes âgés de 16 à 25 ans peu qualifiés qui rencontrent des difficultés particulières d’accès à l’emploi. En 2013 et 2014, cet engagement s’est traduit par le cofinancement de 200 emplois d’avenir dans les structures sociales, et le recrutement direct de 100 emplois d’avenir par le Département. Le coût des 100 contrats emploi d’avenir recrutés directement par le Département est estimé à 1 873 000 euros en 2015 compensés à 75 % par une aide de l’Etat de l’ordre de 1 405 000 euros. 3) Transformations de postes : Afin de prendre en compte un certain nombre d’ajustements dus à des transformations de postes (suite à des recrutements, à des réussites aux concours, à des requalifications de postes ou encore à des avancements ou des promotions), il est proposé à l’Assemblée Plénière : – la création de 809 postes permanents dont la répartition par grade se trouve dans l’annexe ci-jointe. – la suppression de 809 postes permanents dont la répartition par grade se trouve dans l’annexe ci-jointe. 4) Liste complémentaire des emplois de la catégorie A susceptibles d’être pourvus par des agents contractuels (article 3-3 (2°) de la loi du 26 janvier 1984 modifiée). La loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires pose le principe de pourvoir les emplois permanents par des fonctionnaires. Lors de la mise en œuvre de ses procédures de recrutement, le Département du Nord applique pleinement ce principe de pourvoir les postes par des agents statutaires. Cependant par dérogation, les articles 3-3 (2°) et 34 de la loi du 26 janvier 1984 modifiée précisent qu’une collectivité peut par délibération pourvoir des postes de catégorie A pour une durée maximale de 3 ans par des agents contractuels à condition d’en préciser le motif, la nature des fonctions, ainsi que les niveaux de recrutement et de rémunération, lorsque les besoins du service ou la nature des fonctions le justifient et sous réserve qu’aucun fonctionnaire n’ait pu être recruté. La délibération du 12 novembre 2012 (n°DGC/2012/1420) précise la liste des postes concernés. Cette délibération a été complétée par celles du 6 mai 2013 (n°DGC/2013/371) et du 14 octobre 2013 (DGC/2013/1175). 106 Il est proposé à l’Assemblée Plénière d’autoriser le recrutement d’agents contractuels pour les postes détaillés Famille professionnelle Administrative Culturelle Fonction Cadre d’emplois ci-dessous lorsque le recrutement d’un agent titulaire n’aura pas été possible. Grade Nombre Motif Spécificités du poste Assistant Attaché territorial Directeur 1 Qualification Maîtriser les règles particulière et relatives aux politiques expertise des infrastructures et des transports, dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau Schéma Départemental de la mobilité, et sa déclinaison territoriale. Responsable d’établissement culturel départemental Conservateur du patrimoine, attaché de conservation du patrimoine Conservateur du patrimoine, attaché de conservation du patrimoine 1 Spécialisation et tension sur le marché du travail (déficit de candidats) II – MESURES SPECIFIQUES : 1) Fonctionnement des groupes d’élus – dépenses du personnel : Expérience dans la gestion de projets culturels, dans la gestion muséale, dans le pilotage de projets de construction, dans l’art contemporain (si possible avec une qualification dans l’art du verre), et dans l’animation de réseaux scientifiques, avec maîtrise des langues étrangères. De ce fait, les montants nets de l’allocation sociale de l’année 2015 seront identiques à ceux de 2014 : – 1 680,03 euros pour les agents de catégorie A. – 1 549,32 euros pour les agents de catégorie B. Pour faire face aux dépenses de personnel consacrées au fonctionnement des groupes d’élus, il est proposé d’inscrire au chapitre 944 du budget départemental une dotation budgétaire d’un montant de 814 181.44 euros pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2015, soit 30 % du montant total des indemnités des élus, dans le respect de la limite fixée par l’article 15 de la loi n°2002-276 du 27 février 2002, relative à la démocratie de proximité. Ces dépenses se décomposent en dépenses de paye d’un montant de 813 181.44 euros, et de déplacement pour 1 000 euros. 2) Montant de l’allocation sociale de fin d’année versée aux agents départementaux : Par délibération du 12 octobre 1998, la Commission Permanente du Département a défini les critères d’attribution de l’allocation sociale de fin d’année et le principe d’une indexation sur l’évolution du traitement minimum mensuel des fonctionnaires au 1er janvier de l’année précédente. Le traitement minimum mensuel des fonctionnaires a été revalorisé pour la dernière fois au 1er janvier 2013, et n’a pas fait l’objet de modifications en 2014. – 1 411,42 euros pour les agents de catégorie C. 3) Vacations dans les équipements culturels du Département : En 2014, plusieurs types de vacations distinctes ont été autorisés par l’Assemblée Départementale : – 12 600 heures de vacation de « gardiennage » dans l’ensemble des établissements culturels départementaux ; – 19 278 heures de vacation d’animation et de préparation dans l’ensemble des établissements culturels départementaux ; – 600 heures de vacations culturelles et de préparation pour la Maison Natale Charles de Gaulle dans les mêmes conditions que celles définies ci-dessus. Afin de faciliter la gestion de ces volumes de vacations, il est proposé à l’Assemblée Départementale de ne plus définir de volumes annuels de vacations à partir de l’exercice budgétaire 2015. Les vacations d’animation et de gardiennage seraient ainsi financées dans la limite des crédits accordés annuellement aux équipements culturels du Département. 107 4) Contribution en faveur du Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP) : En application de la loi n°2005-102 du 11 février 2005 et du décret n°2006-501 du 3 mai 2006, les employeurs publics sont tenus de verser une contribution au Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP) s’ils ne respectent pas l’obligation d’emploi de personnes handicapées à hauteur de 6 % de l’effectif. En ce qui concerne le Département du Nord, le taux d’emploi légal de 6% a été atteint en janvier 2014. Pour mémoire, le montant de cette contribution s’est élevé à 1 036 823 euros au titre de 2011, 898 205 euros pour 2012, 473 768 euros pour 2013, et 297 178 euros pour 2014. La forte diminution de cette contribution met en évidence la politique active du Département du Nord en faveur de l’emploi handicapé, tant au niveau du recrutement que du recours à des marchés réservés. Ainsi, le nombre d’agents en situation de handicap dans les effectifs du Département progresse régulièrement : 294 au 01/01/2011, 352 au 01/01/2012, 391 au 01/01/2013 et 425 au 01/01/2014. 5) Harmonisation des Régimes Indemnitaires : – 5.1 Régime Indemnitaire des Ouvriers des Parcs et Ateliers (OPA) intégrés au Département du Nord dans les conditions prévues par le décret n°2014-456 du 6 mai 2014 La loi n°2009-1291 du 26 octobre 2009 relative au transfert aux départements des parcs de l'équipement et à l'évolution de la situation des ouvriers des parcs et ateliers, prévoit des possibilités d’intégration dans les collectivités territoriales des personnels ouvriers des parcs et ateliers. Les ouvriers des parcs et ateliers, agents non titulaires de l’Etat, ont ainsi pu demander leur intégration dans les services du Département et ont fait ce choix avec effet au 1er janvier 2015, l’option reste ouverte pour 2016. Après l’intégration, il est proposé que le régime indemnitaire des Ouvriers des Parcs et Ateliers permette le maintien de leur rémunération antérieure et évolue pour la partie liée aux prochaines promotions conformément au pourcentage fixé par la délibération DGRH n°275 du 26 janvier 2004. – 5.2 Proposition d’ajustement du régime indemnitaire de grade forfaitaire des cadres d’emplois du nouvel espace statutaire (NES) de catégorie B Le décret n°2010-329 du 22 mars 2010 portant dispositions statutaires communes à divers cadres d’emplois de fonctionnaires de la catégorie B de la fonction publique territoriale, a permis d’engager la réforme de la catégorie B. Cette réforme a eu pour objectif d’appliquer une architecture des grades et des grilles indiciaires identique pour les cadres d’emplois des animateurs, des assistants de conservation, des éducateurs des activités physiques et sportives, des rédacteurs et des techniciens. A ce jour, le régime indemnitaire afférent à ces grades est régi par la délibération n°DGRH/275 du 26 janvier 2004. La réforme de chacun de ces cadres d’emplois nécessite des ajustements de leur régime indemnitaire. En effet, coexistent au sein d’un même grade des montants indemnitaires différents et les principes du régime indemnitaire anciennement défini ne sont plus adaptés à la nouvelle architecture des cadres d’emplois. Le régime indemnitaire défini par la délibération du 26 janvier 2004 s’avère inapproprié pour le 1er grade de chaque cadre d’emplois. Dans le but d’harmoniser le régime indemnitaire de la catégorie B des cadres d’emplois comportant 3 grades, il est proposé d’appliquer le régime indemnitaire de grade brut mensuel suivant : – 1er grade du 1er au 5ème échelon : 238,91 € ; – 1er grade à partir du 6ème échelon : 255,27 € ; – 2ème grade : 298,16 € ; – 3ème grade : 341,04 €. Le régime indemnitaire de grade brut mensuel du personnel de catégorie B de la filière sociale dont les cadres d’emplois sont articulés autour de deux grades, se verra également ajusté et harmonisé de la façon suivante : – 1er grade : 298,16 € ; – 2ème grade : 341,04 €. Les régimes indemnitaires de grade précédemment présentés seront : – attribués dans la limite des plafonds indemnitaires réglementaires afférents à chaque grade de chaque cadre d’emplois concernés ; – attribués aux agents titulaires, stagiaires et non titulaires ; – proratés au temps de travail des agents ; – indexés sur le montant de la valeur du point d’indice de rémunération. – 5.3 Revalorisation de l’Indemnité Forfaitaire Représentative de Sujétions et de Travaux Supplémentaires (IFRSTS) pour le personnel du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs Malgré la réforme de la filière sociale en 2013, l’architecture de ce cadre d’emplois est restée inchangée (grades d’assistant socio-éducatif et assistant socioéducatif principal) et les perspectives d’accès à la catégorie A se sont également restreintes. En effet, les conditions d’accès à la promotion interne au grade de conseiller socio-éducatif (catégorie A) sont 108 plus restrictives que celles de la filière administrative ou technique. L’inscription au concours de conseiller socioéducatif est désormais soumise à l’obligation de détention du diplôme du CAFERUIS (Certificat d’Aptitude aux Fonctions d’Encadrement et de Responsable d’Unité d’Intervention Sociale). La réforme concernée n’a également pas permis la reconnaissance du cadre d’emplois des assistants socioéducatif en catégorie A, bien que les agents titulaires de ce cadre d’emplois soient titulaires d’une formation équivalente au niveau BAC + 3 et alors que les infirmiers (formation bac + 3 également) sont classés en catégorie A. Ces limites au déroulement de carrière des assistants socio-éducatifs et des assistants socio-éducatifs principaux se conjuguent aujourd’hui à une dégradation des conditions de travail des agents concernés, au regard du contexte économique actuel et de l’augmentation de la charge de travail du personnel social. En vue de reconnaître et valoriser le travail social et par exception au régime indemnitaire de grade des cadres d’emplois de catégorie B, il est proposé de revaloriser l’Indemnité Forfaitaire Représentative de Sujétions et de Travaux Supplémentaires (IFRSTS) en faveur des agents titulaires, stagiaires et non titulaires du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs. Cette revalorisation de l’IFRSTS serait équivalente à la moitié du différentiel entre le régime indemnitaire de grade (RIG) annuel de la catégorie A (filières sociale et médico-sociale) et celui du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs (ASE). L’IFRSTS Cadre d'emplois des infirmiers en soins généraux Cadre d'emplois des assistants socio-éducatifs CATEGORIE A CATEGORIE B RIG actuel RIG Grade Montant brut annuel Infirmier SG hors cl 5 100 € Infirmier SG cl sup. 4 704 € Infirmier SG cl normale 4 092 € est définie sur la base des éléments suivants : actuel DIFFERENTIEL 100% 50% Grade Montant brut annuel principal 917 agents 4 092 € 612 € 306 € 3 576 € 516 € 258 € ASE ASE 332 agents Il est proposé de revaloriser l’IFRSTS dans les conditions suivantes (montant brut) : – 306 € pour les assistants socio-éducatifs principaux ; – 258 € pour les assistants socio-éducatifs. Les principes de la mise en application de la revalorisation de l’IFRSTS sont les suivants : 1- Elle sera versée sur la paie de janvier de chaque année, sur la base du temps de présence de l’année N–1 et proratée au temps de travail, aux agents du cadre d’emplois des assistants socioéducatifs titulaires, stagiaires et non titulaires. 2- La revalorisation de l’IFRSTS sera attribuée dans la limite des plafonds indemnitaires réglementaires afférents à chaque grade du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs. 3- Dans l’hypothèse d’une revalorisation du régime indemnitaire de grade (RIG) des cadres d’emplois de la catégorie A (filières sociale et médico-sociale) ou/et des assistants socio-éducatifs, le montant brut de la revalorisation de l’IFRSTS sera réajusté afin de représenter 50% du différentiel entre le RIG annuel attribué au personnel de catégorie A et celui versé au personnel du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs. Montant brut annuel 4- En cas de reconnaissance du cadre d’emplois des assistants socio-éducatifs en catégorie A, la revalorisation de l’IFRSTS se substituera au RIG en vigueur au sein de la catégorie A (filières sociale et médico-sociale) du Département du Nord. Cette proposition a fait l’objet d’un avis favorable lors du Comité Technique Paritaire du 13 novembre 2014. – 5.4 Extension du régime indemnitaire de grade lors de la création d’un nouveau grade sommital Depuis quelques années, les cadres d’emplois sont régulièrement réformés. Les modifications de certains cadres d’emplois se traduisent par la création d’un nouveau grade sommital, pour lequel aucun régime indemnitaire de grade n’a pu être délibéré par le Département du Nord. Les régimes indemnitaires de grade existants ont été déterminés par les délibérations des 26 janvier 2004, 5 juillet 2004, 30 31 janvier et 1er février 2006, 22 octobre 2007, 19 octobre 2009, 13 décembre 2010, et 16 octobre 2013. Afin de permettre une meilleure réactivité de l’administration, il est proposé que, sauf délibération 109 contraire, dès lors qu’un texte réglementaire prévoit la création d’un nouveau grade sommital au sein d’un cadre d’emplois existant, il soit appliqué à ce nouveau grade le régime indemnitaire de grade forfaitaire ou le mode de calcul du régime indemnitaire de grade, du grade immédiatement inférieur. Les régimes indemnitaires de grade ainsi définis auront vocation à s’appliquer aux agents titulaires, stagiaires et non titulaires départementaux. Ils seront attribués dans la limite des plafonds réglementaires afférents à chaque grade concerné et seront indexés sur la valeur du point d’indice de la fonction publique. Les attributions individuelles des régimes indemnitaires de grade seront effectuées par voie d’arrêté de l’autorité territoriale. Résultat du vote : Abstentions : 0 Total des suffrages exprimés : 63 Majorité absolue des suffrages exprimés : 32 Pour : 46 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste - Front de Gauche à l’exception de Monsieur BRUNEEL qui ne prend pas part au vote) Contre : 17 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération amendé correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » est adopté à la majorité. Madame Martine FILLEUL remercie Madame Marie FABRE et lui demande de relayer aux agents tous les hommages qui leur ont été rendus aujourd’hui. AMENDEMENT Rapport N°DGC/2014/1171 « Budget Prévisionnel 2015 – Ressources Humaines » EXPOSE DES MOTIFS Sur le projet de Budget Primitif 2015 soumis à la commission thématique n°1 : « Commission Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes », il s’avère qu’une erreur sans impact sur le nombre de postes, s’est glissée dans la répartition des postes dans l’état du personnel et dans l’annexe suppressions – créations. Les documents précédemment. joints DEROULEMENT DU VOTE remplacent ceux fournis : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 15h10. 45 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 10 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame LECHNER, ainsi que Messieurs BRUNEEL, DELVA, GODEFROY, HOUSSIN, JESSUS, LANNOO, MARCHAND, MONNET et VICOT. Messieurs DRIEUX et RONDELAERE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont comptés absents sans procuration pour ce vote. Vote intervenu à 15h46. Au moment du vote, 53 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 11 Absents sans procuration : 15 N’a pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 63 (y compris les votants par procuration) Budget primitif pour l’exercice 2015 – Relations Internationales et Affaires Européennes Monsieur Philippe LETY présente un bilan rapide de la programmation européenne et remercie les services qui ont participé très activement à la préparation des futurs programmes 2014/2020. Il signale que, pour 2015, le Département continuera à rechercher des ressources sur ces programmes européens. Monsieur LETY souligne les très bonnes relations entretenues avec les Provinces de Flandre occidentale et du Hainaut. Il met également en exergue les projets menés avec les autres partenaires européens. Monsieur LETY note que, dans le cadre du partenariat avec la Préfecture du Hyōgo, les premières actions du plan d’action 2014/2016 ont été mises en œuvre. Monsieur LETY fait observer que les actions initiées avec les partenaires sénégalais, guinéens et camerounais, dans le cadre du programme de coopération 2013-2015, ont débuté sur le terrain au début de l’année 2014. Il rappelle que plusieurs initiatives Nordistes de solidarité et de coopération internationale ont été soutenues notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation. Monsieur LETY attire l’attention sur la mise en œuvre du projet des « Ambassadeurs du Nord ». Monsieur LETY précise que le budget 2015 s’élève à 930 000 € et revient sur sa répartition. Monsieur LETY remercie l’ensemble des services départementaux contributeurs dans l’élaboration des projets de cette délégation. Monsieur Luc MONNET note qu’à l’image de la quasi-totalité des rapports budgétaires de cette année, le document de présentation du budget 2015 Relations Internationales et Affaires Européennes ne comporte 110 aucune donnée comparative avec celui de 2014. Monsieur MONNET constate, une fois ce travail de comparaison effectué, que les crédits pour 2015 sont globalement en diminution. Il fait remarquer que l’impact de cette baisse varie en fonction des lignes de crédits concernées et précise que celle dédiée à la coopération internationale est fortement impactée par les restrictions budgétaires. Monsieur MONNET souligne que la répartition des crédits et de l’ensemble des politiques qui seront menées n’est pas détaillée pour l’année à venir. Monsieur MONNET pense qu’il faut promouvoir d’autres modes de fonctionnement en concertation avec les Collectivités Territoriales proches de manière à partager les problématiques et à mutualiser les moyens. Monsieur MONNET regrette la suppression du complément de la bourse Erasmus, ainsi que celle du dispositif de soutien aux projets internationaux pour les collégiens. Monsieur MONNET indique que le Groupe Union Pour le Nord votera contre ce projet de budget. Monsieur Alain BRUNEEL estime qu’il est important et indispensable que le Département ait une politique de coopération internationale. Il précise que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement ce budget, mais regrette, une fois de plus, que celui-ci soit marqué par l’austérité et la réduction des dépenses publiques. Revenant sur la situation internationale, Monsieur BRUNEEL attire l’attention de l’Assemblée Départementale sur la résistance historique des femmes kurdes de la petite ville de Kobané et salue cet engagement. Monsieur BRUNEEL souligne avec satisfaction le vote favorable à l’Assemblée Nationale d’une résolution invitant le Gouvernement à reconnaître l’Etat de la Palestine. Monsieur BRUNEEL note que les actions en faveur de la paix ont une résonnance particulière en cette année de commémorations du centenaire de la Grande Guerre et se félicite que le Département du Nord y ait pris toute sa place. Monsieur BRUNEEL évoque le scandale de la faim dans le monde. Il fait remarquer que les inégalités économiques, sociales et culturelles ne cessent de grandir. Monsieur BRUNEEL pense que le Département doit apporter sa modeste, mais symbolique contribution à la solidarité internationale en se concentrant sur trois valeurs fondamentales : les droits des peuples, l’égalité et la paix. Il estime que les initiatives visant à rapprocher les peuples doivent être encouragées. le Monsieur Gérard BOUSSEMART fait remarquer que budget Relations Internationales et Affaires Européennes est à nouveau en baisse, mais permet, avec peu de moyens, d’obtenir des résultats très satisfaisants. Monsieur BOUSSEMART met en exergue l’implication des agents dans le travail de recherche de financements. Il précise que cette mobilisation en faveur de la culture de la recette doit se poursuivre. Monsieur BOUSSEMART souligne, s’agissant de l’Afrique, l’intervention du Ministère des Affaires Etrangères sur le Plan d’actions 2013-2015 qui est loin d’être négligeable. Monsieur BOUSSEMART note que les projets développés en matière de Relations Internationales sont majoritairement tournés vers les jeunes. Monsieur BOUSSEMART indique que le Département du Nord est un acteur reconnu au niveau international et européen. Il précise que la démarche portée par Monsieur Philippe LETY est essentielle. Monsieur BOUSSEMART conclut en signalant que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce budget. Madame Nathalie MONTFORT informe les Conseillers Généraux que la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » a émis un avis favorable à l’unanimité sur ce budget, le Groupe Union Pour le Nord ayant réservé son vote pour la Séance Plénière. S’agissant de l’intervention de Monsieur Luc MONNET sur le manque de précision en ce qui concerne l’évolution des financements, Monsieur Philippe LETY fait remarquer que beaucoup d’éléments ont été apportés en Commissions. Monsieur LETY rappelle que l’opération des « Ambassadeurs du Nord » vient d’être lancée et souligne que l’action sera restituée au sein du Département, mais également au niveau des partenaires internationaux. Monsieur LETY fait observer que les programmes relatifs aux Relations Internationales sont très souvent orientés vers la jeunesse. Il évoque, par ailleurs, la question relative à Erasmus. Monsieur LETY revient sur l’intervention de Monsieur Alain BRUNEEL concernant la réduction malheureuse de ce budget, ainsi que sur la résistance des femmes Kurdes à Kobané et la résolution prise sur l’Etat de la Palestine. Monsieur LETY signale que l’agriculture et l’adduction de l’eau sont des priorités dans de nombreux projets tournés vers la solidarité internationale et les partenaires africains. Monsieur LETY remercie Monsieur Gérard BOUSSEMART pour la reconnaissance du travail accompli par les services ainsi que pour son soutien aux actions engagées. Il indique que la culture de la recette 111 continue de monter en puissance dans le cadre du nouveau programme opérationnel européen 2014/2020 et note également la communication faite par le Département pour promouvoir l’engagement et le travail accompli par l’Europe sur le territoire du Nord. Monsieur LETY fait enfin observer que ce budget restreint, mais ambitieux, permettra de poursuivre les engagements du Département. Madame Martine FILLEUL souligne que le Département a d’ores et déjà une politique de Relations Internationales transversale et partenariale. Madame FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : DRI/2014/1204 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF AUX RELATIONS INTERNATIONALES ET AFFAIRES EUROPEENNES Les propositions budgétaires relatives à la politique Relations Internationales et Affaires européennes pour l’exercice 2015 s’inscrivent dans les trois axes stratégiques suivants : • Coopération Internationale • Coopération au Développement • Europe et Programmes Européens I Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIECWAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Isabelle FREMAUX donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : Jean-Pierre DECOOL, Jacques MARISSIAUX, Joël WILMOTTE Absents : Bernard BAUDOUX, Erick CHARTON, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, André FIGOUREUX, Eric RENAUD, Dany WATTEBLED / L’action internationale et du Département du Nord en 2014 : européenne 1. Les programmes européens Le Département est partenaire des programmes de Coopération Territoriale Européenne « France/Wallonie/Vlaanderen » et « Deux Mers ». Il est également associé à la gestion et au suivi du programme « Compétitivité régionale et Emploi » au titre du FEDER et du FSE. Les projets pour lesquels il a bénéficié de financements directs (dans les domaines du numérique, de l’environnement, de l’économie, de l’inclusion sociale, de la culture, du tourisme, du sport ou encore de la jeunesse) sont en cours de finalisation. Le Département a participé aux travaux préparatoires des programmes européens 2014-2020 en lien avec les services de la Région, de l’Etat, du Département du Pasde-Calais mais également avec les institutions spécialisées telles que l’Assemblée des Départements de France ou l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe. Un rapport de présentation de la programmation européenne 2014-2020 a été soumis au Conseil général le 24 juin 2014. Deux rapports ont également été réalisés afin de valider la stratégie des programmes Interreg « France/Wallonie/Vlaanderen » et Interreg « Deux Mers ». 2. La coopération transfrontalière Les actions menées en matière de coopération transfrontalière s’inscrivent majoritairement dans le cadre de projets transfrontaliers Interreg « France/Wallonie/Vlaanderen » et Interreg « Deux Mers ». Parallèlement, des rencontres politiques et échanges techniques se sont tenus avec nos partenaires de la Province de Flandre occidentale et de la Province de Hainaut. Ils s’inscrivent notamment dans la perspective 112 d’identification de projets transfrontaliers communs pour la future programmation Interreg V. De plus, le Département participe aux instances politiques et aux travaux des deux Groupements Européens de Coopération Transfrontalière (GECT) : l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai et WestVlaanderen/Flandre-Dunkerque-Côte d’Opale en plus du soutien financier qu’il leur apporte. 3. La coopération européenne Des projets ont été menés avec nos partenaires bulgares de la Municipalité de Varna dans le domaine de la jeunesse et de l’éducation. La participation au Forum économique de Lodz a permis l’ébauche de projets stratégiques avec la Voïvodie. La dernière phase du projet de « coopération dans le domaine du tourisme durable » a été mise en œuvre. Le tournage de films promotionnels présentant l’offre touristique durable dans le Département du Nord et les cinq territoires des régions partenaires : les Provinces de Flandre occidentale et du Hainaut en Belgique, la Voïvodie de Lodz en Pologne, le Judet de Suceava en Roumanie et la Province du Nouveau Brunswick au Canada ont été réalisés. Le projet des « Ambassadeurs du Nord » engagé en 2014 a pour volonté de mobiliser les Nordistes installés à l’étranger mais aussi ceux qui souhaitent promouvoir le Nord hors de ses frontières afin de renforcer la visibilité du département du Nord à l’international. La première phase relative à la communication interne a été lancée. 4. La coopération hors Europe Dans le cadre de notre partenariat avec la Préfecture du Hyõgo, les premières actions du plan d’action 2014-2016 ont été mises en oeuvre. Une vingtaine d’actions de coopération ont été réalisées en 2014 et concernent la culture, l’enseignement, les échanges institutionnels et le développement économique. 5. Les coopérations au développement et la Solidarité internationale Les actions initiées avec nos partenaires sénégalais, guinéens, camerounais dans le cadre du programme de coopération 2013-2015 ont débuté sur le terrain au début de l’année 2014. Différents projets ont été réalisés ou sont en cours : ils concernent la gouvernance et le renforcement des capacités, la santé et l’action sociale, l’éducation, le développement durable et la culture et la francophonie. Par ailleurs et en raison de la situation sanitaire que connaît l’Afrique de l’ouest depuis la fin de l’année 2013 (épidémie de fièvre hémorragique Ebola), le Département du Nord a décidé d’apporter un soutien aux territoires concernés notamment la région partenaire de Mamou en Guinée. Cela se traduit par un soutien aux infrastructures en région de Mamou et dans la zone transfrontière Guinée-Libéria-Sierra Leone, foyer de l’épidémie. Enfin, plusieurs initiatives nordistes de solidarité internationale ont été soutenues notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation. II / Budget, actions et agenda 2015 Le budget primitif affecté à la politique « Relations Internationales et Affaires européennes » s’élève à un montant de 930 000 €. L’organisation du budget Dépenses Axes d’interventions Crédits de paiement Principales activités Coopération internationale et européenne. 0,251 M€ *Projets de coopération bi et multilatéraux *Soutien aux GECT *Animation du réseau de partenaires *Actions de communication *Soutien aux initiatives des nordistes Coopération au développement 0,612 M€ *Programme de coopération 2013-2015 *Mise en œuvre de réseaux de coopération Nord/Sud Sud/Sud Europe et programmes européens 0,067 M€ Contribution départementale aux programmes Interreg TOTAL 0,930 M€ 1. Les programmes européens La Direction des Relations Internationales continuera à participer aux différentes instances mises en place pour les programmes européens 2014-2020 et à leur mise en œuvre. Les programmes européens sont susceptibles de constituer une source de recettes. L’optimisation de la mobilisation des fonds européens par les services du Département en adéquation avec la stratégie politique de la collectivité départementale sera poursuivie et renforcée. 113 2. La promotion du Nord L’établissement du réseau des « Ambassadeurs du Nord » permettra d’accroître la visibilité du Département à l’international et de mettre en place un réseau dynamique qui mobilisera notamment les jeunes. Les phases suivantes du projet « Ambassadeurs du Nord » seront mises en œuvre : communication interne, communication externe, prise de contact avec les opérateurs nordistes et information de nos partenaires européens. 3. Des ressources en faveur des territoires et des projets de coopération Plusieurs niveaux de ressources sont mobilisés dans le cadre de l’action internationale et européenne du Département : • les ressources au bénéfice du budget départemental : fonds européens (FEDER, FSE) mobilisés dans le cadre de projets à maîtrise d’ouvrage départementale et au titre de l’assistance technique perçue pour la gestion de fonds européens (salaires) ; • les ressources au bénéfice des territoires : fonds européens mobilisés pour le compte des opérateurs nordistes (communes, associations, structures d’insertion…) à travers l’accompagnement en ingénierie de notre institution ; • les ressources au bénéfice des projets internationaux : cofinancements du ministère des Affaires étrangères et européennes, fonds européens, partenariats publics-privés, mécénat. 4. Les coopérations internationales 4.1) En Europe Un plan d’action 2015-2017 avec la Municipalité de Varna sera signé et des actions touchant à la culture et la jeunesse seront mises en œuvre. Dans le domaine de la jeunesse, un projet d’échange de jeunes dans le cadre du programme ERASMUS + sera élaboré en association avec nos partenaires belges, le Département du Pas-de-Calais et pourrait être ouvert à des partenaires du Kent en Grande-Bretagne. Les partenariats avec la Pologne et la Hongrie seront définis en lien avec les politiques départementales jeunesse, sport et culture. 4.2) Hors Europe En lien avec la CCI Région Nord de France, l’année 2015 sera caractérisée par la réalisation d’un évènement économique autour du Japon et de l’attractivité du Nord afin de continuer à favoriser l’implantation d’entreprises japonaises sur le territoire départemental Celui-ci pourra être réalisé en marge de l’accueil d’une délégation de la Préfecture du Hyõgo en Europe et dans le Nord. Ces deux temps forts seront également l’occasion de réunir autour d’actions culturelles l’ensemble des partenaires nordistes et japonais dans le Nord associés à notre partenariat. 5. Les coopérations au développement L’année 2015 sera caractérisée par la mise en œuvre des actions de l’année budgétaire n°2 du programme de coopération 2013-2015 et par le versement des participations pour les premières actions de l’année budgétaire n°3. La 4ème rencontre des partenaires (Nord-SénégalGuinée-Cameroun) envisagée en 2013 et déjà reportée pour causes d’élection au Cameroun et au Sénégal, ne peut être à ce jour envisagée compte tenu de la situation sanitaire en Afrique de l’Ouest. Il est proposé au Conseil général, après avis de la Commission « Qualité du Service Public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives aux Relations internationales et Affaires européennes présentées dans ce rapport, dans le cadre de sa délibération générale adoptant le Budget Primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 15h47. 54 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 11 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame STANIEC-WAVRANT, ainsi que Messieurs RONDELAERE et WAYMEL. Messieurs BRICOUT, DETAVERNIER, DULIEU, LEFEBVRE, RAGAZZO et VALOIS, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. Messieurs DRONSART et VANDEVOORDE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Vote intervenu à 16h18. Au moment du vote, 49 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 18 N’a pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 60 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 60 Majorité absolue des suffrages exprimés : 31 Pour : 44 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés et Groupe Communiste - Front de Gauche à l’exception de Monsieur BRUNEEL qui ne prend pas part au vote) 114 Contre : 16 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » est adopté à la majorité. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Politique Culturelle Madame Françoise POLNECQ fait observer que, malgré un contexte contraint, l’année 2014 a été marquée par différents temps forts. Madame POLNECQ précise que, pour l’année 2015, ce budget s’élève à 30,1 M€. Elle ajoute que près de 350 agents travaillent pour la Culture au Département du Nord et rappelle l’objectif de 1 % consacré à la Culture. En ce qui concerne le fonctionnement, Madame POLNECQ fait remarquer que le budget s’inscrit dans les orientations de la politique culturelle départementale : − consolider et accompagner le développement culturels des territoires du Nord ; − élargir et diversifier les publics ; − valoriser les cultures et formes artistiques du Nord. Madame POLNECQ explique pourquoi la restauration, la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine subissent, en fonctionnement, une diminution. Madame POLNECQ souligne que le Département poursuit en 2015 les commémorations de la Guerre 1914/1918 ainsi que son soutien aux musées thématiques et ajoute que la politique de Renommée du Nord est maintenue. Elle signale, par ailleurs, que le budget de la Médiathèque départementale du Nord et de la lecture publique va permettre la poursuite des principales missions. Madame POLNECQ indique qu’elle a entendu les demandes pour aider les investissements de proximité des communes en matière de patrimoine et de médiathèques. Elle précise qu’il sera veillé à prioriser les demandes selon trois critères. Madame POLNECQ note que le plus gros effort d’investissement portera sur le futur musée de Sars-Poteries, dont l’ouverture est espérée à l’automne 2015. Elle signale enfin que l’investissement sur les instruments de musique est maintenu. Monsieur Serge VAN DER HOEVEN informe les Conseillers Généraux que la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Vie associative » a émis un avis favorable sur ce budget, les Groupes Union Pour le Nord et Communiste – Front de Gauche ayant réservé leur vote pour la Séance Plénière. Monsieur Jacques HOUSSIN fait remarquer que le Département du Nord a choisi, depuis deux ans, de sanctuariser les moyens de la Culture et de les maintenir quasiment constants en 2015. Monsieur HOUSSIN pense qu’il vaut mieux ouvrir des écoles et des musées afin de fermer des prisons, mais souligne que, dans le contexte de crise financière grave, le Département est dans l’obligation de revoir sa position sur la politique culturelle et sur les moyens mis à sa disposition. Monsieur HOUSSIN indique que le dossier a été remis sur table le jour de la réunion de la Commission et estime que cela est inacceptable. Il regrette, par ailleurs, l’absence de précision dans ce budget et s’interroge sur les raisons de ce manque de transparence. Concernant les orientations choisies en matière de Culture, Monsieur HOUSSIN note le maintien d’une politique plus centrée sur la métropole lilloise et les grandes villes du Nord, et plus élitiste avec notamment la politique de Renommée du Nord. Il fait observer, en parallèle, la suppression, depuis deux ans, de plusieurs politiques culturelles touchant essentiellement les petites communes et donc la ruralité. Monsieur HOUSSIN attire l’attention des Conseillers Généraux sur la question de la compétence de la thématique Culture et précise que cette dernière ne doit pas être une des victimes de la réforme territoriale. Monsieur HOUSSIN conclut en signalant que le Groupe Union Pour le Nord votera contre ce budget. Monsieur Alain VANWAEFELGHEM souligne qu’au cours des dernières années, les politiques culturelles du Département du Nord ont connu une forte montée en puissance financière et institutionnelle, stimulée par le volontarisme des Vice-Présidents, Monsieur Jean-Pierre ALLOSSERY et Madame Françoise POLNECQ. Monsieur VANWAEFELGHEM fait observer que, depuis plusieurs années, deux grandes exigences démocratiques président à l’intervention du Conseil Général en matière de Culture : − remplir des missions de service public et lutter contre les inégalités culturelles ; − susciter et pérenniser un environnement favorable à la liberté de création des artistes. Monsieur VANWAEFELGHEM indique qu’avec un budget 2015 d’un peu plus de 30 M€, le Département du Nord affirme une véritable ambition culturelle. Monsieur VANWAEFELGHEM ajoute qu’avec ce budget, le Conseil Général du Nord continue de remplir son rôle de plus en plus déterminant pour le développement d’une action culturelle de qualité et de proximité dans le département. Monsieur VANWAEFELGHEM précise que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés soutient totalement ce budget. Monsieur Bernard BAUDOUX note que cette mandature aura été marquée par une volonté forte du Département du Nord d’investir dans le champ culturel. Il souligne que le Groupe Communiste – Front de Gauche a 115 toujours accompagné avec ferveur les grands axes d’intervention de la politique culturelle départementale. Madame POLNECQ met enfin en exergue l’ambition culturelle du Département du Nord. Monsieur BAUDOUX met en exergue, concernant la politique nationale, une grande désillusion dénoncée par tous les professionnels de la Culture. Il indique que les exemples de structures fragilisées, de festivals supprimés, sont aujourd’hui beaucoup trop nombreux et fait remarquer que les collectivités, menacées d’asphyxie budgétaire, sont parfois tentées de réaliser de maigres économies au travers de la Culture. Madame Martine FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Monsieur BAUDOUX considère que la Culture n’est pas une charge ou un luxe, mais un atout et un rempart contre toutes les formes d’exclusion. Monsieur BAUDOUX constate que le Département du Nord s’éloigne malheureusement de l’objectif du 1 % consacré à la Culture et le regrette fortement. Monsieur BAUDOUX remarque que le budget de fonctionnement 2015 est en recul de 14 %. Il déplore la baisse des crédits affectés à la lecture publique, à la restauration, la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine, aux équipements culturels départementaux, au soutien à la vie culturelle. Monsieur BAUDOUX note que les crédits d’investissement sont stabilisés et se félicite des efforts portés sur le Musée du Verre de Sars-Poteries. Il pointe toutefois une nouvelle baisse significative des crédits réservés à la restauration, la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine culturel et historique. Monsieur BAUDOUX signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche s’abstiendra sur ce budget et soutient, par ailleurs, le mouvement de grève organisé dans toute la France le 18 décembre 2014 pour réclamer une autre politique culturelle au plan national. Madame Françoise POLNECQ fait remarquer qu’elle a négocié notamment sur le budget de fonctionnement jusqu’à la semaine précédant la réunion de la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Vie associative ». Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, JeanMarie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX Absent excusé : Jean-Pierre DECOOL Madame POLNECQ estime profondément injuste les propos de Monsieur HOUSSIN soulignant une politique centrée sur la métropole lilloise. Elle précise qu’elle s’est battue pour maintenir les politiques de proximité sur tout le territoire du Nord. Absents : Guy BRICOUT, Erick CHARTON, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Michel LEFEBVRE, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Patrick VALOIS, Dany WATTEBLED Madame POLNECQ attire l’attention des Conseillers Généraux sur le festival NAME. Madame POLNECQ fait remarquer que les acteurs culturels souhaitent que la Culture soit une responsabilité partagée entre les Collectivités Territoriales. Madame POLNECQ indique que les équipements culturels ne se situent pas seulement dans la métropole lilloise. Madame POLNECQ souligne son implication dans le domaine culturel. DC/2014/1219 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE CULTURELLE L’année 2014 a été marquée par différents temps forts au niveau de la culture. Parmi les nombreux évènements, il est possible notamment de souligner quelques faits marquants comme la prise en gestion par le Département 116 de la Maison Natale Charles de Gaulle au 1er janvier 2014, la pose de la première pierre en juin 2014 du nouveau Musée du Verre à Sars-Poteries ou encore l’inauguration du nouveau bâtiment à énergie positive du magasin des Archives Départementales inauguré en juin 2014. Le Département a confirmé par ailleurs son engagement pour les commémorations 14-18, ainsi que sur son engagement dans la démarche des Droits culturels. Cette démarche, appuyée sur une délibération de novembre 2013, s’est poursuivie en collaboration avec les Départements de la Gironde, du territoire de Belfort, de l’Ardèche et de la Manche sur 4 thématiques arrêtées de manière concertée entre les 5 départements. Deux grandes manifestations ont été organisées, les 19, 20 et 21 mars à Roubaix sur le « développement social local et les droits culturels » et les 26 et 27 novembre un « forum ouvert », pour arrêter collectivement avec les partenaires associatifs et les collectivités les axes de travail 2015. Les moyens financiers de la délégation culture pour 2015 sont déclinés ci-après : DEPENSES SECTEURS D’INTERVENTION Fonctionnement BP 2015 Investissement BP 2015 Développement de la lecture publique 0.78 M€ 2.41 M€ Equipements culturels départementaux 3.15 M€ 10.41 M€ Restauration, mise en valeur et sauvegarde du patrimoine 0.73 M€ 3.77 M€ Soutien à la vie culturelle 7.48 M€ 0.71 M€ Renommée du Nord 0.66 M€ / TOTAL 12.80 M€ 17.30 M€ Pour 2015, c’est un budget de 12.8 M€ en fonctionnement et de 17.3 M€ en investissement qu’il est prévu de consacrer à la mise en place de la politique culturelle départementale. la Musique, le Mois du film documentaire… Elle suscite et encourage la création et le développement de salons du livre et de colloques. Investissement : 1) LE DEVELOPPEMENT DE LA LECTURE PUBLIQUE MEDIATHEQUE DEPARTEMENTALE Fonctionnement Investissement 0.78 M€ 2.41 M€ Fonctionnement : En 2015, la Médiathèque départementale poursuivra ses principales missions : – de conseil, auprès des communes en matière d’organisation et de gestion des bibliothèques, – de prêt, grâce aux bibliobus qui sillonneront encore le département jusqu’au 31 décembre 2015, la Médiathèque prêtant aux bibliothèques-partenaires des documents tous supports (livres, CD, DVD…), – de formation, la Médiathèque proposant un programme annuel de formation aux bibliothécaires bénévoles ou salariés afin d’améliorer leurs compétences professionnelles, – d’animations, la Médiathèque prêtant des expositions accompagnées de documents susceptibles d’éveiller la curiosité d’un large public. Elle aide et conseille les bibliothèques-relais dans leurs projets d’animation autour de la lecture notamment dans le cadre des manifestations nationales comme Bibliothèques en Fête, la Fête de La Médiathèque départementale poursuivra sa politique d’acquisition d’ouvrages et de supports multimédia en 2015 pour lequel a été lancé un nouveau marché sur trois ans ainsi que sa politique de soutien à la réalisation de bibliothèques. Il est prévu une étude pour le regroupement des sites de Le Quesnoy et de Caudry. 2) LES EQUIPEMENTS CULTURELS DEPARTEMENTAUX EQUIPEMENTS DEPARTEMENTAUX Fonctionnement Investissement 3.15 M€ 10.41 M€ Fonctionnement : Les équipements départementaux poursuivront une politique ambitieuse en lien avec les politiques départementales, ce seront ainsi une dizaine d’expositions qui animeront les équipements départementaux. Il est possible de citer quelques expositions à venir en 2015 : « la Flandre et la mer » du 4 avril au 12 juillet 2015 au Musée départemental de Flandre ; au Musée départemental Matisse au Cateau-Cambrésis, après l’exposition « Tisser Matisse », ce sera une 117 exposition « Geneviève Claisse ». L’exposition « Rome en pays Nervien, retour sur notre passé antique » se déroulera du 5 février au 25 août 2015 au Forum Antique de Bavay. Concernant le Forum Départemental des Sciences à Villeneuve d’Ascq, 3 expositions sont programmées en 2015. L’année 2015 sera aussi marquée par la préparation de l’ouverture du nouveau musée du Verre à Sars-Poteries. La Maison Natale Charles de Gaulle, avec l’exposition « De Gaulle, de Corbie, Maillot – des familles en guerre. 1914-1918 » démarrée en novembre 2014, et d’autres actions poursuivra son intégration au Département. du patrimoine ou dans le cadre de la politique d’accompagnement du développement des musée thématiques. Investissement : Dans le domaine du patrimoine, il est proposé de reconduire la politique de restauration des fortifications, la mise en valeur des monuments historiques protégés et du patrimoine remarquable ainsi que la politique d’aménagement des musées non labellisés « musées de France ». 4) LE SOUTIEN A LA VIE CULTURELLE Enfin, la Villa départementale Marguerite Yourcenar poursuit ses évènements comme par exemple, « Les Grands Dialogues de la Villa » le jeudi 12 février 2015, « Villa en fête » le 14 juin 2015 et en collaboration avec les Archives Départementales, l’exposition en novembre 2015 à partir du « fonds Bernier » réunissant une partie des archives de l’écrivain. Par ailleurs, les équipements départementaux poursuivront, en les adaptant, les diverses animations régulières (ateliers, stages en direction des enfants et des familles, animations le week-end…). Investissement : SOUTIEN A LA VIE CULTURELLE Fonctionnement Investissement TOTAL 7.48 M€ 0.71 M€ Fonctionnement : Le Département poursuivra l’effort engagé afin de soutenir les quelques 300 acteurs qui animent la vie culturelle départementale et dont les actions s’inscrivent dans les orientations de la politique culturelle du Département, notamment le développement du travail de médiation. En matière d’investissement 2015, l’effort financier portera essentiellement sur la poursuite des travaux du nouveau musée départemental du verre à Sars-Poteries pour lequel un crédit de 9 M€ est sollicité. Il maintiendra notamment son effort en faveur des projets menés dans le cadre du dispositif « Insertion par la culture » et en direction des territoires ruraux à travers le réseau départemental de développement culturel. Le lancement d’études est également prévu sur le site archéologique du Forum antique de Bavay et au Forum Départemental des Sciences pour la rénovation et la mise aux normes de l’équipement. Le budget du dispositif d’aide à la diffusion de spectacles sera également reconduit permettant la diffusion par les communes des spectacles labellisés par le département. 3) RESTAURATION, MISE EN VALEUR ET SAUVEGARDE Investissement : DU PATRIMOINE CULTUREL ET HISTORIQUE PATRIMOINE Fonctionnement Investissement 0.73 M€ 3.77 M€ Fonctionnement : Les actions départementales menées en faveur du patrimoine seront notamment marquées par une action des Archives Départementales de mise en valeur du « fonds Bernier » relatif à Marguerite Yourcenar en collaboration avec la Villa départementale Marguerite Yourcenar, ainsi que l’inscription d’actions en lien avec les Commémorations 14-18 notamment sur la thématique « Vie quotidienne et occupation ». Par ailleurs, le Département poursuivra ses actions en Archéologie (chantier de diagnostic et de fouilles, travail de médiation auprès des collégiens, organisation du colloque de Liessies), soutien aux associations et communes mettant en œuvre des projets dans le domaine La politique d’aide à la construction et à la réhabilitation des lieux artistiques sera reconduite. Comme les années précédentes, une enveloppe de 0.11 M€ est sollicitée pour l’acquisition d’instruments de musique en faveur des sociétés musicales et fanfares adhérentes à la Fédération Régionale des Sociétés Musicales. 5) LA RENOMMEE DU NORD RENOMMEE DU NORD Fonctionnement TOTAL 0. 66 M€ Le Département poursuivra également en 2015 sa politique de notoriété en consacrant un montant de 0.66 M€ pour soutenir la programmation du Concert d’Astrée, le festival des Nuits Secrètes à Aulnoye-Aymeries et l’événement « Lille Piano Festival » développé par l’Orchestre National de Lille. 118 RECETTES SECTEURS D’INTERVENTION Fonctionnement BP 2015 Equipements culturels départementaux 1.06 M€ Restauration, mise en valeur et sauvegarde du patrimoine 0.36 M€ Soutien à la vie culturelle / TOTAL 1.42 M€ Outre l’encaissement en 2015 des remboursements du Feder correspondant aux projets européens clos en 2014 et des recettes habituelles des équipements culturels (droits d’entrée, visites guidées, ateliers pédagogiques, boutique, locations d’espaces…), il est prévu un renforcement de la politique de recours au mécénat pour l’ensemble des équipements culturels. Il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Vie Associative » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives à la politique culturelle reprises dans le rapport dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 16h19. 