Des nouvelles de Terre-Neuve et du Labrador
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Des nouvelles de Terre-Neuve et du Labrador
fréquentable de la ville, la Place de l’hôtel de ville, la principale gare ferroviaire, qui assure la navette entre l’aéroport et le centre-ville, et les Jardins de Tivoli n’étaient qu’à cinq minutes de marche. Le centre des congrès était relativement loin des hôtels du centre-ville, mais le transport en commun est efficace et nous a permis de rencontrer des Danois, tout heureux de nous montrer leur maîtrise de la langue anglaise. Des titres de transports étaient inclus dans les frais d’inscription (820 €) et présentaient une excellente valeur, compte tenu que chaque déplacement coûtait près de 5 $ CAN. Le centre des congrès est assez récent et attrayant, mais comme les travaux extérieurs n’étaient pas tout à fait terminés, pour retourner à la gare de train ou d’autobus, la chaussée était boueuse et glissante. Activités planifiées On avait le choix entre plusieurs visites intéressantes. Je suis arrivée plusieurs jours à l’avance et j’ai effectué trois excursions dans la ville et les régions avoisinantes. Une demijournée m’a permis de visiter les châteaux du Nord-Sealand, ce qui m’a laissé suffisamment de temps pour visiter celui de Frederiksborg à Hillerød. Ce château présente une collection incroyable de meubles et d’artefacts intacts de l’époque. Un peu plus loin, le long de la côte septentrionale, on trouve le Château de Kronborg qui a servi de modèle au Château Elsinore de Hamlet (Helsingørd). Une excursion d’une journée entière en autobus permet d’apprécier les mêmes attractions et le retour se fait par traversier à partir d’Helsingør au Danemark, jusqu’à Helgsingborg en Suède. Si le Sud vous attire, la visite inclut aussi la cathédrale et l’Université de Lund (fondée en 1020 par le roi danois Canut le Grand). Avec un peu de chance, si vous effectuez la visite un samedi, vous aurez aussi droit au marché en plein air de Lund, à deux pas de la cathédrale. Malmö est le dernier arrêt en Suède, puis on revient à Copenhague en traversant le pont d’Øresund, le plus long pont automobile et ferroviaire d’Europe. Un tour sur le canal à partir du quartier coloré de Nyhavn nous donne un point de vue unique sur plusieurs des attractions importantes de Copenhague et ce, pour 12 $ CAN à peine. Confortablement blottis, à l’abri des intempéries, on a une vue imprenable de l’Opéra de Copenhague, du Palais d’Amalienborg, de la Petite Sirène et de Christianshavn. Appréciation globale Ce congrès de l’EULAR 2009 était bien organisé et bien présenté. Il nous a permis d’assister à de nombreuses conférences prononcées par des orateurs de renom, et dans certains cas, réellement exceptionnels. Il a été très intéressant d’entendre ces nouveaux chercheurs et conférenciers qui sont l’avenir de la rhumatologie. Copenhague et sa région sont des endroits merveilleux à visiter et j’étais triste de partir. La Petite Sirène quitte aussi Copenhague pour la première fois en 96 ans d’existence. Elle se rend à Shanghai pour l’Exposition universelle de 2010. Je me demande bien ce qu’elle va penser de cette statistique : les précipitations moyennes à Shanghai en juin sont de 17 cm. Prochaines rencontres de l’EULAR : • Rome 2010 • Londres 2011 • Berlin 2012 Barbara A.E. Walz, M.D., DABIM, FRCPC Chef, division de rhumatologie, Credit Valley Hospital Mississauga, Ontario Des nouvelles de Terre-Neuve et du Labrador Par Majed Khraishi, M.D., FRCPC ui, l’été n’est plus qu’un lointain souvenir, mais nous avons bien profité de la température exceptionnellement clémente qu’il a fait à Terre-Neuve cette année. La province peut actuellement compter sur cinq rhumatologues pour ses patients adultes et sur un pédorhumatologue. Quatre des rhumatologues pour adultes (les docteurs Sean Hamilton, Proton Rahman, Yatish Setty et Irene Vasiliu) sont attachés à l’Unité de santé rhumatismale du St. Clare’s O Mercy Hospital, de St. John’s, tandis que je pratique dans un centre privé, l’Arthritis Centre. Le Dr Paul Dancey, notre seul pédorhumatologue, est toujours attaché au Janeway Children’s Hospital. Malheureusement, aucun rhumatologue ne pratique à l’extérieur de St. John’s. Cela représente un problème de taille lorsque vient le temps de desservir les patients arthritiques; nous poursuivons nos efforts pour recruter et attirer des Cliquez ici pour commenter cet article JSCR 2009 • Volume 19, Numéro 4 13 ARTHROSCOPE rhumatologues vers notre spectaculaire Côte