“Rien de grand ne se fait sans passion”

Transcription

“Rien de grand
ne se fait sans passion”
Roland POVINELLI
Au
COMMENCEMENT ÉTAIT ALLAUCH ...
Des preuves irréfutables attestent que notre commune était habitée par l’Homme de la
Préhistoire. De nombreux historiens ont situé à Allauch le chef-lieu d’une peuplade ligure, les
Comani, établie avant l’arrivée des Phocéens dans le Lacydon, vers 600 avant Jésus-Christ. De
là à penser que Protis, leur capitaine, fut choisi par une Allaudienne, Gyptis, fille du roi Nann,
pour fonder la colonie grecque de Massalia, il n’y a qu’un pas à franchir.
Il est émis l’hypothèse selon laquelle l’oppidum des “Ségobriges“, où vivait la tribu des
Comani, était situé sur le Mont Rodinaccus (colline de Notre-Dame-du-Château). L’époque
Gallo-Romaine ne nous a livré que deux inscriptions funéraires. C’est peu certes, mais en
contre-partie, les nombreux vestiges romains découverts par le Comte Gerin-Ricard et plus tard
par L.M. Blanc sur le Mont Rodinaccus sont suffisants pour affirmer que notre contrée connaît,
sinon un groupement humain important, tout au moins des domaines ruraux.
Le nom de notre commune pourrait dater de cette période. Selon cette hypothèse, le nom
“Allauch“ découlerait d’une propriété terrienne appartenant à un Gallo-Romain surnommé
“Alaudius“, mot tiré du latin “Alauda“ (alouette). Jusqu’à la fin du Xème siècle, l’histoire
d’Allauch est parcourue d’histoires de femmes :
- La Montadienne, dont le crâne fut trépané avec réussite, datant de 4 000 ans, retrouvée
au lieu-dit la Montade à Plan-de-Cuques (Plan-de-Cuques ne s’érigera en commune
distincte qu’en 1937).
- La légende de Gyptis.
- Les religieuses de Saint-Cassien, dont le monastère était installé à Sainte-Euphémie.
- Les “Masco d’Alau”, surnom dont étaient affublées, après la peste de 1720, les
paysannes allaudiennes se rendant au marché de Marseille. Elles étaient alors chassées par
les Marseillaises, huées aux cris de “hou, hou, les sorcières, les Masco d’Alau”.
La légende des armoiries d’Allauch
Les Armoiries d’Allauch sont
“d’azur au croissant renversé
d’argent, accompagné en
pointe de trois étoiles de
même et en chef de deux
vols d’argent accostés”.
quelques pains qui leur restaient encore au
bout de leurs flèches, par-dessus les
remparts. Pensant qu’ils regorgeaient de
victuailles et que la résistance pouvait durer
encore longtemps, les Sarrasins levèrent le
siège.
Selon la légende, vers le Xème siècle, les
Sarrasins qui séjournaient en Provence
dressèrent le siège devant le château. Les
vivres épuisés, les Allaudiens devaient être
réduits à la famine ou à l’esclavage. Une
inspiration céleste, envoyée par Notre-Damedu-Château, fit lancer par les archers les
Or, ce soir là, dit la légende, la lune en son
dernier quartier brillait au ciel avec trois
étoiles autour d’elle. “Trois étoiles, un
croissant de lune et deux vols (les pennes des
flèches) constituèrent ainsi les armes
d’Allauch”.
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L’histoire d’Allauch
En 1122, Allauch devient propriété des 13
chanoines de la Cathédrale Major de
Marseille, constitués en Chapitre.
C’est entre 1141 et 1148 qu’un château fut
construit sur le Mont Rodinaccus avec portes
et remparts. Tout naturellement une église
fut érigée, qui devint Notre-Dame-duChâteau, lieu de pèlerinage où l’on allait
demander des grâces à la Vierge (d’où la
présence des ex-voto depuis le XVIIème
siècle).
Pendant les guerres de religion et la dictature
de Casaulx, les Marseillais redoutent que le
château ne soit utilisé contre eux et exigent
son démantèlement. Ce qui est fait en 1594.
1789 vit la fin de la seigneurie du Chapitre
après sept siècles de règne sur Allauch.
En 1791, Allauch sera à nouveau réunie au
district de Marseille en la distrayant de celui
d’Aix. Ce qui rétablit ipso-facto la situation
administrative d’il y a dix-huit siècles.
Tout au long du XIXème siècle, Allauch
décline. Sa population diminue. L’agriculture
et l’élevage stagnent comme stagnent les
productions de plâtre et de craie extraites
selon des méthodes artisanales par des
ouvriers en majorité piémontais.
La construction du canal de Marseille amorce
un premier redressement avec l’arrivée de
l’eau courante au Plan-de- Cuques en 1873 et
à Allauch en 1888.
La mise en service des lignes de tramways
électriques reliant Marseille à Plan-de-Cuques
en 1902 et à la Bourdonnière et Allauch via
la Pounche en 1908 marquera la fin de
l’isolement et la confirmation d’une nouvelle
prospérité à venir.
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En 1914, Allauch paie un lourd tribut à la
guerre. Plus de cent de ses enfants parmi
lesquels le Député Maire Frédéric Chevillon,
tombé aux Eparges à 36 ans, ne reviendront
plus au pays.
La modernisation se poursuit sous la longue
et sage administration du Docteur Louis
Brunet de 1929 à 1967, interrompue par la
défaite et l’occupation étrangère.
En 1937, le quartier du Plan-de-Cuques, qui
faisait partie intégrante du territoire
d’Allauch, devient une commune autonome.
C’est l’opposition d’intérêts économiques et
la différence de niveau social entre les
agriculteurs qui provoquèrent la scission. En
effet, les paysans de Plan-de-Cuques, dont
les terres étaient fertilisées par les eaux du
canal, estimaient ne plus avoir à payer les
équipements dont bénéficiaient les paysans
pauvres d’Allauch qui possédaient des terres
devenues “au sec”. Cette opposition était
basée sur une vieille querelle entre les deux
bourgs dont les origines remontent au
XVIIIème siècle.
Allauch est enfin libérée du 20 au 26 août
1944 à la suite de la jonction, dans le
Garlaban, des éléments avancés du 7ème
Régiment de Tirailleurs Algériens sous les
ordres du général de Montsabert avec les
Forces Françaises de l’Intérieur du maquis
d’Allauch.
Le décret du 25 mars 1966 classe Allauch
parmi les communes urbaines et celui du
16 août 1973 l’élève au rang de chef-lieu du
canton regroupant les deux communes sœurs,
Allauch et Plan-de-Cuques.
LesMaires
D ’ALLAUCH DU XXÈME SIÈCLE
Joseph CHEVILLON
Né à Marseille, le 21 mars 1849. Décédé à Marseille, le 29 avril 1910.
- Docteur en Médecine
- Guerre de 1870 comme aide-major
- Conseiller Municipal de Marseille - 1876
- Conseiller Général en 1880 et 1892
- Député des Bouches-du-Rhône (radical socialiste) en 1885 et 1893
- Elu Maire d’Allauch le 20 mai 1888, réélu en 1892, 1896, 1900, 1904 et 1908
Frédéric CHEVILLON
Né à Marseille, le 21 mars 1879. Mort pour la France aux Eparges (Meuse) le 21 février 1915.
- Licencié en Lettres
- Administrateur Colonial
- Elu Maire d’Allauch le 5 juin 1910 à la suite du décès de son père, réélu en 1912
- Député des Bouches-du-Rhône en 1912
Alphonse HONNORAT
Né à Marseille, le 2 décembre 1870. Décédé à Jouques, le 10 décembre 1941.
- Industriel
- Conseiller Municipal d’Allauch dans les municipalités Joseph et Frédéric Chevillon
- Au décès de ce dernier, le Conseil Municipal le désigne pour lui succéder comme Maire
à titre provisoire et jusqu’à la fin des hostilités
- Réélu Maire à l’unanimité les 10 décembre 1919 et 17 mai 1925
- Député des Bouches-du-Rhône de 1928 à 1932
Louis BRUNET
Né à Marseille, le 9 février 1893. Décédé à Allauch, le 16 juin 1967.
- Croix de Guerre 1914/1918
- Officier de la Légion d’Honneur
- Président Fondateur du Syndicat d’Initiative d’Allauch en 1923
- Troisième Adjoint de la Municipalité Honnorat en 1925
- Elu Maire d’Allauch à l’unanimité le 12 mai 1929, réélu le 19 mai 1935 et le 25 mars 1937
après la reconnaissance de la scission de Plan-de-Cuques en commune distincte
- Révoqué de ses fonctions de Maire par l’administration de Vichy par arrêté du
10 décembre 1940
- Ramené en triomphe à la Mairie par la population le 22 août 1944, il est placé à la
tête du Comité de Libération autoproclamé
- Nommé par le Préfet, Président de la délégation Municipale en Mairie le 15 octobre 1944
- Elu Maire d’Allauch à l’unanimité le 6 mai 1945, réélu le 31 octobre 1947,
le 26 avril 1953, le 8 mars 1959 et le 28 mars 1965
- Membre du Bureau de l’Union des Maires de France et Président de l’Union des Maires
des Bouches-du-Rhône de 1945 à son décès.
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Charles SEATELLI
Né à Bastia le 12 août 1884. Décédé accidentellement à Marseille, le 18 juin 1941.
- Cadre supérieur aux Messageries Maritimes
- Nommé Maire d’Allauch par l’administration de Vichy en vertu de la loi du
16 novembre 1940
- Officiellement installé le 16 février 1941
Pierre GOREAUD
Né à Périgueux (Dordogne) le 14 juillet 1873. Décédé à Allauch, le 23 novembre 1951.
- Directeur de Société Industrielle
- Premier Adjoint de la Municipalité Seatelli
- Nommé Maire d’Allauch par Arrêté Préfectoral du 30 juin 1941
Pierre AUDOUBERT
Né à Marseille, le 7 septembre 1898. Décédé à Marseille, le 7 avril 1981.
- Cadre de Banque
- Elu Conseiller Municipal d’Allauch le 25 mars 1937 sur la liste Brunet
- Révoqué en 1940 par l’Administration de Vichy
- Membre du Comité de Libération le 22 août 1944 et de la délégation Municipale
le 15 octobre 1944
- Réélu Conseiller Municipal en 1945 et 1947
- Troisième Adjoint en 1953 et 1959
- Premier Adjoint le 28 mars 1965
- Elu Maire d’Allauch à la suite du décès du Docteur Brunet
- Membre du Comité Directeur de l’Union des Maires des Bouches-du-Rhône
Jacques GAILLARD
Né à Marseille, le 29 septembre 1922. Décédé à Allauch, le 12 décembre 1997.
- Elu Maire d’Allauch le 28 mars 1971
- Cesse ses fonctions le 23 juillet 1975 lors de l’installation de la Délégation Spéciale
consécutive au Décret du Président de la République du 21 juillet 1975
qui dissout le Conseil Municipal d’Allauch
Roland POVINELLI
Né à Marseille, le 9 août 1941.
- Cadre Administratif
- Elu Conseiller Municipal d’Allauch de 1972 à 1975
- Elu Maire d’Allauch, le 5 octobre 1975 à la suite de la dissolution du Conseil
Municipal
- Réélu en 1977, 1983, 1989, 1990, 1995 et 2001, au premier tour
- Conseiller Général depuis 1992
- Conseiller Régional en 1977 et 1995
- Député suppléant en 1988 et 1993
6
effet
L’
POVINELLI
Un après-midi du printemps 1972 je vis arriver chez moi un homme jeune et à
l’allure dynamique. Il m’avait annoncé sa visite, mais son nom ne me disait
absolument rien : il s’appelait Roland POVINELLI.
Je ne savais pas alors que ce jour-là naissaient entre nous deux une fructueuse
collaboration municipale de près d’un quart de siècle et une amitié aussi sereine
qu’empreinte de pérennité.
Après le triste échec de la gauche en 1971 qui perdait la Mairie d’Allauch après l’avoir
dirigée pendant plus de 80 ans – hormis la période 1941-1944, où la municipalité
avait été désignée par le Gouvernement de Vichy – il fallait tout reconstruire.
Les querelles de personnes, facteur des divisions à l’origine de notre sabordage
électoral, n’étaient plus de mise comme n’était plus de mise la piètre prestation de
l’équipe qui avait profité de ces incompatibilités entre gens de même courant
politique et était entrée à la Mairie sans aucune expérience, sans aucun programme
fiable et avec une animosité entre ses membres encore plus prononcée que celle qui
avait prévalu dans les listes séparées qu’elle venait de battre.
Roland POVINELLI était officiellement venu à Allauch pour remettre sur pied
une section socialiste étique. Il m’a tenu ce jour-là des propos simples et
déterminés que je trouvais en symbiose avec mes propres réflexions : il fallait
reprendre la Mairie et faire résolument entrer Allauch dans l’ère moderne.
Bientôt, Jean-François BATTINI se joignit à nous et nous composions un petit groupe
décidé à travailler sur le plan local pour rétablir la dignité de la vie municipale et
prendre à bras le corps tous les problèmes qui se posaient aux Allaudiens et qui
n’avaient pas reçu de solution.
Le 17 septembre 1972, nous connaissons notre premier succès, en grande partie
grâce au dynamisme et à l’engagement total de Roland POVINELLI. Suite à la
démission de 12 conseillers municipaux élus en 1971, l’administration municipale
devait être complétée et lors de ces élections partielles nous battons largement les
candidats soutenus par le Maire en exercice.
Pendant trois ans, notre Groupe d’Union Démocratique, dont mes collègues m’avaient
fait l’honneur de me confier la présidence, va s’attacher avec sérieux et sans
animosité à s’opposer à l’anarchie municipale régnante et au chaos administratif qui
en découlait.
7
Au sein du Conseil Municipal, nous avançons des propositions concrètes et salutaires
dont même le Maire d’alors reconnaissait souvent le bien-fondé.
Notre attitude attire vers nous un conseiller municipal de l’équipe adverse, puis deux,
puis trois, tant et si bien que le Groupe d’Union Démocratique, de minoritaire devient
majoritaire.
En l’absence de vote du budget, le Conseil Municipal est dissous le 21 juillet 1975 et
de nouvelles élections sont fixées à l’automne.
Une seconde fois, les Allaudiens accordent leur confiance à l’équipe emmenée par
Roland POVINELLI qui a largement distancé celle du Maire sortant.
Le grand mérite de POVINELLI, c’est d’avoir su «changer de vitesse» dans la gestion
municipale. L’effet POVINELLI, c’est de mettre sans cesse en branle des projets
nouveaux, dans tous les azimuts, persuadé que «l’intendance suivra» et, malgré le
piètre état chronique des finances municipales, l’intendance a suivi.
Et ce qui est remarquable, c’est qu’après trente années ininterrompues de pouvoir,
de luttes, d’échecs et de réussites, l’homme conserve son dynamisme et les mêmes
certitudes et, surtout, suscite la même confiance chez ses concitoyens.
Les trois décennies de mandat de Roland POVINELLI que nous commémorons
aujourd’hui, ce sont ses noces de perle avec la Commune d’Allauch qu’il a épousée le
28 septembre 1975 et à qui il apporte en dot la masse des réalisations constituant
son évident succès.
C’était le 28 septembre 1975, il y a tout juste trente ans.
Il serait injuste de dire que rien n’avait été réalisé par les municipalités qui ont
précédé l’arrivée de POVINELLI aux affaires communales.
Dieu fasse que la Bonne Mère des Allaudiens, Notre-Dame-du-Château, pour qui notre
Maire – je le sais – a une profonde vénération, nous permettra à tous, dans la sérénité
et la fraternité, de célébrer les quarante ans de mandat de Roland POVINELLI à la
tête de l’administration municipale allaudienne.
Mais l’administration suivait alors un rythme plus lent, mieux adapté à l’âge
respectable des édiles et à une forme de philosophie gestionnaire très ancrée chez
les notables par la IIIème puis la IVème République.
Bernard MONGE
Premier Adjoint Honoraire
Chacun des trois Maires sous lesquels j’ai servi Allauch pendant 16 ans : le Docteur
Louis BRUNET, Pierre AUDOUBERT et le Docteur Jacques GAILLARD, avait son style
particulier et ses propres méthodes d’administration ; Allauch se doit d’avoir une
reconnaissance envers chacun d’entre eux.
Mais, Roland POVINELLI incarne une nouvelle génération de Maires : il est la
charnière entre le notable et l’homme d’action. Moi qui fus son plus proche
collaborateur pendant 20 ans, je puis témoigner de son inépuisable puissance de
travail, de son écoute permanente des aspirations de la population, de son esprit de
concertation et d’ouverture.
Au cours de ses 30 ans de mandat, notre commune n’a cessé de s’embellir et de
se transformer en une ville moyenne qui a su améliorer sans cesse sa qualité de
vie.
En particulier, le traditionnel caractère provençal d’Allauch a été non seulement
préservé mais encore développé. Et tous ces résultats ont été obtenus sans charge
fiscale insupportable.
8
9
ans
30
D E PA S S I O N
A l’occasion des élections municipales anticipées
du 28 septembre 1975, vous m’avez confié la gestion
d’Allauch. Depuis 30 ans, une confiance réciproque s’est instaurée entre vous
et moi, elle ne s’est jamais démentie. Durant ces 3 décennies, ma passion
pour Allauch n’a pas faibli. Mes ambitions pour les Allaudiens sont restées
intactes. Les propos que je tenais le 5 octobre 1975, lors de la séance
d’investiture de la nouvelle “équipe municipale” m’ont toujours guidé dans
mon action au quotidien.
Discours prononcé le 5 octobre 1975 :
“Mesdames, Messieurs les Conseillers,
Qu’il me soit permis tout d’abord de vous remercier pour la confiance que
vous venez de me manifester.
Vous savez, car vous me connaissez, que celle-ci ne sera jamais déçue. La
fonction de Maire, voyez-vous est exaltante, non pas par le titre qu’elle
donne à un homme, mais par la politique que celui-ci entend mener avec
son Conseil Municipal pour le bien-être de ses concitoyens.
