(BI) d`entreprise agile orientée business
Transcription
(BI) d`entreprise agile orientée business
Un Thought Leadership Paper (TLP) élaboré par Forrester Consulting pour SAP Business Intelligence (BI) d'entreprise agile orientée business Transformer la BI pour accéder au meilleur des deux mondes Mai 2014 Sommaire Résumé ................................................................................................................ 1 État des lieux....................................................................................................... 2 Défis actuels ........................................................................................................ 3 Solution : La BI d'entreprise agile orientée business ................................... 5 Principales recommandations .......................................................................... 9 Annexe A : Méthodologie ................................................................................ 10 Annexe B : Échantillonnage de l'enquête ..................................................... 10 Annexe C : Notes .............................................................................................. 11 À PROPOS DE FORRESTER CONSULTING Forrester Consulting prodigue des conseils indépendants et impartiaux fondés sur des recherches, afin d'aider les décideurs à réussir au sein de leur entreprise. Pour une courte séance de stratégie ou un projet personnalisé, Forrester Consulting vous met directement en relation avec des analystes qui porteront un regard expert sur les défis de votre entreprise. Pour plus d'informations, visitez le site www.forrester.com/consulting. © 2014, Forrester Research, Inc. Tous droits réservés. Toute reproduction non autorisée est strictement interdite. Les informations qui figurent dans le présent document s'appuient sur les meilleures ressources disponibles. Les opinions exprimées reflètent un point de vue au moment de la rédaction et sont susceptibles d'évoluer. Forrester®, Technographics®, Forrester Wave, RoleView, TechRadar et Total Economic Impact sont des marques commerciales de Forrester Research, Inc. Toutes les autres marques commerciales citées sont la propriété de leurs détenteurs respectifs. Pour plus d'informations, visitez le site www.forrester.com. [1-NZNZL7] 1 Résumé De récentes études et enquêtes menées par Forrester Research ont permis de faire une découverte décisive : les entreprises peuvent améliorer leurs performances, leur positionnement sur le marché et leurs atouts concurrentiels 1 en développant leur agilité. Forrester a identifié pour les besoins de cette recherche 10 dimensions de l'agilité d'entreprise, dont trois qui correspondent directement aux capacités de business intelligence (BI) et d'analyse comme 2 la réactivité au marché et la diffusion des connaissances. Cependant, malgré les progrès énormes réalisés ces dernières décennies par les entreprises de toutes tailles pour développer la BI, nombreuses sont celles qui peinent encore à rendre leurs environnements BI agiles. En janvier 2014, SAP a chargé Forrester Consulting de comparer du point de vue de l'agilité les atouts des environnements BI orientés technologie et business. Afin d'analyser plus en détail cette tendance, Forrester a élaboré une hypothèse visant à vérifier l'affirmation suivante : 1) La BI d'entreprise orientée technologie peut être évolutive, mais ce bien souvent aux dépens de l'agilité et de la souplesse ; tandis que 2) la BI d'entreprise orientée business peut intégrer l'agilité, mais manquer d'évolutivité ou ne pas convenir aux applications stratégiques ; finalement, 3) les environnements BI doivent, pour concilier évolutivité et agilité, adopter une approche gagnant-gagnant qui associe les deux mondes au travers d'une « BI d'entreprise agile orientée business ». En menant des études approfondies auprès de 368 professionnels de la gestion des technologies et des entreprises, Forrester a constaté que les entreprises qui adoptaient cette nouvelle approche obtenaient de meilleurs résultats en termes de maturité BI, de réussite et d'efficacité. PRINCIPALES CONCLUSIONS L'étude de Forrester a abouti à trois conclusions : › La mise en œuvre de la BI d'entreprise orientée technologie reste insatisfaisante du point de vue de l'agilité, alors même qu'elle génère souvent de bons résultats dans les autres domaines. La gouvernance descendante des données, la centralisation du support BI sur une infrastructure normalisée, l'évolutivité, la robustesse, la prise en charge des applications stratégiques, la réduction des risques opérationnels et la recherche d'une vision résolument univoque des situations sont bien entendu les stratégies qui permettent aux entreprises de retirer de nombreux bénéfices de leur activité. Cependant, ces stratégies ne font qu'effleurer le problème des applications BI « maison » à supplanter. Pour quelle autre raison, les études Forrester constatentelles souvent qu'un pourcentage important de contenus BI continue de résider dans des applications BI maison et non d'entreprise ? Pourquoi les utilisateurs de l'entreprise considèrent-ils souvent que les plates-formes BI d'entreprise orientées technologie sont complexes, inflexibles, lentes à réagir et dépourvues d'agilité ? › Les applications BI maison orientées business sont agiles, mais elles ne sont pas évolutives. Si les applications BI bureautiques maison sont flexibles et agiles et offrent cette satisfaction de traiter instantanément