Compte-rendu de la réunion publique du 9 juin 2016

Transcription

Compte-rendu de la réunion publique du 9 juin 2016
Commune de Maisons-Laffitte
Révision POS / PLU
Réunion publique du 9 juin 2016
Phase de traduction règlementaire
Le Maire introduit la réunion et présente la traduction règlementaire du PLU (rappel du Projet
d’Aménagement et de Développement Durables (PADD), explication des Orientations d’Aménagement
et de Programmation (OAPs), déclinaison du zonage, règlement de zones et dispositions graphiques
particulières).
Un débat est ensuite ouvert. Le Maire et M. GODAERT, Adjoint du Maire délégué à l’urbanisme,
répondent aux questions des habitants. Le débat s’est achevé vers 22h30.
Débat
Q : Pouvez-vous préciser la destination de la zone UCb le long de la voie ferrée ?
R : Sur les 2 secteurs identifiés le long de la rue de la Passerelle, est indiqué un linéaire de bureaux au
document graphique dans l’objectif, outre la création d’activités tertiaires, de créer un espace de
transition entre le tissu pavillonnaire et la voie de chemin de fer, et de faire écran aux nuisances sonores
de la voie de chemin de fer. Leur évolution se fera au gré de la décision des propriétaires.
Q : Habitante du club du parc, avez-vous pris en compte dans le futur PLU les possibilités d’évolution de
la résidence afin de permettre l’extension des logements en sous-sol, le réhaussement n’étant pas
possible ?
R : Oui des règles spécifiques ont été instaurées pour la résidence à travers son intégration au secteur
UHb afin de permettre l’évolution de son habitat.
Q : 1000m²minimum sont requis pour construire sur un terrain ? Est-ce que cette règle sera supprimée
avec le PLU ?
R : L’ancien article 5 concernant les surfaces minimales des terrains est bien supprimé par la loi ALUR, et
n’apparaît donc pas dans le futur règlement du PLU. L’amendement Myard repris à l’article L.151-20 du
code de l’urbanisme permet d’inscrire des règles de surface de plancher en fonction de la superficie du
terrain, ce qui a été intégré au projet de PLU pour les zones du Parc et du petit Parc.
Q : Donc le COS est maintenu ?
R : Le COS est supprimé, mais remplacé par la définition d’une règle sur la surface de plancher maximale
autorisée en fonction de la superficie des terrains.
Q : Sur la zone UC, l’emprise au sol autorisée est la même pour toute la zone. Ce qui induit des
problèmes de constructibilité sur les petits terrains.
Q : Ces terrains non constructibles sur des petites parcelles sont le résultat d’abus de divisions
parcellaires.
R : Il faut de l’imagination aux architectes pour trouver des solutions sur ces terrains. Il est effectivement
important de garder des espaces de respiration, et d’éviter les vues directes chez les voisins en autorisant
trop de constructibilité.
Q : Vous ne distinguez pas la limite de fond de parcelle de l’ensemble de la règle de retrait par rapport
aux limites séparatives, ce qui rend plus difficile la constructibilité sur les petites parcelles.
PLU – Maisons-Laffitte – Citadia Conseil – Even Conseil
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R : Il s’agit encore une fois de ne pas vivre chez le voisin. En règlant un problème de constructibilité, vous
en créez 10. Vous pouvez nous faire des précisions si vous le souhaitez.
Q : En zone UE, il y a le maintien d’un certain COS mais au final la constructibilité sera plus limitée
qu’avec le POS ?
R : Non, le POS affichait un COS de 0,23 sur cette zone, qui a été uniformisé à tout le Parc à travers la
règle de surface de plancher en fonction de la superficie des terrains.
Q : Est-ce que la tranchée de la SNCF va s’élargir ?
R : Non, ce n’est pas envisagé.
Q : De nombreux problèmes acoustiques liés à la voie ferrée sont à noter : est-ce que des projets type
écrans anti-bruit sont prévus?
R : Eole dispose d’un budget de 30M€ sur la question de l’isolation acoustique et de la réduction des
nuisances sonores, qui servira davantage au changement des fenêtres en double voire triple vitrage. Les
solutions telles que la couverture des voies ne sont pas envisageables car trop coûteuses, et le captage
sonore à la source n’est techniquement pas possible à ce jour.
Q : Nous sommes déjà au dessus des normes de bruits, même sans l’arrivée d’Eole.