Mais un Conseil Municipal, Maire, Adjoints, Conseillers doit être avant tout
une équipe homogène, dynamique, dévouée au bien public, car lorsque
l’on a décidé d’être candidat à une élection municipale, on décide par làmême de se consacrer aux nombreux et difficiles problèmes qui se posent
dans une commune.
Allauch, avec ses 12 000 habitants et une superficie très grande,
demandera à chacun de nous un travail quotidien très important. Ce
travail, je sais que chacun d’entre vous le fera avec tout son cœur et
dévouement.
Vous le savez, nous sommes élus pour 18 mois, car il y aura à Allauch de
nouvelles élections municipales en mars 1977 comme dans toutes les
communes de France. Ces 18 mois passeront très vite, mais la population
pourra, j’en suis persuadé, constater objectivement le travail que nous
aurons accompli durant ce court laps de temps. Si celle-ci est satisfaite,
comme je le crois, elle pourra encore alors nous manifester massivement
sa confiance. Certes, notre programme est très ambitieux, mais je crois
qu’il correspond exactement à ce qu’attendent les Allaudiens.
11
Habiter, travailler, se détendre à Allauch…
Il est capital que notre commune soit une véritable commune autonome,
et pour cela il faut la doter des équipements indispensables, car une
commune comme la nôtre, faute de ces équipements ne serait qu’une
commune dortoir, et par là-même serait tributaire totalement de la grande
ville.
Qu’il me soit aussi permis, pour conclure, de remercier une nouvelle fois
les Allaudiens qui ont répondu à notre appel et qui nous permettent de
siéger à la Mairie aujourd’hui.
Mais je veux dire aussi que nous sommes maintenant les élus de toute la
population et que nous ferons tout pour qu’elle soit satisfaite de la
politique communale que nous allons mettre en œuvre.
Je vous rappelle aussi que nous ne sommes pas de ces élus qui se
renferment dans leur bureau pour décider de tout. Nous entendons
associer étroitement la population à nos travaux et à la politique
communale par la création de commissions extra-municipales, par le
contact permanent, avec les Comités d’Intérêt de Quartiers et les
associations, et l’informer par la publication régulière du Bulletin
Municipal.
Pour terminer, je veux en votre nom à tous, remercier et féliciter la
Délégation Spéciale qui a su faire preuve de dévouement, de travail et
d’abnégation durant son passage à la Mairie.
Mesdames et messieurs, je vous remercie”.
En 30 ans, beaucoup de nouveaux Allaudiens sont venus s’installer dans notre
commune, découvrant un cadre de vie exceptionnel, mais ignorant notre passé. Les
plus anciens d’entre-nous ont parfois oublié ce qu’était Allauch en 1975. C’est pour
montrer le chemin parcouru que j’ai souhaité réaliser cet ouvrage. C’est un modeste
travail de mémoire pour ne pas oublier que l’investissement dans la vie de notre
commune de femmes et d’hommes déterminés a permis d’offrir aux Allaudiens de
2005, une qualité de vie exceptionnelle et un environnement protégé. Le Allauch
d’aujourd’hui est le fruit d’un travail quotidien et de grands combats.
Cette qualité de vie qu’on nous envie est aussi le résultat du pacte de confiance
que nous renouvelons tous les 6 ans. Vous savez que vous pouvez compter sur moi,
je sais que je peux compter sur vous. Le bien commun et l’ensemble des Allaudiens
sont les grands vainqueurs de cette complicité que nous entretenons depuis 30 ans.
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La gestion au quotidien d’une commune est semée d’embûches. Il faut être
combatif et passionné pour les surmonter. En 30 ans, les procédures se sont
complexifiées, le nombre de services et d’employés municipaux s’est multiplié, la
population a changé… Il a fallu que nous nous adaptions aux changements de la
société tout en conservant nos traditions et notre identité.
Les lois de décentralisation de Gaston DEFFERRE, votées en 1982 et 1983, nous ont
permis de gagner en autonomie et de faire avancer les projets plus rapidement. Les
nouvelles compétences qui nous ont été transférées s’accompagnaient alors de
moyens financiers pour les exercer convenablement.
Aujourd’hui, le financement de l’action municipale est devenu une équation
difficile à résoudre, surtout si l’on veut, comme moi, limiter la pression fiscale sur
les administrés. Dans ce domaine, le Conseil Général joue aujourd’hui un rôle
essentiel en subventionnant de manière importante des équipements (gymnase,
musée, terrain de foot engazonné, équipements culturels…) ou des travaux de
proximité. Qu’il me soit donc permis de remercier tous les Présidents du Conseil
Général des Bouches-du-Rhône qui se sont succédés, et particulièrement Jean-Noël
GUERINI pour son soutien permanent et sans faille dans l’intérêt d’Allauch.
Tout ce que j’ai fait depuis 1975, je l’ai fait par amour pour Allauch et pour offrir
à ses habitants de tous âges des conditions qui leur permettent d’apprécier un
certain art de ville allaudien tout en gardant notre authenticité et notre identité
provençale.
En 30 ans, Allauch est passée d’un village qui allait devenir une ville-dortoir
à une commune autonome où il fait bon vivre.
Le présent ouvrage retrace cette évolution à travers des thématiques chères aux
Allaudiens.
Je tiens à remercier Bernard MONGE, qui a été mon Premier Adjoint pendant près
de 20 ans, Emile EYNAUD et Honoré GUIEN pour leur participation à la réalisation
de ce document.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Roland POVINELLI
Maire d’Allauch
Conseiller Général
13
Extrait du registre des délibérations de la Ville d’Allauch (Ecrit de la main de Monsieur Gallet de Santerre,
Secrétaire Général) Séance du 5 octobre 1975 : installation du Conseil Municipal.
14
15
16
17
1975 à 2005 :
L’ ÉVOLUTION D ’ALLAUCH EN CHIFFRES
1975
2005
11 200
19 042
Nombre de services municipaux
4
41
Nombre d’employés municipaux
125
550
27
70
1
12
Nombre d’habitants
Écoles - nombre de classes
(Maternelles et Primaires)
Nombre de policiers municipaux
Nombre de policiers/gendarmes
Equipements culturels
Equipements sportifs
garde champêtre
12
et 1 garde champêtre
67
gendarmes
policiers nationaux
1
10
1
19
19
Nos GrandsCombats
Protection de l’environnement
Urbanisme et habitat
Suppression des autoroutes
Hôpital
Collège
Sécurité
Communauté Urbaine
Protéger l’environnement
ET NOTRE CADRE DE VIE
:
UNE NÉCESSITÉ POUR LES FUTURES GÉNÉRATIONS
Allauch, un écrin de verdure aux portes de Marseille, dont les 2/3 du territoire
sont constitués de collines. En effet sur les 5 030 hectares de la commune, près
de 4 000 sont en zone naturelle dont 55% classés en protection totale.
Les collines :
un patrimoine exceptionnel
Avec les collines, Allauch dispose d’un
patrimoine exceptionnel. Pourtant, l’histoire
montre que la forêt, lorsqu’elle n’est pas
exploitée, ni entretenue, peut être en
quelques heures la proie des flammes. Les
incendies de 1979 et de 1997, qui ont détruit
2 000 hectares sur Allauch, en sont des
exemples que nous devons garder en
mémoire.
Pour valoriser et préserver notre patrimoine,
la municipalité doit jouer un rôle moteur
essentiel. C’est la raison pour laquelle elle n’a
cessé de mener des actions de prévention et
d’entretien de nos collines allant dans ce
sens.
Les programmes de prévention mis en œuvre
par les différentes municipalités ont porté
sur :
- la création de chemins de lutte contre
l’incendie : pistes D.F.C.I.,
- la construction de citernes et de bornes
incendie,
- la réalisation d’abreuvoirs pour les
animaux,
- l’attribution de crédits pour développer les
programmes de défense contre l’incendie,
avec le concours de l’Office National des
Forêts,
- la création d’un véritable service Protection
des Collines dans des locaux neufs,
- la création du centre de Première
Intervention de lutte contre les incendies
qui était, en fait, un corps de sapeurs
pompiers municipaux avec un effectif de
40 personnes. Ils ont été remplacés par les
Marins Pompiers puis par les Sapeurs
Pompiers Départementaux,
- le retrait des épaves de véhicules dans les
collines…
La commune a réalisé des investissements
considérables pour acquérir des véhicules de
lutte contre les incendies. Elle a également
encouragé des initiatives pour que les
moyens humains soient renforcés par la
constitution du Comité Communal Feux de
Forêts (C.C.F.F.) et la venue de scouts pour
surveiller les collines en été, ainsi que les
brigades à cheval…
En 1979, le feu a ravagé 1 millier d’hectares
sur Allauch, tout comme en 1997.
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Nos Grands Combats
Chaque année, les journées
de reboisement sensibilisent petits
et grands à la protection
de l’environnement.
Les brigades à cheval,
un élément essentiel de
la surveillance estivale.
Le bassin de retenue
d’eau du Vallon des Gages,
l’un des nombreux ouvrages
réalisés pour sauvegarder
nos collines et protéger
la population.
La collaboration du
C.C.F.F. et des pompiers
permet de limiter les
incendies sur Allauch.
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Nos Grands Combats
NON À LA POLLUTION VISUELLE
Lutter contre la pollution visuelle
des panneaux 4 x 3
Roland Povinelli et ses élus travaillent sur le terrain
pour mener une action de prévention efficace.
Les panneaux 4 x 3 sont la principale cause de
pollution visuelle. Les pré-enseignes et même
les enseignes viennent dégrader la beauté des
paysages allaudiens. Pour lutter contre cette
nuisance, le Conseil Municipal a voté en 1998
un règlement local de publicité. Ce texte a
permis de limiter considérablement le nombre
de panneaux : en 1998, 42 panneaux de ce
type étaient implantés sur la commune (bien
souvent dans des propriétés privées),
aujourd’hui, il n’en reste plus que 6.
La volonté municipale est de les faire
enlever le plus rapidement possible.
Tout au long de ces 30 ans, d’importants
travaux ont été également réalisés allant
du débroussaillement aux campagnes
d’échenillage, en passant par la création
de bassins reliés à des bornes incendies,
sans oublier la restauration des terrains
incendiés.
La réalisation du golf d’Allauch a permis de
créer une activité économique de détente et
de loisirs qui préserve l’environnement
puisqu’il est un coupe-feu exceptionnel.
Journées de reboisement :
éduquer et sensibiliser les
Allaudiens
Les panneaux 4x3 enlaidissent le paysage.
C’est pourquoi, leur nombre est passé
de 42 à 6 depuis 1998. Ils sont situés
avenue de Provence et avenue du Vallon Vert.
Roland Povinelli est en rapport avec les
propriétaires des terrains sur lesquels se
situent ces panneaux afin qu’ils ne renouvellent
pas leur contrat avec les sociétés d’affichage.
Dès 1977, des semaines vertes ou des
journées de reboisement ont été organisées
pour effacer les séquelles des incendies. En
30 ans, plusieurs milliers de plants ont
reboisé nos collines. Et le succès grandissant
de ces actions est encourageant pour
l’avenir.
Un grand merci à tous ces bénévoles qui
œuvrent chaque année pour reboiser nos
collines ou qui participent à les surveiller
durant l’été à travers le Comité Communal
Feux de Forêts.
En quelques minutes, la forêt peut être
détruite si nous ne sommes pas vigilants.
C’est la raison pour laquelle la municipalité
met d’importants moyens pour surveiller
nos collines. Les 3 vigies participent
à ce dispositif.
26
27
Nos Grands Combats
Allauch est la seule commune
limitrophe à avoir gardé
des coupures vertes avec Marseille.
Allauch :
UN ENVIRONNEMENT SAUVEGARDÉ ET UN CADRE DE VIE PRÉSERVÉ
En 1975, Allauch comptait 12 000 habitants. Aujourd’hui, on en dénombre moins
de 20 000 alors que les calculs des différents organismes d’État en prévoyaient
entre 60 et 80 000. Cela aurait été possible en construisant des petits
immeubles comme ceux de Plan-de-Cuques.
Plan d’Occupation des Sols :
l’outil de la maîtrise de
l’évolution démographique
Dans le domaine de l’urbanisme une seule
règle a prévalu et prévaut encore :
“qu’Allauch grandisse, oui ; mais que sa
croissance ne se fasse pas au détriment
des Allaudiens et de leur cadre de vie”.
En effet, depuis de nombreuses années,
Allauch est une ville très attractive pour les
citadins de la métropole marseillaise : la
proximité de Marseille, un cadre de vie
protégé, des services publics de qualité…
Pour contenir cette pression foncière, la
bonne gestion du Plan d’Occupation des Sols
a permis à la fois de limiter les zones
constructibles, de n’autoriser que des
habitations à taille humaine, de prévoir des
équipements publics répondant à l’évolution
de la population (crèche, halte-garderie,
gymnase…), d’avoir un développement
économique respectueux de l’environnement
en refusant toute infrastructure qui
dénaturerait Allauch (autoroutes, grandes
surfaces, industries créant des nuisances…)
“Les Jardins du Tilleul”,
l’exemple d’un habitat réussi.
28
Les Pennes
Mirabeau
Septèmesles-Vallons
Plan-de
Cuques
Marseille
Allauch
La Penne
sur Huveaune
Les communes limotrophes de Marseille.
Nos Grands Combats
et de sauvegarder nos espaces naturels et les
coupures vertes avec Marseille. En effet,
Allauch est la seule commune limitrophe à
avoir gardé des zones vertes avec la grande
métropole.
Les différents Plans d’Occupation des Sols
votés depuis 1975 n’avaient qu’un seul
but : préserver notre cadre de vie. Et
celui qui est actuellement à l’étude avec
les services de la Communauté Urbaine
aura le même objectif.
Réaliser des logements à taille
humaine : une réalité de 30 ans
Depuis 30 ans, la municipalité essaie de
relever un double défi : réaliser des
logements qui permettent un développement
harmonieux et équilibré d’Allauch ainsi que
favoriser l’installation des jeunes Allaudiens
sur la commune.
Aujourd’hui de nombreux petits lotissements
de maisons individuelles ont vu le jour sur
l’ensemble du territoire de la commune et ne
dépassent que rarement la cinquantaine de
logements : Le Hameau des Tourres, Le Clos
de Pié d’Autry, le Clos de Fontvieille, La
Combe aux Chênes, le Clos du Relais, le Clos
des Rouquettes…
Parallèlement, les différentes municipalités
qui ont eu à gérer la commune depuis 1975,
ont créé des logements collectifs et sociaux
de qualité. Pour s’en convaincre, il suffit de
passer devant “Les résidences du Gaillardet”
au Logis-Neuf, “La résidence des Moulins” au
village, “Les Jardins des Tilleuls” à Pié d’Autry,
et dernièrement “Les Santonniers” au LogisNeuf.
Il y a toujours eu un refus catégorique de
voir se construire à Allauch des tours
hideuses, sources de problèmes sociaux et
d’insécurité.
Allauch a su se développer en conservant un habitat à taille
humaine, à l’exemple du “Hameau des Tourres”.
30
L’îlot Bovero avant et après
la construction des “Santonniers”.
“Les Santonniers” et “Les Résidences du Gaillardet” au Logis-Neuf :
la preuve est faite que l’on peut réaliser des H.L.M. de qualité.
31
Nos Grands Combats
LesAutoroutes
30
A N S D E C O M B AT C O N T R E L E S A U T O R O U T E S
L’amélioration et la modernisation des moyens de communication sont des
enjeux primordiaux pour le développement d’une commune. Encore faut-il que
ceux-ci ne nuisent pas à l’identité de la ville et que les infrastructures routières
ne défigurent pas le paysage.
C’est donc un combat incessant que l’ensemble des élus et la population mènent
contre des projets autoroutiers qui altéreraient l’environnement et la qualité de
la vie allaudienne.
L’autoroute S08 devait couper
le Logis-Neuf en deux
La S 08 devait relier l’autoroute Nord à
l’autoroute de Nice. Ce projet vieux de 40 ans,
prévu par les services de l’État dans le
quartier du Logis-Neuf, passait au milieu du
lotissement des “Côtes Rôties” et détruisait
la quasi-totalité des maisons du quartier de
la Fève.
Dès son élection, Roland POVINELLI
refuse ce projet et commence un long et
difficile combat.
Au début des années 80, il réalise un
référendum auprès de la population et
intervient auprès du Ministre de l’Équipement
de l’époque pour que le projet, s’il devait voir
le jour, soit réalisé en tunnel afin de réduire
les nuisances au minimum près des
habitations.
Soutenu par toute la population, notre Maire
multiplie les interventions auprès des
différents Ministères et obtient gain de cause
par l’abandon pur et simple du projet en
1999.
En effet, le 18 octobre 1999, le Ministre de
l’Équipement et des Transports confirme la
fin de cette autoroute et demande au Préfet
de la région P.A.C.A. de supprimer du Plan
32
d’Occupation des Sols d’Allauch et de Plande-Cuques la réservation d’emprises de cette
voie.
La détermination et l’obstination de tous les
élus et de la population à protéger et à
conserver notre environnement ont eu raison
de la logique économique et technocratique.
La B55 devait relier les
autoroutes Est (A50) et Nord (A51)
Cette liaison routière, étudiée à la demande
de la Chambre de Commerce et d’Industrie
des Bouches-du-Rhône et de la ville de
Marseille, devait permettre un évitement de
l’agglomération marseillaise. Une emprise de
35 mètres de large et une trouée de 100
mètres (2 fois 3 voies) auraient coupé notre
commune en deux : les quartiers de La
Pounche et d’Enco-de-Botte auraient été
irrémédiablement séparés d’Allauch.
Après de nombreuses interventions, tant
auprès du Maire de Marseille, que des
services de la Préfecture, et des années de
combat, le projet de l’autoroute B 55 a été
abandonné.
C’est donc une grande victoire que
remportèrent ce jour-là les élus et la
population.
L’une des nombreuses réunions contre le
projet du CD4 dévié en juillet 1987.
La RD 4 déviée : le nom change
mais le combat continue
L’autoroute B55 étant abandonnée, les
services de l’État ont cédé les terrains
concernés au Département des Bouches-duRhône. Ce dernier, sous la pression de la
Mairie de Marseille, mais tenant compte de
l’avis des Allaudiens, décidait de conserver le
tracé de cette voie en en réduisant les
caractéristiques. C’est ainsi que vit le jour le
projet de la RD4 déviée.
