Projet d`Aménagement et de Développement Durable - Jouy-en

Transcription

UNE AMBITION POUR JOUY-EN-JOSAS DANS 15 ANS................................................................................................................ 1
LE PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DE JOUY-EN-JOSAS..................................................................... 3
CREER UN VRAI COEUR DE VILLE........................................................................................................................................................ 5
PRESERVER ET RENFORCER LA CONTINUITE PAYSAGERE DE JOUY-EN-JOSAS ET DE SON PATRIMOINE............ 7
RENFORCER L'IDENTITE DE JOUY-EN-JOSAS ET TRAITER LES ENTREES DE VILLE........................................................... 9
FAVORISER LA VILLE DE LA PROXIMITE EN AMELIORANT LES CONDITIONS DE DEPLACEMENT TOUS
MODES ENTRE LES QUARTIERS ET L’OFFRE EN EQUIPEMENTS ET COMMERCES DE VOISINAGE........................... 11
AMELIORER LA RELATION ENTRE LA VILLE ET LES ETABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE.. 13
RELEVER LES DEFIS D’UNE VILLE DURABLE.................................................................................................................................... 13
UNE DEMOGRAPHIE CONFORME AUX OBJECTIFS PRECEDENTS........................................................................................ 14
Commune de JOUY-EN-JOSAS - Révision du Plan Local d’Urbanisme / PADD
PREAMBULE
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est l’un des documents constituant le Plan Local d’Urbanisme (PLU).
Il a pour objet de définir les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme
retenues pour l’ensemble de la commune.
Il doit s’inscrire dans la logique du développement durable dont l’article L.121.1 du
Code de l’urbanisme précise la nature et l'article L.123.1.3, le contenu :
"Le projet d'aménagement et de développement durables définit les orientations
générales des politiques d'aménagement, d'équipement, d'urbanisme, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers, et de préservation ou de remise
en bon état des continuités écologiques.
Le projet d'aménagement et de développement durables arrête les orientations générales concernant l'habitat, les transports et les déplacements, le développement
des communications numériques, l'équipement commercial, le développement
économique et les loisirs, retenues pour l'ensemble de l'établissement public de
coopération intercommunale ou de la commune.
Il fixe des objectifs de modération de la consommation de l'espace et de lutte contre
l'étalement urbain."
Le PADD n’est pas directement opposable aux demandes d’autorisations d’occupation du sol, mais toutes les pièces du dossier de PLU doivent être compatibles
avec lui.
Les illustrations du PADD sont purement indicatives. Les aplats comme les tracés
ne représentent que des intentions sans que puissent y être rattachées ni échelle
ni localisation.
Le texte et les illustrations permettent de recourir à la procédure de modification
pour procéder à des adaptations réglementaires, sous réserve qu’il ne soit pas
porté atteinte à l’économie générale du dit PADD.
Le PADD de Jouy-en-Josas comporte deux orientations particulières d’aménagement au sens de l’article L.123.1.4 du Code de l’urbanisme.
Les secteurs concernés sont le "coeur de ville" et l'entrée de ville au nord dite "Petit
Robinson".
UNE AMBITION POUR JOUY-EN-JOSAS DANS 15 ANS
La municipalité de Jouy-en-Josas entend, dans le cadre de la révision de son Plan Local d'Urbanisme, mettre
en place un projet d'aménagement et de développement durable axé sur cinq principes fondamentaux.
Une ambition pour Jouy dans 15 ans :
- Une ville vivante autour d'un centre dynamisé.
- Un équilibre entre protection d'espaces naturels et de paysages à caractère exceptionnel, et
renouvellement urbain.
- Une ville solidaire pour assurer la diversité des fonctions urbaines et la mixité sociale.
- Une ville ouverte aux territoires de développement qui l'entourent et aux grands établissements
d'enseignement et de recherche qu'elle abrite.
- Une ville économe en énergie et soucieuse de réduire son impact carbone (génération de gaz à
effet de serre).
Pour y répondre, il sera nécessaire de :
■ Conserver le caractère exceptionnel d'un habitat à la campagne, que l'on prête souvent à Jouy-en-Josas.
