Vallourec : La CFDT appelée à renégocier le plan
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Vallourec : La CFDT appelée à renégocier le plan
Du 1 février 2016 Contact : Alain Larose, Secrétaire national, 01 56 41 50 70 Vallourec : La CFDT appelée à renégocier le plan social de la partie tubes La CFDT a appris à minuit, heure française, lors de l’ouverture de la Bourse de Shanghai, l’ampleur de la restructuration qui toucherait Vallourec Europe sur sa partie tubes, et des PSE qui s’ouvriraient sur les sites en France. Pour cette raison, elle a demandé ce matin à la Direction un dialogue social accru, plus en amont avec des administrateurs salariés choisis par le personnel et non cooptés par la Direction. Dans l’Hexagone, Vallourec supprime 600 postes en production, 300 à la tuberie de Saint-Saulve, 180 à la tuberie de Déville-lès-Rouen, 80 pour Cosne-sur-Loire, et 40 pour Mondbard (Bourgogne). La participation de l’État dans le Groupe passerait de 7 à 15 % et celle de Nippon Steel Sumitomo, de 1,5 à 15 %. La part du personnel dans le capital pourrait être réduite, si les salariés, actuellement actionnaires à hauteur de 7,5 %, ne reprenaient pas de nouvelles actions. Courant février, la CFDT devrait être appelée à négocier le PSE de Vallourec Tubes France. Pour la CFDT, la recapitalisation de Vallourec par l’État français et par Nippon Steel Sumitomo est positive, car le Groupe manquait d’oxygène. Toutefois, cette recapitalisation aurait pu être réalisée avant, même s’il était délicat pour Vallourec de montrer de la faiblesse vis-à-vis de ses concurrents. La CFDT estime que le nouveau plan stratégique est viable avec la reprise d’une partie de la production par le Brésil et la Chine, qui permettront de produire à bas coûts, pour faire face à la concurrence. Cependant, elle prédit une perte de services et de satisfaction client, en matière de délais de production et de livraison. C’est une grande partie du savoir-faire de Vallourec, qui part de France. Par ailleurs, la CFDT attend des investissements pour pérenniser les sites français, notamment dans le domaine de la finition et du filetage. Elle réclame un vrai projet qui constitue une alternative et pas seulement une rationalisation. Elle attend que l’État, qui a mis la main à la poche, fasse pression sur le rapatriement des activités de finition. Fédération Générale des Mines et de la Métallurgie - CFDT 1