BOISSONS ÉNERGISANTES

BOISSONS ÉNERGISANTES
Les boissons énergisantes ont pour objectif de donner un
coup de fouet physique et mental. Elles sont vendues en
cannettes ou en flacon appelés « shots ».
Il ne faut pas les confondre avec les boissons pour sportifs,
encore appelées boissons de réhydratation ou d’effort qui,
elles, ont un vrai but de soutien du corps à la récupération.
Même si, lors d’une activité physique de base et de faible
durée, l’eau suffit (45min/1h de sport).
Une potion magique basée sur le surdosage !
LES INGREDIENTS ACTIFS (OU SUPPOSES L ’ETRE) DES BOISSONS ENERGISANTES SONT A QUELQUES
VARIANTES TOUJOURS LES MEMES :
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eau,
sucre,
arômes,
source de caféine synthétique ou naturelle (guarana, maté, café vert)
vitamines du groupe B,
taurine ou autres acides aminés,
différents glucides (autres que le saccharose) à métabolisme rapide.
Notre alimentation occidentale nous expose déjà à toutes ces substances, mais à des doses nettement moins
élevées et au travers de sources variées : pas dans un seul flacon, pas en 10 minutes !
D’où la problématique d’un risque dû à une surconsommation de ces bombes nutritionnelles.
Pour le sucre, le risque est lié à l’excès de calories ingérées par rapport aux dépenses corporelles : une
balance énergétique positive mène à la prise de poids.
Pour la caféine, le problème est plus complexe car l’environnement de consommation implique des facteurs
de risque supplémentaires.
Des ingrédients contrôlés à la loupe… OK
Des consommateurs à l’attitude « no limit »… KO
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Diététique – 12.13
Les marques aux accents d’aventure, de dépassement de soi,
d’interdits à braver ou au parfum sulfureux servent bien le
marketing de ces boissons ! En effet, leur public cible de
consommateurs est majoritairement composé de jeunes gens
au rythme de vie effréné.
En dépit de l’attitude de la France qui a longtemps freiné le dossier de la taurine, seuls le sucre et la caféine
peuvent réellement poser problème dans le produit lui-même. Le problème de santé publique ne s’arrête pas
au contenu de la bouteille, mais implique des comportements de consommation dangereux et des effets
secondaires parfois très graves.
EN SORTIES :
La consommation de ces produits en association à l’alcool est de plus en plus fréquente. Or l’inhibition des
symptômes d’intoxication alcoolique par les fortes doses de caféine amène les sorteurs à boire plus d’alcool
et à adopter des comportements anormaux dans la conduite automobile, mais aussi d’ordre relationnel :
irritabilité, agitation, agressivité…
La combinaison d’alcool et de caféine induit aussi une déshydratation plus marquée, car ces deux molécules
sont des diurétiques bien connus… La gueule de bois du lendemain n’en sera que plus pénible.
AU TRAVAIL :
Les métiers à horaire décalé, de conducteur/chauffeur ou de nuit peuvent aussi occasionner le
recours à ces boissons pour « tenir le coup ». La consommation devient problématique quand elle
perturbe le seul processus corporel qui recharge vraiment les batteries : le sommeil.
LA CAFEINE :
EFFETS INDESIRABLES DE LA CONSOMMATION EXCESSIVE :
La caféine est un excitant de tous les systèmes du corps :
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son effet neurologique sur la concentration est mis à profit par nombre d’entre nous,
sur le plan respiratoire, c’est un bronchodilatateur,
elle augmente la température du corps,
elle augmente le rythme cardiaque,
elle active la digestion haute en augmentant la sécrétion d’acide gastrique et la digestion
basse en stimulant le péristaltisme et les visites à la selle,
diurétique, elle augmente le volume urinaire.
La surconsommation aura donc des répercussions sur tous les systèmes : nausées, reflux gastro-œsophagien,
tachycardie, hypertension, arythmies, agitation mentale et troubles du sommeil, avortement spontané… Des
cas de décès par arrêt cardiaque ont été régulièrement décrits comme résultant d’une surconsommation de
caféine.
Par contre, sans excès (maximum 4 tasses de café par jour), la caféine a des effets bénéfiques reconnus tant
grâce à la caféine qu’aux nombreux antioxydants. Rappelons encore que la caféine est rapidement absorbée
par le corps (pic plasmatique après 30 à 75 minutes), mais lentement éliminée : sa demi-vie est de 4 à 6
heures chez un adulte sain.
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TENEUR EN CAFEINE D ’ ALIMENTS COURANTS :
Une tasse de café (125ml)
Un mug de café (240ml)
Une tasse de thé
Un mug de thé
Un verre de thé glacé (fait maison ou commercial)
Une cannette de cola 33cl (classique ou light)
Une tasse de Yerba Mate (8g de feuilles)
Chocolat noir (par 100 g)
65 mg
130 mg
22 mg
43 mg
10 A 25 mg
35 A 45 mg
70 A 90 mg
90 A 200 mg
TENEUR EN CAFEINE DE BOISSONS ENERGISANTES (TAUX AUTORISE = 320MG/L) :
Par 100 ml
32 mg
30 mg
32 mg
32 mg
32 mg
32 mg
32 mg
32 mg
32 mg
32 mg
Red Bull
Atomic
Nalu
Burn
Rodeo
Monster
Virus
Boosted
Hell
Taurine F. Carrefour
250 ml
80 mg
75 mg
80 mg
80 mg
80 mg
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80 mg
80 mg
80 mg
80 mg
355 ml
113 mg
N . A.
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113 mg
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N . A.
N . A.
N . A.
/
+/- 500 ml
160
N . A.
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160
N . A.
160
N . A.
N . A.
N . A.
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RECOMMANDATIONS :
Doses maximales raisonnables
Pour un adulte de poids moyen : 400mg / jour
Pour une femme en âge de procréer : 300 mg/jour
Pour les enfants : 2,5 mg / kg / jour
Ne pas consommer ce genre de boisson en cas d’activité sportive intense (en ce compris la danse en boîte de
nuit, festival ou rave party), ne pas combiner avec des boissons alcoolisées ou d’autres excitants (naturels ou
synthétiques), tenir compte du temps d’imprégnation : consommer la boisson au moins 6 h avant de le
coucher pour éviter les troubles du sommeil.
A LIRE :
Utilisation de la caféine dans les denrées alimentaires – Avis n°8686 (C.S.S., 2012)
ANSES – Boissons énergisantes : http://www.anses.fr/sites/default/files/documents/NUT2012sa0212.pdf
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