Sa diversité provient d'une topographie de vallée et de coteaux, d'une histoire urbaine marquée par la permanence de grands domaines, du développement de l'habitat en plusieurs quartiers séparés, desservis
par de grandes voies routières ou ferrées de la vallée de la Bièvre, autant que par les tracés villageois et
ruraux, dont certains ont persisté jusqu'à aujourd'hui.
■ S’appuyer sur les contraintes fortes, géographiques (rupture de pente, horizons et coteaux boisés de la
vallée, présence de la rivière Bièvre, autoroute A86), celles des classements (vallée classée, sites inscrits,
Monuments historiques, espaces boisés classés, etc… ) et les effets de la gestion patrimoniale des trente
dernières années. Ces contraintes et ces effets ont contribué à préserver l'échelle "humaine" d'un espace
urbain communal auquel les jovaciens sont attachés et une ambiance atypique, en marge de l'agglomération versaillaise, mais partie intégrante de la continuité paysagère de la vallée de la Bièvre.
■ Dépasser les contraintes qui ont favorisée un maintien en l'état de la commune, pour mieux répondre au
"manque d'image et d'attractivité du centre-ville" et à une forte demande de logements pour les jovaciens
les moins aisés. Répondre aussi, à la nécessité d'intégrer des projets de transports publics au développement communal, dans son ensemble (privilégiant notamment la place des modes doux).
■ Prendre en compte le fait que Jouy appartient à un territoire qui dépasse les limites communales : Communauté d'agglomération de Versailles Grand Parc avec son plan local d'habitat intercommunal et son
plan de déplacements urbains, le SIAVB et les travaux de gestion de la Bièvre... et doit intégrer des enjeux
d'aménagement à l'échelle intercommunale : logements, emplois, services, transport, stationnement...
■ Tenir compte avec la vigilance que cela impose, des grands projets, qui vont immanquablement inscrire la
commune dans les nouvelles dynamiques d'un territoire encore plus large et la volonté exprimée par l'Etat
de "métropolisation" de la région parisienne :
- OIN et pôle scientifique et technologique de Saclay,
- Tramway à Vélizy-Viroflay (et interconnexion avec bus à haut niveau de service vers HEC, Saclay,
Orsay).
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LE PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DE JOUYEN-JOSAS
Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable présente les objectifs de la politique
d’urbanisme, poursuivis par la commune de Jouy-en-Josas.
La carte ci-contre est illustrative des continuités et de la cohérence d’ensemble du projet, tant à
l’échelle communale qu’à l‘échelon communautaire dans lequel il prend place.
■ Le territoire communal est fragile et contraint, le projet privilégie le renouvellement urbain, les
constructions nouvelles et les opérations d'aménagements futurs se feront à enveloppe urbaine
constante.
■ Le projet se fonde sur la volonté de créer un centre, vivant, animé et fréquenté par tous les jovaciens. Un centre rendu plus lisible par le renforcement, dans tous les domaines, du cœur de
ville. Sur ce secteur, se concentrent les principaux défis de Jouy : renforcement du commerce,
élargissement de l’offre de logements (logements locatifs aidés et en accession), de services
et d’équipements ; et pour cela il utilise et met en valeur les friches RFF proches de la gare. Le
projet vise à améliorer la continuité et la qualité des espaces publics et reconsidère en profondeur les conditions de déplacements (et de stationnement) pour favoriser la fréquentation des
piétons et des vélos. Il assure une présence forte et continue de la nature en ville (ouvrant de
nouvelles continuités paysagères et des emprises publiques plantées plus généreuses en fond
de vallée, restaurant la présence de l’eau et en particulier la redécouverte de la Bièvre…).
La re-dynamisation du cœur de ville vise à conforter le centre comme lieu de rassemblement
pour tous, inscrit durablement dans les pratiques des Jovaciens : ambiances urbaines, animation commerçante, regroupement des équipements publics et administratifs, vie culturelle…,
lieu privilégié où se créent des liens de rencontre et de vie qui répondent aux besoins de tous
les habitants, des populations étudiantes, des chercheurs et des salariés de tous les quartiers
■ Autour du centre, chacun des quartiers, aux ambiances et aux paysages urbains divers mais
identifiables, proposent déjà, ou relaieront à terme les atouts de cette ville de la proximité : plateau des Metz et Petit Robinson, Val d’Albian et Parc de Diane.
