Citytrip - Ligne Bleue
Transcription
Citytrip - Ligne Bleue
Berlin Citytrip Après Londres et Prague dans les années 1990, Berlin se profile comme la nouvelle capitale du dynamisme culturel du vieux continent. Une ville qui, à vrai dire, n’a jamais cessé de se réinventer au fil de son riche passé. Aujourd’hui, Berlin est la principale métropole de la « Nouvelle Europe ». Et pour ne rien gâter : tout y est nettement moins cher que dans les autres grandes villes en vogue. Bien que la chute du Mur remonte déjà à plus de 20 ans, Berlin n’a rien perdu de sa soif de liberté, voire de son souffle libertaire. Une énergie débordante qui se situe désormais dans les hauts lieux de l’ancien Berlin-Est, où les immeubles en ruines des années 1990 ont été transformés en bars, restaurants, galeries d’art et boutiques. L’image d’un Berlin gris et déprimant appartient au passé : dans aucune autre ville européenne les habitants ne sont aussi colorés et excentriques. Chaque jour, ils lancent de nouvelles initiatives susceptibles de vous épater. Information pratiques En voiture, Berlin se trouve à environ 770 km de Bruxelles, soit environ 7 h de route. Les vols directs Bruxelles-Berlin (proposés par Brussels Airlines et Lufthansa) durent 1 h 20, pour une arrivée à Tegel Airport. Le 13 juin 2012, cet aéroport fermera ses portes et tous les vols seront basés au nouvel Brandenburg Airport. Si vous atterrissez à Tegel, prenez le bus TXL. Le terminal est desservi toutes les dix minutes entre 6 h et 19 h et toutes les vingt minutes entre 19 h et 23 h 07 : le Jet ExpressBus TXL emmène ses passagers (aller et retour) entre l’aéroport et des endroits stratégiques à Berlin comme l’Alexanderplatz et Unter den Linden. Le trajet dure de 30 à 40 minutes et coûte 2,10 euros. La compagnie Easyjet propose un vol direct entre Brussels Airport et l’aéroport de Berlin Schönefeld, qui deviendra en juin 2012 l’aéroport Hauptstadt-Airport Berlin-Brandenburg. L’ancien et le nouvel aéroport se situent à 16 km au sud-ouest du centre-ville. À partir de Schönefeld, un train dessert le centre de Berlin. La gare se situe à 300 m (un long tunnel y mène) du Terminal A. Une navette de bus est également prévue. Toutes les 30 minutes, un train part de la gare de l’aéroport vers la gare centrale de Berlin (Hauptbahnhof) et la gare Zoo. Juste en dehors du Terminal A, on peut également prendre, entre autres, les bus BVG et le JetExpressBus qui se rendent à la station de métro Rudow. Un aller simple pour le centre revient à 2,80 euros, que l’on prenne le train ou le bus. La BVG Welcome Card (pour les trajets en transports en commun) est en vente dans le kiosque à journaux situé à côté du comptoir d’information. En face du hall des arrivées, l’on peut également prendre un taxi. Un trajet vers le centre de Berlin coûte de 35 à 40 euros. Mitte Le Mitte, qui signifie « le milieu », est le centre culturel, politique et social de cette ville réunifiée. Partout, on construit, on rénove et on transforme. Le Berlin-Est triste et gris de jadis est à présent un quartier frétillant, proposant un éventail en perpétuelle évolution de restaurants, de magasins et de galeries. Le Mitte n’est pas seulement réputé pour son côté branché, il est également important sur le plan culturel et historique. Une jolie promenade vous emmène de l’incontournable Hakesche Markt vers l’Alexanderplatz, où se dresse la Fernsehturm : une tour télé de 368 m de haut, construite en 1969, lorsque l’Allemagne de l’Est avait encore les moyens de bâtir des projets prestigieux. Aujourd’hui, elle est devenue une attraction touristique visitée par plus d’un million de personnes par an. Elle reste un bel exemple de l’architecture est-allemande et un point d’orientation pour qui s’égare. De l’Alexanderplatz part Unter der Linden, un important boulevard qui était à l’époque la « vitrine » de la RDA. Sous l’ère communiste, le large boulevard accueillait quelque cafés (presque) chics, les ambassades des pays « amis » et, en fin de parcours, la Porte de Brandebourg alors encore inaccessible en raison du Mur. À présent, le boulevard martial s’est transformé en belle et large avenue où les ambassades ont laissé la place à des boutiques, à des restaurants et à des hôtels. Pas loin de ce boulevard, le chef Kolja Kleeberg tient son