Le 12 juillet 1988, la municipalité modifie le
Plan d’Occupation des Sols et le tracé de la
RD4 n’y apparaît plus. Après moult actions
administratives du Préfet, puis du Tribunal
Administratif et enfin, du Conseil d’Etat, la
commune fut obligée, par un arrêt du Conseil
d’État du 21 février 1996, de faire figurer le
tracé sur le Plan d’Occupation des Sols.
Aujourd’hui, notre Maire étant Conseiller
Général, ce qui est bénéfique pour
Allauch et les Allaudiens, ce dossier
évolue dans un sens positif.
En effet, il a demandé et obtenu que si la
RD4 déviée était réalisée, cette dernière
passerait en voies souterraines et en
tranchée couverte sur 80% de son tracé sur
Allauch.
Par ailleurs, il est également prévu des
entrées et des sorties sur Allauch qui
permettront aux Allaudiens d’éviter les
embouteillages de Marseille.
33
Nos Grands Combats
PROJETS DU TRACÉ DE L’AUTOROUTE S08
LES TERMES
Projet 2
LA FEVE
LE COLOMBIER
LES COTES ROTIES
Projet 1
Che N-D des Anges
Projet 1 qui passait au milieu des “Côtes Roties”
et détruisait une partie du quartier de “La Fève”.
Projet 2 : tracé en plein cœur des collines
qui aurait détruit l’environnement.
LE LOGIS-NEUF
Schéma des deux projets abandonnés de la S08,
qui auraient détruit de nombreuses habitations aux “Côtes Roties” et à “La Fève”.
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35
Nos Grands Combats
LE PROJET DES TRACÉS DE LA B55 ET DE LA RD4 DÉVIÉE
éviée
RD4 d
Projet B55 : le projet abandonné de la B55 ayant une emprise
de 35m de large (2 fois 3 voies) et une trouée de 100m avec
les accotements.
Le projet de l’autoroute B55 aurait coupé la commune en deux :
les quartiers de La Pounche et d’Enco-de-Botte auraient été irrémédiablement
séparés d’Allauch-Village et seraient devenus des quartiers de Marseille.
RD4 déviée : le projet de la RD4 déviée dont les caractéristiques
sont nettement réduites.
Limite commune
36
37
Nos Grands Combats
La détermination de Roland Povinelli
a permis la création d’un nouvel
hôpital moderne dans le quartier
de la Pounche.
Hôpital d’Allauch
15
ANS DE COMBAT POUR LE CONSERVER
En 1938, le Docteur BRUNET a permis de transformer le vieil hospice en hôpital.
40 ans après, le Conseil Municipal, soutenu par la population, a dû se battre
pour ne pas voir disparaître l’offre de soins sur la commune. Le combat fut mené
avec détermination et efficacité puisqu’un établissement moderne au service de
la population du canton a vu le jour. Récit de 15 ans de combat.
1975 : Un hôpital vétuste
et sans avenir
En 1975, Allauch dispose d’un hôpital
vétuste avec un service de médecine et un
hospice de vieillards, que le ministère de
tutelle se refusait à humaniser compte tenu
des investissements importants à réaliser.
Dès son arrivée, la municipalité POVINELLI
engage des discussions avec
la Direction Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales afin d’obtenir la
construction d’un centre de gériatrie
digne de ce nom.
Des efforts récompensés en 1978 quand la
commune se trouve au premier rang de la
carte sanitaire pour la réalisation de cet
Le vieil hôpital d’Allauch était devenu vétuste,
inadapté et sa fermeture était programmée.
39
Nos Grands Combats
équipement. La municipalité fait l’acquisition
d’un terrain dans le quartier de la Pounche et
le met à la disposition de l’État. Le centre de
gériatrie V120 peut enfin voir le jour.
1979 : L’Etat veut supprimer
l’hôpital
En 1979, dans le cadre de la suppression de
9 000 lits dans la région Provence-Alpes-Côted’Azur, les autorités de tutelle décident de
fermer les 20 lits de l’hôpital Louis Brunet,
situé dans le vieux village. Cette décision fait
suite à la fermeture de la maternité.
Dès lors, la municipalité engage une
bataille et multiplie les interventions
auprès de la Direction Départementale
des Affaires Sanitaires et Sociales, de la
Préfecture et du Ministère de la Santé.
En novembre 1980, la Commission Régionale
de l’Équipement Sanitaire et Social émet un
avis favorable au maintien de 20 lits.
En avril 1982, le Ministre de la Santé informe
Monsieur le Maire de sa décision de maintenir
ce service de médecine. La détermination du
Conseil Municipal et des Allaudiens a permis
de sauvegarder le service de médecine et
d’éviter le licenciement de la moitié du
personnel de l’hôpital ainsi que la mutation
dans les centres hospitaliers de la région de
l’autre moitié.
1986 : Obtention d’un hôpital de
médecine
En 1986, notre Maire obtient du Ministre
des Affaires Sociales et de la Solidarité
Nationale,la possibilité de réaliser dans
le prolongement de l’unité de gériatrie
de la Pounche, un hôpital de médecine de
40 lits où la pratique de la petite
chirurgie était possible.
Ce projet devait se réaliser sans aucune
subvention de l’État. Cet hôpital a pu voir le
jour grâce à une solution proposée par notre
Maire et acceptée par le Ministère de la
Un combat incessant avec la population,
pour le maintien d’un hôpital à Allauch.
Santé. Il s’agissait de vendre le vieil hôpital
situé dans le village à un promoteur pour qu’il
puisse réaliser des logements, et le fruit de
cette vente, accompagné d’un emprunt
souscrit par l’hôpital, financerait la
réalisation du Centre Hospitalier de la
Pounche.
En 1991, le nouvel hôpital
est inauguré
Aujourd’hui, l’Hôpital d’Allauch comprend
une unité de gériatrie (120 lits en moyens et
courts séjours), un service de médecine
générale (40 lits en courts et moyens
séjours), une Maison de Retraite dans le
village et une multitude de consultations
externes évitant aux Allaudiens et Plan-deCuquois de se déplacer à Marseille pour
consulter de grands spécialistes.
Une Maison de Retraite
entièrement rénovée en 1994
L’hôpital d’Allauch, un établissement moderne
au service de la population du Canton.
40
La Maison de retraite du village a été
entièrement rénovée et humanisée. De
l’établissement construit dans les années 60,
il ne reste que les 4 murs. Tout l’intérieur a
été refait en 1994 de façon moderne,
confortable et spacieuse afin d’accueillir les
25 pensionnaires dans une maison bien
adaptée à leurs besoins et qui permet à nos
anciens de couler des jours heureux dans leur
village.
Par ailleurs, en 1996, les hôpitaux d’Allauch,
d’Aubagne et de La Ciotat se sont regroupés au
sein d’un Syndicat Intercommunal Hospitalier
afin de mutualiser leurs moyens. Ce Syndicat
Intercommunal Hospitalier a également comme
avantage de préserver l’avenir de notre hôpital.
Tous ensemble, population, élus,
personnels de l’hôpital et syndicats, nous
avons sauvé notre hôpital.
La maison
de retraite
publique,
située à AllauchVillage, a été
réhabilitée
en 1994.
unCollège
POUR ALLAUCH
Dès 1975, une des premières actions de
l’équipe municipale fut d’intervenir auprès de
l’Inspection Académique pour réclamer un
collège sur Allauch.
Le collège d’Allauch a facilité la vie
quotidienne des jeunes Allaudiens
et de leurs parents.
42
43
Nos Grands Combats
En effet, un collège, ce n’est pas seulement un “outil de travail”, c’est également
un élément dynamique de la vie de la commune et un environnement de qualité
pour permettre aux petits Allaudiens d’avoir tous les atouts en mains pour
réussir leur vie.
Il aura fallu 19 années de démarches, de réunions, d’entrevues, de pétitions
auprès des différentes institutions ainsi que toute la persévérance et la ténacité
de Roland POVINELLI pour obtenir enfin la construction d’un collège sur Allauch.
22 mai 1976 : pose d’une
première pierre symbolique
Dès le 22 mai 1976, 8 mois après son
élection, l’équipe municipale avec le soutien
du Conseiller Général Jean MASSE, du Député
Edmond GARCIN et d’une foule nombreuse de
parents d’élèves, pose la première pierre
symbolique du collège, malgré la réticence de
l’Inspection Académique qui n’en voit pas
l’urgence puisque les collégiens d’Allauch
sont accueillis au collège André MALRAUX, à
la Rose.
Le collège Yves Montand, un formidable outil pour favoriser la réussite scolaire des jeunes Allaudiens.
1976 – 1991 : 15 années de
démarches et d’interventions
8 septembre 1994 : Allauch
ouvre les portes de son collège
Les courriers se multiplient, tout comme les
audiences auprès du Préfet, de l’Inspecteur
d’Académie, des Députés, des Ministres, du
Recteur et du Président de la Région.
En 1985, le Conseil Municipal décide de
réserver un terrain à Pie d’Autry pour la
construction d’un collège. L’Inspection
Académique ne juge pas cette réservation
utile puisque “des centaines de places sont
libres à Marseille pour scolariser les élèves du
Canton”.
En 1990, le collège André MALRAUX est
saturé.
Plus de 900 enfants allaudiens de 11 à 15 ans
franchissent les portes de cet édifice ultra
moderne pour la rentrée de 1994. C’est la
plus belle récompense de 20 ans d’efforts, de
démarches et pétitions pour aider la
municipalité à réaliser ce projet.
Le 5 février 1991, le Président du Conseil
Général, répondant aux souhaits de la
population allaudienne, décide la
création d’un collège à Allauch.
Le collège Yves Montand :
un établissement où il fait bon
vivre et apprendre
Aujourd’hui, un millier de collégiens travaille
dans un bâtiment moderne, à l’architecture
contemporaine, où salles de cours et locaux
spécialisés s’ouvrent à toutes les disciplines
répondant aux nécessités d’un enseignement
du 21ème siècle.
Le 18 mars 1995, Roland Povinelli inaugure le collège, en compagnie de la famille
d’Yves Montand et de Lucien Weygand, Président du Conseil Général.
44
45
Nos Grands Combats
Un collège sur Allauch, c’est pour
les enfants de la commune :
- Une économie de temps en transport et
un temps de repos plus important,
- Un environnement de qualité dans lequel
un gymnase est venu compléter les
plateaux d’évolution sportive entourés
d’espaces verts (20 000 m2 d’espaces de
plein air) : là aussi, un gain de temps et
de sécurité pour les collégiens,
- Une alimentation saine et équilibrée
dans le restaurant scolaire qui accueille
près de 900 demi-pensionnaires sur le
millier d’élèves : un véritable défi
quotidien !
Il aura fallu toute la persévérance et la
ténacité de la municipalité et des
Associations de Parents d’Élèves pour
mener cette “bataille” jusqu’à son terme
et donner aux petits Allaudiens un
maximum d’atouts pour réussir dans la
vie.
Demain, un lycée !
Depuis de nombreuses années, Roland
POVINELLI se bat pour qu’un lycée soit
réalisé sur Allauch. Le combat se poursuivra
jusqu’à ce que nous ayons obtenu
satisfaction.
En 2000, la municipalité
a fait construire un gymnase
à proximité du collège.
Les enfants n’ont plus à se déplacer
en car pour aller au complexe
sportif de Pié d’Autry.
En dehors du temps scolaire,
ce gymnase est utilisé par les
associations sportives allaudiennes.
De nombreux sports peuvent
y être pratiqués.
Dès qu’il le peut, Roland Povinelli
va rendre visite aux collégiens.
46
47
La sécurité :
UNE DES PRIORITÉS DES MUNICIPALITÉS POVINELLI
Dès son élection, en 1975, notre Maire n’a cessé d’intervenir auprès des
différents Ministres de la Défense pour faire augmenter les effectifs de
gendarmerie. Que ce soit avec la police municipale, la gendarmerie ou plus
récemment le commissariat, Roland POVINELLI met tout en œuvre pour que
notre commune reste l’une des plus sûres du département. La qualité de vie, c’est
aussi vivre en toute sécurité.
Gendarmerie
En 1975, la gendarmerie du canton, située à
Plan-de-Cuques, était composée de 12
gendarmes pour assurer la sécurité des
habitants du canton, mais également pour
mener un certain nombre de missions sur les
quartiers nord de Marseille. De ce fait, leurs
capacités d’interventions et d’actions sur
Allauch et Plan-de-Cuque en étaient limitées.
Avec opiniâtreté et ténacité, notre Maire
n’a eu de cesse de relancer les Ministres
des gouvernements successifs jusqu’à
l’obtention d’un effectif supérieur.
Résultat : en 2001, grâce à ses nombreuses
interventions, la brigade de gendarmerie
comptait 27 gendarmes auxquels il faut
ajouter les 12 gendarmes du Peloton de
Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie
(P.S.I.G.) dont la zone d’intervention se
limitait au canton.
Police nationale
Mais en 2002, le Ministre de l’Intérieur
annonçait son intention de redéployer les
effectifs de police et de gendarmerie sur le
territoire français.
La police municipale
complète parfaitement
l’action de la police
nationale.
49
Nos Grands Combats
La création d’un Commissariat de Police sur
le canton a été un événement important
puisque l’ensemble des effectifs de la Police
Nationale représente 67 policiers, auxquels il
faut ajouter la Brigade Anti-Criminalité
(B.A.C.), qui sillonne régulièrement la
commune, essentiellement la nuit.
objets trouvés, des animaux égarés,
surveillent les abords des écoles aux entrées
et sorties des petits écoliers allaudiens. Ils
sont également compétents pour tout ce qui
concerne les infractions au Code de la Route.
Des locaux municipaux accueillent les
policiers dans les 3 principaux quartiers
c’est-à-dire le Village, la Pounche et le LogisNeuf.
Roland Povinelli a mené de
nombreuses actions visant à
assurer la sécurité des
Allaudiens. Certaines d’entre elles
étaient novatrices.
Police municipale
En 1975, l’effectif se composait d’un seul
garde champêtre pour 12 000 habitants. 30
ans plus tard, en 2005, 12 policiers
municipaux (dont 3 agents de surveillance de
la voie publique) et 1 garde champêtre
veillent à la sécurité de 20 000 Allaudiens.
Cette progression permanente a répondu à
l’accroissement de la population et à
l’évolution de la société.
Ils assurent la police de proximité en
complémentarité avec la Police Nationale
pour maintenir l’ordre public, réalisent des
enquêtes administratives, s’occupent des
Roland POVINELLI a su doter ce service
de moyens performants pour assurer une
prévention efficace et maintenir la
sécurité malgré l’insuffisance des actions
de l’État.
30 ans de prévention et d’actions
municipales
en œuvre des actions visant à combattre la
délinquance qui dégrade la qualité de vie des
administrés :
La sécurité est l’une des principales
préoccupations des Allaudiens. Au cours des
30 dernières années, la commune a donc mis
- la maîtrise de l’urbanisme a permis de
contenir la croissance démographique et
d’avoir un habitat à échelle humaine,
- la création d’équipements sportifs et socioculturels est l’un des meilleurs moyens pour
prévenir la petite délinquance,
- la sensibilisation de la population pour
qu’elle participe activement à la
prévention, notamment la prévention
contre les toxicomanies par la diffusion de
films dans les écoles, des conférences
ouvertes à tous, des interventions des
gendarmes dans les classes…,
- la création d’un Conseil Communal de
Prévention de la Délinquance, puis d’un
Conseil Intercommunal de Prévention de la
Délinquance qui a abouti à la signature
d’un Contrat Local de Sécurité avec les
services de l’État (Préfet, Procureur de la
République). Cela a permis d’engager des
moyens sur le canton et donc de gagner en
efficacité puisque les actions répondent à
un diagnostic de la situation.
- la mise en place de la télé-assistance, en
partenariat avec le Conseil Général des
Bouches-du-Rhône, qui permet aux
personnes âgées ou handicapées d’être en
relation 24h/24 avec une opératrice en
actionnant un simple bouton en cas
d’agression, de malaise…,
- la mise en place d’agents locaux de
médiation aux abords du collège pour
surveiller les entrées et les sorties des
enfants,
- le recrutement de médiateurs-transports
pour prévenir toute dégradation dans les
bus et rassurer les voyageurs.
La Sécurité c’est aussi
la sécurité routière
Dans ce domaine, des efforts importants ont
été faits :
- mise en place de feux tricolores inexistants
en 1975,
- réalisation de nombreux ronds-points, de
trottoirs parfois avec des barrières, d’îlots
centraux sur les voies à fort transit,
renforcement de l’éclairage public, création
de voies d’évitement et de déviations…,
- rénovation régulière des passages piétons,
- intervention de la Prévention Routière dans
les écoles.
La sécurité aux sorties des écoles :
une action importante de la municipalité.
50
51
Nos Grands Combats
Communauté Urbaine:
UN NOUVEAU COMBAT POUR PRÉSERVER
NOTRE IDENTITÉ ET NOTRE QUALITÉ DE VIE
La municipalité n’est pas opposée à l’intercommunalité, Allauch a même été
l’une des premières communes à intégrer la Communauté de Communes Marseille
Provence Métropole en 1993, composée à l’époque de Marseille, Marignane,
Saint-Victoret et Allauch.
Mais le transfert de certaines compétences comme le Plan Local d’Urbanisme
(ancien Plan d’Occupation des Sols) ou la propreté urbaine (cantonnement,
ordures ménagères…) peut remettre en cause l’identité même de notre commune
et la qualité de vie des Allaudiens. Cela est inacceptable !
La municipalité est favorable
à une coopération respectueuse
des libertés des communes
Le Conseil Municipal a motivé sa décision
d’adhérer à la Communauté de Communes
Marseille Provence Métropole de la manière
suivante : la structure choisie “est celle de la
Communauté de Communes reconnue par tous
comme étant la formule de coopération la plus
souple et la plus respectueuse de la liberté des
communes (…). L’essentiel des compétences
communales n’est pas touché. Quant aux
compétences obligatoires, comme le Plan
d’Occupation des Sols ou la politique de
logement, elles sont et resteront compétences
des communes. On voit ici, qu’il ne s’agit pas
“d’intégration” mais bien de créer un
potentiel nouveau par rapport à l’existant”.