Le projet d’ensemble présente ainsi ces grandes options, dans un enchaînement structuré,
utilisant et mettant en avant la dimension esthétique et pittoresque des qualités paysagères du
territoire (ce qui justifie les nombreuses protections dont il fait l’objet), le potentiel de la richesse
environnementale qu’elles comportent, comme les valeurs du patrimoine (architecturales, urbaines ou attachées à des lieux de mémoire et de culture…) qu’elles recèlent.
A cet égard, le PADD accorde une large place à la préservation et à la mise en valeur de ces
éléments de patrimoine identifiés ( EPI ), bâtis ou naturels, ponctuels ou formant des ensembles
homogènes, en complément des servitudes (de classement en site, au titre des monuments
historiques, d’espace naturel sensible…) déjà existantes.
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CREER UN VRAI COEUR DE VILLE
La re-dynamisation du cœur de ville est un des points majeurs du PADD. Il vise à conforter le centre comme lieu de rencontres et de vie pour tous les Jovaciens, habitants du
centre et des quartiers, mais aussi étudiants, chercheurs et salariés des centres de recherche et de formation. Il regroupe lieux d’animation, commerces, équipements publics,
administratifs et culturels, logements aidés et libres, etc…
La re-dynamisation du cœur de ville passe nécessairement par une requalification générale des espaces publics, la refonte des schémas de déplacements et du stationnement
afin de maîtriser la circulation automobile, afin d’être plus favorable aux piétons et aux
vélos.
Enfin, la re-dynamisation du cœur de ville s’appuie sur le renforcement et l’élargissement
de l'offre commerciale, de l’offre de services, d’équipements et de logements à la faveur,
notamment d’une utilisation optimale des friches et des opportunités foncières existantes
à proximité de la gare et de la Mairie. Le coeur de ville fait l'objet d'une orientation particulière d'aménagement.
Pour cela il est nécessaire :
- en aménageant au sud des voies ferrées, une ample promenade arborée le long du
bief dans le cadre du parc Oberkampf agrandi et plus ouvert.
■ De regrouper et dynamiser les commerces en renforçant le centre historique
L’étude réalisée par la Communauté d’Agglomération de Versailles Grand Parc a mis
en évidence l’intérêt d’un regroupement des commerces aujourd’hui disséminés. Le
schéma directeur d’aménagement du centre encourage un développement privilégié du
commerce de part et d’autre de la rue Oberkampf et le long de l’avenue Jean Jaurès. La
fréquentation des commerces par les acheteurs sera facilitée et rendue plus agréable
(stationnements situés à proximité, circulation pacifiée – zones 30 et 20).
■ D’agrandir le Parc Oberkampf et renforcer le caractère "naturel" du cœur de ville
Le Parc Oberkampf, aujourd’hui à l’accès confidentiel, sera étendu jusqu’aux emprises des voies SNCF. Il communiquera visuellement avec le square Demaraize, situé de
l’autre côté des voies ferrées. Son traitement et son aménagement adopteront les traits
d’un véritable parc urbain avec des activités de plein air, et à proximité, dans le Vieux
Moulin, l’aménagement d’une brasserie-salon de thé, qui contribueront à l’animation et à
l’attractivité du parc, et plus largement, du cœur de ville, à la belle saison, notamment.
- en y renforçant et en regroupant l’offre en nouveaux équipements (médiathèque dans
le Vieux Moulin, local jeunes…), et en nouveaux commerces aux rez-de-chaussée
des constructions d’habitat sur l’avenue Jean Jaurès,
L’accès du parc s’effectuera notamment depuis la placette située au pied la médiathèque
du Vieux Moulin et depuis la rue Oberkampf.
- en "gommant" la coupure de la voie ferrée par l’aménagement de deux passages
souterrains avec des entrées en gradins paysagers de qualité, de part et d’autre des
voies, en prolongement de l’espace public,
■ De créer des logements en accompagnement et renforcement de la dynamique du
centre
■ D’aménager un espace public, lieu référence et de rencontre de tous les habitants
place et où l’on redécouvrira la Bièvre. Elle doit permettre aisément de relier à pied le
centre et la gare aux sites de recherches, de formation et au Montcel… La circulation
"apaisée" de l’avenue Jean Jaurès permettra, par ailleurs, l’accueil des cycles et la
traversée des piétons. Cette coulée verte du cœur de ville, prolongera le site remarquable de fond de la vallée classée.