restaurant 1 étoile Michelin, restaurant Vau, qui met la « cuisine Berlinoise » à l’honneur et mêle la tradition avec la cuisine allemande novatrice. Le restaurant, au joli look moderne, est l’endroit idéal pour (re) découvrir que la cuisine allemande ne se résume pas au « Bratwurst und Sauerkraut ». En été, les terrasses autour du charmant Gendarmenmarkt, qui se situe à un jet de pierre du boulevard Unter den Linden, sont pleines à craquer. Les amateurs de nu élégant peuvent aller siroter une coupe de champagne et déguster quelques huîtres au Newton bar, une ode au photographe décédé Helmut Newton. Juste avant le majestueux boulevard Unter den Linden, la coupole de verre du Reichstag couronne le Bundestag allemand, le parlement allemand. Malgré l’aspect futuriste de la coupole créée par Norman Foster, ce bâtiment est un monument historique de première importance. Terminé en 1894, il a été quasi détruit par l’incendie « politique » de 1933, a été utilisé ensuite comme maternité pendant la Deuxième Guerre mondiale et a été le témoin silencieux tant du déclin de l’Empire à la fin du XIXe siècle que de la déroute de la République de Weimar et du IIIe Reich. Ce Reichstag vaut donc certainement une visite. Attendez-vous cependant à de très longues files d’attente et à un contrôle de sécurité très sévère. À moins que vous n’ayez l’idée lumineuse de réserver une excursion « Café au Reichtstag » : dans ce cas, pas de file d’attente et en plus, vous pourrez déguster un café et un gâteau dans le restaurant de la coupole. Tout près du Reichstag, vous trouverez le Mémorial de l’Holocauste. 2 711 blocs de béton dispersés sur 19 000 mètres carrés commémorent les événements les plus tragiques de la guerre. Dans le Mitte se situe également le Museum Eiland où a ouvert ses portes en 2009 le légendaire Neues Museum, qui expose une collection de 50 siècles d’art. Pendant près de septante ans, le musée est resté fermé en raison de sa destruction quasi complète par les bombardements alliés durant la Deuxième Guerre mondiale. L’architecte britannique David Chipperfield a préservé une partie des dégâts de la guerre, qui font partie de l’histoire du musée et de Berlin, pour créer une architecture remarquable. Le Mitte réserve aussi de belles surprises aux fans de shopping, dans le quartier Scheunenviertel où sont présentes de nombreuses marques internationales et boutiques locales. Prenez les rues latérales pour découvrir les magasins les plus singuliers. Empruntez à présent l’Alte Schönhauser Strasse, un enchaînement d’initiatives typiquement berlinoises. Monsieur Vuong, par exemple. Le propriétaire de 88 ans, M. Vuong, y a posé ses pénates après quelques tribulations à Berlin, pour ouvrir avec son fils, M. Vuong Junior, ce « Café Indochine ». Impossible de réserver et la carte est limitée. Mais pourquoi avoir le choix quand l’on peut se délecter de grands bols de délices vietnamiens et de shakes sains à des prix de dumping. Le café ne désemplit pas de midi à minuit. Le public y est aussi branché qu’éclectique. Sortir dans le Mitte est toute une aventure. Concept typiquement berlinois : le Broken Hearts Club. Une party mensuelle à différents endroits inconnus où l’on ne joue que des chansons d’amour. Et l’entrée est réservée aux gens habillés selon le thème de la soirée. Bar Tausend au Mitte est l’une de ces missions impossibles. Avec un peu de chance, un groupe de gens attendant devant une porte métallique trahira sa présence. Il faut en effet un brin de bonne fortune et d’intuition pour dénicher ce Bar Tausend, logé sous un viaduc de voie ferrée et le long de la Spree : un club super cool et à présent l’un des meilleurs restaurants de la ville. Prenzlauer Berg Berlin offre un côté encore plus rebelle que le Mitte : le quartier Prenzlauer Berg. Cette entité de BerlinEst a connu, ces dernières années, le baby-boom le plus prolifique d’Allemagne. Les jeunes couples de travailleurs attendent moins longtemps que les Belges pour penser à étendre le cercle familial. « Prenzlberg » rayonne et respire à la fois la quiétude et l’ambition. Les lieux ont d’abord été habités par des artistes, des bohémiens et des étudiants, et ensuite par des hommes d’affaires, des célibataires branchés et des familles. Prenzlauer Berg est la partie de la ville qui abrite le plus grand nombre de maisons joliment rénovées le long de larges rues tranquilles. La plus grande concentration d’adresses raffinées se situe autour de la Knaackstrasse et de la Kollwitzplatz. La plupart des maisons datent du XIXe siècle, l’époque où Prenzlauer Berg n’était encore qu’un quartier d’ouvriers. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, les bombardements y ont été moins destructeurs que dans le Mitte. Le parc immobilier n’y a pas non plus trop souffert de l’érection du Mur. Mais dans certains quartiers on remarque encore des façades endommagées par des balles d’armes à feu. En été, les terrasses colorées poussent comme des champignons où les « happy hours » – 4,00 euros pour un Mojito – attirent un public nombreux. Scotch and Sofa, dans la Kollwitzstrasse est l’un de ces petits bars sympas. En hiver, il n’est pas surpeuplé et en été il s’étend sur tout le trottoir, où ses clients sirotent un cocktail dans des transats. Les amateurs de vin se doivent de rendre visite à Die Weinerei ; une initiative d’un négociant en vins et d’un groupe d’amis œnologues. Le concept est simple : on verse 2,00 euros de consigne pour le verre dans un pot ou un vase au bar, on boit et on mange toute la soirée ce que l’on veut et on évalue soi-même le montant de l’addition. Pour sortir tout en restant dans une ambiance intimiste, rendez-vous au Die Wohnzimmer. De l’extérieur, l’endroit ne ressemble pas à un bar. À l’intérieur, la lumière est tamisée et l’ambiance cosy. De vieux meubles design côtoient du mobilier de brocante. Il y a aussi une petite kitchenette avec des tables et une arrière-cuisine où l’on sert des cocktails à partir de 22 h. Ce quartier, Pankow, est encore en plein développement. Le soir, on passe par des rues où se succèdent bars, restaurants et volets fermés couverts de graffitis. La journée, le quartier se transforme pour faire place à une succession de boutiques toutes plus intéressantes les unes que les autres. Konk est une boutique branchée qui ne vend que des labels berlinois, pas les plus grands noms de la mode mais qui produisent toujours des créations de haute qualité à des prix très abordables. Chaque vêtement y a son histoire. Autre idée de « salon ouvert » à Prenzlauer Berg : le Kauf dich glücklich (achète-toi du bonheur) dans l’Oderbergstrasse. Ici, pas de boules de Berlin mais bien des gaufres de Berlin. Pas loin de ce café, l’on trouve Kastenienallee, également appelé Castingallee parce qu’ici tout le monde est mêlé, en plus de son travail ordinaire, au monde du cinéma et de la musique. Ce n’est pas un hasard si l’industrie de la musique et du film de Munich ou d’Hambourg a déménagé à Berlin. Ici, tout est encore possible. À des prix raisonnables. Tiergarten/Potsdammer Platz Ce parc énorme au centre de Berlin est traversé en son milieu par la Strasse des 17 Juni, qui mène à la Porte de Brandebourg. On y trouve naturellement le célèbre Reichstag et la Potsdamer Platz, mais également, dans le quartier Hansaviertel, des perles d’architecture moderniste d’Arne Jacobsen, Oscar Niemeyer et Alvar Aalto. Une courte promenade à travers et autour de la Potsdamer Platz permet de se forger une bonne image du XXe siècle turbulent que Berlin a connu. On a du mal à croire qu’il y a un peu plus de vingt ans, c’était une partie du « no man’s land » d’une tristesse infinie. Au XIXe siècle, la Potsdamer Platz avait été l’une des places les plus animées et les plus légendaires d’Europe. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle s’est transformée en une zone vide et grise qui restera pendant des décennies comme une balafre dans le paysage urbain. Fort heureusement, il reste peu aujourd’hui du passé funeste de la Potsdamer Platz : un morceau de Mur ici, trois anciens immeubles là, et puis aussi une rangée de vieux arbres. L’architecte qui a fait renaître de ses cendres le plus grand chantier d’Europe est Renzo Piano. Sur place, on voit à présent un lien avec le Cultuurforum existant, un impressionnant Sony Center et une gare où toutes les grandes lignes se rejoignent. Pas loin de la Potsdamer Platz, on tombe sur l’un des musées les plus intéressants de Berlin : la Neue Nationalgalerie, temple de l’art moderne (expressionisme, Bauhaus et courants d’après-guerre comme Cobra, et Group Zero). Le