La municipalité de Roland POVINELLI
n’est donc pas opposée à
l’intercommunalité, elle souhaite
simplement que l’identité d’Allauch
et la qualité de vie dont bénéficient ses
administrés soient préservées.
Un combat qui a déjà porté ses fruits.
12 juillet 1999 : la loi dite
“CHEVÈNEMENT” modifie le
paysage de l’intercommunalité
La loi dite “CHEVÈNEMENT”, votée le 12 juillet
1999, crée 3 catégories d’établissements
publics de coopération intercommunale :
En 2000, de nombreux Allaudiens
sont venus soutenir Roland Povinelli
et le Conseil Municipal dans leur combat
contre la Communauté Urbaine.
52
- la Communauté de Communes, destinée
désormais à regrouper et structurer les
espaces ruraux autour d’un bourg centre ou
d’une petite ville,
- la Communauté d’Agglomération dont le
but est de regrouper et structurer un
ensemble comportant plus de 50 000
habitants, autour d’une ou plusieurs
communes-centres de plus de 15 000
habitants,
- la Communauté Urbaine, qui est réservée
aux grandes agglomérations formant un
ensemble de plus de 500 000 habitants.
Au delà d’une simplification administrative
des formes de coopération intercommunale,
la loi dite “CHEVÈNEMENT” refond et amplifie
les domaines de compétences confiés par
chaque commune aux groupements.
Désormais, notamment dans le cas des
Communautés Urbaines, les blocs de
compétences délégués ne sont plus
librement choisis par les Conseils
Municipaux démocratiquement élus, mais
imposés de façon rigide par la loi.
Les nouveaux blocs
de compétences
de la Communauté Urbaine :
- développement et aménagement économique,
- aménagement de l’espace communautaire,
- équilibre social de l’habitat,
- politique de la ville,
- gestion des services d’intérêt collectif,
- environnement et cadre de vie.
Un combat qui débute
dès décembre 1999
Le 29 novembre 1999, le Conseil Municipal
de la ville de Marseille se prononce pour la
création d’une Communauté Urbaine dont le
périmètre est identique à celui de la
Communauté de Communes, à l’exception des
3 communes ne remplissant pas les
conditions de continuité territoriale. Il en
fait donc la demande au Préfet.
53
Nos Grands Combats
Roland POVINELLI parvient
à faire modifier la loi sur le Plan
d‘Occupation des Sols
En 2000,
Jean-Pierre Chevènement
a refusé le débat public
que Roland Povinelli lui
a proposé lors de sa
venue dans la région.
Face à cette situation, Roland POVINELLI
convoque le 23 décembre 1999, un
Conseil Municipal extraordinaire qui vote
à l’unanimité une délibération refusant
l’intégration d’Allauch au périmètre de la
Communauté Urbaine.
Lorsque le 28 janvier 2000, Monsieur le
Préfet adresse le périmètre officiel de la
future Communauté Urbaine, une nouvelle
fois le Conseil Municipal d’Allauch se
prononce contre. Malgré cette deuxième
opposition, Monsieur le Préfet intègre
Allauch, de force et contre l’avis des
représentants de la population, dans la
Communauté Urbaine de Marseille.
Une priorité : préserver notre
Plan d’Occupation des Sols pour
préserver notre spécificité
La loi du 12 juillet 1999 prévoit que la
gestion du Plan d’Occupation des Sols
(P.O.S.) soit transférée à la Communauté
Urbaine, ne permettant plus aux Allaudiens
et à leurs élus de se prononcer sur le devenir
urbanistique de leur commune. Le P.O.S. est
un document d’urbanisme majeur qui
détermine les règles applicables sur une
commune. C’est cet outil qui a permis de
limiter l’évolution démographique, de
préserver les coupures vertes avec Marseille
et de protéger nos collines de toute
urbanisation. Le P.O.S. permet de préserver
notre identité.
C’est la raison qui pousse Roland POVINELLI
à faire adopter, par l’ensemble des Maires de
la Communauté Urbaine, une charte qui
préserve l’autonomie communale en matière
de Plan d’Occupation des Sols :
“Tout projet d’adoption, de modification
ou de révision du Plan d’Occupation des
Sols applicable sur le territoire de l’une
des communes membres, sera
préalablement soumis pour avis à la
commune concernée qui disposera d’un
délai de 3 mois pour se prononcer. Si
dans ce délai, la commune a formulé un
avis défavorable au projet, la
Communauté Urbaine s’engage à
respecter cet avis et s’interdit par avance
de passer outre”.
Afin d’écarter définitivement tout danger
concernant le Plan d’Occupation des Sols, il
faut que la loi dite “CHEVÈNEMENT” soit
modifiée.
Roland POVINELLI se bat et obtient du
Président de la Communauté Urbaine qu’il
dépose un amendement au Sénat pour faire
modifier la loi.
En 2003, le Parlement (Assemblée Nationale
et Sénat) vote cet amendement.
Une modification importante car elle
contraint la Communauté Urbaine à réaliser
la révision du Plan Local d’Urbanisme (ancien
Plan d’Occupation des Sols) en collaboration
avec les communes, sans pouvoir leur
imposer quoi que ce soit.
Une victoire qui permet aux Allaudiens et
à leurs élus de décider de l’avenir
urbanistique d’Allauch.
Il n’en demeure pas moins que la loi dite
“CHEVÈNEMENT” est une mauvaise loi pour la
démocratie. En effet, les lois de
décentralisation de 1982/1983 précisent que
les communes, les départements et les
régions s’administrent librement par des
conseils élus (Loi du 2 mars 1982 – art. 1er)
et que la répartition des compétences entre
les collectivités locales ne peut autoriser
l’une d’entre-elles à établir ou exercer une
tutelle, sous quelque forme que ce soit sur
une autre commune du groupe (Loi du
7 janvier 1983 – art. 2).
Il n’est donc pas acceptable que le Préfet
passe outre l’avis du Conseil Municipal et de
la population.
Aujourd’hui, le combat avec la
Communauté Urbaine est quotidien pour
permettre aux Allaudiens de conserver
leur qualité de vie dans les domaines du
cantonnement, des ordures ménagères,
de la voirie…
Communauté Urbaine
Marseille Provence Métropole
Communauté d’Agglomération
Garlaban-Huveaune-Ste Baume
Projet d’extension de la
Communauté d’Agglomération
Garlaban-Huveaune-Ste Baume
La Communauté Urbaine, une structure de 18 communes, dont la gestion
quotidienne est lourde et coûteuse pour les contribuables.
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Les Principales Réalisations
DEPUIS
1975
Enfance Jeunesse
Education
Sport
Action Sociale
Eau et assainissement, éclairage public, routes, parkings et pluvial
Services Publics
Transports
Développement économique et emploi
Tourisme, Fêtes et manifestations
Culture, loisirs et vie associative
Culte
Cimetières
Communiquer
Enfance-Jeunesse :
LA QUALITÉ DE VIE SE CONJUGUE À TOUS LES ÂGES
En 1975, il n’existait aucune structure pour accueillir les tout-petits.
Tout était à faire.
Aujourd’hui, une crèche de 500 m2 au Logis-Neuf permet de recevoir 70 enfants
de 3 mois à 3 ans. Une Halte-Garderie, située à la sortie d’Allauch-Village,
accueille près de 45 petits Allaudiens âgés de 2 mois 1/2 à 3 ans 1/2.
Trois centres aérés permettent aux enfants de 3 à 12 ans de profiter de leur
mercredi et de leurs vacances scolaires, même durant l’été, pour faire de
multiples activités pendant que les parents travaillent.
Les adolescents peuvent fréquenter le service Jeunesse, situé à la Pounche,
obtenir ainsi la carte jeunes et profiter de “bons plans” pour leurs loisirs et leurs
sorties.
Depuis 2002, la Halte-Garderie “Les Petits Princes”
peut recevoir 405 enfants dans un environnement adapté et de qualité.
Un pôle enfance
pour les tout-petits
En 1975, l’école maternelle du Logis-Neuf
était en lieu et place de l’actuel commissariat
de Police. Une telle situation ne pouvait
perdurer. En effet, les enfants de cette école
allaient déjeuner à l’école primaire du LogisNeuf, quel que soit le temps, sans oublier les
dangers que représentait ce déplacement
quotidien. Une nouvelle école maternelle a
donc été construite à proximité de l’école
primaire, libérant ainsi des locaux.
En 2002, une nouvelle Halte-Garderie a été
construite, juste à côté du centre aéré “Saint
Exupéry”. Cet espace convivial et aéré a une
capacité de 45 places et permet aux parents
de donner leur enfant à garder pour quelques
heures.
Comme il a déjà été indiqué dans les
magazines municipaux, cet effort va se
poursuivre par la création d’une 2ème
Halte-Garderie au Logis-Neuf et d’une
crèche à la Pounche.
Une crèche de 20 lits, portés à 30 l’année
suivante, a été réalisée très rapidement au
Logis-Neuf.
Quelques années plus tard, une nouvelle
crèche est entièrement reconstruite, à 300
mètres de la première, et peut accueillir 70
petits dans des locaux ultramodernes dont
les baies vitrées s’ouvrent sur un jardin
agrémenté de jeux.
La crèche du Logis-Neuf accueille 70 enfants de 3 mois à 3 ans.
Roland Povinelli attache une attention
particulière au bien-être des petits Allaudiens.
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Ces équipements sont certes insuffisants.
Mais, il faut savoir que la crèche du LogisNeuf a un déficit de fonctionnement annuel
de 230 000 euros, pris en charge par
l’ensemble des contribuables.
Des centres aérés
aux activités multiples
En 1976, un premier centre aéré s’ouvre au
Logis-Neuf, suivi d’un autre à Enco de Botte.
Aujourd’hui, deux centres aérés municipaux
sont à la disposition des familles
allaudiennes et accueillent les enfants au
centre des “Petits Princes”, pour les 3/5 ans
et au centre “Saint Exupéry” pour les
“grands” 5/12 ans.
Ils proposent de nombreuses et multiples
activités.
Il faut y ajouter l’ouverture d’un centre aéré à
Pié d’Autry au mois de juillet pour les 9/12 ans.
Des activités pour la jeunesse
La municipalité a toujours voulu “garder le
dialogue” avec les jeunes afin de mettre à
leur disposition tous les moyens pour réussir
dans la vie et s’épanouir pleinement dans
leur ville.
Le service Jeunesse, situé à la Pounche, est
un lieu d’accueil et de renseignements
privilégiés pour les adolescents et les juniors
de 11/25 ans.
Il met à leur disposition un fonds
documentaire
culturel,
sportif
et
professionnel et leur permet d’accéder à
Internet.
Il organise également de nombreuses
activités durant les vacances scolaires et
leur offre la “Carte Jeunes”, apportant
réductions et avantages pour de
nombreux loisirs.
Le parrainage d’un navire de la Marine Nationale est l’une
des nombreuses initiatives du Conseil Municipal Junior.
Un des points forts de ce service est
“Nocturnes 13-190”. Récompensée par
le prix Territoria, décerné par le Sénat,
cette initiative, unique en France, propose
aux jeunes de venir les chercher chez eux,
de les amener au complexe sportif de Pié
d’Autry de 20 heures à 1 heure du matin,
et de leur proposer des activités de leur
choix, encadrés par des animateurs
diplômés, et de les raccompagner. Le
succès était assuré !
Enfin, l’autre grand succès de ces
dernières années auprès des jeunes de
11 à 17 ans est l’opération estivale “Sport
Eté”. Accueillis au complexe sportif
Jacques Gaillard de 9 heures à 17 heures,
les jeunes Allaudiens peuvent s’initier à
des activités parfois inhabituelles, comme
le futsal ou le hockey, encadrés par des
professionnels et dans un environnement
de qualité.
Le Conseil Municipal Junior
Le Conseil Municipal Junior est composé
de filles et de garçons de 11 à 14 ans. Il
est élu au sein du Collège Yves Montand.
Il permet de pratiquer l’éducation
civique vivante et une politique
adaptée aux besoins des jeunes.
Il est aussi à l’initiative de projets très
intéressants : notamment, le parrainage
d’un bateau de la Marine Nationale.
Sans oublier, les séjours d’été et d’hiver
proposés aux jeunes Allaudiens durant les
vacances scolaires.
Le service de la Jeunesse accueille les Allaudiens de 11 à 25 ans,
et leur propose de nombreuses activités répondant à leurs attentes.
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Roland Povinelli entouré de l’un des
nombreux Conseils Municipaux Junior.
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Les stages du service
Jeunesse permettent
d’allier sport et loisirs
à des coûts abordables.
Les “Nocturnes 13-190” :
une initiative qui séduit
de nombreux jeunes
et qui a été primée
par le Sénat pour son
originalité.
Centres aérés : allier divertissements
et épanouissement de l’enfant, à l’exemple
de cette sortie dans un parc aquatique.
Toutes les activités,
même les plus
inhabituelles, sont
proposées aux jeunes
Allaudiens.
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Education:
PRIORITÉ DES PRIORITÉS
En 2005, Allauch consacre 2 018 euros (13 239 Francs) par an et par enfant
scolarisé dans les 5 groupes scolaires : c’est la commune des Bouches-du-Rhône
qui dépense le plus pour l’Education, et 4 fois plus que la moyenne nationale.
La qualité de vie se conjugue à tous les âges et depuis 1975, la municipalité a
mis en œuvre de nombreuses actions améliorant le quotidien des petits comme
des grands, telles que les garderies, les animations inter-cantines, les transports
scolaires. Sans parler de la création de nouvelles classes et de groupes scolaires.
Mais son plus grand succès est sans aucun doute d’avoir obtenu du Conseil
Général la construction d’un collège de 900 places sur Allauch. Et sa
détermination reste sans faille pour obtenir la construction d’un lycée sur le
territoire communal.
Des groupes scolaires
dans chaque quartier
La municipalité a fait de l’éducation son
cheval de bataille et sa priorité.
Rappelons que seules les écoles
élémentaires sont une compétence
obligatoire des communes. Les élus ont
donc le choix de créer ou pas des écoles
maternelles ou des restaurants scolaires.
En 1975, un déséquilibre important existait
entre les différents quartiers : il existait 27
classes maternelles et primaires pour 12 000
Allaudiens. Pour y remédier, les équipes
municipales qui se sont succédées ont
développé l’aménagement d’écoles maternelles dans chaque quartier : AllauchVillage, Enco-de-Botte, le Logis-Neuf, Pié
d’Autry et la Pounche.
Tout les groupes
scolaires bénéficient
de jeux d’enfants.
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Toutes les écoles primaires de la
commune ont été rénovées.
Chaque année, la municipalité profite des
vacances d’été pour donner “un coup de
propreté” dans les locaux et améliorer le
cadre de vie des écoliers. Ainsi, durant l’été
2005, près de 676 000 euros (4 430 000
Francs) ont été investis à cette fin,
subventionnés par le Conseil Général.
Aujourd’hui les 1 781 élèves allaudiens
étudient dans les 70 classes réparties dans
les 5 groupes scolaires de la commune.
La restauration scolaire
Chaque groupe scolaire bénéficie également
d’un restaurant pour les 90 % d’enfants
scolarisés sur la commune qui déjeunent à la
“cantine”. Les 1 500 repas servis chaque jour
sont élaborés par une commission composée
de parents d’élèves, du cuisinier, d’une
diététicienne et des services concernés.
A la différence de nombreuses communes
de 20 000 habitants, Allauch a souhaité
conserver une préparation traditionnelle
des repas sans faire appel aux grands
groupes privés de restauration scolaire.
Des actions améliorant
le quotidien des enfants…
et des parents
Outre la semaine de 4 jours, instaurée en
1994, après concertation entre les parents,
les enseignants et la municipalité, il a été
mis en place de nombreuses actions
facilitant la vie des parents, telles que les
garderies du matin et du soir, ou les
transports scolaires gratuits.
Les enfants n’ont pas été oubliés, et Allauch
est une des rares communes à proposer
gratuitement autant de services et
d’animations pour favoriser l’épanouissement
des écoliers et leur offrir de bonnes bases
dans la vie.
Roland Povinelli a toujours été auprès des parents d’élèves
pour les soutenir dans leur combat contre les fermetures de classes.
Ils peuvent ainsi bénéficier :
- d’un Agent Territorial Spécialisé des Ecoles
Maternelles par classe maternelle (la loi en
prévoit 2 pour 3 classes),
- de la mise à disposition de moniteurs de
sports, de maîtres nageurs, et des
équipements sportifs pour s’épanouir dans
le sport,
- des animations pendant le temps intercantine,
- d’une bibliothécaire à temps complet dans
chaque groupe scolaire,
- du dépistage bucco-dentaire,
- d’un site informatique dans chaque école
comprenant 10 ordinateurs, une imprimante,
un scanner et une connexion à Internet,
- d’études surveillées gratuites,
- d’une dotation de la municipalité aux
enseignants pour compléter la bibliothèque
de leur classe, acheter des cd-rom ou des
fournitures pédagogiques…
L’Inspection Académique a souvent voulu
fermer des classes. Mais la municipalité
et les parents d’élèves se sont toujours
battus pour conserver une qualité
d’enseignement dans des classes où
les effectifs permettent de travailler
dans de bonnes conditions.
Régulièrement, Roland Povinelli se rend à l’improviste dans un
restaurant scolaire de la commune et déjeune avec les enfants.
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Chapitre
Allauch a été l’une des premières communes à donner aux écoliers les moyens d’apprendre l’informatique.
Aujourd’hui, chaque groupe scolaire dispose d’un site informatique comprenant 10 ordinateurs,
une imprimante, un scanner et une connexion à Internet.
Chaque année, les enfants,
les instituteurs et les éducateurs
sportifs présentent un spectacle
pour la “Fête des Ecoles”.
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Roland Povinelli aime à se rendre dans les groupes scolaires pour saluer les enfants de nos écoles.
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leSport pour tous :
En 1975, Allauch ne disposait
que d’un seul terrain de football
herbeux, caillouteux et malaisé.