49 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame FREMAUX, ainsi que Messieurs BAUDOUX, DRIEUX, DRONSART, MARISSIAUX et VANDEVOORDE. Monsieur VANDEVOORDE avait quitté définitivement la séance préalablement au vote. Il n’a pas donné procuration. Il est compté absent. Madame MONTFORT et Monsieur HENNO, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Vote intervenu à 16h59. Au moment du vote, 52 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 15 N’a pas pris part au vote : 1 (Monsieur BRUNEEL) Ont pris part au vote : 63 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 10 (Groupe Communiste - Front de Gauche à l’exception de Monsieur BRUNEEL qui ne prend pas part au vote) Total des suffrages exprimés : 53 Majorité absolue des suffrages exprimés : 27 Pour : 36 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés) Contre : 17 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Culture, Sports, Tourisme et Vie associative » et « Qualité du Service Public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes », est adopté à la majorité. QUESTIONS DIVERSES COMMISSION CULTURE, SPORTS, TOURISME ET VIE ASSOCIATIVE 7/2. Projet Scientifique et Culturel du Forum départemental des Sciences (2015-2020) Monsieur Serge VAN DER HOEVEN indique que ce projet a été présenté en Commission par Monsieur Franck MARSAL, Directeur du Forum départemental des Sciences, et précise que le rapport a reçu un avis favorable. Madame Martine FILLEUL équipement démocratise la science. note que ce bel Madame Françoise POLNECQ fait remarquer que le Forum départemental des Sciences est reconnu comme chef de file de la culture scientifique par une vingtaine de structures du Nord/Pas-de-Calais. Madame Martine FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, 119 Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX Absent excusé : Jean-Pierre DECOOL Absents : Guy BRICOUT, Erick CHARTON, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Olivier HENNO, Michel LEFEBVRE, Nathalie MONTFORT, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Patrick VALOIS, Michel VANDEVOORDE, Dany WATTEBLED N° 7.2 DC/2014/733 OBJET : PROJET SCIENTIFIQUE ET CULTUREL DU FORUM DEPARTEMENTAL DES SCIENCES (2015-2020) Par délibération en date du 24 octobre 2005, le Conseil Général du Nord, a approuvé la départementalisation du Forum des Sciences au 1er janvier 2006. Un premier Projet Scientifique et Culturel (PSC) a été rédigé et adopté par l’assemblée départementale le 2 juillet 2007. Une réflexion a été engagée depuis 2011 afin de renforcer le rayonnement du Forum départemental des Sciences et de faire de la culture scientifique et technique un levier de développement économique, social et démocratique régional. Un mode de travail participatif, interne à l’équipe du Forum mais également ouvert à des points de vue extérieurs (enquêtes auprès des publics, comité de pilotage associant élus du territoire, représentants du monde universitaire et académique, personnalités, …) a été adopté pour actualiser ce premier projet. Des origines aux enjeux d’aujourd’hui En 1982, l’Association lilloise d’information et d’animation scientifique et culturelle (ALIAS) était créée. Elle visait à « développer la joie et le plaisir de découvrir les sciences ; mettre les sciences et les techniques en relation avec les autres savoirs et pratiques ; étendre la démocratie aux choix technologiques, et, enfin, donner les moyens d’approfondir » et à porter le projet de création du Forum des Sciences. Il s’agit de permettre à chacun de « comprendre l’évolution du monde », dans un contexte où « les applications des sciences et technologies bouleversent nos habitudes, modifient nos façons de vivre, interrogent l’éthique. » Le bâtiment « Forum des sciences, Centre François Mitterrand » a été inauguré en décembre 1996. Ce projet prévoit, dès le départ, l’animation d’un site et celle d’un réseau. Progressivement pourtant, le Forum limite son engagement sur les territoires et l’animation du réseau. En proie à des difficultés, le Forum des Sciences a vu sa gestion reprise par le Département du Nord au 1er janvier 2006. Entre 2002 et 2006, la fréquentation moyenne est d’environ 70 000 visiteurs par an. En 2010, il atteint pour la première fois 120 000 visiteurs (90 000 en 2011 et 82 000 en 2012 avec une programmation moins « grand public » et des fermetures pour travaux, puis 97 000 en 2013). L’enjeu de la culture scientifique s’est, en quelques décennies, élargi et transformé. Le rapport au savoir, aux sciences et techniques, s’est modifié. Alors que la technologie a pénétré profondément nos modes de vie, l’innovation est devenue un facteur majeur de compétitivité des territoires. Simultanément, l’accès au savoir se diversifie. Les nouvelles technologies permettent un accès immédiat à de très nombreuses informations. La légitimité de l’expert n’est plus automatique. L’individu se forge son point de vue. De nouvelles inégalités se creusent autour de la capacité à hiérarchiser et mettre en action les informations. Le développement d’une large culture populaire des sciences demeure un enjeu majeur. L’accès à la science, aux techniques est la base du développement de la créativité et de l’innovation. Les jeunes, passionnés de science aujourd’hui, seront les innovateurs de demain. Les citoyens impliqués porteront les débats démocratiques garants d’un développement technique et scientifique maîtrisé. L’accès de tous à un langage et une culture scientifique partagés constituera un socle commun de la société. Ils doivent inciter le Forum à innover sur son offre et sur les outils et techniques utilisés pour toucher le plus large public et le rendre acteur de sa propre culture scientifique et technique, en développant parallèlement son rôle historique d’animateur de réseau pour toucher chaque territoire. En effet bien que dotée d’équipements majeurs (Nausicaa, Centre Historique Minier de Lewarde, …) et de plusieurs centaines d’acteurs, la région Nord/Pas de Calais ne dispose pas d’un réseau structuré de culture scientifique, d’une action culturelle globale et régulière. Depuis 2009, un réseau des 11 structures principales de 120 culture scientifique (réseau « Culture de Science en Nord/Pas de Calais ») s’est peu à peu constitué. Il a été reconnu « pôle territorial de référence » pour la région, a établi des relations avec les institutions (Etat, Conseil Régional, Universités, organismes de recherche, …) et commencé à animer la communauté des acteurs de la culture scientifique. Le Forum, qui en a pris l’initiative, a été reconnu comme l’animateur légitime de ce réseau et de l’ensemble des acteurs. Au-delà du développement de l’offre et des publics du Forum, la contribution au développement d’une culture partagée de la science, de l’innovation, de la technique dans chaque territoire est donc l’enjeu principal de ce projet culturel. Un équipement stabilisé qui doit s’ouvrir et rayonner Aujourd’hui, le Forum départemental des Sciences reçoit jusqu’à 120 000 visiteurs par an. Il fait partie des premiers centres généralistes en province, avec l’Espace des Sciences (Rennes), Cap Sciences (Bordeaux) ou Le Vaisseau (Strasbourg), grâce à ses atouts spécifiques : • la production régulière d’expos, mises en circulation au niveau national, comme celles du Petit Forum (une création par an pour un public de 3 à 6 ans). • un bâtiment spacieux et bien équipé, offrant des espaces de qualité, notamment le plateau, accueillant des expositions à rayonnement international (« Mammouths » en 2010, « Zizi sexuel » en 2012, « Gaulois » en 2013, …), un planétarium, avec un rendu de ciel inégalé, ou le Petit Forum, espace pionnier de culture scientifique pour les 3-6 ans. • les actions sur le territoire : l’itinérance (environ 30 outils et expos) touchant plus de 200 000 personnes par an ; la « Doc » (plus de 100 projets accompagnés par an) ; ou les opérations (Fête de la Science, Sciences Collège Nord). • un public fidèle et satisfait, ainsi que l’a montré l’enquête menée en 2010, avec plus de 40 % de visiteurs réguliers (au moins une fois par an), une satisfaction moyenne de 8 sur 10 et une représentation équilibrée des différentes catégories professionnelles. Le Forum souffre néanmoins de différentes faiblesses, qui limitent son développement : Si la localisation du Forum est favorable : l’accès au métro et aux grands axes routiers est facile, la proximité des universités, le tissu d’entreprises voisin restent à exploiter. Si le bâtiment est architecturalement fort, il est peu lisible (accès en R+1…). L’offre culturelle reste insuffisante, (ateliers peu visibles, peu développés et sans espace dédié, limitation à une exposition sur le plateau, …) et assortie de conditions trop complexes et contraignantes, notamment pour les familles (conditions d’âges, d’accompagnement des enfants, fonctionnement par séance à horaires fixes, tarifs, réservation obligatoire, …). Contrairement à son objectif initial, et à son nom, le Forum n’offre pas de lieu permanent et général de débat et d’échange, il n’est pas le lieu citoyen où les débats publics peuvent s’ouvrir et se lancer. La technologie actuelle du planétarium est dépassée (projecteurs de diapositives). Comme Dunkerque et Saint-Omer, la métropole lilloise mérite un planétarium alliant qualité de ciel et souplesse du numérique. Enfin, l’action en réseau, l’itinérance, l’appui aux projets manquent actuellement d’une politique d’ensemble, s’inscrivant dans la durée sur chaque territoire. Sur la base de ce constat, un projet ambitieux et original est proposé à l’assemblée départementale, celui d’un développement conjoint de l’offre culturelle du Forum (rénovation du planétarium et réaménagement des espaces) et du réseau territorial de culture scientifique. L’investissement dans la création (expos, outils de médiation, séances de planétarium, …), le développement des publics, l’innovation et le réseau territorial seront les leviers d’un rayonnement national et international. Il nécessite une compétence majeure en médiation à développer et à faire rayonner ainsi que la mobilisation de nombreux partenaires. Il suppose le maintien d’une capacité de création pour porter cette innovation culturelle et irriguer le réseau. Il prévoit un investissement modéré (planétarium et réaménagement du 1er étage), un engagement d’ensemble et des moyens humains adaptés. Il s’appuiera, notamment pour le travail sur les territoires, sur la mobilisation de moyens budgétaires externes (Etat, Région en particulier). Ce scénario vise une fréquentation comprise entre 120 et 160 000 visiteurs par an (+ 30 %) et à faire du Nord/Pas de Calais une référence en sciences, techniques et innovations. Une ambition : Que chacun puisse s’approprier la science pour redevenir acteur d’un monde en pleine évolution Le Forum départemental des Sciences appartient au mouvement de la culture scientifique. Il découle de la rencontre entre une vision critique de la science, la volonté de développer l’information scientifique et le besoin régional d’un développement du potentiel scientifique et culturel pour tourner la page de la désindustrialisation. Dans la logique du développement des droits culturels, sa finalité est de permettre à chacun d’avoir accès à la science et de l’utiliser au plan matériel, social, relationnel et symbolique, de redevenir acteur d’un monde en évolution, d’acquérir et de développer une représentation adéquate et partageable de l’évolution du monde. 121 Il vise à faire prendre conscience à chacun que la science est un outil de pensée et d’échange utile et convivial, laïque, universel, accessible à tous et respectueux de chacun, nécessitant une rigueur, l’acceptation de la complexité et quelques principes clés (réfutabilité, méthode expérimentale, etc.). Il s’adresse sans discrimination à tous et à chacun : enfants, jeunes et adultes, novices, amateurs et spécialistes, scolaires, familles et individuels et construit une offre diverse dans laquelle chacun évolue. Pour atteindre ces objectifs, le Forum départemental des Sciences s'appuie à la fois sur une vision humaniste des sciences et de la culture et sur un savoir-faire reconnu en médiation culturelle. Il s’appuie simultanément sur un lieu culturel vivant et attractif et, pour toucher chacun en proximité, sur un réseau d’acteur (le réseau « Culture de Sciences en Nord/Pas de Calais ») qu’il anime, outille, soutient et valorise. Des parti-pris pour une action scientifique ouverte et respectueuse culturelle Relation au public : le point de départ Le public est la raison d’être du Forum départemental des Sciences. Bien le connaître est primordial. Les parti-pris du Forum en matière de relation aux publics sont : • S’ouvrir à tous les publics : Il n’y a pas de prérequis pour venir au Forum départemental des Sciences. Chacun, diplômé ou non, peut s’y sentir bien, participer, échanger, débattre. • Respecter la diversité des publics, des attentes et des usages : A la première visite, l’offre est peu connue et les motifs de visite variés. Chaque personne, chaque démarche est légitime. • Respecter chaque visiteur et ses idées : Le respect du visiteur, de sa démarche intellectuelle, de son savoir initial, de sa liberté de penser, est la règle. Hors cas prévus par la loi, toute opinion est accueillie avec respect. Les éléments du savoir scientifique sont rappelés opportunément, en expliquant et sans être imposés. Accrocher et accompagner chaque visiteur dans la durée L’approche du Forum se structure en trois temps : • Pour un large public, accroche et clins d’œil : il s'agit ici de « l’accroche » d’un public non captif, pas forcément friand de sciences. Pour cela, les sujets sont identifiables, en lien avec les préoccupations de chacun, accessibles. • Pour créer le lien, partager des émotions et échanger des idées : visiter une exposition c’est partager des émotions et échanger des idées. Les échanges continuent sur place ou à distance. • Pour aller plus loin : envie d’aller plus loin, d’être surpris, déconcerté, et pourquoi pas, dépassé par une proposition ? Intéresser des spécialistes, trouver des angles osés, risqués, provocateurs, est recommandé. La science se partage à tous les niveaux. La programmation devra être cohérente et globale. L’approche des différents sujets se fait en croisant les domaines et par des mises en perspectives (historique, épistémologique, sociologique, artistique, …). La médiation au cœur du métier La médiation est le cœur de l’activité du Forum, à la fois sujet de recherche, de développement et d’expérimentation permanent. Ce travail s’appuie notamment sur les partis-pris suivants : • Le plaisir, sensation et émotion : c’est à la fois un motif de visite et un stimulant intellectuel majeur mais pas toujours associé à la pratique scientifique. Nous voulons stimuler le plaisir à pratiquer la science, à problématiser, expérimenter, prouver, argumenter, …. • La science à partager, une culture commune : « Rien n’est plus pratique qu’une bonne théorie ». La science est outil culturel commun, à partager, construire, s’approprier. • La transmission de connaissance : le Forum départemental des Sciences n’a pas comme finalité première la « transmission de connaissance », au sens d’une connaissance présentée comme figée et unilatérale. Toute communication est d’abord un échange. La science est basée sur un questionnement critique et sur la confrontation méthodique des idées au monde réel. Notre objectif est de faire pratiquer le raisonnement scientifique : identifier ses connaissances, en faire le tri, les confronter, les mettre en jeu et les faire évoluer. La création, rayonnement au centre de l’ambition et du Une politique de création est indispensable pour étayer un projet culturel autonome et original, et contribuer à l’offre actuellement insuffisante de médias de culture scientifique. Créer des outils spécifiques, porteurs de choix, permettra de colorer la programmation, d’alimenter l’animation des territoires et de rayonner dans la région, en France et en Europe, grâce à un modèle économique intégrant mécénat, partenariats, pluri-média. Un plan d’actions en 5 axes : Le Forum départemental des Sciences se donne l’ambition de « stimuler, auprès d’un public élargi, la curiosité, l’implication, la prise de recul sur le monde et son évolution », déclinée en cinq axes : Axe 1 : Proposer une offre ouverte, originale, exigeante, diverse, allant à la rencontre des publics La finalité de ce premier axe est d’élargir et de simplifier l'offre pour faire venir et revenir les publics. 122 Cela passe par : • l’élargissement et la simplification de l’offre actuelle : la création des modules permanents et gratuits pour mettre en appétit (projet « Flânerie »), la révision des conditions d’accès et des tarifs, la rénovation du planétarium, la proposition d’une deuxième exposition plateau, plus petite mais plus ciblée, le développement d’une offre d’ateliers et le repositionnement du Café Bleu au centre du Forum pour en faire un lieu de débats et le doter d’une boutique. • une animation événementielle forte du lieu conçue avec humour et générosité, en développant des surprises permanentes, l’enracinement du Forum départemental des Sciences dans sa ville avec des partenariats locaux, des offres spécifiques à destination du quartier et de la ville mais aussi la possibilité de se projeter à l’extérieur (des visites, des voyages originaux en lien avec les expos, les ateliers, le Planétarium, ou sur un thème plus générique). • une relation forte, durable avec le public, en allant le chercher, en lui offrant un dispositif de fidélisation, d’échange et d’approfondissement avec, à la Documentation, un espace de créativité. Axe 2 : Susciter, soutenir et animer les réseaux et les acteurs Le Forum départemental des Sciences contribue à l’ambition de faire du Nord/Pas de Calais une référence en matière de sciences, de techniques et d’innovation. Depuis 3 ans, le réseau « Culture de Sciences en Nord/Pas de Calais » a été constitué. Ses structures fondatrices (de Nausicaa à l’éco-musée de l’Avesnois) reçoivent près d’un million deux cent mille visiteurs par an. Il rassemble, anime et coordonne l’ensemble des acteurs régionaux de la science pour faire de la région Nord/Pas de Calais, un acteur de référence en France et en Europe en matière de culture scientifique. L’objectif est d’animer, coordonner et soutenir l’action sur les territoires en vue de proposer à chacun des occasions de pratique culturelle scientifique. Cela passe par la mise en relation des acteurs, la connaissance réciproque de chacun, des partenariats et mutualisations possibles. Cela implique également la mise en place d’outils d’animations, de rencontres régulières et d’outils de visibilité (communication). L’aide et le soutien aux acteurs sera développé dans une logique d’engagements réciproque incitant les collectivités à s’impliquer. Enfin, l’articulation avec l’action générale du Forum permettra de s’appuyer sur son public, comme matrice première du réseau d’acteur. Axe 3 : Toucher, favoriser l’implication, la confrontation et la construction partagée d’une pensée L’objectif est d’accueillir et de se mettre en relation avec chaque individu porteur de son identité culturelle. Il s’agit d’ouvrir, de toucher, de rendre réceptif le visiteur et de le laisser faire évoluer librement sa pensée. Cela suppose d’accueillir chacun et de chercher des « déclics », des rencontres fructueuses, des mises en relations. Il s’agit de : • toucher et impliquer : proposer un chemin, un questionnement et des regards différents (artistes) et menant le visiteur au Forum et dans ses recoins pour le toucher et l’impliquer. • développer les compétences de médiation scientifique : établir en partenariat avec le réseau « Culture de Sciences » et des chercheurs spécialistes, une démarche métier de la médiation, analysant outils et techniques et proposant un dispositif d’innovation et d’expérimentation. • « rendre » le Forum départemental des Sciences au public : en évaluant la perception du public ou du non-public et en créant des cadres d’implication et de dialogue participatifs en luttant contre toutes les discriminations notamment culturelles. Axe 4 : Promouvoir des rencontres autour des questions sociales, démocratiques, culturelles de la science et des techniques L’objectif est de créer un ou des espaces d’échanges et débats pour restituer la science telle qu’elle se construit, à travers la controverse, prendre conscience des enjeux culturels, politiques, sociaux, économiques et élargir l’utilisation pertinente des sciences. Cela s’adresse au grand public mais aussi aux acteurs spécialisés : décideurs économiques, élus et également chercheurs et scientifiques…. Il s’agit de : • proposer des rencontres, conférences et débats sur des questions citoyennes ou scientifiques, • partager un travail de veille et créer des liens entre monde scientifique et « société civile », • créer un Conseil scientifique permanent du Forum départemental des Sciences, • contribuer à des projets de recherche sur la culture scientifique et la médiation. Axe 5 : Mobiliser les moyens pour un développement du Forum La reprise du Forum par le Département du Nord a permis d'assoir sa stabilité et son développement. Ce nouveau projet appelle de nouveaux financements. Il s’agit de : • Développer les recettes visiteurs par la mise en place d’une boutique, le repositionnement du Café Bleu ainsi que par une adaptation de la politique tarifaire et le développement des publics. • Systématiser la recherche de financements externes : la Région pour l’action sur les territoires et réseau « Culture de Sciences en Nord/Pas de Calais » ; l’Etat (Investissements d’Avenir) et le mécénat sur l’ensemble de l’action du Forum en veillant au respect de l’indépendance du Département sur les contenus scientifiques et culturels diffusés. 123 • Aménager le bâtiment pour proposer un site moderne, convivial, stimulant et confortable. La rénovation du planétarium sera étudiée, sa technologie étant dépassée, ainsi que la restructuration du premier étage autour de l’ensemble café bleu / boutique dans le cadre des opérations d’urbanisme prévues par la Ville et Lille Métropole. • Adapter les moyens humains, l’organisation (réalisé en 2012-2013) et les compétences pour mobiliser efficacement les moyens internes et externes (partenariats, coproductions, …). Conclusion : Le présent projet, bâti sur un horizon de cinq ans, resitue le Forum départemental des Sciences dans sa vocation de créateur culturel, de lieu de débat, de médiateur culturel et de partenaire des territoires. Certaines actions sont en voie de réalisation comme le projet « Flânerie » (développement d’offres d’atelier) ou la constitution du réseau « Culture et Sciences en Nord/Pasde-Calais » (Rencontres, conférences et débats sur des questions citoyennes ou scientifiques) concrétisés cet automne par une publication à la fois numérique et sur papier en direction des jeunes. D’autres le seront progressivement en fonction de la mobilisation des moyens internes et externes nécessaires aux investissements pour la rénovation du planétarium et les aménagements du site. Il s’appuie sur ses forces principales : le savoir-faire acquis dans le champ de la médiation, la vision culturelle et sociale des sciences qu’il a développé, son public et ses réseaux de partenaires et la force institutionnelle construite par le Département dans une logique du développement transversal des droits culturels des habitants du Nord. Il innove notamment en investissant sur la qualification du métier de la médiation, en développant, et animant les réseaux d’acteurs culturels, en suscitant le débat, notamment autour des controverses scientifiques et en soutenant dans les territoires le réseau « Culture de Science ». Il fera du Forum départemental des Sciences un acteur majeur du développement de la culture scientifique en France. En vue de la présentation du rapport au Conseil Général, la Commission Culture, Sports, Tourisme et Vie associative est invitée à émettre un avis sur : – l’adoption du Projet Scientifique et Culturel 2015-2020 du Forum départemental des Sciences. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 17h00. 52 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Vote intervenu à 17h00. Au moment du vote, 52 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 15 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 64 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 64 Majorité absolue des suffrages exprimés : 33 Pour : 64 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste - Front de Gauche et Groupe Union Pour le Nord) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Culture, Sports, Tourisme et Vie associative », est adopté à l’unanimité. Monsieur Bernard BAUDOUX intervient pour signaler que le Groupe Communiste – Front de Gauche a exprimé un avis sur la politique culturelle et le manque de crédits, mais ne remet absolument pas en cause le travail de Madame Françoise POLNECQ. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Solidarité et Lutte contre les Exclusions Monsieur Roger VICOT met en exergue quelques éléments de contexte et d’actualité au regard de cette délégation. Monsieur VICOT indique que la volonté du Département de tout mettre en place pour favoriser le retour au travail ne doit pas alimenter un discours, entendu parfois au niveau national, sur les allocataires du RSA qui se complairaient dans une forme d’assistanat. Monsieur VICOT donne quelques chiffres sur le nombre de foyers allocataires du RSA et sur son évolution. Monsieur VICOT signale que le budget global s’élève à 675,9 M€, dont 675,3 M€ en fonctionnement et 0,6 M€ en investissement. Monsieur VICOT souligne que les dépenses de fonctionnement sont articulées autour de trois axes et apporte ainsi aux Conseillers Généraux des précisions concernant la mise en œuvre : − du nouveau Programme Départemental d’Insertion (PDI) ; − du Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) et de son volet Fonds de Solidarité Logement (FSL) ; − d’actions de solidarité et de soutien aux partenaires. Monsieur VICOT note, face à l’augmentation du nombre d’allocataires du RSA, la difficulté à ce que les 124 ressources et le montant mis pour l’insertion puissent suivre les mêmes proportions. Monsieur VICOT fait enfin remarquer que l’action est menée en partenariat avec d’autres délégations, notamment en ce qui concerne la question du logement. Monsieur Marc GODEFROY indique que ce budget a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé », le Groupe Union Pour le Nord ayant réservé son vote pour la Séance Plénière. Monsieur Bernard HANICOTTE note que le Département du Nord va consacrer à la lutte contre les exclusions 675,3 M€, dont 614 M€ pour les seules dépenses d’allocations, soit une augmentation de 8,97 % par rapport au budget primitif 2014. Monsieur HANICOTTE pense qu’il aurait été peut-être plus correct de prendre en compte l’augmentation des dépenses d’allocations par rapport au Budget Supplémentaire 2014. Monsieur HANICOTTE se demande si les 25 M€ supplémentaires affectés aux allocations vont servir à couvrir la hausse du nombre d’allocataires ou seulement l’augmentation annuelle du montant de l’allocation RSA. Monsieur HANICOTTE constate que le budget Solidarité et Lutte contre les Exclusions est globalement en augmentation, mais fait observer une baisse dans le fonctionnement sur l’insertion, comme c’est le cas depuis plusieurs années. Il estime que le budget des actions d’insertion a trop souvent servi de variable d’ajustement aux allocations du RSA. Monsieur HANICOTTE considère qu’il devient urgent de mobiliser tous les partenaires et surtout le monde de l’entreprise. Monsieur HANICOTTE fait remarquer que les partenaires historiques du Département souffrent et évoque ainsi les centres sociaux, les missions locales, les foyers de jeunes travailleurs. Monsieur HANICOTTE signale que le Groupe Union Pour le Nord votera contre le budget proposé parce que les moyens mobilisés pour sa mise en œuvre ne sont plus suffisants au regard des enjeux, surtout pour les actions d’insertion. Monsieur ROBIN indique que le Département du Nord souhaite mettre en place un accompagnement plus poussé des populations les plus fragilisées par l’exclusion que sont les femmes, les seniors, les personnes en situation de handicap et les jeunes. Il précise que le déploiement du dispositif de la Garantie Jeunes sur le territoire sera regardé avec attention. Monsieur ROBIN s’interroge sur les moyens alloués aux partenaires et aux engagements réciproques. Il évoque les Chantiers d’insertion. Monsieur ROBIN note avec satisfaction le retrait du rapport relatif à l’accès à l’emploi et l’insertion professionnelle des allocataires du RSA. Monsieur ROBIN espère que le protocole d’accord avec la Fédération des centres sociaux prendra la juste mesure des moyens, des limites et des besoins de ces structures de proximité dont l’action est indispensable. Monsieur ROBIN attire l’attention sur le cas du FSL. Il précise que le Groupe Communiste – Front de Gauche est très circonspect sur la recherche d’articulation avec les financements dédiés à l’accompagnement des allocataires du RSA et souhaite des éclaircissements sur ce point. Monsieur ROBIN signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement ce projet de budget, tout en restant constamment vigilant sur les relations avec les partenaires et le maintien des engagements. Monsieur Philippe DRONSART fait remarquer que ce budget, qui est le plus important du Département, est attendu par de nombreux Nordistes ainsi que par les structures qui accompagnent les allocataires du RSA, le logement au titre du FSL ou qui œuvrent dans le champ de la lutte contre la précarité énergétique. Monsieur DRONSART note que le Département maintient ses efforts en faveur de l’insertion avec un budget de près de 658 M€, en hausse de 8 %. Monsieur DRONSART salue l’ambition du Plan Départemental de l’Insertion pour les années 2014 à 2017 portée par Monsieur Roger VICOT. Monsieur DRONSART souligne que le Département va poursuivre en 2015 sa politique volontariste en matière de contrats aidés dans les chantiers d’insertion. Monsieur Aymeric ROBIN note que l’augmentation des dépenses de fonctionnement de plus de 7 % traduit l’urgence de la situation à laquelle est confrontée le Département du Nord et souligne la hausse du nombre de foyers concernés par le RSA ainsi que la durée croissante des personnes entrant dans le dispositif. Il signale que le Département consacre chaque jour au RSA plus de 1,5 M€ sans recevoir l’intégralité de la contrepartie financière de l’Etat à laquelle il a pourtant droit. Monsieur DRONSART précise que le Département réaffirme son rôle de chef de file de l’action sociale en maintenant ses efforts pour accompagner au quotidien les allocataires dont il a la charge. Evoquant le FSL, Monsieur DRONSART indique que le Département maintient sa contribution au même niveau que l’an dernier et revient sur la participation des partenaires. Monsieur ROBIN fait observer que la question du RSA a des conséquences multiples pour les familles concernées. Monsieur DRONSART signale que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera 125 favorablement le budget Solidarité et Lutte contre les Exclusions. Monsieur Roger VICOT affirme qu’il n’y a pas de rééquilibrage au détriment de l’insertion sociale, mais seulement un complément très fort sur le champ de l’insertion socio-professionnelle. Monsieur VICOT note que le MEDEF n’est pas l’interlocuteur unique du monde de l’entreprise. Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Joël WILMOTTE donne pouvoir à Isabelle FREMAUX Absent excusé : Jean-Pierre DECOOL Absents : Guy BRICOUT, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Michel LEFEBVRE, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Patrick VALOIS, Michel VANDEVOORDE, Dany WATTEBLED Monsieur VICOT fait observer que les partenaires historiques du Département ne sont pas abandonnés et revient sur la situation des centres sociaux. Concernant l’insertion par l’activité économique, Monsieur VICOT rappelle que le Département est dans l’attente des annonces de l’Etat qui interviendront après le premier semestre 2015. Monsieur VICOT souligne la nécessité d’avoir des partenariats très forts et d’être actif dans le dispositif de la Garantie Jeunes. Monsieur VICOT signale qu’à aucun moment dans les débats du Comité directeur du FSL, la question d’exclure du dispositif les allocataires du RSA n’a été abordée. Madame Martine FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Stéphanie BODELE, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Alexandra LECHNER, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, JeanMarie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, DLES/2014/1170 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE SOLIDARITE ET LUTTE CONTRE LES EXCLUSIONS BP 2015 - DELEGATION CONTRE LES EXCLUSIONS SOLIDARITE ET LUTTE Le projet de budget 2015 de la délégation Solidarité Lutte contre les Exclusions s'élève à 675,3 M€ en dépenses de fonctionnement (soit + 7,7%) dont 658 M€ en insertion ainsi que 17,3 M€ au titre du FSL et de l'action sociale. Le BP 2015 comprend 0,6 M€ de dépenses d'investissement. Les recettes de fonctionnement représentent 52,3 M€. I : L'engagement solidaire du Département en faveur des publics en difficulté et notamment des allocataires du RSA en 2014. 1) L'insertion des allocataires du RSA. Le Nord reste le premier département de France en nombre de foyers allocataires du RSA avec 146 249 foyers allocataires (juin 2014), soit plus de 329 000 personnes couvertes par le dispositif RSA correspondant à 12,5% de la population départementale. Le nombre d'allocataires a connu une augmentation de 5,7% sur la période de juin 2013 à juin 2014. Dans ce contexte économique et social difficile, le Département a la responsabilité de l'insertion sociale et professionnelle des allocataires du RSA, en lien avec les acteurs concernés par la mise en œuvre du service public de l'emploi (Pôle Emploi, services de l'Etat). A ce titre, en 2014, le financement de l'offre d'insertion s'est élevé à 30 M€ par le biais de deux appels à propositions. L'un couvrait le financement des 8 premiers mois de l'année sur la base des critères relevant du précédent Programme Départemental d'Insertion. L'autre a permis de financer les 4 derniers mois de l'année sur la base des modalités de financement définies dans la délibération du 24 février 2014 instituant un accompagnement social gradué des allocataires. En 2014 a été mise en place la fongibilité des enveloppes « offres d'insertion » et « organismes référents » permettant ainsi aux CTI d'adapter sur leur territoire l’offre d’insertion aux besoins des allocataires. 126 Par ailleurs, les dispositifs socioprofessionnels (méthode I.O.D, P.LI.E., Chantiers et Ateliers d'Insertion) ont été financés sur une année pleine. En matière d'insertion socioprofessionnelle, le Département a financé, dans le cadre de la convention annuelle d’objectifs et de moyens (CAOM) relative au cofinancement des contrats aidés CUI-CAE dans les ACI, 1 543 contrats d'accompagnement à l'emploi (CAE) pour faciliter l'insertion professionnelle des allocataires du RSA. Sur ces 1 543 contrats, 400 CAE d’agents techniques des collèges ont été financés sur l’année. Sur le 1er semestre 2014, 1 143 contrats ont été effectivement réalisés. Par un avenant à la CAOM précitée, en date du 24 juin 2014, et afin de mettre en œuvre la réforme de l’I.A.E., entrant en vigueur au 1er juillet 2014, le Département s’est engagé à financer 1 428 personnes en contrats à durée déterminé d’insertion (CDDI) pour des parcours de 6 mois. Afin de renforcer son action, le Département a voulu mobiliser ses partenaires en créant un Fonds Départemental d’Innovation en faveur de l’Insertion Professionnelle (FDIIP) des allocataires du RSA, par une délibération du 24 juin 2013. Ce fonds vise un retour à l’emploi durable et s’inscrit ainsi en cohérence avec les objectifs d’inclusion sociale et de lutte contre la pauvreté de la programmation du Fonds social européen (FSE) pour la période 2014-2020. Mis en œuvre à compter du 1er décembre 2013, il vise à soutenir le retour à l’emploi durable (CDI / CDD de plus de 6 mois) des allocataires du RSA socle à travers des actions innovantes en privilégiant : Le public féminin, Les allocataires de plus de 45 ans, Les allocataires du RSA en situation de handicap. Plus de 400 allocataires ont déjà intégré ces actions qui sont déployées sur le territoire départemental et font l’objet d’une évaluation particulière. 2) La mise en œuvre du droit au logement pour les Nordistes en difficulté. a) Bilan de la mise en œuvre du PDALPD. La mise en œuvre du PDALPD 2013-2018 a été menée par l’Etat et le Département sur l’ensemble des territoires en fonction des priorités d’action déterminées au local par les Commissions Locales du Plan. Une campagne de communication co portée par l’Etat et le Département a été menée auprès des différents acteurs pour diffuser les apports du nouveau Plan 2013-2018 notamment en termes d’accès au logement social des plus démunis. Le relogement des publics prioritaires du Plan est l’axe fort de cette année 2014. Les 6 arrondissements ont ainsi concentré leurs efforts pour organiser et amplifier l’attribution des logements sociaux réservés aux publics en difficultés. Sur le champ de la prévention des expulsions, un travail a été mené avec les bailleurs sociaux et la CAF pour lever les freins aux mutations « économiques » des personnes en logement inadapté à leurs ressources. Un projet de convention entre le Département, l’Etat, l’AR Habitat Nord/Pas-de-Calais et la Caf du Nord est en cours de finalisation. b) Les aides du FSL. Depuis 2007, le FSL a aidé plus de 87 800 ménages soit 8,3 % des ménages du Nord. Les bénéficiaires d’aides sont des personnes très précarisées, 74 % ont des ressources inférieures à 1,1 RSA. En 2013, plus de 29 000 aides financières ont été accordées. Elles ont permis d’aider près de 21 000 ménages pour payer leurs loyers, dépôt de garantie, factures d’eau, d’électricité, de gaz ou de téléphone pour un montant total de plus de 12,3 millions d’euros. Le FSL soutient également 38 opérateurs associatifs (5,7 millions d’euros) qui ont accompagné en 2013 plus de 8 525 ménages dans leur recherche de logement ou dans leurs démarches pour s’y maintenir. Dans un contexte d’augmentation de la précarité et de hausse du coût du logement et des charges, le FSL est de plus en plus sollicité. Depuis 2007, l’activité est en hausse de 23 %. Le FSL est en situation critique depuis 2012. Le résultat de l’exercice 2013 est déficitaire de plus de 1,4 millions d’euros. Les projections à fin 2014 établissent un niveau de trésorerie à zéro à mi décembre. Depuis 2012, le Département cherche à agir à la fois pour augmenter les recettes et contenir les dépenses. L’Assemblée Plénière du Conseil Général a ainsi adopté une série de mesures le 24 février 2014 qui modifie, depuis le 1er octobre, les critères d’attribution des aides financières du FSL accordées aux ménages. Par ailleurs, la mobilisation du département sur les recettes a permis une augmentation de la part des bailleurs et de la CAF à hauteur de 400 000 €. 3) Conforter les partenariats contre l'Exclusion. a) Un partenariat institutionnel et associatif diversifié. Le Département a développé un partenariat avec les associations caritatives. Par ailleurs, le Département, en collaboration avec les « têtes de réseaux » (Union Départementale des Centres Communaux d’Action Sociale, Fédération des Centres Sociaux du Nord, FNARS et URIOPSS) poursuit le développement de son partenariat avec les centres communaux d’action sociale, les centres sociaux et le réseau associatif. Toutes ces structures contribuent à la mise en œuvre des politiques publiques. Des conventions ou protocoles définissent les engagements respectifs du Département et des « têtes de réseaux » autour de la mise en œuvre des politiques sociales départementales. Ciblés à l’origine sur l’insertion et les publics allocataires du RSA, ceux-ci se sont étendus progressivement à d’autres champs, thématiques et publics, pour une approche globale et transversale de 127 l’action sociale et médico-sociale. Ainsi, l’accord cadre avec l’UDCCAS, signé en 2013, a été étendu en 2014 à la thématique des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Le partenariat entre le Département et la Fédération des Centres Sociaux du Nord (FCSN) est formalisé dans un protocole d’accord qui porte sur la lutte contre les exclusions, la parentalité et la jeunesse. Ce protocole est arrivé à échéance et sera renouvelé. b) Une collaboration avec les Missions Locales en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes les plus en difficulté. La convention de partenariat avec l’A.R.M.L. adoptée le 6 mai 2013 prévoit de porter une attention particulière : • Aux publics prioritaires du Département : les jeunes rencontrant le plus de difficultés dans leurs parcours d’insertion sociale et professionnelle (jeunes éligibles au FDAJ, jeunes suivis par les services du Département et accompagnés au titre de l’ASE, jeunes allocataires du RSA). • En amont de ces situations, notamment envers les publics les plus jeunes, âgés de 16 à 18 ans. Les objectifs conjoints sont d’agir en faveur de l’insertion professionnelle, mais aussi d’améliorer la prise en compte des problématiques de logement et des problématiques de santé avec le renforcement des partenariats. L’année 2014 a permis d’entamer un travail de conventionnement au niveau des territoires afin de mettre en place les actions les plus pertinentes pour répondre aux besoins des jeunes nordistes. Les Missions Locales ont été sollicitées pour le recrutement des jeunes en emploi d’avenir, mais aussi en apprentissage, y compris les jeunes allocataires du RSA. II – En présentant une offre d’insertion renouvelée et objectivée : trois modalités d’accompagnement socioprofessionnel seront proposées avec des objectifs de retour à l’emploi plus ambitieux pour IOD et désormais affichés pour les PLIE et les ACI, – En élargissant la référence RSA aux dispositifs socioprofessionnels (IOD, ACI, PLIE…) pour garantir réactivité et cohérence dans l’élaboration et le suivi des parcours visant à l’emploi et à la reprise d’activité. De plus, grâce au Fonds Départemental d’Innovation pour l’Insertion Professionnelle, les territoires pourront initier des actions poursuivant les mêmes buts et prenant en compte leurs spécificités. Les objectifs de mise à l’emploi ou de mise en parcours devront être clairement identifiés et feront l’objet d’une évaluation spécifique. En outre, il est proposé d’aller davantage à la rencontre des employeurs et du monde de l’entreprise, de miser sur la transversalité des politiques départementales et de valoriser l’image des allocataires du RSA. Ainsi, de nouveaux partenariats seront recherchés, dans le cadre d'une démarche transversale et mobilisatrice, et les collaborations actuelles seront renforcées afin d’optimiser l’accès à l’emploi, par exemple, dans le cadre de la démarche d’accompagnement global portée avec Pôle Emploi, ou encore le projet de convention avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat en Région Nord/Pas-de-Calais (CMAR). Par ailleurs, dans le cadre de la nouvelle programmation FSE 2014-2020, un accord portant sur le pilotage et la gestion des crédits FSE, relevant de l’Objectif thématique 9 – inclusion et lutte contre la pauvreté – est en cours d’élaboration entre les différents organismes intermédiaires (OI), soit le Département, les trois OI pivots regroupant les PLIE, et l’Etat, représenté par la Direccte. L’enveloppe du Nord a été arrêtée le 24 septembre 2014 par les services du SGAR pour un montant de 92,134 millions d’euros. : Les perspectives pour 2015. 1) La mise en oeuvre du PDI « Objectif Emploi » 2014-2017. Après la délibération du 24 février 2014 portant sur l’insertion sociale des allocataires du RSA, un projet de délibération sur l'accès à l'emploi et l’insertion professionnelle des allocataires du RSA va être présenté au Conseil Général, lors de sa session plénière des 15, 16 et 17 décembre 2014. Ce projet propose d’amplifier l’action départementale déjà menée, afin d’augmenter son efficacité pour rapprocher de l’emploi la personne allocataire : – En affirmant la fin de l’approche binaire de l’insertion : les accompagnements socioprofessionnels proposés seront ouverts à l’ensemble des allocataires du RSA socle majoré ou non, Pour 2015, un crédit de 615,7 M€ est inscrit pour les dépenses d'allocation, soit + 8,97 % par rapport au BP 2014. Parmi ces crédits d’insertion, 26,2 M€ seront déconcentrés dans les 8 territoires d’action sociale du Département, pour le financement d’une offre d’insertion de proximité ainsi que pour le financement de l’accueil et de l’accompagnement auprès des organismes référents. L’offre d’insertion portera sur des actions d’insertion sociale et socioprofessionnelle à destination des allocataires du RSA, engagés dans un parcours social ou inscrits à Pôle emploi. 2) Assurer la pérennité du Fonds de Solidarité Logement. Il est proposé de reconduire les crédits du FSL à même hauteur qu’au BP 2014, soit 12 871 355 € ; La mise en œuvre du nouveau règlement intérieur du FSL au 1er octobre 2014 devrait permettre de contenir les 128 dépenses. Par ailleurs un plan d’action est envisagé en 2015. Sur les recettes FSL : – Renouveler la demande d'augmentation des participations des financeurs du FSL • Pour la Caf : atteindre progressivement le même niveau de financement que dans le Département 62. En effet, la participation financière au FSL 62 de la CAF du Nord s’établit à 900 000 euros ce qui représente 7,4% du budget total alors qu’elle est de 700 000 € au FSL 59 soit 3,3%. • Pour les bailleurs sociaux : ils participent à hauteur de 4 € par logement au FSL 62 contre 3 € au FSL 59. – Rechercher de nouveaux financeurs • Etudier avec les EPCI, GDF Suez et l’Etat la possibilité de récupérer les Certificats d'Economie d'Energie. Le montant est estimé à 122 000 €. • Solliciter les assainisseurs et l’agence de l’eau pour participer au financement des aides aux impayés d’eau. Actions envisagées sur les dépenses Après avoir agi en 2014 sur les dépenses en aides financières individuelles, une réflexion est engagée pour adapter les mesures d’accompagnement au capacité budgétaire du FSL. Ces financements sont de deux types : – la gestion locative adaptée : permet de financer les dépenses de gestion des associations qui mobilisent du logement pour des publics en difficulté. Un budget de 590 000 € est réparti entre 18 associations. Une interpellation de l’Etat a été faite sur ce sujet afin de réorienter une partie de la prise en charge sur les dispositifs nationaux. – l’accompagnement logement : 5,5 millions d’euros attribué à 38 associations. Enfin, une recherche d’articulation avec les financements dédiés à l’accompagnement des allocataires du RSA (11,3 millions d’euros en 2013) s’avère nécessaire. En effet, 76% des aides du FSL sont attribuées à des allocataires du RSA. Il convient de mieux articuler ces deux dispositifs pour optimiser les moyens alloués par le Département. Ainsi, en 2015, il est proposé de mener une étude action en ce sens avec les partenaires. 3) En matière de partenariat. Les perspectives sont de poursuivre le partenariat avec les associations caritatives qui, par les actions qu’elles développent, contribuent à la lutte contre les exclusions. De même, la rédaction d’un nouveau protocole d’accord avec la fédération des centres sociaux est actuellement en cours d’élaboration. Ce document, qui porte sur la lutte contre les exclusions, la parentalité et la jeunesse, intègrera les orientations des schémas d’organisation sociale et médico-sociale, du plan santé bien-être et du nouveau programme départemental d’insertion. Ce protocole qui prévoit également l’extension du partenariat au champ du vieillissement et du handicap, sera finalisé au cours du premier semestre 2015. De la même manière, le Département maintiendra son soutien financier aux « têtes de réseaux associatifs » (dont FNARS – URIOPSS - Fédération des Centres Sociaux UDCCAS), pour leur action de coordination des acteurs locaux et des partenaires du Département. De même, la volonté a été confirmée dans le cadre des nouvelles orientations de la politique culturelle départementale décidée le 23 novembre 2009 et du PDI 2014-2017. Le Département entend poursuivre cette politique qui, à travers le principe de médiation est porteuse de transversalité et ouvre des perspectives pour toutes les autres politiques et pour tous les publics et plus particulièrement pour les publics éloignés de l’offre culturelle. En 2015, le Département du Nord poursuivra la déclinaison de la convention cadre avec chaque Mission Locale. De plus le Département a souhaité candidater pour l’expérimentation de la Garantie Jeunes. Il s’appuiera sur le réseau des Missions Locales pour la mise en œuvre de cette expérimentation. Une complémentarité des interventions devra être recherchée afin de répondre de manière cohérente aux besoins des jeunes. La mobilisation des acteurs et des outils existants sera autant d’atouts pour la réussite de la mise en œuvre de ce nouveau dispositif. En conséquence, il est proposé, au Conseil Général, après avis de la Commission « lutte contre les exclusions, enfance, famille, jeunesse, santé » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives à la politique Solidarité et Lutte contre les Exclusions, présentées dans le rapport, dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 17h02. 51 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame MONTFORT, ainsi que Messieurs CHARTON, HENNO et LETY. Madame FREMAUX, présente à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote et avait donné procuration à Monsieur HANICOTTE. Monsieur WILMOTTE était absent. Il avait donné procuration à Madame FREMAUX. Madame FREMAUX n’étant plus présente au moment du vote, Monsieur WILMOTTE est compté absent sans procuration. Mesdames BODELE et LECHNER ainsi que Monsieur BRUNEEL, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote sans donner de procuration. 129 Vote intervenu à 17h49. Au moment du vote, 51 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 16 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 63 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 63 Majorité absolue des suffrages exprimés : 32 Pour : 46 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés et Groupe Communiste - Front de Gauche) Contre : 17 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé » et « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » est adopté à la majorité. QUESTIONS DIVERSES COMMISSION LUTTE CONTRE LES ENFANCE, FAMILLE, JEUNESSE, SANTE EXCLUSIONS, 3/1. Convention Annuelle d’Objectifs et de Moyens relative aux aides aux postes d’insertion en Ateliers Chantiers d’Insertion au titre de l’année 2015. Madame Martine FILLEUL soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Philippe DRONSART, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Delphine BATAILLE donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Joëlle COTTENYE donne pouvoir à Jean-Marc GOSSET, Jean-Claude DEBUS donne pouvoir à Christian POIRET, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Isabelle FREMAUX donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Patrick KANNER donne pouvoir à Martine FILLEUL, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Philippe WAYMEL, René LOCOCHE donne pouvoir à Alain POYART, Didier MANIER donne pouvoir à Bernard HAESEBROECK, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER donne pouvoir à Sylvie LABADENS, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents excusés : WILMOTTE Jean-Pierre DECOOL, Joël Absents : Stéphanie BODELE, Guy BRICOUT, Alain BRUNEEL, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Alexandra LECHNER, Michel LEFEBVRE, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Patrick VALOIS, Michel VANDEVOORDE, Dany WATTEBLED N° 3.1 DLES/2014/1148 OBJET : SIGNATURE DE LA CONVENTION ANNUELLE D'OBJECTIFS ET DE MOYENS RELATIVE AUX AIDES AUX POSTES D'INSERTION EN ATELIERS CHANTIERS D'INSERTION AU TITRE DE L'ANNEE 2015 Depuis 2005, ce sont près de 30 000 contrats aidés qui ont été financés par le Département, principalement en faveur des personnes en parcours dans les Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI), mais également en faveur des Agents Départementaux des Collèges. Ainsi, chaque année, une Convention Annuelle d’Objectifs et de Moyens (CAOM) a été signée entre le Département et l’Etat pour les allocataires du Revenu Minimum d’Insertion puis du Revenu de Solidarité Active. La réforme de l’Insertion par l’Activité Economique est entrée en vigueur au 1er juillet 2014 pour les Ateliers et chantiers d’insertion ainsi que pour les Associations intermédiaires. Deux grands principes de cette réforme impactent les structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE) : • Mise en place du Contrat à Durée Déterminé d’Insertion (CDDI) dans les ateliers et chantiers d’insertion en lieu et place du contrat aidé intitulé Contrat d’Accompagnement à l’Emploi. Cette réforme, couplée à la loi sur la sécurisation de l’emploi (14 juin 2013) et à la loi relative à la formation professionnelle (5 mars 2014), offre de nouveaux droits et un meilleur statut au salarié en insertion : mise en place des commissions paritaires, représentants syndicaux, comités d’entreprise, du compte personnel de formation… 130 • Généralisation d’une seule modalité de financement : l’aide au poste à l’ensemble des SIAE, avec, pour les ACI, une partie socle (90 %) à hauteur de 19 200 € et une partie modulée (10 %) soit un maximum de 21 120 € pour 35 heures semaine, versée selon trois critères : – 1. Profil des personnes accueillies ; – 2. Effort d’insertion de la structure ; – 3. Résultats en termes de retour à l’emploi. L’aide au poste remplace le financement des contrats aidés ainsi que l’aide à l’accompagnement financés par l’Etat. Les départements peuvent participer financièrement à l’aide au poste en remplacement du cofinancement des contrats aidés. Ce cofinancement participe à la partie socle uniquement, la partie modulée étant prise en charge en totalité par l’Etat. Cet engagement financier est à inscrire, comme les années précédentes, dans une convention d’objectifs et de moyens (CAOM). Famille, Jeunesse, Santé » : – d’approuver les termes de la Convention Annuelle d’Objectifs et de Moyens au titre de l’année 2015 jointe en annexe ; – d’approuver les termes du CERFA joint en annexe ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer la Convention Annuelle d’Objectifs et de Moyens et ce CERFA ; – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention de gestion avec l’ASP et ses annexes ; – d’imputer les dépenses correspondantes dans la limite des crédits qui seront inscrits à l’article 9356, nature comptable 65661 du budget départemental 2015. DEROULEMENT DU VOTE La participation financière du Département reste identique : aide forfaitaire versée aux employeurs, correspondant à 88 % du montant du RSA socle pour une personne seule. Dans le cadre du Programme Départemental d’Insertion 2014-2017 « Objectif Emploi », le Département réaffirme son soutien aux ACI, pour les allocataires du RSA socle, majoré ou non, engagés dans un parcours d’insertion. Cet engagement nécessite de nouvelles modalités de conventionnement avec l’Agence des Services et de Paiement (ASP), à qui le Département verse une avance pour l’aide forfaitaire aux employeurs. Les modalités de paiement sont en cours de négociation. Il est proposé pour l’année 2015 de prévoir un engagement du Département dans le cadre de la Convention d’Objectifs et de Moyens 2015 : • Pour les ACI : à hauteur de 2 056 parcours de 6 mois, soit 290.83 Equivalent Temps Plein (ETP) d’aides au poste d’insertion. Sous réserve des engagements financiers de l’Etat déterminés par la Loi de Finances 2015 et de ses modalités de prise en charge des contrats aidés dans le Département, il est proposé au Conseil Général, dans la limite des crédits départementaux disponibles et après avis de la Commission « Lutte contre les Exclusions, Enfance, : Le quorum a été vérifié à 17h50. 50 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 12 pouvoirs. Vote intervenu à 17h50. Au moment du vote, 50 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 12 Absents sans procuration : 17 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 62 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 62 Majorité absolue des suffrages exprimés : 32 Pour : 62 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés - Groupe Communiste – Front de Gauche – Groupe Union Pour le Nord) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé » est adopté à l’unanimité. Madame Martine à 17 heures 50. FILLEUL suspend la séance 131 MERCREDI 17 DECEMBRE 2014 - MATIN Monsieur le Président reprend la séance à 9 heures 10. Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Bernard HAESEBROECK, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Nathalie MONTFORT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Daniel RONDELAERE, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Ont complété le quorum : Delphine BATAILLE, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, André FIGOUREUX, Jean-Marc GOSSET, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Michel LEFEBVRE, Brigitte LHERBIER, Jacques MICHON, Luc MONNET, Jacques PARENT, Alain POYART, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Patrick VALOIS, Michel VANDEVOORDE, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absent excusé : René LOCOCHE Absents : Alain BRUNEEL, Eric RENAUD Monsieur le Président constate que le quorum est atteint. Monsieur le Président remercie Madame Martine FILLEUL qui l’a suppléé hier après-midi puisqu’il était à Lens où le Président de la République a annoncé le nouvel ANRU. Monsieur BEAUCHAMP fait observer qu’un Observatoire de l’Habitat sera mis en place courant 2015 afin d’évaluer l’impact des politiques menées et d’accompagner les territoires dans leur réflexion stratégique. POINT PRINCIPAL PLAN DEPARTEMENTAL DE L’HABITAT NOUVELLE POLITIQUE DE L’HABITAT PARTENORD HABITAT PARTENARIAT 2015-2017 – CONVENTION Concernant les orientations du PDH, Monsieur BEAUCHAMP met en exergue 3 volets : − une mobilisation soutenue pour la production de logements ; − la fluidité des parcours résidentiels ; − l’amélioration du parc existant. DE Monsieur Charles BEAUCHAMP attire l’attention des Conseillers Généraux sur une vidéo qui est diffusée dans l’hémicycle. Monsieur BEAUCHAMP évoque le Plan Départemental de l’Habitat (PDH) et souligne que ce document, copiloté et cofinancé par l’Etat et le Département, a mobilisé l’ensemble des acteurs du logement sur les territoires. Monsieur BEAUCHAMP signale que le diagnostic partagé du PDH a mis en lumière deux éléments saillants : − l’enjeu démographique majeur constitué par la réponse aux attentes en matière de logement ; − la fragilisation des ménages exacerbée par une offre inadaptée. Monsieur BEAUCHAMP signale que ce PDH a été adopté à l’unanimité devant le Comité Régional de l’Habitat lors de la séance du 5 novembre 2014. En ce qui concerne la nouvelle politique de l’habitat, Monsieur BEAUCHAMP indique qu’il est proposé de demander la délégation d’aide à la pierre sur les territoires non couverts aujourd’hui. Il rappelle que 660 000 Nordistes sont concernés et souligne l’intérêt de ces territoires pour la construction de logements publics aidés. Monsieur BEAUCHAMP note que l’objectif premier sera d’impulser la construction sur les territoires jusqu’alors non délégataires et de favoriser l’innovation et le qualitatif sur l’ensemble du territoire départemental afin de mieux répondre aux attentes des publics prioritaires du Département. S’agissant de la mobilisation au service des territoires ruraux, Monsieur BEAUCHAMP fait remarquer que les 132 actions concerneront : − l’aide à l’innovation et au développement local ; − l’accompagnement des collectivités sur la définition de leur politique logement ; − le lancement d’un appel à candidatures portant sur la transformation de bâtiments agricoles en logements sociaux en centre-bourg ; − l’aide à la création de logements communaux. Monsieur BEAUCHAMP précise que, dans la logique de la mise en œuvre d’une nouvelle politique, de montée en charge progressive de la production de logements et d’amélioration de l’habitat, le budget atteindra à terme 11 M€ par an et nécessitera la création d’une autorisation de programme pluriannuelle. Madame BATAILLE souligne le pragmatisme des nouveaux dispositifs. Madame BATAILLE indique que le souci de l’équité territoriale est la grande force de cette politique de l’habitat et précise que les besoins des territoires du milieu rural sont complètement intégrés. Elle met en exergue l’accompagnement prévu pour réaménager les bâtiments agricoles en résidences locatives pour les familles à revenus modestes. Madame BATAILLE fait remarquer qu’avec les perspectives de construction ou de réhabilitation de logements, le Département apportera un soutien actif aux emplois dans le bâtiment. Monsieur BEAUCHAMP attire maintenant l’attention des Conseillers Généraux sur la nouvelle convention de partenariat avec Partenord. Madame BATAILLE informe l’Assemblée Départementale que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement les projets de délibérations proposés. Monsieur BEAUCHAMP rappelle que, dans la convention précédente, l’accent a été mis sur la réduction des inégalités entre les territoires. Il fait observer que le bilan complet permet de constater que les objectifs de la convention ont été dépassés sur chacun des volets. Monsieur Bernard DELVA note que le budget de la politique Logement Habitat passe de 1 à 0,897 M€ en fonctionnement et de 6,8 à 5,5 M€ en investissement. Il ajoute qu’il est prévu de maintenir stable ce montant en 2016 et 2017. Monsieur BEAUCHAMP met en exergue les objectifs de la nouvelle convention 2015-2017. Monsieur DELVA déplore, au vu de la modestie des crédits engagés, qu’un effort ne soit pas fait pour maintenir un niveau d’investissement plus conséquent. Monsieur BEAUCHAMP indique que la répartition de l’enveloppe tient compte des axes du PDH et précise qu’il est proposé un budget équivalent à celui affecté à la précédente convention de 11 529 000 € sur trois ans, auxquels s’ajoutent 5 M€ fléchés au titre du Plan Campus. Il note que l’Office Public Départemental s’engage à mobilier ses fonds propres à hauteur de 2 730 000 € sur les objectifs de la convention. Monsieur BEAUCHAMP remercie enfin les services départementaux pour leur contribution. Monsieur Roméo RAGAZZO informe l’Assemblée Départementale que les rapports liés à la définition et à la mise en œuvre de la nouvelle politique départementale de l’habitat ont reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat », le Groupe Union Pour le Nord n’ayant pas pris part au vote. Madame Delphine BATAILLE fait observer que les dispositifs départementaux en faveur du logement, qui comptent parmi les dix priorités de ce mandat, jouent un rôle essentiel auprès des Nordistes. Madame BATAILLE note qu’avec la nouvelle politique de l’habitat examinée aujourd’hui, 12 000 foyers trouveront un logement dans les prochaines années. Madame BATAILLE signale que les crédits prévus représentent un investissement moyen de 11 M€ par an et estime qu’au regard du contexte difficile et contraint, cette décision d’investir une telle somme pour la cause du logement est une initiative courageuse. Monsieur le Président pense que Monsieur DELVA décale son intervention puisque le budget général de la politique Logement Habitat sera évoqué dans un deuxième temps. Monsieur DELVA continue son intervention et attire particulièrement l’attention des Conseillers Généraux sur la question de la précarité énergétique. Il regrette que le Département ne fasse pas preuve d’un plus grand volontarisme au regard de l’importance des enjeux et de la modestie des crédits concernés et précise que le Groupe Union Pour le Nord votera contre le projet de budget. Monsieur Jean-Claude DULIEU salue le travail réalisé par Monsieur le Vice-Président Charles BEAUCHAMP, ainsi que par les Collectivités, les acteurs du logement, les services de l’Etat et du Département. Monsieur DULIEU note que le PDH, dont la rédaction était indispensable, est un outil de cohérence. Il souligne que le constat du diagnostic traduit une offre bien éloignée des attentes des Nordistes en matière de logement et montre l’importance d’une démarche globale centrée sur l’équité territoriale, la solidarité et l’aménagement du territoire. Monsieur DULIEU indique que le Groupe Communiste – Front de Gauche approuve la démarche proposant de continuer à accompagner les EPCI qui agissent dans le cadre de l’aide à la pierre. Monsieur DULIEU ajoute que le Groupe Communiste est favorable à la proposition de prendre la délégation d’aide à la pierre sur les territoires non couverts et soutient 133 l’ensemble des axes forts de la nouvelle politique de l’Habitat. Monsieur DULIEU signale également que le Groupe Communiste – Front de Gauche approuve la convention proposée avec Partenord et partage l’objectif de créer un Observatoire du logement. Monsieur DULIEU précise enfin que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement ces projets de délibérations. Concernant la lutte contre la précarité énergétique, Monsieur Charles BEAUCHAMP met en exergue la mise en place du nouveau dispositif Nord Energie Solidarité. Monsieur BEAUCHAMP note l’importance de la question du droit au logement, mais également celle de l’aménagement du territoire. Il souligne la volonté forte de développer l’ingénierie en direction des communes rurales afin de les aider à monter des projets. Monsieur BEAUCHAMP signale, s’agissant du PDH, la volonté de travailler en cohérence et dans le respect des actions déjà réalisées dans le territoire du département du Nord. Monsieur BEAUCHAMP revient sur le problème du peuplement des territoires ruraux et indique que le Département travaille également à soutenir les communes dans leur politique locale. Monsieur le Président donne la parole à Monsieur Christian POIRET qui la demande. Monsieur POIRET s’interroge à propos de l’ordre des débats. Monsieur le Président lui rappelle que, lors de la Conférence des Présidents, il a été acté qu’à la demande de Monsieur BEAUCHAMP, l’ordre du jour était inversé. Monsieur POIRET note que le document relatif à l’ordre du jour a été modifié à plusieurs reprises. Il précise que le Groupe Union Pour le Nord s’abstiendra sur le PDH. Monsieur Charles BEAUCHAMP revient sur le problème de la précarité énergétique évoqué par Monsieur Bernard DELVA et fait remarquer que Monsieur SARKOZY est à l’origine de la privatisation d’EDF et de GDF. Monsieur BEAUCHAMP signale qu’il répondra à Monsieur DELVA sur les autres aspects de son intervention lors du débat sur le budget de la politique Logement Habitat. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, JeanClaude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, JeanMarie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Christian POIRET, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents : Alain BRUNEEL, Stéphane DIEUSAERT, Bernard HANICOTTE, Jean JAROSZ, Luc MONNET, Alain POYART, Eric RENAUD, Nicolas SIEGLER, Patrick VALOIS, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE DHL/2014/1206 OBJET : PLAN DEPARTEMENTAL DE L'HABITAT L’habitat et le logement font partie des dix priorités du projet de mandat adopté par le Conseil Général en juin 2011. Cet engagement s’est concrétisé par la nécessité de doter le département d’un document stratégique nécessaire pour appréhender les réalités du logement dans notre territoire et le doter d’une vision prospective. La décision d’élaborer un Plan Départemental de l’Habitat (PDH) a été approuvée par l’Assemblée délibérante par délibération du 2 avril 2012. Ce document, copiloté et cofinancé par le Département et l’Etat, doit assurer la cohérence entre les politiques logement-habitat menées dans les territoires couverts par des PLH (Programme Local de l’Habitat) et celles qui sont menées sur le reste du territoire. 134 Après un lancement en mai 2013, en présence de Monsieur le Préfet de Région et de Monsieur le Président du Conseil Général, l’écriture du Plan Départemental de l’Habitat a mobilisé l’ensemble des acteurs du logement sur les territoires. Il a été présenté au Comité Régional de l’Habitat le 5 novembre 2014 qui a émis un avis favorable à l’unanimité et a validé les orientations clefs de ce document qui se déclineront à une échelle départementale et infra-départementale. Ce PDH, qui sera le premier dans le Nord, permettra d’impulser une démarche partenariale sur les territoires positionnant le Département comme l’un des chefs de file de la politique du logement dans une logique de solidarité et d’équité, notamment en appui des territoires ruraux. I. Une forte implication des partenaires et une mobilisation soutenue autour de la démarche impulsée par le Conseil Général L’ensemble des acteurs du logement et de l’habitat du territoire (Maires, Associations, EPCI, Bailleurs sociaux, etc.) se sont mobilisés pour que ce document soit le plus partagé et le plus abouti. Le comité de concertation du PDH a été un lieu central d’échanges et d’écoute autour des problématiques de l’Habitat dans le Nord. Il s’est réuni à chaque étape clef, avec notamment les EPCI compétents, afin de bien articuler les documents de planification existants. Des réunions sur les territoires ont été organisées pour le lancement du diagnostic et des orientations du PDH. En effet, le Plan Départemental de l’Habitat a pris en compte et a respecté les orientations choisies par les territoires dans leur document de planification (au premier rang les SCOT et les PLH). Il s’est également articulé avec les politiques départementales existantes : le Plan Départemental d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD 2013-2018), le Plan Départemental de l’Hébergement et de l’Insertion, le Schéma Départemental d’Organisation Sociale et Médico-Sociale (SDOSMS 2012-2015), le Plan Santé-Bien Être (2013-2017), le Schéma Départemental d’accueil des Gens du Voyage… En parallèle et tout au long de la démarche, le PDH s’est nourri des rencontres avec les acteurs de terrain. Plus de 600 participants ont ainsi été associés tout au long de la démarche : Les rencontres territoriales Il est apparu essentiel que les territoires s’approprient en amont les enjeux de la politique Logement impulsée par le Département s’agissant tout particulièrement de la mise en œuvre d’un Plan Départemental de l’Habitat. Six réunions de présentation de la démarche ont été organisées, de novembre 2012 à janvier 2013, pour présenter aux acteurs du logement les principes de solidarité et d’équité au cœur de la politique du Département. Elles ont également été l’occasion de présenter l’appel à projets « Innovation sociale dans le Nord », dont l’analyse a servi à nourrir le PDH d’exemples concrets. Les rencontres pour co-construire le diagnostic Les réunions territoriales ont été l’occasion de partager avec les territoires le pré-diagnostic réalisé et d’associer les acteurs du logement à la rédaction du diagnostic. Elles ont été organisées à l’échelle des arrondissements (échelle identique au PDALPD) afin de privilégier la proximité avec les analyses de l’Action Sociale et d’être au plus proche de la logique « public » du Département. Ces rencontres ont permis de mieux appréhender les situations locales du logement tout en favorisant une lecture croisée des enjeux partagés avec les zones limitrophes aux territoires concernés et plus largement sur l’ensemble du département. Les tables rondes thématiques De juin 2014 à septembre 2014, cinq tables rondes thématiques ont été organisées : Production et parcours résidentiels, Logement en zone rurale, Besoin des publics spécifiques, Précarité énergétique et Parc privé. Les participants ont pu échanger avec des professionnels, élus et associations du logement pour faire émerger les bonnes pratiques et processus innovants dans les thématiques étudiées. L’ensemble des contributions a permis d’enrichir les orientations du PDH et de les croiser avec les regards des acteurs de terrain. II. Le diagnostic du PDH Le diagnostic a mis en lumière et formalisé les données clefs de la situation du logement dans le Nord, confirmées par les rencontres avec les élus des territoires et via l’appel à projets : Une déprise des territoires liée aux besoins de logements La faiblesse de la production depuis plusieurs décennies est à l’origine de la déstabilisation du marché du logement. Seuls 3,5 logements neufs sont construits pour 1 000 habitants (contre 5,81 en France), ce qui correspond au point mort de la construction permettant uniquement de compenser le desserrement des ménages. Cette faiblesse de la production a des conséquences en matière de rétention des besoins (phénomènes de suroccupation, difficultés de décohabitation, etc.), de pression sur le parc existant mais aussi de reports de population au-delà des frontières départementales : 85 % des départs vers la périphérie du département concernent des familles (au total 41 800 départs vers le Pas-de-Calais, 10 000 vers la Belgique, etc.). Face à la pénurie de logements, certains territoires ont besoin d’être soutenus pour développer des opérations qualitatives, privilégiant la réutilisation des bâtiments 135 existants. Il est nécessaire d’accompagner la revitalisation des centres bourgs ruraux, dans un objectif de développement durable et d’attractivité, afin notamment de limiter l’artificialisation des sols qui représente environ 330 Ha de surfaces naturelles ou agricoles par an. Une fragilisation des ménages dans le parc existant La faiblesse de la production d’une offre de qualité renforce les difficultés des ménages logés dans le parc existant. Le parc privé, souvent seule solution de logement malgré son coût élevé, se caractérise par une qualité moindre par rapport au marché national (logements inconfortables, énergivores dont une partie très conséquente est considérée potentiellement indigne, etc.), ce qui aboutit à des conditions de logement dégradées pour les occupants qui sont généralement les plus fragiles, ainsi : • • 10 % du parc privé considéré comme potentiellement indigne, contre 2 à 3 % en France, 28 % des Nordistes potentiellement en précarité énergétique dont plus de 78 000 Nordistes aux ressources inférieures à 1,5 RSA. Le parc social n’est pas exclu de cette problématique avec plus d’un tiers des logements considérés comme énergivores. Il se caractérise également par une inadéquation croissante entre les logements produits et leurs niveaux de loyer supportables : 76 % des demandeurs aux ressources inférieures au plafond PLAI alors que seulement 34 % des logements locatifs sociaux bénéficient de ces plafonds. Cette situation de logement dégradé, en particulier pour les ménages les plus fragiles, phénomène qui s’est accentué par l’effet crise économique et la faible production des dernières années, oblige l’ensemble des acteurs du logement sur le territoire à définir des orientations fortes et partagées pour proposer des solutions à la hauteur des enjeux. III. Les orientations du Plan Départemental de l’Habitat Les orientations du PDH proposent à l’ensemble des acteurs du logement une vision structurée et commune des actions à mener conjointement pour faire face au déséquilibre du marché du logement dans le Nord. Les fiches orientations du PDH se déclinent en trois thématiques : Une mobilisation soutenue pour la production de logements Pour soutenir les dynamiques de peuplement des territoires et être au plus proche des spécificités locales, les pistes d’interventions de relance de la production sont déclinées par territoires en fonction de scénarios de développement. Trois pistes sont envisagées : du statut quo à la détente du marché, portée par une production soutenue qui permettrait d’annuler le déficit migratoire du département, en particulier dans les territoires hors délégation. Le PDH souligne la nécessité de porter une attention spécifique aux territoires ruraux, peu outillés, par un accompagnement renforcé en termes d’ingénierie et de financement pour aider et structurer leur politique logement et créer un effet levier suffisant pour créer une dynamique de construction de logements sociaux adaptés aux besoins. Cet appui spécifique doit permettre une mise en cohérence et une meilleure mobilisation des outils existants ou à venir par les communes rurales. L’accompagnement et l’élaboration d’une politique foncière aux niveaux communal et intercommunal est une étape clé pour aider au montage de projets de logement : à ce titre, il est nécessaire de mieux saisir les opportunités de conventionnement (EPF …) et d’accompagner de façon renforcée les opérations complexes dans une logique de réduction de l’artificialisation des sols. La fluidité des parcours résidentiels La proposition consiste à s’appuyer sur la connaissance fine des besoins locaux pour orienter efficacement la production de logements afin de proposer un parcours de vie par le logement en fluidifiant les parcours résidentiels des Nordistes. Il s’agira de proposer des réponses adaptées à l’ensemble des Nordistes, notamment les ménages les plus fragiles, qui connaissent des difficultés d’accès et de maintien, avec une offre neuve de logement adaptée à leurs besoins. En effet, de la sortie d’hébergement, au logement dans le parc locatif, jusqu’à l’accession sociale à la propriété, l’ensemble de la chaîne de production du logement doit être articulée, notamment par l’expérimentation de produits logements intermédiaires (résidences habitat jeunes, béguinages, foyers logements, habitat participatif, colocations, résidences collectives adaptées, etc.). Une attention particulière sera portée à l’adaptabilité des logements et leur évolutivité afin de proposer une offre de logements répondant aux enjeux du handicap et du vieillissement. Par ailleurs, au vu du décrochage des revenus des ménages les plus modestes, un effort particulier doit être porté sur la limitation des coûts de sortie des opérations et des loyers pratiqués afin de maîtriser le loyer et les charges. La production de logements très sociaux de type PLAI devra être encouragée. L’amélioration du parc existant Prenant acte de la relative mauvaise qualité du parc existant, il est proposé de renforcer la lutte contre l’habitat vétuste et la précarité énergétique. Ces enjeux particulièrement forts dans notre territoire sont déjà pris en compte par les différents acteurs du logement mais la coordination entre les interventions doit être repensée pour 136 faciliter la bonne compréhension des ménages et des collectivités moins outillées. Le renforcement des actions conjointes des partenaires est nécessaire pour une action ciblée en faveur des ménages en situation de logement non adapté et/ou de précarité énergétique. Ainsi l’articulation des dispositifs existants doit être déployée pour mutualiser les actions dédiées. La sollicitation du parc privé comme offre complémentaire doit faire l’objet d’un accompagnement notamment via les associations type AIVS (Agence Immobilière à Vocation Sociale) et les conventionnements et conseils aux propriétaires privés. Une attention particulière sera portée aux partenariats CAF, notaires, EPCI pour lutter contre les marchands de sommeil. Le renouvellement du parc ancien et la mixité de l’habitat passent également par une concertation et une mobilisation des acteurs sur tous les territoires du département. IV. L’Observatoire de l’Habitat Un observatoire de l’Habitat sera mis en place courant 2015 pour contribuer à la dynamique du PDH, évaluer les impacts des politiques menées et accompagner les territoires dans leurs réflexions stratégiques. Il aura pour objectif de faire vivre la démarche PDH autour de deux axes forts : – l’évaluation des politiques Habitat-Logement au regard des enjeux du PDH pour affiner ses orientations au fur et à mesure de l’évolution du marché, – l’animation du réseau PDH et la création des liens opérationnels d’accompagnement des territoires. Le PDH a posé la nécessité d’accompagner les territoires, notamment peu outillés, dans la définition de leurs stratégies propres (aides PDH, PIG, etc.). L’observatoire, par la mise en réseau des données clés du logement à plusieurs échelles d’analyse, sera un premier levier de réflexion pour les territoires interrogeant leurs dynamiques propres et celles induites par les territoires voisins. Il pourra prendre la forme d’un outil Web, dynamique et orienté vers les territoires, reprenant les données clés du logement et de la population afin de les accompagner dans leurs outils réglementaires et opérationnels. Il aura pour vocation d’aider à la diffusion des travaux des observatoires existants, spécialisés ou territorialisés dans une logique de mutualisation des données et de diffusions de bonnes pratiques en termes d’observation des marchés de l’Habitat. Des études thématiques seront régulièrement publiées avec des partenaires extérieurs pour nourrir la réflexion du Département et des acteurs du logement sur un sujet spécifique. Il est proposé au Conseil général, après avis de la commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » : – d’adopter le Plan Départemental de l’Habitat, – d’autoriser le Président du Conseil Général à cosigner ce plan avec Monsieur le Préfet de la Région du Nord/Pas de Calais, – de décider la création d’un Observatoire de l’Habitat dans les conditions exposées au rapport et d’autoriser le Président à effectuer les démarches nécessaires à sa mise en place, – d’imputer les dépenses de fonctionnement correspondantes à la mise en place de l’Observatoire de l’Habitat estimé à 115 000 € sur les crédits inscrits au chapitre 9372, nature comptable 617 du budget départemental de l’exercice 2015 – Opération 12P3026OV001. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 9h10. 41 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Mesdames BATAILLE, LABADENS, STANIEC-WAVRANT, Messieurs DESPRES, DETAVERNIER, FIGOUREUX, GOSSET, HENNO, LEFEBVRE, MICHON, PARENT, RINGOT, ROBIN, RUANT, SCHEPMAN, VANDEVOORDE et WATTEBLED. Messieurs DETAVERNIER, GOSSET, LEFEBVRE et VANDEVOORDE, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Madame FABRE, Messieurs BAUDOUX, CHARTON, DEBUS, LETY, RONDELAERE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Vote intervenu à 10h00. Au moment du vote, 48 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 10 Absents sans procuration : 21 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 58 (y compris les votants par procuration) 137 Résultat du vote : Abstentions : 14 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 44 Majorité absolue des suffrages exprimés : 23 Pour : 44 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » est adopté à l’unanimité. Monsieur Christian POIRET apporte des précisions concernant l’intervention du Groupe Union Pour le Nord dans le débat. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Christian POIRET, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents : Alain BRUNEEL, Stéphane DIEUSAERT, Jean JAROSZ, Luc MONNET, Alain POYART, Eric RENAUD, Nicolas SIEGLER, Patrick VALOIS, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE DHL/2014/1211 OBJET : PARTENORD HABITAT CONVENTION DE PARTENARIAT 2015-2017 Partenaire privilégié du Département pour la mise en œuvre de la politique départementale du logement et de l’habitat, Partenord Habitat est un acteur majeur en termes de construction et de gestion du parc locatif social dans le Nord. L’office gère un parc immobilier de plus de 44 000 logements et équivalents logements soit 17 % du parc total de logements sociaux du département (253 000 logements sociaux dans le Nord). En 2011, le Conseil Général a fait de l’accès au logement de tous les Nordistes, l’une de ses 10 priorités de mandat. Dans ce cadre, le Département a élaboré le premier Plan Département de l’Habitat (PDH) du Nord qui complète l’approche sociale du PDALPD et celle des schémas départementaux existants. Le présent rapport a pour but de présenter un bilan de la convention de partenariat 2012-2014 et la nouvelle convention triennale de partenariat (2015-2017) qui intégrera les orientations stratégiques du Département. I - Bilan de la convention 2012-2014 Pour les 3 ans d’exécution de la convention, le Département a attribué une participation financière de 11 529 000 € pour l’offre nouvelle et la réhabilitation d’une part, et 5 M€ au titre du Plan Campus Grand Lille d’autre part. 1.1 - Constructions et réhabilitations Le Département a souhaité, dans un but d’équité territoriale, soutenir plus particulièrement les territoires hors délégataires des aides à la pierre au titre de sa participation financière. Ainsi, dans le cadre d’une enveloppe globale triennale de 11 529 000 €, le Département a soutenu la production de logements à hauteur de 24 000 € par logement en territoires hors délégation et de 1 740 € par logement en territoire en délégation. Les réhabilitations ont été soutenues à hauteur de 1 000 €/logement (en délégation) et de 1 500 €/logement (hors délégation). 138 En lien avec la volonté du Département d’accompagner la production dans les communes rurales de moins de 3 500 habitants, Partenord Habitat a participé à l’appel à projets « Innovation sociale dans l’habitat pour le Nord » avec un engagement dans 8 projets lauréats : Bousies, Bruille-lez-Marchiennes, Escaudoeuvres, Glageon, Hardifort, Noyelles-sur-Escaut, Ors, Villers-en-Cauchies. Le bilan prévisionnel de Partenord Habitat fait apparaître qu’en décembre 2014, le Département aura soutenu la construction de 1 137 logements et la réhabilitation de 3 699 logements dont la liste détaillée est jointe en annexe. VOLET A/ CONSTRUCTIONS DANS LES TERRITOIRES DELEGATAIRES DES AIDES A LA PIERRE OBJECTIFS SUR 2012-2014 Engagé au 31 décembre 2014 Subventions Nombre de logts Subventions Nombre de logts 1 249 000 € 718 1 249 000 € 718 179 220 € 103 1 428 200 € 821 Redéploiement TOTAL VOLET A/ REHABILITATIONS DANS LES TERRITOIRES DELEGATAIRES DES AIDES A LA PIERRE OBJECTIFS SUR 2012-2014 Engagé au 31 décembre 2014 Subventions Nombre de logts Subventions Nombre de logts 2 828 000 € 2 828 2 828 000 € 2 828 203 000 € 203 3 031 000 € 3 031 Redéploiement TOTAL VOLET B/ CONSTRUCTIONS DANS LES TERRITOIRES DELEGATAIRES DES AIDES A LA PIERRE OBJECTIFS SUR 2012-2014 Engagé au 31 décembre 2014 Subventions Nombre de logts Subventions Nombre de logts 6 480 000 € 270 6 480 000 € 270 Redéploiement 1 604 000 € 46 TOTAL 1 104 000 € 316 VOLET B/ REHABILITATIONS DANS LES TERRITOIRES DELEGATAIRES DES AIDES A LA PIERRE OBJECTIFS SUR 2012-2014 Engagé au 31 décembre 2014 Subventions Nombre de logts Subventions Nombre de logts 972 000 € 648 972 000 € 648 28 753 € 20 1 000 753 € 668 Redéploiement TOTAL Ce bilan tient compte du redéploiement de subventions départementales, pour des opérations qui n’ont pas pu être menées à terme dans le cadre des précédentes conventions de partenariat. Les motifs de la non réalisation des opérations sont divers. Ils peuvent notamment relever d’une problématique foncière (la qualité du sol s’avérant insuffisante en conclusion des études menées en phase de montage), d’une problématique liée à la programmation (certaines orientations des politiques locales se révélant opposables au projet), d’une problématique technique (liée à la desserte en réseaux de l’emprise foncière) ou encore d’une révision de la position municipale. 139 Il est donc proposé de procéder à la réaffectation des subventions de ces opérations au financement de nouvelles opérations afin de soutenir l’effort de production de logements sociaux dans le département au bénéfice des Nordistes. Le détail de ces redéploiements et les montants associés sont repris en annexe (1 514 973 € au total). 1.2 - Le Plan Campus En février 2011, la contribution du Département au Plan Campus Grand Lille a été fixée à 27 M€ dont 10 M€ pour la construction d’au moins 1 000 logements dont la réalisation a été confiée à Partenord Habitat. 5 M€ avaient été réservés dans la convention 2012-2014 afin de soutenir les 500 premiers logements. Deux projets sont en cours d’étude et pourront faire l’objet d’un soutien financier dans la nouvelle convention de partenariat : – 200 logements boulevard de l’Ouest à Villeneuved’Ascq, – 100 logements sur le site du Collège Léon Blum à Villeneuve-d’Ascq. II - La convention de partenariat 2015-2017 La convention annexée à ce rapport fixe les objectifs sur lesquels le Département et Partenord Habitat s’engageront pour les années 2015, 2016 et 2017. Le partenariat est structuré autour de 3 axes reprenant les orientations du PDH du Nord : une mobilisation soutenue pour la production de logements dans une logique d’équité territoriale, la mise en œuvre de parcours résidentiels plus fluides, dans une logique de solidarité envers les publics prioritaires du Département, un habitat de plus grande qualité. 2.1 - Les engagements orientations du PDH pour répondre aux Axe 1 – Une mobilisation soutenue pour la production de logements Pour la mise en œuvre de cet axe, le Département mobilisera une enveloppe financière globale de 6 M€ sur les 3 ans de la convention. Secteurs hors délégation : La relance de la production est une priorité du PDH et dans une logique de solidarité et d’équité territoriale, la politique de relance menée avec Partenord Habitat sera principalement orientée vers les secteurs non couverts par les EPCI délégataires des aides à la pierre de l’Etat. Dans ces secteurs, Partenord Habitat augmentera son offre nouvelle de 10 % par rapport à la convention précédente, soit 300 logements neufs sur 3 ans (contre 270 logements dans la précédente convention), dont au moins 30 % de PLAI (Prêt Locatif Aidé d'Intégration) par opération. Par ailleurs, le nécessaire développement de la production devra s’inscrire en corrélation avec ces spécificités. Il s’agira de veiller à ce que l’offre soit qualitative et réponde très précisément aux besoins et à la demande locale des ménages les plus modestes, ainsi qu’aux enjeux d’aménagement du territoire afin de conforter la revitalisation des centres-bourgs (offre de logements, commerce et services,…). Afin d’accompagner la réalisation de cette offre nouvelle, le Département mobilisera une enveloppe financière de 5,5 M€ via : – des aides au logement seront créées et modulées (de 1 000 à 14 000 €) selon la typologie des produits, – des primes complémentaires sont ainsi créées : la prime à l’innovation et la prime à l’aménagement du territoire. Une prime « office » permettra un soutien spécifique pour les opérations complexes. Enfin, le dispositif de soutien par les garanties d’emprunt du Département sera étendu aux opérations d’aménagement global, quels que soient les types de financement, ou les réalisations complémentaires aux logements (commerces, gendarmerie, locaux associatifs,...). L’Office Public Départemental s’engage à soutenir cet objectif par une enveloppe prévisionnelle de fonds propres évaluée à 2 730 000 € pour un montant triennal d’investissement évalué à 39 M€. Secteurs en délégation : La politique départementale du Logement et de l’Habitat doit permettre le développement d’une offre de logements de qualité, accessible à tous les Nordistes. L’Office Public Départemental s’engage au dépôt de dossiers de financements complets auprès des EPCI délégataires des aides à la pierre permettant la production annuelle moyenne de 400 logements locatifs familiaux (financements PLAI, PLUS et PLS) et de 40 équivalents logements pour la période 2015-2017. Le Département accompagnera cette production par la mobilisation d’une enveloppe financière de 0,5 M€ via les primes à l’innovation pour soutenir à titre expérimental 100 logements locatifs sociaux innovants sur les 3 ans de la convention. Axe 2 – Des parcours résidentiels plus fluides Pour la mise en œuvre de cet axe, le Département mobilisera une enveloppe financière globale de 5 M€ (hors primes à l’innovation) sur les 3 ans de la convention. 140 Logements étudiants : Compte tenu du manque de logements dédiés aux étudiants, le Conseil général s’est engagé en 2011 dans le soutien à la production de 1 000 logements étudiants dans le cadre du Plan Campus Grand Lille via Partenord Habitat. Une enveloppe financière de 5 M€ sera mobilisée pour le soutien à la production des premiers 500 logements à destination prioritairement des étudiants boursiers. Deux opérations sont en études sur le territoire de la commune de Villeneuve d’Ascq, Boulevard de l’Ouest, d’une part, et sur le site de l’ancien collège Blum, d’autre part. L’investissement relatif à la réalisation des 210 premiers logements Boulevard de l’Ouest est de 11,71 M€ pour l’Office public départemental. Par ailleurs, Partenord Habitat travaillera au développement d’une offre de logements étudiants hors Métropole Lilloise, auprès des sites des universités de Valenciennes, d’Artois ou du Littoral. Prise en compte du Département : des publics personnes âgées, des personnes en situation de handicap et des familles dont les capacités contributives ne permettent plus de faire face aux dépenses du logement qu’elles occupent, et ce, dans le respect des prérogatives des Commissions d’Attribution des Logements. Axe 3 – Un habitat de qualité Pour la mise en œuvre de cet axe, le Département mobilisera une enveloppe financière globale de 5 ,529 M€ sur les 3 ans de la convention. Plan Stratégique Environnemental (PSEE) Energétique et La lutte contre la précarité énergétique est une priorité du Département. A ce titre, un soutien à l’amélioration thermique du parc existant de Partenord Habitat sera mis en œuvre dans le cadre de son Plan de Stratégie Energétique et Environnemental (PSEE), ciblant les logements les plus énergivores sur l’ensemble du territoire départemental avec pour objectif prioritaire une diminution les charges énergétiques pour les locataires. prioritaires Par ailleurs, le soutien du Département visera à prendre en compte les publics prioritaires du Département (publics prioritaires du PDALPD, familles monoparentales, jeunes, personnes âgées et personnes en situation de handicap) dans une logique de fluidification des parcours résidentiels. Les primes à l’innovation permettront de soutenir l’expérimentation de solutions intermédiaires adaptées aux besoins des ménages (résidences habitat jeunes, béguinages, foyers logements, habitat participatif, colocations, résidences collectives adaptées, etc.) en lien avec les orientations du PDALPD, des Schémas Départementaux correspondants (schéma enfance jeunesse familles, schéma d’organisation sociale et médicosociale, …) et des démarches telles que les ateliers citoyens dans le cadre de « Bien vieillir dans le Nord ». Dans le cadre de la convention l’Office Public Départemental s’engagera : – à la mise en œuvre d’un plan accessibilité pour tous estimé à plus de 40 M€ afin de rendre le plus grand nombre d’entrées des résidences de Partenord Habitat accessibles aux personnes âgées ou à mobilité réduite, – à entreprendre la réalisation de 120 logements et équivalents au titre de l’habitat « spécialisé », notamment sous forme de places d’hébergement ou de logements accompagnés. Ces logements ou hébergements concernent en priorité les publics cibles du Département, – à traiter prioritairement les mutations de logement à l’intérieur du parc de l’Office (de l’ordre d’un millier par an) afin de satisfaire les besoins des Une enveloppe financière de 5,529 M€ sera mobilisée (avec une prime forfaitaire au logement de 1 000 € à 2 500 €) pour la réhabilitation thermique de 3 000 logements étiqueté E, F et G au cours de la période 2015-2017 à une performance thermique de 120 kwh d’énergie primaire par m² par an, soit au milieu de l’étiquette C (soit 30 kwh ep / m² / an de mieux que ce qu’impose la réglementation à échéance de 2020). Politique de la ville et nouveau programme national de renouvellement urbain Le soutien du Département s’inscrira également en lien avec le prochain programme national de renouvellement urbain (NPNRU), le Nord devrait être particulièrement concerné et le Département sera signataire des contrats de ville. A ce titre, le soutien au PSEE de l’Office Public Départemental pourra être croisé avec l’engagement du Département au titre de la nouvelle politique de la ville lorsque les périmètres d’intervention définitifs auront été définis. L’enveloppe globale de 5,529 M€ affectée à un habitat de plus grande qualité pourra être mobilisée en conséquence et les modalités d’aide pourront être actualisées par avenant en fonction de la géographie prioritaire et de critères qualitatifs. 2.2 - Les engagements financiers et le suivi du partenariat Pour les 3 ans d’exécution de la convention, il est proposé que le Département attribue une participation financière de 11,529 M€ pour l’offre nouvelle et la réhabilitation d’une part et 5 M€ au titre du Plan Campus Grand Lille d’autre part. 141 La répartition sera la suivante : AXE 1 - Une mobilisation soutenue pour la production de logements Nombre de logements Enveloppes prévisionnelles Offre nouvelle hors délégation 300 5 500 000 € Innovation en délégation 100 500 000 € Type AXE 2 - Des parcours résidentiels plus fluides Type Nombre de logements Enveloppe prévisionnelle Plan Campus Grand Lille (production de logements étudiants) 500 5 000 000 € AXE Type et Contrats de ville (réhabilitation énergétique) PSEE 3 - Un habitat de qualité Nombre de logements Enveloppe prévisionnelle 3 000 5 529 000 € Volet construction / réhabilitation : 11,529 M€ Volet logement étudiant Plan campus grand Lille : 5 M€ Les 16,529M€ de subventions départementales permettront un effet levier conséquent. En effet, l’engagement financier de l’Office public départemental avec la mobilisation fonds propres mobilisés sera à hauteur de 22,84 M€ et l’investissement total repris dans la convention sera d’environ 166 M€ (hors produits spécialisés, hors « accessibilité pour tous » et hors production banalisée en EPCI délégataire). En lien avec le suivi des organismes associés et en cohérence avec le rapport de pilotage 2014 dont la synthèse a été présentée en Assemblée Plénière du 23 juin 2014, les procédures qui encadreront la mobilisation des aides financières du Département ont été actualisées : – une programmation annuelle sera établie en début d’année et ajustable en cours d’année si besoin. – pour l’offre nouvelle : les opérations éligibles devront faire l’objet du dépôt d’un dossier complet avec engagement de la subvention départementale en Commission Permanente du Conseil général, le versement des aides en plusieurs acomptes à partir du lancement des ordres de services jusqu’à la livraison du produit, dans les limites des enveloppes prévisionnelles rappelées ci-dessous ou du nombre de logements prévu. – pour la réhabilitation thermique : le versement annuel des aides sur la base des décisions du Conseil d’Administration (CA) de l’Office reprises dans un dossier complet et après engagement de la Commission Permanente. Un dispositif des aides est par ailleurs annexé à la convention. Concernant le suivi de la convention : – un point régulier sera régulièrement organisé au sein du Comité de pilotage présidé par le Viceprésident du Département en charge de l’Habitat et du Logement et Monsieur le Président de Partenord Habitat, – les représentants des services départementaux seront conviés aux réunions du comité d’engagement de Partenord Habitat, – Partenord Habitat transmettra chaque année au Département du Nord : ses comptes annuels et son bilan d’activité, une présentation de ses ratios de gestion, les délibérations du Bureau et du Conseil d’Administration, une synthèse des objectifs atteints dans le cadre de la convention, – un travail d’identification de critères d’évaluation avec la réalisation de tableaux de bord dédiés sera engagé avec Partenord Habitat. Par ailleurs, un travail sera engagé afin d’assurer la promotion du partenariat dans les supports de communication du Département (lenord.fr, magazine Nord, etc.) et ceux de Partenord Habitat. Il est proposé au Conseil général, après avis de la Commission Aménagement du territoire, du Développement économique, du Développement de l’espace rural, du Logement et de l’Habitat : – d’approuver le présent rapport et ses annexes portant sur les dispositions afférentes au bilan de la 142 convention 2012-2014 et sur la nouvelle convention de partenariat 2015-2017, – d’autoriser Monsieur le Président à signer la convention de partenariat 2015-2017 avec l’Office Public de l’Habitat Partenord Habitat et tous les actes correspondants, – de soutenir la construction et la réhabilitation de logements avec une enveloppe financière correspondant à un montant global de 11 529 000 € pour les 3 ans de la convention, – de soutenir la construction des 500 premiers logements à destination prioritaire des étudiants boursiers avec une enveloppe financière au titre du Plan Campus Grand Lille correspondant à un montant global de 5 000 000 € pour les 3 ans de la convention, – d’imputer la dépense correspondante sur les crédits inscrits au chapitre 9172 nature comptable 204 1782 du budget départemental de l’exercice 2015 – Opérations Op 15P3051OV001 et Op 15P3051OV002. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 9h10. 41 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Mesdames BATAILLE, LABADENS, STANIEC-WAVRANT, Messieurs DESPRES, DETAVERNIER, FIGOUREUX, GOSSET, HANICOTTE, HENNO, LEFEBVRE, MICHON, PARENT, RINGOT, ROBIN, RUANT, SCHEPMAN, VANDEVOORDE et WATTEBLED. Messieurs DETAVERNIER, GOSSET, LEFEBVRE et VANDEVOORDE avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Madame FABRE, Messieurs BAUDOUX, CHARTON, DEBUS, LETY, RONDELAERE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Messieurs LANNOO, MANESSE, RINGOT, quittent la salle au moment du délibéré et du vote, en raison des fonctions qu’ils exercent au sein de l’OPH Partenord Habitat. Monsieur BEAUCHAMP, signataire du rapport, précise qu’il s’abstient néanmoins de prendre part au vote de cette délibération en raison des fonctions qu’il exerce au sein l’OPH Partenord Habitat. Ils sont portés « ne prenant pas part au vote » dans le cadre de la prévention des conflits d’intérêts. Monsieur TARDY précise qu’il ne prendra pas part au vote dans ce même cadre. Il ne peut donc porter le pouvoir de Monsieur FAUGARET pour ce vote. Monsieur BEAUCHAMP était porteur du pouvoir de Monsieur THIEME. Ne pouvant prendre part au vote, il ne peut porter ce pouvoir pour ce vote. Messieurs FAUGARET et THIEME sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Madame LHERBIER était absente. Elle avait donné procuration à Monsieur POIRET. En raison des fonctions qu’elle exerce au sein de l’OPH Partenord Habitat, Monsieur POIRET ne peut porter son pouvoir pour ce vote. Madame LHERBIER est comptée absente sans procuration. Vote intervenu à 10h01. Au moment du vote, 44 Conseillers Généraux étaient présents en séance et pouvaient participer au vote, compte tenu de l’impossibilité juridique d’y prendre part pour 5 Conseillers. Nombre de procurations : 7 Absents sans procuration : 23 N’ont pas pris part au vote : 5 (au titre de la prévention des conflits d’intérêts) Ont pris part au vote : 51 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 51 Majorité absolue des suffrages exprimés : 26 Pour : 51 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche Groupe Union Pour le Nord) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » est adopté à l’unanimité. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Logement, Habitat Monsieur Charles BEAUCHAMP souligne les crédits proposés en investissement dans le cadre de la nouvelle convention triennale 2015-2017 avec Partenord, de la lutte contre la précarité énergétique, de l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs, des projets innovants et des nouveaux dispositifs issus du PDH. Concernant les propositions en fonctionnement, Monsieur BEAUCHAMP met en exergue les crédits affectés au soutien aux associations spécialisées, au dispositif Nord Energie Solidarité, à l’Observatoire de l’Habitat et à la communication envers les bénéficiaires de ces dispositifs. Monsieur BEAUCHAMP signale qu’au total, ce budget s’élève à 897 000 € en fonctionnement et à 5,5 M€ en investissement. Il note que les inscriptions budgétaires sont en baisse, mais fait observer qu’il ne s’agit pas d’un recul. 143 Monsieur BEAUCHAMP précise que les autorisations de programmes demandées vont permettre d’assurer la montée en puissance progressive qui accompagnera la mise en œuvre du PDH. Il indique que le budget va atteindre à terme 11 M€ par an et nécessite la création d’une autorisation de programme pluriannuelle de 55 M€. Monsieur Roméo RAGAZZO informe l’Assemblée Départementale que le budget Logement Habitat a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat », le Groupe Union Pour le Nord n’ayant pas pris part au vote. Monsieur Michel GILLOEN fait remarquer que la crise du logement est un problème colossal qui touche non seulement les concitoyens les plus pauvres, mais aussi de plus en plus les catégories moyennes. Monsieur GILLOEN met en exergue les crédits affectés au nouveau PDH. Il indique que les Nordistes vont disposer d’un plus grand nombre de logements sociaux et souligne, par ailleurs, que le Département a conventionné avec Partenord pour les accompagner dans le parcours menant jusqu’à l’accession sociale à la propriété. Monsieur GILLOEN note avec satisfaction les crédits inscrits pour l’amélioration des logements mal isolés dans le parc privé et ajoute qu’il faut simultanément continuer à éradiquer l’habitat insalubre. Monsieur GILLOEN se réjouit du maintien en 2015 du dispositif d’aide à l’installation pour les jeunes agriculteurs. Monsieur GILLOEN signale que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce budget. Monsieur Serge VAN DER HOEVEN indique que ce budget primitif 2015 traduit le travail réalisé depuis la création de la délégation Logement Habitat dans ce mandat. Il revient sur les expérimentations menées et évoque l’appel à projets « Innovation sociale dans l’habitat pour le Nord » ainsi que la mise en œuvre du dispositif Nord Energie Solidarité. Monsieur VAN DER HOEVEN fait remarquer qu’avec ce budget 2015, le Département franchit aujourd’hui un cap : celui de la mise en œuvre d’une véritable politique départementale du logement. Monsieur VAN DER HOEVEN pense que les propositions d’actions découlant du PDH devraient connaître un début de réalisation rapide, facilité par les expérimentations déjà réalisées. En ce qui concerne la lutte contre la précarité énergétique, Monsieur VAN DER HOEVEN signale que le Groupe Communiste – Front de Gauche est très favorable à ce qu’une fois l’expérimentation réalisée, le dispositif puisse être amplifié pour atteindre l’objectif de 1 000 ménages bénéficiaires par an. Monsieur VAN DER HOEVEN revient sur le lancement d’un appel à candidatures portant sur la transformation de bâtiments agricoles en logements sociaux dans les centres-bourgs ainsi que sur l’aide à la création de logements communaux. Monsieur VAN DER HOEVEN note que les autorisations de programmes demandées permettront de mener une véritable politique départementale du logement, en adéquation et en transversalité avec d’autres politiques, et d’assurer la montée en puissance qui accompagnera la mise en œuvre du PDH. Monsieur VAN DER HOEVEN précise que le Groupe Communiste – Front de Gauche votera favorablement les politiques proposées et le projet de budget présenté. Monsieur Charles BEAUCHAMP remercie Messieurs Michel GILLOEN et Serge VAN DER HOEVEN et revient sur leurs interventions. Il pense que cette nouvelle politique du logement est un moment important pour le Département. Monsieur BEAUCHAMP fait observer qu’il ne comprend pas la position du Groupe Union Pour le Nord. Monsieur BEAUCHAMP pense qu’aujourd’hui le Groupe Union Pour le Nord a véritablement montré qu’il n’a pas l’attachement affiché régulièrement pour le monde rural et le regrette. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne 144 pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Christian POIRET, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents : Alain BRUNEEL, Stéphane DIEUSAERT, Jean JAROSZ, Alain POYART, Eric RENAUD, Nicolas SIEGLER, Joël WILMOTTE DHL/2014/1207 OBJET : NOUVELLE POLITIQUE DE L'HABITAT L’habitat et le logement font partie des dix priorités du projet de mandat adopté par l’Assemblée Délibérante du Département du Nord en juin 2011 pour permettre un accès au logement à tous les Nordistes. L’adoption du Plan Départemental de l’Habitat (PDH), prévue à l’Assemblée plénière de décembre 2014, précise les orientations partagées par les acteurs du logement du Nord. Le PDH porte une vision structurée et commune des actions à mener conjointement pour faire face au déséquilibre du marché du logement dans le Nord. Fort du diagnostic et des orientations concertés avec les territoires ainsi que des premiers résultats des expérimentations lancées (Nord Energie Solidarité, Appel à projets), le Département pourrait s’engager sur la définition d’une politique du Logement et de l’Habitat renouvelée en adéquation avec les besoins exprimés. Cette nouvelle politique est rendue nécessaire par les difficultés de logement auxquelles sont confrontés les Nordistes et particulièrement les plus fragiles. Elle s’inscrirait dans la continuité des délibérations cadre des 18, 19 et 20 décembre 2011 (délibération n°1559) et des 17, 18 et 19 décembre 2012 (délibération n°1617), votées à l’unanimité par l’Assemblée Délibérante. La politique renouvelée du Logement et de l’Habitat s’appuierait sur trois axes essentiels : l’équité territoriale par la relance de la production de logements, la solidarité avec les publics prioritaires du Département et la solidarité avec les territoires ruraux, dans une logique d’aménagement du territoire. Cet engagement fort sera soutenu par le déploiement de moyens financiers correspondant aux enjeux posés par le PDH. I. En équité : le Département, acteur d’un développement harmonieux et dynamique des territoires La signature du PDH, en partenariat avec l’Etat, sera l’un des temps forts sur l’année 2015, actant l’engagement du Département pour favoriser l’accès au logement pour tous. Le PDH souligne l’importance de la crise de la production du logement dans le Nord. En effet, confronté à une offre neuve insuffisante ou inadaptée aux besoins et une crise sociale et économique des ménages, le territoire perd des habitants au profit de marchés de l’immobilier d’accès plus aisé (Pas-de-Calais, Belgique). Vers une prise de délégation des aides à la pierre de l’Etat Afin de répondre aux besoins en logement des Nordistes et de favoriser un aménagement du territoire équitable, le Département pourrait demander la prise de la délégation de compétence des aides à la pierre de l’Etat sur les secteurs non couverts. Pour rappel, la prise de délégation est possible pour les seuls EPCI et les départements dans une logique de subsidiarité. La validation d’un PDH et la création d’un observatoire sont des préalables incontournables à son obtention. Il y avait 109 collectivités délégataires en France dont 26 départements en mai 2013. Dans le cas d’une prise de délégation, le Département du Nord gérerait la programmation et l’attribution des aides à la pierre de l’Etat au parc public et parc privé sur son territoire de délégation. Le Département serait alors reconnu par les opérateurs et partenaires comme un acteur de premier plan. Il disposerait d’une légitimité pour soutenir et accompagner les territoires. Une relance de la production des logements sociaux Les ménages les plus fragiles du Département ont été fortement impactés par la crise avec une baisse de leurs revenus (-2,2 % du revenu des ménages du 1er décile), en pleine hausse des prix de l’immobilier. Pour ces ménages, l’accès au logement social est avec l’emploi, l’étape clé de la solvabilisation du foyer. Avec plus de 87 400 demandes de logements sociaux en attente et seulement 3,5 logements construits par an pour 1 000 habitants contre 5,8 en France, c’est toute la chaîne des parcours résidentiels qui est impactée par le déficit de logements neufs. Un effort particulier devra être porté pour la production de logements très sociaux avec un ré-équilibrage de l’offre de PLAI : il est donc proposé une aide forfaitaire à la production, aide majorée en cas d’acquisitionamélioration. Dans le cadre d’une prise de délégation, les modalités d’attribution détaillées en annexe, et leur répartition seront réexaminées chaque année au vu des résultats obtenus. Partenord Habitat, par le biais de la nouvelle convention de partenariat avec le Département du Nord, sera l’outil privilégié de cette relance de la construction sur les territoires non couverts par les EPCI délégataires des aides à la pierre. Afin de structurer le marché du logement sur le moyen 145 terme, les aides dédiées permettront de faire émerger de nouveaux projets en direction des publics prioritaires du Département. Dans le cadre de la prise de délégation des aides à la pierre par le Département, l’effort d’augmentation de la production globale de logements sociaux pourrait être porté à 600 logements sociaux nouveaux par an à terme (contre 450 en moyenne aujourd’hui). L’accompagnement des opérations de logements par les garanties d’emprunts Afin d’accompagner les orientations du Plan Départemental de l’Habitat et le développement d’une politique de l’habitat ambitieuse au service des territoires et des Nordistes, le Département prévoit une actualisation du Règlement de ses garanties d'emprunts. Cette aide est particulièrement importante dans les territoires ruraux afin de créer un contexte favorable pour la réalisation des opérations de logements locatifs sociaux. du Département sont les travaux de construction, de rénovation ou de réhabilitation de logements sociaux. La demande de garantie concernant un prêt pour l’acquisition du terrain doit être faite en même temps que celle pour la construction de l’établissement. La garantie ne pourra être envisagée que si le caractère social du prêt est énoncé dans la demande. Les taux de garantie accordés par le Département sont de : – 100 % pour les logements de type PLAI (Prêt Locatif Aidé d'Intégration) et PLUS (Prêt Locatif à Usage Social) ; – 20 % pour les logements de type PLS (Prêt Locatif Social : logement qui accueille les ménages dont les ressources sont supérieures à celles des ménages éligibles à un logement de type PLUS). II. Concernant l’Office public départemental, le Département prévoit de garantir à 100 % les emprunts de Partenord Habitat quels que soient le type de logement et la localisation sur le département du Nord. La garantie du Département du Nord sera étendue à tous types d’emprunts, effectués auprès d’organismes bancaires, dans le strict respect des attributions de l’Office telles que définies par le Code de la Construction et de l’Habitation. Ainsi, les garanties peuvent être accordées à hauteur de 100 % pour l’ensemble de la construction dans le cadre d’opérations d’aménagement global de Partenord Habitat, y compris pour les réalisations complémentaires : commerces, gendarmerie, locaux associatifs... L’efficacité de la procédure sera encore renforcée avec la transmission par Partenord Habitat d’une estimation globale de ses besoins prévisionnels de financement par emprunt pouvant faire l’objet de demandes de garantie au titre de l’exercice suivant, accompagnée d’un rapport sur les projets envisagés. Celle-ci devra être envoyée avant le 30 septembre de l’année N-1. Le montant individualisé pour les opérations de construction et de réhabilitation ainsi déterminé sera soumis à l’Assemblée Départementale. Cette extension et ses nouvelles modalités visent à faciliter l’action de Partenord Habitat dans sa mission d’aménagement du territoire départemental et de services publics de proximité pour les Nordistes. Les opérations d’aménagement permettent de répondre aux préoccupations des collectivités locales et des élus dans les secteurs ruraux, notamment lorsque l’investissement privé fait défaut. Concernant les autres bailleurs sociaux, la garantie du Département n’interviendra que sur les territoires non couverts par un Etablissement Public de Coopération Intercommunale délégataire des aides à la pierre. Les opérations pouvant bénéficier d’une garantie En solidarité avec les publics prioritaires du Département L’objectif est de mieux remplir nos obligations de prise en compte des publics prioritaires du Département par des interventions durables pour une meilleure maîtrise des aides à la personne (APA, FSL, …). Le soutien aux opérations de constructions innovantes Sur le modèle de l’appel à projets « Innovation dans le logement », une prime « innovation sociale » pourra être attribuée aux opérations exemplaires créant des passerelles, fluidifiant les parcours résidentiels. Elle répondra à des critères spécifiques liés aux objectifs territorialisés du PDH et définis en concertation avec les besoins exprimés par les territoires et les services de la Direction Générale de la Solidarité et de l’Action Sociale. Des rencontres seront régulièrement organisées avec les directions territoriales de l’Action sociale, à l’instar de celles faites avec Partenord Habitat, pour faciliter l’information et la planification des besoins et leurs suivis. Une attention particulière sera également portée aux modes de production de ces logements par une valorisation des projets innovants en matière d’insertion sur la base des principes guidant le développement social local. Cette prime « innovation sociale », d’un montant forfaitaire de 5 000 € par logement, sera attribuée aux porteurs de projets pour la création de 200 logements par an dans les territoires sous délégation des EPCI compétents, dans une juste répartition et 200 logements par an dans les territoires non couverts par les EPCI délégataires (la nouvelle convention avec Partenord Habitat prévoit également la mobilisation de primes innovations sociales). L’attribution de cette prime s’inscrira dans le cadre d’une programmation annuelle ou de lancement d’appels à projets expérimentaux. Les modalités d’attribution, 146 détaillées en annexe, seront réexaminées chaque année au vu des résultats obtenus. Les dossiers déposés feront l’objet d’un examen par les services techniques de la Direction de l’Habitat et du Logement après avis de la Direction Générale de la Solidarité et de l’Action Sociale. Son attribution sera autorisée par la Commission Permanente après avis de la Commission thématique en charge du Logement et de l’Habitat à laquelle les dossiers seront présentés annuellement en juin et décembre. La lutte contre la précarité énergétique et l’amélioration du parc privé Près de 28 % des ménages Nordistes sont potentiellement concernés par la précarité énergétique, avec un taux en augmentation et des impacts sur le FSL au titre des impayés de fluides. L’expérimentation du dispositif Nord Energie Solidarité (NES) s’appuie sur un dispositif mutualisé et partagé entre les Directions Générales de l’Aménagement Durable et de la Solidarité pour l’accompagnement de 1 000 ménages sur trois ans dans une logique préventive à destination des plus modestes (ménages aux ressources inférieures ou égales à 1,5 du RSA). Après évaluation, cette action pourra être confortée et renforcée pour atteindre 1 000 ménages par an. Cette montée en puissance s’articulera avec les dispositifs de l’action sociale et sera soutenue par une hausse budgétaire correspondante. Ce travail sur le parc privé s’appuiera sur l’AIVS, l’ADIL, l’URPACT et les partenaires associatifs et privés pour favoriser la mise sur le marché de logements décents et adaptés. Le soutien à Partenord Habitat Le soutien aux publics du Département porte aussi sur une attention spéciale de l’Office public Partenord Habitat. Outre des liens renforcés avec les directions territoriales dans la production et la gestion locative, un soutien financier sera accordé au bailleur sur la réalisation de ses plans stratégiques ciblant les publics accompagnés par le Département. Une attention particulière sera portée dans les secteurs répondant aux difficultés relevées dans le cadre du FSL. Ces aides et leurs modalités d’application sont détaillées dans la convention renouvelée 2015-2017. III. En solidarité avec les territoires : une mobilisation au service des territoires ruraux En cohérence avec les évolutions législatives, le Département s’inscrit dans un rôle de chef de file de la solidarité territoriale. L’aide à l’innovation et au développement local Sur le modèle de l’appel à projets précité, une prime spécifique aménagement sera attribuée pour la réalisation d’opérations exemplaires en centre-bourg rural. Cette prime sera attribuée pour contribuer à l’équilibre financier de projets complexes, situés dans des secteurs dépourvus d’ingénierie, cumulant à la fois une dimension d’aménagement du territoire et des aspects innovants liés à la protection des terres arables et à l’environnement. Cette prime « innovation aménagement » d’un montant forfaitaire de 5 000 € par logement aidera à la réalisation de 100 logements par an, répartis à 50 % entre les territoires sous délégation des EPCI compétents dans une juste répartition et 50 % dans les territoires non couverts par les EPCI délégataires (la nouvelle convention avec Partenord Habitat prévoit également la mobilisation de primes innovations sociales). L’attribution de cette prime s’inscrira dans le cadre d’une programmation annuelle ou de lancement d’appels à projets expérimentaux. Les modalités d’attribution, détaillées en annexe, seront réexaminées chaque année au vu des résultats obtenus. Les dossiers déposés feront l’objet d’un examen par les services départementaux et l’attribution de cette prime sera autorisée par la Commission Permanente après avis de la Commission thématique en charge du Logement et de l’Habitat à laquelle les dossiers seront présentés annuellement en juin et décembre. Un accompagnement des collectivités sur la définition de leur politique logement A l’occasion des rencontres du Plan Départemental de l’Habitat, les Maires des petites communes ont pu faire état de leurs difficultés à produire des documents cadres pour l’aménagement de leur territoire et notamment des PDH ; cette situation est de plus accrue par la relative difficulté à faire appel à des assistances à maîtrise d’ouvrage, faute de moyens techniques et financiers suffisants. Sur le modèle de l’accompagnement du FDAN et en complément de l’aide financière des primes présentées ci-dessus, une aide en ingénierie sera proposée aux communes pour la réalisation de ces documents essentiels à leur développement harmonieux. Cette aide s’articulera en trois temps : – la création d’un observatoire en ligne, dédié aux acteurs de terrain, présentant les données clés de leur démographie et leur marché du logement, – l’appui des services techniques du Département pour aider à la réalisation des opérations et mobilisation des différentes sources de financement des projets, 147 – l’accompagnement par les services techniques des EPCI ou des communes dans l’écriture des documents cadres de leur stratégie logement (PLH, PIG, stratégie foncière, etc.). maximum par logement. Dans un premier temps et sur une logique d’expérimentation, cette aide concernera 50 logements répartis équitablement sur le territoire. candidatures IV. Une politique ambitieuse au service des Nordistes s’appuyant sur un budget consolidé Les questionnements soulevés à l’occasion de l’appel à projets ont mis en avant la nécessité d’un accompagnement spécifique dans les secteurs ruraux notamment pour la réutilisation des bâtiments à vocation agricole. L’effort de production neuve de logements PLAI devra solvabiliser les familles modestes et permettra de trouver des solutions intermédiaires pour les publics cibles du Département (jeunes, PA, PH) avec des enjeux d’économies sur nos charges de fonctionnement. Le lancement agricoles d’un appel à Il est donc proposé une nouvelle expérimentation qui vise à accompagner la création de logements par la transformation de tout ou partie de bâtiments agricoles, en particulier d’anciens corps de ferme présentant une unité homogène et un intérêt patrimonial certain. En accord avec la Chambre d’Agriculture de la Région Nord/Pas-de-Calais, l’appel à candidatures propose d’accompagner cinq sites répartis prioritairement dans l’Avesnois, le Cambrésis et le Douaisis. L’accompagnement du Département pour les projets sélectionnés devra permettre la réalisation de logements locatifs à destination de publics aux ressources très modestes (PLAI, conventionnement social et/ou très social). Il contribuera également au montage de l’opération et à la mobilisation des aides existantes (architectes internes au Département ou architectes conseils du CAUE, etc.). Dans un objectif de développement durable, les logements réhabilités devront répondre a minima à l’étiquette D (évaluation énergétique). Une aide départementale de 10 000 € à 14 500 € par logement modulable en fonction de la performance et de l’innovation du projet pourra être sollicitée. Ce renforcement de la production, impulsé par le Département, outre des conditions de logements améliorées, dynamisera l’ensemble du secteur de la construction avec un fort effet de levier : par exemple une subvention de 10 000 € dans la construction d’un logement PLAI déclenchera 100 000 € de travaux. De façon plus large, l’effort du Département en faveur de la production aura un impact direct sur le marché de l’emploi en créant, pour chaque nouveau logement, 1,8 emploi induit sur les territoires. Dans une logique de montée en charge progressive de la production sur les territoires, le budget consacré à la mise en place du PDH atteindra 11 millions d’euros par an, sur la production neuve et la réhabilitation. Cet effort budgétaire nécessitera la création d’autorisations de programme pluriannuelles correspondant aux actions décrites ci-dessus. A terme, ces dispositifs permettront d’apporter des solutions pérennes, en matière de logement, pour 2 000 familles par an. Sur les 6 ans du Plan Départemental de l’Habitat et de la délégation de gestion des aides à la pierre, 12 000 ménages bénéficieront directement d’une amélioration de leur qualité de vie dans leur logement, élément incontournable pour des conditions de vie dignes. L’aide à la création de logements communaux Les communes de moins de 3 500 habitants, disposant de patrimoine et souhaitant réaliser des opérations de petite taille répondant à des besoins locaux, pourront mobiliser un accompagnement dédié du Département. Il est proposé au Conseil général, tout en confirmant les engagements pris antérieurement et après avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » de décider : Adossé au PALULOS communal, ce dispositif permettra de financer des travaux réalisés sur des bâtiments appartenant aux communes (anciens logements d'instituteurs, presbytères, ...), dès lors qu’ils sont conventionnés à l'APL. – de solliciter de Monsieur le Préfet la délégation de compétence des aides à la pierre dans une logique de subsidiarité ; l’autorisation de signer la convention y afférente fera l’objet d’une nouvelle délibération ; Dans le cas où l’agrément PALULOS ne pourrait être sollicité, l’accompagnement du Département serait conditionné à la signature d’une convention avec une agence immobilière à vocation sociale pour une durée minimale de 9 ans. – d’adopter les nouveaux dispositifs d’aides de la nouvelle stratégie Habitat-Logement dans les termes des documents joints en annexe ; Dans un objectif de développement durable, les logements réhabilités devront répondre a minima à l’étiquette D (évaluation énergétique). L’aide départementale sera plafonnée à 14 000 € – de donner délégation à la Commission Permanente pour attribuer les aides correspondantes ; – d’adopter les nouvelles modalités de garanties d’emprunts à accorder à l’Office Public de l’Habitat Partenord Habitat et aux autres bailleurs sociaux telles qu’exposées dans le présent rapport. 148 DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 9h10. 41 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Mesdames BATAILLE, LABADENS, STANIEC-WAVRANT, Messieurs DESPRES, DETAVERNIER, FIGOUREUX, GOSSET, HANICOTTE, HENNO, LEFEBVRE, MICHON, MONNET, PARENT, RINGOT, ROBIN, RUANT, SCHEPMAN, VALOIS, VANDEVOORDE, WATTEBLED et WAYMEL. Messieurs LEFEBVRE et WATTEBLED avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Madame, FABRE, Messieurs BAUDOUX, DEBUS, DRIEUX, DRONSART, LETY, MARCHAND, POIRET, RONDELAERE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Madame COTTENYE, présente à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote. Elle n’a pas donné procuration. Elle est comptée absente sans procuration. Madame LECHNER et Monsieur DECOOL étaient absents. Ils avaient donné procuration respectivement à Messieurs MARCHAND et DRIEUX. Ces derniers n’étant plus présents au moment du vote, Madame LECHNER et Monsieur DECOOL sont comptés absents sans procuration. Madame LHERBIER était absente. Elle avait donné procuration à Monsieur POIRET mais son pouvoir ne peut être porté pour cette affaire en raison de sa désignation en qualité de membre du conseil d’administration de l’OPH Partenord Habitat. Madame LHERBIER est donc comptée absente sans procuration. Messieurs LANNOO, MANESSE, RINGOT, quittent la salle au moment du délibéré et du vote, en raison des fonctions qu’ils exercent au sein de l’OPH Partenord Habitat. Monsieur TARDY précise qu’il ne prendra pas part au vote au titre de la prévention des conflits d’intérêts. Monsieur BEAUCHAMP, signataire du rapport, s’abstient néanmoins de prendre part au vote de cette délibération en raison des fonctions qu’il exerce au sein l’OPH Partenord Habitat. Ils sont portés « ne prenant pas part au vote » dans le cadre de la prévention des conflits d’intérêts. Messieurs TARDY et BEAUCHAMP ne peuvent pas porter, pour ce vote, les pouvoirs que leur ont confié Messieurs FAUGARET et THIEME. Monsieur FAUGARET et THIEME sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Vote intervenu à 10h27. Au moment du vote, 45 Conseillers Généraux étaient présents en séance et pouvaient participer au vote, compte tenu de l’impossibilité juridique pour 5 Conseillers Généraux d’y prendre part. Nombre de procurations : 5 Absents sans procuration : 24 N’ont pas pris part au vote : 5 (au titre de la prévention des conflits d’intérêts) Ont pris part au vote : 50 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 50 Majorité absolue des suffrages exprimés : 26 Pour : 36 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 14 (Groupe Union Pour le Nord) Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » est adopté à la majorité. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, JeanMarie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL Absents représentés : Stéphanie BODELE pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne donne donne donne donne 149 pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, Brigitte LHERBIER donne pouvoir à Christian POIRET, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents : Bernard BAUDOUX, Alain BRUNEEL, Joëlle COTTENYE, Jean-Claude DEBUS, Stéphane DIEUSAERT, Marie FABRE, Jean JAROSZ, Philippe LETY, Alain POYART, Eric RENAUD, Daniel RONDELAERE, Nicolas SIEGLER, Joël WILMOTTE DHL/2014/1210 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE LOGEMENT HABITAT Les crédits de paiement pour 2015 sont déclinés ci-après : TOTAL II FONCTIONNEMENT BP 2015 INVESTISSEMENT BP 2015 0,897 M € 5,5 M € - Bilan d’exécution de la politique du Logement et de l’Habitat Le budget 2014 relatif à la délégation logement et les actions engagées ont permis le lancement et la mise en œuvre des projets structurants qui feront l’objet d’une continuité en 2015 en accompagnement de la nouvelle politique du Logement et de l’Habitat : 2.1. Volet investissement Le budget primitif 2015 de la politique du Logement et de l’Habitat s’inscrit dans un contexte de renouvellement de la stratégie d’intervention. I - Une politique volontariste en développement Permettre de développer une offre de logements de qualité accessible à tous les Nordistes constitue comme l'une des dix priorités du projet de mandat. Cette priorité s'est traduite par : – la création de la délégation du Logement et de l’Habitat en 2011 et de sa direction dédiée en 2012 afin d’apporter un soutien équilibré aux territoires avec une priorité accordée aux secteurs hors délégation des aides à la pierre de l’Etat et aux communes rurales, – l’adoption à l’unanimité des délibérations cadre afin de développer des projets structurants dans une logique de solidarité et d’équité territoriale : appel à projets « Innovation sociale dans l’habitat pour le Nord », lancement du dispositif « Nord Energie Solidarité », etc. Ces premières actions mises en œuvre en 2014 ont permis d’expérimenter une action départementale volontariste et opérationnelle en complément de l’élaboration du premier Plan Départemental de l’Habitat (PDH) du Nord. L’année 2015 s’inscrira dans une logique de refonte et de consolidation des dispositifs d’intervention au regard du PDH et des orientations stratégiques départementales renouvelées. Développement et amélioration de l’offre locative sociale (convention Partenord Habitat) : Un rapport spécifique sera présenté en réunion du Conseil général du 15 décembre 2014 afin de présenter un bilan de la convention triennale 2012-2014 et la proposition d’une nouvelle convention 2015-2016 avec Partenord Habitat. L’engagement financier global du Département sur les trois années de la convention sera, d’une part, de 11,529 M€ pour l’offre nouvelle et la réhabilitation et d’autre part, de 5 M€ au titre du Plan Campus Grand Lille, soit un total de 16,529 M€, dont une enveloppe budgétaire prévisionnelle globale de 3,043 M€ en crédits de paiement au titre de l’année 2015. Appels à projets innovants : En 2014, l’appel à projets « Innovation sociale dans l’habitat pour le Nord » a permis d’accompagner les opérations lauréates dans les communes de moins de 3 500 habitants avec pour objectif de capitaliser les bonnes pratiques pour venir en appui des communes ne bénéficiant pas ou peu d’ingénierie ou de capacité financière, ce qui constitue les principaux facteurs bloquants pour la mise en œuvre opérationnelle des projets. Le Département continuera de soutenir les opérations lauréates de l’appel à projets et lancera un appel à candidatures pour la réutilisation des bâtiments agricoles avec une autorisation d’engagement de 2 M€ et une enveloppe budgétaire prévisionnelle de 0,6 M€ en crédits de paiement au titre de l’année 2015. 150 Soutien à l’amélioration du parc privé dégradé et à la lutte contre la précarité énergétique : de 0,701 M€. Par ailleurs, l’ADIL et l’AIVS feront l’objet d’un rapport de pilotage annuel au titre des organismes associés. En 2014, le Département a poursuivi son engagement en soutien des opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH) en cours qui avaient fait l’objet d’un conventionnement. Le soutien sera poursuivi en 2015 avec une enveloppe budgétaire prévisionnelle de 0,2 M€ en crédits de paiement. En 2015, des crédits de fonctionnement seront également affectés à l’accompagnement du Plan Départemental de l’Habitat (PDH). Par ailleurs, le Département a finalisé l’élaboration du nouveau dispositif « Nord Energie Solidarité » (NES) par l’approbation d’une délibération cadre, la réalisation d’une plate-forme ressources départementale d’information et l’organisation de 6 rencontres territoriales à l’échelle des arrondissements afin de présenter cette politique aux acteurs sociaux. L’année 2015 marquera la première année pleine du dispositif NES avec une autorisation d’engagement de 2 M€ sur le volet travaux et une enveloppe budgétaire prévisionnelle de 0,7 M€ en crédits de paiement au titre de l’année 2015. Soutien au logement à destination des jeunes agriculteurs : A l’instar de 2014, le Département continuera en 2015 à attribuer des aides à l'amélioration de l'habitat durable des jeunes agriculteurs dans le cadre de son soutien à l'installation avec une enveloppe budgétaire de 150 000 €. 2.2. Volet fonctionnement Soutien aux associations spécialisées : Le Département a maintenu son soutien pour les missions mises en œuvre par ces associations sur le champ du logement et de l’habitat : – l’ADIL pour des missions d’information gratuite auprès des particuliers sur les questions juridiques, financières et fiscales touchant au logement. L’ADIL a également été missionnée pour la configuration et le portage de la plate-forme ressources NES, – l’AIVS pour des missions de mobilisation et gestion d’un parc de logements décents dans les parcs privé et public à destination d’un public défavorisé ou modeste n’ayant pas ou peu accès aux circuits d’attribution classique, – l’URPACT pour des missions techniques et sociales visant à l’amélioration qualitative du parc privé au bénéfice des ménages les plus précaires, – les associations de défense des locataires (AFOC, CNL, CLCV) pour des missions de défense des intérêts et la promotion des droits des locataires. En 2015, le Département continuera de soutenir ces associations avec une enveloppe budgétaire prévisionnelle III - Orientations générales et perspectives Le champ d’intervention du Logement et de l’Habitat s’inscrit au carrefour du social et de l’aménagement du territoire avec une influence directe sur l’attractivité démographique et économique du Nord, ce qui rend indispensable une action départementale forte et déterminée. Afin de redéfinir sa stratégie d’intervention, le Département a lancé conjointement avec l’Etat la démarche d’élaboration du Plan Départemental de l’Habitat (PDH) qui est l’une des actions prioritaires du mandat retenues au DOP 2013/2014. Afin d’accompagner le PDH sur ses 6 années de mise en œuvre, il est proposé de renforcer la politique du Logement et de l’Habitat. Le PDH, la convention renouvelée Partenord Habitat et les orientations de la nouvelle politique feront l’objet de rapports spécifiques dans le cadre de cette séance plénière. La nouvelle politique départementale s’appuiera sur trois axes essentiels : – l’équité territoriale par la relance de la production de logements, – la solidarité avec les publics prioritaires du Département, – la solidarité avec les territoires ruraux dans une logique d’aménagement du territoire. Sur le volet investissement, afin d’accompagner la déclinaison et la montée en charge de cette nouvelle politique, une autorisation de programme pluriannuelle « 15P3051APDS » d’un montant global de 55 M€ en investissement est proposée sur la période 2015 à 2019. Celle-ci alimentera le financement des dispositifs déjà existants (NES, appel à projets, etc.), la mise en œuvre de nouveaux dispositifs opérationnels (primes à l’innovation avec une enveloppe budgétaire prévisionnelle de 0,55 M€ en crédits de paiement au titre de l’année 2015, logements communaux avec une enveloppe budgétaire prévisionnelle de 0,2 M€ en crédits de paiement au titre de l’année 2015, etc.) et ceux à venir dans le cadre d’une prise de délégation des aides à la pierre. La mobilisation des crédits de paiement en investissement sera progressive et représentera une enveloppe moyenne annuelle de 11 M€. L’année 2015 s’inscrira comme un exercice budgétaire de montée en régime des nouveaux dispositifs d’aide et nécessitera une enveloppe budgétaire de 5,5 M€. 151 Sur le volet fonctionnement, une enveloppe annuelle prévisionnelle de 0,897 M€ sera mise en œuvre sur la durée du PDH. Outre le soutien aux associations spécialisées, il s’agira en 2015 de financer la mise en œuvre d’un Observatoire départemental de l’habitat qui est une obligation réglementaire suite à l’adoption du PDH. Majorité absolue des suffrages exprimés : 29 Pour : 43 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 14 (Groupe Union Pour le Nord) Il est proposé au Conseil général, tout en confirmant les engagements pris antérieurement et après avis de la Commission « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » de décider : Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement, Habitat » et « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » est adopté à la majorité. – d’approuver les propositions budgétaires relatives au logement présentées dans le rapport ci-dessus, dans le cadre de sa délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 10h05. 48 Conseillers Généraux étaient présents. Ils étaient porteurs de 10 pouvoirs. Ils ont été rejoints par Madame FREMAUX, ainsi que par Messieurs CHARTON, DETAVERNIER, GOSSET, MONNET, VALOIS, VANDEVOORDE et WAYMEL. Messieurs DRIEUX, DRONSART, LEFEBVRE, MARCHAND, POIRET et WATTEBLED présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Ils sont donc comptés absents sans procuration pour ce vote. Mesdames LECHNER et LHERBIER, ainsi que Monsieur DECOOL étaient absents. Ils avaient donné respectivement procuration à Messieurs MARCHAND, POIRET et DRIEUX. Messieurs MARCHAND, POIRET et DRIEUX n’étant plus présents pour le vote, Mesdames LECHNER, LHERBIER ainsi que Monsieur DECOOL sont donc comptés absents sans procuration. Vote intervenu à 10h27. Au moment du vote, 50 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 7 Absents sans procuration : 22 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 57 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 57 QUESTIONS DIVERSES COMMISSION QUALITE DU SERVICE PUBLIC, FINANCES, RESSOURCES HUMAINES, RELATIONS INTERNATIONALES, AFFAIRES EUROPEENNES 1/3. Mobilisation du foncier départemental en faveur du logement Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Michel MANESSE, Didier MANIER, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP 152 Absents excusés : Jean-Pierre DECOOL, Alexandra LECHNER, Brigitte LHERBIER Absents : Bernard BAUDOUX, Alain BRUNEEL, Joëlle COTTENYE, Jean-Claude DEBUS, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Marie FABRE, Jean JAROSZ, Philippe LETY, Frédéric MARCHAND, Christian POIRET, Alain POYART, Eric RENAUD, Daniel RONDELAERE, Nicolas SIEGLER, Dany WATTEBLED, Joël WILMOTTE N° 1.3 DAI/2014/1152 OBJET : MOBILISATION DU FONCIER DEPARTEMENTAL EN FAVEUR DU LOGEMENT Le Département s’est engagé dans une politique en faveur du logement. L’accès au logement pour tous les Nordistes est en effet un des 10 piliers du projet de mandat approuvés lors du Débat d’Orientations Politiques du 4 juillet 2011. Le Plan Départemental de l’Habitat fait état de la nécessaire relance de la construction de logements dans le département face aux besoins très importants de ses habitants. Aussi le Département a souhaité engager une politique ambitieuse en faveur du logement pour tous, avec un soutien à l’investissement en faveur du parc social, un dispositif d’accompagnement des personnes en situation de précarité énergétique, etc. Cet effort s’accompagne également d’une mobilisation du foncier départemental en faveur du logement social, approuvée par le Conseil Général le 24 juin 2013. La relance de la production permet de soutenir l’attractivité démographique des territoires et leur développement économique. Le Département entend également participer à l’effort de construction de logements en prenant l’initiative et le pilotage de projets urbains sur plusieurs fonciers dont il est propriétaire. Ces projets permettront également la réalisation d’équipements publics. Cette démarche volontaire d’acteur local urbain s’inscrit dans une coopération forte avec les partenaires locaux concernés afin de compléter et renforcer les stratégies de développement existantes par le biais d’un véritable dialogue territorial. 1/ Les grands sites Dans ce cadre, les opportunités foncières ont été étudiées et affinées en fonction des échanges avec les collectivités locales. Cinq sites majeurs représentant environ 14 hectares ont ainsi été identifiés et pourraient soutenir les projets de logements et d’équipements publics. Les grands axes de requalification ont été arrêtés ou sont en cours de définition. Au regard des éléments actuels de programmation, un objectif de création de 500 logements peut être fixé. – Douai : IUFM (annexe 1) 12 000 m² de surfaces bâties (anciennes salles de classes, bibliothèque,…) sur une emprise d’environ 1,6 hectare partiellement enclavée entre le pôle de service départemental, l’IUFM et le lycée d’excellence. Réflexion à mener en lien avec la Ville et la Région à l’échelle du quartier afin de désenclaver et valoriser cette assiette foncière. Mode opératoire privilégié : Etude urbaine à mener dans le cadre d’un groupement de commandes porté par la Ville et associant le Département et la Région. – Lille : IUFM (annexe 2) Emprise foncière d’un peu plus de 3 hectares dont 1,8 hectare en secteur de parc à proximité immédiate du port de Lille. Recherche d’une mixité fonctionnelle (activités/logements) tout en préservant et en ouvrant une partie du parc existant. Mode opératoire privilégié : Lancement d’une consultation auprès de promoteurs/architectes. – Lille : 52 rue de Maubeuge – ex services vétérinaires (annexe 3) Immeuble de bureaux des années 70 développant 1 200 m² bâtis sur un foncier de 1 000 m², à proximité de l’hyper centre et desservis par les transports en commun. Opération de 22 ou 23 logements dont 14 logements destinés à des jeunes issus de la MAJT dans une logique de parcours résidentiels permettant une mixité générationnelle et fonctionnelle (local d’activité personnes âgées, point service, logements pour familles, logements accessibles aux personnes à mobilité réduite). Mode opératoire privilégié : Mise à disposition du foncier à Partenord Habitat par bail emphytéotique. – Marcq en Baroeul : Site Transpole (annexe 4) Propriété indivise du Département et de Lille Métropole Communauté Urbaine de 2 hectares située sur le grand boulevard. Reconstruction du collège Rouges Barres, réalisation d’une salle de sports municipale, création d’un lieu culturel à définir et logements. Mode opératoire privilégié : Aménagement du site porté par le Département avec lancement d’un concours d’architecture associé à une mission d’urbaniste conseil. 153 – Saint-André-Lez-Lille : Site Ulysse Trélat (annexe 5) Ancien hôpital psychiatrique développant une surface bâtie de 29 000 m² sur une emprise de 7 hectares en cœur de ville avec des espaces verts de qualité. Programmation mixte logements/services tournée vers l’intégration des handicaps avec mise en valeur des espaces verts. Mode opératoire privilégié : Lancement d’une étude de définition urbaine pré-opérationnelle par le Département en lien avec la Ville et Lille Métropole Communauté Urbaine. Chaque foncier fera l’objet d’une procédure adaptée (cession à un partenaire public, consultation promoteurs/architectes, maîtrise d’ouvrage départementale, allotissement, etc…) en fonction des enjeux locaux. Le Département prendra également en charge des études préalables spécifiques pour le montage des dossiers les plus complexes. 2/ Les autres sites pouvant être dédiés à l’habitat Le Département est également propriétaire de locaux ou de terrains pouvant faire l’objet d’opérations de logements de plus petite envergure (cf. liste en annexe). Il définira en lien avec les villes concernées un projet de valorisation. Pour certains des sites repris dans la liste, la réflexion partenariale a déjà été engagée. Des contacts seront pris prochainement pour les autres fonciers. Il est proposé de prendre attache avec les bailleurs du territoire pour leur présenter les sites pouvant potentiellement accueillir du logement social. Tout en restant souples dans les éléments de programmation souhaités pour bénéficier de réponses créatives et dans le respect des enjeux identifiés par les collectivités locales, les exigences du Département en matière de peuplement (30 % PLAI), de prise en compte des publics spécifiques du Département, de densité et de qualité environnementale seront impératives. L’ensemble des bailleurs du secteur est invité à proposer un projet pour chacun des sites sous la forme d’un appel à projets. 3/ Modalités de cession Les modalités de cession ou de mobilisation du patrimoine seront fixées en cohérence avec l’équilibre du projet et les réponses qu’il apporte aux enjeux du territoire. Le devenir de chaque site fera l’objet d’une délibération spécifique. Il est proposé au Conseil Général, sur avis des Commissions « Qualité du service public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes » et « Aménagement du territoire, Développement économique, Développement de l’espace rural, Logement Habitat » de statuer et, le cas échéant, décider : – d’approuver la méthode de reconversion des sites départementaux, telle que décrite dans le présent rapport, en concertation avec les partenaires locaux. PRISE DE DECISION : Le quorum a été vérifié à 10h25. 50 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 7 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Monsieur LEFEBVRE Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission, est adopté par assentiment de l’Assemblée (Les membres présents et représentés du Groupe Union Pour le Nord s’abstiennent). Monsieur le Président revient sur cette politique du logement et exprime sa satisfaction que le Conseil Général du Nord puisse prendre toute sa part en la matière. Evoquant également le rapport relatif à la mobilisation du foncier départemental en faveur du logement, Monsieur le Président informe l’Assemblée Départementale qu’il a interpellé le Président de la République sur la question des terrains publics mis à la disposition des bailleurs. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Personnes Agées Monsieur Jacques MARISSIAUX signale que ce budget, qui est en légère augmentation, s’élève à 336 M€ et met en exergue la répartition des dépenses de fonctionnement et d’investissement. Monsieur MARISSIAUX note que l’objectif est d’améliorer le quotidien des personnes âgées et indique qu’à ce titre, les ateliers citoyens de cette année ont été d’une grande aide. Il fait observer que les attentes sont nombreuses et souligne que les critiques ont été prises en compte. Monsieur MARISSIAUX remercie tous les élus, le personnel départemental pour leur investissement ainsi que les partenaires, les aînés, le CODERPA pour leur contribution au sein des ateliers. Monsieur MARISSIAUX fait remarquer que l’objectif est aussi de faire évoluer l’architecture du budget Personnes Agées vers des solutions plurielles et plus souples, tout en maintenant le rythme de construction des EHPAD. Monsieur MARISSIAUX indique que les efforts de rationalisation des dépenses engagées par les services se concrétiseront en 2015 dans le sens de l’optimisation des recettes et de la responsabilisation des partenaires. 154 Monsieur MARISSIAUX conclut en précisant que ce budget a été soumis à l’expertise des membres du CODERPA. Monsieur Erick CHARTON signale que ce budget a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap », les Groupes Communiste – Front de Gauche et Union Pour le Nord n’ayant pas participé au vote. Madame Marie-Christine STANIEC-WAVRANT note que Monsieur le Vice-Président Jacques MARISSIAUX affirme ses choix politique avec un budget en augmentation. Madame STANIEC-WAVRANT souligne que la concertation départementale a rassemblé plus de 1 700 personnes et a confirmé le souhait de ces personnes de bien vivre à domicile. Elle fait ainsi remarquer que plusieurs actions accompagnant cette démarche sont mises en évidence dans le budget. Madame STANIEC-WAVRANT indique que l’investissement est maintenu, le fonctionnement est conforté et met en exergue l’objectif d’optimisation des recettes. Madame STANIEC-WAVRANT précise que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement ce budget et remercie Monsieur MARISSIAUX et les services pour leur engagement auprès des personnes âgées. Monsieur Patrick VALOIS met en exergue le contexte démographique et budgétaire dans lequel le budget Personnes Agées est présenté. Concernant l’orientation stratégique du Département, Monsieur VALOIS constate que le choix du maintien à domicile est prioritaire, cette option correspondant à l’attente des personnes âgées. Il signale, cependant, que le fractionnement des plans d’aide, avec des interventions souvent limitées à une demi-heure, est observé depuis quelques temps. Monsieur VALOIS fait remarquer que le maintien à domicile nécessite des moyens et souligne qu’à ce jour, les associations sont à l’agonie. S’agissant des EHPAD, Monsieur VALOIS estime que les 6 M€ d’investissement prévus pour 2015 représentent une somme modeste pour faire face aux besoins de restructuration de nombreux établissements. Il rappelle, par ailleurs, que la manière dont est réévalué l’arrêté de tarification ne tient pas suffisamment compte des spécificités de chaque établissement. Monsieur VALOIS considère que le maintien à domicile doit être soutenu, mais comporte des limites, et ajoute que la gestion de l’APA doit être mieux adaptée. Il regrette, par ailleurs, que la volonté d’élargir l’offre, qui était exprimée dans le budget Personnes en situation de Handicap, ne le soit pas dans le budget Personnes Agées. Monsieur VALOIS précise que le Groupe Union Pour le Nord votera contre le budget Personnes Agées. Il souhaite enfin que le bel élan de participation démocratique aux ateliers « Bien vieillir » ne soit pas qu’un « feu de paille ». Monsieur Jean-Claude QUENNESSON fait observer la précarisation grandissante des aînés et considère que, dans ce contexte socio-économique alarmant, la solidarité devrait être érigée en cause nationale. Il attire, par ailleurs, l’attention sur la situation des personnes âgées du Nord. Monsieur QUENNESSON note que le Département prévoit un budget en hausse de 2 % pour 2015. Il précise que le Groupe Communiste – Front de Gauche aurait souhaité un budget plus audacieux afin de répondre aux demandes qui vont affluer prochainement au regard du vieillissement de la société. Monsieur QUENNESSON souligne que la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, qui est attendue avec impatience, fera l’objet d’un nouveau report. Il ajoute que le peu d’éléments connus à propos des dispositions envisagées interrogent déjà au regard de la faiblesse des moyens et des stratégies. Monsieur QUENNESSON indique que le Groupe Communiste – Front de Gauche confirme l’urgence d’une prise en charge de la perte d’autonomie grâce à la création d’un cinquième risque accompagnée de la refonte de l’assiette de cotisation. Il estime que la question de la dépendance doit relever de la solidarité nationale. Monsieur QUENNESSON fait remarquer que le succès rencontré par les ateliers citoyens sur le Bien vieillir démontre l’intérêt des Nordistes sur cette question. Monsieur QUENNESSON conclut en signalant que le Groupe Communiste - Front de Gauche votera favorablement ce budget. Monsieur Jacques MARISSIAUX note que les personnes âgées sont moins riches dans le département du Nord qu’ailleurs. Il souligne la nécessité de mettre en place des mesures d’équité sociale. Monsieur MARISSIAUX revient sur la question de la lutte contre le fractionnement des plans d’aide évoquée par Monsieur Patrick VALOIS. Monsieur VALOIS indique que les ateliers organisés dans le cadre des réflexions sur le Bien vieillir ont confirmé la forte attente en matière d’innovation. Monsieur MARISSIAUX souhaite que la loi d’adaptation de la société au vieillissement, qui est retardée, intervienne le plus vite possible. Monsieur VALOIS pense que l’accueil familial mérite d’être promu par le Département. Monsieur MARISSIAUX rappelle que le Département, qui consacre 60 % du budget aux établissements et 35 % à 155 l’aide à domicile, n’a pas la volonté d’inverser la tendance, mais d’essayer de rapprocher les deux pourcentages. personnes âgées ont amélioré nettement la prise en charge de la dépendance des personnes âgées : Monsieur MARISSIAUX fait observer que les réponses en termes de soutien à domicile sont multiples et innovantes. – Instauration de l’APA qui, sur la base d’une évaluation des capacités et des besoins permet aux personnes âgées de choisir le lieu où elles vivent tout en étant accompagnées face à leur perte d’autonomie, à domicile ou en établissement. Pour le Département, le nombre de bénéficiaires à domicile est stable environ 28 000, tandis que celui en établissement progresse légèrement pour avoisiner les 18 000. Monsieur MARISSIAUX estime enfin que budget 2015 est plus audacieux que les précédents. ce Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents : Bernard BAUDOUX, Alain BRUNEEL, Joëlle COTTENYE, Marie DEROO, Stéphane DIEUSAERT, Marie FABRE, Eric RENAUD, Nicolas SIEGLER – en 2008, premier plan national de lutte contre la maladie d’Alzheimer qui a développé des moyens de recherche, de traitement et d’accompagnement spécifiques. Ce faisant, ces politiques restaient fortement marquées par une approche sociale et médico-sociale. La croissance importante et continue des classes d’âges les plus élevées et l’augmentation de la longévité des français amènent à traiter la question de l’avancée en âge sous un autre regard. C’est pourquoi le projet de loi pour l’adaptation de la société au vieillissement, actuellement en débat au Parlement, souligne dans son exposé des motifs que le vieillissement est « à la fois, une chance, mais aussi un défi majeur pour la société qui doit s’adapter pour permettre à tous de profiter dans les meilleures conditions sociales économiques et de santé et le plus longtemps possible de ce formidable progrès et que l’adaptation de la société est un impératif national et une priorité de l’ensemble des politiques publiques ». Anticiper, adapter, accompagner constituent l’architecture de cette loi d’orientation et de programmation. Le Département saura, par sa connaissance des besoins des personnes, par sa présence territoriale et par sa capacité à mobiliser les ressources du territoire, utiliser tous les leviers de la future loi pour améliorer la vie des nordistes en réponse aux attentes exprimées dans le cadre des ateliers citoyens sur le Bien vieillir. Au travers du budget 2015, le Département : Se mobilise pour améliorer la vie quotidienne des personnes âgées et anticiper le vieillissement de sa population ; S’engage en faveur du bien vieillir chez soi, en cohérence avec les attentes formulées au cours des ateliers citoyens ; Poursuit ses efforts de maîtrise budgétaire et intensifie son soutien en faveur des services d’aide à domicile. Les crédits inscrits pour la délégation personnes âgées s’élèvent : DPAPH/2014/1187 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE PERSONNES AGEES Depuis 2001, les politiques publiques en faveur des Pour les dépenses de fonctionnement à 330 M€ Les crédits permettent notamment au Département de confirmer son engagement au travers de : • L'aide sociale (en établissement, en famille d'accueil, à domicile) soit : 133,77 M€ • L'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA) soit : 188,27 M€ 156 • La coordination gérontologique soit : 3,14 M€ • Les autres formes d'aide et subventions soit : 4,84 M€ Pour les dépenses d’investissement à 6 M€, afin de poursuivre le soutien aux projets de restructuration des établissements déjà délibérés. Les recettes sont estimées à 127,9 M€ Elles comprennent la contribution des personnes, de leurs obligés, les recours sur succession, ainsi que les dotations de l’Etat et les contributions de la CNSA. I - Le Département se mobilise pour améliorer la vie quotidienne des personnes âgées I.1. En engageant les ateliers citoyens sur le « Bien Vieillir », le Département a souhaité recueillir l’expression des personnes, de leurs familles, des citoyens dans leur diversité de France le plus touché par la mortalité qui dépasse de 24% la moyenne nationale. Conséquence directe, l’espérance de vie de la région Nord/Pas-de-Calais est la plus faible (2,9 ans de moins pour les hommes et 2 ans de moins pour les femmes par rapport à la France métropolitaine). – un taux de dépendance élevé : 10,6% des personnes âgées sont dépendantes contre 9,1% en France métropolitaine. – une précarité monétaire : le revenu fiscal médian des ménages âgés de 60 ans et plus est inférieur d’environ 10% à celui de la France métropolitaine. A l’horizon 2025, le Département comptera 17 000 personnes âgées dépendantes supplémentaires dont certaines cumuleront des difficultés financières et de santé qui rendent difficile l’accès aux droits, l’accès aux services. Cette analyse territoriale sera intégrée dans le futur schéma. I.3. Il s’agissait de réfléchir, au cœur des territoires, sur l’avancée en âge sans tabou et sans a priori. Ces rencontres ont mobilisé près de 1 700 personnes : des élus, des professionnels du social mais aussi au-delà de cette sphère classique de l’action sociale, des architectes, urbanistes acteurs de l’immobilier, des personnes de la société civile de tous âges engagées souvent bénévolement, des personnes âgées et en situation de handicap, des universitaires. Les participants ont formalisé des propositions, des besoins de participation. Ils ont souligné le caractère universel et transversal de la question du vieillissement, l’ont présenté comme un fait de société concernant l’ensemble des politiques publiques. Les préoccupations exprimées et attentes, si elles ont investi l’ensemble du champ proposé, se sont fortement concentrées sur le vivre ensemble dans la ville, les villages et les quartiers et sur le « bien vivre chez soi » dans le Nord. 250 propositions ont ainsi été formulées, permettant ainsi au Département se doter d’un plan « Bien Vieillir » qui connaîtra un début de réalisation dès l’exercice 2015. I.2. Souhaitant anticiper l’avancée en âge des nordistes et leur proposer une offre de services adaptée le Département s’est associé à l’INSEE pour mener une étude sur la fragilité sociale des personnes âgées du Nord Département jeune, le Nord compte actuellement 490 000 personnes âgées de 60 ans et plus et devra faire face à une augmentation de 45% de cette classe d’âge d’ici 2030. Cette évolution ne pouvant être regardée uniquement sous l’angle démographique, le Département a souhaité intégrer l’impact de la précarité économique et des indicateurs de santé défavorables. Il s’est alors associé à l’INSEE pour analyser les effets des fragilités spécifiques au Département : – un état de santé dégradé : 2ème département Fort de sa connaissance des besoins du quotidien, le Département a pu contribuer aux travaux préparatoires de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement Au sein de l’ADF et avec neuf autres départements, le Nord a pu témoigner de la réalité de l’APA et de ses limites : – Des plans d’aides qualifiés de « saturés » dans la mesure où le plafond est atteint, soit 35% des plans pour des personnes les plus dépendantes (GIR 1) ; cela correspond en moyenne à 68 heures. – Un nombre d’heures d’interventions restant faibles ; 29 heures en moyenne pour un plan d’aide moyen de 515 €. – Une quasi impossibilité de prendre en charge des aides techniques et l’aide aux aidants (accueil temporaire, de jour …). – Une participation (le ticket modérateur) qui progresse au fur et à mesure que la dépendance s’accroit. Le projet de loi sur l’adaptation de la société au vieillissement s’appuie sur les éléments ainsi remontés par les départements. Il est notamment prévu de revaloriser les plafonds, de diminuer le reste à charge pour les bénéficiaires, d’augmenter les crédits réservés aux aides techniques et à la prévention de la perte d’autonomie. Le Département sera vigilant sur la répartition du produit de la Contribution Additionnelle de Solidarité pour l’Autonomie (CASA) estimé en année pleine à 645 M d’€ en 2014. II - Conforté par les ateliers citoyens, le Département poursuit son engagement en faveur du Bien Vieillir chez soi II.1. Bien Vieillir chez soi, c’est d’abord être bien informé sur ses droits et sur l’ensemble de l’offre de services sur un territoire. Les participants aux ateliers ont exprimé leur souhait de pouvoir disposer d’une information sur un support 157 unifié, de type portail, et déclinée en fonction de leur lieu de vie. La mise en place d’un portail usager facilitant l’accès au droit et à l’information des personnes âgées et de leurs aidants Le Département s’est porté volontaire auprès de la CNSA pour participer à la construction du projet national de portail d’information et d’orientation des personnes âgées et des aidants, annoncé pour mars 2015. Ce portail est destiné à remplir deux principales fonctions : – faciliter l’accès aux droits des personnes âgées et leurs familles quant aux démarches à accomplir pour bénéficier des aides ; – informer sur l’ensemble de l’offre en matière de services à domicile et d’établissements sur le territoire ; La première version est actuellement testée avec des groupes de personnes âgées pour analyser son accessibilité. Ce portail aura une interface directe avec le site internet du Département afin d’accéder à des pages spécifiques des actions et initiatives portées sur le territoire. l’APA fera l’objet d’une évaluation afin d’apprécier la pertinence des critères et la cohérence avec les aides mobilisées dans le cadre du plan départemental de l’habitat. Cette évaluation permettra ainsi d’alimenter la préparation de la table ronde sur les habitats intermédiaires et les solutions innovantes d’adaptation du logement prévue en 2015, en s’appuyant notamment sur les expériences locales dont certaines sont soutenues par les Fonds départementaux d’innovation. En lien avec la politique de l’Habitat soutenue par le Département, en mobilisant ses partenariats avec les bailleurs sociaux et en premier Partenord, avec l’ANAH et en cohérence avec les initiatives de la CARSAT, MSA et RSI, Le Département soutiendra l’accès et le maintien des personnes âgées dans un logement adapté avec une organisation des services à domicile accessible. Le Département du Nord, en lien avec le Département du Pas-de-Calais et l’ARS, à l’issue des travaux engagés en 2013, proposera, en lien avec l’UDCCAS et la CARSAT les pistes d’évolution des Logements–Foyers qui constitue une offre de logement intermédiaire entre le domicile et l’EHPAD à préserver, ainsi que l’ont souhaité les participants aux Ateliers du Bien Vieillir. II.3. Dans cette perspective de refonte du site internet et de l’identification d’une page, il est prévu notamment d’ouvrir un espace collaboratif, permettant aux personnes ou associations, de pouvoir contribuer sur leurs projets et initiatives, dans une démarche de développement social local, telle qu’elle est promue par le Département. Informer sur l’offre en territoire, c’est aussi l’un des objectifs fixés aux Directions territoriales (Pôles autonomie). Dès leur installation, ceux-ci ont procédé à un diagnostic de l’accueil, de l’information et de l’orientation avec pour objectif de repérer les zones « blanches » et les bonnes pratiques à développer pour faciliter l’accès aux droits. II.2. Promouvoir le Bien Vieillir c’est également être attentif à l’ensemble des besoins de la personne dans une dimension plus globale qui comprend son cadre de vie. Des lieux de vie choisis et adaptés : C’est le sens du travail engagé avec la mise en place de l’AAL59 et de la sensibilisation des équipes d’évaluations de l’APA aux besoins d’adaptation du logement. Le traitement des demandes nécessite du temps et de l’expertise (montage des dossiers, évaluation par l’ergothérapeute, recherche d’entreprises…). A l’issue de cette instruction, à ce jour, une cinquantaine de ménages nordistes ont bénéficié d’un aménagement de logement pour soutenir leur autonomie et ont pu obtenir d’une aide allant de 179 € à 3 976 € (en fonction de l’importance des travaux menés). Ce dispositif encore en montée en charge, qui complète « Bien vieillir » c’est également bénéficier à domicile d’une intervention « attentionnée » Développer les réflexions sur les pratiques, sécuriser l’activité des services d’aide à domicile, repérer les situations de vulnérabilité voire de danger sont autant d’objectifs qui concourent à cette ambition. – Une journée de travail a récemment réuni sur le thème de la bientraitance 300 personnes (professionnels du secteur de l’intervention à domicile, représentants associatifs, membres du CODERPA…). Cette journée intitulée « Bien vivre à domicile : visées partagées, solidarité des acteurs » organisée le 23 septembre 2014 en partenariat avec l’Institut Régional du travail social (IRTS) de Loos a permis d’échanger sur les attentes des personnes et sur l’amélioration des pratiques des professionnels. – La participation du Département à la plateforme téléphonique interdépartementale de lutte contre la maltraitance Le Département a été associé aux côtés de la Direction de la Cohésion Sociale à la mise en place d’un centre d’écoute et de coordination interdépartemental visant à lutter contre la maltraitance. L’engagement du Département se traduit par un financement accordé à hauteur de 7 500 € pour l’année 2015, qui complète la subvention accordée par l’Etat. Ce centre d’écoute, qui doit être opérationnel au début de l’année 2015, permettra de centraliser les informations et appels qui pourront provenir de proches et de professionnels et de définir ainsi une réponse la plus adaptée possible. – La mise en œuvre d’un plan d’action relatif aux Services d’Aide à Domicile Depuis 2013 le Département a mis en œuvre des 158 mesures d’urgence et de consolidation d’un secteur clé pour la vie à domicile, sans attendre les mesures nationales relative à l’évolution du financement de la perte d’autonomie : taux d’évolution différencié (2% en 2013) avance de trésorerie de 90%, suppression du tarif plafond, paiement direct aux services des factures PCH, instruction des aides d’urgence sur financement ARS pour 1,09 million en 2014, cellule de veille avec le secteur associatif avec lancement d’un audit approfondi sur un échantillon significatif de SAD autorisés. Sur la base du diagnostic et des pistes de travail préconisées, un plan d’action relatif aux SAD fait l’objet d’une délibération spécifique à effet en 2015. Pluriannuel, ce plan doit contribuer à la pérennité des services qui connaissent des difficultés structurelles. L’architecture de ce plan repose sur « 4 piliers » dont l’un concerne directement la qualité d’intervention puisqu’il s’agit de mieux prendre en compte financièrement les interventions de courte durée, nécessaires pour assurer une présence régulière auprès des personnes. Celles-ci entraînent un surcoût qui sera pris en charge pour les services tarifés par le Département dans les conditions fixées dans le plan soumis au vote du Conseil Général. – L’implication dans la recherche de solutions intermédiaires et innovantes L’accompagnement des personnes à domicile passe également par le développement de solutions adaptées et personnalisées en terme de logement mais aussi de participation à la vie sociale et de prévention de l’isolement. Les initiatives financées dans le cadre du FDI (fonds départemental à l’innovation) feront l’objet d’une analyse pour proposer dans le prochain schéma leur prolongation voir leur pérennisation. III - Les objectifs poursuivis en 2015 s’inscrivent dans un effort de maîtrise budgétaire qui priorise les efforts supplémentaires du Département vers les services d’aide à domicile La prise en charge en établissement représente plus de 60% du budget consacré aux personnes âgées (soit 132,6 M€ au titre de l'aide sociale à l'hébergement, et 77,3 M€ au titre de la dépendance), le maintien à domicile en représente 35% (soit 110,96 M€ au titre de l'APA à domicile). Les ateliers citoyens ont conforté le Département dans la nécessité de poursuivre cet engagement et d’aller plus loin dans l’offre de services proposée. C’est donc la structure même du budget consacré aux personnes âgées que le Département doit faire évoluer pour développer des solutions plus souples, plus diversifiées. Dans cette perspective, les services départementaux s’efforcent de maîtriser les dépenses et de mobiliser davantage de recettes afin de rendre possibles certaines initiatives qui concourent au maintien à domicile. III.1. Le Département confirme son engagement à l’égard des établissements et services, dans un contexte de modes de tarification inchangé La question de la réforme de la tarification des établissements et des SAD est posée par les départements depuis plusieurs années, dans un double souci de simplification pour les usagers et les gestionnaires et de meilleure solvabilisation des usagers. Cette réforme n’est pas engagée à l’exception de l’expérimentation à l’initiative de l’ADF par certains départements de la dotation globale pour les SAD. Le cadre réglementaire de la tarification des EHPAD comme des SAD ne sera pas modifié en 2015. La tarification reste maîtrisée avec un objectif annuel d’évolution à 1% en 2015 Les établissements sont tarifés par le Département qui fixe les objectifs d’évolution des dépenses. Depuis plusieurs années, les taux de reconduction des budgets tarifés sont très maîtrisés. En 2014, ils ont été fixés à 1% pour les dépenses de fonctionnement et de personnel. Cet objectif a pu être respecté. La maîtrise de ces dépenses est maintenue pour 2015 et l’objectif annuel d’évolution des dépenses de fonctionnement et de personnel des établissements reste fixé à 1% pour l’exercice 2015, dans un contexte d’inflation basse. Le schéma 2007-2011 avait fixé un objectif ambitieux de créations pour combler l’insuffisance d’équipements constatée. Les objectifs d’ouvertures de places, soit 107 dont 15 d’accueil de jour d’Alzheimer, sont tenus en 2014, 153 places restent à ouvrir entre 2015 et 2016. Le Département honorera les engagements pris : 110 sont programmées en 2015 conjointement avec l’ARS qui mobilise en parallèle les crédits d’assurance maladie requis. Le renouvellement des conventions tripartites se poursuivra dans les mêmes conditions qu’en 2013 et 2014, selon le rythme de délégations des crédits d’assurance maladie à l’ARS pour améliorer la prise en charge des soins et de la dépendance. 