une question professionnelle urgente, elles ne sont pas évolutives. De telles applications sont cloisonnées et peuvent aboutir à une prise de décision basée sur des informations incorrectes. Elles peuvent être plus coûteuses à long terme que les plates-formes BI d'entreprise, et elles ne sont pas adaptées à la prise en charge des applications stratégiques. De plus, elles représentent un risque opérationnel considérable pour toutes les entreprises. › Forrester considère que la meilleure approche pour accéder à une architecture BI évolutive et agile est de concilier les deux mondes et d'orienter l'entreprise vers le business et la technologie. Cette approche fondée sur les meilleures pratiques invite les utilisateurs professionnels à se doter d'outils BI qui disposent de l'agilité et de la souplesse de leurs outils bureautiques maison, tout en offrant le cas échéant les capacités d'évolutivité requises. Dans cet environnement mixte, les responsables technologiques, s'ils restent en charge de la plupart des applications BI complexes et stratégiques, investissent du temps et des ressources dans le contrôle de l'utilisation des applications BI créées par les utilisateurs professionnels. Selon les besoins, les départements technologiques peuvent rendre ces applications opérationnelles/exploitables en production. À l'ère actuelle du client roi, cette approche présente aussi l'avantage supplémentaire d'inciter les deux camps à davantage se concentrer sur le client plutôt que sur eux-mêmes (et leurs priorités). 2 État des lieux La capacité à définir la réussite d'une transaction est passée aux mains des clients du tout numérique, entreprises et consommateurs, de sorte que la notion d'information et de contrôle supplante désormais la distribution ou la fabrication. À l'aide de périphériques mobiles, d'Internet et d'un accès pratiquement illimité à l'information sur les produits, les services, les prix et les offres, les clients sont à présent capables de comprendre les entreprises avec lesquelles ils traitent, de trouver des alternatives et de faire jouer la concurrence pour générer un renouvellement. Forrester appelle ce phénomène « l'ère du client roi ». Durant les dix dernières années, le classement mondial des entreprises de la liste Global Fortune 500 s'est renouvelé à hauteur de 70 % et nous savons que cette évolution est partiellement due à l'incapacité des entreprises de s'adapter 3 aux tendances de cette nouvelle ère. La plupart des entreprises ayant disparu à cette époque ont ceci en commun qu'aucune d'entre elles ne soit parvenue à gérer le changement. L'agilité est la principale capacité permettant aux entreprises de s'épanouir sur un marché caractérisé par une dynamique de changement toujours plus rapide. D'après Forrester, les entreprises agiles prennent leurs décisions différemment en adoptant une approche de la gestion davantage axée sur la base. Situés en première ligne dans leurs unités opérationnelles individuelles, les employés sont ceux qui interviennent au plus près des clients, de leurs problèmes, de l'évolution du marché et de l'inefficacité des processus. Ces employés sont souvent les mieux placés pour comprendre les défis et les opportunités en jeu et prendre les décisions nécessaires à l'amélioration de l'activité. C'est seulement lorsque les réponses viennent de l'intérieur, c'est-à-dire de ces employés extrêmement vigilants et investis que les entreprises deviennent agiles, compétitives et performantes. Mais que signifie l'agilité d'entreprise en termes tangibles et quantifiables ? En explorant cette question avec des cadres supérieurs, Forrester a découvert que la business intelligence et l'analyse, la diffusion des connaissances et la réactivité au marché (les deux derniers étant principalement basés sur la BI) constituaient trois caractéristiques fondamentales de l'agilité d'entreprise. La business intelligence permet aux entreprises de se positionner de façon concurrentielle, notamment en matière d'information. La diffusion des connaissances favorise une prise de décision rapide lorsque les connaissances requises pour prendre ces décisions sont disponibles à tous les niveaux de l'entreprise. Les entreprises agiles exploitent les connaissances des employés à tous les niveaux de l'organisation, ce qui permet d'accélérer et de cibler de manière précise la prise de décisions sans perdre de temps en querelles intestines. Enfin et surtout, la réactivité face au marché est essentielle à l'ère du client roi où les interactions sociales en ligne génèrent des changements rapides au niveau des demandes et des comportements de la clientèle. Les entreprises agiles doivent collecter des connaissances sur les clients et le marché et les intégrer rapidement au processus décisionnel. Afin d'accompagner et de promouvoir l'agilité d'entreprise, les employés ayant des connaissances métier doivent bénéficier d'un accès aisé aux outils et aux applications de BI agiles, souples et réactifs de l'entreprise. Malgré les progrès énormes réalisés ces dernières décennies par les entreprises de toutes tailles pour développer la BI, nombreuses sont celles qui peinent encore à rendre leurs environnements BI agiles : › Les informations sont souvent difficiles à trouver. Lorsqu'on leur demande s'il leur est facile de déterminer quelle application BI d'entreprise dispose du contenu BI dont ils ont besoin (c'est-à-dire rapports existants, tableaux de bord), 52 % des personnes interrogées répondent