Aujourd’hui, ce terrain
est engazonné.
UNE RÉALITÉ À ALLAUCH
Le sport à Allauch, c’est la marque de la diversité. Cela a été possible grâce à la
volonté municipale de proposer aux Allaudiens de pratiquer toutes les disciplines
sportives : la gymnastique, le tennis, le football, la natation, les arts martiaux,
le hand-ball, le volley-ball…
Pour répondre à une forte demande, de nombreux équipements ont été créés
depuis 1975, époque où seul un terrain de football herbeux, caillouteux et
malaisé était à la disposition de nos concitoyens.
Que de chemin parcouru en 30 ans !
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Le Complexe Sportif de Pié
d’Autry : un formidable outil
pour les associations
Dans un quasi désert d’équipements sportifs,
la municipalité a dû tout réaliser dès 1975.
Le complexe sportif Jacques Gaillard à Pié
d’Autry est le cœur des activités sportives de
la commune car tous les sports peuvent y
être pratiqués grâce à des équipements
complémentaires :
- un terrain de football engazonné, clôturé
et éclairé, équipé de vestiaires homologués
et de gradins en béton,
- une piscine couverte été/hiver avec une
plage extérieure et un bassin enfant,
- une piscine d’été,
- un gymnase omnisports,
- 6 courts de tennis éclairés,
- une salle spécialement aménagée pour
pratiquer les arts martiaux,
- des abords agrémentés,
- un parcours santé avec des équipements
permettant de faire de la musculation,
- un lieu de détente,
- des jeux d’enfants.
Pour répondre à une forte demande, le
terrain de football vient d’être
engazonné. Cette réalisation permet
l’organisation de rencontres avec des
clubs de dimension nationale puisqu’il
est homologué par la Fédération
Française de Football.
La ville d’Allauch dispose de 6 courts de tennis éclairés.
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La piscine d’été au complexe sportif
Jacques Gaillard à Pié d’Autry.
Toujours plus de sports à Allauch
Pour compléter les équipements du complexe
sportif de Pié d’Autry et permettre un
développement équilibré des quartiers de la
commune dans ce domaine, d’autres
réalisations ont vu le jour depuis 1975 :
- un terrain omnisports (football, hand-ball,
basket,…) avec des vestiaires au Logis-Neuf,
- un gymnase polyvalent à la Pounche qui
s’intègre parfaitement à son environnement.
Il est d’une superficie de 1 500 m2 et
comprend 4 vestiaires, des tribunes
permettant de recevoir de nombreux
spectateurs à l’occasion de rencontres
sportives de haut niveau. Il est avant tout
destiné aux enfants du Collège Yves
Montand durant la période scolaire. En
dehors de ces plages horaires, il est à la
disposition des associations de la
commune,
- un boulodrome aménagé dans le village,
- des terrains de proximité permettant de
pratiquer le basket, le handball… dans de
nombreux quartiers.
1975 : le terrain de football du Logis-Neuf.
L’espace Culturel et Sportif
du Logis-Neuf
Il y a quelques années, l’espace Culturel et
Sportif du Logis-Neuf ouvrait ses portes aux
administrés. Cette ancienne usine Tupperware,
qui allait devenir un supermarché, a été
achetée par la municipalité pour en faire un
lieu dédié à la culture et aux sports.
En effet, ces locaux sont divisés en 2 : une
partie est réservée au théâtre, aux
claquettes… une autre partie est destinée à
la danse, au Tae Kwon Do…
Par ailleurs, certaines activités sportives
peuvent être pratiquées dans les Maisons de
Quartier où sont aménagés des équipements
spécifiques pour la boxe, la danse, la
gymnastique, le stretching…
2005 : les nouveaux aménagements du stade du Logis-Neuf permettent de répondre
à la demande de stationnement de la population, tout en augmentant l'offre
de terrains de sports : football, hand-ball, volleyball.
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Grâce à ces réalisations, des associations ont
pu se créer ou se développer pour proposer
aux Allaudiens de tous âges d’avoir des
activités sportives répondant à leurs
attentes. C’est le cas, entre autres, de
l’association “Les seniors d’Allauch”.
Des sportifs ont été honorés à l’occasion
des différentes soirées de champions,
organisées les années précédentes.
Aujourd’hui, ils peuvent découvrir les
sports pratiqués à Allauch lors de la
journée des sports qui a lieu au mois de
juin.
Le sport à l’école
Pour permettre aux jeunes Allaudiens de
s’épanouir pleinement, la commune a mis à
leur disposition des éducateurs sportifs et a
ouvert ses infrastructures sportives aux
écoles. Par ailleurs, chaque groupe scolaire
dispose d’une aire sportive ou de salles
polyvalentes où les enseignants peuvent
faire évoluer leurs élèves.
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Les terrains de proximité réalisés dans
chaque quartier permettent à tous les
jeunes de pratiquer un sport.
Le boulodrome Léopold Monge
a été réaménagé pour accueillir les boulistes
dans de meilleures conditions.
Depuis 1975, de nombreux équipements sportifs ont
été créés pour satisfaire l’ensemble de la population.
Allauch a été l’une des premières communes
à créer la section des “bébés nageurs”.
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CentreCommunal d’Action Sociale :
UNE MOBILISATION DE TOUS LES INSTANTS
En 1975, une seule employée s’occupait du bureau d’aide sociale. 30 ans plus
tard, le Centre Communal d’Action Sociale emploie 40 personnes (dont 35 aides
ménagères) qui traitent chaque jour un nombre important de dossiers dans le
cadre des aides sociales légales et des aides facultatives.
Des actions sociales pour tous,
du premier au troisième âge
Le Centre Communal d’Action Sociale
(C.C.A.S) a pour mission de coordonner
l’action sociale en partenariat avec les
différentes associations et organismes
sociaux. Il accompagne l’Allaudien du
premier au troisième âge en lui proposant un
large éventail d’aides. Le C.C.A.S. est un lien
avec les différentes structures et
accompagne les administrés pour constituer
leur dossier d’aide. Aujourd’hui, 1 500 dossiers
sont traités par l’équipe du C.C.A.S.
Les aides sociales légales
Le Centre Communal d’Action Sociale se
charge d’instruire les dossiers d’aide sociale
légale destinée à soutenir certaines
catégories de la population. Il s’agit, en fait,
de réunir les informations nécessaires afin de
les transmettre aux organismes concernés qui
décideront des aides et de leur montant :
- pour les adultes en difficulté (secours
financier, colis alimentaire, fonds d’aide à
l’énergie, allocation compensatrice, Revenu
Minimum d’Insertion, fonds d’aide à
l’insertion,…),
- pour les personnes âgées (placement en
maison de retraite, aide ménagère,
allocation spéciale vieillesse, Allocation
Personnalisée
d’Autonomie,
foyer
restaurant,…),
- pour les jeunes (Fonds d’Aides aux Jeunes,
Fonds d’Aide à l’Insertion,…).
Les aides spécifiques attribuées
par le C.C.A.S. d’Allauch
Le C.C.A.S. propose aux Allaudiens en difficulté de nombreux services.
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Dès 1975, la municipalité Povinelli a
souhaité faire de l’action sociale le fer de
lance de son action. Des aides spécifiques
ont donc été créées :
- pour les adultes en difficulté
(accompagnement des allocataires du R.M.I,
suivi et recherche de formation, prise en
charge des frais de formation, bons de
chauffage, colis alimentaires, cartes de
bus,…),
- pour les enfants (gratuité et demigratuité dans les cantines scolaires,
opération 24 : un cadeau et un colis par
enfant dans les familles en difficulté pour
les fêtes de Noël,…),
- accompagnement social (aide aux
démarches administratives, constitution et
dépôts de dossiers,visite à domicile,…),
- les aides ménagères accomplissent un
travail important en soutenant les
personnes âgées dans certaines tâches
quotidiennes. Elles jouent également un
rôle essentiel sur le plan moral et social en
favorisant le maintien à domicile,
- la télé-assistance : le C.C.A.S. a signé une
convention avec le Conseil Général. Le
département fournit le matériel et le
C.C.A.S. gère les dossiers et apporte une
participation financière. Les bénéficiaires
ne sont jamais isolés et trouvent une
écoute 24h/24 pour tout problème
psychologique, médical ou de sécurité,
- les agents de convivialité apportent une
aide à nos aînés dans le domaine des
formalités administratives et leur
permettent de bénéficier d’accompagnements divers,
- le portage de repas à domicile est un
service qui favorise également le maintien
de la personne âgée dans son
environnement en lui permettant de se
faire livrer des repas complets et équilibrés,
- le portage de livres à domicile est un
service qui a vu le jour dernièrement. Il
permet aux personnes en perte
d’autonomie de continuer à lire sans avoir
à se déplacer à la bibliothèque,
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Il est donc un lieu de vie, de convivialité,
d’accueil chaleureux, de solidarité où les
bénéficiaires peuvent rompre leur solitude.
C’est la raison pour laquelle, le Restaurant
Municipal est également ouvert à nos aînés.
Le Santo Estello : des logements
adaptés et fonctionnels
Santo Estello : l’une des premières résidences pour personnes
à mobilité réduite dans les Bouches-du-Rhône.
- les mamans honorées : à l’occasion de la
Fête des Mères, le C.C.A.S offre à chaque
maman ayant 3 enfants à charge un petit
cadeau, une rose et un spectacle,
- le Colis de Noël pour les plus de 65 ans.
Le C.C.A.S. : un lieu d’accueil
aux nombreuses permanences
Le Centre Communal d’Action Sociale est
avant tout un lieu d’accueil pour les plus
défavorisés, destiné à fournir une écoute et
à apporter toute information sur les droits
sociaux. De nombreuses permanences se sont
développées d’année en année :
- la Caisse Régionale d’Assurance Maladie
(C.R.A.M.) pour les retraites principales,
- le Plan Local d’Insertion à l’Emploi
(P.L.I.E.),
- la Mutuelle Familiale,
- les impôts,
- les permanences juridiques,
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- l’aide aux victimes d’actes de délinquance,
- le Centre d’Orientation, de Documentation
et d’Information des Femmes (C.O.D.I.F),
- et bien d’autres, notamment dans le
domaine de l’accompagnement à l’emploi
des publics en difficulté…
Le Restaurant Municipal :
conserver le lien social
Le Restaurant Municipal accueille les
personnes en situation précaire.
Cette initiative est un élément fort du
volet psychologique de l’action sociale.
En effet, il permet aux personnes en
difficulté de manger dans un cadre
agréable, évitant à la personne un repli
sur elle-même et une marginalisation qui
accompagne bien souvent les problèmes
financiers.
En 1993, la résidence Santo Estello était
quasiment unique en son genre. En effet,
cette opération immobilière initiée par la
Commune, l’OPAC Sud et l’Union des
Handicapés d’Allauch permet d’accueillir des
personnes se déplaçant en fauteuil roulant
dans les meilleures conditions. La
vingtaine d’appartements, de 2 à 5 pièces,
offre un cadre de vie très agréable avec de
nombreux avantages adaptés au handicap :
confort et accessibilité grâce à de larges
dégagements notamment. Une résidence
exemplaire qui facilite l’intégration des
handicapés dans la société.
Tout au long de l’année, les bénévoles du
Club de l’Entraide d’Allauch proposent à
plus de 350 adhérents de nombreuses
animations et activités : jeux de cartes,
lotos, jeux de société…
Ces activités régulières sont ponctuées par
des événements exceptionnels : une fois par
mois les jeux laissent place à une grande fête
gratuite sur un thème donné (les seniors
profitent d’un spectacle et d’un goûter), des
grands lotos où de magnifiques lots sont à
gagner, des sorties aussi fantastiques les
unes que les autres…
Les adhérents du Club de l’Entraide
bénéficient à Noël et au Printemps d’un colis
qui vient agrémenter le quotidien. De son
côté, le C.C.A.S d’Allauch offre à toutes les
personnes de plus de 65 ans, un colis pour
fêter Noël comme il se doit.
L'Entraide Solidarité 13 bénéficie du soutien
financier du Conseil Général 13 et le Club
d’Allauch de celui de la Mairie.
Le Club de l’Entraide Solidarité 13
Le principal objectif de l’Entraide Solidarité 13
est de lutter contre l'isolement grâce à la
pratique d'activités dans des clubs, lieux de
rencontres et d'échanges offrant une
ambiance conviviale.
Une culture de la solidarité : à travers
l'ensemble de ses actions et depuis sa
création, cette association développe des
actions de solidarité, concrétisées grâce à la
participation de tous les retraités adhérents
des clubs.
Le Club d’Allauch :
de nombreuses activités
pour les seniors
Le club d’Allauch est composé de 2 antennes :
l’une se situe au Logis-Neuf, l’autre à
Allauch-Village.
Le Club de l’Entraide d’Allauch propose
de nombreuses activités ludiques à nos aînés.
81
Travaux d’eau potable
réalisés depuis 1975.
les Réseaux :
Légende
DES AMÉLIORATIONS CONSTANTES
POUR LE PLUS GRAND CONFORT DES ALLAUDIENS
ALLAUCH est une commune vaste (la moitié de la superficie de Paris), et les
municipalités précédentes avaient pris du retard pour mettre en place les réseaux
d’eau, d’assainissement, de pluvial, de voirie et d’éclairage.
Roland POVINELLI a su engager une politique volontariste pour amener le plus
loin possible le confort urbain et permettre aux secteurs isolés de profiter de
toutes les facilités d’aujourd’hui.
Depuis l’origine, tout comme l’ensemble des
petits villages, les habitants d’Allauch ont
vécu en utilisant les divers puits et sources
répartis sur la Commune.
Au milieu du XIXe siècle, et suite à la
sécheresse des années 1830, le Maire de
Marseille, Dominique Maximin Consolat,
commande à un ingénieur des Ponts et
Chaussées, Frantz Mayor de Montricher, la
construction pharaonique d’un canal prenant
sa source dans la Durance à Saint Estève
Janson et se terminant à Marseille, après
plus de 100 km de parcours.
La chance a voulu que, pour des raisons
topographiques, le tracé du canal traverse la
commune d’Allauch dans le sens Nord/Sud, et
plus particulièrement les quartiers du LogisNeuf, de Sainte Euphémie, des Blacassins et
de la Ribassière.
Les travaux sont terminés en 1848.
Il faudra attendre une quarantaine d’années,
en 1888, pour que Joseph Chevillon, Maire
d’Allauch, décide d’acheminer l’eau brute de
ce canal vers le village, en créant deux
stations de pompage, l’une aux Blacassins, et
82
l’autre au quartier de la Valentine permettant
d’alimenter un bassin situé dans la partie
haute de la commune, communément
appelée aujourd’hui “Vieux Bassin”.
Cette situation durera jusqu’après la
deuxième guerre mondiale.
Les Bellons
Jusqu’ici, un réseau sommaire de distribution
a été réalisé sur les axes principaux, y
compris vers le Logis-Neuf.
C’est donc dans les années 1950 que fut
décidé, par la Municipalité Brunet, de
réaliser des équipements très importants, à
savoir une station de pompage avec filtration
et 7 bassins répartis sur les points hauts du
village et du Logis-Neuf.
Bien évidemment, la station de pompage ne
pouvait être située qu’en bordure du canal de
Marseille, dans le quartier de la Pounche. Elle
a été réalisée dans un bâtiment représentant
plus de 400 m2. Après l’aspiration dans le
canal, cette eau brute est décantée, filtrée et
traitée.
Pié d’Autry
La Pounche
Allauch-Village
Une fois filtrée, l’eau est pompée vers
2 grosses réserves situées au village et
constituées de 3 bassins de 1 500 m3, et
2 bassins de 500 m3, représentant ainsi
une réserve de 5 500 m3.
L’Oasis
Afin d’approvisionner également le LogisNeuf à partir des réserves du village, une
Source : SEM
L’EAU : des infrastructures
capables de faire face aux
situations les plus critiques
Le Logis-Neuf
Enco-de-Botte
conduite fut posée pour relier 2 bassins de
500 m3 situés sur la route de Notre-Damedes-Anges.
En 1955, une réserve d’eau filtrée de 6 500 m3
sert donc à l’alimentation en eau potable des
7 500 habitants que compte alors Allauch à
cette époque.
Tout un réseau de distribution a également
été créé sous les voies publiques de la
commune afin d’acheminer l’eau potable et
desservir au mieux l’ensemble des
habitations.
Par la suite, avec l’augmentation du nombre
d’habitants, plusieurs autres réserves ont été
réalisées, notamment aux Maurins, à l’Oasis,
au Peynaou, et aux “Côtes Rôties”, ce qui
nous permet d’avoir aujourd’hui une réserve
d’eau potable de 7 025 m3 pour 20 000 habitants,
permettant ainsi une autonomie de 24 heures
environ.
En 1975, avec la Municipalité Povinelli,
un effort considérable est réalisé au
niveau de la distribution, permettant à
plus de 95 % de la population de
recevoir une eau potable de très bonne
qualité et dans de bonnes conditions.
Cette distribution est composée de plus de
140 km de conduites de différentes
dimensions. Elle approvisionne plus de 6 000
familles et près de 400 points de distribution
publique (poteaux d’incendie, boîte de
lavage, boîte d’arrosage, fontaine, etc.).
La consommation moyenne journalière de
la commune est de l’ordre de 4 800 m3,
soit 200 à 240 litres par jour et par
habitant.
La station d’épuration de La Pounche.
Jusqu’en 1968, la commune d’Allauch
assurait directement la gestion de l’eau. A
partir de cette date, la gestion, l’entretien, la
réparation, la surveillance, le contrôle
sanitaire quotidien et la commercialisation
ont été confiés à la Société des Eaux de
Marseille qui est devenue fermière de la
commune.
Suite aux lois de 2002 sur l’intercommunalité, l’alimentation en eau a été
transférée à la Communauté Urbaine
Marseille Provence Métropole, la Société des
Eaux de Marseille conservant son rôle de
“fermière”.
Depuis environ une vingtaine d’années, et en
cas d’incident sur le réseau d’Allauch (fuites
importantes, nettoyage des bassins), il a été
convenu de réaliser une liaison avec le
réseau d’eau potable de Marseille, afin
d’assurer la sécurité sur l’ensemble du réseau
et surtout l’apport en eau potable
supplémentaire pendant la période des mois
de juillet et août, période durant laquelle la
demande est très importante.
