Qui veut les terres de l`Office du Niger
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Qui veut les terres de l`Office du Niger
Qui veut les terres de l'Office du Niger ? Bref tour d'horizon en compagnie de la "dame de fer" du Mali Ici comme "là-bas", pour espérer tendre vers la souveraineté alimentaire, la question de l'accès à la terre est essentielle ! Celle de l'accaparement des terres l'est donc tout autant. Nous avions déjà eu l'occasion d'en toucher plus qu'un mot, dans le dossier de Valériane n°90 notamment. Une agricultrice malienne nous aide à mieux comprendre comment de telles spoliations sont possibles... Mais au-delà des réalité humaines qui doivent susciter la compassion, sachons surtout réfléchir aux moyens d'influencer nos politiques qui ont un impact sur de tels faits. Sachons aussi reconnaître que comprendre la situation du Sud est une clé essentielle pour anticiper ce qui est promis au Nord. Pour ces raisons, Nature & Progrès ne pouvait pas décliner l'invitation que lui faisait SOS-Faim de rencontrer Charlotte Sama... Par Dominique Parizel Charlotte Sama est une rizicultrice malienne originaire de la région du "delta central" du fleuve Niger, au Mali, militante de la cause paysanne, membre du syndicat des exploitants agricoles de l'Office du Niger (Sexagon) - www.sexagon-mali.org -, lui-même membre d'une organisation régionale présente dans toutes les régions du Mali : l'Association des Organisations Professionnelles Paysannes (AOPP) - www.aopp-mali.org. Ces organisations sont représentées dans la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali (CNOP) - www.cnop-mali.org - qui est membre de la Via Campesina… Droit foncier et droit coutumier "Je suis célibataire et mère de quatre enfants, dit Charlotte Sama. Je cultive le riz sur six hectares que j'ai en location annuelle. Deux systèmes coexistent, en Afrique, pour gérer la terre : le droit coutumier et le droit foncier. Bien avant la colonisation, il y avait déjà des cultivateurs en Afrique. Le colonisateur est venu les trouver, puis il est parti et il les a laissés. Mais les gens, dans leurs villages, avaient déjà leurs ministères. Les chefs de villages, les chefs coutumiers, ont aussi leurs "gouvernements" qui comprennent notamment des responsables du domaine foncier. Au Mali, les gouvernements issus de la décolonisation ont fait semblant de ne pas reconnaître le droit coutumier. Lors de l'élaboration de la loi d'orientation agricole, en 2006, les organisations paysannes ont insisté afin que le gouvernement le reconnaisse. Et il l'a fait ! Néanmoins, le droit foncier est un droit que le gouvernement possède : la terre lui appartient et il en fait ce qu'il veut. Il donne à celui qu'il veut et comment il donne, c'est lui qui le sait ! C'est pour cela que nous avons tous ces problèmes autour de l'accaparement des terres. Car les deux formes de droit doivent aujourd'hui coexister." Un point d'histoires'impose ici. Le colonisateur français a aménagé le bras du fleuve Niger qui traverse le Mali afin de construire un long barrage fermé de 816 mètres de long, le barrage de Markala qui fut inauguré en 1947. Avec ses nombreux ouvrages annexes - les écluses de Thio, les canaux répartiteurs… -, il est le cœur d'un vaste système d’irrigation qui fait du "delta central" la région la plus fertile du pays. Les Français envisageaient alors d'y produire du coton pour alimenter les industries de la métropole… "On a vite vu que la terre n'était pas adaptable à la production de coton, explique Charlotte Sama. C'est pourquoi nous cultivons aujourd'hui le riz. Nous pensions pouvoir ainsi nourrir tout le Mali mais aussi les pays limitrophes car, à l'époque de la création du barrage, les états actuels n'existaient évidemment pas encore. La plupart sont de pures créations de la décolonisation !" A leur départ, les Français avaient aménagé nonante-huit mille hectares de terres cultivables, sachant déjà