R : Oui, il faut toutefois relativiser cet impact si on le compare aux voies routières faisant l’objet d’un
classement acoustique comme la RD 308 où le bruit de circulation est continu.
Q : Habitant de la Sablière, des travaux ont été faits pour développer le double vitrage, en revanche, du
fait des vibrations dues aux passages des trains, des fissures apparaissent sur le bâti.
Q : Nous souhaitons maintenir le patrimoine familial, une maison rue Johnson, classée en zone
inondable. Nous espérons que les règles pemettront la réhabilitation.
R : L’important recensement des bâtiments remarquables fait dans le cadre du travail sur le PLU,
notamment à l’appui de la base Mérimée, va dans le sens de la préservation des éléments patrimoniaux
de la Ville. En zone inondable, le PPRI s’applique et est rude pour les propriétaires, il impacte
directement la valeur des maisons.
M. GODAERT précise que le patrimoine à protéger a été recensé également sur la base de l’appel au
patrimoine.
Q : Vous évoquez la réserve Montebello ? Quel est le projet ?
R : Il s’agit d’un projet d’équipement public. Des arbres devront être abattus liés à la réalisation du
projet.
Q : Des projets en termes de stationnement ?
R : Un parking en sous sol sur 2 niveaux ouvert au public est prévu place du marché, qui ne règlera
toutefois pas tous les problèmes.
Le Maire précise que :
Dans l’exercice d’élaboration du PLU, l’Etat nous demande de définir l’évolution de la population. Nous
ne pouvons pas savoir véritablement. Sur la période précédente, 1500 logements ont été construits, alors
qu’un seul habitant supplémentaire est comptabilisé. Entre les différents phénomères de décohabiation,
vieillissement, taille des ménages, il est difficile de prévoir. Toutefois ne nous pensons pas atteindre les
24 000 habitants.
De la même façon, l’Etat nous demande d’afficher des objectifs de construction et de densification. La
réponse initiale était : un objectif de 0 hectares. Au vu des contraintes de Maisons-Laffitte, entre 0,5% et
1% du territoire pourra être concerné.
Q : Les « pas japonais », comment va se traduire leur préservation sur le tissu pavillonnaire ?
R : Le maintien d’un pourcentage d’espaces verts s’appliquera à chaque parcelle.
PLU – Maisons-Laffitte – Citadia Conseil
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Q : Vous parlez d’abattage d’arbres sur la réserve Montebello, serait-il possible d’envisager de couvrir
certains terrains de tennis ?
R : Non ce n’est pas envisagé.
Q : Vous parlez de projet sur la réserve Montebello, mais vous dites que nous ne pouvons pas construire
sur les « réserves » du Parc.
R : Il s’agit d’une réserve foncière pour la Ville de Maisons-Laffitte dont les possibilités de construction
sont limitées à la réalisation d’un équipement public.
Q : Quel devenir pour les axes encombrés ?
R : Les voies départementales de la Ville reçoivent 75% de trafic de transit. Il s’agit d’un vrai problème de
circulation routière lié notamment au franchissement de la Seine.
Q : Quel impact du projet de Port Autonome à Achères ?
R : 500 ha doivent être aménagés. L’impact sera fort en termes de flux de circulation et d’accès au site.
1000 passages de camions en plus sont projetés. Le projet aura un impact important sur
l’environnement.
Q : Peut-on réduire le niveau de cirulation des camions gros-porteurs ?
R : Non, leur passage se fait au détriment de l’environnement.
Q : Concernant le pourcentage d’espaces verts, est ce que les toits végétalisés font partie du calcul ?
R : Oui, mais il faut être vigilant dans leur réalisation : on peut noter des problèmes d’infiltrations pour ce
type de toiture. La loi prévoit également la possibilité de compter les murs végétalisés dans ce calcul.
Q : Les pistes cyclables n’ont pas été évoquées, notamment pour la traversée de la Seine du Mesnil-leRoi à Sartrouville.
R : Il est difficile d’aménager des pistes cyclables le long des voies départementales. Un projet de piste
ludique est à l’étude entre Maisons-Laffitte, Le Mesnil-Le-Roi et Le Pecq en Berges de Seine. Sur le reste
du territoire, le parc et le secteur pavillonnaire fonctionnent en zones partagées. Il s’agira de développer
un garage à vélos sécurisé à proximité de la gare.
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