Trois quartiers sont cependant alimentés
différemment, à savoir :
- le quartier de Pichauris, par le S.I.B.A.M. de
la commune de Peypin,
- le quartier des Bellons, par le réseau de
Marseille,
- le chemin des Monts Blancs par le réseau de
Plan-de-Cuques.
Depuis 1977, la municipalité s’est efforcée de
réaliser les investissements qui s’imposaient
pour apporter l’eau partout à Allauch et
améliorer sa qualité. Même en période d’été,
les Allaudiens bénéficient d’une excellente
eau au robinet et ne connaissent pas la
pénurie.
La distribution de l’eau potable est
aujourd’hui assurée par la Communauté
Urbaine. Cependant, la Société des Eaux de
Marseille (SEM) reste gestionnaire.
La station d’épuration de La Pounche répond
aux besoins en eau de l’ensemble de la population.
84
85
L’assainissement : favoriser
le bien-être des Allaudiens
Il a fallu attendre l’arrivée de Roland
Povinelli pour qu’un effort important soit
fait sur l’acheminement des eaux usées.
L’assainissement (tout-à-l’égout) est un des
éléments fondamentaux de la qualité de
notre environnement et de notre cadre de vie.
Jusqu’en 1920, aucun réseau
d’assainissement d’eaux usées n’existait
sur le village d’Allauch.
Les eaux usées s’écoulaient dans les
caniveaux des rues et les eaux provenant des
lieux d’aisance étaient épandues dans les
jardins ou fosses septiques.
A partir de 1920, la Commune organisa le
ramassage des seaux d’aisance, à l’aide d’une
petite citerne tractée par des chevaux et par
la suite avec une camionnette.
Cette situation perdurera jusqu’après la
deuxième guerre mondiale en 1950.
La municipalité, dirigée par M. Brunet, a
donc décidé de créer sur le village un réseau
d’écoulement d’eaux usées avec la pose de
tuyaux dans différentes rues.
L’écoulement de ce collecteur devait aboutir
aux Gours.
Le reste des habitations étaient équipées de
fosses septiques.
Le Logis-Neuf, deuxième quartier important
d’Allauch, a dû attendre beaucoup plus
longtemps pour avoir un réseau d’écoulement
d’eaux usées. La présence du ruisseau du
Jarret a contribué à servir d’exutoire pour
une majorité de la population.
Toutefois, situées dans un quartier à
caractère rural, la plupart des habitations
étaient pourvues de fosses septiques.
86
Réseau d’assainissement
(tout-à-l’égout) réalisé
depuis 1975.
Légende
Le Logis-Neuf
C’est durant ces 3 décennies que furent
réalisés : les réseaux des quartiers des
Embus, d’Enco-de-Botte, du Logis-Neuf, de
Carlevan, de Fontvieille et de la Pounche.
A ce jour, plus de 4 500 familles sont
raccordées au réseau public
d’assainissement eaux usées.
Le reste des 1 500 familles sont réparties
comme suit :
Pié d’Autry
- 500 familles sont situées dans des quartiers
très éloignés du centre d’Allauch (Pichauris,
Les Bellons, Vallon de la Vache),
- 500 familles sont situées dans des endroits
de la Commune où leur raccordement est
très difficile et nécessite un pompage,
Allauch-Village
La Pounche
- 500 familles sont encore en attente d’être
raccordées sur des réseaux à créer.
La proximité de la ville de Marseille a permis
à la Commune d’Allauch d’éviter de créer une
station d’épuration, puisque les deux
communes se sont entendues pour que la
ville d’Allauch soit raccordée sur le réseau de
Marseille.
Six réseaux principaux convergent sur la
Commune de Marseille :
1. Route des Quatre Saisons à la Valentine
2. La Ribassière, l’Oliveraie, la Croix-Rouge
3. Avenue Ange Martin, Marcel Delestrade, La
Croix-Rouge
4. Avenue du Vallon Vert, la Croix-Rouge
5. Avenue du Canton Vert, Plan-de-Cuques, La
Croix-Rouge
6. Le Logis-Neuf, Plan-de-Cuques, La CroixRouge.
Enco-de-Botte
L’ensemble de ce réseau d’eaux usées
représente plus de 80 km de conduites
diverses.
Ces eaux usées ainsi recueillies sur le réseau
de Marseille, sont épurées à la station de
Montfuron (9ème arrondissement).
Quant au pluvial, rien n’existait en 1975.
Aussi, des efforts particuliers ont été faits
dans ce domaine pour éviter les inondations
de certains quartiers en cas de fortes pluies,
et pour collecter et évacuer l’eau de pluie
provenant des 2 massifs qui entourent notre
commune, le Garlaban et le massif de l’Etoile.
Depuis 2002, le service des eaux usées a
été transféré à la Communauté Urbaine
de M.P.M. avec la SERAM (Société
d’Exploitation du Réseau
d’Assainissement de Marseille).
Le Jarret prend sa source dans les collines de Pichauris.
Sa couverture n’a été faite que lorque cela était indispensable,
exemple : au centre du Logis-Neuf, à l’avenue de Vaterstetten.
La voirie : 120 km de routes
communales et départementales
Des milliers de voitures empruntent chaque
jour le réseau routier allaudien. Sauvegarder
notre environnement tout en évitant
l’engorgement d’Allauch n’est pas chose
facile. Pourtant Roland POVINELLI et son
équipe ont su se battre pour éviter le
passage de la rocade S08 ou de l’autoroute
B55 qui aurait défiguré notre commune en la
séparant en deux. Depuis le 1er janvier 2001,
l’entretien de la voirie communale est une
des compétences de la Communauté Urbaine
Marseille Provence Métropole.
Mais Roland POVINELLI restera toujours
vigilant sur l’entretien des voies pour
apporter confort et sécurité à tout le
réseau routier d’Allauch, qu’il soit
communal ou départemental.
Depuis 1975, d’importants moyens financiers ont été investis pour développer
les réseaux d’eau et d’assainissement(tout-à-l’égout).
En 30 ans, Roland Povinelli a été à l’initiative
de la création de tous les ronds-points, alliant esthétisme et sécurité.
88
89
Roland Povinelli veille
à l’entretien des 120 km de
routes communales et
départementales.
L’éclairage public : quand
lumière rime avec sécurité
En 1975, la commune comptait 1 165 foyers
lumineux. Aujourd’hui, on en recense près de
3 000. Seuls le vieux village, une partie du
Logis-Neuf et de La Pounche bénéficiaient de
l’éclairage public, et encore il était de faible
intensité.
Des lanternes agrémentent les pôles
villageois, et des sites remarquables tels que
Notre-Dame-du-Château, les Moulins ou
l’église Saint-Sébastien ont été mis en
lumière.
Tout ceci, dans un but esthétique bien sûr,
mais surtout pour apporter une plus grande
sécurité la nuit.
Roland POVINELLI et son équipe ont
modernisé considérablement le réseau, en
éclairant tous les grands axes, les
carrefours et les principales voies de
circulation.
En 30 ans, les points lumineux ont été multipliés
par trois dans tous les quartiers de la commune.
90
91
lesServices Publics
AU SERVICE DES ADMINISTRÉS
En 30 ans, la population allaudienne est passée de 12 000 à 19 042 habitants.
En 1975, les services administratifs et techniques se cantonnaient dans l’ancien
Hôtel de Ville et ne pouvaient gérer correctement une ville de plus de 10 000
habitants.
La décentralisation a constitué un bouleversement considérable, avec des
procédures de plus en plus complexes et nombreuses.
Outre le recrutement de fonctionnaires de meilleurs niveaux, la Municipalité s’est
dotée de moyens modernes de gestion : matériels informatiques, Internet et
logiciels de messagerie pour tous les services… L’administration communale est
devenue une véritable entreprise d’équipements collectifs et de services publics.
L’ancienne Poste d’Allauch-Village
a été transformée pour accueillir
les services administratifs de la Mairie.
A la place de la Chapelle des Filles, Roland Povinelli a fait construire
un complexe accueillant le restaurant municipal, la cuisine centrale,
la perception, des salles de réunions et une salle de spectacles.
Des équipements fonctionnels
et accueillants
Une des premières actions de Roland
POVINELLI fut donc de créer des équipements
pour y structurer les services administratifs
et donner à un personnel performant tous les
moyens modernes technologiques pour gérer
au mieux les services. Ceci, dans le principal
objectif d’œuvrer pour le bien-être des
citoyens et d’apporter des prestations de
qualité. Mais qu’il s’agisse de la création ou
de la transformation des bâtiments, de leur
conception à leur réalisation, ce fut parfois
un véritable parcours du combattant qui fut
mené.
En 30 ans, le personnel municipal est passé
de 125 à 550 employés, nécessitant de nouveaux locaux.
92
- La Perception : l’ancienne perception ne
correspondait plus aux normes et ne
répondait plus à la demande des usagers.
Les services fiscaux avaient donc décidé de
la transférer à Plan-de-Cuques. De son côté,
Roland POVINELLI avait fait le choix de
créer à la place de la Chapelle des Filles, ce
qui est aujourd’hui l’Espace François
Mitterrand. La nouvelle perception pouvait
donc rester à Allauch dans de nouveaux
locaux.
- L’Espace François Mitterrand a permis
d’accueillir la nouvelle perception mais
également la cuisine centrale, le restaurant
municipal, des salles de réunion, le foyer
du 3ème âge du village… Sa grande salle
avec une scène est le lieu de nombreux
spectacles culturels.
- La Poste : avant 1975, la Poste du village
se situait dans les actuels locaux de la
Mairie, place Pierre Bellot. La municipalité
Gaillard a fait réaliser la Poste Principale
d’Allauch en contrebas du Cours du
11 Novembre, sur l’emplacement des
anciens laboratoires LAPHAL. Elle fut
inaugurée le 26 février 1977. Au Logis-Neuf
existait, depuis 1924, une agence postale.
Dès son installation, la municipalité en a
fait un véritable bureau de poste dans un
bâtiment neuf.
Par la suite, pour éviter aux administrés de la
Pounche de se déplacer, une agence postale
a été créée dans leur quartier. Prochainement,
cette dernière sera transférée dans de
nouveaux locaux, plus modernes et mieux
adaptés.
- La Mairie : l’ancienne poste d’Allauch a
cédé la place aux services administratifs et
techniques de la Mairie, au début des
années 80. Mais au fur et à mesure du
développement de la commune, des locaux
ont dû être loués ou achetés pour loger les
services nouvellement créés.
Depuis 1975, le personnel municipal est
passé de 125 à 550 employés. Cette
évolution a permis d’offrir aux Allaudiens
des services publics nombreux et de
qualité.
D’autant qu’en 30 ans, il n’y a eu aucun jour
de grève dans les services municipaux sur des
revendications locales.
L’ancienne agence Postale du Logis-Neuf, ouverte deux
matins par semaine, a été remplacée par un nouveau
bureau de Poste moderne, ouvert tous les jours.
Une nouvelle Mairie à Carlevan
Le Domaine de Carlevan, joyau du patrimoine
communal depuis 1953, a été loué par la
municipalité Audoubert à une entreprise
privée pour en faire un centre de soins paramédicaux. Dans les années 90, la
municipalité récupère ce château et son parc
pour le remettre à la disposition des
Allaudiens en en faisant la nouvelle Mairie.
En effet, de nombreux services municipaux
sont excentrés, faute de locaux assez grands
pour accueillir tout le personnel. C’est la
raison pour laquelle il a été décidé de
regrouper tous les services qui ne sont pas en
contact direct avec le public au domaine de
Carlevan. Les services recevant du public
resteront à leur place actuelle au centre
d’Allauch-Village.
Le parc de Carlevan de 2,6 hectares pourra
enfin être rendu à la population. Le château
abritera, non seulement la nouvelle mairie
mais également la salle des mariages et celle
du Conseil Municipal.
Dans une partie de l’immense et magnifique
parc de Carlevan seront réalisés, par un
groupe privé, un hôtel et une maison de
retraite. Cette opération aura des retombées
économiques importantes : création de 80
emplois, apports de la Taxe Professionnelle
et de la Taxe de Séjour…
En récupérant le domaine de Carlevan, la
Municipalité a voulu redonner aux
Allaudiens la possibilité de profiter d’une
perle du patrimoine communal et de son
magnifique parc.
La cuisine centrale est l’un des services qui a été accueilli à
l’Espace François Mitterrand.
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95
ORGANIGRAMME DE LA VILLE D’ALLAUCH
Conseil Municipal
Centre Communal
d'Actions Sociales
Le Maire
Secrétariat Particulier
Communication
Directeur Général
Des Services
Chargés de Missions
Adjoint au
Directeur Général
Délégué à
l'Administration
Générale et à la
Sécurité
Adjointe au Directeur Général
Déléguée aux
Ressources Humaines
et à la Restauration
Affaires Juridiques
Conseil Municipal
Population
Délégué aux Finances
Personnel
Protection des
Collines
Animaux
Déléguée
à la Petite Enfance
et aux Affaires Scolaires
Gestion des Finances
Instruction
Publique
Adjoint au Directeur
Déléguée à la Culture,
au Tourisme et aux Fêtes
Général Délégué aux
Services Techniques
Bibliothèque
Musée
Agence Postale
Police Municipale
Sécurité
Bâtiments
Communaux
et E.R.P.
Adjoint au Directeur Général
Secrétariat
Marchés Publics
Restauration
Scolaire
Gestion
Réseaux et
Informatique
Crèche
Tourisme
Délégué à l'Aménagement Urbain
Cadre de Vie et grands Travaux
Régies
Techniques
Urbanisme
Gardiennage
Parc Auto
Espaces verts
Bâtiments
Communaux
Parc Auto
Gardiennage
Urgences
Intervention
Foncier Contentieux
Patrimoine
Etudes et
Travaux
Urbanisme
Opérationnel
ZAC
Rénovation
Halte Garderie
Manifestations
Gestion des Salles
Entretien
Bâtiments
Communaux
Réseaux-PluvialAssainissementEclairage PublicEtudes- Routes
Départementales
Adjoint au Directeur Général
Centres Aérés
Espaces Verts
Roland Povinelli remercie l’ensemble du personnel municipal qui
pendant 30 ans s’est investi et a œuvré pour offrir aux Allaudiens
un service public communal de qualité.
96
Allauch est la seule commune de France de 20 000 habitants qui
n’a jamais connu un jour de grève pour manifester son
mécontentement envers la municipalité.
97
Sports, Jeunesse
et
Maisons de Quartier
Equipements
Sportifs
Jeunesse et
Sport
à l' Ecole
Maisons de
Quartier
lesTransports :
UNE NÉCESSITÉ POUR NOTRE TERRITOIRE
Allauch est une commune étendue, composée de 3 pôles urbains importants : le
Village, le Logis-Neuf et la Pounche. Par conséquent, un réseau de transports en
commun cohérent est une nécessité pour permettre à chacun de nos concitoyens
de se déplacer sans difficulté. C’est la raison pour laquelle la municipalité avait
prévu tout un réseau pour desservir l’ensemble des quartiers d’Allauch.
En 2001, les transports devenant une compétence de la Communauté Urbaine de
Marseille, il n’a pas été tenu compte de l’étude déjà réalisée. Cependant, les
services communautaires ont fait savoir à la Mairie qu’ils feraient de nouvelles
propositions.
Chacun espère que la particularité d’Allauch sera reconnue afin que tous les
quartiers, même les plus éloignés, soit desservis par les transports en commun.
C’est une nécessité vitale pour la commune et ses habitants.
Les liaisons interurbaines : un
effort financier constant
Pour permettre d’améliorer les liaisons
interurbaines, la commune a toujours
consenti un effort financier important.
Celui-ci s’est concrétisé par la signature
d’une convention entre le département, la
Régie des Transports de Marseille (R.T.M.), la
ville de Plan-de-Cuques et la ville d’Allauch,
aux termes de laquelle la commune alloue
une somme importante destinée à compenser
le déficit d’exploitation et l’amélioration du
matériel, dépense prise en charge par le
Conseil Général.
Cet accord a également permis d’obtenir :
- la création d’une ligne supplémentaire,
portant à 3 le nombre de services entre le
métro La Rose et Allauch,
- l’augmentation des fréquences en réduisant
aux heures de pointes les rotations des bus
à 10 minutes,
- l’amélioration du confort des voyageurs.
En 2002, la municipalité a obtenu la
création d’une billetterie unique pour la
circulation sur les réseaux de transport
d’Allauch et de Marseille.
Depuis de nombreuses années, la Municipalité
a développé les transports scolaires pour la qualité
de vie des écoliers, des collégiens et de leurs parents.
Transports scolaires : améliorer
la qualité de vie des écoliers et
de leurs parents
La Régie Municipale des
Transports : faciliter les liaisons
inter-quartiers
En 1977, la ville d’Allauch reprend la ligne
Les Trois Lucs/La Fève, exploitée depuis
plusieurs années par un transporteur privé.
La ville crée 10 ans plus tard une régie
autonome ayant comme objectifs la
régularité du service et l’amélioration des
horaires. Cette mesure a permis d’accorder la
gratuité aux personnes de plus de 65 ans et
de renouveler complètement le matériel en
1987 et 1988. La gratuité a ensuite été
étendue aux jeunes et aux rmistes.
Allauch fut l’une des premières communes
des Bouches-du-Rhône à créer un service
gratuit de ramassage scolaire pour les
enfants des classes primaires.
Ce dispositif a été renforcé par des transports
quotidiens, pendant la durée du temps
scolaire, vers le complexe sportif et à
l’époque vers la salle informatique de
l’Espace François Mitterrand. Le mercredi, ce
sont les enfants des Centres Aérés qui ont pu
bénéficier de ce service.
Les collégiens bénéficient également de bus
subventionnés par la Communauté Urbaine.
Au fil des années, des abris bus ont été
installés sur l’ensemble de la commune.
Depuis 2001, la compétence “transport”
a été transférée à la Communauté
Urbaine.
Les transports publics : une nécessité
pour une commune aussi étendue qu’Allauch.
