Une première au Québec! - Location de grue, Grues Gendron

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Une première au Québec! - Location de grue, Grues Gendron
Grue Gendron :
une première au Québec
Q
uand on parle de construction en
hauteur, particulièrement dans le
bâtiment, on pense aussitôt à la
grue, l’engin par excellence pour aller porter
des matériaux au faîte des tours d’habitation
ou de bureau, de plus en plus nombreux en
milieu urbain. En fait, on évalue souvent le
niveau d’activité économique d’une ville par
le nombre de grues qui décorent son panorama. La grue devient un signe visible de vitalité économique d’une ville ou d’une région.
Comment ne pas s’émerveiller devant
ces engins de plus en plus gros et techniquement sophistiqués qu’on peut rencontrer sur une route en chemin vers un
lieu de travail. Quelle habilité faut-il pour
faire fonctionner de telles machines dont la
fonction est d’aller déposer dans des
endroits difficiles d’accès des objets
qu’elles semblent manipuler si facilement.
On ne peut aussi qu’être surpris de constater que d’en bien des cas, les personnes
qui actionnent les manettes de contrôle
sont de jeunes hommes alors qu’on serait
porté à croire que l’opération d’engins si
sophistiqués ne puisse être confiée qu’à
des vieux routiers du métier. La réponse
réside dans un seul mot : la formation.
L’arrivée de jeunes opérateurs de
grues sur le marché du travail est un
phénomène assez récent au Québec. Pour
en apprécier l’importance, il faut en connaître l’origine et un récent événement
assez inusité va permettre de mettre en
perspective le travail de pionnier fait par un
maître grutier québécois M. Maurice
Gendron propriétaire de la compagnie qui
porte son nom.
Comme on le sait Grue Gendron possède une vaste gamme de grues mobiles
de différentes tailles dont une de
200 tonnes, modèle LTM 1160 et une de
400 tonnes, modèle LTM1300-1, fabriquées par la compagnie Liebherr.
L’événement inusité en question est la
visite d’un formateur professionnel de la
compagnie Liebherr en Allemagne que M.
Gendron a fait venir pour donner une formation avancée sur chacune de ces deux
grues. Cette démarche s’inscrit dans le
cadre de la loi 90 et de l’application du
principe du 1 % de la masse salariale pour
la formation des employés. Compte tenu
de la nature particulière de la demande de
M. Gendron et des coûts impliqués, celuici tient à souligner l’étroite collaboration du
Fonds de formation de l’industrie de la
construction du Québec et de la Direction
de la formation de la Commission de la
construction du Québec qui a permis de
mener à bien cette activité de formation
sur place. Le formateur en question est M.
Hans Reinhold qui a passé cinq semaines
avec 2 groupes de 3 opérateurs de la compagnie. Cette période de formation intensive s’est déroulée en février et mars 2007
au siège social de la compagnie.
Le comment et le
pourquoi du
comportement de la
machine et étudier les
diverses alternatives
disponibles pour
solutionner les
imprévus qui peuvent
survenir sur un
chantier
Cette démarche de formation poussée
n’est pas une nouveauté chez Grue
Gendron. Une première expérience de formation sur place avait eu lieu en 2005 lors
de la livraison de la grue de 400 tonnes
avec un technicien de chez Liebherr. Mais
après deux années d’utilisation on sentait
le besoin de pousser plus à fond les compétences des opérateurs. Julie Gendron,
vice-présidente, fit un sondage auprès des
employés pour connaître les sujets sur
lesquels ils auraient aimé recevoir des formations plus poussées. La réponse fut surprenante et le nombre de candidats si
grand qu’il a fallu limiter le nombre de candidats sinon, dit-elle « j’aurais pu former
quatre à cinq groupes pour cette formation. »
Le but de ces sessions de formation
n’était pas d’apprendre le maniement des
composantes de ces grues puisque ces
opérateurs travaillaient déjà avec l’une ou
l’autre de ces grues mais plutôt de parfaire
des connaissances et d’apprendre les
règles de base et la dynamique des grues.