qu'elles trouvent cette tâche difficile. › Obtenir des réponses aux questions soulevées par l'activité est également une tâche difficile. Suite à la question précédente, nous leur avons demandé s'il leur était facile de trouver une réponse aux questions relatives à leur activité dans l'application BI de l'entreprise, ce à quoi 50 % des personnes interrogées ont répondu qu'elles ne trouvaient pas cette tâche aisée. › Les utilisateurs métiers continuent de dépendre du support technique. En réponse à la question « Que faites-vous lorsque vous êtes confronté à un nouveau besoin de votre entreprise en matière de Business Intelligence (BI) ? », 40 % des personnes interrogées (et 45 % des chefs de projet BI) ont indiqué qu'ils appelaient le support technique à l'aide, et 50 % (voire 57 % des directeurs généraux/directeurs) qu'ils déposaient une « requête officielle ». › Le support technique peut être lent à réagir. La gestion des technologies de l'entreprise et les platesformes BI ont réalisé d'énormes progrès ces dernières décennies. En réponse à la question « Lorsque vous demandez l'aide du support technique, quel est le délai 3 de traitement d'une demande BI classique (pour un rapport d'une seule source de données) ? », 18 % des personnes interrogées ont indiqué un délai d'exécution de quelques minutes et 47 % d'entre elles de quelques heures. Cependant, certaines de ces demandes techniques relatives à la BI restent bloquées dans une longue file d'attente, pour une durée de plusieurs jours, voire plusieurs semaines selon 31 % de ces personnes (voir l'illustration 1). À une époque où le client est roi, cela signifie généralement que les clients se tourneront vers d'autres fournisseurs de produits ou de services. Défis actuels La gouvernance descendante des données, la centralisation du support BI sur une infrastructure normalisée, l'évolutivité, la robustesse, la prise en charge des applications stratégiques, la réduction des risques opérationnels et la recherche d'une vision résolument univoque des situations sont autant de stratégies qui permettent aux entreprises de retirer de nombreux bénéfices de leur activité. Il est intéressant de noter qu'en dépit de tous les avantages commerciaux générés par les applications BI orientées technologie, les applications d'entreprise n'ont que partiellement supplanté les applications BI maison. Notre étude indique qu'environ 40 % des entreprises utilisent autant voire davantage d'applications BI maison que d'applications BI d'entreprise. Seules 15 % des entreprises ont indiqué utiliser seulement les applications BI d'entreprise (voir l'illustration 2). BI D'ENTREPRISE ORIENTEE TECHNOLOGIE Nous avons analysé les défis auxquels faisaient face les personnes disposant d'un environnement BI d'entreprise axé sur la gestion des technologies et voici nos conclusions : › Les applications BI d'entreprise sont assez complexes. La plupart des grandes entreprises internationales hétérogènes qui disposent de gammes multiproduits doivent intégrer plusieurs étapes pour prendre en charge les processus BI de bout en bout. Parmi ces derniers figurent, sans toutefois s'y limiter, la collecte, l'extraction, l'intégration, le nettoyage et la modélisation des données, la création et la gestion d'indicateurs commerciaux, la création de rapports et d'analyses de données et l'intégration des résultats dans les applications bureautiques. Si de nombreuses plates-formes BI d'entreprise modernes ont réalisé d'importants progrès dans l'intégration de ces composants, 32 % des personnes interrogées ont répondu, lorsqu'on leur ILLUSTRATION 1 Un temps de traitement rapide pour les demandes de données BI est essentiel pour l'agilité d'entreprise « Lorsque vous demandez de l'aide aux responsables technologiques, avec quelle rapidité traitent-ils une demande BI classique (un rapport à partir d'une seule source de données) ? » Minutes 18 % Heures 47 % Jours Semaines 26 % 5% 31 % attendent des jours voire des semaines pour une requête BI classique Base : 171 décideurs qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 ILLUSTRATION 2 Les applications BI maison restent largement utilisées parmi les entreprises « Quelles applications BI utilisez-vous le plus souvent, les applications BI d'entreprise ou vos propres applications BI maison ? » J'utilise seulement des applications BI d'entreprise J'utilise plus d'applications BI d'entreprise que d'applications BI maison J'utilise autant d'applications BI d'entreprise que d'applications BI maison J'utilise plus d'applications BI maison que d'applications BI d'entreprise 15 % 43 % 29 % 40 % utilisent un nombre équivalent ou supérieur 11 % d'applications maison Base : 368 décideurs du monde de l'informatique et des entreprises qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 4 ILLUSTRATION 3 Les applications BI d'entreprise ne sont pas sans défis « Pourquoi choisissez-vous parfois de ne pas utiliser les applications BI d'entreprise ? » (Applications d'entreprise . . . ) Elles ne disposent pas de toutes les données dont vous avez besoin 45 % Elles sont trop complexes, compliquées et fastidieuses à utiliser 32 % Elles ne disposent pas de modèles de données, de relations, d'attributs, de hiérarchies adéquats 31 % Elles sont trop longues à produire des résultats 29 % Elles disposent de modèles de données (relations, clés, connexions) trop restrictifs 23 % Base : 302 décideurs du monde hautes technologies et des entreprises qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 