15 tendances du commerce de détail en 2015

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15 tendances du commerce de détail en 2015
15 tendances du commerce de détail en 2015
La semaine passée, nos membres ont pu prendre connaissance des tendances les plus marquantes pour
2015. Comme chaque année, 4000 belges ont été interrogés par Nathalie Bekx et Trendhuis sur leurs
intentions d'achat. Les résultats du sondage ont été présentés et 15 tendances s'en dégagent. Vous
pouvez consulter ces 15 tendances ci-dessous.
La semaine passée, nos membres ont pu prendre connaissance des tendances les plus marquantes pour
2015. Comme chaque année, 4000 belges ont été interrogés par Nathalie Bekx et Trendhuis sur leurs
intentions d'achat. Les résultats du sondage ont été présentés et 15 tendances s'en dégagent. Vous
pouvez consulter ces 15 tendances ci-dessous.
Les 15 tendances du commerce de détail pour 2015:
1. Progression du comportement d’achat responsable : le consommateur se comporte de manière
responsable à l’égard du monde et de lui-même. En dépit de la crise, nous assistons à une
augmentation de la demande de produits équitables, écologiques, durables, biologiques,
végétariens et locaux, tant dans l’alimentaire que dans le non-alimentaire.
2. Jouets : une minorité de Belges sont prêts à dépenser plus d’argent pour des jouets. Néanmoins,
les attentes sont plus élevées : la « propreté » du jouet est presque aussi importante que l’aspect
éducatif. Les hommes s’intéressent plus aux « grands jouets », tandis que les femmes tiennent
davantage compte de leurs propres expériences datant de leur enfance.
3. Marques maison : les clients accordent beaucoup d’importance aux marques propres dans les
supermarchés, plus qu’aux marques A. Les marques de Colruyt et de Delhaize sont les plus souvent
achetées. Toutefois, si nous nous intéressons plus spécifiquement aux produits de soin et de
beauté, les marques A sont tout juste plus populaires que les marques propres. Ceci est sans doute
lié à l’image et à l’expérience personnelle qu’ont les consommateurs de ces produits.
4. Fun shopping et run shopping : Nous constatons une grande différence entre les 16-35 ans (‘les run
shoppers pressés’) et les 36-65 ans (‘les dépenseurs exigeants’). Les consommateurs de la jeune
génération planifient leur visite en magasin, consultent d’abord les produits en ligne, n’attendent
pas toujours les soldes pour acheter, sont plutôt pressés et impulsifs. Le shopping dure rarement
toute une journée, mais plutôt quelques heures. Les consommateurs de plus de 45 ans profitent
davantage de leur shopping. Pour eux, le shopping, c’est du ressenti. Ils préfèrent faire leurs
achats en ville et sont davantage à la recherche de conseils avisés de la part du personnel.
5. Carte client : le respect de la vie privée demeure un souci. Toutefois, les clients souhaitent des
promotions sur mesure. Pour cela, il est nécessaire de communiquer des informations
personnelles. Nous constatons donc une contradiction. Comme autre tendance marquante,
soulignons la popularité de la carte client collective, une carte valable dans toute une ville ou à
l’intérieur d’un centre commercial. Les chiffres le confirment : 71% des clients souhaitent qu’une
carte client soit valable dans plusieurs chaînes. L’année dernière, ils n’étaient que 30%. Les clients
aspirent à une simplification du système. Ceci serait aussi susceptible d’améliorer leur confiance.
Comeos vzw / asbl
8 Avenue E. Van Nieuwenhuyselaan • 1160 Brussel / Bruxelles
T 02 788 05 00 • F 02 788 05 01 • www.comeos.be
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6. Hard discounters intelligents = smart discounters : les discounters enregistrent une progression
plus importante que Delhaize ou Carrefour, par exemple. Les clients plus aisés se tournent aussi
vers les hard discounters. Il n’y a plus de honte à faire ses courses chez Aldi ou Lidl. Ces magasins
misent aussi de plus en plus sur le marketing et une expérience d’achat positive : café gratuit chez
Lidl, plus large assortiment de marques,… Comme tendance significative, soulignons que de plus
en plus de personnes recherchent des alternatives très bon marché au supermarché : le petit
magasin est aussi très populaire. Les consommateurs sont 12% à déclarer vouloir y faire leurs
courses durant l’année à venir. Tout le monde devient sensible aux prix : à l’étranger, les
supermarchés ordinaires souffrent aussi de l’ « invasion » étrangère (Tesco au R.U. et Albert Heijn
aux Pays-Bas).
7. Heures d’ouverture : tardives et le dimanche. L’aspiration à des plages d’ouverture plus larges croît
avec l’âge. Ce sont surtout les consommateurs dans la tranche d’âge de 20 à 35 ans qui y accordent
beaucoup d’importance. Après 50 ans, nous remarquons à nouveau une légère baisse. Les femmes
accordent un peu plus d’importance aux heures d’ouverture que les hommes. Pour les Belges, les
heures d’ouverture tardives sont plus intéressantes qu’une ouverture tôt le matin. 1 Belge sur 2
opte pour le supermarché qui est ouvert le dimanche. Tendance : les villes organisant des
ouvertures dominicales connaissent le succès !
8. Cuisine : la recherche perpétuelle d’inspiration. Les blogs et sites culinaires sont devenus
rapidement très populaires. Cette inspiration, nous la glanons de diverses sources : amis et
famille, livres de cuisine, programmes de cuisine, magazines des supermarchés, chefs renommés,
personnes connues, outils en ligne,… Nous le faisons parce que nous voulons toujours mettre
quelque chose de « spécial » ou d’ « unique » sur la table. Nous aimons tout simplement nous
adonner à la cuisine. Manger, c’est la vie. Cuisiner, c’est du plaisir. Le « faire soi-même » est à cet
égard très en vogue. Ainsi les gens aiment-ils se préparer des plats dans des restaurants ou
établissements de plats à emporter : ils choisissent le coulis pour leur yoghourt glacé, composent
leur smoothie, sélectionnent les légumes pour leur plat de pâtes ou personnalisent leur salade.