En plus de posséder déjà une expérience
pratique, il faut souligner que 5 des 6
opérateurs qui ont suivi cette formation
avancée sont des diplômés du cours de
grutier du Centre national de conduite
d’engins de chantier et avaient donc un
certain bagage théorique. Interrogé sur les
bienfaits de cette formation, un des opérateurs, Dany Ruel, affirmait que ce genre
d’exercice permettait de prendre le temps
d’apprendre, ce qui ne peut se faire dans
une formation en cours de travail où le
temps est compté alors qu’au cours de
cette formation on peut se concentrer sur
le comment et le pourquoi du comportement de la machine et étudier les diverses
alternatives disponibles pour solutionner
les imprévus qui peuvent survenir sur un
chantier. De plus, chez Grue Gendron, on
accepte le fait que les opérateurs ne progressent pas tous au même rythme et que
la prudence commande de respecter le
rythme de progression de chacun. Comme
le dit Dany Ruel « la compagnie permet
d’aller étape par étape afin d’éviter de se
faire brûler en allant sur une machine
quand on n’est pas encore à l’aise. De
plus, ce genre de formation permet d’atteindre une plus grande polyvalence particulièrement en ce qui concerne ces deux
grosses machines. »
Un apôtre de la formation
Faut-il se surprendre de la démarche
de M. Gendron à l’égard de ses opérateurs. En fait, on peut dire qu’il s’agit là
d’une démarche d’avant-garde qui ne fait
pas l’unanimité auprès de ses pairs. Pour
M. Gendron, « tu ne peux pas montrer ce
que tu ne sais pas ». D’où l’importance de
faire appel aux meilleures sources de connaissance pour permettre à ses opérateurs
d’atteindre les plus hauts sommets de
compétence dans leur métier. À notre
époque où la technologie progresse à
grande vitesse, on ne peut plus se contenter de former des opérateurs sur le tas.
Il faut des connaissances qu’on ne peut
acquérir que par le biais de la formation
académique. C’est d’ailleurs dans cet état
d’esprit que M. Gendron s’est impliqué
depuis le début des cours de grutier qui se
donne au Centre national de conduite
d’engins de chantier depuis le mois d’octobre 1998 et qui a produit, à ce jour, près
de 225 grutiers diplômés sur le marché du
Québec. À cet égard, rappelons que dans
la publication « Métiers et occupations
dans l’industrie de la construction », de la
CCQ, on peut lire qu’en 2005, il y avait
1037 grutiers qui travaillaient pour
330 entreprises de construction au
Québec. Compte tenu que le Centre de
formation des grutiers produit une
moyenne de 30 diplômés par année qui,
presque tous, trouvent un emploi dans leur
métier, on peut penser que le nombre de
grutiers au travail a augmenté depuis.
Chez Grue Gendron, les opérateurs de
la grue de 400 tonnes sont des diplômés
du Centre de formation. Et, de dire Maurice
Gendron, « la demande d’opérateurs qualifiés va aller en augmentant. Les gros projets qui s’annoncent particulièrement sur le
marché des éoliennes, vont nécessiter
l’emploi de machines de plus en plus puissantes et avancées du point de vue technologique. On pourra toujours acheter plus
de machines mais, si on n’a pas d’opérateurs bien formés pour les opérer, on ne
pourra pas faire la job. Pensez qu’à
Bauma, ce printemps, on a présenté des
grues de 1 200 et 1 350 tonnes. On ne confie pas des engins semblables à n’importe
qui ».
Pour Maurice Gendron, la formation
continue ne se termine pas avec la récente
visite d’un formateur venu du manufacturier. Le prochain groupe ira directement en
Allemagne pour améliorer ses compétences.
Grues Maurice Gendron Ltée
Tél. : 514-521-8552 / Fax : 514-521-9596
courriel : [email protected]
Venez nous visitez au www.gruegendron.ca
De gauche à droite : Sébastien Proulx (traducteur), Sébastien Sheehy, Pierre-Luc Bélisle, Jean-Claude Demers, Dany Ruel