demandait pourquoi elles choisissaient parfois de ne pas utiliser les applications BI d'entreprise, que ces dernières étaient « trop complexes, compliquées ou fastidieuses à utiliser ». De même, 45 % des personnes interrogées estimaient que ces applications « ne disposaient pas de toutes les données requises ». La complexité des applications peut être en cause, car elle influe sur la capacité des utilisateurs à trouver les données, comme précédemment indiqué (voir l'illustration 3). › Les applications de BI d'entreprise ne sont pas aussi agiles que l'exigent les besoins du client. À l'ère du client roi, les entreprises n'ont que quelques minutes, voire quelques heures pour gérer les demandes de plus en plus changeantes des clients. Pourtant, les plateformes BI les plus modernes s'appuient sur des systèmes de gestion des bases de données relationnelles (SGBDR), lesquels comportent des schémas ou des modèles de données fixes. Ces SGBDR peuvent être paramétrés de façon à dynamiser les performances et l'évolutivité, mais la modification des modèles de données prend souvent trop de temps. Lorsqu'on leur demande pourquoi elles choisissent parfois de ne pas utiliser les applications BI d'entreprise, 31 % des personnes interrogées estiment que ces applications « ne disposent pas du modèle de données, des relations, des attributs, [et] des hiérarchies adaptés », et 23 % d'entre elles constatent que « les modèles de données sont trop restrictifs » (voir l'illustration 3). D'autres enjeux relatifs à l'environnement BI d'entreprise concernent les différences entre les acteurs des sphères commerciales et technologiques. Les professionnels de ces sphères parlent souvent des langues différentes. Les experts métier parlent de satisfaction client et d'amélioration des revenus et des bénéfices alors que les experts technologiques s'expriment en termes de mesures, de schémas en étoile, de faits et de dimensions. Ceci n'a rien d'étonnant, car les utilisateurs professionnels se préoccupent surtout de leurs besoins, lesquels découlent de leurs rôles et de leurs responsabilités, de leurs tâches quotidiennes, des processus internes et des relations avec les clients. Ces besoins prennent souvent le pas sur les objectifs de gestion technologiques consistant à gérer les risques et la sécurité et à maîtriser les budgets en normalisant, consolidant et optimisant les plates-formes. Ces différences peuvent poser d'autres défis aux environnements BI d'entreprise : › La propriété des données n'est pas clairement définie. À la question « Qui possède les données de votre entreprise ? », 27 % des utilisateurs professionnels interrogés ont répondu que c'était eux et lorsqu'on leur a demandé « Qui devrait les posséder ? », 31 % ont répondu l'entreprise. Cependant, lorsque ces mêmes questions ont été posées aux responsables technologiques, seuls 13 % d'entre eux ont affirmé que l'entreprise possédait les données et 20 % ont répondu que ce devait être l'entreprise. 5 › Des objectifs distincts peuvent par inadvertance favoriser la prolifération de « systèmes d'information et de communication officieux ». La mise en œuvre de systèmes BI, y compris les plus performants, s'appuie sur une devise paradoxale consistant à « créer le besoin par l'envie ». Plus les responsables technologiques mettent de données à la disposition des utilisateurs professionnels et plus ces derniers veulent d'informations. Cette demande insatiable de mesures et de rapports supplémentaires est un défi posé aux entreprises technologiques, y compris aux plus performantes et aux mieux dotées en personnel. Lorsque l'on demande aux utilisateurs professionnels de l'architecture BI d'évaluer la quantité de données résidant en dehors des environnements BI d'entreprise, ils affirment qu'elle représente en moyenne 45 % de l'ensemble des données. Ce chiffre est certainement à rapprocher des 76 % d'utilisateurs professionnels interrogés qui affirment continuer à se référer aux tableaux Excel et à d'autres applications BI maison pour analyser les données BI. BI OFFICIEUSE ORIENTEE BUSINESS Les applications de BI maison orientées business sont aussi riches en défis et en réussites. Elles sont souples et agiles et traitent instantanément les questions commerciales, mais certaines fonctionnalités performantes des applications d'entreprise leur font défaut : › › Les applications maison ne sont pas évolutives. Même avec les stations de travail 64 bits les plus performantes et bien qu'elles soient théoriquement capables de gérer jusqu'à 3 téraoctets de mémoire, les applications de BI bureautiques restent en pratique limitées au traitement de seulement quelques giga-octets de données à la fois. Elles ne pourront sans doute pas évoluer pour répondre aux besoins des 80 % de personnes interrogées qui affirment que leurs entreprises traitent et analysent plus de 10 To de données. Les applications maison favorisent le cloisonnement des informations. Aucun cadre ne souhaite obtenir différentes réponses à une même question. Pourtant, seuls 24 % des cadres interrogés ont répondu qu'ils avaient toute confiance dans les données fournies par les applications BI d'entreprise, et 67 % qu'ils avaient confiance dans les données d'une partie seulement des applications de BI d'entreprise (voir l'illustration 4). › Les applications maison peuvent améliorer le coût de production à long terme. Aucune entreprise ne dispose de ressources infinies et de budgets illimités. Trente-trois