2015 verra également la production et l’analyse des premières évaluations externes relatives aux EHPAD qui doivent précéder le renouvellement des autorisations dont le terme est passé à 15 ans. La modernisation des établissements habilités à l’aide sociale aux conditions d’accueil ne correspondant plus aux exigences actuelles se poursuivra en 2015. Pour s’assurer de la qualité de vie en EHPAD et du respect des droits des personnes accueillies conformément à la loi du 2 janvier 2002, un protocole de contrôle des établissements et services médico-sociaux avec une priorité sur les EHPAD, sera finalisé avec l’ARS au 1er trimestre 2015. 159 Le soutien aux services d’aide à domicile se poursuit en 2015 par la compensation du surcoût du fractionnement des heures : Cette mesure permettra, par le biais d’une dotation forfaitaire versée aux services d’aide, de compenser le coût de leurs interventions de 30 minutes et moins au domicile des personnes âgées dans le cadre de l’APA. Elle est estimée à 800 000 €. III.2. Les efforts de rationalisation des dépenses engagées par les services se concrétisent en 2015 dans le sens de l’optimisation des recettes et la responsabilisation des partenaires Par la mise en place du paiement net PA tel qu’il est pratiqué actuellement, dans une large partie du secteur du handicap. Un travail sur la mise en place du paiement net PA sera engagé. Par l’amélioration de la récupération des obligations alimentaires La mise en place, en 2014, du recours plus systématique au Juge aux Affaires Familiales (JAF), avait pour objectif de : – garantir l’égalité entre tous les obligés alimentaires ; jusqu’alors les services devaient faire face à un nombre croissant d’obligés alimentaires refusant de payer alors que d’autres s’acquittaient régulièrement de l’obligation fixée par le Département. – faciliter la mise en paiement de l’obligation alimentaire, sur les 82 premières affaires prises en charge en 2014, 34 ont été réglées aboutissant à la récupération d’environ 119 000 € par an. Par l’indexation de la participation des usagers bénéficiant des différentes prestations d’aide sociale à domicile Repas en foyer restaurant ou livrés à domicile à compter du 1er janvier 2015 = 1.85 € Repas en logement foyer restaurant à compter du 1er janvier 2015 = 2.71 € Aide ménagère à domicile à compter du 1er janvier 2015 = 1,87 € III.3. La recherche de nouveaux financements, visant à conforter la stratégie départementale en matière d’aide à domicile et d’accompagnement des aidants pour améliorer encore la qualité du service rendu : La démarche du Département de soutien au secteur de l’aide à domicile dans un contexte budgétaire contraint, nécessite d’adopter une stratégie plus globale, mobilisant dès que possible les autres financements. La mise en place d’un comité des financeurs de l’aide à domicile (Département, ARS, DIRECCTE, CARSAT, Conseil Régional) permettra d’avoir une vision globale du secteur, des services aux personnes, ainsi que des crédits mobilisés à la Région et la DIRECCTE. Dans le même esprit, la nouvelle convention départementale de modernisation de l’aide à domicile qui devrait être conclue avec la CNSA pour 2015-2017 devrait permettre d’obtenir une contribution nationale au projet départemental d’accompagnement de la mutation du secteur de l’aide à domicile. Enfin, dans la perspective de la prochaine programmation des fonds structurels européens 2014-2020, le Département envisage de solliciter des crédits, comme il l’a fait pour la MDPH afin de moderniser ses services (gestion électronique des documents, portail) et les rendre plus facilement accessibles. En conséquence, il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Personnes âgées, personnes en situation de handicap » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives à la politique personnes âgées, présentées dans le rapport, dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à 10h30. 52 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 7 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame FREMAUX, Messieurs DEBUS, DRIEUX, DRONSART, LETY, POIRET, WATTEBLED et WILMOTTE. Madame LHERBIER et Monsieur MARCHAND, ayant rejoint la discussion, avaient quitté la salle préalablement au vote. Messieurs BEAUCHAMP, DETAVERNIER, DULIEU, FIGOUREUX, FLAMENGT, GOSSET, LANNOO, POYART, VANDEVOORDE et VICOT, présents à l’appel de l’affaire, avaient quittés momentanément la salle préalablement au vote. Madame MONTFORT, présente à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la salle préalablement au vote. Messieurs THIEME et LOCOCHE ainsi que Madame LECHNER, absents, avaient donné, respectivement, procuration à Messieurs BEAUCHAMP, FIGOUREUX et MARCHAND. Messieurs BEAUCHAMP, FIGOUREUX et MARCHAND n’étant plus présents au moment du vote, Messieurs THIEME, LOCOCHE et Madame LECHNER sont comptés absents sans procuration. Vote intervenu à 10h58. Au moment du vote, 49 Conseillers Généraux étaient présents. 160 Nombre de procurations : 6 Absents sans procuration : 24 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 55 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 16 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 39 Majorité absolue des suffrages exprimés : 20 Pour : 39 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap » et « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » est adopté à l’unanimité. POINT PRINCIPAL PLAN D’ACTIONS « BIEN VIEILLIR » Monsieur le Président souligne que le plan d’actions « Bien vieillir » découle directement des ateliers départementaux qui ont eu lieu. Monsieur Jacques MARISSIAUX revient sur la préoccupation des personnes âgées concernant le manque d’informations. Il met en exergue la création, dès l’année prochaine, d’un espace internet participatif et fait également remarquer que le Département est volontaire auprès de la CNSA concernant un projet de portail qui reprendra toutes les ressources en termes d’établissements, de services à domicile ou de CLIC. Monsieur MARISSIAUX ajoute qu’un effort sera fait, par arrondissement, afin de clarifier le rôle des différents acteurs. Evoquant la forte revendication des personnes âgées concernant le logement, Monsieur MARISSIAUX souligne le travail mené avec Monsieur Charles BEAUCHAMP, Vice-Président chargé du Logement et de l’Habitat. Il note également qu’une table ronde sur l’habitat adapté sera organisée en 2015 et met, par ailleurs, en exergue le travail engagé avec le Département du Pas-de-Calais sur la modernisation des foyers-logements. En ce qui concerne la qualité de service par la promotion de la bientraitance, Monsieur MARISSIAUX fait observer la création d’un centre d’écoute interdépartemental qui sera opérationnel dès 2015. Monsieur MARISSIAUX souligne fonctionnement du système de la téléalarme. le bon Monsieur MARISSIAUX indique enfin que l’ensemble du territoire départemental sera couvert par les plateformes de répit à la fin de l’année 2015. Monsieur Gérard BOUSSEMART fait observer que la consultation des habitants sur le thème du « Bien vieillir » est une véritable réussite. Monsieur BOUSSEMART note, concernant ce Plan, la volonté d’éviter les idées reçues sur le vieillissement. Il propose un volet sur la vie affective et sexuelle du troisième âge. Monsieur BOUSSEMART revient sur les souhaits émis par les Nordistes lors des ateliers citoyens. Monsieur BOUSSEMART met en exergue l’ambition affichée de devenir le premier Département « ami des aînés ». Monsieur BOUSSEMART précise que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés votera favorablement le plan d’actions « Bien vieillir ». Monsieur Patrick VALOIS remarque que la traduction du label « Villes et villages amis des aînés » à l’échelle du département est louable, mais repose sur l’engagement d’autres financeurs puisqu’il y a peu de traductions d’éventuelles interventions dans le budget Personnes Agées. Il se demande comment cela se traduira dans un département aussi vaste que le Nord et pense qu’il est difficile d’uniformiser ce projet à cette échelle. Monsieur VALOIS considère que la grande consultation départementale mérite plus que ce label et doit déboucher sur un véritable plan d’aide pour les aînés. Monsieur VALOIS indique que le Groupe Union Pour le Nord s’abstiendra sur ce projet de délibération. Monsieur Jean-Claude QUENNESSON affirme à nouveau la détermination du Groupe Communiste – Front de Gauche à voir émerger une loi sur l’adaptation de la société au vieillissement conforme aux enjeux. Monsieur QUENNESSON salue l’initiative mise en œuvre à travers les ateliers citoyens qui ont révélé que le bien vieillir à domicile était devenu la priorité. Monsieur QUENNESSON note qu’un certain nombre de dispositions contenues dans le plan « Bien vieillir » conforte l’idée selon laquelle le Département du Nord joue son rôle de chef de file. Monsieur QUENNESSON pense que certaines suggestions formulées par les partenaires, notamment le CODERPA, mériteraient d’être intégrées dans ce plan départemental et évoque quelques exemples. Monsieur QUENNESSON fait observer que beaucoup reste à faire pour les personnes âgées en matière de prévention. Il signale qu’il convient de continuer à multiplier les actions de prévention et souligne que cela passe notamment par le développement de la gériatrie. Monsieur QUENNESSON indique que les dispositions départementales proposées doivent venir en appui d’une politique nationale ambitieuse et rappelle les propositions du CODERPA sur le sujet. 161 Monsieur Jacques MARISSIAUX revient sur la question de la vie sexuelle et affective des seniors et fait remarquer qu’aucun sujet n’est tabou. Absents : Alain BRUNEEL, Joëlle COTTENYE, Marie DEROO, Stéphane DIEUSAERT, Georges FLAMENGT, Jean-Marc GOSSET, Vincent LANNOO, Nathalie MONTFORT, Eric RENAUD, Michel VANDEVOORDE Monsieur MARISSIAUX attire l’attention sur la méthode de travail et souligne que le but est d’être au plus près de la vie quotidienne des personnes âgées. Monsieur MARISSIAUX note que le délai peut quelquefois être long entre la validation d’un projet d’EHPAD et sa mise en œuvre et précise que ce projet peut évoluer entre-temps. Il prend l’exemple de celui de Wattrelos dont la première pierre a été posée hier. Monsieur MARISSIAUX évoque, concernant l’accueil de jour, le problème du transport. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP DGSOL/2014/1227 OBJET : STRATEGIE POUR UN DEPARTEMENT « AMI DES AINES » Si le Nord est aujourd’hui le Département le plus jeune de France, il est aussi confronté à l’enjeu du vieillissement puisqu’il compte 495 681 personnes âgées de 60 ans ou plus. A l’horizon 2030, le Nord connaîtra, d’après des prévisions actuelles, une augmentation de 45% des personnes de 60 ans. L’ambition du « Bien Vieillir » est déjà présente dans le Schéma Départemental d’Organisation Sociale et Médico-Sociale (SDOSMS) « personnes âgées » 2012-2015. Les engagements pris par le Département en matière de connaissance toujours plus fine des besoins des personnes âgées au travers de partenariats avec l’INSEE ainsi que la constitution de pôles autonomie dans les 8 territoires d’action sociale, ont notamment permis d’engager la mise en relation des acteurs intervenant dans le champ des politiques de l’autonomie et de rapprocher le service public des personnes âgées. En lançant les ateliers citoyens 2014 sur le « Bien Vieillir », le Département a souhaité amplifier sa démarche citoyenne et aller plus loin en partant à la rencontre des personnes âgées, de leurs proches et des acteurs du territoire, en les incluant au cœur de la démarche. Une mobilisation large et des attentes fortes Avec près de 1 700 participants et 250 propositions concrètes, ces Ateliers Citoyens ont connu un vif succès conduisant le Département à se doter d’une stratégie départementale pour le bien vieillir dans le Nord. De ce travail collectif sont ressorties des attentes, à la fois sur la façon dont les politiques publiques doivent être construites – plus participative, plus territoriale et plus globale – et sur les thématiques qui permettraient au Département d’influer directement sur la vie quotidienne des personnes âgées : l’information pour mieux opérer ses choix de vie et mieux les anticiper, l’habitat adapté, la solidarité entre les âges, la prévention et la lutte contre l’isolement. 162 Les personnes âgées présentes dans les rencontres ont fait du bien vieillir à domicile, le sujet prioritaire. Parallèlement à cet enjeu, des priorités complémentaires ont été avancées dans les 7 ateliers territoriaux. – A Maubeuge (Avesnois), 150 personnes ont mis en avant la nécessité du lien avec les aidants (familles, voisins, bénévoles), – A Dunkerque, (Flandres maritimes), 100 participants ont priorisé aussi le lien et la solidarité avec les générations, – A Bailleul (Flandres intérieures), 90 personnes ont plaidé pour davantage de solutions en matière d’anticipation du vieillissement, – A Caudry (Cambraisis), 115 participants ont soulevé la nécessité de traiter du bien vieillir avec ses handicaps existants ou à venir, – A Bruay-Sur-Escaut (Valenciennois), 142 personnes ont souhaité des réponses sur le bien être et les parcours de santé (l’accès aux soins), – A Villeneuve D’Ascq (Métropole Lille et Roubaix Tourcoing), 220 personnes ont souligné le nécessaire soutien aux services à la personne et aux métiers du grand âge, – A Douai (Douasis), 125 personnes ont contribué sur la thématique de la reconnaissance des personnes âgées comme ressource (bénévolat et transmission des savoirs). I– LES ATELIERS CITOYENS CONFORTENT LES DU DEPARTEMENT DEPARTEMENTAUX ENGAGEMENTS Les contributions des ateliers citoyens doivent conduire le Département à accentuer les engagements pris auprès des Nordistes, et à les rendre plus lisibles. Les initiatives prises dans ce sens seront marquées du label : Un Département à l’écoute des nordistes pour faciliter l’accès à l’information des personnes âgées et leurs familles Dès 2014, le Département s’est porté volontaire auprès de la CNSA pour participer aux travaux préalables concernant le projet national de portail d’information et d’orientation des personnes âgées et de leurs aidants et a conduit un diagnostic territorial de l’accueil, de l’information et de l’orientation. En contribuant à ce projet qu’il mènera en lien avec ses partenaires (CCAS, CLIC, CODERPA, Organismes de retraite) le Département met en œuvre une des propositions issues des ateliers visant à mettre en place une plateforme internet unique à l’échelle du Département. Création d’un site internet en 2015 pour : Ces contributions ont pu être enrichies grâce aux travaux du Comité Départemental des retraités et Personnes Agées (CODERPA) qui s’est mobilisé tout au long de cette démarche citoyenne en insistant sur les enjeux qualitatifs et concrets de la vie quotidienne au grand âge et des solidarités de voisinage. Anticiper et faire autrement ensemble Ainsi, si les ateliers citoyens ont conforté les engagements déjà pris par le Département, ils ouvrent dans le même temps de nombreuses perspectives nouvelles. L’ensemble de cette stratégie du « bien vieillir » porte donc en elle à la fois des valeurs de citoyenneté active et des valeurs de protection au regard des vulnérabilités liées à l’âge. Le Département sollicitera son adhésion au réseau des villes et communautés amies des aînés, afin de marquer son attachement à celles et ceux qui nous précèdent en âge. Le vieillissement de la société constitue une mutation sociale qui doit concerner chacune de nos politiques et s’inscrire dans les projets de territoire pour mieux anticiper. Pour amplifier cette démarche du vivre ensemble entre les générations exprimée par les nordistes, il est proposé d’inscrire la stratégie départementale « Le Nord ami des aînés » dans la dynamique portée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au-delà et en complément du réseau des villes qui se mobilisent et ainsi de pouvoir labéliser les actions qui seront mises en œuvre dans ce cadre. – faciliter l’accès aux droits des personnes âgées et leurs familles quant aux démarches à accomplir pour bénéficier des aides ; – informer sur l’ensemble de l’offre en matière de services à domicile et d’établissements sur le territoire. Ce portail comportera également des liens vers les sites internet de chaque Département, d’où le besoin d’adapter le site internet le nord.fr. Création d’un espace contributif en 2015 pour accentuer la participation Les participants aux ateliers ont proposé la création d’un espace ressources destiné à recueillir les idées nouvelles, cette page pourrait donc être un espace de contribution pour faire connaître des initiatives locales, dont celles ayant une dimension intergénérationnelle. Un service public de proximité pour l’autonomie auprès des nordistes pour des réponses pratiques, accessibles, lisibles et compréhensibles à travers la structuration d’un réseau d’acteurs autour des pôles autonomie sur les 8 directions territoriales d’action sociale. Pour répondre à cette demande de clarification, de cohérence et de simplification, il est nécessaire que ce réseau d’acteurs s’organise, avec l’impulsion des pôles autonomie, pour : – partager les outils d’évaluation, d’orientation entre 163 les professionnels sanitaires, sociaux et médicosociaux ; à titre d’exemple/dans le cadre de la convention de partenariat avec la CARSAT, la MSA et le RSI, le Département cherchera à renforcer les liens entre les évaluateurs des régimes de retraites et les EMS (équipes médico-sociales) pour partager des éléments de connaissance, repérer des fragilités sociales et proposer aux personnes des actions de prévention, des services… – partager des éléments de connaissances sur les besoins et services d’accompagnements existants et mobilisables auprès des personnes et communiquer sur ces ressources ; – mettre en place une évaluation pluridisciplinaire de la personne, qui permettrait de prendre en compte cette dernière dans son environnement. Cette organisation est la mieux à même d’apporter des réponses concertées et intégrées qui correspondent aux attentes exprimées par les personnes et les élus lorsqu’ils demandent la création d’un guichet unique. Elle permet d’améliorer la coordination des professionnels en évitant des réponses segmentées et de faciliter le parcours des personnes. o Simplifier le parcours des personnes âgées en développant l’animation territoriale de proximité Lors des ateliers citoyens, les participants ont souhaité que les acteurs du « Bien Vieillir » soient davantage coordonnés afin de faciliter l’accompagnement des personnes âgées. Si la coordination entre les professionnels est une première réponse, il est nécessaire de clarifier les choses devant la multiplicité des dispositifs nombreux et souvent peu explicites pour les personnes âgées et leurs familles : CLICS, MAIA, Réseau de soins….. et c’est dans la proximité à l’échelle des pôles autonomie que cette clarification doit se faire. Aujourd’hui, le Département est engagé : – sur l’ensemble du territoire : avec l’ARS, il prépare un répertoire des ressources et des compétences disponibles pour clarifier « le qui fait quoi », les pôles autonomie pourront alors communiquer et orienter. – à titre expérimental sur le ValenciennoisQuercitain, le Département ayant répondu favorablement à l’appel à projet national sur le parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d’autonomie (PAERPA), la mobilisation de l’ensemble des professionnels concernés : médecins traitants, infirmiers libéraux, établissements, centres sociaux, CCAS, services départementaux travaillent ensemble pour prendre en compte l’ensemble des besoins de la personne. Demain, au-delà de ce premier cercle qui concerne essentiellement le champ sanitaire et médico-social, le Département pourrait sur les territoires impliquer d’autres acteurs qui concourent au bien être des personnes âgées : EPCI, communes, bailleurs sociaux, et aborder l’ensemble des questions de vie quotidienne : transport, habitat… Maintenir la qualité de service par la promotion de la bientraitance et une attention particulière portée aux Services d’Aide à Domicile Diversifier l’usage de la téléalarme et innover dans les techniques de vigilance Les participants aux ateliers citoyens ont souligné à plusieurs reprises l’efficience du service de téléalarme. Avec plus de 14 000 bénéficiaires ce service a été élargi et sera amplifié en proposant désormais une prestation d’écoute permettant de lutter contre l’isolement. Sur ce modèle, ils demandent des interventions à domicile plus attentionnées et plus respectueuses de leurs habitudes de vie pour une meilleure accessibilité et adaptation du service. Conforter et qualifier les services d’aide à domicile Pour répondre à leurs attentes, le Département mettra en œuvre un plan d’action dès 2015 relatif aux services d’aide à domicile dont l’un des 4 piliers repose sur la qualité des interventions. Ce plan permettra ainsi de prendre financièrement en compte les interventions de courte durée nécessaires pour assurer une présence régulière auprès des personnes. Ces dernières entraînent un surcoût qui sera désormais pris en charge, pour les services tarifés, pour moitié par le Département. Promouvoir la bientraitance La qualité des interventions à domicile passe par la promotion de la bientraitance. A cette fin, l’observatoire des maltraitances et le Département ont organisé le 21 septembre 2014 une journée d’échanges techniques sur ce thème du bien vivre à domicile qui a réuni plus de 300 personnes (élus, professionnels du droit et de l’accompagnement, experts). Cette journée a permis d’engager un travail départemental sur les questions relatives au cadre juridique et éthique de l’intervention à domicile et les enjeux de l’amélioration des pratiques professionnelles dont les suites s’inscriront dans la durée en lien avec les organismes de formation et la Région. Création d’un centre maltraitance en 2015 d’écoute de la Le Département s’est associé aux côtés de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale à la mise en place d’un centre d’écoute et de coordination interdépartemental visant à lutter contre la maltraitance. L’engagement du Département se traduit par un co-financement qui complètera la subvention accordée par l’Etat. Ce centre d’écoute, qui doit être opérationnel au début de l’année 2015, permettra de centraliser les informations et appels qui pourront provenir de proches et de 164 professionnels et de définir ainsi une réponse la plus adaptée possible. Enfin, les attentes exprimées portent aussi sur la valorisation et la professionnalisation des intervenants à domicile et sur l’attention apportée à la relation d’aide auprès de la personne âgée. Sur cet engagement, le Département est déjà engagé dans une convention multipartite avec la Région et l’Etat sur les services aux personnes qui comporte un axe sur la qualité de service. La CNSA sera sollicitée en 2015 dans le cadre de la nouvelle convention départementale de modernisation des services d’aide à domicile, qui doit être conclue pour 2015-2017. II– DES POLITIQUES PLUS PREVENTIVES, PLUS INCLUSIVES ET PLUS SOLIDAIRES : LES ATELIERS CITOYENS OUVRENT DE NOUVELLES PERSPECTIVES ET DES ESPACES D’INNOVATION. Développer des solidarités nouvelles : réseaux de savoirs et d’échange, soutien aux actions intergénérationnelles et nouveaux partenariats. Concernant le développement des solidarités, une idée forte est revenue dans plusieurs ateliers : les personnes âgées ont des talents et des ressources qui peuvent être partagées dans leurs voisinages, leurs quartiers, qu’elles vivent à domicile ou dans des lieux de vie collectifs. La création et la diffusion de réseaux d’échanges réciproques de savoirs et de services pourraient être soutenues et valorisées. La capitalisation d’initiatives favorisant la vie sociale sera organisée. Ces réseaux permettraient non seulement la rencontre intergénérationnelle mais conforterait également les rôles et places des personnes âgées. Par ailleurs, lors des ateliers, de nombreux retraités ont manifesté leur souhait de s’investir davantage auprès des autres, qu’ils soient plus jeunes ou plus âgés. Il s’agirait ainsi de promouvoir le bénévolat et le parrainage afin de favoriser la transmission des savoirs entre les générations. Création en 2015 l’intergénérationnel d’une semaine de D’autres propositions autour de la mise en place de moments collectifs de festivité et de convivialité ont été faites afin de repenser les solidarités intergénérationnelles et de « voisin’Age » : la création d’une semaine de l’intergénérationnel, une journée des talents des séniors, la « fête des personnes âgées » au sein d’un quartier, création de « café bricolage », créer des ateliers citoyens intergénérationnels dans les quartiers, etc… La mise en avant de ces propositions lors des ateliers témoigne de l’envie de vivre dans des lieux (résidences, quartiers) où la convivialité quotidienne spontanée et les loisirs créent de façon complémentaire des moments de sociabilité. Ceci favorise le goût de vivre, la volonté de participer et permet d’être davantage reconnus comme citoyens à part entière. Le Département se propose de faire évoluer la semaine bleue sur son territoire afin de la faire correspondre davantage aux attentes des séniors ou encore organiser une journée des talents des séniors tout comme il organise déjà les portes ouvertes des ateliers d’artiste. Cette attente des citoyens pour porter un regard nouveau sur l’autonomie des personnes, qui restent actrices de la vie de la cité, va dans le sens des principes d’action du Développement Social Local (DSL) portés par le Département. De nouveaux partenariats notamment avec les caisses de retraite complémentaires ou encore avec les écoles d’architecture pourraient être envisagés. Amener le service public au plus près des personnes à travers le développement des solutions itinérantes et des interventions de proximité Afin d’améliorer l’accès aux droits et à l’information des personnes âgées, beaucoup de participants ont proposé de mettre en place des solutions itinérantes, l’idée étant d’amener l’information à la personne âgée. Le Département se rapprochera de ce qu’il fait déjà au sein des médiathèques départementales, notamment via les bibliobus. Le Département pourrait également organiser une journée départementale de l’accès aux droits en structurant un partenariat avec le Conseil Départemental de l’Accès au Droit du Nord à travers son réseau de PAD (points d’accès aux droits). Un tel partenariat est en cours de formalisation avec la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et son réseau d’accueil. Développer des plateformes de répit itinérantes La volonté d’amener le service public à l’usager pourrait également se concrétiser à travers le développement de plateforme de répit itinérante comme celle qui a déjà été mise en place dans le Valenciennois. Outre l’accès à l’information, il s’agit également de développer les interventions de proximité. Le Département pourrait, par exemple, envisager un partenariat avec la Poste, qui a dans certains départements mis en place différents dispositifs comme « Cohesio » (visites, courses…). Repenser le logement des personnes âgées à travers de nouvelles solutions d’habitat adapté. Le choix des thèmes traités a largement démontré que la principale préoccupation des nordistes était l’habitat et, notamment, « les conditions du maintien à domicile ». Entre le domicile initial et l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), il y a des places et des attentes pour de nouvelles formules alliant logements et services d’accompagnement. L’adaptation du logement et sa localisation conditionnent en effet la capacité de la personne à vivre de manière autonome. Le dispositif d’adaptation au logement du département a permis une grande avancée en la matière en aidant ainsi à 165 limiter la perte d’autonomie. Ses conditions d’éligibilités prudentes (70 ans et plus, propriétaire de l’immeuble) limitent ses applications qui feront l’objet d’une évaluation. Cette politique d’adaptation de l’habitat au vieillissement s’appliquera lorsque cela s’avère utile conjointement avec le dispositif Nord Energie Solidarité. De façon générale et conformément aux dispositions du projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement la politique de l’adaptation à l’habitat avec des services devra également s’harmoniser avec les programmes locaux de l’habitat développés par les intercommunalités et les interventions des autres acteurs dont l’ANAH. Les participants ont invité le Département à poursuivre ses efforts en matière d’adaptation du logement mais ont également ouvert de nouvelles perspectives, notamment à « penser de nouvelles formes d’habitat solidaires et intergénérationnelles » en soutenant l’habitat participatif ou encore la création de résidences intergénérationnelles de proximité. Des propositions ont également été faites pour mieux prendre en compte les résidents et leurs proches dans les structures d’hébergement pour personnes âgées (créer des espaces au sein des établissements permettant d’accueillir les familles, développer l’accueil temporaire de jour et de nuit avec un accueil complémentaire des familles, amener les animations de quartiers jusque dans les résidences, etc…). Afin de tenir compte de l’ensemble de ces propositions, le Département prendra l’initiative, en 2015, d’organiser une table ronde et des ateliers pratiques sur les nouveaux habitats avec service qui permettront, à partir des expériences en cours, de déterminer les conditions de diffusion et de levée des freins de ces nouveaux domicile. Dans ce but, il travaillera avec les différents acteurs de l’habitat et du médico-social. Cette initiative répondra également aux préoccupations des participants sur l’évolution des lieux d’accueil et, plus particulièrement, des foyers logements. Dans ce cadre, le Département du Nord a engagé un travail avec le Département du Pas-de-Calais sur l’évolution des foyers-logements qui sont appelés à devenir des « résidences autonomie ». Cette réflexion autour des nouveaux habitats avec services sera pilotée par le Département qui organisera ensuite réflexions et échanges tout au long de l’année pour ouvrir des nouvelles perspectives dans le prochain schéma. Conformément aux recommandations de l’ANESMS sur la qualité de vie en EHPAD, le Département soutiendra des projets d’établissement ouvert sur leur environnement social portant des projets personnalisés et innovants dans les coopérations avec les acteurs sociaux de leur territoire. Enfin, le Département participera avec les acteurs concernés aux réflexions sur l’EHPAD du futur et aux expériences d’EHPAD à domicile. Impulser une démarche plus préventive et attentive aux personnes âgées et à leurs aidants grâce à de nouvelles initiatives. La prévention a également été au cœur des préoccupations des participants aux ateliers citoyens notamment à un moment charnière de la vie : le passage à la retraite. Certains ont proposé, par exemple, la mise en place d’un bilan de vie sénior dès 60 ans. Le Département du Nord pourrait mobiliser ses partenaires pour créer un « passeport sénior ». Soutenir les aidants Le soutien aux aidants constitue également l’une des attentes fortes exprimées par les participants des ateliers, les propositions autour du soutien apporté aux aidants ou des solutions de répit et d’accueil à développer pourraient se concrétiser à travers une démarche volontariste du Département de développement, d’expérimentation tel le baluchonnage et en collaborant à des initiatives nationales telles le « café des aidants » mais aussi de coopération et d’échanges, notamment avec la Belgique dans le cadre du programme interreg. 3 nouvelles plateformes en 2015 sont à l’étude Ces perspectives viendraient en appui du soutien déjà engagé par le Département à la mise en place de plateformes de répit sur chaque territoire en lien avec l’ARS. En 2014, quatre nouvelles plate-formes ont été soutenues (Le Cateau, Cambrai, Valenciennes et Roubaix-Tourcoing) portant le nombre à 6 (en plus de celles sur Lille et Flandres Maritimes). En 2015, 3 nouveaux projets seront à l’étude pour permettre de couvrir l’ensemble du Nord. Innover dans les pratiques et en favorisant l’usage des nouvelles technologies : le vieillissement actif, positif, créatif : Le Département du Nord s’associera aux travaux relatifs à l’intégration des nouvelles technologies dans les établissements, préfigurant ainsi ce que pourra être l’Habitat connecté des personnes âgées et l’EHPAD du futur. Par ailleurs, en matière d’usage de ces services numériques, leur accès a souvent été abordé : facile d’usage, plébiscité autant comme mode de communication et de divertissement que comme axe de progrès en associant les personnels des établissements et services. Ils permettent d’échanger avec les résidents comme les personnes âgées à domicile et de leur faciliter leur vie quotidienne en exerçant une vigilance. De plus, ces nouvelles technologies peuvent favoriser les échanges, les jeux et la communication à distance et ce, alors même que les familles sont parfois éloignées. Des associations de jeunes seraient prêtes dans le cadre du service civique, plébiscité lors des ateliers citoyens, à venir expliciter à leurs aïeux les principes de fonctionnement de ces nouvelles technologies. 166 Innover envers les personnes âgées, c’est également s’adapter à leurs attentes et à la réalité de la vie quotidienne au grand âge. A cet effet, le Département prévoit d’organiser annuellement un temps d’échanges de pratiques sur le bien vivre à domicile en lien avec les organismes de formation. De même, le Département du Nord poursuit son soutien à la recherche en sciences humaines et sociales en lien avec la Maison Européenne des Sciences Humaines et Sociales sur l’impact du vieillissement dans la vie quotidienne des personnes y compris celles touchées par des troubles cognitifs. Enfin, en accord avec les propositions du CODERPA, il organisera dans la suite de son partenariat avec l’INSEE, la MESHS et d’autres experts du vieillissement, la fonction observation des besoins au sein du Département. Les propositions formulées permettront de mieux orienter les financements attendus dans le cadre du projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement qu’il s’agisse des 40 millions destinés au plan d’aide à l’investissement pour les résidences autonomies (ex-logements foyers) ou des 185 millions qui seront mobilisés par la CNSA pour les actions de prévention en fonction du nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus dans le Département. Afin de bien vieillir dans ses territoires, le Département sera donc au rendez vous des grands enjeux en matière de prévention, d’anticipation, d’adaptation et d’accompagnement. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Mesdames FABRE et LHERBIER, Messieurs BAUDOUX, BEAUCHAMP, DETAVERNIER, DULIEU, FIGOUREUX, MARCHAND, POYART, SIEGLER et VICOT. Madame FREMAUX, Messieurs DEBUS, GODEFROY, MICHON, PARENT, PERAT, RAGAZZO, VAN DER HOEVEN et WILMOTTE, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la séance préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Monsieur WATTEBLED, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote. Il n’a pas donné procuration. Il est compté absent sans procuration. Vote intervenu à 11h25. Au moment du vote, 50 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 9 Absents sans procuration : 20 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 59 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 18 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 41 Majorité absolue des suffrages exprimés : 21 Pour : 41 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 Une deuxième loi est en projet pour engager l’amélioration des établissements accueillants des personnes âgées. Fort de 26 019 places installées au 31/12/2013 (environ 20 000 en EHPAD mais aussi près de 6 000 dans des établissements non médicalisés), dont 3 097 ont été créés entre 2009 et 2013, le Département se prépare pour les solutions de demain en matière d’hébergement. Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap », est adopté à l’unanimité. Au-delà de l’adoption de cette stratégie bien vieillir, c’est l’ensemble du futur schéma de l’autonomie mis en place par le Département pour les Personnes Agées du Nord en 2016, qui sera irrigué par les contributions apportées dans ces ateliers. Monsieur Erick CHARTON précise que la Commission « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap » a émis un avis favorable à l’unanimité sur le rapport relatif au plan d’actions « Bien vieillir ». Les Ainés du Nord, directement et au travers du CODERPA seront associés à la mise en œuvre de ces actions. En conséquence, il est proposé au Conseil général, après avis de la Commission « Personnes âgées, personnes en situation de handicap » : – d’adopter les orientations de la stratégie pour un Département « amis des Aînés » telles que reprises au rapport. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 11h00. 49 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 6 pouvoirs. POINT PRINCIPAL PROPOSITION DE PLAN D’ACTION AUX SERVICES D’AIDE A DOMICILE. 2015-2016 RELATIF Monsieur Jacques MARISSIAUX indique que ce plan d’action ne va pas régler tous les effets pernicieux liés à la déréglementation du secteur des services à la personne, mais répond néanmoins aux attentes immédiates des services à domicile et au désarroi de ce secteur. Monsieur MARISSIAUX fait remarquer que les services à domicile autorisés par le Département ont été écoutés et entendus. Il note que plusieurs réunions ont eu lieu avec les fédérations de ces services en juin et juillet 2014 afin de calibrer les réponses structurelles à apporter. 167 Monsieur MARISSIAUX signale que ce plan d’action comporte des mesures financières, mais également des mesures qui touchent à l’organisation, la gouvernance ou au renforcement des liens contractuels, afin de gagner en efficacité. Monsieur MARISSIAUX présente les différentes mesures de ce plan d’action. Monsieur MARISSIAUX indique que ce plan d’action est attendu par les services d’aide à domicile et précise que l’ensemble conjugué de ces mesures devrait leur permettre de surmonter cette passe difficile. Monsieur MARISSIAUX conclut en remerciant Monsieur Jean-Pierre LEMOINE et Madame Evelyne SYLVAIN, Directeur Général et Directrice Générale Adjointe chargés de la Solidarité, Madame Christine BLONDEL et Monsieur Cédric HARDY, Directrice et Directeur Adjoint de la Direction des Personnes Agées et des Personnes Handicapées, ainsi que l’ensemble du personnel concerné. Monsieur Erick CHARTON signale que la Commission « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap » a émis un avis favorable à l’unanimité sur ce rapport. Monsieur Jean-Marie RUANT souligne que le service d’aide à domicile est l’un des rares secteurs d’activité qui ne se délocalise pas et qui demande à ses employés un savoir-faire et un savoir-être. Monsieur RUANT note que, ce secteur étant en difficulté, Monsieur le Vice-Président Jacques MARISSIAUX a mis en place un audit avec un cabinet spécialisé sur l’aide à domicile. Il indique que des comités de pilotage, auxquels les fédérations étaient associées, des groupes de travail ont eu lieu et précise que des décisions importantes conditionnant la pérennité de ces services ont été prises en toute impartialité. Monsieur RUANT constate qu’un ensemble de mesures est proposé et attire particulièrement l’attention de l’Assemblée Départementale sur l’axe de travail qui concerne les actions relatives à l’organisation. Monsieur RUANT souligne avec satisfaction que les rapprochements interservices seront favorisés et que les mutualisations entre les services à domicile seront accompagnées. Il note que le rôle des pôles de l’autonomie se renforce et pense qu’il s’agit de l’échelon idéal pour être au plus près des usagers. Monsieur RUANT signale que le Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés apporte son soutien appuyé à l’action de Monsieur le Vice-Président Jacques MARISSIAUX. Monsieur Bernard HANICOTTE indique que les propositions de ce plan d’action, indispensables pour lutter contre l’isolement des personnes âgées et handicapées, semblent encore à améliorer. Il estime qu’à l’avenir, il faudra vraisemblablement réformer le système en profondeur, le nombre de personnes dépendantes nécessitant une aide à domicile ne cessant de croître. Monsieur HANICOTTE fait remarquer que le surcoût des interventions fractionnées et ses conséquences sur les personnes âgées ont des répercussions au niveau des associations, de l’aidant et du bénéficiaire. Monsieur HANICOTTE note que le budget consacré au soutien des interventions fractionnées est estimé à 1,6 M€ réparti pour moitié entre le Département et les personnes aidés. Il précise cependant que ce coût risque d’être réévalué à la hausse suite à la décision du Gouvernement, le 10 décembre 2014, de revaloriser de 1 % la valeur du point à compter du 1er juillet 2014. Monsieur HANICOTTE signale qu’il faut améliorer le mécanisme sur facturation de la PCH et notamment la réduction du délai de renouvellement des dossiers qui peut atteindre plus d’un an. Monsieur HANICOTTE souligne la nécessité de rencontrer les associations majeures de ce secteur afin de travailler ensemble et fait observer que celles-ci ont des réflexions intéressantes sur la télégestion. Monsieur HANICOTTE indique que le Groupe Union Pour le Nord votera favorablement ce projet de délibération. Monsieur Jean-Claude QUENNESSON rappelle que, pour venir en aide aux associations de services d’aide à domicile, le Département du Nord a pris des mesures exceptionnelles depuis 2 ans. Il ajoute que, parallèlement, un audit a été réalisé et a permis de mettre en exergue la dégradation financière de ces services et les difficultés structurelles des plus modestes d’entre eux. Monsieur QUENNESSON constate que le Département du Nord a décidé d’anticiper les mesures prises dans le cadre de la loi qui devrait voir le jour prochainement. Monsieur QUENNESSON signale qu’en qualité de Président délégué du CODERPA, il a reçu deux responsables de l’association « Les inséparables » qui regroupe trois fédérations de services d’aide à domicile. Il précise que cet échange riche d’enseignements l’amène à penser qu’il est aujourd’hui nécessaire de recueillir l’avis de ces acteurs de terrain. Monsieur QUENNESSON souligne que le CODERPA, qui a débattu de l’activité des services d’aides à domicile, a fait des propositions et les présente. Monsieur QUENNESSON indique que le Groupe Communiste – Front de Gauche, tout en demandant l’examen de ces contributions, votera favorablement le projet de délibération. Monsieur le Président salue l’aide importante du leur grande expertise. CODERPA et Monsieur Jacques MARISSIAUX fait remarquer que 168 l’audit qui a été réalisé a permis de mettre en place ce plan d’action qui est vital pour la pérennité des services d’aide à domicile et des 3 000 emplois qu’il représentent dans le département. Monsieur MARISSIAUX revient sur la question du fractionnement des heures à domicile. Monsieur MARISSIAUX précise que la décision du Gouvernement d’augmenter le point d’indice représente une dépense supplémentaire pour le Conseil Général qui a été chiffrée par les services à 800 000 € cumulés 2014/2015. Monsieur MARISSIAUX attire l’attention sur le travail qui doit être mené en ce qui concerne la télégestion. Monsieur MARISSIAUX note l’urgence de conforter les services d’aide à domicile autorisés par le Département. Monsieur MARISSIAUX souligne que la réflexion doit être globale et collective avec l’ensemble des partenaires. Monsieur MARISSIAUX remercie enfin Monsieur Jean-Claude QUENNESSON en sa qualité de Président délégué du CODERPA. Monsieur le Président adresse ses remerciements à Monsieur le Vice-Président MARISSIAUX, aux services départementaux pour le travail accompli, ainsi qu’aux Conseillers Généraux, aux associations, au CODERPA et aux citoyens pour leur contribution. Monsieur le Président fait remarquer que la politique Personnes Agées doit se décliner de manière différente selon l’âge. Monsieur le Président indique qu’il est fier des délibérations prises aujourd’hui par le Conseil Général du Nord qui relève ainsi le défi du bien vieillir. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Erick CHARTON, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Norbert JESSUS, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Jacques MICHON, Luc MONNET, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Alain POYART, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Patrick VALOIS, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP Absents : Alain BRUNEEL, Joëlle COTTENYE, Marie DEROO, Nathalie MONTFORT, Eric RENAUD, Dany WATTEBLED DPAPH/2014/1154 OBJET : PROPOSITION DE PLAN D’ACTION 2015-2016 RELATIF AUX SERVICES D’AIDE A DOMICILE Depuis plusieurs années, le secteur de l’aide à domicile, particulièrement celle apportée aux personnes âgées, rencontre des difficultés conjoncturelles et structurelles, qui fragilisent son modèle économique. Depuis la loi n°2005-32 du 18 janvier 2005 de programmation pour la cohésion sociale, le secteur qui s’adresse aux personnes les plus vulnérables est soit agréé par l’Etat, soit autorisé et tarifé par le Département. La solvabilisation des services autorisés et agréés dépend de financements publics directs ou indirects (APA à domicile/ aides fiscales/ caisses de retraite) et privés par la contribution des usagers. La modification de la fiscalité des services aux personnes en 2011 a supprimé, à compter du 1er janvier 2011, des exonérations de charges sociales dont bénéficiaient jusqu’alors les services d’aide à la personne. Par ailleurs, la baisse et la modification des financements des caisses de retraite pour les plus autonomes, la dégradation du taux de couverture national de l’APA à destination des départements pour les plus dépendants, pèsent sur les recettes publiques, dans un moment où certaines charges liées aux entreprises de main d’œuvre s’accroîssent. Au regard des enjeux sociaux majeurs pour la vie quotidienne de personnes âgées et en situation de handicap et sans attendre les dispositions financières attendues du niveau national avec l’adoption prévue pour la fin de l’année de la loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, le Département du Nord a pris en 2013 et 2014 des mesures immédiates spécifiques au secteur autorisé dépendant de sa responsabilité et engagé des 169 travaux de fond, assortis d’un audit financier approfondi de 25 SAAD et 20 organismes gestionnaires représentant 2 218 531 heures travaillées. Des mesures d’urgence intégrées au budget 2014 ont contenu les difficultés mais ne règlent pas la situation structurelle, alors que les attentes exprimées dans les ateliers citoyens 2014 sur le Bien Vieillir se centrent très fortement sur le bien vieillir à domicile. C’est pourquoi les axes d’un plan d’action global et spécifique en direction des services à domicile qui constituera l’une des concrétisations de la délibération cadre sur le Bien Vieillir dans le Nord, est soumis au Conseil Général sans attendre les mesures nationales, qui seront activement recherchées. Quatre axes de travail ont été identifiés, à partir du diagnostic des problématiques du secteur posé avec l’appui d’un cabinet d’audit spécialisé sur l’aide à domicile. Ces propositions sont formulées à l’issue de travaux avec les représentants du secteur au sein du comité départemental de suivi de l’aide à domicile. Ce diagnostic a été complété d’une première analyse de l’exécution budgétaire 2013, qui enregistre la dégradation de la situation financière. Les 4 groupes d’actions concernent le financement et la tarification du secteur, l’organisation des services, la qualité de service, la gouvernance départementale de l’aide à domicile. I) actualité des enjeux structurels, malgré les mesures de court terme Le Département du Nord a autorisé 65 services d’aide à domicile dans le champ des personnes âgées et handicapées dont 54 associatifs et 11 gérés par des CCAS. Il convient de souligner l’importance de ce secteur en termes d’emploi local. Ce secteur représente pour l’activité APA, PCH, aide ménagère, financée par le Département, 2 123 ETP soit environ 3 860 salariés avec une forte proportion de professionnels à temps partiel. L’activité de ces services tarifée par le Département a connu une hausse d’activité de 8% entre 2012 et 2013. Cette activité représente plus de 3 412 000 heures avec une masse budgétaire tarifée de 73 M€. Alors que l’équilibre structurel du secteur est fortement dépendant de choix nationaux, le Département a pris des mesures immédiates : en 2013 il a délibéré sur un taux différencié de tarification à 2% pour les SAAD, complété d’une avance de trésorerie portée à 90%, a en 2014 supprimé les tarifs plafonds et a permis par le paiement net de la PCH d’améliorer l’effectivité des paiements aux SAAD. Il a obtenu, via l’ARS, un apport du fonds d’urgence CNSA de 1 090 000 € en 2014 pour 12 structures, qui s’ajoutent au 1,9 million obtenu en 2013. Cependant, l’audit a mis en lumière la dégradation de la situation financière des SAAD (en terme de capitaux propres, de fonds de roulement, etc.). Malgré les mesures prises par le Département, l’étude en cours des comptes administratifs 2013 traduit une nouvelle dégradation des résultats. Les analyses démontrent en effet que structurellement chaque service perd en moyenne 0,75 euros par heure prestée et toute intervention de moins d’une heure génère un surcoût renforcé pour les SAAD de l’ordre de 23% (soit une perte de 2,64 € par demi-heure). Cette perte constitue une moyenne qui marque des disparités entre les services, mais pour une grande partie d’entre eux plus l’activité augmente plus le déficit se creuse et ne génère pas d’économie d’échelle. Ce déficit devient structurel. Malgré la hausse d’activité, ce secteur est donc confronté depuis plusieurs années à des difficultés financières liées à l’évolution des législations et règlementations comme l’agrément de la convention collective de branche devenue opposable, la suppression de l’exonération des charges patronales, la taxe sur les transports, la protection complémentaire dans un secteur devenu très concurrentiel avec un double dispositif de régulation. A la suite de l’audit, plusieurs réunions ont eu lieu avec les fédérations de SAAD, le 23 juin et le 24 juillet 2014 pour travailler sur les interventions de courtes durées et le fractionnement des plans d’aides. Le plan d’action présenté ici propose d’engager des mesures structurelles pour accompagner les services d’aide à domicile vers la pérennité de leurs missions. Il prendra son plein effet avec les mesures nationales attendues dans le cadre de la loi d’adaptation de la société au vieillissement. II) les axes du plan d’action : Axe 1 : Les actions relatives au financement et à la tarification Action n°1 : Tenir compte du surcoût des interventions fractionnées Le constat : Toute intervention de moins d’une heure génère un surcoût pour les SAAD. D’après les études nationales, confirmées par l’audit, le fractionnement par des interventions d’une demie heure et moins représente 20% des interventions. Ces séquences d’intervention découlent de l’évaluation des équipes médico-sociales dans le cadre du Plan d’aide APA pour s’adapter aux besoins et rythme de vie des personnes. Celles-ci ne concernent que les personnes bénéficiaires de l’APA et les heures relatives à l’aide à la personne hors aide ménagère. La proposition : Au regard de l’effort, il est envisagé de tenir compte financièrement des interventions de 30 minutes et moins. La mise en œuvre serait prévue en 2015 pour un coût estimé à 1 600 000 €. La facturation du surcoût sera répartie entre l’usager (soit environ 15 euros par mois) et le Département sur la base d’une dotation forfaitaire versée au service. L’intérêt de cette dotation forfaitaire est de ne pas déstabiliser les 170 tarifs horaires et les plans d’aide, car une augmentation de tarif entrainerait des écrêtements en défaveur des personnes âgées. Cette dotation globale de compensation des fractionnements serait calculée et arrêtée lors du budget prévisionnel et régularisée ensuite au vu de l’activité lors du compte administratif. Cette mesure nouvelle de 800 000 € est intégrée dans les hypothèses budgétaires 2015. Son impact et ses conditions de mise en œuvre feront l’objet d’un suivi annuel. Elle répond, dans l’attente de la réforme de la tarification des SAD et de mesures nouvelles nationales de financement, à un objectif économique et social, pour garantir un service de qualité et sécuriser le service rendu aux personnes les plus dépendantes. Action n°2 : Calculer la participation des bénéficiaires de l’APA sur la base du plan d’aide accepté. Sa mise en œuvre serait prévue pour 2016. Son coût est à définir précisément lors d’un groupe de travail prévu en 2015. Afin de limiter le volume des heures perdues par les SAAD (du fait du renoncement de certains usagers à leur plan d’aide), il est proposé de fixer la participation de l’usager non plus sur le plan d’aide consommé, mais sur le plan d’aide accepté par lui. Action n°3 : Mettre en place une avance sur facturation aux SAAD sur l’activité financée par la PCH. Sa mise en œuvre est prévue en 2015. Son coût est nul puisqu’il s’agit d’une avance sur facturation. Le Département est le financeur. A l’instar de l’avance qui est faite aux SAAD autorisés sur l’APA, le Département mettra en œuvre une avance aux mêmes SAAD sur la PCH calculée de la façon suivante : l’avance mensuelle de l’année N correspond à 70% de la moyenne des factures des six derniers mois réglés de l’année N-1, dans les conditions fixées par la délibération DPAPH/2012/1507 concernant l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Axe 2 : Les actions relatives à l’organisation des services Action n°4 : développer la télégestion pour optimiser et simplifier la gestion interne des services et les relations avec les financeurs publics, après une étude de faisabilité technique et financière. La simplification des actes de gestion et d’organisation de l’activité des équipes ont conduit certains SAD à s’équiper en télégestion mais ces modernisations sont variables et jusque là à visée interne. Les relations entre les SAD et le Département ne sont pas à ce jour dématérialisées, ce qui génèrent des processus lourds et consommateurs de temps de part et d’autre. Parmi les axes de modernisation discutés avec les représentants du secteur, le principe d’engager ce travail fait consensus. L’objectif est de disposer d’un état des lieux partagé au premier semestre 2015 mené avec les gestionnaires, dont certains ont déjà adopté de tels processus avec une assistance technique permettant de préciser les objectifs opérationnels, les conditions techniques et financières, au vu de l’informatisation des partenaires concernés. Le Département, l’usager et la CNSA, les fonds européens seront impliqués dans le financement du projet. Pour la mise en œuvre, les SAAD devront s’équiper d’une solution de télégestion permettant d’optimiser la gestion des plannings, des facturations et des payes au sein du SAAD. Le logiciel devra être compatible avec IODAS, en vigueur au Département ce qui facilitera le contrôle d’effectivité des plans d’aide. Il s’agit d’un projet à échéance 2016. Action n°5 : Optimiser la gestion des plannings. Il s’agit de promouvoir la gestion individuelle des temps de travail pour faciliter l’organisation des plannings. La mise en œuvre est prévue en 2015. Son coût est nul. Action n°6 : Mettre en adéquation la qualification des agents et les besoins exprimés dans les plans d’aide. Selon les besoins de la personne, la technicité de l’aide requise est variable et la juste adéquation des compétences mobilisées a des effets sur le coût de la prestation. La mise en œuvre de cet objectif est prévue en 2015 et relève de l’action des gestionnaires et du dialogue budgétaire avec le Département, sans surcoût. Ses modalités de mise en œuvre sont de mettre en adéquation le taux de qualification du personnel avec les besoins des usagers et les interventions définies dans le plan d’aide des personnes accompagnées. Action n°7 : favoriser par étapes les rapprochements interservices et accompagner les mutualisations entre les SAAD pour alléger les fonctions supports. L’étude des comptes administratifs 2013 du secteur autorisé montre une dispersion importante des volumes d’heures assurées et de l’aire de desserte (sur les 65 SAAD autorisés le volume d’heures le plus bas est à 4 827 heures et le plus élevé à 531 119 heures ; 56 structures ont une activité inférieure à 80 000 heures). L’engagement de cette action est prévu à compter de 2015 pour l’analyse structurelle dans les 8 territoires d’action sociale et les années suivantes pour sa mise en œuvre, dans un travail étroit avec les gestionnaires. Son coût sera défini précisément pour chaque situation. L’accompagnement aux recherches de mutualisations pourra faire l’objet d’une aide de la CNSA. Les mutualisations de services ou de fonctions, entre services seront impulsées et accompagnées pour consolider structurellement ce secteur et renforcer la capacité des services à s’adapter à la demande. Axe 3 les actions relatives à la qualité de service Cette dimension a fait l’objet de questions et propositions dans le cadre des ateliers du Bien Vieillir. – la mise en œuvre de l’évaluation interne des SAD 171 s’engage et sera suivie de l’évaluation externe réglementaire. – les dispositions de la convention passée par la Région et l’Etat sur les services à la personne seront mobilisées. – la contribution des SAAD au bien vieillir à domicile : les travaux menés avec l’observatoire départemental des maltraitances ont montré la pertinence de renforcer les échanges de pratiques et les relations chercheurs – écoles de formation avec les professionnels. Les suites à donner à la journée technique du 23 septembre 2014 qui a mobilisé 320 professionnels autour de leur exercice professionnel pour promouvoir la bientraitance préciseront les sujets et modalités de travail. Axe 4 : Les actions relatives à la gouvernance et au pilotage Action n°8 : Publier les indicateurs de régulation et élaborer un tableau de bord de pilotage départemental en lien avec les SAAD. Sa mise en œuvre est prévue en 2015 et 2016. Les indicateurs financiers et organisationnels seront publiés afin de permettre une régulation tarifaire et d’optimiser le fonctionnement des SAAD. Action n°9 : Mettre en place une cellule de veille et négocier des contrats de retour à l’équilibre pour les SAAD en difficulté financière. Sa mise en œuvre est prévue en 2015 et 2016. Les financements nationaux via les ARS seront sollicités en tant que de besoin, dans l’attente réitérée par l’ADF de la réforme de la tarification des SAAD. A partir des indicateurs organisationnels, budgétaires et financiers, la mise en place d’une cellule de veille afin d’identifier les zones de risque sera effectuée. Les indicateurs seront partagés avec les fédérations et les acteurs institutionnels concernés. Les actions nécessaires seront entreprises pour un retour à l’équilibre. Action n°10 : Mettre en place un comité des financeurs de l’aide à domicile. Sa mise en œuvre s’inscrit en continuité du comité de l’aide à domicile du 18 septembre 2014 qui a réuni les fédérations du secteur et les représentants des financeurs. Un comité des financeurs (Département, ARS, DIRECCTE, CARSAT, Conseil régional) de l’aide à domicile est mis en place pour permettre une vue transversale du secteur sur le département et la région. Le Plan départemental d’action pour l’aide à domicile s’inscrit dans un contexte national évolutif, puisque le projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement comporte des dispositions nouvelles sur le soutien à domicile, le renforcement de la prévention et de la solvabilisation des aides techniques et l’APA à domicile qui doivent être financées par la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie. Il est attendu de la répartition de ce financement une meilleure solvabilisation des dispositifs existants équilibrée au regard des objectifs nouveaux recherchés. Par ailleurs le plan d’action va servir de base à la demande de nouvelle convention départementale de modernisation de l’aide à domicile à conclure pour 2015-2017 avec la CNSA, pour obtenir une contribution nationale au projet d’accompagnement de la mutation du secteur, condition de sa consolidation. En conséquence, il est proposé au Conseil général après avis de la Commission « Personnes âgées, personnes en situation de handicap » de délibérer sur ce plan d’action et de l’adopter pour notamment : – autoriser la compensation financière du fractionnement des plans d’aide hors tarification et par dotation globalisée, – autoriser la prise en charge de la moitié de cette compensation par l’usager au titre du service rendu, – autoriser la mise en place d’une avance sur facturation de 70% auprès des SAAD sur l’activité PCH, – autoriser le lancement d’un état des lieux pour évaluer l’impact de la mise en place de la télégestion. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 11h24. 49 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 9 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Madame FREMAUX, Messieurs DEBUS, DIEUSAERT, DRONSART, FLAMENGT, GODEFROY, GOSSET, LANNOO, MICHON, PARENT, PERAT, RAGAZZO, VAN DER HOEVEN, VANDEVOORDE, et WILMOTTE. Messieurs BAUDOUX, DETAVERNIER, JESSUS, LETY, POYART, RUANT et VICOT, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté définitivement la séance préalablement au vote. Ils n’ont pas donné de procuration. Ils sont comptés absents sans procuration. Vote intervenu à 11h50. Au moment du vote, 57 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 9 Absents sans procuration : 13 N’ont pas pris part au vote : 0 172 Ont pris part au vote : 66 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 66 Majorité absolue des suffrages exprimés : 34 Pour : 66 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche, Groupe Communiste – Front de Gauche, Groupe Union Pour le Nord) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Personnes âgées, Personnes en situation de handicap », est adopté à l’unanimité. Monsieur le à 11 heures 50. Président suspend la séance 173 MERCREDI 17 DECEMBRE 2014 – APRES MIDI Monsieur le Président reprend la séance à 14 h 05. Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, JeanLuc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Bernard HAESEBROECK, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, JeanLuc PERAT, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Ont complété le quorum : Bernard BAUDOUX, Erick CHARTON, Jean-Claude DEBUS, Georges FLAMENGT, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HANICOTTE, Jacques HOUSSIN, Patrick KANNER, Sylvie LABADENS, Luc MONNET, Christian POIRET, Eric RENAUD, Aymeric ROBIN, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Norbert JESSUS donne pouvoir à Michel LEFEBVRE, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Jacques MICHON donne pouvoir à Albert DESPRES, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Patrick VALOIS donne pouvoir à Joëlle COTTENYE Absents excusés : Alain FAUGARET, Alain POYART Monsieur le Président évoque le drame qui s’est déroulé au Pakistan, à Peshawar où plus de 130 collégiens ont été assassinés par des terroristes talibans. Monsieur le Président demande à l’Assemblée Départementale de bien vouloir observer une minute de silence à la mémoire des enfants et des enseignants assassinés. Budget primitif pour l’exercice 2015 – Transports, Infrastructures Monsieur Bertrand RINGOT souligne que le budget 2015 s’inscrit dans la perspective de développer une mobilité responsable à partir, d’une part d’un réseau routier sûr, calibré aux besoins des populations et des entreprises et d’autre part d’un réseau de transport interurbain attractif et accessible, tant par sa qualité que par sa tarification. Monsieur RINGOT indique que 214 M€ seront affectés à la politique Transports Infrastructures, 82 M€ en dépenses d’investissement et 132,77 M€ en dépenses de fonctionnement. Concernant les infrastructures, Monsieur RINGOT signale que 26,6 M€ seront dédiés aux grands projets. Il évoque divers projets de contournement et le développement du « Car à haut niveau de service » sur l’A23. Monsieur RINGOT annonce que 19,5 M€ seront consacrés aux projets courants et au plan cyclable départemental. Il précise qu’une priorité d’engagement sera donnée pour les projets s’inscrivant dans un objectif de sécurité routière. Monsieur RINGOT fait remarquer que 23 M€ seront consacrés au programme d’amélioration du réseau routier et 11,1 M€ à différents programmes d’investissement, notamment pour améliorer la sécurité du réseau et moderniser des équipements du port de Gravelines/ GrandFort-Philippe. Monsieur RINGOT souligne que le plan routier départemental 2011-2015 présente au terme de l’année 2014 un taux de réalisation de presque 80 % rapporté au niveau d’investissement prévu initialement. Monsieur RINGOT rappelle que le Département s’est engagé dans plusieurs démarches qualitatives. Monsieur RINGOT attire l’attention sur les efforts réalisés par les services départementaux pour maintenir un haut degré de service dans un contexte budgétaire contraint. Concernant les transports, Monsieur RINGOT indique que les crédits s’élèveront en 2015 à 116,87 M€, dont 1,4 M€ en investissement. Monsieur RINGOT signale que le coût du réseau Arcen-Ciel subit une légère hausse et que le financement du transport scolaire hors réseau Arc-en-Ciel s’inscrit en baisse sensible. Monsieur RINGOT souligne que le budget proposé en investissement s’aligne sur le montant des crédits effectivement engagés en 2014. Monsieur RINGOT fait remarquer que le budget transport 2015 s’inscrit dans la continuité des progrès qualitatifs enregistrés ces dernières années dans le cadre des délégations de service public. 174 Monsieur RINGOT constate que la nouvelle gamme tarifaire a permis un gain de recettes commerciales de l’ordre de 10 % pour l’exercice 2013-2014 par rapport à l’année précédente, traduisant une fréquentation commerciale en hausse de 19,7 % sur les périmètres 1, 2 et 4 du réseau Arc-en-Ciel. Concernant la politique relative aux infrastructures, Madame Delphine BATAILLE fait remarquer que le budget proposé pour 2015 reste l’un des plus importants du Département. Elle estime que le maintien de cette politique à un haut niveau d’investissement représente un enjeu de service public incontournable pour l’égalité des territoires et un enjeu économique fort pour l’emploi. En l’absence de Madame Stéphanie BODELE, Monsieur Vincent LANNOO indique que les 6 dossiers examinés par le Commission « Transports, Infrastructures » ont reçu un avis favorable. Il précise que les Groupes Union Pour le Nord et Communiste - Front de Gauche n’ont pas pris part au vote sur le rapport budgétaire. Madame BATAILLE constate que le budget proposé vise le développement, la modernisation, l’entretien et la sécurisation du réseau infrastructure départemental. Elle souligne que les Nordistes bénéficient d’infrastructures modernisées et entretenues à travers un réseau routier sûr, sécurisé et adapté aux besoins de ses usagers. Monsieur Jean-Claude DULIEU rappelle que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche sont particulièrement attentifs au budget infrastructures. Il constate une baisse conséquente du budget tant en fonctionnement qu’en investissement. Madame BATAILLE considère que la partie fonctionnement du budget transcrit un sens clair des responsabilités et fait apparaître les efforts consentis par les services départementaux pour gérer au mieux les moyens dont ils disposent. Monsieur DULIEU fait observer que les transferts de charges non compensées de l’Etat et la baisse des dotations conduisent l’Assemblée Départementale à faire des choix et des arbitrages douloureux. Madame BATAILLE souligne que le budget proposé répond à la volonté d’égalité des territoires et permettra au réseau routier départemental de gagner en performance et en sécurité, conformément aux objectifs du schéma mobilité liberté 2030. Elle annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement les propositions budgétaires relatives aux infrastructures. Monsieur DULIEU remarque que le budget respecte l’esprit du schéma départemental mobilité liberté 2030 et la mise en œuvre des orientations retenues en matière d’aménagement durable du territoire. Il indique que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche adopteront le budget proposé. Concernant le budget relatif à la politique des transports, Monsieur DULIEU fait observer que la mobilité est un élément clé de la vie quotidienne des Nordistes. Il souligne l’importance d’améliorer les déplacements, sources de liberté, et de diversifier les différents modes de transports tout en favorisant leur intermodalité. Monsieur DULIEU constate que le budget transports est en baisse comme celui des infrastructures. Monsieur DULIEU attire l’attention sur la remise en cause de la gratuité des transports scolaires. Il sollicite une véritable concertation avec la Région et l’ensemble des autorités organisatrices de transports pour aboutir à une politique régionale unique de gratuité des transports scolaires pour tous les élèves. Monsieur DULIEU estime que la crise actuelle et le réchauffement climatique sont l’occasion de refonder un grand service public national du transport. Monsieur DULIEU pense que l’Etat doit accompagner les industries françaises ainsi que la recherche dans le domaine de l’automobile du futur et respecter ses engagements dans le domaine du ferroviaire. Monsieur DULIEU indique que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront le budget relatif aux transports et aux infrastructures. Monsieur Vincent LANNOO rappelle que la politique transport est une compétence obligatoire du Département et que ce dernier a fait le choix de s’engager bien au-delà de ses strictes obligations. Monsieur LANNOO attire l’attention sur la politique départementale de participation à la réalisation des pôles d’échanges entre modes de transport. Il fait remarquer la poursuite de l’engagement résolu du Département dans le syndicat mixte intermodal régional des transports (SMIRT). Monsieur LANNOO évoque l’engagement du Département pour le transport des élèves et étudiants en situation de handicap, l’élargissement de la prise en charge des lycéens des sections professionnelles et agricoles ainsi que la suppression du critère de scolarisation dans un établissement du secteur le plus proche du domicile. Considérant que le budget transport est réaliste et correspond à la fois aux attentes des usagers et aux engagements du schéma mobilité liberté, Monsieur LANNOO annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement le budget proposé. Madame Joëlle COTTENYE constate qu’après plusieurs années de stabilisation, le budget dédié aux transports et à la voirie est globalement en diminution. Elle fait remarquer que le programme des grands projets structurants présenté l’an dernier était éloigné de la réalité. Madame COTTENYE évoque les retards dans la mise en œuvre du projet d’aménagement de la RD 700. Elle 175 estime que la réalisation de ce projet marque l’absence pendant des années d’une réelle volonté politique. Concernant les projets d’aménagements des RD 700 et 952, Madame COTTENYE s’interroge sur l’avenir de ces projets si la loi MAPAM (Modernisation de l’Action Publique territoriale et l’Affirmation des Métropoles) transfert à la Région les routes départementales. Madame COTTENYE attire l’attention sur la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), actuellement en discussion au Sénat, qui prévoit de transférer le transport départemental aux Régions. Madame COTTENYE rappelle que le Département a pris l’engagement l’année dernière de participer financièrement de manière importante au doublement de la longueur des rames du métro lillois à hauteur de 53,4 millions d’euros. Elle exprime ses doutes sur la capacité financière du Département à apporter concrètement sa contribution à ce projet dans les prochaines années. Madame COTTENYE annonce que les membres du Groupe Union Pour le Nord s’abstiendront sur le projet de délibération. Monsieur le Président signale que le calendrier relatif à la réalisation de l’aménagement de la RD 700 a été communiqué. Concernant le transfert de compétences, Monsieur le Président souligne qu’il n’y pas encore de certitude. Monsieur le Président rappelle que le Département s’est engagé fermement à contribuer sur dix ans à hauteur de 52 M€, soit 5,2 M€ par an au projet de doublement de la longueur des rames de la ligne 1 du métro de Lille. Il indique que le Département honore dès à présent son engagement. Monsieur Bertrand RINGOT fait observer que le budget primitif 2015 a été construit en tenant compte des réalisations de 2014 et de la capacité de réalisation du Département. Il attire l’attention sur le plan routier départemental dont 80 % des opérations ont été réalisées. Monsieur RINGOT fait remarquer que la gratuité des transports scolaires est variable suivant les territoires. Il regrette que la situation ne soit pas uniforme pour l’ensemble des lycéens du département du Nord. Monsieur RINGOT évoque le projet de contournement nord de Valenciennes. Monsieur RINGOT estime que le budget dédié aux infrastructures est sincère, équilibré et responsable. Il ajoute que les propositions budgétaires relatives à la politique des transports sont réalistes et conformes au schéma mobilité liberté 2030. Concernant le projet d’aménagement de la RD 700, Monsieur RINGOT explique que les phases de concertation et d’étude d’impact sont des étapes nécessaires. Il indique que l’aménagement est programmé avec une perspective de fin de travaux en 2020. Monsieur RINGOT porte à la connaissance des Conseillers Généraux que le calendrier des études concernant le projet de la RD 952 a dû être adapté afin d’intégrer les éléments du micro-PDU (Plan de Déplacements Urbains) de Lille Métropole Communauté Urbaine. Il précise que la réalisation de cette opération sera ensuite envisagée en fonction des capacités budgétaires, du plan routier départemental et du schéma mobilité liberté 2030. Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, JeanLuc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Norbert JESSUS donne pouvoir à Michel LEFEBVRE, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Jacques MICHON donne pouvoir à Albert DESPRES, Alain POYART donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Patrick VALOIS donne pouvoir à Joëlle COTTENYE Absent excusé : Alain FAUGARET 176 Absents : Jean-Claude DEBUS, Jean-Marc GOSSET, Jacques HOUSSIN, Eric RENAUD, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY DVD-I/2014/1191 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE DES TRANSPORTS ET INFRASTRUCTURES MOBILITE, LIBERTE 2030 L’amélioration constante de la mobilité, par tous les modes de transport, constitue un des 10 piliers du projet de mandat 2011-2014, consacré par l’adoption par le Conseil Général le 24 juin 2013 du Schéma Départemental « Mobilité, Liberté 2030 ». Une culture commune de la mobilité et des dynamiques opérationnelles transversales sont ainsi aujourd’hui profondément ancrées dans la conduite des politiques Transports et Infrastructures. I - ORIENTATIONS GENERALES Les grandes masses budgétaires sont les suivantes : – 82 M€ (80,6 M€ Voirie + 1,4 M€ Transports) en dépenses d’investissement ; – 132,77 M€ (17,3 M€ Voirie + 115,47 M€ Transports) en dépenses de fonctionnement. S’agissant des transports L’année 2014 a permis la poursuite de la mise en œuvre des orientations retenues par le Département en termes de mobilité suite à l’adoption du Schéma « Mobilité, Liberté 2030 » en juin 2013. Les Comités des usagers qui permettent à la fois des temps d’échange avec les usagers et la présentation de l’action départementale en matière de mobilité sont pérennisés. L’élargissement de la prise en charge des scolaires, notamment des lycéens, a permis de mettre en évidence le fait que le transport n’est pas un frein à l’éducation mais au contraire accompagne les choix de formation notamment dans les sections professionnelles et agricoles. Le Département a engagé, dès début 2014, les travaux préparatoires relatifs aux modalités de gouvernance qui doivent conduire à l’adoption de l’agenda d'accessibilité programmée (Ad’AP) des équipements publics départementaux et de l'offre de mobilité interurbaine. Ces Ad’AP sont la continuité des actions menées par le Département visant à rendre accessible aux personnes à mobilité réduite le réseau de transport Arc en Ciel. Enfin le Département, en sa qualité de membre du SMIRT, a poursuivi le travail commun concernant la « Centrale SMIRT » qui permettra de disposer d’un outil d’information multimodale (appel d’offres en cours, notification début 2015). S’agissant de la voirie Au sein du Schéma Mobilité, Liberté 2030, le Plan Routier Départemental (PRD) 2011-2015 et le Plan Cyclable Départemental (PCD) 2013-2015 continuent de porter les enjeux de développement, de modernisation, d’ouverture à tout mode de déplacement et d’entretien du réseau départemental : – Poursuite des grands projets : contournements de Le Cateau, liaison Nieppe-Armentières, démarrage des travaux du contournement nord de Valenciennes … ; – Aménagement et développement durable du territoire : amélioration du cadre de vie, participation à la vie économique et reconquête/protection de l’environnement ; – Développement de la mobilité : développement du cyclable, desserte des pôles multimodaux et mise aux normes d’accessibilité, aires de covoiturage ou développement des Transports en Commun en Site Propre ; – Sécurité routière : suivi continu de l’accidentologie sur le réseau départemental, diagnostics de sécurité permettant la mise en œuvre d’opérations d’amélioration et de correction des conditions de sécurité routière, la prévention étant privilégiée. La mise en sécurité des passages à niveau se poursuit ; – Conservation du patrimoine : suivi permanent de l’état des routes départementales et de leurs ouvrages d’art en vue de la définition de programmes de travaux pour le maintien d’un niveau de service indispensable à la vie des Nordistes et d’anticipation sur la dégradation irréversible. Pour tenir ces objectifs, le Département privilégie les partenariats au travers d’opérations groupées et coordonnées. De la même manière, le développement de la clause d’insertion sociale dans les marchés publics se poursuit afin de contribuer au retour à l’emploi. En termes de mise en œuvre, le projet de mandat prône le développement et la généralisation de la route durable qui relève de trois outils pouvant d’ailleurs être cumulés : – le Référentiel Route Durable : un nouveau Référentiel sous l’appellation HQE Infrastructures a été élaboré en partenariat avec d’autres maîtres d’ouvrage. Il est également mieux adapté aux projets courants et de nouvelles opérations seront proposées à la certification en 2015 ; – la Démarche Qualité de la Voirie Départementale : l’année 2015 sera consacrée à la poursuite du développement des outils (Exploitation et Ingénierie) ; – la Convention d’Engagement Volontaire (CEV) : dans le cadre de la dynamique interdépartementale, une nouvelle convention à signer avec la Fédération Régionale des Travaux Publics (FRTP) sera soumise en 2015 aux deux Assemblées. 177 Le budget recherche en outre l’équilibre optimal entre développement, modernisation et entretien dans un cadre pluriannuel. TRANSPORTS Le Département poursuivra son action pour le transport des élèves et étudiants en situation de handicap intégrant les effets de la réforme des rythmes scolaires. La gratuité « payée » aux tiers (gratuité des collégiens en urbain) tient compte de l’évolution attendue des effectifs et s’adapte donc à cette dernière. Enfin, le budget consacré à la DSP intègre la hausse tendancielle liée à l’application de la formule d’indexation. Ce budget permet la poursuite de la politique volontariste du Département au titre des transports. Des nouveautés sont, à ce titre, portées tel l’engagement du financement de la Centrale SMIRT (information multimodale) à partir de 2015. VOIRIE La programmation pluriannuelle de l’investissement, rendue impérative par les délais de réalisation d’une infrastructure, demeure le fil directeur selon deux axes majeurs : – la conservation et la maintenance du patrimoine existant qui garantissent la pérennité des routes et favorisent donc la maîtrise des investissements par une longévité accrue pour un même niveau de service ; – la modernisation et le développement de ce patrimoine pour améliorer et diversifier l’offre de déplacement, participer du développement et de l’aménagement des territoires et répondre aux demandes des Nordistes. Un équilibre entre ces deux enjeux est proposé, dans un souci constant d’optimisation de la programmation par une approche croisée entre modernisation du réseau (grands projets et projets courants), solidarité et proximité (projets courants) et entretien. en charge de l’organisation du TER pour la Région et des transports urbains pour les 6 Autorités Organisatrices de Transport Urbain (AOTU). Le budget des transports s’organise autour de 3 axes : le réseau départemental Arc en Ciel, les transports scolaires, la qualité du service et l’intermodalité. 1. Réseau transport Arc en Ciel (délégations de service public) : Dépenses de fonctionnement Le montant de la rémunération du service est évalué à 77,8 M€ et tient compte de la révision prévue à la DSP et des nouvelles modalités de paiement à la validation. Sur l’année scolaire 2013-2014, il est constaté un développement de l’utilisation commerciale d’Arc en Ciel, suite à la mise en œuvre de la nouvelle gamme tarifaire en septembre 2013. Les usagers commerciaux sont ainsi plus nombreux et plus « fidèles » (usage accru des abonnements). La fréquentation augmente ainsi que les recettes. Recettes de fonctionnement De par les lignes de son réseau pénétrant dans les périmètres de transports urbains, le Département réalise un service au profit des habitants urbains. Une participation des AOTU concernées est prévue pour un montant estimé à 5,98 M€ en 2015. Ce montant vient ainsi diminuer la charge nette des DSP. Dépenses d’investissement Les travaux d’accessibilité sur le réseau se poursuivent dans le cadre du schéma directeur d’accessibilité en intégrant la démarche des Ad’AP (Agenda d’Accessibilité Programmée) qui seront proposés à l’assemblée départementale au premier semestre 2015. Le budget pour 2015 s’élève à 0,3 M€. 2. Transports scolaires hors réseau Arc en Ciel : II - ANALYSES DETAILLEES POLITIQUES A DES DIFFERENTES - POLITIQUE DES TRANSPORTS La politique des transports est une compétence obligatoire du Département. Il a en effet la charge de l’organisation du transport routier interurbain de voyageurs pour les scolaires et l’ensemble des usagers. La loi dite « Handicap » de 2005 lui donne également l’obligation de mettre en accessibilité son réseau. Enfin, il a l’obligation de financer, sur l’ensemble de son territoire, le transport des élèves et étudiants en situation de handicap. Le réseau départemental de Transport Collectif est géré sous la forme de 4 délégations de service public. Le Département conçoit son action dans une dynamique de complémentarité avec celle des 7 autres autorités organisatrices de transport sur le territoire départemental, Dépenses de fonctionnement Ces dépenses d’action (36,85 M€) : correspondent à 3 axes – La prise en charge des lycéens urbains par les autorités organisatrices urbaines conduit le Département à reverser la DGF correspondant à cette mission. Il est proposé un montant de 9,95 M€ pour la DGF en 2015. – Le Département organise le transport des élèves et étudiants en situation de handicap principalement à travers de marchés dédiés de transport en petits véhicules. Il est proposé un budget à 14 M€ sur ce poste. Dans le cadre de son règlement pour le transport des élèves et étudiants en situation de handicap, 178 le Département a souhaité permettre l’usage d’autres moyens de transport. L’objectif est de développer, progressivement, d’autres usages que les « petits véhicules », afin de favoriser l’inclusion des élèves concernés et de contribuer au développement de leur autonomie. Il est constaté, pour la rentrée de septembre 2014, une utilisation accrue des autres modalités de transport proposées par le Département, à savoir les transports en commun (y compris accompagnés) ou la prise en charge des frais kilométriques. Cette incitation se poursuivra en 2015. – Pour les déplacements scolaires à l’intérieur des périmètres de transports urbains le Département est amené à financer directement la gratuité du transport des collégiens aux exploitants urbains. Le coût de cette gratuité est estimé à 12,9 M€ en 2015, en raison des évolutions constatées des effectifs (notamment la poursuite des effets de la sectorisation des collèges du privé). Recettes de fonctionnement Les participations de la Région et du Département du Pas-de-Calais à la gratuité des élèves entraînent l’inscription d’une recette prévisionnelle de 7,65 M€ pour 2015. 3. Qualité du service transport et Intermodalité : Dépenses de fonctionnement Ce poste regroupe les prestations suivantes pour un montant total de 0,823 M€ : o les marchés de contrôles des services réalisés sous DSP ou marchés : 0,16 M€ ; o les marchés d’entretien du mobilier urbain : 0,284 M€ ; o la participation ou la réalisation d’études : 0,21 M€ ; o la participation au fonctionnement du SMIRT : 0,115 M€ dont 0,015 M€ au titre de la Centrale SMIRT. Dépenses d’investissement Au-delà de ses obligations, le Département met en œuvre des politiques volontaristes telles que le financement de pôles d’échanges sur l’ensemble du territoire afin de développer, à travers l’intermodalité, l’usage du transport collectif. La politique de participation à la réalisation des pôles d’échanges se poursuit et le budget 2015 s’inscrit dans la continuité en finançant les encours notamment pour les pôles de Bailleul, Le Quesnoy et Cambrai (1,055 M€). En complément du volet fonctionnement, le Département participera au développement de la Centrale mobilité SMIRT sur 3 ans. Pour 2015, la participation s’élèvera à 0,045 M€. B - POLITIQUE DE LA VOIRIE Le budget proposé en 2015 est le suivant : – 80,6 M€ en dépenses d’investissement; – 17,3 M€ en dépenses de fonctionnement; – 5,5 M€ en recettes. B-1 La mise en œuvre du Plan Routier Départemental 2011-2015 et du Plan Cyclable Départemental 2013-2015 – 69,1 M€ B-1.1 Les Grands Projets – 26,6 M€ Compte tenu des objectifs rappelés en préambule et des engagements du Maître d’ouvrage, l’année 2015 verra la poursuite du Plan Pluriannuel d’Investissement. Le montant total prévisionnel de travaux s’élève à environ 25,4 M€ auxquels il faut ajouter 1,2 M€ pour la réalisation des études et acquisitions foncières. Il convient de souligner que des opérations importantes se poursuivront en 2015, comme : – le contournement de Le Cateau Cambrésis dont la livraison est programmée mi 2016 ; – la liaison Nieppe-Armentières, pour une livraison début 2016 ; – le contournement Sud de La Chapelle d’Armentières. L’année 2015 verra également le démarrage des travaux du contournement nord de Valenciennes. B-1.2 Les Projets Courants et le Plan Cyclable Départemental – 19,5 M€ L’analyse des besoins et priorités conduit à maintenir, pour l’année 2015, la répartition prévisionnelle suivante, par objectifs : – Aménagement durable du territoire : soit 19 % ; – Développement de la mobilité : soit 19 % ; – Sécurité routière : soit 37 % ; – Conservation du patrimoine : (chaussées et ouvrages d’art) soit 25 %. Ce sont ainsi environ 50 opérations qui seraient engagées ou terminées. Pour l’année 2014, 55 opérations ont été terminées ou commencées. B-1.3 Les Travaux d’Amélioration – 23 M€ Les objectifs principaux de préservation du patrimoine routier sont : – la conservation en bon état du patrimoine ; – le maintien de conditions de sécurité satisfaisantes ; – le maintien de conditions de confort satisfaisantes. Tous les éléments du patrimoine sont concernés par ces 179 3 préoccupations : – les chaussées proprement dites ; – la signalisation routière et les équipements de sécurité ; – les ouvrages d’art et ouvrages hydrauliques ; – les dépendances (fossés, accotements, patrimoine arboré, etc.). Pour 2015, ce budget permettra de préparer, dès le début de l’année, 270 chantiers environ avec pour objectif d’atteindre un taux de renouvellement des couches de surface de 5 % minimum. Ce programme sera ajusté en fonction des désordres apparus pendant l’hiver. B-2 Les autres investissements – 11,1 M € B-2.1.A Opérations de sécurité – 1 M€ Dans la continuité de la politique volontariste de mise en sécurité du réseau routier, le programme annuel d’opérations de sécurité (dont le montant unitaire n’excède pas 51 K€) permet de soumettre à la Commission Permanente une solution rapide, souvent en réponse à un besoin nouveau à caractère d’urgence, par des aménagements simples dans leurs modalités d’exécution. Environ 30 opérations sont ainsi engagées chaque année. B-2.1.B Participations attribuées aux Communes pour diverses opérations de sécurité Une dotation de l’Etat est notifiée chaque année aux Communes au titre de la répartition du produit des amendes de police. Cette dotation n’est plus suffisante pour la réalisation de tous les projets d’aménagement de sécurité proposés par les Communes. Dans le cadre de la politique sécuritaire volontariste du Département, une participation complémentaire leur sera attribuée. Une nouvelle autorisation de programme est nécessaire pour financer les projets qui seront retenus. Cette autorisation de programme est prévue pour une période de 4 ans avec un montant total de 200 000 €. B-2.2 Port de Gravelines – Philippe – 4,5 M€ Grand-Fort- Le port départemental de Gravelines – Grand-FortPhilippe a été retenu pour accueillir un Grand Projet Structurant du Département, touristique et urbain. Pour 2015, le budget doit permettre d’achever les travaux de modernisation des écluses engagés en septembre 2014. Ces travaux bénéficient d’un cofinancement à hauteur de 40 % environ au titre du FEDER et au travers d’une aide de l’Agence de l’Eau. Il permettra également de lancer l’opération innovante de dragage bactériologique du bassin Vauban pour un montant de 360 K€ sur 2 ans. B-2.3 Etudes Générales, divers et barrage du ValJoly – 0,8 M€ L’enveloppe études générales est constituée pour les besoins d’analyse de l’état du réseau départemental et la définition des orientations de son aménagement. Ces études permettent d’alimenter les outils de connaissance du patrimoine et ainsi de réaliser la programmation des interventions. En 2015, ces études porteront notamment sur la mobilité et sur la poursuite des études du barrage du ValJoly dans le cadre du suivi périodique et du programme de travaux associé. Un budget est également alloué à l’engagement d’un programme pluriannuel de mise en conformité du barrage. Le budget tient également compte des études ponctuelles nécessaires aux services de la Voirie Départementale et ne rentrant pas dans le cadre d’opérations programmées. Enfin, il permet la poursuite et le développement du référentiel « HQE Infrastructures » et la certification d’opérations mais aussi du Système d’Information Géographique. Une autorisation de programme de 0,13 M€ répartie sur 3 ans est nécessaire pour mener à bien ce dernier. B-2.4 L’objectivation du besoin en matière de signalisation routière (Equipements de sécurité) et en matériel d’exploitation – 4 M€ Pour concrétiser un plan pluriannuel d’investissements en matériel d’équipements de sécurité et de signalisation routière, une autorisation de programme sur 4 ans a été créée dans le cadre du Budget Primitif 2013, pour un montant total de 10,6 M€. En maintenant une prévision de 2 M€ en 2015, les objectifs du Département seront de : – renouveler tous les deux ans le marquage des chaussées tout en limitant le marquage de rives sur le réseau à configuration non autoroutière ; – respecter ses engagements en matière de mise à jour de la signalisation directionnelle ; – achever l’équipement en écrans motards des glissières de sécurité situées en virage et hors agglomération (objectif du Plan Motards). En termes de matériels d’exploitation, dans le cadre du Budget Primitif 2012, une autorisation de programme de 10 M€ sur 5 ans a été créée pour concrétiser un plan pluriannuel d’investissements en matériels d’exploitation. En 2015, l’enveloppe financière restera d’environ 2 M€ et permettra à nouveau de prendre en charge le renouvellement de la flotte tout en faisant l’acquisition de matériels spécifiques permettant de développer le marquage routier en régie. B-2.5 Participation travaux tiers – 0,8 M€ Le Département subventionne les Communes, Groupements de Communes et Syndicats Intercommunaux pour les travaux de pose de bordures, de caniveaux et d’assainissement ainsi que pour la réalisation de trottoirs le 180 substituant au pont de Blaringhem démoli, une inscription budgétaire de 0,1 M€ est nécessaire. long des routes départementales. Dans le cadre du Budget Primitif 2013, une autorisation de programme a été créée pour 3 ans, à hauteur de 3,6 M€. Une enveloppe de 0,8 M€ est prévue en prévision des demandes des Communes et des EPCI au titre des programmes 2015 et antérieurs. B-3 Entretien courant et gestion matériel et véhicules – 11,4 M€ Les opérations d’entretien sont essentielles pour assurer la préservation et le maintien de la qualité du patrimoine routier départemental et garantir aux usagers de la route un niveau satisfaisant de confort et de sécurité au cours de leurs déplacements. Il s’agit essentiellement de réaliser des travaux d’entretien courant des chaussées et des dépendances (réparations localisées de chaussées et ouvrages d’art, interventions d’urgence, balayage, fauchage, curage, élagage…) et de réparer les véhicules et matériels d’exploitation. Pour 2015, des économies sont attendues du développement de certains travaux en régie (marquage routier, fauchage et curage). B-3.2 Service hivernal de Départementale – 5,4 M€ la Voirie La relance des marchés de salage a été l’occasion de réorganiser en 2014 les circuits de viabilité hivernale réalisés en régie ou externalisés, avec l’objectif de traiter le réseau routier prioritaire, soit environ 70% du linéaire total, avant 7 heures du matin. Les interventions sur le reste du réseau à vocation de desserte locale (circuits de niveau 4) seront quant à elles assurées exclusivement par les équipes en régie dès lors que les traitements sur le réseau prioritaire seront achevés. Pour 2015, une première enveloppe de 5,4 M€ est provisionnée pour la période de janvier à mars 2015 ainsi que le lancement en novembre 2015 de la campagne 2015-2016. Elle pourra être ajustée en fonction des conditions climatiques. B-3.3 Etudes générales – 0,1 M€ Cette enveloppe couvre les frais de colloques et de séminaires pour la « Route Durable » contribuant à la renommée du Nord. B-3.5 Fonctionnement – 17,3 M€ B-3.1 B-3.4 Port de Gravelines – 0,2 M€ Il s’agit essentiellement de financer : – les études et travaux d’entretien périodique des installations portuaires ; – l’achat des matériaux nécessaires aux travaux réalisés par les agents départementaux ; – les dépenses d’énergies. B-4 Recettes investissement et fonctionnement – 5,5 M€ B-4.1 Recettes investissement – 3,9 M€ Subventions d’équipement non transférables aux Communes, Structures Intercommunales, Etat et FEDER Des recettes sont attendues pour les opérations suivantes : – participation de l’Etat et de la Région pour le contournement de Borre-Pradelles, RD 642 ; – participation des Communes d’Avesnes-sur-Helpe et Avesnelles pour les travaux d’aménagement du carrefour RD 951 / RN 2 ; – participation de la Région Flamande aux travaux transfrontaliers de requalification de la RD 948 ; – participation du FEDER pour la modernisation des écluses du port de Gravelines Grand-Fort-Philippe et participation de l’Agence de l’Eau pour les travaux de rétablissement de la continuité écologique. Travaux d’aménagement des routes sous mandat Dans le cadre des opérations prévues au Plan Routier Départemental et des opérations de sécurité cofinancées, des recettes sont attendues. Produits des amendes des radars automatiques Des recettes d’un montant de 0,4 M€ sont attendues pour les radars automatiques. Divers infrastructures – 0,2 M€ Autres participations (A.D.A.V) La réalisation par l’A.D.A.V (Association Droit au Vélo) des études nécessaires à l’aménagement du réseau cyclable nécessite une inscription budgétaire de 35 K€ pour l’année 2015. B-4.2 Recettes fonctionnement – 1,6 M€ 1,45 M€ sont attendus au titre des redevances d’occupation temporaire du domaine public, 81 K€ supplémentaires pour la redevance domaniale de la station Total de l’Epinette et des opérateurs de radiotéléphonie. Entretien carrières souterraines Il y a lieu de prévoir au budget 2015 une inscription de 1 500 € pour la location mobilière, pour droit d’accès aux puits et pour diverses fournitures. Le Conseil Général, sur avis de la Commission « Transports, Infrastructures », est invité à statuer et le cas échéant à : Pont de Blaringhem Au titre de la location de l’ouvrage provisoire se – approuver les propositions budgétaires relatives à la voirie et aux transports présentées dans le rapport 181 ci-dessus, dans le cadre de sa délibération générale adoptant le budget primitif 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à 14 h 08. 51 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 11 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs CHARTON, FLAMENGT, GODEFROY, HANICOTTE, MONNET, POIRET et ROBIN ainsi que Madame LABADENS. Monsieur BAUDOUX, ayant rejoint la discussion, avait quitté la salle préalablement au vote. Messieurs BOUSSEMART, BRUNEEL, DETAVERNIER, HAESEBROECK, MARCHAND et MARISSIAUX, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Madame LECHNER était absente. Elle avait donné procuration à Monsieur MARCHAND. Monsieur MARCHAND n’étant plus présent au moment du vote, Madame LECHNER est comptée absente sans procuration. Vote intervenu à 14 h 48. Au moment du vote 53 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 11 Absents sans procuration : 15 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 64 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstentions : 21 (Groupe Union Pour le Nord) Total des suffrages exprimés : 43 Majorité absolue des suffrages exprimés : 22 Pour : 43 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » et « Transports, Infrastructures » est adopté à l’unanimité. QUESTIONS DIVERSES COMMISSION TRANSPORTS, INFRASTRUCTURES Monsieur le Président soumet à l’adoption des Conseillers Généraux les projets de délibérations relatifs aux rapports suivants : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Charles BEAUCHAMP, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jean JAROSZ, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Bertrand RINGOT, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Norbert JESSUS donne pouvoir à Michel LEFEBVRE, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Jacques MICHON donne pouvoir à Albert DESPRES, Alain POYART donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Patrick VALOIS donne pouvoir à Joëlle COTTENYE Absents excusés : Alain FAUGARET, Alexandra LECHNER Absents : Bernard BAUDOUX, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Jean-Claude DEBUS, Jean-Luc DETAVERNIER, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Jacques HOUSSIN, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Eric RENAUD, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY N° 2.1 DVD-E/2014/1182 OBJET : AMELIORATION DE LA VOIRIE DEPARTEMENTALE PROGRAMMATION 2015 Par délibération en date du 28 juin 2010, le Conseil Général a approuvé le Plan Routier Départemental 2011-2015. Celui-ci intègre, en plus des opérations de développement et de mise en sécurité du réseau qui constituaient les plans routiers départementaux antérieurs, des opérations de préservation du patrimoine existant. Les opérations de préservation comprennent : – le renouvellement des revêtements de chaussée (1) : un programme principal et un programme complémentaire sont proposés ; 182 – les réparations des ouvrages d’art, en dehors des joints et peintures qui émargent au titre du budget de fonctionnement (2) ; – le renouvellement ou le renforcement des équipements de sécurité (signalisation de police, signalisation directionnelle, glissières et têtes de sécurité) (3). 1) Le renouvellement des revêtements de chaussée : une enveloppe de 19,9 M€ pour réaliser 266 chantiers et atteindre l’objectif de 5 % de renouvellement des couches de surface Le Budget Primitif 2015 permet de construire un programme principal de 19,9 M€ environ pour le renouvellement des revêtements de chaussée. Ce programme principal permettra de renouveler 5,07 % des couches de surface du réseau routier départemental. Ce taux de renouvellement correspond à la réfection des revêtements de chaussée tous les 20 ans en moyenne. Ce taux est proche du taux de 5 % qui est considéré aujourd’hui comme le taux minimal pour limiter, sur la durée, les problèmes de glissance et les coûts de réparation. En effet, s’agissant du coût de réparation, l’usure des revêtements concerne en premier lieu leur étanchéité : celle-ci se détériore naturellement au fil du temps, très rapidement. C’est à ce titre qu’il est en général recommandé de « recouvrir », à titre préventif, un revêtement en enrobé par un coulis ou un enduit superficiel, avant même l’apparition de dégradations de surface. Cette recommandation peut difficilement être mise en œuvre pour des raisons de coûts. S’agissant de la problématique de glissance, les mesures effectuées en 2012 sur le réseau départemental ont montré un risque de glissance sur les voies les plus circulées dès la 5ème année pour les chaussées revêtues de coulis, dès la 7ème année pour celles revêtues d’enduits et dès la 8ème année lorsqu’il s’agit d’enrobé. Le rapport présente (annexe 1) les opérations qui pourront être réalisées. Il s’agit de mettre en œuvre des enduits superficiels, des coulis, des produits spéciaux de type tapis minces et des revêtements en enrobés plus épais. Des réparations ponctuelles sont également programmées et une enveloppe de 2 M€ devrait être affectée à une ou deux opérations lourdes de remise à niveau des voies hyper structurantes (les études sont en cours de finalisation sur la RD 649 et la VRU), comme cela a été le cas en 2012 sur la RD 300 (arrondissement de Dunkerque), en 2013 sur la Rocade Nord Ouest (arrondissement de Lille) et en 2014 sur la RD 935 (arrondissement de Valenciennes). Pour 2015, les travaux d’enduits et de coulis sont en augmentation : ils atteindront 1 235 210 m² pour un montant de 6 665 013 €. Le rapport présente également un programme complémentaire (annexe 2). Sa justification est double : – d’une part, une partie du programme complémentaire a vocation à être réalisée dès 2015, notamment si des opérations prévues au programme principal doivent être ajournées (en fonction des résultats des analyses amiante, de nécessités de coordination avec les communes, etc.) ou encore si le budget le permet (économies dégagées sur les appels d’offres ou lors des chantiers, délibérations budgétaires modificatives, etc.) ; – d’autre part, le programme complémentaire constitue la base du programme principal de 2016 dans une logique de programmation pluriannuelle des investissements. 