9. Commerces spécialisés : renouer avec d’anciennes valeurs. Nos chiffres révèlent que les gens se
rendent dans ces commerces pour y acquérir des meubles, des ustensiles de cuisine, des appareils
électriques, des articles de décoration, des accessoires pour leur vélo ou leur voiture. Le
consommateur se montre plus réfléchi dans ses achats ; en ces temps difficiles, il semble à
nouveau privilégier d’anciennes valeurs bien familières. Les aspects suivants sont à cet égard
essentiels : travail sur mesure, valeur ajoutée, service de qualité, professionnalisme, fabrication
artisanale, produits locaux, transparence du processus de production,…
10. Mobilité avant tout ! La proximité du supermarché ne cesse de gagner en importance. La tendance
du « tout tout près » est étroitement liée au commerce en ligne. Les Belges ne veulent pas perdre
de temps lorsqu’ils font leurs achats. Pourquoi se compliquer la vie ? La situation physique (le
long d’une grande artère, en centre-ville ou dans un centre commercial) revêt moins
d’importance. La facilité d’accès et de stationnement (parking de préférence gratuit) a une valeur
inestimable. Le Belge utilise de préférence sa voiture pour aller faire ses courses.
11. Intérieur: it’s all about quality service. Plus de la moitié des clients posent des exigences non
seulement aux produits mêmes, mais aussi aux services offerts à domicile (52%). Les
consommateurs accordent de l’importance à la livraison à domicile de nouveaux meubles, au
montage, aux services de réparation, à la possibilité d’échanger leur produit, au styling et aux
conseils sur mesure. 1 consommateur sur 3 privilégie les marques A. Cela est probablement lié au
statut (design) et à la confiance qu’inspirent la durabilité et la qualité des meubles design
contrairement aux marques meilleur marché (rejet de la société de consommation, l’achat d’un
meuble de qualité est privilégié à l’acquisition d’un nouveau tous les 5 ans,…).
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12. Le Belge est et demeure un bricoleur. Les Belges ont l’intention de faire beaucoup eux-mêmes en
2015. Ce sont surtout le jardinage et le petit bricolage dans et autour de la maison qui sont
populaires. Une majorité de Belges déclarent qu’ils réaliseront des travaux eux-mêmes en 2015. Il
faut y voir une conséquence de la crise : les gens disposent de peu d’argent pour procéder à
d’importants travaux de rénovation ou acheter une nouvelle maison : pour quand même apporter
de petites modifications à leur maison, ils vont bricoler, repeindre leur intérieur, fleurir leur
jardin,… Par contre, peu de Belges se chargerons eux-mêmes des transformations et travaux plus
importants, comme maçonner un mur, poser du carrelage ou installer une cuisine. Il y a des limites
à ce qu’on est prêt à faire soi-même.
13. Consumérisme social : il s’agit du prolongement de la tendance du « tout vouloir partager ».
L’intention d’acheter ne disparaît pas, mais nous allons veiller ensemble à consommer moins en
louant ou en empruntant. Ce sont surtout la voiture, le vélo et les outils que les Belges ont
l’intention d’emprunter plus souvent à l’avenir à des membres de la famille, des amis, des
collègues,… De nouveaux outils en ligne rendent le partage plus aisé. L’on assiste à l’apparition de
nouveaux concepts comme la « bibliothèque des vêtements » (Kledingbieb) aux Pays-Bas, dédiée
à la location de vêtements. Les possibilités de louer plutôt que d’acheter se multiplient. Cette
tendance est liée aux valeurs suivantes :
1. responsabilité et respect de l’environnement : dans le consumérisme social, vous faites des
choix réfléchis, en tenant souvent compte des aspects environnementaux ;
2. le partage « nouvelle façon » : le partage fait partie du consumérisme social ou d’une forme
de celui-ci. L’économie du partage est donc en lien, le partage représentant un nouveau
mode d’achat.
3. la consommation collaborative.
14. Achat de produits en ligne : en plein essor, surtout pour l’électro, les vêtements, les accessoires de
cuisine et les jouets. Les achats en ligne sont de plus en plus populaires, surtout chez les 16-35 ans.
Ceux-ci sont 65% à déclarer faire des achats en ligne et 20% à avoir l’intention de le faire encore
davantage l’année prochaine. Les plus de 50 ans sont 37% à faire des achats en ligne et 8% à vouloir
le faire encore davantage l’année prochaine. Cette tendance concerne donc aussi la génération
plus âgée. De manière générale, les consommateurs achètent donc plus souvent en ligne. Ils se
rendent aussi sur les boutiques en lignes pour :
1. chercher de l’inspiration ;
2. consulter l’assortiment au préalable ;
3. comparer les prix et les offres ;
4. consulter les avis des autres clients.
15. Produits de soin et de beauté : vécu contre expérience. En ce qui concerne les achats de produits
de beauté et de soin, nous observons une distinction entre la jeune génération et la génération
plus âgée. Les 16-35 accordent plus d’importance à l’aménagement du magasin, à l’apparence de
l’emballage et à l’essai de nouveaux produits. Tout le processus d’achat doit surtout être joli et
offrir une agréable sensation. Les plus de 50 ans, par contre, accordent davantage d’importance à
l’expérience qu’ils ont du produit, à la qualité, aux conseils, à la sécurité, aux produits connus,… Ils
osent moins prendre des risques.
: Daniel de Raijmaeker
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