pour cent des personnes interrogées ont cité un niveau élevé de support technologique par utilisateur professionnel, de l'ordre de 50 pour 1 ou moins. Les coûts globaux des experts technologiques sont souvent la part la plus importante de toute technologie, y compris la BI, les opérations de mise en œuvre et les budgets de support. La plupart des entreprises tentent de réduire ces coûts : 50 % des personnes interrogées ont proposé des mesures pour améliorer le rapport du support technologique par utilisateur professionnel, mais il est presque impossible d'atteindre de tels objectifs avec le cloisonnement croissant des informations. › Les applications maison représentent un risque opérationnel considérable pour toutes les entreprises. Le manque de garanties d'entreprise pour les applications stratégiques (par exemple la sauvegarde, l'équilibrage de la charge, la reprise après sinistre, etc.), les réponses multiples aux mêmes questions, l'absence de transparence et le manque de connaissances des données et des informations présentes dans les dossiers des entreprises contribuent à augmenter significativement le risque opérationnel. ILLUSTRATION 4 Les utilisateurs ne font pas totalement confiance aux données des applications de BI d'entreprise « Dans quelle mesure faites-vous confiance aux données des applications BI de votre entreprise ? » Fais totalement confiance à toutes les données des applications BI de toutes les entreprises 24 % Fais confiance aux applications BI de certaines entreprises seulement Ne fais généralement pas confiance aux données des applications BI d'entreprise 67 % 8% Base : 171 décideurs qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 6 Solution : La BI d'entreprise agile orientée business › Associer avec souplesse les entités de préparation des données et de gestion de l'utilisation des données. Il est souvent très complexe d'aligner les objectifs et les priorités des architectures BI des entités technologiques et commerciales. Certaines des difficultés rencontrées sont dues à l'absence de liens entre les entités commerciales et technologiques, ainsi qu'entre les motifs sous-tendant les programmes technologiques et commerciaux : par exemple entre l'objectif commercial de création de revenus et de réduction des risques et l'objectif technologique de réduction des coûts, et entre la priorité commerciale de sélection du meilleur outil de travail et la priorité technologique imposant d'utiliser des outils BI d'entreprise standard. Ne vous heurtez pas à de telles disparités potentielles, tirez-en profit. Les professionnels de la gestion des technologies doivent s'en tenir à ce qu'ils savent faire de mieux : contrôler, gérer et planifier, manipuler les couches de préparation des données de l'architecture BI ; ils s'occupent notamment de l'intégration des données, des métadonnées et de l'entreposage des données. Dans notre étude, par exemple, 80 % des professionnels des technologies se déclarent responsables de l'intégration des données. Les utilisateurs professionnels peuvent alors s'impliquer davantage, se charger de la gouvernance des données et maîtriser la gestion des données (ce dont témoignent 67 % des commerciaux interrogés lors de cette étude). D'autres tâches comportent les couches d'utilisation des données au sein de l'architecture BI, les rapports individuels, les requêtes ad hoc et tableaux de bord ainsi que l'analyse des données ayant été intégrées et normalisées en fonction des politiques d'entreprise (58 % des utilisateurs commerciaux de cette étude ont déclaré se charger eux-mêmes de la création de contenu BI pour eux et leurs collaborateurs). › Utiliser différentes directives pour prendre en charge les applications BI de front-office et de back-office. Les départements de back-office (sans contact direct avec le client comme la finance et les RH) et de frontoffice (en contact direct avec le client comme les ventes et le marketing) présentent des niveaux de tolérance très différents en matière de risques, de précision et de latence. Les exigences de contrôle, d'analyse univoque des situations, de conformité et de réduction des risques opérationnels sont des aspects non-négociables du backoffice. À l'inverse, les priorités du front-office varient souvent, comme lorsqu'un commercial doit agir avec rapidité et astuce pour conserver un client ou conclure une vente, y compris au risque de compromettre les Il est clair qu'aucune des deux approches, la BI d'entreprise orientée technologie et la BI (maison/officieuse) orientée business, ne se suffit à elle-même dans une entreprise moderne du 21ème siècle. Bien entendu, seuls 17 % des personnes interrogées ont déclaré des niveaux élevés de satisfaction, de réussite et de maturité en matière de BI. Comment une entreprise peut-elle trouver un juste équilibre entre le besoin des utilisateurs professionnels d'élaborer leurs propres contenus et la volonté de s'affranchir le plus possible d'une infrastructure et de processus informatiques complexes, tout en réduisant les risques pour l'entreprise, en réalisant des économies d'échelle et en se débarrassant du cloisonnement des informations ? Une architecture de BI d'entreprise agile orientée business constitue la réponse. Forrester définit la BI agile comme une approche qui associe les processus, les méthodologies, les structures organisationnelles, les outils et les technologies permettant aux décideurs stratégiques, tactiques et opérationnels de gagner en