2) Les réparations sur ouvrages d’art : une enveloppe de 3,1 M€ Est appelé ouvrage d’art tout ouvrage de franchissement de cours d’eau, de voies ferrées, de routes, etc... dès lors qu’il existe une hauteur libre de deux mètres sous cet ouvrage. Le patrimoine départemental se compose de 2 005 ouvrages d’art. Comme pour les renouvellements de couches de surface, les réparations sur ouvrages d’art font l’objet d’un programme principal (également repris dans l’annexe 1) et d’un programme complémentaire (annexe 2). L’enveloppe de 3,1 M€ proposée au titre du programme principal se décompose de la manière suivante : – 2,39 M€ pour réparer 27 ouvrages ; – 735 K€ pour le remplacement de joints de dilatation de 13 ouvrages. 3) Le renouvellement ou le renforcement des équipements de sécurité (signalisation de police, signalisation directionnelle, glissières et têtes de sécurité) : une enveloppe de 2 M€ Dans le cadre du plan d’action pour améliorer la sécurité des motards sur le réseau départemental, voté le 21 mai 2012, il est prévu d’achever le traitement des glissières de sécurité situées en virage et hors agglomération. L’enveloppe prévisionnelle est de 400 000 €. En matière de signalisation directionnelle, des conventions ont été signées avec différentes communes ou EPCI afin de mettre à jour la signalisation directionnelle et touristique. Il s’agit de projets sur : – Caudry : 61 812 € – Dunkerque Grand Littoral : 119 600 € D’autres conventions sont en cours de finalisation, notamment avec les Pays de Flandre et des Moulins pour la signalisation touristique sur l’autoroute A25. L’enveloppe prévisionnelle consacrée aux projets de 183 signalisation directionnelle s’élève à 400 000 €. Une enveloppe spécifique pour le démontage de portiques potence des anciennes routes nationales d’intérêt local est nécessaire pour un montant de 100 000 €. La seule opération de démontage des portiques du Pont Royal, à Lille, s’élève à 70 000 €. Enfin, le reste de l’enveloppe, c’est-à-dire 1,1 M€, est provisionné pour le remplacement au coup par coup des panneaux de signalisation défectueux ou accidentés. Cette provision est à comparer à l’évaluation du patrimoine en place, supérieur à 20 M€, sachant que la rétro réflexion des panneaux est garantie 10 ans. L’essentiel de ces travaux sera traité en utilisant des accords cadres et marchés généraux à bons de commande existants. Le Conseil Général, sur avis de la Commission « Transports, Infrastructures », est invité à statuer et le cas échéant à : – approuver le programme 2015 d'amélioration de la voirie départementale conformément au rapport et à ses annexes ; – autoriser Monsieur le Président à : • engager les opérations du programme principal (annexe 1) tel que défini dans le rapport, dans le cadre des accords cadres et des marchés généraux existants ; • engager les opérations du programme complémentaire (annexe 2) en fonction de la disponibilité des crédits, dans le cadre des accords cadres et des marchés généraux existants ; • en dehors du programme principal et du programme complémentaire 2015 établis, à engager tous travaux d’urgence de sauvegarde du patrimoine routier ; • signer les décisions entrant dans le cadre de l'application des C.C.A.G. nécessaires à la réalisation des projets ; – imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits à l’article 90621, natures comptables 23151, 2031, 2151, 2152, 23152 et 238 – Programme C02A10P1090 (10P1090APD3) du budget départemental 2015 et C02N12P1097, natures comptables 23151, 2031, 2151, 2152, 23152 et 238. N° 2.2 DVD-E/2014/1186 OBJET : PARTICIPATION DU DEPARTEMENT AU PROJET NATIONAL « MURE » : MULTI-RECYCLAGE ET ENROBES TIEDES L’entretien et la modernisation du réseau routier départemental sont fortement consommateurs de matériaux bitumineux : plus de 200 000 tonnes d’enrobés sont mises en œuvre chaque année dans le cadre du programme d’entretien ou lors des opérations du Plan Routier Départemental, projets courants ou grands projets. La diminution du coût de ces interventions, qu’il s’agisse du coût financier ou du coût environnemental, est une préoccupation partagée par l’ensemble des gestionnaires de réseaux routiers. Elle a conduit notamment à développer, lors de ces dernières années, le recyclage des agrégats d’enrobés ainsi que les techniques d’enrobés tièdes. Se pose désormais la question du prochain recyclage de ces matériaux déjà recyclés ou de fabrication différente pour les enrobés tièdes. Le projet « MUlti-Recyclage et Enrobés tièdes », ci-après dénommé « MURE », est un projet national de recherche et de développement collaboratif qui a pour objectif de répondre à cette question. Son budget est de 4,7 M€ pour les 4 ans de recherche ; le Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie y contribuera à hauteur de 2,3 M€. Le reste du cofinancement doit être apporté par les autres partenaires, notamment via une cotisation versée annuellement sur la durée du projet. Dans ce but, une grille de cotisation a été élaborée et distingue les différentes catégories de partenaires attendus : les donneurs d’ordre, les exploitants, les constructeurs, les industriels, les bureaux d’études, les laboratoires, les organismes de recherche et les fédérations. Pour le Département du Nord, compte tenu des investissements routiers, la cotisation annuelle à ce par an, programme s’élèverait à 5 000 € HT soit 20 000 € HT pour les 4 ans. Au regard de ce montant et des bénéfices attendus (développement de l’expertise départementale et soutien à un projet qui doit permettre de maintenir durablement les budgets routiers), il est proposé d’adhérer au projet MURE. 184 Le Conseil Général, sur avis de la Commission « Transports et Infrastructures », est invité à statuer et le cas échéant à : – approuver l’adhésion au projet national MURE ; – autoriser Monsieur le Président à signer la charte correspondante, annexée au rapport ; – imputer les dépenses correspondantes sur les crédits inscrits au budget départemental sur l’article 93621, nature comptable 6281. N° 2.3 DVD-E/2014/1192 OBJET : PORT DEPARTEMENTAL DE GRAVELINES - GRAND-FORTPHILIPPE CANTON DE GRAVELINES APPROBATION DU PROGRAMME 2015 D'ETUDES, DE TRAVAUX ET DE PRESTATIONS DIVERSES AUTORISATION DE LANCEMENT DE NOUVEAUX MARCHES Le Budget Primitif 2015 prévoit 4 500 000 € de crédits de paiement pour le Port Départemental de Gravelines – Grand-Fort-Philippe afin d’engager les études et travaux suivants : Modernisation des écluses (1) 3 200 000 € Travaux 3 100 000 € Révisions 50 000 € Missions de maîtrise d’œuvre et d’AMO 50 000 € Dragage de la passe d’accès + analyses réglementaires (2) 320 000 € Dragage du Chenal et du Bassin Vauban (3) 220 000 € Traitement biologique du bassin Vauban – 1ère année 180 000 € Etudes de conception et constitution des dossiers d’enquête 40 000 € Travaux de conservation des ouvrages portuaires (4) 760 000 € Réparation de la digue de Grand Fort Philippe 500 000 € Autres travaux réalisés dans le cadre de l’étude de danger 200 000 € Etudes 1. La modernisation des écluses Les études conduites depuis 2010 pour moderniser les écluses portuaires ont permis de lancer la consultation des entreprises pour la réalisation des travaux. Trois marchés de travaux sont aujourd’hui notifiés pour un montant total de 4 522 547 € TTC. Les travaux ont démarré depuis le 1er octobre 2014. L’année 2015 verra la poursuite des travaux qui doivent être achevés pour la fin du mois de décembre afin de satisfaire aux conditions d’éligibilité des dépenses des programmes cofinancés par les fonds structurels. Pour ces travaux, les dépenses 2014 s’élèvent à 1 350 000 €. Les crédits nécessaires en 2015 correspondent au solde de l’opération, soit 3 150 000 €. Pour garantir la bonne exécution des travaux, il est également nécessaire de poursuivre les missions déjà engagées de maîtrise d’œuvre ou d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Les crédits nécessaires pour réaliser ces études d’exécution s’élèvent à 50 000 €. 60 000 € Au total pour cette opération de modernisation des écluses, les crédits de paiement nécessaires en 2015 s’élèvent à 3 200 000 €. 2. Dragage de la passe d’accès Le dragage de la passe d’accès est à réaliser annuellement afin d’évacuer et d’immerger le sable qui s’accumule à l’entrée du chenal. Le Département dispose d’une autorisation préfectorale de 10 ans à compter du 31 juillet 2012 pour un volume de dragage annuel maximum de 50 000 m3. Un marché à bons de commande a été notifié en 2012 ; il permet de réaliser ces travaux jusqu’en 2015. Il conviendra donc de lancer une nouvelle consultation des entreprises afin de pouvoir disposer en 2016 d’un nouveau marché de dragage. Le coût prévisionnel pour 2015 est de 320 000 € TTC et pourra atteindre un maximum de 350 000 € TTC les années 185 suivantes. Ce coût comprend également les analyses réglementaires de sables à réaliser au titre du dossier « Loi sur l’eau ». Les crédits de paiement nécessaires en 2015 pour cette opération sont donc de 320 000 €. 3. Dragage du chenal et du bassin Vauban Il convient de poursuivre les études de dragage général du chenal et du bassin Vauban. Pour les sédiments du bassin Vauban dont l’état écologique ne permet pas l’immersion en mer, il était à l’origine prévu un scénario de traitement par lagunage et conservation sur place dans le cadre d’un aménagement paysager, sur des terrains situés à proximité du Port Départemental de Gravelines – Grand-Fort-Philippe et acquis par le Département en 2013 et 2014. Ce scénario reste d’actualité mais son échéance est décalée compte tenu des éléments suivants. Il est en effet envisagé d’expérimenter une technique brevetée récemment de traitement biologique des sédiments. Cette technique, dont l’objectif est de faire baisser la hauteur des sédiments de 1 m sur une période de 2 ans, devrait être mise en œuvre dans le cadre d’un partenariat d’études et de recherche tripartite entre le Département, l’Ecole des Mines de Douai et la société détentrice du brevet. Le coût de ce traitement est estimé à 360 000 €, réparti sur deux exercices. Pour le dragage du chenal, le dossier d’autorisation au titre du Code de l’environnement (dossier loi sur l’eau) est en cours d’instruction dans les services préfectoraux. Les études de conception au niveau Projet pourront être finalisées dès que le dossier d’enquête publique sera terminé. La phase de consultation des entreprises pourra ensuite être lancée. Les crédits de paiement nécessaires en 2015 pour mener les études de conception et de constitution des dossiers d’enquête sont de 40 000 €. Ils s’élèvent au total à 220 000 € pour cette opération. 4. Les travaux de conservation des ouvrages portuaires Il est aujourd’hui exigé de réaliser une étude de danger pour les ouvrages portuaires, compte tenu de leur rôle de protection contre les submersions marines. Cette étude a été lancée en 2014 et devrait s’achever au cours du 1er trimestre 2015. Elle permettra de valider un programme de préservation du patrimoine portuaire et d’obtenir des cofinancements de l’Etat. Néanmoins, l’aggravation en 2014 d’une fissure sur les perrés situés au niveau de Grand-Fort-Philippe nécessite d’engager des travaux de réparation au titre du principe de précaution. Ces travaux de sécurisation sont estimés à 500 000 €. Pour 2015, c’est dans le cadre d’un programme pluriannuel issu de l’étude de danger que d’autres travaux pourront être engagés, pour un montant de 200 000 €. Ainsi, les crédits de paiement nécessaires en 2015 pour ces travaux de conservation s'élèvent à 760 000 €, en tenant compte des crédits d’études correspondants. Le Conseil Général, sur avis de la Commission « Transports, Infrastructures », est invité à statuer et le cas échéant à : – approuver le programme d’études, de travaux et de prestations diverses pour l’année 2015 tel que défini dans le présent rapport ; – approuver la poursuite des travaux engagés au titre des programmations antérieures ; – autoriser Monsieur le Président à engager les dépenses et travaux d’entretien courant (fournitures diverses pour travaux en régie, location de petits matériels, petites interventions ponctuelles) et les réparations à effectuer dans le cadre des dommages au domaine public occasionnés par des tiers ; – autoriser Monsieur le Président à signer les bons de commande relatifs aux travaux, prestations ou fournitures, dans le cadre des marchés généraux ; – autoriser Monsieur le Président à signer les contrats et tous les actes correspondants ; – autoriser Monsieur le Président, pour le dragage de la passe d’accès, à relancer un marché à bons de commande de 1 an, reconductible 3 fois, pour un montant maximum annuel de 350 000 €, par appel d’offres ouverts, et à signer les marchés correspondants ; – imputer les dépenses sur les crédits inscrits au budget départemental à l’article 9064, natures comptables 23153, 2151 et 2031 – Programme C02N00P075 (14P075APD). N° 2.4 DVD-E/2014/1217 OBJET : APPROBATION DU NOUVEAU BAREME DE REDEVANCES POUR L’OCCUPATION DU DOMAINE PUBLIC ROUTIER DEPARTEMENTAL Le présent rapport a pour objet d’approuver le nouveau barème départemental qui a vocation à remplacer, dès le 1er janvier 2015, le barème actuel approuvé par délibération du Conseil Général en date du 26 avril 1999. Il est rappelé que : – toute occupation du domaine public à des fins privatives doit faire l'objet d'une autorisation expresse de la collectivité et donner lieu au paiement d'une redevance dont le montant est déterminé en fonction de tous les avantages 186 matériels, économiques et juridiques qu'elle procure au bénéficiaire ; – chaque collectivité délibère sur son propre barème de redevances, en respectant notamment pour les opérateurs de réseaux des plafonds arrêtés par décrets. dépasse un linéaire de 6 mètres pour les accès privés et un linéaire de 8 mètres pour les accès agricoles ; – pour toute création d’accès à usage industriel ou commercial. Cependant, différents éléments plaident pour cette gratuité (déjà accordée par le Département du Pasde-Calais), notamment : Pour l’essentiel, il s’agit de reprendre le barème actuel en ajustant les durées maximales de validité des permissions de voirie : – 1 an pour les ventes ambulantes ; – 15 ans pour les concessionnaires sauf pour les occupants de droit que sont ERDF et GRDF, pour lesquels aucune durée n’est fixée ; – 5 ans dans les autres cas d’occupation prévus. – en cas de vente, le nouvel occupant dispose rarement de l’information sur la redevance due, et exprime son mécontentement ; – la régularisation des occupations antérieures à 1999 n’a pas été mise en œuvre et peut difficilement l’être, créant une iniquité ; – plusieurs demandes d’exonération ont été récemment exprimées par des entreprises, qu’elles situent dans un contexte économique très difficile pour elles ; – enfin, les enjeux financiers du recouvrement sont relativement modestes, comme en témoigne le tableau ci-après pour l’année 2013, au regard de l’enjeu d’entretien de ces dépendances par leurs occupants. Il est en revanche proposé de modifier le barème actuel en exonérant les riverains de redevance d’occupation du domaine public à partir du moment où celle-ci est autorisée. Jusqu’à présent, la création d’accès sur le domaine public était assujettie au règlement d’une redevance annuelle : – dès lors que l’aménagement de l’accotement Type d’accès Nombre Montant annuel des recettes Accès privés 70 5 230 € Accès agricoles 19 1 330 € Accès industriels ou commerciaux 100 37 400 € Toute demande d’occupation particulière non mentionnée dans le présent barème a vocation à faire l’objet d’une délibération spécifique. Le barème comporte une annexe décrivant notamment ses modalités d’actualisation. Le Conseil Général, sur avis de la Commission « Transports et Infrastructures », est invité à statuer et le cas échéant à : – approuver le nouveau barème de redevances pour l’occupation du domaine public routier départemental, applicable à compter du 1er janvier 2015, conformément au rapport et à son annexe ; – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants ; – imputer les recettes correspondantes sur le budget départemental à l’article 93621 et 9364, natures comptables 70323 et 70322. N° 2.5 DVD-E/2014/1218 OBJET : APPROBATION D’UN NOUVEAU REGLEMENT DE VOIRIE INTERDEPARTEMENTAL Dans le cadre de la collaboration engagée entre les Départements du Nord et du Pas-de-Calais, un programme commun d’actions concrètes a été identifié lors de la conférence interdépartementale du 5 juillet 2013 dans le but de simplifier l’action publique et d’améliorer le service rendu aux citoyens dans le Nord/Pas-de-Calais. Dans le domaine de la voirie départementale, une réflexion a ainsi été menée en vue de proposer une approche partagée en termes de gestion et d’occupation du domaine public routier. Le Règlement de voirie interdépartemental est le résultat de cette concertation. 187 Le Règlement de Voirie Départemental actuel a été adopté par délibération du Conseil Général en date du 26 avril 1999, modifié par délibérations des 29, 30 et 31 janvier 2001 et des 15 et 16 octobre 2012. Ce document définit, en application du Code de la Voirie Routière, les règles et modalités administratives et techniques applicables aux travaux aériens, de surface ou souterrains exécutés par des tiers sur le domaine public routier du département (voies, ouvrages et espaces publics, dépendances et accessoires) et détermine les conditions d’occupation et d’utilisation dudit domaine. Il garantit et préserve la bonne conservation du domaine public départemental. 1. L’harmonisation des types et des durées des autorisations de voiries : – le permis de stationnement : 1 an, renouvelable sur demande expresse du bénéficiaire ; – la permission de voirie : • 15 ans maximum avec reconduction tacite pour les autorisations non soumises à redevance ou dont la redevance n’est pas recouvrable ; • pour les opérateurs de télécommunications, la durée est fixée avec l’opérateur ; • 5 ans maximum pour les autres tiers soumis à redevance, renouvelable sur demande expresse du bénéficiaire. – l’accord de voirie : sans durée, dans la limite du maintien du statut d’occupant de droit du demandeur. Dans le nouveau Règlement de Voirie Interdépartemental, annexé au rapport, les principales modifications portent sur : 2. La clarification des modalités d’interventions à l’intérieur des agglomérations à charge de nature de l'intervention HORS EN agglomération agglomération Chaussées et couches de roulement CG CG Propreté de la chaussée et de ses dépendances (balayage, etc…) CG Commune Commune Dépendances vertes CG CG pour les parties non aménagées Commune Dépendances bleues (hors réseau d’assainissement) Eclairage public CG - CG pour les parties non aménagées Commune commentaires La chaussée comprend la partie "entre fils d'eau" (elle peut donc inclure la zone de stationnement si non délimitée de la partie chaussée par une borduration). Sont également incluses les pistes cyclables en site propre (ne concerne pas les pistes sur trottoirs) Les parties non aménagées portent essentiellement sur le fauchage des fossés et accotements, pour lesquels le niveau de service correspond à celui habituellement pratiqué hors agglomération Les parties non aménagées portent essentiellement sur le curage des fossés, pour lesquels le niveau de service correspond à celui habituellement pratiqué hors agglomération. A noter qu'une traversée de chaussée entre 2 fossés en agglomération est considérée comme une partie non aménagée et est à la charge du CG. 188 Commune Pour les communes de moins de 10 000 habitants, le Département confirme sa politique volontariste et prend à sa charge le renouvellement des lignes de guidage et du marquage relatifs aux régimes de priorité. Cela ne comprend pas les passages piétons ni les marques non réglementaires. CG Après renouvellement du revêtement par le ce dernier prend en charge l'ensemble de la signalisation "réglementaire" quelque soit le nombre d'habitants, y compris les passages piétons sur la base d'une peinture fluide. CG CG Elle porte sur les mentions bleues, vertes et blanches sauf les mentions d'intérêt local qui restent à la charge des communes ou des demandeurs tiers Voir Annexe 3 Voir Annexe 3 Entretien renouvellement CG Signalisation horizontale CG, travaux initiative Département CG Signalisation Directionnelle Signalisation de Police Viabilité Hivernale CG Aménagement de sécurité type feux tricolores, ralentisseurs, îlots, glissières, etc… CG Ouvrage d’assainissement pluvial (réseau) CG 3. Des ajustements en matière de prescriptions techniques Les préoccupations en matière de conservation du domaine public routier départemental ont nécessité un ajustement des prescriptions techniques, notamment vis-à-vis des opérations de remblaiement de tranchées lors de travaux réalisés par des tiers ou des concessionnaires (article 5.29 à 5.61, annexe 13 relative aux coupes de tranchées). 4. Le renforcement des mesures coercitives o Le Département se réserve le droit de faire exécuter des contrôles qui, en cas de résultats négatifs, seront à la charge de « l’intervenant » (article 5.63) ; o Les infractions sont constatées par procès-verbal de contravention de voirie dans les conditions prévues par l'article L 116-2 du code de la voirie routière. En particulier, sont chargés de cette mission les agents assermentés et commissionnés à cet effet par le Président du Conseil Général (article 4.3) ; o Le Département peut être amené à réaliser une intervention d’office en lieu et place de « l’intervenant », et à ses frais, et particulièrement (article 5.26) : – en cas de travaux mal exécutés, après mise en demeure de l’intervenant ; – en cas d’urgence ; Elle porte sur le traitement de la chaussée selon les niveaux de service définis que l'on soit en ou hors agglomération. Pas d'interventions sur les pistes cyclables. CG Commune les glissières CG pour Commune Les ouvrages réalisés sous maîtrise d’ouvrage départementale n’ayant pas fait l’objet d’une rétrocession restent à la charge du Département o Le Département se réserve le droit de citer directement le contrevenant devant le Tribunal de Police du lieu de l'infraction dans les conditions prévues par l'article R 116-2 du code de la voirie routière susvisé (article 4.3). Durant les mois de juin à août 2014, le projet de règlement a fait l’objet d’une concertation avec l’Association des Maires de France, ainsi que les principaux concessionnaires intervenant sur le domaine public routier départemental du Nord et du Pas-de-Calais (ERDF, GRDF, NOREADE…). Les remarques émises lors de cette consultation ont ensuite fait l’objet d’un examen lors de réunions de concertation et ont donné lieu à quelques modifications portant notamment sur : – une clarification des modalités et des délais d’instruction des demandes de travaux ; – la prise en compte de la possibilité d’échanges dématérialisés pour les procédures administratives ; – une clarification des modalités techniques liées à l’ouverture de tranchées sur le domaine public. Le projet de Règlement de Voirie Interdépartemental, annexé au rapport, a été examiné en Conférence Interdépartementale le 1er décembre 2014. Le Conseil Général, sur avis de la Commission 189 « Transports, Infrastructures », est invité à statuer et, le cas échéant, à : – approuver le nouveau Règlement de Voirie Interdépartemental, annexé au rapport ; – autoriser Monsieur le Président à signer tous les actes correspondants. PRISE DE DECISION : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 14 h 48. 53 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 11 pouvoirs. Les projets de délibérations correspondants, conformes aux avis de la Commission, sont adoptés par assentiment de l’Assemblée. Monsieur LEFEBVRE évoque les actions menées par les centres de planification familiale ainsi que le développement de la politique volontariste d’éducation à la vie affective et sexuelle en faveur des collégiens. Monsieur LEFEBVRE porte à la connaissance des Conseillers Généraux que 5 128 personnes, pour moitié allocataires du RSA, ont été suivies par les Services de Prévention Santé (SPS) dans le cadre d’un accompagnement individuel ou collectif au cours de l’année 2013. Monsieur LEFEBVRE signale que le Département a reconduit le financement de 40 actions de prévention santé au titre de l’Appel à Projets des Actions de Santé Territorial, pour un total de 360 178 €. Budget primitif pour l’exercice 2015 – PMI Santé Monsieur LEFEBVRE estime que mieux prévenir et promouvoir la santé se traduit dans les SPS par une politique de prévention des conduites à risques liées à la sexualité et à la consommation ainsi que par une incitation aux dépistages pour réduire la mortalité évitable. Monsieur Michel LEFEBVRE rappelle que l’action du Département s’articule autour des politiques actives et volontaristes d’une part et des missions de santé dévolues par la loi, d’autre part. Monsieur LEFEBVRE considère que le Département doit entretenir et développer le partenariat institutionnel autour de la santé, dans l’intérêt des populations et dans leur diversité. Monsieur LEFEBVRE souligne que le Département a choisi de garder la mise en œuvre, par délégation de l’Agence Régionale de Santé (ARS), des actions de prévention et de dépistage obligatoires de la tuberculose, des infections sexuellement transmissibles et du VIH. Monsieur LEFEBVRE pense qu’une approche médicosociale cohérente de prévention et d’accès aux soins doit permettre de servir l’équité dans l’accès pour tous à un système de santé efficace. Monsieur LEFEBVRE fait observer que le plan départemental santé bien-être, voté par l’Assemblée Départementale le 14 octobre 2013 vise à intégrer la notion de bien-être pour améliorer la santé et la qualité de vie des Nordistes, et à renforcer la qualité du parcours de santé et de prévention par la coordination des acteurs. Monsieur LEFEBVRE évoque les priorités affichées du plan santé, notamment la réduction des inégalités de santé en privilégiant l’accès aux soins et à la prévention pour tous, la prévention des conduites à risques, le développement de la prévention de l’obésité, du surpoids et de l’insuffisance pondérale. Monsieur LEFEBVRE porte à la connaissance des Conseillers Généraux que le soutien aux partenaires mettant en œuvre des actions en cohérence avec les orientations du plan santé bien-être sera maintenu en 2015 dans une perspective d’équité territoriale. Monsieur LEFEBVRE explique que des actions départementales ont été intégrées dans les projets de maisons de santé pluridisciplinaires développés sur les territoires. Monsieur LEFEBVRE indique que 280 000 € sont inscrits au budget départemental 2015 pour assurer la surveillance pré et postnatale des femmes enceintes et que 1 248 000 € sont destinés à la surveillance des enfants de moins de 6 ans. Monsieur Marc GODEFROY indique que les propositions budgétaires relatives à la politique PMI Santé a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé », le Groupe Union Pour le Nord ayant réservé son avis pour la séance budgétaire. Monsieur Jean-Claude DULIEU fait remarquer que le recours tardif aux soins reste dans le département du Nord un facteur déterminant des mauvais indicateurs de santé. Il signale que l’accès au médecin généraliste continue de se détériorer, en particulier en zone rurale. Monsieur DULIEU attire l’attention sur le lien existant entre d’une part les difficultés sociales, l’emploi, le niveau de ressources et d’autre part l’accès à la santé. Monsieur DULIEU fait observer la volonté forte de Monsieur LEFEBVRE de développer la concertation dans la construction de cette politique, en particulier sur le plan santé bien-être. Monsieur DULIEU rend hommage aux agents du Département qui œuvrent au plus près des populations et offrent un service de proximité avec conviction et parfois abnégation. Monsieur DULIEU signale que l’hôpital public souffre d’un manque de financement à la hauteur des besoins et de la pénurie de personnel. 190 Monsieur DULIEU indique que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront favorablement le projet de budget proposé. associant par exemple les représentants de la Caisse d’Allocations Familiales afin que chaque agrément corresponde à des besoins véritables. Monsieur Michel VANDEVOORDE souligne que lorsque les inégalités sociales de santé touchent des enfants, des jeunes et des catégories socioprofessionnelles entières, le mythe de l’égalité des chances de la société s’effondre. Evoquant les maisons d’assistantes maternelles, Madame LHERBIER souligne que l’un des avantages de ce dispositif porte sur la mutualisation des moyens. Monsieur VANDEVOORDE estime qu’avec le déremboursement de certains médicaments, l’augmentation des frais d’hospitalisation et le dépassement d’honoraires de certains spécialistes, l’accès aux soins n’a jamais été aussi coûteux et inabordable pour les personnes aux revenus modestes. Monsieur VANDEVOORDE rappelle qu’on meurt plus jeune dans le département du Nord que dans le reste de la France. Il pense qu’il faut rapprocher cette situation des conditions de vie des Nordistes. Monsieur VANDEVOORDE considère que les inégalités par rapport à la durée de vie représentent la suprême injustice. Monsieur VANDEVOORDE souligne que la santé des Nordistes reste une priorité pour le Conseil Général du Nord. Il signale que les actions proposées interviennent en complément de ce que peut faire la Région dans le cadre du Plan Régional de Santé (PRS) ou l’Etat dans le cadre de ses compétences spécifiques. Monsieur VANDEVOORDE évoque la prévention des conduites addictives et la protection maternelle et infantile. Monsieur VANDEVOORDE rappelle que la PMI veille aussi à la qualité des modes de garde déployés sur le territoire. Monsieur VANDEVOORDE estime que le Département prend toutes ses responsabilités et fait le maximum pour relever le défi de la santé et de la prévention. Il annonce que les élus du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement le projet de budget PMI Santé. Madame Brigitte LHERBIER considère que le plan départemental santé bien-être est trop récent pour connaître ses effets. Elle regrette l’absence de précisions sur le projet de convention entre la Région et les Départements du Nord et du Pas-de-Calais. Madame LHERBIER estime qu’il serait souhaitable de susciter une véritable vocation chez les jeunes médecins, notamment par une reconnaissance officielle des médecins de PMI par les ARS. Elle ajoute que ces dernières pourraient être encouragées à ouvrir l’enveloppe spécifique consacrée à l’amélioration de la qualité et de la coordination des soins aux Départements Madame LHERBIER pense que la PMI a besoin de moyens si elle veut entièrement jouer son rôle dans l’orientation médicale et sociale. Madame LHERBIER annonce que les membres du Groupe Union Pour le Nord voteront favorablement le projet de budget. Monsieur Michel LEFEBVRE attire l’attention sur l’objectif Départemental d’assurer, d’améliorer l’état de santé de la population dans son ensemble et de chacun en particulier, quelles que soient ses origines ou son appartenance sociale. Monsieur LEFEBVRE évoque le reste à charge des familles dans le domaine de la santé induisant parfois un renoncement aux soins dont les conséquences économiques et sanitaires ne sont pas encore connues. Considérant le manque de médecins, Monsieur LEFEBVRE déplore l’application du numérus clausus pour les étudiants en médecine. Il signale que 40 % des médecins exerçant aujourd’hui auront plus de 55 ans en 2020. Monsieur LEFEBVRE attire l’attention sur les difficultés entourant le recrutement de médecins pour les centres de planification familiale. Monsieur LEFEBVRE explique que la tarification à l’activité conduit nombre d’hôpitaux publics en France a être dans le déficit. Monsieur LEFEBVRE indique que le Département aidera à l’installation des maisons de santé pluridisciplinaires. Madame LHERBIER rappelle que le Groupe Union Pour le Nord est favorable au soutien des maisons de santé et à la participation financière de Département sur la partie investissement. Monsieur LEFEBVRE informe les Conseillers Généraux que le Département contactera la CAF pour prendre les dispositions indispensables afin de planifier la création d’établissements petite enfance. Concernant les assistantes maternelles, Madame LHERBIER attire l’attention sur des agréments qui sont accordés alors qu’ils ne correspondent à aucune demande d’emploi. Elle suggère que soit proposé aux associations, aux familles et aux collectivités un schéma d’organisation Monsieur LEFEBVRE félicite les agents départementaux qui travaillent dans le cadre de la PMI et de la Santé. Monsieur le Président soumet à l’adoption des 191 Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au rapport suivant : Etaient présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Aymeric ROBIN, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Norbert JESSUS donne pouvoir à Michel LEFEBVRE, Patrick KANNER donne pouvoir à Didier MANIER, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Jacques MICHON donne pouvoir à Albert DESPRES, Alain POYART donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Patrick VALOIS donne pouvoir à Joëlle COTTENYE Absents : Jean-Marc GOSSET, Bertrand RINGOT DLES/2014/1209 OBJET : BUDGET PRIMITIF POUR L'EXERCICE 2015 RELATIF A LA POLITIQUE PMI SANTE Le projet de budget total de la politique Santé s’élève en 2015 à 6,4 M€ pour les dépenses de fonctionnement, et à 3,1 M€ en recettes (2,4 M€ pour la Protection Maternelle et Infantile et 0,7 M€ pour les SPS). Dans ce budget, 3,7 M€ seront consacrés aux actions de la Protection Maternelle et Infantile (PMI) et 2,7 M€ à la prévention santé. Considérant la santé comme une composante essentielle du développement humain et du développement durable, le Département du Nord, collectivité de la solidarité, s’est engagé de longue date avec ses partenaires publics et les acteurs du champs social et médico-social, à lutter contre une situation sanitaire beaucoup moins favorable et agir pour que chaque Nordiste accède de manière équitable et durable aux soins. Pour ce faire, le Département mobilise l’ensemble de ses ressources et des compétences présentes en proximité pour contribuer à l’accès à la prévention et aux soins. Il favorise et développe à ce titre la participation des personnes par le Développement Social Local. Ainsi, les 10 services de Prévention Santé (SPS) du Département assurent, en proximité sur les territoires, une mission d’accueil, d’écoute, d’information, d’orientation, d’accès aux droits et d’accompagnement du public, et parmi celui-ci le public le plus vulnérable. Avec le Plan Départemental Santé Bien-être adopté par l’Assemblée départementale le 14 Octobre 2013, il met en œuvre une politique active et volontariste de prévention santé et d’accès aux soins. Centré sur une approche globale de la santé par l’ensemble des déterminants de la santé, celui-ci affiche trois priorités : • Réduire les inégalités de santé par l’accès aux soins et à la prévention ; • Prévenir les conduites à risques liées à la sexualité et aux conduites de consommation ; • Développer la prévention de l’obésité, du surpoids et de l’insuffisance pondérale et favoriser une alimentation saine et équilibrée et une activité physique adaptée. Par ailleurs, le Département a choisi de garder la mise en œuvre, par délégation de l’Agence Régionale de Santé (ARS), des actions de prévention et de dépistage obligatoire de la tuberculose, des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et du VIH. I. Les activités en matière de PMI et de prévention Santé Au titre des missions de la PMI, le Département met en œuvre des actions de promotion de la santé de l’enfant et de la famille. 1. Réduire les inégalités de santé par l’accès aux soins et l’éducation à la santé 1.1. Les activités des services de Protection Maternelle et Infantile (PMI) Il s’agit d’assurer la surveillance prénatale et postnatale des femmes enceintes. Des consultations d’accès gratuit permettent un suivi de prévention destiné à s’assurer du bon déroulement de la grossesse et de conditions favorables à l’accueil de l’enfant. Des visites au domicile des femmes enceintes sont 192 également mises en œuvre par les sages-femmes de PMI. Une préparation à la naissance et à la parentalité est de plus organisée. Afin d’assurer ces missions, 280 000 € sont inscrits au budget départemental 2015. inscrit dans le projet de mandat ; des moyens financiers importants lui sont consacrés. Pour les consultations en régie, le Département consacrera 444 000 €, hors dépense de personnel ; pour les centres conventionnés, le budget alloué en 2015 est de 1 728 000 €. Concernant la surveillance sanitaire des enfants de moins de 6 ans, des consultations infantiles sont organisées, un suivi à domicile est également proposé. Des bilans de santé organisés pour les enfants notamment scolarisés, âgés de 3 à 4 ans, complètent ces actions. Le Département soutient également financièrement les organismes de formation des conseillères conjugales. Les consultations infantiles et bilans de santé mettent en œuvre les mesures nécessaires pour protéger la santé de l’enfant en surveillant son développement physique, psychomoteur et affectif et en dépistant précocement les éventuelles anomalies et déficiences. Un accompagnement de la parentalité est aussi proposé. En 2015, les crédits alloués à la politique de suivi des enfants de moins de six ans sont de 1 248 000 €. De plus, dans le but d’agir en proximité avec la population, deux cars PMI effectuent des consultations itinérantes dans les communes rurales. Un des cars est vétuste et doit être remplacé en 2015. L’opportunité de disposer d’un bus de la médiathèque atténue le coût de ce remplacement puisqu’il ne reste que la mise aux normes estimée à 55 000 €. Le Département met également en œuvre des actions de planification familiale. Il s’agit de proposer aux nordistes sur l’ensemble du territoire une offre de consultations diversifiée, de proximité et coordonnée entre les différents acteurs : service de PMI, associations, centres hospitaliers… Dédiés à la maîtrise de la fécondité, les centres de planification familiale participent à la lutte contre les infections sexuellement transmissibles et à la lutte contre les cancers féminins. Ils contribuent à la lutte contre les violences faites aux femmes notamment par l'écoute et l'accompagnement réalisés par les conseillères conjugales. Pour les mineurs désirant le secret et les femmes sans couverture sociale, les consultations, les examens biologiques nécessaires et la délivrance des contraceptifs y sont gratuits. Le Département s’attache à respecter les normes minimales réglementaires d’ouverture au public : au moins 12 séances hebdomadaires d’une demi-journée de consultation médicale de planification familiale pour 100 000 habitants âgés de 15 à 50 ans. Malgré tout, de fortes disparités en matière d’offre de service subsistent liées notamment à la difficulté de recrutement de professionnels qualifiés dans les territoires éloignés de la métropole lilloise. Le déficit est particulièrement important dans l’Avesnois, le Douaisis, en Flandre Intérieure et dans le Cambrésis. Une politique volontariste d’éducation à la vie affective et sexuelle en faveur des collégiens est également développée dans le cadre d’interventions collectives. Le développement de la planification familiale est En 2013 a démarré une évaluation générale de la politique en matière de planification familiale portée par la Direction Générale de la Qualité du Service Public. Les résultats de cette évaluation sont attendus pour la fin de l’année 2014. Bien que les actions portées par la PMI soient ouvertes à tous, une attention particulière est dirigée envers les situations les plus vulnérables. Par ailleurs, la mise en œuvre de la télétransmission des feuilles de soins à la CPAM pour le remboursement des actes effectués en PMI a permis d’encaisser plus de 2,4 M€. Cette recette est reconduite pour l’année 2015. Le bilan chiffré de l’année 2013 en matière de PMI Dans le cadre du suivi prénatal, 6 748 consultations médicales ont été réalisées pour 1 855 femmes enceintes et 17 071 visites à domicile ont été effectuées auprès de 5 607 femmes durant leur grossesse. 4 482 femmes ont bénéficié d’un entretien psychosocial du 4ème mois de grossesse. En moyenne, 20 à 30 % des enfants de moins de 6 ans (essentiellement de moins de 2 ans) bénéficient d’une prise en charge PMI. Les statistiques recensent 83 899 consultations médicales au bénéfice de 30 766 enfants. 22 757 enfants ont fait l’objet de 52 960 visites à domicile de la puéricultrice de PMI. Les services de PMI ont réalisé 26 750 bilans de santé soit une couverture de 73 % de la tranche d’âge considérée. 22 110 enfants ont été vus par le médecin de PMI. 38 108 consultations de planification familiale (dont 14 257 par la PMI en gestion directe) ont été réalisées dans le département pour 22 327 personnes. 2 852 actions collectives de sensibilisation à la vie affective et sexuelle (dont 10% par la PMI en gestion directe) ont été réalisées. 1.2 Les activités des Services Prévention Santé auprès des nordistes Les 10 Services de Prévention Santé (SPS) exercent notamment des activités déléguées par conventions avec l’ARS. Il s’agit de la lutte contre la tuberculose, des consultations de dépistage anonymes et gratuites du VIH, des Hépatites B et C, du dépistage, diagnostic et traitement des Infections Sexuellement Transmissibles (I.S.T), de la participation aux programmes de dépistage organisé des cancers du sein et du côlon, ainsi que de l’accès gratuit aux vaccinations pour tout public de plus de 6 ans. 193 Deux conventions avec l’Agence Régionale de Santé approuvées par la Commission Permanente du Conseil Général le 19 septembre 2011 délèguent au Département l’exercice de ces compétences. Un projet de renouvellement de ces conventions avec l’ARS est en cours et sera prochainement présenté à l’Assemblée départementale. Dans le cadre de l’accès aux soins et à la prévention, 5 128 personnes, pour moitié allocataires du RSA, ont été suivies par les Services Prévention Santé, dans le cadre d’un accompagnement santé individuel ou collectif, au cours de l’année 2013. En outre, 28 « rendez-vous de la santé » ont été mis en œuvre dans le cadre d'une action avec l’Institut Pasteur de Lille pour 288 personnes éloignées du soin en 2013. Des accompagnements santé ont été poursuivis pour 33 % d’entre elles, des orientations vers le système de soins ont été proposées pour 41 % d’entre elles. La mise à jour des vaccinations est proposée à tout public, avec une attention plus particulière aux publics en difficulté d’accès aux soins, pour lesquels la proximité des services de prévention santé facilite la proposition d’amélioration de l’accès aux soins et à la prévention. Ainsi, en 2013, 2 749 personnes ont été vaccinées. Parallèlement, en 2014, le Département a reconduit le financement de 40 actions de prévention santé au titre de l’Appel à Projets des Actions de Santé Territorial, pour un total de 360 178 €. Il a également contribué à hauteur de : – 437 716 € dans le cadre de la mise en œuvre de 15 actions d’envergure départementale principalement axées sur les priorités du Plan Santé, – 56 000 € au titre de la politique de soutien aux victimes de l’amiante. Par ailleurs, dans le cadre de l’accès aux soins des publics marginalisés, le Département du Nord a signé en juin 2014 une convention avec les associations « Pédiatres Du Monde » et « Médecins Solidarité Lille » afin de leur fournir gratuitement des vaccins pour leur action sanitaire auprès des publics de culture Rom (délibération du 12 mai 2014). 2. Agir pour mieux prévenir et promouvoir la santé. 2.1 Prévenir les conduites à risques liées à la sexualité et aux conduites de consommation Prévenir les comportements sexuels à risques et favoriser l’éducation affective et sexuelle des jeunes. 100 actions collectives ont été menées par les SPS en 2013, pour certaines en collaboration avec les services de PMI, auprès de 6 500 jeunes. Prévenir et réduire les consommations à risques conduites de Avec le Service Départemental de Prévention des Addictions (EPICéA), le Département mène une politique volontariste et coordonnée de prévention des addictions et des conduites à risques en prônant une approche durable et équitable en matière de prévention. Durable car l’éducation préventive doit en effet être envisagée non seulement de manière précoce, mais aussi être appréciée comme un investissement sur le long terme. Equitable car l’éducation préventive doit être un droit universel pour tous, quels que soient les territoires, le niveau social, la culture, les différences. A cet égard, le Département défend l’idée d’une culture de la prévention qui soit globale et transversale promouvant l’éducation au bien-être, au mieux vivre ensemble, à la citoyenneté et à la qualité de la vie. Cette politique volontariste se traduit surtout par l’action du Service de Prévention des Addictions (EPICéA) sur les territoires. Il s’agit pour les Accompagnateurs pédagogique en prévention d’apporter à l’ensemble des personnes ressources une aide méthodologique, une formation ou un accompagnement dans la réalisation de projets locaux. Ainsi, le nombre d’actions de prévention mises en œuvre par le service au cours de l’année 2013 a augmenté de 4%. Le nombre de porteurs de projets (dont 51 relevant de l’Education Nationale) s’est élevé en 2013 à 198. Ainsi, le nombre total de personnes directement touchées par les actions est en augmentation de 2%. Le nombre de jeunes concernés est important puisqu’il est en augmentation de 15% (8 854 en 2013). En complément de ces actions, les SPS ont mené 33 actions de prévention des conduites à risques auprès de 6 000 personnes ; dont 16 programmes ALTADROGUES (auprès de 230 enfants). 2.2 Inciter aux dépistages mortalité évitable et réduire la Prévenir les cancers Les services de prévention santé sont impliqués dans la prévention des cancers par l’information, l’incitation et la prescription des dépistages, dans le cadre des consultations de prévention et des accompagnements santé. La participation aux Comités Locaux d’Accompagnement des Dépistages de l’ARS a été l’occasion de contribuer à cette dynamique et de valoriser la préoccupation du Département sur cette thématique. Parallèlement, l’accent est mis sur la prévention des cancers par des consultations d’aide à l’arrêt du tabac et la participation des Services de Prévention Santé à la journée dermatologique de dépistage des cancers de la peau ainsi que par l’ensemble des actions d’éducation pour la santé 194 sur l’hygiène de vie : alimentation, addictions... Lutter contre les Infections Sexuellement Transmissibles Les Consultations de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) et les Consultations d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (CIDDIST) permettent de réaliser annuellement 22 111 consultations médicales (données 2013). Parmi celles-ci, 610 personnes ont pu être traitées anonymement et gratuitement au cours de la consultation. Les SPS offrent 33 sites CDAG/CIDDIST sur le territoire départemental. Lutter contre la tuberculose La lutte contre la tuberculose dans les Centres de lutte anti-tuberculose (CLAT) des SPS a représenté un volume de 170 déclarations obligatoires de tuberculose à traiter et 2 615 personnes dépistées au cours de l’année 2013. L’ensemble des modalités d’intervention est revu dans le cadre d’un réseau des CLAT co-piloté par le Département du Nord, l’ARS et le Département du Pas-de-Calais. LE PARTENARIAT INSTITUTIONNEL AUTOUR DE LA SANTE La convention des Conseils Généraux 59-62 Les deux Conseils généraux ont pris l’engagement de contribuer à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé lors de leur session du 4 février 2014. A cet effet, ils ont présenté au niveau national une contribution conjointe dans le cadre de la future loi de santé publique et proposé des mesures pour permettre à la région Nord/Pas-de-Calais de rattraper le retard du fait de la situation sanitaire très dégradée et corriger les inégalités sociales et territoriales de santé. L’engagement des Départements vise à mobiliser l’ensemble de leurs politiques agissant sur les déterminants de santé et sur l’accès à la santé, pour contribuer aux progrès de santé en région, valoriser et soutenir des actions innovantes impliquant les personnes. Le projet de convention avec la Région et le Département du Pas-de-Calais La même concertation a été menée avec la Région dans l’objectif de renforcer l’impact des actions respectives par l’amélioration de leur complémentarité et de leur cohérence. En effet, nos institutions visent toutes les deux à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé. D’ores et déjà, certains dispositifs ont été bâtis en complémentarité (soutien aux personnes victimes de l’amiante, bilan de santé en direction des plus vulnérables). Afin d’alimenter la démarche générale initiée par les Présidents des trois collectivités territoriales, une concertation sur la Santé a été initiée entre les deux Départements et la Région afin d’acter une volonté conjointe aboutissant à l’élaboration d’une convention spécifique. Un projet de convention est donc proposé à la signature des trois collectivités. La convention signée deux Départements entre l’ARS et les La convention cadre de partenariat entre l’ARS et les deux Départements a été signée le 4 février 2014 au cours de la convention des Conseils Généraux 59/62. Celle-ci met en exergue l’ambition partagée des trois institutions pour favoriser une approche globale de la santé des populations, médico-sociale mais également de prévention et d’accès aux soins. Pour mémoire, le Département, s’il partage les éléments diagnostics et objectifs généraux des différents programmes que lui soumet l’ARS, regrette dans ses avis la segmentation par programmes (3 schémas, près de 20 programmes depuis 2011) qui ne permet pas une approche globale de la santé, l’absence de lisibilité des moyens mis en œuvre pour réduire les inégalités sociales et territoriales de santé. Il y réclame également la péréquation nécessaire pour réduire les écarts conjointement constatés. Parallèlement, les travaux techniques se sont poursuivis et ont permis des avancées significatives comme : – La reconnaissance des zones de proximité, équivalentes aux Directions Territoriales de Prévention et d’Action Sociale, comme territoire de l’animation des différentes politiques régionales ; – La participation à des chantiers nécessitant un regard transversal : Personnes âgées en risque de perte d’autonomie, situations complexes et critiques relevant de la pédiatrie et de la psychiatrie… ; – La participation des services départementaux à l’élaboration et au suivi des programmes régionaux. II. Les perspectives pour 2015 1. La mise en œuvre du Plan Départemental Santé Bien-être 2013-2017 L’année 2014 a été consacrée à la mise en œuvre des premières actions nouvelles issues du Plan Départemental Santé Bien-être. Des actions à mettre en œuvre de façon prioritaires ont été repérées et font l’objet de travaux au sein des directions : Label santé bien-être, valorisation des actions portées et financées par le Département ayant un impact sur la santé des Nordistes, culture commune en santé publique, mise en place de consultations de santé sexuelle en SPS et PMI, expérimentation de consultations dédiées à la prévention de l’obésité, du surpoids et de l’insuffisance pondérale. Le Département maintiendra son soutien aux partenaires mettant en œuvre des actions en cohérence avec les orientations du plan santé bien être, dans une perspective d’équité territoriale. Un crédit de 424 998 € est inscrit à cet effet. 195 Un des objectifs du plan est de faciliter l’accès aux soins par l’intégration des actions du Département dans les projets de maisons de santé pluridisciplinaires développés sur les territoires. Cet objectif a fait l’objet d’une délibération en octobre 2013 qui propose un soutien aux Maisons de Santé Pluridisciplinaires à deux titres : – pour des aides financières attribuées à des étudiants en médecine, infirmières, puéricultrices, sages femmes… afin de réaliser leur stage dans les territoires prioritaires ; – pour le financement d’actions de prévention menées par les maisons de santé pluridisciplinaires à raison d’une action par territoire, en lien avec les services du Département. Cette politique volontariste pourra être déclinée en 2015 pour un crédit à hauteur de 171 000 €. 2. La poursuite institutionnel active du partenariat La convention des Conseils Généraux 59-62 Les travaux se poursuivront en 2015 : Il s’agira de rechercher de nouvelles articulations et développer des actions innovantes : par exemple, l’alimentation avec l’assiette durable. Des démarches actives pour favoriser l’accès à la prévention et aux soins à destination des publics prioritaires pour les Départements seront également engagées. La convention signée entre l’ARS et les deux Départements Le travail sera poursuivi afin de conforter ou initier la gouvernance au niveau régional comme au niveau local, développer l’animation des politiques publiques, la coopération avec la Belgique, mais aussi aborder les questions de démographie des professionnels de santé … En conséquence, il est proposé au Conseil Général, après avis de la Commission « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé » : – d’approuver les propositions budgétaires relatives à la politique PMI Santé présentées dans le rapport ci-joint, dans le cadre de la délibération générale adoptant le budget primitif de l’exercice 2015 par fonction et par chapitre. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été vérifié à l’appel de l’affaire à 14 h 50. 