que le potentiel de terres irrigables avoisinait le million d'hectares… Redevance en eau et baux pour petits et grands exploitants "Un demi-siècle après la décolonisation, aucune augmentation des aménagements n'a été réalisée, déplore Charlotte Sama. Pourtant, les paysans maliens qui cultivent les terres aménagées doivent acquitter, après chaque production, une somme qu'on appelle la redevance en eau. Elle est de 67.000 francs CFA par hectare et par an, soit un peu plus de cent euros. L'ensemble des petits producteurs paient annuellement à l'Office du Niger (1) - et donc à l'état malien - une rente qui avoisine les dix millions d'euros rien que pour bénéficier de l'eau. Il n'y a donc pas à proprement parler de location, juste cette redevance. Quelle que soit son passé sur le lieu, l'année où il ne récolte pas bien, l'année où sa production chute et où il n'a pas de quoi acquitter la redevance, le paysan est tout simplement dépossédé du champ qui est cédé à quelqu'un d'autre. Car la terre appartient à l'Office du Niger et pas au paysan." Ainsi distingue-t-on aujourd'hui trois sortes de baux : - le bail d'habitation est celui qui concerne les petits exploitants : un bail annuel pour un à neuf hectares… - le bail ordinaire concerne ceux qui ont déjà un peu plus de moyens : dix, vingt et jusqu'à cinquante hectares. D'un coût assez élevé, il est inabordable pour le petit producteur. Comme il faudra des moyens pour réaliser de nouvelles infrastructures, il s'agit d'un bail de trente ans, renouvelable si on remplit les conditions ; - le bail emphytéotique est réservé aux industriels de l'agrobusiness : plusieurs centaines d'hectares avec une durée de cinquante ans, renouvelable. C'est grâce à ce type de bail que le gouvernement malien a récemment attiré les étrangers, les multinationales… "Pourtant ce sont les petits exploitants de la zone, clame Charlotte Sama, ce sont nos propres grands-parents qui ont construit le barrage de Markala ! Ce n'est pas le Mali qui l'a construit mais les bras valides des gens de la région puisque l'idée de départ était de nourrir les habitants de tous ces pays. Quand le barrage a été fini, certains d'entre eux ne savaient même plus où aller et on a été obligé de les installer sur place. A tel point que, dans la zone de l'Office du Niger, une trentaine de villages portent les noms des villages d'origine au Burkina. Maintenant, depuis ces villages-là, ils retournent chaque année dans leurs région d'origine…Voilà donc pourquoi j'affirmais que le droit coutumier existait bien avant la colonisation, bien avant les états actuels. Et ce n'est pas parce qu'on est président d'un état moderne qu'on peut se permettre de le négliger. Nul ne devrait pouvoir vcndre des terres sans consulter les chefs de village et leurs "gouvernements"… Car eux sont obligés de chercher profondément si l'étranger qui souhaite venir s'installer chez eux va apporter bonheur ou malheur…" "A enlever !" En 2008, le gouvernement malien du président Amadou Toumani Touré - plus connu sous l'acronyme ATT - a profité de la crise alimentaire pour inviter les capitaux du monde entier à profiter des terres arables de son pays. "Comment ils sont venus et à quelles conditions, nous les paysans ne le savons pas, s'insurge Charlotte Sama, car nous n'avons eu aucune information à ce sujet. Tout ce que nous avons su c'est : "sortez chevaux, on va casser votre maison !" Un accord entre le Mali et la Libye nommé Malibya - a eu des conséquences énormes dans mon village ! Il a débuté à trois cents mètres de ma propre maison : tu es là, au courant de rien, et un beau jour, tu te lèves le matin et tu vois, tracés sur ton mur, une croix dans un cercle… Et on a écrit en chinois ! Parce qu'ils savent très bien que nous ne comprenons évidemment pas le chinois… Alors, pour nous le faire mieux comprendre, ils ont écrit, tout en bas, "à enlever" ! C'est là que tu te rends compte que ta maison sera