T94-2b-2156-10 - Société de Pathologie Exotique
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Quelle prophylaxie pour l’enfant voyageur ? J. M. Garnier (1)*, P . Minodier (2), K. Retornaz (1) & I. Kone-Paut (2) (1) Médecine infantile, CHU Nord,Chemin des Bourrellys, 13915 Marseille Cedex 20, France. *Tél.:(33) 04 91 96 87 50. Fax :(33) 04 91 96 48 86.E-Mail :[email protected] (2) Urgences pédiatriques, CHU Nord,Chemin des Bourrellys, 13915 Marseille Cedex 20, France. Manuscrit n° 2156/Pharo 10. Journée “Situation et perspectives en prophylaxie antipaludique”,vendredi 19 mai 2000 à l’IMTSSA,Le Pharo, Marseille, France. Summary: What prophylaxis for the travelling child? Protection against malaria can never be totally effective: chemoprophylaxis may not prevent infec tion with multidrug-resistant Plasmodium. Drug tolerance may vary. Antimalarial drugs are often not well adapted for infants. Mechanical prophylaxis is essential in childhood: devices as insecticide impregnated bednets or repellents are the most efficient protection against mosquito bites and in fine against infection. Résumé : Aucune protection contre le paludisme n’est efficace à 100 %. Les souches plasmodiales multiré sistantes échappent à la chimioprophylaxie. Les antimalariques sont plus ou moins bien tolérés et leurs présentations souvent inadaptées aux nourrissons. L’utilisation de mesures préventives phy siques est essentielle chez l’enfant: moustiquaires imprégnées d’insecticides et topiques répulsifs sont les moyens de protection les plus efficaces. Introduction L e paludisme d’importation, en France métropolitaine, est en constante augmentation depuis dix ans. Avec une incidence de 9,46 pour 100000 habitants (5000 à 5500 cas estimés/an), la France est le pays le plus concerné en Europe par ce phénomène (5, 6, 10). Le nombre de cas pédiatriques y est voisin de 20 %, soit proche de 1000 cas par an. À Marseille, nous avons récemment recensé, de 1987 à 1997, 315 cas de paludisme d’importation de l’enfant, selon les critères cliniques établis par l’OMS (14). Une confirmation parasitologique était établie dans 99 % des cas. L’espèce plasmodiale en cause est habituellement Plasmodium falciparum (4, 8), acquise le plus souvent en Afrique francophone. La chimioprophylaxie, essentielle dans le cas du paludisme, doit donc être adaptée à l’évolution de la chloroquino-résistance de ce parasite: on ne peut plus partir avec simplement un peu de chloroquine dans la poche ! Or, les mesures préventives semblent, à la lumière des différentes études, mal comprises, mal prescrites ou mal appliquées: dans le recensement du Centre national de référence pour les maladies d’importation, 75 % des voyageurs n’utilisaient aucune protection contre les piqûres de moustiques et plus de 80 % n’étaient soumis à aucune prophylaxie ou l’avaient utilisé de façon incorrecte (durée de traitement insuffisante, notamment au retour, posologie inadaptée) (6). La prophylaxie de l’enfant voyageur semble peu connue (2), mais 20 % des enfants atteints de paludisme d’importation, dont nous avions colligé les dossiers, n’avaient pris aucune chi- travel medicine imported malaria prophylaxis infant child antimalaria drug individual protection paludisme d’importation pathologie des voyages prophylaxie nourrisson enfant antipaludéen protection individuelle mioprophylaxie, et plus de 70 % de ceux qui en avaient pris une, l’avaient fait de façon incorrecte (14). L’objectif de ce travail est de traiter de la prophylaxie antipaludéenne de l’enfant voyageur. Nous verrons donc successivement les particularités pédiatriques de la chimioprophylaxie puis de la prévention mécanique et plaiderons enfin pour un conseil adapté au départ . La chimioprophylaxie antipaludéenne de l’enfant P lusieurs produits sont disponibles en pédiatrie. Leurs indications sont variables. La chloroquine (Nivaquine®) reste, en pédiatrie, le médicament de référence. Proposé sous une forme galénique adaptée à l’enfant (sirop en flacon de 150 ml, dosé à 25 mg par 5 ml), ce médicament, largement répandu et bon marché, est en général bien toléré. Ses effets indésirables se limitent à des troubles de l’accommodation, des céphalées, des troubles digestifs, des éruptions variées et un prurit. Les rétinopathies n’apparaissent que lors de traitements prolongés, surtout en cas de fortes doses quotidiennes. Le traitement doit débuter la