L’espace public "référence" se situe, pour les Jovaciens, rue Oberkampf et place de
l’Eglise, mais aussi, autour de la Mairie, de la salle du Vieux Marché et de l’avenue Jean
Jaurès. L’objectif sera de réunir, de conforter et de donner une âme à cet ensemble :
- en réhabilitant le Vieux Moulin en un espace convivial et d’animation à l’entrée de la
rue Oberkampf et du futur parc,
- en adaptant la vitesse des véhicules (zone 30, avenue Jaurès, et zone 20 "zone de
rencontre", rue Oberkampf), pour un meilleur partage de l’espace entre piétons, cycles et véhicules,
- en augmentant les possibilités de stationner à proximité des nouveaux commerces,
services et équipements.
■ De mettre en valeur une "coulée verte et bleue"
- en réalisant, au nord des voies ferrées, depuis la Mairie, jusqu’au carrefour des
Tilleuls, un mail planté, véritable coulée verte et bleue, où le piéton aura toute sa
La dynamique du centre sera renforcée par un développement de l’offre de logements.
La croissance possible de ce parc de logements sur le seul centre élargi, de la rue
Kurzenne à la rue de la Libération, est estimée entre 230 à 270 logements environ à
l’échéance de 10 à 15 ans - chiffre qui pourra difficilement être dépassé, sans apparition
d'un hypothétique nouvel espace à urbaniser. A cette occasion, seront privilégiés :
- l’effort en faveur du logement social pour permettre l’accès au logement des ménages les plus modestes en imposant un minimum de 30% de logements sociaux
pour toute opération de 10 logements et plus et, de 35% de logements sociaux pour
l'opération sur les friches RFF. Le taux sera de 100%, chaque fois que possible, pour
les opérations d’acquisition-réhabilitation initiées par la commune elle-même.
- le renforcement du bâti existant, mais aussi les possibilités de constructions nouvelles sous condition d’une réelle harmonisation architecturale avec le bâti immédiatement à proximité.
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- la diversification des "produits" logements (location sociale et libre, accession à la
propriété, etc..) mais aussi des tailles de logements, pour répondre au besoin en
petits logements des familles monoparentales et des jeunes. Enfin, la diversification
de l’offre résidentielle s’enrichira de logements adaptés aux populations spécifiques
(étudiants, logements pour personnes âgées…).
■ D'intégrer les constructions dans le tissu existant
La nouvelle offre résidentielle s'appuie sur la possibilité de réaliser :
- Avenue jean Jaurès (de la Place de la Marne à la Poste), des constructions d’une
hauteur au maximum de R+2+C, de même volumétrie et de même modénature que
les bâtiment de la place de l’église et de la rue Oberkampf. Ils comporteront des commerces à rez-de-chaussée et des logements en étage (dont des logements aidés).
- Des constructions, au-delà du parking de la Mairie et sur la Casse à Becquelin, de
bâtiments d’une hauteur égale à R+2+C, avec la possibilité d’accueillir, éventuellement un hôtel sur le site de la Casse à Becquelin.
- Un "éco-quartier" ou similaire, sur la friche RFF (dont l’aménagement tiendra compte
des prescriptions de l’Etat concernant le risque d’inondation). Ce nouvel ensemble,
en prolongement du parc Oberkampf et isolé de toutes autres constructions, répondra
à des critères architecturaux particuliers afin de constituer un ensemble de qualité.
Les bâtiments seront de R+2+comble ou attique, avec de préférence des terrasses
en gradins, descendant vers le sud et la promenade plantée le long du bief. L'ensemble fera l'objet d'un concours architectural. Les bâtiments pourront comporter des
activités et des services à rez-de-chaussée dans la partie proche du débouché du
passage sous voies de la gare ou de la rue de la Libération.
Ce secteur fait l’objet d’une "orientation d’aménagement et de programmation".
Le projet de territoire s’attache à conserver pour la partie du quartier dit du "village",
entre l’arrière des bâtiments futurs de l’avenue Jean Jaurès et la rue Kurzenne, son
caractère arboré et pour cela, la limitation des constructions est maintenue afin de
préserver les espaces verts à l’arrière des parcelles (dans le sens de la modification
du PLU en 2008).