détruite ! Cela, nous l'avons vécu, et c'est quelque chose qui, vraiment, ne peut pas continuer…" Le Sexagon s'est alors rapidement morbilisé pour mener campagne avec le soutien d'autres organisations agricoles, sensibilisant les populations pour qu'elles refusent de quitter leurs habitations. "Car si jamais on faisait tomber une maison sur quelqu'un, poursuit Charlotte Sama, cela allait être un tout autre problème. Les gens étaient partants avec nous… A notre grande surprise, l'Office du Niger a alors dressé la liste des familles concernées. Cent cinquante-huit familles, rien que pour mon village, ont alors été convoquées chez le sous-préfet. On leur a demandé de signer un papier et on leur a donné une somme forfaitaire… De 20.000 francs CFA - une trentaine d'euros ! - à 7 millions de francs CFA - 10.670 euros -, d'après ce que j'ai pu entendre… Tout cela, sans avoir procédé à la moindre évaluation de ce qui allait être détruit. On a donné vingt-quatre heures aux gens pour partir, puis les maisons ont été cassées ! A l'époque, les briques confectionnées en banco coûtaient entre deux et cinq francs CFA ; l'indemnisation ne permettait même pas de racheter les briques ! Toute cette mise en scène, c'était juste une manière de faire taire les gens. Mais comme notre mouvement était très dense, les familles ont été relogées dans un bas-fond que même l'état colonial avait renoncé à utiliser. Quelques-unes ont bien essayé de construire mais, dès que la pluie est venue, les maisons se sont écroulées…" Un don d'ATT au colon(el) Kadhafi Et tout cela pourquoi ? Pour confectionner un canal de quarante kilomètres qui alimenterait Malibya, et une nouvelle route goudronnéé à la place de l'ancienne qui n'était plus praticable… "Tous les villages et les champs qui étaient sur la route de ce canal ont été enlevés, explique Charlotte Sama, et même les céréales qui étaient presqu'à maturité. Quand le syndicat a cherché à comprendre la vraie nature du problème, on lui a dit que l'état libyen et le colonel Kadhafi étaient venus pour créer de l'emploi, pour mettre fin à notre insécurité…" L'objectif de ce canal - celui qu'on voit au début du film Du riz et des hommes (2) - était d'irriguer cent mille nouveaux hectares dont le gouvernement malien avait, purement et simplement, fait don au gouvernement libyen. Et la Libye avait sous-traité le travail d'aménagement à une firme chinoise… "Mais tous avaient sous-estimé le fait, dit Charlotte Sama, que le paysan d'aujourd'hui n'est plus le paysan d'hier ! Et le gouvernement nous craint car si une organisation est dans la difficulté, elle trouvera à ses côtés toutes les autres organisations paysannes du Mali ! Nous avons organisé un grand forum, chez moi à Kolongo (3), en novembre 2010. Les autorités politiques et le gouvernement nous ont fait beaucoup de difficultés mais nous avons tout mis en œuvre et cela a réussi… Des milliers de paysans sont venus représentant toutes les régions du Mali qui est pourtant un pays immense (4). Cela a demandé beaucoup d'argent pour le transport, pour nourrir les gens sur place… Mais c'était un véritable mouvement social ; nous avions même invité ATT pour qu'il vienne expliquer où en était le pays en matière de gestion foncière. Il est crucial, pour le milieu rural en Afrique, d'avoir un accès correct à l'information car nous ne savons rien de ce qui se passe, nous ne savons rien de ce que font nos gouvernements… ATT a répondu qu'il ne pouvait pas nous empêcher de faire ce forum mais que, si on le faisait, cela ne lui ferait pas plaisir ! Mais, son bon plaisir, nous maintenant on s'en fout…" Malibya n'aurait évidemment pas été sans conséquences sur l'existence des petits producteurs maliens. Les nonante-huit mille hectares qu'ils cultivent nécessitent une capacité de cent vingt-cinq mètres cubes d'eau par seconde. Or le projet Malibya, qui voulait venir s'installer sur la même pompe, en réclamait cent trente ! "L'état malien qui est chargé de la gestion de l'eau depuis le barrage jusqu'aux canaux secondaires, dit Charlotte Sama, avait écrit noir sur blanc dans la convention du projet (5) que, quand l'état libyen aurait besoin d'eau pour irriguer ses cent mille hectares, on fermerait tous les autres arroseurs ! Autrement dit : nos cultures auraient été sacrifiées pour laisser la priorité à Malibya (6)…" Les Libyens venaient pour faire du riz hybride et de l'élevage, pour tout exporter en Lybie de toute façon… "Quelle sorte de riz hybride ? Nous n'avons jamais su, dit Charlotte Sama ; peut-être même que nous allions dépendre d'eux pour avoir de la semence ? Tout cela nous intéressait beaucoup. On nous a également menti en prétendant que Malibya allait créer de l'emploi ! Lors de l'aménagement du canal et de la route, nos jeunes qui ont le permis de conduire sont partis pour chercher du boulot là-bas. Mais les Chinois ont préféré prendre des chauffeurs ghanéens. Les Chinois s'en fichent : "Chinois ne connaît pas mieux vivant que mort !" Pour construire la canal, ils n'ont eu aucun scrupule à passer sur un cimetière. Nous n'aurions jamais imaginé qu'un étranger vienne un jour chez nous pour déterrer nos corps ! On ne te donne même pas le temps d'identifier de qui il peut s'agir ; on fait simplement passer la pelle mécanique…" Actuellement, le canal et la route sont finis mais le projet Malibya est évidemment suspendu (7). Les champs ne sont même pas aménagés… "Mais qui veut maintenant venir chez nous avec les problèmes du nord Mali ? Nous luttons pour pouvoir récupérer les terres et qu'elles soient cédées aux petits exploitants plutôt qu'à une multinationale. Le nouveau président du Mali vient juste de s'installer et personne ne connaît encore exactement sa position. Mais on imagine mal que cela soit pire qu'avant…" D'autres projets qui imposent la vigilance… D'autres projets de ce type existent encore dans la région… Petit tour d'horizon, en compagnie de Charlotte : - il y a le projet SoSuMar, de la société sucrière de Markala, qui va également dépendre du barrage. "Ce sont des Américains qui ont beaucoup d'argent, dit Charlotte, et qui sont venus s'installer pour faire de la canne à sucre. Nous cherchons de quoi manger et eux, ils nous parlent de sucre… Est-ce que tu vois ? Maintenant, avec le mouvement des paysans, ils ont compris qu'ils prennent de gros risques à investir et ils sont partis…" - plus grave : le Moulin moderne du Mali, à Sanamandougou Bamana. "Un national qui se croit riche, dit Charlotte, et qui bénéficie d'un bail emphytéotique pour faire du blé. Nos enquêtes ont montré que les terres qu'il devait exploiter appartenaient à la femme d'ATT ! Ils sont tombés sur les gens du village en disant simplement qu'ils allaient prendre leurs champs (8) ; ils ont amené des gendarmes pour les frapper et emprisonner une quarantaine de personnes… Il y a eu deux victimes, et une femme qui a fait une fausse couche… Nous nous battons là, avec le soutien de la Via Campesina…" - le projet Village du Millénaire. "Ce sont des entrepreneurs américains, explique Charlotte Sama (9). Ils ont dit : "on va venir aménager vos terres, vous donner là où vous loger, vous donner là où vous allez cultiver pour vous nourrir." Mais, dans la zone où ils ont travaillé, les gens sont des nomades à qui l'idée de s'endetter pour un champ est totalement étrangère… Donc, quand ils ne pourront plus rembourser leurs dettes, la banque prendra la terre. Or qui est la banque ? Des Américains ! Ce n'est donc plus l'état malien qui donne ses terres mais les gens eux-mêmes. N'est-ce pas là une façon détournée d'amener les petits exploitants à renoncer à leur droit coutumier ? Les Chinois aussi ont aménagé des terres. Maintenant, ils les sous-louent. Et nos enfants nous fuient pour aller travailler chez les Chinois ! Bref, on te prend ta maison, on la donne à un autre, et on te dit de lui louer une