veille du départ et être poursuivi jusqu’à quatre semaines après le retour. La prise quotidienne est préférable aux prises hebdomadaires pour éviter les oublis. La posologie, en prophylaxie, est de 1,5 mg/kg/j chez l’enfant. Elle doit être associée au proguanil dans les zones de chloroquino-résistance. Situation et perspectives en prophylaxie antipaludique 152 La méfloquine (Lariam®), déconseillée en-dessous de 3 ans, est le médicament de choix chez l’enfant de plus de 15 kg dans les zones de chloroquino-résistance. La prophylaxie doit être commencée 7 jours avant le départ et poursuivie 3 semaines après le retour. La posologie est de 4 mg/kg/semaine. La forme à 50 mg par comprimé est adaptée à la tranche d’âge ; pour les plus grands enfants, on peut utiliser la forme à 250 mg par comprimé. Les rares effets secondaires rapportés en pédiatrie sont des vertiges, des nausées, des vomissements, des cas de diarrhée et de céphalées. Plus exceptionnellement, des accidents neurologiques (convulsions) et psychiatriques ont été signalés. La méfloquine reste donc contre-indiquée en cas d’antécédents de convulsions, d’autant qu’elle diminue la demi-vie du valproate de sodium, fréquemment utilisé pour traiter celles-ci. Afin d’éviter la sélection de souches plasmodiales résistantes, la méfloquine ne sera administrée que pour des séjours en zone impaludée inférieurs à trois mois. Le proguanil (Paludrine®) ne possède pas de forme galénique pédiatrique. Il est uniquement disponible sous la forme de comprimés dosés à 100 mg. La posologie est de 3 mg/kg/j chez l’enfant. Il n’est jamais employé seul, mais en association avec la chloroquine pour les zones de chloroquino-résistance, voire avec l’atovaquone. L’association chloroquine–proguanil dans le même médicament (Savarine®) n’a pas l’AMM pour l’utilisation en pédiatrie. La prise journalière par proguanil doit débuter la veille du départ et devra être poursuivie pendant toute la période d’exposition et jusqu’à quatre semaines après le retour. Aucun effet secondaire grave n’a été signalé jusqu’à présent. Base du traitement présomptif de l’accès palustre, la quinine n’est habituellement pas utilisée en prophylaxie. En effet, sa courte durée d’action nécessite impérativement une prise orale toutes les 6 h pour être efficace. En outre, les formes galéniques de quinine orale sont peu adaptées à l’enfant. Enfin, elle peut induire des surdités définitives et être classiquement responsable de fièvres bilieuses hémoglobinuriques. La doxycycline est contre-indiquée chez les enfants de moins de 8 ans, ce qui en limite considérablement l’intérêt en pédiatrie. La pyriméthamine n’est plus utilisée isolément en prophylaxie en raison de nombreuses résistances. L’association sulfadoxine-pyriméthamine (Fansidar®) présente un risque d’accident cutané sévère (syndrome de Lyell). Son usage n’est pas recommandé en prophylaxie. De nouvelles molécules sont en cours d’évaluation : l’association atovaquone + proguanil paraît efficace. Aucun effet secondaire n’a été notifié (11). L’azithromycine diminuerait de façon significative les indices paludométriques chez les enfants traités par rapport à un groupe témoin (16), mais son coût reste élevé. Le tableau I résume les caractéristiques galéniques et les posologies des différentes chimioprophylaxies anti-paludéennes chez l’enfant. La prescription d’une chimioprophylaxie varie selon la destination (chloroquino-résistance de P. falciparum ou non) et l’âge. Schématiquement, on sait que la chloroquino-résistance de P. falciparum est présente dans presque toutes les régions d’endémie du monde, en dehors de l’Amérique centrale et des Caraïbes. La chloroquino-résistance de P. vivax a été décrite en Asie du Sud-est, mais aussi en Inde ou en Amérique du Sud (Guyane). La moindre gravité du paludisme à Bull Soc Pathol Exot, 2001, 94, 2 bis, 152-155 Tableau I. Chimioprophylaxie anti-paludéenne chez l’enfant. Anti-malarial chemoprophylaxis for the child. chimioprophylaxie chloroquine (Nivaquine®) sirop 25 mg / 5 ml comprimé sécable en deux à 100 mg posologie pédiatrique orale 1,5 mg/kg/j ou < 9 kg :12,5 mg/j 9-16 kg :25 mg/j 17-33 kg :50 mg/j 34-45 kg :75 mg/j > 45 kg :100 mg/j 3 mg/kg/j ou < 9 kg :25 mg/j proguanil (Paludrine®) comprimé sécable en quatre à 100 mg 9-16 kg :50 mg/j 17-33 kg :100 mg/j 34-45 kg :150 mg/j > 45 kg : 200 mg/j 4 mg/kg/ semaine ou méfloquine (Lariam®) 