flexibilité et en réactivité pour s'adapter au changement rapide des besoins des clients, des entreprises et des réglementations. Derrière la notion d'architecture BI d'entreprise agile orientée business se cache avant tout une structure organisationnelle souple. Forrester recommande par exemple aux entreprises agiles d'adopter les comportements suivants : › Choisir avec soin leurs stratégies en matière de gouvernance de données. La gouvernance de données est l'une des questions les plus délicates du domaine des technologies d'entreprise. Il est illusoire de penser qu'une approche claire et centrée sur les technologies puisse suffire. Les entreprises doivent solidement arrimer la gouvernance des données à des objectifs et des stratégies commerciaux, et non à une approche théorique et univoque des choses. Les meilleures pratiques demandent un alignement direct entre les priorités de la gouvernance de données et celles de l'entreprise (autres que celles liées aux projets technologiques). L'alignement et la hiérarchisation des mesures de gouvernance des données doivent figurer parmi les attributions essentielles des centres de compétences BI (BICC) d'entreprise. 7 notions d'exactitude et de conformité aux normes. Il n'est pas rare, dans certaines situations nécessitant notamment de riposter à une menace concurrentielle, de conclure une vente ou d'empêcher un client de partir, qu'un utilisateur professionnel préfère la rapidité et l'agilité d'une application BI en libre-service à une application d'entreprise. Notre enquête a confirmé que seuls 29 % des employés du back-office, par opposition à 51 % de ceux du front-office, créaient leur propre contenu BI. Ces structures organisationnelles liées avec souplesse entre elles, et cependant bien coordonnées, formeront un socle solide sur lequel reposera une architecture BI d'entreprise agile orientée business. Pourtant, cela ne suffira pas. Les entreprises doivent ensuite déployer des technologies BI agiles pour permettre l'ajout de fonctionnalités supplémentaires : › Libre-service pour les utilisateurs professionnels. Dans cette étude et dans d'autres, Forrester retrouve constamment un lien de corrélation entre la confiance réduite des utilisateurs professionnels envers les supports technologiques (ils créent leurs propres contenus de BI) et les niveaux supérieurs de réussite, de satisfaction et de maturité des architectures BI. Par exemple, dans cette étude, 41 % des commerciaux ayant déclaré développer eux-mêmes leurs propres contenus de BI ont reconnu faire partie d'organisations BI extrêmement matures, alors que seuls 24 % des commerciaux font de même dans les environnements BI immatures. L'inverse est également vrai. Dans les entreprises immatures, 61 % des commerciaux déclarent surtout recevoir/consulter des contenus de BI, alors que ce chiffre passe à 49 % dans les entreprises matures. › Accès intuitif aux informations. L'accès simple et intuitif aux informations est un aspect essentiel du principe du libre-service pour les utilisateurs professionnels. Il contribue considérablement à la réussite de la mise en œuvre des architectures BI. 57 % des personnes interrogées dans les entreprises BI matures ont déclaré être en mesure d'identifier facilement l'application BI adaptée, et 62 % ont indiqué qu'elles trouvaient aisément les réponses à leurs questions dans les applications BI. À l'inverse, seules 18 % des personnes interrogées dans les environnements BI immatures ont déclaré être en mesure d'identifier facilement l'application BI adaptée, et de trouver aisément les réponses à leurs questions dans les applications BI (voir l'illustration 5). ILLUSTRATION 5 Un niveau de maturité supérieur de l'architecture BI est en étroite correspondance avec la facilité d'utilisation et l'accès aux données « Dans quelle mesure est-il facile ou difficile de déterminer quelle application BI d'entreprise dispose du contenu BI d'entreprise approprié (c'est-à-dire rapports existants, tableaux de bord) dont vous avez besoin ? » Facile Mature Immature 57 % 18 % Ni facile ni difficile 37 % 57 % « Une fois que vous êtes dans une application BI d'entreprise, dans quelle mesure est-il facile ou difficile de trouver une réponse à votre question d'ordre commercial ? » 24 % 5% Difficile Mature Immature 62 % 18 % Base : 363 décideurs du monde de l'informatique et des entreprises qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 32 % 55 % 24 % 6% 8 › › › › Accès aux informations en tout lieu et à tout moment. L'habitude consistant à dire au client « Je vous rappelle dès mon retour au bureau » est depuis longtemps révolue. Il peut être trop tard de recontacter le client quelques heures seulement après une réunion. Le client peut avoir changé d'avis ou hésiter, et vos concurrents auront profité de l'opportunité. Les commerciaux modernes en contact direct avec les clients doivent prendre leurs décisions instantanément, là où se trouve le client, et non à leur « retour au bureau ». Notre étude a confirmé cette tendance, et montré que 51 % des personnes interrogées dans les environnements BI matures sont capables d'accéder aux informations sur leurs tablettes, 41 % sur leurs téléphones portables et 37 % en tout lieu, dans la mesure où ces données sont disponibles dans le Cloud. À l'inverse, dans les entreprises immatures, seules 29 % de ces personnes disposent d'un accès sur leurs tablettes, 16 % d'un accès sur les téléphones mobiles et 17 % utilisent le Cloud (voir l'illustration 