bâtiment, créé par Mies Van der Rohe dans les années 1960, vaut déjà la visite à lui seul. Kreuzberg Il a été le quartier favori des punks et des anars de gauche. Aujourd’hui, c’est un quartier populaire bien berlinois, offrant un joli mélange de nationalités et de cultures. Les plus jolies rues sont la Schlesischestrasse et l’Oranienstrasse. Kreuzberg est également appelé « Klein Istanbul » parce que plus de 60 000 Turcs y habitent. Si ce quartier inspire à présent plusieurs développeurs de projets immobiliers, Kreuzberg ne peut pas encore rivaliser avec Prenzlauer Berg ou le Mitte. La rénovation urbaine n’en est encore qu’à ses balbutiements. Mais on y trouve parfois des petites boutiques merveilleuses de designers locaux. Nr. 4, située dans un quartier où habitent principalement des familles turques, en est un bel exemple. Dans un immeuble à appartements gris et dépourvu de tout charme, cette boutique propose de beaux vêtements et des bijoux raffinés, offrant un contraste saisissant avec le quartier plus fruste (entendez, moins « clean » mais certainement pas dangereux) des alentours. Careca, un peu plus loin, est une combinaison de café, de bar et de club où l’on peut rencontrer les habitants du coin dans un décor relax. Kreuzberg abrite également quelques belles initiatives le long du fleuve Spree. Épinglons un club branché : Spindler Klatt, un restaurant d’inspiration asiatique qui s’étend sur plus de 1 000 mètres carrés et qui débouche, sans transition, sur un lounge bar où l’on danse jusqu’aux petites heures. En été, la grande terrasse avec vue sur le fleuve est l’un des endroits favoris du quartier. Elle est surtout fréquentée par les trentenaires, originaires principalement de BerlinOuest. De l’autre côté de la Spree, l’on aperçoit les célèbres bars de plage de Berlin. Une longue bande de sable coincée entre le fleuve et des vestiges du Mur et un enchaînement de bars qui ont chacun leur identité, leur public et leur ambiance. C’est la célèbre East Side Gallery où l’on vient jeter un œil sur ce qui reste du Mur et bien sûr, profiter jusque tard dans la nuit de la plage, de la musique, des cocktails et des gens. Un peu plus loin, de retour sur l’autre rive, l’on peut nager dans le fleuve dans les meilleures conditions de confort. Pas dans la Spree même mais dans une piscine flottante. Le Badeschiff est une installation flottante ouverte au public été comme hiver : c’est la piscine la plus branchée à Berlin. En hiver, elle est couverte et chauffée et propose même des saunas. En été, elle se prolonge avec une plage et un bar. On y nage donc en plein air. Cette partie de Berlin, Treptow, n’est pas tellement connue mais autour de l’Arena, où le Badeschiff flotte, l’on trouve des cafés et des restaurants intéressants. Chaque soir, un D. J. anime l’endroit : le Badeschiff et la plage aux alentours y deviennent un lieu de fête par excellence. Le Kreuzberg abrite également le chef-d’œuvre tridimensionnel de l’architecte Daniel Liebeskind : le Musée juif. Le concept est celui d’une étoile juive déployée qui est reliée au Musée de Berlin existant. L’exposition permanente emmène le visiteur à travers deux millénaires de l’histoire judéo-allemande. Friedrichshain À première vue, Friederichhain ne vaut pas vraiment le détour. De grandes rues très peuplées comme Karl-Marx Allee bordurées par une architecture communiste épique ou d’autres morceaux du Mur peint, des immeubles décrépits sans âme… Et pourtant, vous devez passer par ce quartier. À Friedrichhain, on trouve en effet le célèbre Volkspark qui est toujours très animé les belles journées ensoleillées. Plus agréable encore : autour de la SimonDachstrasse où l’on découvre une partie de Berlin charmante et pleine de couleurs. Avec de nombreux cafés, boutiques et restaurants. Un bel exemple du type de magasins du quartier est le Kickback, spécialisé dans les sneakers. Le Selected Store est lui aussi spécialisé mais dans la musique et les vêtements hip hop. Une bonne adresse pour casser la graine : Schneeweis dont le menu s’inspire des Alpes. Pour prendre un café et un déjeuner léger, nous recommandons Aunt Benny : « comfort food », wifi gratuit et bagles et milkshakes sublimes. On peut commencer la soirée au bar Künstliche BEATmung, au charmant intérieur seventies et à