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PRESERVER ET RENFORCER LA CONTINUITE PAYSAGERE DE
JOUY-EN-JOSAS ET DE SON PATRIMOINE
■ Les espaces boisés et les terres cultivées d’une part, les zones humides de la vallée de
la Bièvre d’autre part, constituent les composantes évidentes d’un paysage remarquable, véritable identité de la commune que le projet d’aménagement et de développement
durable de Jouy-en-Josas veut préserver et sur lequel il s’appuie.
Les enjeux de protection, restauration ou valorisation de ces espaces, dépassent largement les strictes limites communales et supposent, par leurs continuités, pour leur
gestion et à travers leurs dimensions environnementales, écologiques ou paysagères,
une mise en oeuvre concertée.
Au-delà des qualités paysagères et environnementales (Espaces Boisés Classés, Espaces Naturels Sensibles, Site Classé de la vallée de la Bièvre), le projet vise également
à la préservation et à la valorisation du patrimoine local (architectural, urbain, attaché à
des lieux de mémoire et de culture…).
■ Pour ce faire, le projet d’aménagement et de développement durable :
- assure la continuité paysagère forte entre la vallée classée de la Bièvre et la "coulée
verte et bleue" afin de mieux lier la ville et son centre à la vallée et, au-delà même
du centre-ville, de mettre en valeur la perception des grands éléments de paysage
à savoir les coteaux, les masses boisées et la rivière. Enfin la qualité paysagère des
coteaux est protégée par des règles particulières au PLU.
- prévoit la réapparition de la Bièvre, afin d’affirmer sa continuité et sa perception dans
la vallée, notamment lors de l’aménagement du cœur de ville, par la mise en perspective des biefs et rus (Vieux Moulin, ru de Saint-Marc…) et le développement des
liaisons de promenades le long de ceux-ci.
- poursuit la mise en valeur du patrimoine urbain que constituent les bâtiments classés, les Monuments historiques, les ensembles bâtis homogènes, le bâti du bourg et
la trame parcellaire du centre-ville, mais aussi, du patrimoine culturel et historique. A
cet égard le PADD accorde une large place à la préservation et à la mise en valeur
des éléments de patrimoine identifiés - EPI - qu’ils soient bâtis ou naturels, ponctuels
ou formant des ensembles homogènes, en complément des servitudes et des classements existants (sites classées ou inscrits, monuments historiques…). Ces EPI
sont complétés et redéfinis plus précisément.
- prévoit une modification mineure du règlement pour le secteur sud du quartier des
Metz, permettant une meilleure préservation du caractère arboré de la zone.
- prévoit une modification du zonage pour le secteur de la vallée, à l’est du centre ville
et situé en bordure de la Bièvre, pour le mettre en cohérence avec les dispositions
du site classé.
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RENFORCER L'IDENTITE DE JOUY-EN-JOSAS ET TRAITER LES ENTREES DE
VILLE
Assurer la pérennité de l’identité Jovacienne implique de donner une "image" qui mette en valeur cette identité
au Centre de Jouy et aux différentes entrées de ville ; le traitement et le réaménagement des entrées de ville
devant contribuer à une perception de "dynamisme" et de "préservation de l’environnement". Dans le cadre
du projet d’aménagement et de développement durable, quatre sites susceptibles de porter l’amélioration de
l’image de la ville sont retenus :
- l’entrée des Metz - Petit Robinson : le carrefour à feux de la bretelle de l’autoroute A86 en venant de
Versailles constituera une des principales entrées sur la commune. Il est projeté l’aménagement d’une
esplanade plantée, d’une voirie au caractère urbain et non plus routier et d’un ou plusieurs bâtiments à
vocation de bureaux s’élevant à R+2, en prolongement des locaux voisins existants. Ce bâtiment formera
mur anti-bruit vis-à-vis de l’autoroute. "L’orientation particulière d’aménagement" définie au PLU 2006 est
reconduite au PLU 2011.
- depuis la descente de Saclay :
* en venant de Saclay, un réaménagement de la route départementale est souhaitable, avant le virage de l’église, afin de sécuriser la circulation et l’accès des étudiants au CRC et à HEC. Au-delà
du confort et de la sécurité des usagers, le traitement de la route doit intégrer le caractère "nature"
de Jouy-en-Josas. Pour cela, et pour permettre des plantations de haute tige en continuité le long
de la voie, un retrait de 8m sera imposé sur la partie de la rue de la Libération depuis le cimetière
jusqu’à la rue Million.