15-19 kg :50 mg une fois par semaine comprimé à 50 mg 20-30 kg :100 mg une fois par semaine comprimé à 250 mg 31-45 kg :200 mg une fois par semaine > 45 kg :250 mg une fois par semaine N.B. : contre-indiqué en-dessous de 15 kg doxycycline 2 mg/kg/j sans dépasser 100 mg/j comprimé à 100 mg N.B. : contre-indiqué en-dessous de 8 ans P. vivax et les particularités de son cycle exo-érythrocytaire limitent l’intérêt pratique de ces dernières constatations. Des cas de méfloquinorésistance primaire de P. falciparum ont été signalés en Afrique et en Asie du Sud-est. Cette résistance est probablement croisée avec la résistance à l’halofantrine, ce qui ne manque pas de poser des problèmes pour le traitement des accès. Par ailleurs, l’utilisation massive par le passé de la méfloquine en prophylaxie (notamment en association avec le Fansidar® sous le nom de Fansimef ®) a induit en Asie du Sudest des résistances secondaires à ce médicament. La résistance de P. falciparum au proguanil est disséminée et il existe aussi des souches de P. vivax résistantes au proguanil. La résistance du P. falciparum à la pyriméthamine est présente en Amazonie, en Afrique subsaharienne, en Thaïlande et au Cambodge. Plasmodium ovale et Plasmodium malariae restent sensibles à l’ensemble des agents antipaludéens utilisés en chimio-prophylaxie. Les dernières recommandations concernant la chimioprophylaxie chez l’enfant sont alors les suivantes (1) : - régions de chloroquino-sensibilité (pays du groupe 1) : chloroquine seule. - régions de chloroquino-résistance faible (pays du groupe 2): chloroquine + proguanil. - régions de chloroquino-résistance forte ou de multirésistance (pays du groupe 3): méfloquine seule chez l’enfant de plus de 3 ans et de plus de 15kg ou chloroquine +proguanil chez l’enfant de moins de 3 ans. Quelle que soit la zone d’endémie, une chimioprophylaxie est toujours nécessaire pour des durées de séjour supérieures ou égales à sept jours. Pour une durée de séjour plus courte, une chimioprophylaxie est nécessaire dans les zones où le risque de transmission est élevé. Dans les zones où le risque de transmission est faible, les conditions de séjour sont essentielles, ainsi que les conditions d’accès aux soins au retour en raison du temps d’incubation du paludisme. Pour certains pays d’Asie ou d’Amérique où le paludisme ne sévit qu’en zone rurale, la prophylaxie n’est pas obligatoire dans les villes. En cas de transmission saisonnière, on peut arrêter la prophylaxie en saison sèche. La chloroquino-résistance variant rapidement dans le temps et selon les conditions climatiques ou socio-politiques locales, le recours aux banques de données actualisées est nécessaire 153 J. M. Garnier, P. Minodier, K. Retornaz & I. Kone-Paut (9, 19). En France, le Centre national de référence pour les maladies d’importation, le Centre national de référence sur la chimiosensibilité du paludisme ou les Centres de conseils aux voyageurs sont de précieux recours pour les praticiens et les voyageurs. Des banques de données sont aussi disponibles par minitel ou internet. La lutte antivectorielle L a chimioprophylaxie, mal adaptée dans sa forme galénique pour la pédiatrie (formes comprimés, goût amer…), n’est pas toujours bien tolérée par les enfants qui la refusent ou la vomissent. De fait, la compliance au traitement préventif est probablement moins bonne à cet âge que chez l’adulte. Les mesures de protection mécanique prennent alors toute leur importance, notamment chez le nourrisson avant l’âge de la marche. Tout comme l’adulte, l’enfant doit donc être protégé le soir et durant son sommeil. Le port de vêtements amples et épais, recouvrant les membres, voire imprégnés de perméthrine, est efficace. Les pulvérisations d’insecticides à l’aide de sprays ou leur diffusion à partir d’appareils électriques ou de serpentins antimoustiques sont utiles, à condition que les pièces soient étanches (7). Les moustiquaires protègent mieux que la climatisation. Lorsqu’elles sont imprégnées de pyréthrinoïdes (deltaméthrine ou perméthrine), elles assurent un effet répulsif à distance, en plus de celui de barrière mécanique. Les répulsifs topiques ou repellents ont certaines particularités propres à l’enfant qui doivent être connues (13). En effet, des cas de convulsions et d’encéphalopathies convulsivantes ont été rapportés avec le N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide (DEET) habituellement utilisé (3, 12). Il n’existe pas de seuil connu de concentration toxique chez le nourrisson ; cependant les répulsifs contenant du DEET doivent être utilisés avec précaution dans cette tranche d’âge. L’absorption transcutanée de ces produits doit en plus être réduite au maximum : application sur les parties découvertes du corps seulement et non sur les muqueuses, les excoriations ou les mains (portées à la bouche), élimination par lavage quand l’enfant entre dans une zone protégée, pas d’applications répétées. Il en résulte que la dose utilisée devient alors faible et que l’efficacité du produit est réduite. Par ailleurs, si les répulsifs les plus actifs semblent être ceux qui contiennent la triple association : éthylhexanediol (EHD) + diéthyltoluamide (DEET) + diméthylphtalate (DMP), il vaudrait probablement mieux utiliser, pour les nourrissons, l’éthylhexanediol à 30 % seul. Personnalisation des conseils aux parents d’enfants voyageurs L e conseil aux voyageurs doit être personnalisé en fonction du type de voyage, de la destination, des possibilités de recours aux soins, des antécédents médicaux des personnes concernées ou de leur statut immunitaire vis-à-vis de l’infection palustre. Il en va de même pour l’enfant. Le premier conseil résulte du bon sens : il est fermement déconseillé (sauf raison impérative !) d’emmener des nouveau-nés et des nourrissons dans des zones impaludées à forte transmission ou à fort taux de chloroquino-résistance. Dans les autres cas, la chimioprophylaxie est indispensable pour tous les enfants non immunisés, partant pour la première fois en zone d’endémie. Elle l’est aussi pour les enfants vivant habituellement en zone d’endémie, ayant fait un séjour, même bref (quelques mois) hors d’une région impaludée et devant retourner dans la zone d’endémie. En effet, la prémunition de ces enfants, c’est-à-dire leur immunité “relative” entretenue par les contacts fréquents avec le parasite, ne leur permet plus de faire face à de nouvelles infestations. Bien entendu, la chimioprophylaxie peut être extrêmement dangereuse en cas de surdosage et les produits doivent demeurer hors de portée des enfants. Les enfants allaités par leurs mères requièrent une chimioprophylaxie similaire à celle des autres enfants (18). En effet, les médications antimalariques sont sécrétées dans le lait maternel, mais les taux produits ne suffisent pas à protéger les nouveau-nés et les nourrissons. La notion d’un traitement présomptif précoce doit être expliquée aux parents (7). Elle repose sur l’utilisation de médicaments antimalariques en cas de fièvre ou de signes pseudo-grippaux, en l’absence de possibilité d’obtenir un avis médical. En raison du temps d’incubation du paludisme, ce traitement de réserve ne s’envisage que pour des séjours supérieurs à 8 jours. Audelà, en zone d’endémie, toute fièvre, sans foyer infectieux évident, doit être considérée jusqu’à preuve du contraire comme un accès de paludisme, même en cas de chimioprophylaxie correcte. La quinine demeure le traitement de référence en zone d’endémie. L’halofantrine représente, en pédiatrie, une alternative tout aussi valable. En théorie, l’administration de quinine ou d’halofantrine devrait être précédée par la pratique d’un électrocardiogramme avec mesure de l’espace QT (risque d’augmentation du QT et de torsades de pointe) (15, 17). Il est évident qu’en zone d’endémie, en l’absence de structure médicale adaptée, de telles recommandations ne sont pas applicables. C’est la raison pour laquelle l’OMS déconseille l’utilisation de l’halofantrine comme traitement de réserve. Enfin, il faut avertir les parents qu’une fièvre au retour peut aussi être un accès de paludisme et qu’une consultation médicale sera alors urgente. Conclusion D evant l’ignorance, voire l’inconscience, de certains voyageurs et du fait de la complexité des schémas prophylactiques souvent incompris des familles ou inconnus des prescripteurs, il paraît essentiel de rappeler quelques principes de prévention relevant du bon sens : - soyez conscient des risques ; - évitez les piqûres de moustiques ; - prenez une chimioprophylaxie appropriée ; - devant toute fièvre au cours d’un séjour en zone d’endémie ou dans les 3 mois qui suivent le retour, pensez systématiquement au paludisme. Références bibliographiques 1. 2. 3. 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