l’ambiance très « Orange mécanique ». Electro, house, drum’n’bass,… quel plaisir de se laisser aller en sirotant des cocktails bien frappés. Charlottenburg & Willemsdorf Après la construction du Mur en 1961, les quartiers Charlottenburg et Wilmersdorf sont devenus le centre-ville de l’ancien BerlinOuest. Depuis la réunification, Berlin-Ouest n’est vraiment plus the place to be, à moins que vous n’aimiez faire votre shopping dans les magasins chics ou les chaînes internationales. Bien entendu, la plus grande attraction reste le Kurfürstendamm, également connu sous le nom de Ku’damm, un ensemble de boutiques chics, de magasins de design et de chaînes de magasins connues comme Jil Sander, Hermes, Chanel, Zara et H&M. Une adresse allemande typique pour acheter des gadgets, des articles design et ménagers : Stillwerk, qui abrite même un espace spécial enfants pour permettre aux parents de faire leur shopping en toute tranquillité. L’on ne peut manquer non plus de passer chez KaDeWe, le grand magasin allemand le plus emblématique. À Ku’damm et aux alentours, on trouve également de nombreux nouveaux hôtels où tout est plus fonctionnel et mieux organisé que dans la partie la plus créative de Berlin. Passer une soirée dans le quartier a un côté plus civilisé que dans l’ancien Berlin-Est. Quoique, si les murs du club de jazz A-Trane pouvaient parler… Ce temple du jazz à Berlin a accueilli les plus grands noms (Coltrane, Se restaurer Shopping 1.Monsieur Vuong, Alte Schönhauserstrasse 46 2.Die weinerei, Kollwitzstrasse 41 3.Scotch and Sofa, Kollwitzstrasse 18 4. Kauf dich glücklich, Oderbergstrasse 44 5.Restaurant Vau, Jägerstrasse 54 6.Newton bar, Charlottenstrasse 57 7.Restaurant au Reichstag: réservation obligatoire au +49 (0)30 22 62 99 ou kaeferreservierung.berlin@ feinkost-kaefer.de. 8.Careca, Falckensteinstrasse 42 9.Francucci’s Ristorante, Kurfürstendamm 90 10. Imbiss Ku’damm, Kurfürstendamm 195 11. Diener, Grolmanstrasse 47 12.Konk Store, Kleine Hamburgerstrasse 15 13. Stillwerk, Kantstrasse 17 14.KaDeWe, Tauentzienstrasse 21-24 15. Kickback, Kopernikusstrasse 18 16. Selected Store, Revaler Strasse 9 Sortir 17. Spindler Klatt, Kopenicker Strasse 16 18. Künstliche BEATmung, SimonDachstrasse 20 19. Jazzclub A-Trane, Bleibtreustrasse 1 20. The Cantina in Bar Tausend: Schiffbauerdamm 11 21.The Broken Hearts Club www.thebrokenheartsclubberlin.com Hancock, Krall, etc.). Son aménagement intérieur sombre et intime en fait un must absolu pour les amateurs de musique. Une bonne adresse pour se restaurer au Ku’damm est le Francucci’s Ristorante. Une cuisine italienne interprétée de façon moderne, avec comme spécialité de la viande grillée de la fameuse vache blanche Chianina. Les pizzas et les pâtes valent également le détour. Mais, bien entendu, à Berlin, on se doit de déguster une currywurst. À Ku’damm, chez Imbiss Ku’damm 195, on peut en savourer une dans une version plus raffinée. Une currywurst avec pommes (frites) à la rotweiss (mayonnaise et ketchup) accompagnée d’une coupe de champagne. Vous voulez humer l’ambiance de jadis, quand Charlottenburg était encore le « Mitte » de Berlin ? Allez donc boire un verre et même manger un morceau chez Diener. Au menu : bradwurst, Sauerkraut, Erbspuree und Kartoffeln, etc. Et pour rester dans la nostalgie: allez voir le Stade olympique construit en 1936 suite à l’attribution des Jeux à Berlin, à la grande satisfaction de Hitler. Depuis, le stade a été rénové en profondeur mais son ancien concept, assez curieusement, a été bien respecté. 3 choses à ne pas manquer - Savourer la cuisine Berlinoise au restaurant Carmen, niché dans le verdoyant et tranquille Eichwalde, à trente minutes de route du centre de Berlin. Accessible facilement avec le S-Bahn. Dans une ancienne boucherie, un restaurant Bib Gourmand et 17 points Gault Millault. Bahnhofstrasse 9, Eichwalde. - Au Clärchens Ballhaus à Mitte, on donne chaque soir un cours de danse (le mardi, c’est le tango) où se retrouvent tous les Berlinois qui aiment se déhancher dans ce splendide bâtiment. Auguststrasse 24 - Les amateurs d’art qui apprécient l’underground se rendent à la Heidestrasse, pas loin de la Hamburger Bahnhof. Jadis, un chancre industriel, cette rue abrite aujourd’hui une belle collection de galeries d’art moderne. Heidestrasse 50