* l’entrée du cœur de ville, située au niveau de la Casse à Becquelin, juste avant le passage à niveau
des Tilleuls, s’inscrit pleinement dans l’aménagement du projet de cœur de ville. Son aménagement
doit marquer l’entrée dans le cœur de ville et assurer et développer la continuité des cheminements
piétonniers en direction des Loges et de Tecomah (confort, sécurité, facilité d’usage…).
- le projet de réaménagement de l’entrée de ville au Petit Jouy
Le département des Yvelines a levé les réserves pour la déviation de la route départementale 938, mais
l'emplacement réservé pour l’aménagement de l’autoroute A87 (inscrit au SDRIF de 1994) s’applique, et
ce, jusqu’à l'entrée en vigueur du nouveau SDRIF.
L'entrée de ville du Petit Jouy sera aménagée à la disparition escomptée de l'emprise réservée pour A87,
de façon à assurer une transition entre l'arrivée depuis Versailles dans un cadre boisé et le Petit Jouy urbanisé, avec la mise en valeur de la gare, de ses abords, de parkings la desservant mais également avec
la construction de logements, de quelques commerces voire de petites activités.
- l’aménagement de l’entrée de ville depuis la rue du Val d’Enfer
Les enjeux sont la sécurité des usagers et la valorisation du paysage. Le traitement futur de cette entrée
est suspendu notamment aux arbitrages relatifs au tracé du BHNS (Bus à Haut Niveau de Service), nordsud, avec l’option d’un passage en souterrain sur une courte section. Au-delà de la question de ce tracé,
l’intention est de s’appuyer sur les alignements de platanes pour assurer une continuité paysagère, et
d’affirmer l’entrée sur le site de l’INRA qui, à terme, sera réorganisée.
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FAVORISER LA VILLE DE LA PROXIMITE EN AMELIORANT
LES CONDITIONS DE DEPLACEMENT TOUS MODES
ENTRE LES QUARTIERS ET L’OFFRE EN EQUIPEMENTS ET
COMMERCES DE VOISINAGE
■ L’organisation de la voirie principale est en place : autoroute A86 qui tangente le Nord
du territoire et dessert la commune par deux échangeurs, voies départementales qui assurent les liaisons avec les plateaux et la traversée du fond de la vallée de la Bièvre (RD
446, 120, 117, 53) complétées par les rues Bauvinon, Julien Andanson et Calmette. Ce
maillage est renforcé par la desserte ferroviaire longitudinale du territoire communal.
Dans le PADD, le plan général des liaisons routières Est-Ouest et Nord-Sud est conservé. Les modifications et améliorations apportées à la structure des circulations tiennent
donc à la mise en œuvre d’aménagements dissuasifs pour les nouveaux trafics automobiles, induits notamment par l’ouverture du tunnel de bouclage de l’autoroute A86.
Pour ce faire, une zone 30 est projetée sur l’avenue Jean Jaurès et éventuellement sur
la rue de Beuvron, ainsi qu’une zone 20 sur l’axe de la rue Oberkampf et les abords de
l’église.
Au-delà de la vertu dissuasive des aménagements proposés, l’avenue Jean Jaurès et
la rue Oberkampf, bénéficieront d’une amélioration d’ensemble pour les rendre plus
agréables, conviviales et sûres à tous leurs usagers : réaménagements des emprises,
carrefours et traversées plus accueillants aux piétons, continuités cyclables et développement d’une animation urbaine aux abords des voies, avec le renforcement prévu de
l’offre en équipements publics et en commerces.
■ Les modes de déplacements "doux" retrouvent progressivement leur juste place dans
la ville, y compris avec l’intégration de la "boucle de circulations douces" de Versailles
Grand Parc. Le fond de la vallée de la Bièvre s’inscrit comme couloir des liaisons douces en assurant des continuités piétonnières et cyclables, à des fins touristiques et
de loisirs - valorisation de la "trame verte et bleue" - mais également dans les trajets
quotidiens depuis la gare en direction des sites de recherche et de formation ou des
commerces.
Une seule piste est prévue nord-sud : elle relie la vallée à Versailles (parallèle à la
RD 446).
