Idéalement, on vivrait dans un monde sans stress, où on serait
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Idéalement, on vivrait dans un monde sans stress, où on serait
Idéalement, on vivrait dans un monde sans stress, où on serait toujours heureux. Comme cela est probablement impossible, deux adeptes de « Moi d’abord », Betty Shotton et Ernesto Pagliuca, aimeraient vous offrir quelques outils pour vous aider à évaluer votre vie et à amorcer les changements que vous voulez. Selon M. Pagliuca, « Nous sommes tous à la recherche d’une solution miracle, mais elle n’existe pas ». Mme Shotton et M. Pagliuca mèneront un atelier en deux parties les 19 et 26 septembre, intitulé « If I should wake up before I die » [Si je devais me réveiller avant de mourir], dans le cadre de la série de séminaires gratuits offerts par Parrainage Civique de la Banlieue Ouest. Cette philosophie du « Moi d’abord » est basée sur le principe que tout changement commence par soi-même. « Nous commençons par demander aux participants ce qu’ils désirent changer dans leur vie, leur carrière par exemple, et ils nous demandent toujours comment faire, par où commencer, pour atteindre un tel objectif », dit M. Pagliuca. « On est là pour les aider à trouver des réponses à ces questions ». Le message principal est le suivant : Ceux qui prennent toujours soin des autres et s’oublient eux-mêmes finiront par s’épuiser. « Ils devraient toujours se prioriser, prendre du temps pour eux-mêmes », dit Mme Shotton. « On peut penser que ce genre d’attitude est égoïste, mais nous, on appelle ça la réalisation de soi ». « Si vous voulez être capable d’aider les autres, votre famille, vous ne pouvez pas vous négliger, sinon vous n’aurez pas l’énergie nécessaire pour aller jusqu’au bout », ajoute M. Pagliuca. Mme Shotton et M. Pagliuca indiquent qu’au cours d’une série d’activités et d’ateliers, les participants peuvent s’attendre à quelques découvertes lorsqu’ils puiseront dans leur conscience et découvriront des choses qui les empêchent d’atteindre leurs objectifs. M. Pagliuca ajoute que l’utilisation croissante des médias numériques crée une plus grande isolation en permettant aux individus de se cacher derrière leurs écrans. Mais quand ces mêmes individus font des commentaires négatifs sur Facebook, par exemple, on devrait lire entre les lignes et comprendre que ces individus expriment de la détresse émotionnelle. « Ces gens pensent qu’ils sont tous seuls, et ne savent pas vers où se tourner, ils ne réalisent pas qu’il y en a d’autres dans la même situation », dit Mme Shotton. Mme Shotton et M. Pagliuca croient que lorsque les gens ont les outils pour aligner leur vie en fonction de leurs valeurs fondamentales, et pour se concentrer sur les aspects positifs dans leur vie, le changement positif deviendra possible. « La personne la plus riche au monde peut avoir tout bien matériel qu’elle désire, mais est-ce que ça suffira à la rendre heureuse ? », demande M. Pagliuca. Le séminaire « Moi d’abord – Si je devais me réveiller avant de mourir » aura lieu les 19 et 26 septembre, de 9h30 à 11h30, au 68 Prince Edward, à Pointe-Claire. Le cours est gratuit et ouvert au public, mais les participants sont priés de s’inscrire à l’avance en appelant au 514-694-5850.