6). Sandbox BI. C'est dans cet espace aux contraintes limitées que les commerciaux devraient élaborer la majorité de leurs contenus BI. C'est ici que l'exploration, la découverte des données et les analyses d'hypothèses ont lieu. Mais plutôt que d'utiliser des feuilles Excel, la gestion des technologies doit doter les utilisateurs professionnels d'outils d'entreprise évolutifs qui comprennent des applications bureautiques BI en mémoire ; des sandbox BI polyvalentes dans le Cloud/en libre-provisionnement etc. Ces sandbox doivent associer l'agilité et la souplesse des feuilles Excel aux performances, à l'évolutivité et à la réduction des risques caractéristiques des plates-formes BI d'entreprise. Contenus de BI collaboratifs, partagés et créés par l'utilisateur. À mesure que les utilisateurs de l'entreprise créeront leurs propres contenus BI, ils commenceront à le partager avec leurs collaborateurs. Les architectures de BI d'entreprise agiles orientées business doivent offrir cette possibilité à l'aide de fonctionnalités comme la création de rapports et de notifications sur les tableaux de bord, les fils de discussion et le marquage sur les réseaux sociaux des contenus BI. Dans cette étude, Forrester a identifié un lien direct entre le niveau de maturité et de réussite supérieur des architectures BI et les architectures BI collaboratives : 57 % des personnes interrogées dans les architectures BI matures ont déclaré tirer profit des architectures BI collaboratives, contre seulement 34 % dans les environnements immatures. Surveillance des environnements BI d'entreprise. Il est paradoxal que les experts technologiques rencontrent souvent des difficultés à convaincre leurs ILLUSTRATION 6 Un accès aux données en tout lieu et à tout moment est important pour l'agilité des infrastructures BI « Où/comment interagissez-vous avec les applications BI d'entreprise et maison ? » 93 % 95 % Sur un PC/portable Sur une tablette Sur un téléphone mobile Mes applications BI sont dans le Cloud, de sorte que je peux y accéder en tout lieu 29 % 16 % 17 % 51 % 41 % Mature Immature 37 % Base : 363 décideurs du monde de l'informatique et des entreprises qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 homologues commerciaux de gérer l'entreprise sur des bases concrètes plutôt qu'intuitives, alors qu'eux-mêmes ne parviennent pas à correctement surveiller et gérer les environnements de BI d'entreprise à l'aide de mesures spécifiques. Les entreprises se fient encore largement à leur intuition et aux rumeurs pour évaluer le niveau de satisfaction des utilisateurs professionnels face aux applications et aux outils de BI. Ce que Forrester appelle le « BI sur BI », c'est-à-dire la surveillance des habitudes d'utilisation des environnements de BI d'entreprise et des contenus de BI créés par les utilisateurs professionnels, est en lien direct avec les notions de maturité et de réussite. 86 % des personnes interrogées dans les entreprises matures font état de capacités BI sur BI, contre seulement 51 % dans les environnements immatures. Le BI sur BI est un autre aspect essentiel d'un BICC d'entreprise mature. › Contenus BI générés par l'utilisateur pour les applications stratégiques. Lorsque les responsables de la technologie BI se seront donné les moyens d'exploiter le BI sur BI, ils pourront prendre des décisions quantitatives en toute connaissance des contenus BI créés par les utilisateurs professionnels et passer à l'étape suivante, c'est-à-dire le transfert en production, avec toute la sécurité, l'évolutivité et la gestion des risques associées à une telle évolution. Les résultats de l'enquête montrent que 54 % des entreprises matures exercent une surveillance quantitative de la mise en production des contenus créés par les utilisateurs professionnels, tandis que seuls 20 % disposent de telles approches pour les environnements immatures. 9 Principales recommandations Dans cette étude, Forrester a mis en évidence les bonnes pratiques utilisées pour faire fusionner la BI d'entreprise orientée technologie avec la BI officieuse orientée business au sein d'un environnement gagnant-gagnant caractérisé par une BI d'entreprise agile et orientée business : › Comprendre que les anciennes approches de la BI d'entreprise ne suffisent plus. Les approches classiques orientées technologie de la BI d'entreprise qui mettent l'accent sur la centralisation, la rationalisation, une vision univoque des situations, l'évolutivité et la réduction des coûts et des risques sont autant de stratégies qui ont permis aux entreprises d'avancer dans la bonne direction. Ces environnements ont permis à des millions d'entreprises dans le monde entier d'améliorer leur gestion opérationnelle, tactique, stratégique descendante. Cependant, les architectures BI (y compris les plus performantes) ne font qu'effleurer l'éventail des possibilités offertes par les données d'entreprise. › Enseigner la gestion de la technologie pour apprendre à sélectionner les défis à relever en matière de BI. Les projets de BI ne nécessitent pas tous des données vérifiées et d'une exactitude absolue. Nombreux sont ceux qui en ont besoin, mais pas tous. De plus, à mesure que les entreprises tendent vers une vision univoque des choses, elles constatent que le monde en deux dimensions des données d'entreprise (données précises et vérifiées contre données non vérifiées) est obsolète. Par exemple, les données qui autrefois se trouvaient dans un seul dossier client ont été remplacées