Ouest de la province. Cette région abrite l’un des plus beaux parcs nationaux (Gros Morne) et possède une station de ski remarquable (Marble Mountain). Le Dr Sean Hamilton est à la tête d’une campagne de sensibilisation appuyée par la Société d’arthrite pour faire diminuer les longues listes d’attente en rhumatologie dans la province. L’Association médicale de Terre-Neuve et du Labrador négocie actuellement de nouveaux contrats avec le gouvernement canadien. Nous espérons que ces négociations seront un gage d’équité par rapport aux normes nationales de rétribution pour les rhumatologues salariés et rémunérés à l’acte. La communauté des rhumatologues de Terre-Neuve peut aussi compter sur les services de deux infirmières praticiennes attachées à chacun des deux centres pour adultes. Leur rôle est d’aider au triage des demandes de consultation (Mme Kim Roberts Pennell) et de gérer et suivre les cas de d’arthrite inflammatoire (Mme Karen Doyle). Selon nous, les professions de la santé connexes à la rhumatologie peuvent jouer un rôle, à Terre-Neuve et partout au pays, dans la prise en charge des patients arthritiques et nous espérons que cela contribuera à réduire les listes et les temps d’attente. Dans un autre ordre d’idées, la recherche en rhumatologie se porte fort bien à Terre-Neuve. Le Dr Proton Rahman continue d’explorer les composantes génétiques des maladies rhumatismales, surtout des arthropathies séronégatives. Nous, de l’Arthritis Centre et du centre Nexus Clinical Research, nous participons aussi activement à la recherche clinique, surtout sur la polyarthrite rhumatoïde (PAR) et l’arthrite psoriasique. Cette dernière représente un intérêt particulier pour notre communauté en raison de sa forte prévalence et de l’étroite collaboration que nous avons établie avec nos collègues dermatologues. De plus, la coopération avec le Newfoundland and Labrador Centre for Health Information (NLCHI) pave actuellement la voie à une meilleure compréhension des comorbidités associées à l’arthrite inflammatoire, grâce à l’accès à une base de données provinciale. En terminant, le centre Nexus Clinical Research vient d’acquérir un nouvel appareil pour les échographies musculosquelettiques, mais il reste toujours un poste à combler pour un collègue qui souhaiterait se prévaloir de ce nouveau potentiel. En conclusion, nous voyons l’année qui vient avec optimisme, puisqu’elle nous permettra de remplir notre promesse d’améliorer les soins de nos patients tout en rehaussant les conditions de travail des rhumatologues. Cet espoir est malheureusement quelque peu refroidi par l’avenir incertain des services de rhumatologie à Terre-Neuve et au Labrador. Majed M. Khraishi, M.D., FRCPC Directeur médical, Nexus Clinical Research Professeur de rhumatologie clinique, Université Memorial, St. John’s, Terre-Neuve Programme ACPAC (Advanced Clinician Practioner in Arthritis Care) : Mise à jour 2009 Par Rachel Shupak, M.D., Katie, Lundon, B.Sc.PT, M.Sc., Ph.D. et Rayfel Schneider, M.D., FRCPC es nouveaux modèles de soins en rhumatologie ont prouvé leur utilité ces 20 dernières années en faisant participer diverses autres professions de la santé à la prestation des soins aux patients arthritiques. Le programme ACPAC (Advanced Clinician Practioner in Arthritis Care) est le premier programme universitaire officiel conçu pour la formation de professionnels déjà certifiés; il prévoit un enseignement et une formation adaptés pour les physiothérapeutes et ergothérapeutes qui travaillent déjà auprès de cette clientèle1. Depuis 2005, 30 professionnels en pratique avancée ont réussi avec succès ce fort utile programme de spécialisation basé sur les compétences. Réparti sur 10 semaines, à raison L 16 JSCR 2009 • Volume 19, Numéro 4 d’une semaine par mois, il est offert par le Département de la formation et du développement professionnels continus de la Faculté de médecine de l’Université de Toronto. Le programme ACPAC est une initiative de Health Force Ontario et bénéficie du soutien du ministère ontarien de la Santé, de la Société d’arthrite (section de l’Ontario) et de la Société canadienne de rhumatologie (SCR). Les diplômés du programme travaillent déjà dans les domaines de la rhumatologie et de l’orthopédie un peu partout en région rurale et dans des centres urbains de l’Ontario auprès des adultes et des enfants. Jusqu’à présent, tous nos diplômés provenaient de l’Ontario, mais nous prévoyons éventuellement offrir le programme ailleurs au pays. Cliquez ici pour commenter cet article