L'usage du vélo et des modes de transport alternatif sera favorisé notamment par
des prescriptions réglementaires (obligation de créer des locaux pour cycles dans les
constructions publiques ou privées). Les cheminements piétonniers seront confortés
notamment dans la traversée du cœur de ville. Le schéma des circulations cyclables fait
l'objet d'une programmation de réalisation triennale.
■ Le projet d’aménagement communal vise également à améliorer les échanges et les
transports en commun sur le territoire de la ville (les quartiers et le cœur de ville) et vers
l’espace communautaire du Plateau de Saclay. Il s’agit de répondre aux besoins de
toutes natures, en prenant en compte les nouvelles pratiques de déplacements : domicile - travail, mais aussi, celles devenues majoritaires, pour des raisons d’organisation
de la vie familiale et sociale, d'achats, de loisirs, d'occupations des enfants, culture... :
- un Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) est envisagé pour relier le plateau de
Saclay au tramway de Velizy. Il pourrait participer à renforcer l’offre de services en
transport en commun tout en irriguant le cœur de ville.
- En complément des "transports en commun", une offre de navettes locales, ou de
véhicules"à la demande", pourra faciliter le déplacement des personnes non motorisées, en décongestionnant le cœur de ville et en limitant les déplacements automobiles individuels polluants sur les trajets de courte distance, interne à la ville.
- En ce qui concerne le réseau ferré, son attractivité, sa fréquence et sa fiabilité doivent être renforcées. L'Etat envisage le passage du RER en tram-trains ayant un
caractère nettement plus urbain et convivial. La gare de Jouy-en-Josas conserve
son rôle de gare de desserte, en bénéficiant des aménagements prévus par le projet
Cœur de Ville. L’accessibilité de la gare du Petit Jouy sera améliorée par la création
d’un nouveau parc de stationnement, en partie sur le territoire des Loges en Josas,
pour capter les flux automobiles venant de Buc et des Loges. Quant à la gare de
Vauboyen, son inscription au Site Classé n’autorise pas de réaménagements lourds.
Un projet d’aire de stationnement, en partenariat avec la commune de Bièvres et
Versailles Grand Parc est en cours d’examen et devrait, à court terme, améliorer le
confort des usagers tout en évitant la "pollution visuelle" de la vallée par un stationnement anarchique.
- Avec le développement de l’offre en transports en commun, en encourageant les
modes doux et alternatifs, le covoiturage, le PADD entend faciliter les déplacements
et faire en sorte qu’ils soient moins dépendants de la voiture. Toutefois, l’usage de la
voiture restera une réalité, d’où la nécessité de maintenir, voire de développer et de
gérer le stationnement aux abords des gares et des commerces, notamment dans
le centre.
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AMELIORER LA RELATION ENTRE LA VILLE ET LES
ETABLISSEMENTS D'ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE
RELEVER LES DEFIS D’UNE VILLE DURABLE
Des milliers de personnes, étudiants, chercheurs, enseignants..., travaillent, cherchent
ou étudient à moins de 500m du coeur de ville ; ils sont susceptibles d'ajouter à la population Jovacienne un potentiel de fréquentation des commerces et des services non négligeable, mais aussi de renforcer l'animation urbaine (INRA, TECOMAH, HEC...). Pour
leurs déplacements, au mieux, ils utilisent la gare de Jouy, mais aussi, souvent, leurs
véhicules automobiles.
Le projet d’aménagement intègre les défis d’une ville durable, et ce à différents niveaux
et différentes échelles d’intervention :
L'intention de la Ville est :
- de tirer un bénéfice de la renommée et du dynamisme international de ces établissements pour la ville,
- d'offrir un accueil à la mesure de leur attente, en centre ville, à l'ensemble de ces
usagers,
- de faciliter et d'améliorer l'accessibilité piétonnière et cyclable depuis la gare vers
les différents établissements et réciproquement, dans le cadre de la coulée "verte
et bleue" de la vallée de la Bièvre,
- de favoriser le développement de cette force économique à proximité du coeur
de ville, en favorisant la réutilisation et la rénovation de bâtiments ou de sites
aujourd’hui délaissés, notamment le Grand Commun du château et le site du
Montcel.
- Dans cet esprit, la Ville prend acte du plan de développement de l'INRA qui évalue
à 18 000 m², en l'état actuel de l'avant-projet, les besoins supplémentaires maximum en m² construits.