par des informations contextuelles relatives. Un dossier client de votre système de gestion de la relation client (CRM) peut contenir des tweets du client au sujet de votre marque disant qu'il adore votre nouveau produit, alors même qu'il téléphone à votre centre d'appels pour quitter votre service le mois suivant. Ces interactions contiennent des messages contradictoires, mais tous font partie de la représentation multidimensionnelle des données clients au XXIème siècle. › Adopter le monde nouveau de la BI d'entreprise agile orientée business. La présence de la lettre « B » dans BI est due au terme business (commerce) et non à technologie ou intelligence. Laissez aux personnes de votre entreprise qui sont les mieux informées sur les clients, les réglementations et d'autres exigences commerciales, le soin d'élaborer la plupart des contenus BI. Cependant, vous devez leur fournir les outils et les plates-formes qui leur permettront d'y réfléchir à deux fois avant de se reporter aux tableaux Excel. Faites en sorte que les outils de BI d'entreprise disposent de toutes les caractéristiques d'agilité des tableaux Excel, tout en constituant une vaste plate-forme BI d'entreprise évolutive, solide et sécurisée qui accompagnera et favorisera la gouvernance et la qualité des données. Ensuite, les départements technologiques peuvent, selon les besoins, exploiter/utiliser en production les contenus et les applications BI créés par les utilisateurs professionnels (par exemple les tests, les assurances qualité, les contenus relatifs aux économies d'échelle et à la sécurité). À l'ère du client roi, cette approche offre la garantie de permettre aux deux camps de se concentrer sur le client plutôt que sur eux-mêmes (et leurs priorités). 10 Annexe A : Méthodologie Dans cette étude, Forrester a réalisé une enquête mondiale en ligne auprès de 368 décideurs du monde de l'informatique et des entreprises afin d'évaluer l'environnement BI de leurs entreprises. Les participants à cette enquête incluaient principalement des leaders/responsables/directeurs/vice-présidents ayant une influence directe sur les éléments de l'environnement de BI de leur entreprise. Les personnes interrogées ont reçu une petite prime en remerciement du temps passé à répondre à l'enquête. L'étude a commencé en janvier 2014 et s'est terminée en avril 2014. Annexe B : Échantillonnage de l'enquête FIGURE 7 Taille, secteur et emplacement de l'entreprise « Combien d’employés environ travaillent dans votre entreprise à l’échelle mondiale ? » « Parmi les catégories suivantes, laquelle décrit le mieux le secteur d'activité de votre entreprise ? » Autre (veuillez préciser) 8 % 500 à 1 000 13 % Je ne sais pas 0 % Hautes technologies 10 % Plus de 10 000 35 % Santé 4 % Secteur public 7 % 1 001 à 10 000 53 % Commerce de détail ou de gros 7 % Assurance 4 % Services financiers 13 % « Où se trouve le siège social de votre entreprise ? » Brésil 9 % Chine 10 % États-Unis 28 % France 9 % Allemagne 9 % Royaume-Uni 10 % Mexique 8 % Japon 8 % Inde 9 % *Remarque - les valeurs indiquées reflètent des totaux arrondis et peuvent ne pas représenter exactement 100 % Base : 368 décideurs du monde de l'informatique et des entreprises qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 Fabrication 23 % Transport et logistique 6 % Utilities 4 % Télécommunication 3 % Services professionnels 11 % 11 ILLUSTRATION 8 Fonction et titre de la personne interrogée « Quelle catégorie décrit le mieux votre rôle actuel dans votre entreprise ? » Autre (veuillez préciser) 2 % Directeur technologique, responsable ou contributeur individuel 51 % « Quel est votre poste/fonction dans votre entreprise ? » Zone de l'entreprise en contact direct (également appelée front-office) avec les clients comme les ventes, le marketing, le service clients 24 % Contributeur individuel 3 % Chef d'équipe Cadre dirigeant 11 % 16 % Chefs de programmes/ projets 36 % Zone de l'entreprise sans contact direct (également appelée back-office) avec les clients comme les finances, les RH, le département juridique, les opérations, la gestion des risques, les audits 23 % Vice-président principa Vice-président 10 % Directeur général/ Vice-président 23 % *Remarque - les valeurs indiquées reflètent les totaux arrondis et peuvent ne pas représenter exactement 100 % Base : 368 décideurs du monde de l'informatique et des entreprises qui influent sur les décisions en matière de BI Source : étude réalisée par Forrester Consulting pour SAP, mars 2014 Annexe C : Notes 1 Source : « Business Agility Drives Higher Performance, » Forrester Research, Inc., 12 novembre, 2013. 2 Source : « The 10 Dimensions Of Business Agility, » Forrester Research, Inc., 9 septembre 2013. 3 Forrester a exploré et validé ces projections à la lumière des données du classement Global Fortune 500 et constaté que plus de 70 % des entreprises de ce classement avaient été renouvelées entre 2002 et 2012. D'autres études sont parvenues à des conclusions similaires. Par exemple, Christopher Worley, chercheur scientifique principal à l'USC et professeur à la Pepperdine University a constaté dans son livre Built to Change : How to Achieve Sustained Organizational Effectiveness, une tendance élevée et croissante au renouvellement des entreprises. D'après ses projections, cette tendance au renouvellement devrait atteindre 70 % entre 2003 et 2013. Source : Christopher Worley, Built to Change : How to Achieve Sustained Organizational Effectiveness, Jossey-Bass, 2006.