chambre pour pouvoir dormir… C'est la même chose. Nous, les syndicats, nous luttons beaucoup. Il faut être très vigilant et surtout se méfier de la corruption. Mais parfois, ils ont peur de nous, surtout à l'Office du Niger. Moi, dans ma zone, ils m'appellent Margaret Thatcher. La dame de fer ! Mais moi, je m'en fous…" Une leçon à méditer dans nos pays "riches" Chez nous, malheureusement, madame Thatcher n'a jamais pris fait et cause pour les petits travailleurs, qu'ils soient mineurs ou agriculteurs. Et c'est, sans nul doute, une grande supériorité de l'Afrique sur nos pays ! Quoi qu'il en soit, la mésaventure de Charlotte Sama a de quoi nous faire réfléchir, alors que nos terres agricoles - celles qui doivent nous nourrir ! sont toujours plus sujettes à spéculation et atteignent aujourd'hui des sommets vertigineux. Nous pensons, avec raison, que notre état de droit nous protège efficacement des caprices d'un colonel Kadhafi ; nous nous imaginons que le système agro-industriel, ce colosse au pied d'argile, aura toujours réponse à tout et qu'à défaut, il restera toujours assez de candidats paysans trop heureux de retourner au champ si le besoin s'en fait sentir... C'est pourtant méconnaître une chose : la terre appartient de moins en moins à ceux qui la cultivent ! Le droit d'y semer ce que bon lui semble appartient de moins en moins au paysan, et celui de manger ce qui lui convient le mieux est, par conséquent, de moins en moins une prérogative du citoyen ! Il faut donc que les drames du Sud n'aient pas eu lieu en vain car, comme Charlotte Sama, nos paysans se battent déjà, avec le soutien de la Via Campesina, pour sauvegarder notre droit élément à nous nourrir comme nous l'entendons. Sans terres en suffisance toutefois, ce droit ne sera plus qu'une farce. Une farce tragique... Notes : (1) On nomme "Office du Niger" l'ensemble des cultures irriguées aménagées sur le "delta intérieur" du fleuve Niger, au Mali, à deux cent cinquante kilomètres environ en aval de la capitale Bamako. Il n'a évidemment rien à voir avec l'Etat voisin du Niger. (2) "Du riz et des hommes" est un bref documentaire - 15 minutes - réalisé par cinq étudiants de l'IHECS (Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales) de Bruxelles. Accompagné d'un livret pédagogique, il s'intéresse à la culture du riz au sein de l'Office du Niger (2008) afin de sensibiliser aux problématiques Nord-Sud. Voir http://www.sosfaim.be/agriculture-alimentation-fr-multimedia-videosdu_riz_et_des_hommes.htm (3) Voir l'appel de Kolongo : http://pubs.iied.org/pdfs/G03056.pdf (4) Voir le film intitulé Land Rush, de Hugo Berkeley et Osvald Lewat (Angleterre, 2011, 44 minutes), sur http://festivalalimenterre.be/land-rush/ (5) Voir http://farmlandgrab.org/post/view/14150-convention-d-investissement-dans-iedomaine-agricole-entre-le-mali-et-la-libye-2008 (6) Sur Malibya, lire notamment : www.mondediplomatique.fr/2011/09/ADAMCZEWSKI/20937 (7) Faut-il rappeler ici que le colonel Kadhafi est mort le 20 octobre 2011. ATT, quant à lui, fut renversé par un coup d'état le 22 mars 2012 et s'est, depuis lors, exilé au Sénégal. Des élections ont eu lieu, au Mali, suite à l'intervention militaire française de 2013 : Ibrahim Boubacar Keïta est président de la République depuis le 4 septembre 2013. (8) Lire : www.maliweb.net/news/office-du-niger/2010/06/22/article,3120.html (9) Le Millenium Challenge Corporation est un partenariat entre l'Earth Institute de l'université de Columbia à New York, l’initiative Millennium Promise et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Voir : http://millenniumvillages.org/ SOS Faim, le CNCD 11.11.11., Oxfam Solidarité et quelques autres ONG viennent de publier un rapport sur le rôle des politiques belges dans les accaparements de terres : Quelles complicités belges dans le nouveau Far West mondial ? Il est téléchargeable sur : www.sosfaim.be/pdf/position_doc/ruees-vers-les-terres.pdf