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99
Emploi et développement économique :
DES INITIATIVES AMBITIEUSES
La dégradation de la situation économique depuis le milieu des années 70, a
contraint les communes à intervenir dans un domaine où l’initiative privée doit
être dominante.
Allauch a donc pris part à cette lutte contre le chômage : en mettant en œuvre
rapidement les mesures de solidarité créées par les gouvernements, en créant
une structure municipale d’accueil pour les demandeurs d’emplois, en favorisant
l’implantation d’entreprises sur la commune par la création du parc d’activités
de Fontvieille dans les années 80.
Les actions menées ont comme ambition de participer au niveau local à une
bataille contre le chômage dont les solutions sont au niveau national et
international. Une mission difficile qui nécessite la mobilisation de toutes les
énergies.
La commune : un moteur de la
lutte contre le chômage
Allauch est devenue une commune
résidentielle. La volonté municipale,
répondant également aux vœux de la
population, a toujours été de refuser
l’implantation d’usines et d’entreprises
polluantes.
La municipalité a donc cherché à favoriser la
création de Zones d’Activités telles que celle
de Fontvieille. Implantée sur un terrain de
5 hectares, en juin 1982 commence la
commercialisation des 27 lots dont la
superficie varie entre 1 000 et 2 300 m2. La
principale caractéristique de cette Zone
d’Activités est que toutes les entreprises qui
y sont installées engendrent un minimum de
nuisance : pas de pollutions atmosphérique,
sonore ou visuelle, pas de “va et vient”
incessants de camions… L’objectif de créer
des
entreprises
sans
dégrader
l’environnement a été atteint. Ces
entreprises ont été un gisement d’emplois
important pour les Allaudiens, près d’une
centaine. Depuis, la Municipalité avait
envisagé l’extension du Parc de Fontvieille,
mais cette compétence relève désormais de
la Communauté Urbaine de Marseille.
L’autre voie qui a été favorisée est celle des
maisons de retraite, des cliniques ou encore
des hôtels. Dans cet objectif, d’importants
projets vont se concrétiser dans les mois à
venir : création d’un hôtel et d’une maison
de retraite dans le parc du Château de
Carlevan, réalisation d’un centre de remise
en forme à l’emplacement des matériaux
Pascal, une nouvelle maison de retraite et
une nouvelle zone d’activités devraient voir
le jour dans le quartier de Barbaraou. Près de
150 emplois vont donc être créés.
Par ailleurs, le développement des
services municipaux a permis de créer de
nombreux emplois qui ont été
principalement attribués à des
Allaudiens.
101
Emploi et Solidarité
La municipalité a toujours été la première à
mettre en œuvre les dispositifs de solidarité
initiés par les gouvernements et qui
permettent d’aider les chômeurs grâce à des
emplois aidés : T.U.C. (Travaux d’Utilité
Collective), P.I.L. (Programme d’Insertion
Locale), P.L.I.F. (Programmes Locaux
d’Insertions des Femmes), S.I.V.P. (Stages
d’Insertions à la Vie Professionnelle), C.E.S
(Contrats Emploi Solidarité), Emplois
Jeunes…
La création du Bureau Municipal
Information Emploi (B.M.I.E)
La collaboration étroite qui s’est instaurée,
dès 1977, avec l’Agence Nationale Pour
l’Emploi (A.N.P.E.) a débouché sur la
création, en 1984, du Bureau Municipal
Information Emploi (B.M.I.E). La volonté
municipale a été de pérenniser l’information,
l’accueil et l’orientation des demandeurs
d’emplois. Le B.M.I.E a toujours eu comme
objectif de faciliter la recherche d’emplois
des Allaudiens en leur évitant de se déplacer
à l’A.N.P.E. de Marseille. Le B.M.I.E a
également été chargé d’organiser des
journées d’information et d’orientation.
Le B.M.I.E. est devenu la Maison de l’Emploi.
Elle dispose d’un site internet permettant
aux demandeurs d’emplois de déposer leur
Curriculum Vitae et aux entrepreneurs de les
consulter pour répondre à leurs besoins de
recrutement.
Des initiatives municipales
favorisant la création d’emplois
La création d’emplois sur la commune passait
par l’installation ou le maintien d’entreprises
à Allauch. Pour cela, des actions visant à
répondre à cette nécessité ont été menées.
La Commune aux côtés
des entrepreneurs
Dans la mesure de ses possibilités, la
commune a toujours répondu
favorablement aux chefs d’entreprises qui
sollicitaient un assouplissement des
règles d’urbanisme.
La Maison de l’Emploi accueille et conseille les Allaudiens à la recherche d’un travail.
C’est ainsi qu’ont pu s’étendre les
laboratoires Laphal. Par ailleurs, la commune
a créé un service “développement
économique” chargé d’accueillir les
entreprises désirant s’installer à Allauch, de
les conseiller notamment en matière d’aides
dont elles peuvent bénéficier.
La Commune aux côtés
des petits commerçants
Depuis 30 ans, la municipalité a fait le choix
de soutenir le commerce local en refusant
l’installation de grandes ou moyennes
surfaces.
Allauch est la seule ville de France,
de 20 000 habitants, n’ayant pas
de supermarché.
Développer des partenariats
Depuis de nombreuses années, les Salons de la Formation
et de l’Orientation permettent aux demandeurs d’emploi de s’informer.
102
Qu’il s’agisse de la création d’emplois ou
d’entreprises, il est essentiel que la commune
développe des partenariats avec les
institutions :
- avec la Chambre de Commerce, afin de
renforcer les relations existantes,
- avec l’ A.N.P.E. pour favoriser la création
d’entreprises ou leur maintien,
- des stages de formation ont été instaurés
dès 1977 en collaboration avec le GRETA de
Marseille,
- le rattachement d’Allauch à la Permanence
Accueil d’Information et d’Orientation de
Marseille est un rouage essentiel dans la
transmission des mesures prises en faveur
des jeunes adultes,
- un partenariat relais a permis à des
apprentis de suivre des stages de formation
dans les ateliers des services techniques de
la Mairie,
- avec le Conseil Général dans le cadre de
Pôle 13, du Plan Local d’Insertion à
Emploi…
Le Centre Communal d’Action Sociale joue
également un rôle important dans la lutte
pour l’emploi notamment à travers
l’instruction des dossiers du Revenu Minimum
d’Insertion.
En effet, Roland POVINELLI a souhaité
développer tous les services permettant
aux bénéficiaires du R.M.I. de sortir de la
logique de l’assistance pour s’insérer dans
le monde du travail.
Les chefs d’entreprises qui habitent sur
Allauch peuvent aussi participer à la lutte
contre le chômage des Allaudiens en les
recrutant. La Maison de l’Emploi se tient à
leur disposition.
103
Tourisme,Traditions
FÊTES ET MANIFESTATIONS :
LES VALEURS ESSENTIELLES D ’ALLAUCH
Le tourisme : sa vocation
Allauch dispose de nombreux atouts pour
être une ville touristique à part entière :
- un massif forestier protégé de 4 000 hectares
dont la plus grande partie est recouverte
des collines chantées par Pagnol et par
Giono,
- un riche patrimoine architectural : la
chapelle Notre-Dame-du-Château, les
églises Saint-Sébastien et Saint-laurent de
la Bourdonnière, le vieux village avec ses
petites ruelles pittoresques et les moulins,
font du Moulin Bleu un lieu couru par les
touristes,
- un développement culturel important,
- de nombreuses animations tout au long de
l’année,
- un effort permanent pour maintenir les
traditions provençales…
Les municipalités conduites par Roland
POVINELLI ont toujours été déterminées
à soutenir les associations qui
participent à la promotion et à
l’animation d’Allauch.
- des spécialités gourmandes (chique, sucemiel, croquant, nougat Brémond…) qui
Depuis 2000, la Maison du Tourisme, en partenariat avec le Syndicat d’Initiative, est chargée de
promouvoir l’image d’Allauch. Le 17 septembre 2005, elle a été baptisée du nom de Louis Ardissone,
Président du Syndicat d’Initiative de 1941 à 1993.
105
qu’un atout touristique. Ce développement a
été possible grâce à un soutien de la ville qui
aide les jeunes artistes, par l’intermédiaire de
l’association “Artisans de Provence”, durant
les premiers mois de leur installation, la
période la plus difficile. Plus il y aura
d’artisans, plus il y aura de touristes, qui
amèneront à la réalisation d’infrastructures
telles que des hôtels, des complexes de
loisirs… et qui seront sources de créations
d’emplois sur la commune.
Le 17 mars 1984, Louis Ardissone (Président du Syndicat d’Initiative) dédicace l’un de ses livres pour
Roland Povinelli, en présence de Jean Masse, député et Conseiller Général, et d’Honoré Guien.
Le Syndicat d’Initiative :
un rôle essentiel
L’artisanat d’art :
un atout touristique
Allauch : un esprit de fête
Depuis quelques années, la municipalité
incite les artisans d’art à s’installer à Allauch.
Aujourd’hui, 23 artistes ont pris leurs
quartiers dans notre commune. Ils sont aussi
bien un moteur de l’activité économique
Il se passe toujours quelque chose à Allauch.
Voilà une phrase qui depuis 30 ans ne se
dément pas. Cela est possible grâce à une
collaboration permanente entre les
associations et la municipalité.
été les animations créées par le Syndicat
d’Initiative et reprises aujourd’hui par
d’autres associations.
Au premier plan de cette diffusion de l’image
d’Allauch dans le département, dans la région
et en France, il y a le Syndicat d’Initiative
incarné par des hommes amoureux d’Allauch :
le Docteur Louis BRUNET qui en a été le
premier Président de 1923 à 1925, son
successeur Augustin CAMOIN (1925 à 1941),
Louis ARDISSONE, qui pendant 52 ans l’a
présidé, Honoré GUIEN, son digne successeur
de 1993 à 2004 et actuellement son fils
Jean-Marie
GUIEN.
Aujourd’hui,
en
partenariat avec la Maison du Tourisme, le
Syndicat d’Initiative poursuit son œuvre pour
faire connaître Allauch.
Par ailleurs, cette association continue à
initier des manifestations qui attirent de
nombreux visiteurs : la crèche de Gilbert
ORSINI, le salon du collectionneur, le salon
de peinture… Dans le passé, nombreuses ont
La Maison du Tourisme : un nouvel
outil de promotion de la ville
Créée en 2000, la Maison du Tourisme est
devenue le principal moteur touristique à
Allauch. Située judicieusement sur
l’Esplanade des Moulins, elle accueille de
plus en plus de visiteurs. Sa mission est
multiple :
- renseigner les touristes qui cherchent à
s’informer sur Allauch (hébergement,
randonnées, restauration, loisirs,
manifestations…),
- traiter les demandes des Allaudiens grâce à
une documentation complète sur toutes les
régions de France,
- promouvoir Allauch, en partenariat avec le
Syndicat d’Initiative.
Le défilé de la Saint-Jean : la tradition sauvegardée.
106
107
Un effort financier important
Tout au long de l’année, les fêtes et
manifestations animent la commune. Elles
permettent aux Allaudiens de se divertir ou
de découvrir notre culture provençale. Pour
que ces fêtes vivent et perdurent, il est
indispensable qu’il y ait des bénévoles
motivés qui puissent donner de leur temps et
de leur énergie ; mais également que la
volonté municipale soutienne pleinement ces
manifestations. Plus que des mots, la réalité
du soutien de la municipalité se traduit par 2
chiffres :
En 1975, les subventions allouées à
l’ensemble des associations étaient de
30 500€ (200 000 F.), aujourd’hui elles
sont de 1 100 000€ (7 215 000 F.) dont
250 000€ (1 642 000 F.) pour le CCAS.
La crèche de Gilbert Orsini est devenue, au fil du temps, un événement incontournable
des festivités de fin d’année. On reconnaît Gilbert Orsini, santonnier, Louis Ardissone,
Président du Syndicat d’Initiative, Roland Povinelli et les danseurs du groupe Leï Bouscarlo.
Fêtes et Manifestations :
marque de notre identité
Le marché de Noël : un rendez-vous très prisé par près de 60 000 visiteurs.
108
Si les Fêtes et Manifestations sont si
importantes à Allauch c’est qu’elles
permettent de maintenir des traditions de la
vie allaudienne qui font notre identité. La
volonté municipale est de perpétuer des
fêtes traditionnelles mais également
d’assurer leur développement tout en créant
les conditions pour générer de nouvelles
initiatives permettant de répondre aux
attentes et aspirations des Allaudiens. C’est
l’axe principal de la politique municipale
dans ce domaine. Cette volonté s’est traduite
dans les faits par :
- la création de l’Office Municipal du Temps
Libre (devenu aujourd’hui la Maison de la
Vie Associative), groupement d’associations
qui avaient comme missions fondamentales :
collecter les propositions des associations,
mettre en œuvre la politique municipale
dans ce domaine, animer la réflexion pour
créer, améliorer tout le réseau de
l’animation et ainsi assurer son évolution
qualitative.
- la création d’un service fêtes et
manifestations chargé d’intervenir sur
toutes les manifestations organisées par la
ville ou par les associations. Il gère et livre
les différents matériels tels que tables,
chaises, podiums… Il a en outre la
responsabilité de sonoriser les différentes
animations.
109
Il se passe toujours
quelque chose à Allauch
Allauch c’est une multitude de manifestations à caractère traditionnel, culturel et
festif tout au long de l’année. Ces fêtes
perpétuent le folklore et la tradition
provençale. Elles répondent aussi à la
demande de loisirs des administrés. Les plus
emblématiques sont : la Saint-Clair, la
Pastorale Maurel, la Saint-Jean, la SaintLaurent, la Foire aux Vins et aux produits du
terroir, la fête de l’âne, la crèche de Gilbert
Orsini, le grand marché de Noël, la Descente
des Bergers et les messes de minuit. Ces
manifestations sont complétées par de
nombreuses foires, divers salons de peinture, …
Un grand merci à tous les bénévoles qui
se dévouent sans compter pour que
vivent nos traditions notamment le
Syndicat d’Initiative d’Allauch, le Comité
des Fêtes du Village, le Groupe Saint-Eloi
Allaudien, Les Amis d’Allauch, le Théâtre
du Terroir et le Groupe Saint Eloi du
Logis-Neuf mais également l’ensemble
des associations à caractère culturel,
sportif, scolaire, social, patriotique,
humanitaire…qui s’investissent pour
animer Allauch et servir les Allaudiens.
La Descente des Bergers :
une manifestation qui fait
rayonner Allauch au-delà
de la région.
La Saint-Jean : symbole
de la tradition provençale
et de l’identité
allaudienne.
En août, la SaintLaurent met le LogisNeuf en fête.
Chaque année, la Pastorale Maurel met la langue provençale à l’honneur.
110
111
La fête de l’âne a
donné ses lettres
de noblesse à ce
fier équidé.
La fête de la Musique attire des nombreux amateurs.
La fête des Associations, une occasion pour Roland
Povinelli de rencontrer et de rendre hommage aux
bénévoles qui animent Allauch.
La fête de la SaintClair ouvre les
festivités de l’année.
Les foires thématiques :
un élément moteur
du développement
touristique, à l’image
de la Foire aux vins
et produits du terroir.
Les Amis d’Allauch assurent la promotion de la culture et du folklore provençal dans toute la France.
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Allauch:
TERRE DE CULTURE ET DE TRADITIONS
Culture, vie associative et animations de quartier participent également à
l’épanouissement des Allaudiens et à la qualité de vie dans notre commune.
Notre Maire en est tout à fait conscient et la construction de différents pôles
culturels (Musée, Galerie du Vieux Bassin, Bastide de Fontvieille, Théâtre de
Nature,…), de Maisons de Quartier à Allauch-Village, à la Pounche, à Pié d’Autry
et au Logis-Neuf, de la bibliothèque municipale ou encore de la Maison de la Vie
Associative reflètent la volonté municipale de donner les moyens d’une culture
plus riche et diversifiée et de favoriser un tissu associatif dense et dynamique
sur Allauch.
La culture pour tous
Danse, musique, folklore, théâtre, cinéma, lecture,
tous les arts ont leur place à Allauch. Trois grands
axes ont guidé les différentes actions dans le
domaine culturel :
- La culture doit pénétrer dans tous les foyers et doit
être à la portée de tous. En 1975, un seul
équipement culturel avait été créé au chemin du
Guéridon par la Municipalité Audoubert.
L’un des premiers équipements construits fut la
bibliothèque municipale. Créée en 1982, elle est
le principal pôle culturel de la commune et offre
tous les plaisirs de la lecture, ainsi que de
nombreuses animations culturelles autour du livre
(cafés littéraires, signatures de livres par les
auteurs, conférences débats,…) se déroulant à
l’espace François Mitterrand qui jouxte la
bibliothèque. Elle dispose de plus de 25 000
ouvrages destinés à tous les âges. Comme nous
l’avons déjà indiqué dans les bulletins municipaux,
sa capacité sera bientôt doublée.
- La culture doit disposer d’établissements équipés et
accueillants pour pérenniser sa diffusion auprès de
tous les Allaudiens et faire rayonner l’action
culturelle de la Municipalité au-delà du
département.
L’ancien musée d’Allauch a laissé la place à un magnifique musée municipal,
situé dans l’ancien Hôtel de Ville.
La galerie du Vieux Bassin a été l’un des premiers
aménagements réalisés. Cet ancien réservoir d’eau
est devenu l’une des plus belles salles d’exposition
de la région. Depuis son ouverture, des milliers de
visiteurs ont été accueillis sous les voûtes
centenaires pour admirer les chefs d’œuvre
artistiques des peintres, sculpteurs, photographes
ou bien sûr, la fameuse crèche de Gilbert Orsini.
Le nouveau musée d’Allauch a ouvert ses portes au
public le 8 décembre 2002. En lieu et place de
l’ancien Hôtel de Ville, cet équipement, dont la
thématique est “symbole et sacré”, intègre les
nouvelles technologies et comporte 3 grandes
parties : la présentation de la culture chrétienne
occidentale, puis la mise en valeur du patrimoine
historique de la commune et enfin une exposition
temporaire sur un thème spécifique en relation très
souvent avec “l’art sacré”.