53 Conseillers Généraux étaient présents en séance. Ils étaient porteurs de 11 pouvoirs. Ils ont été rejoints pendant la discussion par Messieurs MARCHAND, MARISSIAUX, TARDY, BOUSSEMART, DEBUS, DETAVERNIER, HAESEBROECK et HOUSSIN ainsi que Madame STANIEC-WAVRANT. Messieurs BAUDOUX et BRUNEEL avaient rejoint la discussion et avaient quitté la salle préalablement au vote sans donner procuration. Messieurs LANNOO, LETY, MONNET, RUANT, SIEGLER, VAN DER HOEVEN et DIEUSAERT ainsi que Mesdames FABRE et FILLEUL, présents à l’appel de l’affaire, avaient quitté momentanément la salle préalablement au vote. Monsieur ROBIN, présent à l’appel de l’affaire, avait quitté définitivement la séance préalablement au vote, et avait donné procuration à Monsieur QUENNESSON. Vote intervenu à 15 h 30. Au moment du vote 52 Conseillers Généraux étaient présents. Nombre de procurations : 14 Absents sans procuration : 13 N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 66 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 66 Majorité absolue des suffrages exprimés : 34 Pour : 66 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés – Groupe Communiste – Front de Gauche - Groupe Union Pour le Nord) Contre : 0 Le projet de délibération correspondant, conforme aux avis des Commissions « Qualité du service public, Finances, Ressources humaines, Relations internationales, Affaires européennes » et « Lutte contre les exclusions, Enfance, Famille, Jeunesse, Santé » est adopté à l’unanimité. PROJET DE BUDGET GLOBAL DU BUDGET 2015 – DEPENSES ET VOTE Monsieur Bernard HAESEBROECK souligne les difficultés des Départements à rassembler les recettes de fonctionnement et à soutenir l’effet de ciseau hérité de la politique menée par les gouvernements précédents. Monsieur HAESEBROECK estime que la décentralisation a été utilisée de manière tronquée lorsque l’Etat ne parvenait pas à juguler sa faillite financière et fiscale. Il rappelle que des compétences majeures ont été transférées aux Départements sans les moyens permettant de les assurer. Monsieur HAESEBROECK signale que depuis 2012, le Gouvernement a pris conscience de cette situation injuste et dommageable pour les Départements. Il évoque le pacte de confiance et de responsabilité mais aussi la baisse des dotations de l’Etat. Monsieur HAESEBROECK remercie l’ensemble de l’administration départementale pour son travail. 196 Monsieur HAESEBROECK pense que les mesures traduites dans le budget attestent de la détermination du Département à répondre aux besoins exprimés par les Nordistes. Monsieur HAESEBROECK évoque les votes ayant ponctué les rapports budgétaires thématiques. Monsieur HAESEBROECK rappelle l’attachement du Département du Nord à ne pas répercuter la réduction des marges sur les Nordistes, à réduire les dépenses de fonctionnement, à contenir les moyens généraux et à maîtriser le niveau des ressources humaines. Il souligne la volonté départementale de gérer les finances avec responsabilité et sérieux. Monsieur HAESEBROECK fait observer que le Département assume pleinement son rôle d’amortisseur social et de promoteur d’innovations sociales. Monsieur HAESEBROECK attire l’attention sur la volonté du Département de tenir son engagement dirigé vers l’emploi et l’activité économique par le maintien d’un haut niveau d’investissement sur le territoire nordiste. Monsieur HAESEBROECK indique que l’équilibre du budget primitif 2015 s’établit à 3 660 750 000 euros, 2 764 290 000 euros en fonctionnement, 896 460 000 euros en investissement. Il souligne que le budget présenté permet au Département de couvrir le remboursement de l’annuité en capital par ses fonds propres et de dégager une épargne brute positive. Monsieur HAESEBROECK signale que la majorité départementale est déterminée à obtenir du Gouvernement la réparation des désordres et injustices suscités par les gouvernements précédents ainsi que la reconnaissance des missions départementales de cohésion sociale. que les élus de son groupe considèrent que l’action du Conseil Général mérite d’être renforcée. Monsieur BEAUCHAMP rappelle que les membres de son groupe se sont opposés au budget « Aménagement des territoires » pour réaffirmer leur exigence de sauvegarde des crédits pour les fonds départementaux d’aides aux communes. Monsieur BEAUCHAMP explique qu’avec des domaines d’actions strictement définis et bordés, la loi va supprimer dès 2016 toute possibilité pour le Département de contribuer au financement d’opérations d’autres collectivités en dehors de ses compétences, excepté en matière de culture, sport et tourisme. Monsieur BEAUCHAMP signale que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche militent pour la sauvegarde des Départements et des Communes ainsi que pour la tenue d’un vaste débat public national suivi d’un référendum. Monsieur BEAUCHAMP évoque l’abstention du Groupe Communiste - Front de Gauche sur les budgets dédiés à l’environnement et à la culture. Il déplore le rejet par l’Assemblée Départementale des deux motions déposées par le Groupe Communiste - Front de Gauche. Monsieur BEAUCHAMP pense qu’en faisant du secteur public local l’un des responsables de la dégradation des finances publiques, le Gouvernement se fait l’artisan du respect aveugle des orientations européennes. Il estime que la dette publique découle de décisions européennes qui ont imposé aux Etats d’emprunter uniquement aux banques privées afin de permettre à ces dernières de profiter des remboursements d’intérêts. Monsieur HAESEBROECK souligne que la gestion de la dette du Département est saine. Monsieur BEAUCHAMP considère que la France ne souffre pas du manque d’argent mais du détournement de celui-ci au bénéfice des intérêts financiers et des milliardaires. Monsieur HAESEBROECK explique que le budget présenté est responsable, à l’écoute des Nordistes, réaliste, soucieux de l’équilibre, imaginatif et volontariste. Il ajoute que le budget 2015 donne corps aux contrats de territoire. Monsieur BEAUCHAMP attire l’attention sur le projet de loi d’Emmanuel MACRON, Ministre de l’Economie. Il pense que cette loi entend faire du droit une marchandise et entérine de nouveaux reculs pour les salariés. Madame Nathalie MONTFORT indique que le rapport général de présentation du budget départemental 2015 a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission « Qualité du Service Public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes ». Elle précise que les membres du Groupe Union Pour le Nord n’ont pas pris part au vote. Monsieur BEAUCHAMP pense qu’une véritable politique de gauche, ayant pour ambition d’améliorer la vie quotidienne des habitants et de réduire les inégalités sociales et territoriales doit aller chercher les solutions du côté des recettes de l’Etat, de la justice fiscale et du partage des richesses. Monsieur Charles BEAUCHAMP constate que malgré une diminution, le budget global du Conseil Général essaie de préserver au maximum les politiques départementales, compte tenu des ressources disponibles. Il évoque la baisse des dotations de l’Etat. Monsieur BEAUCHAMP revient sur l’inquiétude exprimée par les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche sur certains budgets thématiques. Il souligne Monsieur BEAUCHAMP annonce que les membres du Groupe Communiste - Front de Gauche voteront favorablement le projet de budget primitif 2015, afin que des réponses puissent continuer à être apportées aux besoins des Nordistes. Monsieur Frédéric MARCHAND salue la qualité du travail des services départementaux. Monsieur MARCHAND souligne que le maintien d’un 197 niveau d’investissement le plus élevé possible est une priorité absolue du Département. Il fait remarquer que les investissements contribuent à l’activité économique et à la pérennisation de l’emploi. Monsieur MARCHAND constate que les difficultés budgétaires sont renforcées par une situation sociale très complexe. Il attire l’attention sur les contraintes pesant sur les recettes et sur la quasi-totalité des dépenses sociales réalisées pour le compte de l’Etat. Monsieur MARCHAND fait observer que les dépenses de fonctionnement sont contenues, malgré la hausse des dépenses obligatoires. Il évoque la convention interdépartementale et la politique relative aux relations internationales et aux affaires européennes. Fonctionnement résulte d’une décision de Monsieur François HOLLANDE et de son gouvernement. Comparant les chiffres inscrits au Budget Primitif avec ceux du précédent compte administratif, Monsieur POIRET constate de façon systématique une surévaluation des recettes et une sous-évaluation des dépenses. Monsieur POIRET attire l’attention d’une part sur la sous-évaluation des dépenses liées au RSA et aux placements d’enfants, et d’autre part sur la surévaluation des recettes tirées des DMTO (droits de mutation à titre onéreux) et de la TSCA (taxe spéciale sur les conventions d’assurance). Concernant la dette, Monsieur POIRET souligne sa très forte progression. Monsieur MARCHAND fait remarquer que les projets relatifs au très haut débit numérique et au Canal Seine Nord Europe ne pourraient se réaliser sans l’engagement plein et entier du Département du Nord. Monsieur POIRET considère que le programme d’infrastructures prévu au budget 2014 était plus virtuel que réaliste. Monsieur MARCHAND souligne que le Département du Nord est la collectivité qui accompagne chaque Nordiste tout au long de sa vie. Monsieur POIRET demande quelles solutions l’exécutif départemental propose pour faire face à l’accumulation de difficultés. Monsieur MARCHAND pense que les Nordistes ne comprendront pas que les membres du Groupe Union Pour le Nord ne soutiennent pas les investissements pour l’aménagement du territoire et qu’ils s’opposent à la politique éducation. Monsieur POIRET exprime ses doutes quant à la capacité du Gouvernement à engager des réformes dans le domaine de la solidarité. Monsieur MARCHAND salue le travail pointilleux du Vice-Président aux finances, Monsieur HAESEBROECK, qui est parvenu à une gestion rigoureuse, en assurant l’ensemble des politiques départementales, en maintenant un niveau élevé d’investissement et en respectant les engagements pris devant les Nordistes. Monsieur MARCHAND fait observer que depuis 1998, la majorité de gauche du Département a forgé un Nord resplendissant, dynamique, ouvert sur le monde, innovant, fort et solidaire. Monsieur MARCHAND remercie Monsieur Didier MANIER, d’avoir réussi à faire du budget primitif 2015 un véritable budget de gauche. Monsieur MARCHAND annonce que les membres du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés voteront favorablement le projet de budget primitif 2015. Monsieur Christian POIRET souligne la clarté et l’honnêteté des propos tenus par le Président du Conseil Général. Il indique qu’il aurait apprécié la même clairvoyance de la part du Vice-Président en charge des finances. Monsieur POIRET fait remarquer que la référence constante, sur tous les bancs de la majorité, à la présidence de Nicolas Sarkozy et à son gouvernent entre 2007 et 2012, n’est plus crédible. Monsieur POIRET estime que l’austérité est socialiste. Il rappelle que la baisse de la Dotation Globale de Monsieur POIRET pense que la majorité départementale reconnaît la gravité de la situation financière du Département mais n’ose pas prendre les dispositions qui s’imposent. Monsieur POIRET annonce que les membres du Groupe Union Pour le Nord voteront contre l’adoption du projet de délibération relatif au budget primitif 2015. Evoquant le rejet des deux motions déposées par le Groupe Communiste - Front de Gauche, Monsieur Bernard HAESEBROECK explique que le non-paiement des intérêts aurait placé le Département dans une situation délicate alors que ce dernier a encore la confiance des banquiers. Il ajoute qu’entrer en revendication avec l’Etat via un Conseil Constitutionnel aurait engagé le Département sur un chemin difficile. Monsieur HAESEBROECK fait remarquer que gérer rigoureusement un budget, c’est faire en sorte que ce soient les décisions du Département, dans la mesure du possible, qui organisent les finances pour servir les Nordistes. Considérant l’évolution des charges individuelles de solidarité, Monsieur HAESEBROECK rappelle que le budget 2015 est le dernier budget présentable, sauf sursaut gouvernemental répondant aux démarches de l’ADF. Monsieur HAESEBROECK explique comment ont été évaluées les prévisions relatives au RSA et aux DMTO. Monsieur HAESEBROECK indique qu’il est parfaitement possible d’intégrer dans la gestion des budgets un certains nombre d’autorisations de 198 programmes. Il espère pouvoir assumer ces derniers dans les exercices futurs. Monsieur HAESEBROECK signale que l’encours de dette a été augmenté. Il souligne la capacité du Département à dégager une épargne nette. Monsieur HAESEBROECK attire l’attention sur le caractère responsable, réaliste, volontaire et valeureux du projet de budget primitif 2015. Monsieur le Président remercie l’ensemble des Conseillers Généraux, les Vice-Présidents et les Présidents de Commissions pour la part qu’ils ont prise dans la préparation du budget 2015. Il salue l’administration départementale ainsi que les membres de son cabinet. Monsieur le Président souligne le soutien sans faille du Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et Apparentés. Il remercie les membres du Groupe pour cet appui indispensable à l’exécutif. Monsieur le Président note le soutien très large du Groupe Communiste - Front de Gauche à la quasi-totalité des budgets thématiques. Monsieur le Président rappelle le vote négatif du Groupe Communiste - Front de Gauche lors du scrutin indicatif relatif aux recettes. Il indique qu’il partage l’analyse de ce Groupe sur les dix années d’assèchement des finances départementales par les gouvernements de droite successifs. Monsieur le Président s’engage à entamer le chantier de la négociation avec le Gouvernement sur la juste compensation des allocations, en particulier du RSA. Monsieur le Président rappelle son attachement à l’union de la majorité de la gauche. Monsieur le Président remercie les membres du Groupe Union Pour le Nord pour leur implication dans le débat budgétaire. Il déplore que ces derniers n’aient à aucun moment proposé d’alternatives constructives aux politiques qu’ils dénoncent. Monsieur le Président regrette que le Groupe Union Pour le Nord n’ait pas reconnu les efforts fournis par la majorité départementale pour obtenir des compensations de l’Etat, ainsi que les résultats obtenus en la matière. Monsieur le Président exprime sa fierté, en sa qualité de Président du Conseil Général, de voir l’Assemblée Départementale réunie pour examiner dans un climat de sérénité le budget primitif 2015 qui s’élève à 3,661 milliards d’euros, sans hausse d’impôts et avec un haut niveau d’investissements malgré le contexte socioéconomique. Il ajoute que le budget présenté est à la fois maîtrisé et volontariste. Monsieur le Président souligne que le budget repose sur un équilibre en fonctionnement issu de la maîtrise de l’évolution des dépenses et de l’obtention de ressources issues du pacte de confiance et de responsabilité. Il salue et remercie Monsieur Patrick KANNER qui a mené avec Monsieur Patrick REIX, cette négociation au niveau de l’ADF pour obtenir une aide de l’ordre de 100 millions d’euros. Monsieur le Président fait remarquer que la situation difficile financièrement oblige à innover et à revisiter des valeurs comme celle de la solidarité pour tendre vers une solidarité active. Il explique que la solidarité est une valeur faite de droits et de devoirs, aussi bien de la part des partenaires que des allocataires. Monsieur le Président constate que le budget relatif à la santé est le seul qui ait été voté à l’unanimité. Il considère que le modèle social français doit être réinventé et renforcé afin de ne pas disparaître. Monsieur le Président soumet au vote des Conseillers Généraux le projet de délibération relatif au budget pour l’exercice 2015 en ce qui concerne les dépenses et le vote global du budget. Etaient Présents : Jean-Jacques ANCEAU, Delphine BATAILLE, Bernard BAUDOUX, Charles BEAUCHAMP, Gérard BOUSSEMART, Alain BRUNEEL, Joël CARBON, Erick CHARTON, Joëlle COTTENYE, Laurent COULON, Jean-Claude DEBUS, Bernard DELVA, Marie DEROO, Albert DESPRES, Jean-Luc DETAVERNIER, Stéphane DIEUSAERT, Didier DRIEUX, Philippe DRONSART, Jean-Claude DULIEU, Marie FABRE, André FIGOUREUX, Martine FILLEUL, Georges FLAMENGT, Isabelle FREMAUX, Michel GILLOEN, Marc GODEFROY, Jean-Marc GOSSET, Bernard HAESEBROECK, Bernard HANICOTTE, Olivier HENNO, Jacques HOUSSIN, Jean JAROSZ, Patrick KANNER, Sylvie LABADENS, Vincent LANNOO, Michel LEFEBVRE, Monique LEMPEREUR, Philippe LETY, Brigitte LHERBIER, Michel MANESSE, Didier MANIER, Frédéric MARCHAND, Jacques MARISSIAUX, Luc MONNET, Nathalie MONTFORT, Jacques PARENT, Jean-Luc PERAT, Christian POIRET, Françoise POLNECQ, Jean-Claude QUENNESSON, Roméo RAGAZZO, Eric RENAUD, Bertrand RINGOT, Daniel RONDELAERE, Jean-Marie RUANT, Jean SCHEPMAN, Nicolas SIEGLER, Marie-Christine STANIEC-WAVRANT, Renaud TARDY, Serge VAN DER HOEVEN, Michel VANDEVOORDE, Alain VANWAEFELGHEM, Roger VICOT, Dany WATTEBLED, Philippe WAYMEL, Joël WILMOTTE Absents représentés : Stéphanie BODELE donne pouvoir à Françoise POLNECQ, Guy BRICOUT donne pouvoir à Bernard DELVA, Jean-Pierre DECOOL donne pouvoir à Didier DRIEUX, Alain FAUGARET donne pouvoir à Renaud TARDY, Norbert JESSUS donne pouvoir 199 à Michel LEFEBVRE, Alexandra LECHNER donne pouvoir à Frédéric MARCHAND, René LOCOCHE donne pouvoir à André FIGOUREUX, Mehdi MASSROUR donne pouvoir à Laurent COULON, Jacques MICHON donne pouvoir à Albert DESPRES, Alain POYART donne pouvoir à Bernard HANICOTTE, Aymeric ROBIN donne pouvoir à Jean-Claude QUENNESSON, Fabien THIEME donne pouvoir à Charles BEAUCHAMP, Patrick VALOIS donne pouvoir à Joëlle COTTENYE DIRFI/2014/1175 OBJET : BUDGET PRIMITIF EXERCICE 2015 Le budget primitif 2015 s’établit à 3,661 milliards d’euros. Il repose sur les principes suivants : – la finalisation du projet de mandat ; – la maîtrise des dépenses de fonctionnement ; – la protection du pouvoir d’achat des Nordistes via la stabilité de la fiscalité ; – le maintien d’un niveau élevé d’investissement au service de l’emploi ; – la sécurisation de la charge de la dette. Le budget du Département s’inscrit dans un contexte économique et social particulièrement contraint. Mais, comme les années précédentes et conformément à la stratégie voulue par la majorité départementale, le Département entend faire face et être un acteur incontournable du bien-être des Nordistes et du développement du Nord. Chefs de file de l’action sociale, les départements sont en première ligne pour assurer la solidarité nationale et doivent faire preuve d’imagination et de volonté pour composer avec des marges de manœuvre budgétaires qui se réduisent sous l’effet de la crise. Le Nord a pris la mesure des nouveaux enjeux budgétaires en réalisant un effort de maîtrise de ses dépenses de fonctionnement lui permettant de maintenir une politique d’investissement adaptée aux besoins des Nordistes malgré la crise. Cependant, les finances départementales étant particulièrement sensibles à la conjoncture, cette démarche interne vertueuse n’est pas suffisante. Avec la mise en œuvre du pacte de confiance et de responsabilité dans le courant de l’année 2014, l’État a reconnu les difficultés financières des départements. Des mesures exceptionnelles ont permis au Nord de sauvegarder ses équilibres budgétaires en 2014 et demeurent indispensables en 2015. Fort de son action responsable et de l’appui de l’État, le Nord est en mesure de parachever la mise en œuvre de son projet de mandat dans des conditions conformes aux engagements pris devant les Nordistes en 2011. Le présent rapport vise à exposer les moyens mis en œuvre pour concrétiser une ambition, celle d’un Nord fort et solidaire. 1. Le département soumis à des difficultés financières structurelles et à une dégradation conjoncturelle : des dépenses obligatoires qui pèsent de plus en plus dans le budget départemental sans être suffisamment compensées Le débat d’orientation budgétaire du 3 novembre a mis en évidence la situation budgétaire particulière du Département. Structurellement, les budgets départementaux sont dépendants de la conjoncture économique tant en dépenses qu’en recettes. Or, sous l’effet d’une crise économique et sociale persistante et dans un contexte d’assainissement des finances publiques, les départements doivent composer avec deux tendances qui ont un impact sur leurs marges de manœuvre financières : – la hausse des dépenses au titre des allocations individuelles de solidarité (1.1) ; – la baisse des concours de l’État (1.2). Ces dynamiques contraires, à l’œuvre depuis plusieurs années, tendent à dégrader les équilibres financiers via un effet de ciseaux incontournable (1.3). 1.1. Une hausse continue de dépenses pour le compte de l’État : les allocations individuelles de solidarité En observant l’évolution des dépenses réelles de fonctionnement du Département du Nord, on constate que leur dynamique de progression est en grande partie liée à celle des dépenses d’allocations individuelles de solidarité (AIS), pour lesquelles le Département ne dispose pas de marge de manœuvre budgétaire. Hors allocations et en neutralisant les effets de l’inflation, le Nord a contenu l’évolution de ses dépenses réelles de fonctionnement à hauteur de 10,1 % entre 2009 et 2013. L’effort de maîtrise des dépenses de fonctionnement a été particulièrement marqué entre 2012 et 2013, avec une évolution des dépenses réelles de fonctionnement de 2,2 % contre 0,4 % hors allocations individuelles de solidarité, soit un écart de 1,8 point. Entre 2009 et 2013, les dépenses d’allocations individuelles de solidarité ont augmenté en moyenne de 26,6 %. Cette progression est particulièrement spectaculaire concernant le revenu de solidarité active (RSA) et la prestation de compensation du handicap (PCH). Elle est attendue à hauteur de 7,6 % entre 2013 et 2015. Concernant le RSA, la dépense a augmenté de 183 M€ entre 2009 et 2014, soit une hausse de 44,9 %. En effet, le Nord est caractérisé par une situation de l’emploi 200 difficile. Le taux de chômage est supérieur de 3 points à la moyenne nationale (12,7 % au premier trimestre 2014). Le nombre de bénéficiaires du RSA est passé de 138 404 à 146 278 entre juin 2013 et juin 2014, soit une augmentation de 5,7 %. Entre 2009 et fin 2013, la hausse a été de 17,8 %. De son côté, la dépense de PCH a augmenté de 35 M€ entre 2009 et 2014 soit une hausse de 92,3 %. Quand aux dépenses d’APA, elles sont appelées à croître avec l’arrivée prochaine dans le très grand âge de la génération du « baby boom ». Entre 2009 et 2014, les dépenses d’allocations individuelles de solidarité ont augmenté de 208 M€ dont 167 M€ non compensés. La charge nette du Département du Nord évolue de la manière suivante : Evolution de la charge nette des AIS* 250 M€ RSA 200 M€ 150 M€ APA 100 M€ 50 M€ PCH 0 M€ 2009 2010 2011 * Hors pacte de confiance et de responsabilité 1.2. Le cumul d’une baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) et d’une compensation insuffisante des allocations individuelles de solidarité (AIS) Une compensation des allocations individuelles de solidarité insuffisante (AIS) 2012 2013 Prévisionnel 2014 Outre l’augmentation des dépenses d’action sociale des départements, l’atonie des compensations avant la mise en œuvre du pacte de confiance et de responsabilité, conduit à une augmentation progressive de la charge nette des départements (+ 21 % entre 2009 et 2013). Selon l’observatoire de l’action sociale décentralisée (ODAS), la dépense nette d’action sociale des départements est passée de 28,6 Mds€ en 2009 à 33,6 Mds€ en 2013, soit une hausse de 17,6 % : Evolution de la dépense d'action sociale des départements France Métropolitaine - Millions d'euros 2009 2010 2011 2012 2013 Dépense nette totale 28 600 30 260 31 440 32 460 33 620 Concours CNSA 2 040 2 020 2 030 2 040 2 160 Reversements TIPP-FMDI 5 170 5 580 5 720 5 700 5 600 Charge nette totale 21 390 22 660 23 690 24 720 25 860 * la dépense nette au sens de l’ODAS est la dépense brute de laquelle sont retirées les recettes issues de récupérations ou d’indus lourd dans les budgets départementaux du fait notamment d’une compensation encore insuffisante. Plus globalement, les dépenses d’allocations individuelles de solidarité (AIS) pèsent de plus en plus Pour le Département du Nord, entre 2009 et 2013, les dépenses au titre des AIS ont progressé de 26,6 % tandis 201 que les recettes allouées n’ont progressé que de 8,8 % : La mise en œuvre responsabilité à partir départements les plus réduction programmée fonctionnement. du pacte de confiance et de 2014 vise à soutenir fragiles dans ce contexte de la dotation globale de les de de Particulièrement exposé, le Nord a été l’un des départements moteurs dans le combat en faveur d’une meilleure compensation de l’Etat, comme l’a notamment rappelé Christian Eckert, rapporteur général de la commission des finances lors des débats autour du projet de loi de finances 2014, le 13 décembre 2013 : « nous avons concilié aussi bien que possible les aspirations de chacune et de chacun. Il a fallu entendre l’Association des départements de France, les Franciliens, les ruraux, les Nordistes…». En 2014, la mise en œuvre du pacte de confiance et de responsabilité a permis d’augmenter de près de 100 M€ les compensations en faveur du Département du Nord, et d’abaisser à due concurrence la charge nette des AIS. Pour autant, tandis que le dispositif était conçu pour répondre aux besoins de financement des allocations pour la période 2014-2015, le dispositif ne permettra pas de compenser l’évolution des AIS attendue en 2015. Influence du pacte de confiance sur l'évolution de la charge nette des AIS 400 M€ 380 M€ 360 M€ 340 M€ 320 M€ 300 M€ 280 M€ 260 M€ 240 M€ 220 M€ 200 M€ 2009 2010 2011 Charge nette des AIS hors pacte La baisse de fonctionnement (DGF) la dotation globale de Entre 2011 et 2013, la DGF des départements millionnaires a ainsi baissé de 0,4 %. La DGF allouée au Nord a quant à elle baissé de 0,5 % sur la même période. En 2014, la DGF du Département a diminué de 18 M€ tandis que la baisse pour 2015 est estimée à 38 M€. 1.3. Un effet de ciseaux de plus en plus marqué Depuis la réforme de la taxe professionnelle, l’inadéquation entre la structure des recettes et les contraintes en dépenses conduit à un effet de ciseaux au fil des exercices qui comprime l’épargne brute des départements. La dynamique d’évolution des dépenses, plus soutenue que celle des recettes, est un phénomène qui tend à devenir structurel pour la plupart des départements. Entre 2009 et 2013, les dépenses réelles de fonctionnement des 2012 2013 Prévisionnel 2014 Charge nette des AIS avec pacte départements millionnaires en habitants ont augmenté de 15,7 % tandis que leurs recettes réelles de fonctionnement n’ont progressé que de 14,4 %, soit un écart de 1,3 point. Cependant, il est davantage marqué pour les départements confrontés à une demande sociale importante. C'est notamment le cas du Nord dont les dépenses réelles de fonctionnement ont augmenté de 15,4 % entre 2009 et 2013, alors que la progression des ces dernières a été davantage contenue dans le Nord que la moyenne des départements millionnaires en habitants, à hauteur de 0,3 point. Pendant cette période, les recettes réelles de fonctionnement n'ont augmenté que de 8,8 %, soit un écart de 6,6 points. Ainsi, le Nord a vu ses recettes réelles de fonctionnement évoluer de 5,6 points en-deçà de la moyenne. 202 2. Un budget 2015 responsable et volontariste au service de tous les Nordistes et du développement équilibré du Nord Malgré la situation budgétaire contrainte des collectivités territoriales en général, le budget 2015 du Département a pour objet la stricte mise en œuvre des orientations politiques décidées durant le mandat pour un Nord fort et solidaire. Plus que jamais et dans la continuité du mandat débuté en 2011, le Département entend jouer pleinement son rôle d’amortisseur social, de promoteur du bien-être des populations et de garant des solidarités territoriales. Pour l’année 2015, le Département proposera des dispositifs innovants permettant de répondre aux attentes de tous les Nordistes et aux grands enjeux du territoire. Cela se traduit notamment par : – la protection des citoyens les plus vulnérables socialement et économiquement ; – l’accompagnement des décideurs économiques et du tissu de petites entreprises, qui ont besoin d’infrastructures publiques pour se développer et créer de l’emploi ; – la promotion de la transition énergétique ; – le soutien aux acteurs de la société civile, et notamment du domaine culturel, dans leur contribution au bien-être des Nordistes et à la vie des territoires. Cette ambition se traduit plus particulièrement par neuf engagements politiques structurants, adoptés par le Conseil Général lors de son quatrième débat d’orientation politique (DOP), les 23 et 24 juin 2014 : – définir un agenda d'accessibilité programmée des équipements publics départementaux et de l'offre de mobilité interurbaine ; – développer le microcrédit social professionnel ; – créer un trophée départemental pour la promotion d’actions innovantes en matière de développement durable ; – optimiser le fonctionnement de la station touristique du Val-Joly pour garantir durablement l’attractivité et la réussite du site ; – développer des actions éducatives de soutien à la parentalité ; – organiser les prochains ateliers citoyens départementaux sur le thème de la lutte contre les discriminations ; – à la suite des ateliers citoyens 2014, élaborer un plan départemental sur le « bien vieillir », qui préfigurera l'écriture du volet « Personnes âgées » du Schéma départemental d'orientation sociale et médico-sociale ; – à la suite du Plan départemental d'insertion (PDI), amplifier l’action du Département afin de favoriser l'insertion professionnelle des allocataires du RSA, pour un retour durable à l'emploi ; – à la suite des conventions 59/62, prendre de nouvelles initiatives avec le Département du Pasde-Calais, pour toujours plus d'efficacité et de simplicité de l'action publique. De plus, le Département entend soutenir et participer, dans la mesure de ses compétences et de ses moyens, à l’avancement des grands projets stratégiques à l’échelle régionale et au-delà tels que le Canal-Seine-Nord Europe, le développement des réseaux numériques de télécommunication ou la reconversion du site de la base aérienne 103, en lien avec les autres acteurs nationaux et locaux. Au service de cette stratégie, en agissant efficacement sur sa section de fonctionnement, c’est-à-dire en combinant optimisation de la dépense et culture de la recette (2.1), le Nord maintient un niveau d’investissement à la hauteur de ses objectifs sociaux, économiques et environnementaux (2.2), tout en garantissant les équilibres budgétaires fondamentaux (2.3). 2.1. En fonctionnement : l’optimisation des dépenses afin de dégager des marges de manœuvre budgétaires permettant de ne pas augmenter la fiscalité directe des ménages 2.1.1. Des recettes de fonctionnement qui connaissent une évolution différenciée Au budget primitif 2015, les recettes réelles de fonctionnement sont attendues à hauteur de 2 747 M€, soit une baisse de 0,3 % par rapport au budget primitif 2014. Cette évolution renvoie à des dynamiques différenciées selon la nature des recettes. Schématiquement, hors pacte de confiance et de responsabilité : – la fiscalité indirecte augmente ; – la fiscalité directe reste stable ; – les dotations et compensations sont en recul. Au global, les recettes pour 2015 se déclinent de la 203 manière suivante : Répartition des recettes réelles de fonctionnement au budget primitif 2015 : 2 747 M€ Autre fiscalité indirecte (électricité, CAUE, ENS...) 1% Recettes sociales 3% Autres recettes 1% DGF 22% TSCA 11% Concours CNSA 3% TICPE 13% Autres dotations et compensation (DCRTP, FDMI, DGD...) 6% Fonds de péréquation (DMTO, CVAE) 1% DMTO 9% Autre fiscalité directe (IFER , FNGIR) 3% CVAE 10% • La fiscalité directe TFPB 14% Fonds de solidarité 2% Pacte de condiance et de responsabilité 3% • La fiscalité indirecte Hors mesure du pacte de confiance et de responsabilité, la fiscalité directe est en hausse de 0,2 % par rapport au budget primitif 2014, à hauteur de 731,6 M€. Elle représente 26,6 % des recettes réelles de fonctionnement. Hors mesure du pacte de confiance et de responsabilité, la fiscalité indirecte représente 34,1 % des recettes réelles de fonctionnement, soit 937,0 M€ en hausse de 1,8 % par rapport au budget primitif 2014. Les ressources issues de la fiscalité directe ont la composition suivante : – 377,8 M€ sont attendus au titre de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), en hausse de 0,7 % par rapport au budget primitif 2014. Par rapport au compte administratif prévisionnel 2014, le produit est anticipé en augmentation de 2,3 %, soit une revalorisation forfaitaire des bases de 0,9 % et une évolution physique des bases de 1,4 %. En effet, en 2015, le Nord reconduit son taux de 17,06 %. Le Département n’a pas augmenté son taux depuis six ans ; – 279,2 M€ sont prévus pour 2015 au titre de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), soit le montant d’une notification provisoire reçue de la direction générale des finances publiques et un recul de 0,4 % par rapport au budget primitif 2014 ; – 55,9 M€ sont attendus au titre du fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR), soit un niveau équivalent au budget primitif 2014 ; – 13,2 M€ sont attendus au titre de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER), dont le produit est prévu en hausse de 2,7 % par rapport au budget primitif 2014. Les principales ressources à ce titre sont : – 359,6 M€ au titre de la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE), en baisse de 1,8 % par rapport au budget primitif 2014 ; – 237 M€ prévus au titre des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), hors mesures du pacte de confiance et de solidarité, soit une quasi stabilité par rapport au budget primitif 2014, et 272 M€ en intégrant l’effet du pacte ; – 295,3 M€ inscrits au titre de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) ; – 24,4 M€ prévus au titre de la taxe sur la consommation finale d’électricité, en hausse de 10,8 % par rapport au budget primitif 2014. • Les concours de l’État Hors mesures du pacte de confiance et de responsabilité, les concours de l’État sont attendus en recul de 5,3 % par rapport au budget primitif 2014 avec 850,4 M€, soit 31,0 % des recettes réelles de fonctionnement. La baisse amorcée de la DGF s’établit à 38 M€. 204 Cette baisse des dotations et compensations de l’État s’inscrit dans une dynamique plus globale de réduction des concours de l’État aux départements, dans le cadre du plan d’économie de 50 Mds€ du gouvernement. • Les recettes sociales et diverses Hors mesures du pacte de confiance et de responsabilité, les recettes sociales et diverses sont attendues en baisse de 7 %, à hauteur de 116,5 M€, soit 4,2 % des recettes. Cette baisse s’explique en partie par la mise en place, à partir du 1er janvier 2014, du paiement net avec les établissements accueillant des personnes en situation de handicap. • Les ressources issues du pacte de confiance et de responsabilité Les recettes issues des mesures du pacte de confiance et de responsabilité représentent une part significative des recettes réelles de fonctionnement avec 4,1 %, soit 111,4 M€. Les inscriptions correspondent à la fourchette basse des évaluations. Le Département du Nord contribue de manière importante aux négociations en cours avec l’État à propos de l’amélioration du pacte de confiance et de responsabilité. Indéniablement, les mesures temporaires négociées auprès du gouvernement ont apporté un soutien indispensable aux finances départementales en 2014. Le Nord revendique d’aller plus loin en 2015. Ces recettes sont issues : – du relèvement du plafond des DMTO à hauteur de 4,5 %, qui signifie un surcroît de fiscalité indirecte de 35 M€ ; – du transfert des frais de gestion de la taxe foncière sur les propriétés bâtie pour 33,6 M€ ; – le fonds de solidarité avec une recette de 42,8 M€. Cependant, le Département sera aussi contributeur de 18 M€, à inscrire en dépenses, soit un solde de 24,8 M€ de ressources nettes. Le total des recettes issues du pacte est attendu en hausse significative (+37,6 % par rapport au budget primitif 2014) du fait de la combinaison de plusieurs facteurs : – au budget primitif 2014, avait été inscrit le minimum espéré. Or, le Nord a particulièrement bien négocié les modalités de répartition des mesures décidées ; – l’année 2015 constitue la première année où les dispositions du pacte couvrent l’ensemble de l’exercice. Pour mémoire, le relèvement du taux des DMTO à 4,5 % a été effectif au 1er mars 2014, soit sur dix mois de l’exercice 2014 ; – les frais de gestion de la taxe foncière sur les propriétés bâties connaissent une hausse dans la mesure où les autres collectivités territoriales augmentent leurs taux. 205 BP 2014 BP 2015 Evolution BP 2014/2015 Part des recettes 2015 Allocations compensatrices TH 11,7 M€ 11,7 M€ 0,0% 0,4% Compensation exonérations TF 2,3 M€ 1,8 M€ -23,0% 0,1% DGD 29,1 M€ 29,1 M€ 0,0% 1,1% DGF 641,6 M€ 603,5 M€ -5,9% 22,0% Dotation CNSA versée au titre de l'APA 62,5 M€ 60,1 M€ -3,8% 2,2% Dotation CNSA versée au titre de la PCH 25,5 M€ 25,5 M€ 0,0% 0,9% Dotation compensation réforme TP 74,4 M€ 72,1 M€ -3,1% 2,6% Dotation compensation TP 6,1 M€ 3,7 M€ -40,1% 0,1% Dotation versée au titre des MDPH 2,0 M€ 1,9 M€ -5,0% 0,1% FMDI 42,5 M€ 41,0 M€ -3,5% 1,5% Dotations et compensations 897,8 M€ 850,4 M€ -5,3% 31,0% CVAE 280,4 M€ 279,2 M€ -0,4% 10,2% FNGIR 55,8 M€ 55,9 M€ 0,3% 2,0% Fonds de péréquation de la CVAE 5,8 M€ 5,4 M€ -6,7% 0,2% IFER 12,9 M€ 13,2 M€ 2,7% 0,5% 375,2 M€ 377,8 M€ 0,7% 13,8% / 33,6 M€ / 1,2% 730,1 M€ 765,1 M€ 4,8% 27,9% 235,0 M€ 272,0 M€ 15,7% 9,9% 8,7 M€ 12,1 M€ 39,4% 0,4% / 42,8 M€ / 1,6% Taxe additionnelle à la taxe de séjour 0,2 M€ 0,2 M€ 0,0% 0,0% Taxe aménagement 10,8 M€ 8,5 M€ -21,3% 0,3% Taxe electricité 22,0 M€ 24,4 M€ 10,8% 0,9% TICPE 366,1 M€ 359,6 M€ -1,8% 13,1% TSCA 278,0 M€ 295,3 M€ 6,2% 10,7% RECETTES DE FONCTIONNEMENT Dotations et compensations Fiscalité directe Impositions directes - Taxe foncier bâti Frais de gestion de la taxe foncière sur les propriétés bâties Fiscalité directe Droits de mutation Fonds de péréquation DMTO Fonds de solidarité Fiscalité indirecte Fiscalité indirecte 920,8 M€ 1 014,9 M€ 10,2% 36,9% Autres 27,1 M€ 32,1 M€ 18,8% 1,2% Estimation Pacte de confiance et de responsabilité 80,0 M€ / / / Redevances à caractère culturel(dont redevance archéologique) 0,2 M€ 0,7 M€ 357,3% 0,0% Divers recettes de fonctionnement 107,2 M€ 32,8 M€ -69,4% 1,2% Recettes sociales 98,0 M€ 83,7 M€ -14,6% 3,0% 2 753,8 M€ 2 746,8 M€ -0,3% 100,0% 80,0 M€ 111,4 M€ Divers recettes de fonctionnement Total Recettes brutes Dont pacte de confiance et de responsabilité 2.1.2. Des dépenses de fonctionnement optimisées Des rapports thématiques sont spécifiquement consacrés aux différentes politiques publiques départementales. C’est pourquoi la présentation des dépenses de fonctionnement est concentrée sur les éléments de synthèse essentiels à l’examen du budget. Au budget primitif 2015, les dépenses réelles de fonctionnement s’établissent à 2 652,5 M€, soit une hausse de 1,6 % par rapport au budget primitif 2014. Pour mémoire, en 2014, l’augmentation des dépenses réelles de fonctionnement par rapport au budget primitif 2013 était de 5,3 %. 206 Les dépenses sociales, dont la quasi-totalité est contrainte, sont en augmentation de 2,4 % par rapport au budget primitif 2014. baisse par rapport à 2014 (–0,4 %). Par ailleurs, les dépenses d’intervention globales du Département restent largement majoritaires en totalisant 81,5 % des dépenses de fonctionnement, tandis que les dépenses de personnel restent stables autour de 15 % des dépenses réelles de fonctionnement comme en 2014 : Dans la continuité des budgets précédents, les dépenses hors allocations sont parfaitement maîtrisées. Elles sont en Répartition des dépenses de fonctionnement 14,9% Dépenses d'intervention 3,6% Ressources humaines Affaires générales et autres 81,5% Plus précisément, les dépenses réelles de fonctionnement se répartissent de la manière suivante : Dépenses de fonctionnement au BP 2015 : 2 652,5 M€ Jeunesse; 1% Santé; 0,2% Personnes âgées; 12% Ressources humaines; 15% Affaires générales et autre; 4% Transports et infrastructures; 5% Personnes en situation de handicap; 13% SDIS; 4% Education; 3% Aménagement du territoire, développement économique, environnement et habitat; 1% Enfance et famille; 16% Sports, tourisme et culture; 1% Lutte contre les exclusions; 25% Relations internationales et affaires européennes; 0,04% Crédits hors délégation; 0,4% 207 Ainsi, au-delà d’une action sociale affirmée qui mobilise 68 % des dépenses réelles de fonctionnement en 2015, le Département du Nord maintient une capacité d’intervention conséquente tout en approfondissant la démarche de maîtrise globale de l’évolution de ses dépenses entamée depuis plusieurs années. C’est cette démarche responsable qui permet de financer les priorités 2015 définies lors du débat 2.2. En investissement : l’ajustement des dépenses au plus près des capacités du Département afin de mener une politique en faveur d’emplois durables, locaux et solidaires Le Nord souhaite réaffirmer sa position particulièrement volontariste en investissement. Elle signifie un effort au maximum de ce que permettent ses capacités financières. 2.2.1. Un programme d’investissement volontaire et réaliste La présentation du programme des investissements départementaux figure dans les rapports thématiques. À un niveau agrégé, le budget d’investissement pour 2015 en opérations réelles (hors dette) s’établit à 300 M€ et se décline de la manière suivante : Dépenses d'investissement BP 2015 (en M€) Education 94,0 Voirie 82,0 Equipements divers* 46,7 Aménagement du territoire 30,0 Culture 17,3 Environnement 8,0 Développement économique 6,3 Personnes Âgées 6,0 Habitat et logement 5,5 Sport et jeunesse 4,0 Personnes Handicapées 0,3 Total 300,0 *crédits hors délégation, affaires générales, enfance famille prévention et lutte contre les exclusions d’orientation politique. 2.1.3. L’équilibre de la section de fonctionnement L’équilibre de la section de fonctionnement s’établit à 2 764 M€, dont : – 2 653 M€ de dépenses réelles ; – 112 M€ de dépenses d’ordre. Le Département prépare également les investissements d’avenir en soutenant et en participant, dans la mesure de ses compétences et de ses moyens, à l’avancement de grands projets stratégiques à l’échelle régionale et au-delà tels que le Canal Seine Nord Europe, le développement du très haut débit et la reconversion du site de la Base Aérienne 103, en lien avec les autres acteurs nationaux et locaux. Le Département oriente sa stratégie budgétaire pluriannuelle en conséquence, en procédant notamment à un calibrage de ses autorisations de programme au service des grands projets structurants pour l’avenir du Nord, des projets de développement et d'aménagement portés par ses partenaires communaux et intercommunaux, et des conditons de vie des Nordistes. À ce titre, sont proposées des nouvelles autorisations de programme de 50 M€ pour les aides aux communes et intercommunalités (décisions 2015-2017), de 17 M€ pour le canal Seine Nord Europe (1ère tranche 2015-2017), de 45 M€ pour le très haut débit (1ère tranche 2015-2019) et de 55 M€ pour l'habitat (2015-2019). Par ailleurs, il est prévu d’inscrire 125 M€ au titre du remboursement en capital de la dette. • Le financement de la section d’investissement Au budget primitif 2015, les recettes d’investissement s’établissent à 331 M€, en baisse de 12,8 % par rapport au budget primitif 2014. 208 L’emprunt d’équilibre s’établit à 270 M€, soit une baisse de 10 % par rapport au budget primitif 2014. dépenses d´investissement. 2.2.2. L’équilibre de la section d’investissement Les autres recettes comprennent : – 44 M€ au titre du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) et de diverses compensations ; – 17 M€ de recettes diverses. La section d’investissement est équilibrée à 896 M€, avec : – 300 M€ de dépenses réelles ; – 400 M€ au titre la de gestion de la dette et 125 M€ de remboursement des emprunts ; – 71 M€ d’opérations d’ordre. L'épargne brute (94,3 M€) complète le financement des budgétaire offrant peu de marges de le Département ajuste sa stratégie d’emprunt. 2.2.3. Une gestion de la dette au service de l’emploi Pour maintenir un investissement au service de l’emploi et de l’avenir du Nord dans un contexte L’encours de dette du Département du Nord s’est établi au 31 décembre 2013 à 1,36 Md€ : Evolution de l'encours de dette au 31 décembre 1600 M€ 15,0% 1 358 M€ 1400 M€ 1 197 M€ 1200 M€ 1 212 M€ 1 264 M€ 1 116 M€ 13,0% 11,0% 1000 M€ 9,0% 8,0% 7,4% 800 M€ 7,0% 7,2% 6,8% 4,3% 600 M€ 5,0% 2,6% 400 M€ 3,0% 3,1% 200 M€ 1,0% 1,3% 0 M€ -1,0% 2009 2010 manœuvre, 2011 2012 2013 Encours de dette du Nord Evolution annuelle de l'encours de dette du Nord Evolution annuelle de l'encours de dette des départements millionaires en habitants 209 Depuis 2011, la hausse de l’encours de dette s’accélère pour l’ensemble des départements millionnaires en habitants. Ainsi, le Nord est dans la moyenne à la fois du point de vue de l’encours par habitant et de l’encours rapporté aux recettes réelles de fonctionnement : Encours de dette / population 1 200 € 1 000 € 800 € 518,5 € 600 € 400 € 200 € -€ 38 92 78 13 62 33 44 34 94 69 57 31 59 67 77 91 93 83 06 95 76 06 83 91 77 76 95 Encours de dette / recettes réelles de fonctionnement 120 % 100 % 80 % 60 % 51,2 % 40 % 20 % 0% 92 38 13 78 62 34 33 94 44 De plus, le Département du Nord se caractérise par l’absence de produits risqués ou structurés, garantissant ainsi un encours sain, et par un coût de la dette parmi les plus faibles de France. En effet, la politique d’emprunt du Département du Nord est sécurisée avec au 31 décembre 2013 : – des taux fixes (pour 26,75 %) ; – des taux variables tels que celui du livret d’épargne populaire (LEP), EURIBOR ou encore EONIA (pour 73,25 %). Tous ses produits sont classés « 1A » selon les critères de la charte de bonne conduite entre les établissements bancaires et les collectivités locales ou « charte Gissler ». Le Nord n’a ainsi aucun emprunt « toxique ». Le Département mène une stratégie de diversification de ses organismes prêteurs et de conventionnement avec 31 69 59 93 57 67 des partenaires financiers capables d’accompagner les grands projets du Nord (Banque européenne d’investissement, Caisse des dépôts et consignations). En outre, le Nord bénéficie d’un taux moyen sur son encours particulièrement faible de 1,73 % au 4 novembre 2014. Cette performance s’explique par trois éléments : – l’encours du Département est principalement composé d’emprunts contractés avant la crise financière et porte donc peu la marque du renchérissement alors constaté ; – le Nord a longtemps privilégié les contrats à taux variable dans un contexte de baisse des taux ; – le Nord est resté à l’écart des produits structurés. En 2015, la stratégie d’emprunt reposera sur : – une optimisation de l’arbitrage entre emprunt et ligne de trésorerie ; 210 – le recours à des prêteurs institutionnels dans la mesure où les conditions qu’ils exigent sont compatibles avec les capacités d’investissement de la collectivité. 2.3. L’équilibre général du budget Le projet de budget primitif 2015 s’équilibre de la manière suivante : Dépenses d'investissement Recettes d'investissement Dépenses réelles hors remboursement du capital de la dette 300,00 M€ Recettes réelles 60,70 M€ Remboursement du capital et gestion active de la dette 525,00 M€ Emprunts et gestion active de la dette 670,00 M€ Mouvements d'ordre 71,46 M€ Mouvements d'ordre 165,76 M€ TOTAL DEPENSES D'INVESTISSEMENT 896,46 M€ TOTAL RECETTES D'INVESTISSEMENT Dépenses de fonctionnement Dépenses réelles Mouvements d'ordre TOTAL DEPENSES DE FONCTIONNEMENT Recettes de fonctionnement 2 652,53 M€ 111,76 M€ 2 764,29 M€ Recettes réelles Mouvements d'ordre TOTAL BUDGET PRINCIPAL 2 746,83 M€ Mouvements d'ordre 17,46 M€ TOTAL RECETTES DE FONCTIONNEMENT FONCTIONNEMENT Mouvements réels 896,46 M€ 2 764,29 M€ INVESTISSEMENT Dépenses Recettes Dépenses Recettes 2 652,53 M€ 2 746,83 M€ 825,00 M€ 730,70 M€ 111,76 M€ 17,46 M€ 71,46 M€ 165,76 M€ 896,46 M€ 896,46 M€ 2 764,29 M€ 2 764,29 M€ 211 STRUCTURE ET EQUILIBRE DU BUDGET Equilibre général : 3 661 M€ Section de fonctionnement (1) Equilibre Dépenses 2 764 M€ = Dépenses de personnel 500 M€ Dépenses réelles de fonctionnement 2 653 M€ Intérêts des emprunts 30 M€ Fiscalité directe 765 M€ Recettes réelles de fonctionnement 2 747 M€ Fiscalité indirecte 1 015 M€ Dotations et compensations 850 M€ Autres dépenses de fonctionnement 2 123 M€ Dépenses d’ordre de fonctionnement 112 M€ Recettes 2 764 M€ Epargne brute (2) 94 M€ Autres recettes de fonctionnement 117 M€ Recettes d’ordre de fonctionnement 17 M€ Section d’investissement (3) Equilibre Dépenses 896 M€ = Recettes d’ordre d’investissement 166M€ Dépenses d’ordre d’investissement 71 M€ Dépenses réelles d’investissement 825 M€ Dépenses d’équipement 300 M€ Recettes 896 M€ Dotations 14 M€ Recettes réelles d’investissement 731 M€ FCTVA 30 M€ Recettes diverses 17 M€ Gestion active de la dette 400 M€ Gestion active de la dette 400 M€ Remboursement en capital des emprunts 125 M€ Emprunts 270 M€ (1) La section de fonctionnement retrace les dépenses et les recettes nécessaires au fonctionnement courant des services départementaux (2) L’Epargne brute ou autofinancement est déterminé par la différence entre les recettes et les dépenses propres à l’exercice de la section de fonctionnement. Si cette différence est positive (recettes perçues supérieures aux dépenses réalisées) cela signifie que le Département dégage des ressources pour financer ses investissements, ce qui diminue la nécessité de recourir à l’emprunt. (3) La section d’investissement retrace les dépenses et les recettes relatives à des opérations qui se traduisent par une modification du contenu ou de la valeur du patrimoine. Conclusion Ce budget 2015 conforte la posture qui a été celle du Département depuis le début du mandat : un contexte difficile ne peut être une invitation à la résignation, mais doit stimuler la volonté pour atteindre des objectifs élevés au service de l’intérêt général. La promotion d’un Nord fort et solidaire a été le fil rouge de la stratégie budgétaire depuis 2011. Le budget 2015 conduit à le réaffirmer. C’est sur une démarche de responsabilité qu’est adossée la poursuite de l’ambition départementale pour le Nord. Dans un contexte particulièrement contraint où, 212 aux conséquences économiques et sociales d’une crise qui perdure s’ajoute la nécessité impérieuse d’assainir les finances publiques nationales, le Département trouve les moyens de faire face à une équation budgétaire complexe. Une action résolue a déjà permis : – la maîtrise des dépenses de fonctionnement par l’adoption de mesures structurantes ; – la reconnaissance par l’État des difficultés des départements à faire face au financement des allocations individuelles de solidarité, avec la mise en œuvre du pacte de confiance et de responsabilité en 2014 suite au travail de diagnostic notamment effectué par le Nord. De même, en 2015, le Département entend associer l’imagination permettant de trouver des solutions conciliant amélioration du service public et économies responsables et la conviction pour faire entendre la voix du Nord dans les débats nationaux. Aussi, tout en poursuivant ses efforts d’économies en fonctionnement et de priorisation en investissement, le Nord entend continuer de défendre les intérêts des départements sur la scène nationale, et particulièrement les plus exposés, en militant pour une compensation plus juste des dépenses de solidarité. Le budget 2015 combine à la fois exigence de bonne gestion et de justice territoriale, au service de tous les Nordistes et des acteurs économiques pour garantir le développement durable et équitable du territoire. DEROULEMENT DU VOTE : Le quorum a été de nouveau vérifié le mercredi 17 décembre à 15 h 31, à la reprise de la discussion générale sur le projet de budget primitif pour 2015, 54 Conseillers Généraux étaient présents. Ils étaient porteurs de 13 pouvoirs. Entre la vérification du quorum et le vote du projet de budget primitif 2015, ils ont été rejoints par Mesdames FABRE, FILLEUL, Messieurs BAUDOUX, BRUNEEL, GOSSET, KANNER, LANNOO, LETY, MONNET, RUANT, SIEGLER et VAN DER HOEVEN. Analyse du vote sur le projet de budget primitif pour 2015 : Vote intervenu le mercredi 17 décembre 2014 à 16 h 56. Madame LHERBIER et Monsieur DETAVERNIER, présents à la reprise de la discussion générale sur le projet de budget primitif pour 2015, avaient quitté la salle préalablement au vote et avaient donné respectivement procuration à Messieurs POIRET et WAYMEL. Monsieur RENAUD, ayant rejoint la séance pendant la discussion générale sur le projet de budget primitif pour 2015, avait quitté la salle préalablement au vote. Il n’a pas donné procuration. Il est compté absent sans procuration. Nombre de Conseillers Généraux en exercice : 79 Nombre de Conseillers Généraux présents au moment du vote : 63 Nombre de procurations : 15 Absents sans procuration : 1 (Monsieur RENAUD) N’ont pas pris part au vote : 0 Ont pris part au vote : 78 (y compris les votants par procuration) Résultat du vote : Abstention : 0 Total des suffrages exprimés : 78 Majorité absolue de suffrages exprimés : 40 Pour : 52 (Groupe Socialiste, Parti Radical de Gauche et apparentés, Groupe Communiste – Front de Gauche (à l’exception de Monsieur BRUNEEL)) Contre : 26 (Groupe Union Pour le Nord et Monsieur BRUNEEL). Le projet de délibération correspondant, conforme à l’avis de la Commission « Qualité du Service Public, Finances, Ressources Humaines, Relations Internationales, Affaires Européennes », est adopté, pour ce qui concerne les dépenses et le vote global du budget, à la majorité. Monsieur le Président souligne que la présente séance plénière est la dernière avant les élections départementales. Monsieur le Président remercie les Conseillers Généraux, dont on sait avec certitude qu’ils ne seront plus présents lors de la prochaine séance plénière, pour le travail accompli. Il cite les noms de : Messieurs Gérard BOUSSEMART, Joël CARBON, Jean-Claude DEBUS, Jean-Pierre DECOOL, Bernard DELVA, Mesdames Marie DEROO, Marie FABRE, Messieurs Alain FAUGARET, André FIGOUREUX, Bernard HANICOTTE, Madame Monique LEMPEREUR, Monsieur Philippe LETY, Madame Brigitte LHERBIER, Messieurs René LOCOCHE, Michel MANESSE, Mehdi MASSROUR, Alain POYART, Daniel RONDELAERE et Michel VANDEVOORDE. Monsieur le Président lève la séance à 17 heures. Stéphanie BODELE Secrétaire de séance Didier MANIER Président du Conseil général ISSN 1262-6546