L'inscription en zone urbaine à vocation d'habitat d'environ 5 900 m² sur les emprises de l'INRA, à l'entrée du site, répond également à cette logique de valorisation croissante de leur proximité au centre-ville. Cette zone d'habitat a vocation
à s'étendre ultérieurement sur les terrains mitoyens immédiatement au nord-est
(Domaine de la Vallée) si ceux-ci devaient perdre leur statut actuel d'équipement
sportif et de loisirs.
■ Par la valorisation du rôle de l’espace public dans le lien urbain et social et notamment
:
* En mettant en place une conception et une gestion appropriées des espaces
publics qui prennent en compte durabilité, bilan carbone, etc… pour la réalisation des projets à venir.
* En facilitant leur entretien par des systèmes innovants et économes en énergie (éclairage public, etc…).
* En prenant en compte les handicaps et la mobilité réduite de certains usagers.
■ Par un engagement global en faveur de l’environnement :
* En économisant les ressources et améliorant la maîtrise des consommations
d’énergie, que ce soit dans la réalisation des projets portés par la ville, dans
les nouvelles constructions, les choix d’urbanisme (taille des parcelles, économie de foncier, forme urbaine, proximité des transports …) mais aussi à travers
une offre alternative à l’utilisation de la voiture (transports en commun, liaisons
douces, auto partage et covoiturage,….).
* En préservant la santé et la sécurité des habitants, en limitant les nuisances
sonores (aménagements "pacifiés" de l’espace public, meilleure répartition
des fonctions urbaines…), et en prenant en compte les risques (inondation,
instabilité des sols, ruissellement pluvial…).
* En protégeant et en développant les espaces de biodiversité : richesse écologique des zones humides et des espaces de fond de vallée non urbanisés, des
coteaux forestiers, des jardins et parcs publics.
■ Par l’affirmation d’une intensité urbaine "durable" et notamment :
* En privilégiant la densité urbaine le long des axes de transports en commun,
au plus près des secteurs accueillant déjà une mixité des fonctions (centreville…).
* En réinvestissant les espaces en friches et les délaissés (la gare) pour les
introduire dans la dynamique urbaine, dans le droit fil des directives de la loi
"Grenelle".
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UNE DEMOGRAPHIE CONFORME AUX OBJECTIFS
PRECEDENTS
Dans la ligne des objectifs du précédent Plan Local d’Urbanisme et des objectifs fixés
par le PLH de la Communauté d’agglomération Versailles Grand Parc, les perspectives
démographiques découlent d’une démarche de projet global et de la volonté de préserver
le caractère particulier de Jouy-en-Josas. Elles ne sont pas définies à priori en termes de
croissance, mais plutôt en termes de capacités et de programmes.
- dans le seul "centre élargi" (du passage à niveau de la rue de la Libération à celui
de Pétineau et de la rue de la Libération à la rue Kurzenne) qui regroupe la très
large majorité des espaces encore constructibles de Jouy-en-Josas, il est possible
sur l’échéance de 10 à 15 ans, de construire de 230 à 270 logements environ, en
complétant et équilibrant la dynamique du centre. Ce, tout en préservant l’unité et
la qualité paysagère de la vallée et des coteaux et sans consommation supplémentaire d’espaces naturels ou visibles depuis la vallée.
- dans le centre de ville, qui est en totalité - ou presque - sous le couvert d’un classement, les potentialités de constructions au-delà de ces 15 ans sont très réduites.
- sur le reste de la ville les disponibilités foncières sont, là aussi, réduites. Dans le
contexte actuel elles permettent, au plus, la construction de 70 à 80 logements
environ, et ce, pratiquement dans le seul cadre d’une reconstruction / agrandissement des constructions existantes et de quelques constructions en diffus sur les
derniers terrains libres.
Au final, cela conduit, à l’échéance de 10 à 15 ans, à une progression pour l’ensemble du
territoire de la commune, de l’ordre de 300 à 350 logements, soit ± 750 à 900 habitants en
plus. Le plafond de population dans les quinze prochaines années serait alors de 8 950 à
9 100 habitants environ avec une augmentation ultérieure limitée au seul renouvellement
de la ville sur elle-même.
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Projet d`Aménagement et de Développement Durable - Jouy-en

Transcription

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