La galerie du Vieux Bassin : le premier équipement
culturel réalisé par Roland Povinelli.
La bibliothèque vous propose plus de 20 000 ouvrages.
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115
Joyau du patrimoine architectural allaudien
la Bastide de Fontvieille accueille chaque
année, dans le cadre des Estivales, concerts
de musique et théâtre, dans un cadre
historique. Cette magnifique bastide et son
parc ont été acquis par la municipalité en
1998 pour la somme de 1 416 000 euros
(9 286 000 F.) dont 50% subventionné par
le Conseil Général.
Mais la plus grande réussite répondant à la
vocation culturelle régionale d’Allauch est
sans nul doute la construction du Théâtre de
Nature dans l’ancienne carrière Imbert, au
pied du village, acquise en 1978 par la
municipalité. Ce “théâtre antique” construit
en 2000 permet d’accueillir plus de 800
personnes dans un cadre fantastique. La
dominante rocheuse du site s’allie à
l’architecture ultra moderne de son
installation et est propice aux spectacles très
visuels dans un espace offrant un magnifique
panorama sur la plaine et la rade de
Marseille.
- Enfin la culture doit être à la portée de
tous. Aussi de nombreuses manifestations
culturelles rythment la vie de la commune.
Que ce soit dans le cadre des Estivales,
du festival du cinéma ou par le biais de
Saison 13, subventionnée par le Conseil
Général, Allauch se donne les moyens
d’une culture toujours plus riche.
La vitalité culturelle de notre commune
n’est pas prête de s’éteindre.
Roland Povinelli a su reconvertir l’ancienne carrière Imbert en un Théâtre de Nature,
à l’environnement exceptionnel.
La municipalité est en pourparlers avec EDF
pour acquérir l’ancienne usine située à
l’entrée du village qui deviendrait un grand
centre culturel.
La vie associative allaudienne :
l’esprit de la fête
4 Français sur 10 consacrent leur temps libre
à une ou plusieurs associations. Ce chiffre
souligne l’importance de la vie associative
dans notre pays. Conscients du rôle que
jouent les associations dans la vie locale,
Roland POVINELLI et son équipe municipale
ont décidé depuis de nombreuses années de
leur apporter un soutien financier et matériel
important.
En 1975, le montant des subventions
allouées à l’ensemble des associations
s’élevait à 200 000 Francs.
En 2005, la municipalité consacre
1,1 million d’euros aux associations,
soit plus de 7,2 millions de francs.
Le soutien financier se traduit par des
subventions votées par le Conseil Municipal.
Mais la municipalité ne s’arrête pas là : elle
met gratuitement à leur disposition (ce qui
n’est pas le cas dans toutes les villes) des
locaux adaptés, du matériel (chaises, tables,
barrières,…) et du personnel communal.
Enfin, la Maison de la Vie associative réunit
la plupart des associations allaudiennes,
qu’elles soient culturelles, sportives,
La Bastide de Fontvieille : un des hauts lieux culturels de la vie allaudienne.
Elle fait maintenant partie du patrimoine communal.
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patriotiques,
animalières,
cultuelles,
humanitaires ou à caractère social. Elle
accueille, conseille et aide les associations ;
elle leur assure un secrétariat, produit des
affiches, cartons d’invitations et photocopies
pour leurs manifestations et enfin offre des
dotations, coupes et récompenses pour les
concours, loteries, etc…
La vie associative à Allauch est
particulièrement intense. Elle permet de
mesurer le dynamisme de notre commune et
l’engagement de ses bénévoles pour
maintenir les traditions et l’authenticité
allaudiennes qui ont fait le renom de la ville.
Les Maisons de Quartier :
des loisirs à deux pas de chez soi
En 1975, il n’existait qu’une maison des
jeunes, construite sous la Municipalité
Audoubert.
Au cours des années, Allauch a vu naître et
se développer 5 structures qui sont
rapidement devenues des lieux de rencontre
et d’échange entre les Allaudiens.
Les Maisons de Quartier, réparties au LogisNeuf, à la Pounche, à Pie d’Autry et à
Allauch-Village proposent près de 60
activités culturelles, sportives et de loisirs.
On peut tout apprendre et tout y faire.
Éclectisme et qualité sont les deux
caractéristiques principales des programmes
proposés où chacun peut sélectionner le
hobby de son choix.
La Maison de la Vie
Associative accueille,
conseille et aide les
associations allaudiennes.
Cette évolution va se poursuivre dans les
années à venir. Actuellement, la Maison de
Quartier Gérard Philipe, située à la sortie du
village, ne permet plus d’accueillir les
administrés dans des conditions de sécurité
optimales. Une nouvelle structure sera donc
réalisée dans l’enceinte du Théâtre de Nature,
où les usagers bénéficieront de toutes les
commodités comme le parking notamment.
Par ailleurs, la Maison de Quartier du LogisNeuf étant devenu trop exiguë, sa superficie
sera doublée dans les prochains mois, comme
celle de Pié d’Autry.
Toutes les formes de
loisirs et de culture ont
leur place à Allauch.
Les maisons de quartier proposent des animations pour tous les âges.
Les 5 maisons de quartier
de la commune
proposent de nombreuses
activités aux Allaudiens.
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lesCultes:
UN PATRIMOINE INESTIMABLE
Allauch est une commune qui a su conserver la force de ses traditions. Cette
même ferveur se retrouve sur le plan religieux. Par le passé, du XIIIème au XVIIIème siècle,
Allauch a été une seigneurie ecclésiastique qui a profondément marqué les
anciennes générations.
C’est ce qui a sans doute poussé nos ancêtres à construire de magnifiques
monuments qui sont parvenus jusqu’à nous. Et les plus beaux “trésors” de la
commune sont sans aucun doute la chapelle Notre-Dame-du-Château, l’église
Saint-Sébastien et celle de la Bourdonnière. Pour préserver ce patrimoine
inestimable, d’importants travaux ont été réalisés au cours des dernières
décennies.
Notre-Dame-du-Château a pu être sauvegardée grâce aux subventions importantes de la
Municipalité et aux dons recueillis par l’association “Notre-Dame-du-Château”.
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D’importants travaux réalisés en
30 ans dans nos églises
Bien que la chapelle Notre-Dame-du-Château
ne soit pas un bien communal, la commune
n’a pas hésité à financer des travaux de
sauvegarde et d’amélioration du site, tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur :
- installation du dispositif d’assainissement,
d’adduction d’eau,
- reconstitution du somptueux portail roman,
- les murs du 11ème siècle ont été décroûtés
et crépis conformément à
l’ouvrage
d’origine,
- mise à jour du décor peint du plafond
datant du 19ème siècle,
- réfection de la toiture,
- illumination de l’édifice,
- aménagement du chemin piétonnier,
- création d’un sentier botanique…
L’Octave qui se déroule chaque année, a
souvent été l’occasion d’accueillir des
personnalités régionales attachées à Allauch
et à son patrimoine. Par ailleurs, face à
l’intérêt touristique que représente ce
monument, la commune a pris à sa charge les
travaux et les consommations de l’éclairage
de la chapelle Notre-Dame-du-Château.
L’église Saint Sébastien dans le vieux
village a fait l’objet de toutes les attentions,
et de considérables travaux ont été entrepris
pour préserver cet édifice :
- réfection de la toiture,
- peinture intérieure,
- réaménagement de la nef,
- rénovation de la façade et du parvis,
- création du chauffage,
- mise en sécurité de l’édifice,
- r é a l i s a t io n d ’ u n é c l a i ra ge no c t u r ne
valorisant,
- restauration du clocher pour lui redonner
son aspect initial, ainsi que du campanile,
- ouverture d’une issue de secours sur la
place Bellot
L’église de la Bourdonnière au LogisNeuf n’a pas non plus été oubliée et elle a eu
sa part de réhabilitation :
- rénovation de la toiture,
- mise en sécurité de la chaufferie,
- réfection des cloches,
- réalisation d’un éclairage nocturne
valorisant,
- des travaux ont été effectués pour éviter
l’installation de pigeons, animaux
sympathiques mais créant des dégâts
considérables.
La Municipalité a aidé à la création d’un Centre Communautaire cultuel et culturel israélite.
Le 28 octobre 1984 :
inauguration de la synagogue du
Logis-Neuf
Une foule immense s’était pressée ce
28 octobre 1984, pour assister à l’inauguration
de la synagogue au Logis-Neuf. Roland
POVINELLI était entouré des plus hautes
autorités civiles et religieuses, notamment le
grand Rabbin Sitruck. Le premier magistrat
déclara dans son intervention “nous avons
une mission commune, celle d’aider l’homme
à vivre en société”.
Les bâtiments cultuels ont toujours fait
l’objet d’une attention particulière de la
part de la municipalité. Lieux de
mémoire chargés de l’histoire de notre
communauté, ils sont aussi des trésors de
notre patrimoine.
Par la suite, la ville d’Allauch a aidé à
l’ouverture d’un centre communautaire
cultuel et culturel, consolidant ainsi la
vitalité de cette communauté. L’inauguration
eut lieu en 1998 en présence de nombreux
dignitaires civils et religieux.
Au cours des années, la municipalité a
fait restaurer l’ensemble des croix se
situant sur la commune.
L’église Saint-Laurent de la Bourdonnière a fait l’objet de
toutes les attentions de Roland Povinelli, comme l’église
Saint-Sébastien du village, qui va être entièrement rénovée.
122
Le 28 octobre 1984, était inauguré la synagogue du Logis-Neuf,
en présence du grand Rabbin Sitruck et de Monsieur Elbeze,
Président de la Communauté Israélite Plan-de-Cuques/Allauch.
123
lesCimetières
D ’ALLAUCH
En 1975, Allauch comptait 3 cimetières :
à Allauch-Village, à la Bourdonnière et à Caguerasset.
En 1987, il a été créé, au-dessus d’Allauch-Village, un nouveau et grand cimetière : Les Claous.
Ce dernier a subi de nombreuses extensions en 1997, 1998 et en 2005. Son agrandissement
est déjà programmé.
Par ailleurs, la création en 1996 d’un service des cimetières a permis d’assurer une
gestion publique et de qualité, répondant ainsi aux besoins des familles dans ces
moments douloureux.
La municipalité étudie avec le Département la création d’un cimetière animalier et d’un refuge
pour animaux.
Depuis sa création en 1987, la Nécropole des Claous a bénéficié de plusieurs extensions.
124
125
Communiquer
C ’ EST EXISTER
Depuis 30 ans, Roland POVINELLI a su instaurer un dialogue constant entre la
population et la municipalité. Chaque fois que la municipalité doit se prononcer
sur des questions qui n’ont pas fait l’objet d’engagements, la population est
consultée préalablement à tout choix.
Ainsi Roland POVINELLI a appelé les
habitants à se prononcer sur le bien fondé du
CD4 dévié, sur l’autoroute SO8, sur
l’intégration d’Allauch au sein de la
Communauté Urbaine. Il fait réaliser
régulièrement des sondages pour savoir ce
que pensent les Allaudiens de leur commune
et de la façon dont elle est gérée.
Enfin, il publie régulièrement un magazine
municipal “Allauch Actualités” pour expliquer
l’action municipale et mieux la comprendre.
Tout comme les livrets, dépliants, guides et
Lettres du Maire que les Allaudiens reçoivent
nominativement par la Poste et qui reflètent
la vie municipale allaudienne.
JUMELAGE
:
Enfin, depuis 5 ans, le site Internet de la
ville, www.allauch.com est une source
inépuisable d’informations sur la mairie et
sur la vie locale, actualisé par une Newsletter
mensuelle.
La communication est également l’un des
moyens d’assurer la promotion d’une
commune, et au-delà, son développement
économique.
C’est la raison pour laquelle, de nombreuses
personnalités éminentes sont venues sur
Allauch, répondant favorablement à
l’invitation de Roland POVINELLI.
UN DEVOIR POUR ALLAUCH
Le premier jumelage a été réalisé avec l’Allemagne et la ville
de Vatterstetten en 1982, afin que ce rapprochement francoallemand participe au renforcement de l’amitié entre les
peuples et à la construction européenne. En 2004, Allauch
s’est jumelée avec la commune de Vico Equense à la demande
de l’association “Bella Italia” qui regroupe de nombreux
Allaudiens d’origine italienne. En 2005, une convention de
partenariat a été signée avec la ville d’Armavir en Arménie à
la demande de l’association “AZAD”. Et la commune aura dans
l’avenir l’occasion de se jumeler avec une ville d’Israël.
En haut à droite :
signature de la convention
de partenariat avec Armavir.
En bas à droite :
signature de la charte de
jumelage avec Vico Equense.
En bas à gauche :
la fête du houblon avec
nos amis de Vaterstetten.
127
De nombreuses personnalités religieuses, artistiques, sportives et politiques
sont venues à Allauch en 30 ans. En voilà un petit aperçu…
Sim.
Emile et Images.
Roland Povinelli, Franck Fernandel et Louis Ardissone.
Le commissaire N’Guyen Van Loc, dit “le Chinois”.
Michel Fugain.
128
Michèle Torr.
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Fabrice Bénichou,
champion d’Europe
de boxe.
Jean-Noël Guérini,
Sénateur et Président
du Conseil Général.
Bernard Hinault,
plusieurs fois
vainqueur du Tour
de France.
Pierre Mauroy, ancien
Premier Ministre, et
Gaston Defferre,
ancien Maire de
Marseille et Ministre
de l’Intérieur.
Jacques Gaillard,
ancien Maire d’Allauch,
et son épouse
avec Roland Povinelli
et Madame.
Yvan Audouard,
écrivain et cinéaste.
130
131
Roland Povinelli avec…
… Bernard Monge
et Paul Quilles,
ancien Ministre de
la Défense.
… le grand Rabbin Sitruck.
… Bernard Monge,
Marius Masse,
Monseigneur Etchegarray,
Jean Masse
et le Père Mistral.
… Robert P. Vigouroux,
ancien Maire de Marseille.
… Emile Eynaud,
André Hebraud,
Bernard Monge,
Vincent Coulomb,
Monseigneur Coffy,
Yvan-Pierre Gouirand
et Jean-Claude Gaudin.
… Bernard Tapie.
132
133
Je remercie l’ensemble des colistiers et des élus
qui, durant 30 ans, m’ont soutenu et ont contribué à faire d’Allauch
une ville moderne, tout en gardant son identité et son authenticité.
ABERT Hélène
AFFRE Marina
AILLAUD Louis
AIRAUDO Alfred
ALLOUCH Jean-Marc
ANDRIEU Claude
ARDISSONE Jean-Pierre
ARRIGHI Roger
ATTIAS Maurice
AUBERT Jean
BANI Francis
BARALE Jean
BATTINI Jean-François
BAUFAYS Rose
BELTRANDO Gilbert
BENDAHAN René
BERVAL Jacques
BIGONI Raymond
BISMUTH Gérard
BOISSIERE Jean
BONINO Maryse
BONSIGNORE Elie
BOYER Emile
CAPARROS Marie-Thérèse
CARDI Chantal
CARRARA Bernard
CARREGA Pierre
CARTA Josselyne
CAU Andrée
CHAIX Martine
CHAPPE Raymond
CHAPPE Benjamin
CHILI Robert
COSTA Louis
COULOMB Vincent
CROCE Antoine
DADOIT Paulette
DELEUIL Félix
DI NOCERA Maurice
DOUNON Mireille
DROUOT Mauricette
DURET Philippe
EISENLOHR Robert
EOUZAN Richard
ESPOSITO Emma
EYNAUD Emile
FAURE Gabriel
FORGET Max
GAGLIANO Pierre
GAMBIER Yolande
GAUDINAT Patrick
GAVOTTO Émile
GOGUET Gérard
GRANEL Sylvette
GRAZIANO Gilbert
GUEYDAN Michèle
GUIBERT Claude
HEBRAUD André
HERMET Fabienne
HOAREAU Odile
JULIEN Marcel
JULIEN André
LAFRAN Lucien
LAHIANI Sandra
LAURENTI Antoinette
LEBLONDET Roland
LETTIERI Ange
MAESTRELLI Jean-Louis
MARTIN Lucien
MARY Janine
134
MATTEI Louis
MONGE Bernard
MONS Victoria
NAYA Jean
NEGREL Yves
NERGUISIAN Roland
NICOLAO Andrée
ODDONE René
OLIVE Roger
OLIVIER Etienne
OLLIVE Robert
ORSINI Gilbert
PAGLIANA Philippe
PERETTI Jean-Marc
POUJOL Joëlle
PUNZO Francis
RAFII Zara
RAYMOND Pierre
REY Georges
ROGHI Guy
ROMANO Jean-Pierre
ROSSINI Jean
SALVATI Serge
SAMAIN Georgette
SERISOLA Danielle
SERRA-BOBONE Elyane
SIMONETTI Crescent
SORRENTINO Victor
SULTAN Léon
TEZARIS Patrick
TOMMASI Francis
VERNAZ Laurent
VIALLON Elisabeth
ZAKARIAN Rose-Marie
Je remercie tout d’abord celles et ceux qui m’ont accueilli lors de mon
arrivée à Allauch en 1971 : Jeannine et Louis Mattei, Dominique Antoni,
Mélie Raffalli dite Madame Sauveur, Aimé Savornin,
Henriette et Bernard Monge, Alexandrine et André Hébraud.
Je remercie, tout particulièrement, mon ami fidèle Bernard Monge,
qui a été mon Premier Adjoint de 1975 à 1995. Il m’a toujours conseillé et aidé.
Il a toujours été présent à mes côtés. J’ai toujours admiré son humanisme
et c’est lui qui m’a donné l’amour de servir Allauch.
Je remercie du fond du cœur toutes les Allaudiennes et tous les Allaudiens
qui depuis 1972 m’ont accordé leur confiance.
Roland POVINELLI
135
30 ans au service d’Allauch
Rédaction : Service Communication - Ville d’Allauch
Photos : Ville d’Allauch (Carine Le Chenic)
Conception graphique agence azimut
Photogravure : ina - Aubagne
Achevé d’imprimer le 10 novembre 2005
sur les presses de l’imprimerie ina à Aubagne
Dépôt légal : novembre 2005
Imprimé en France

“Rien de grand ne se fait sans passion”

Transcription

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