rhinoplastie - Clinique Lafayette

CHIRURGIE PLASTIQUE, ESTHETIQUE ET RECONSTRUCTRICE
MICROCHIRURGIE, CHIRURGIE DE LA MAIN
CENTRE AGRÉÉ
PAR LA DDASS
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RHINOPLASTIE
CHIRURGIE QUI RESCULPTE LE NEZ,
UN NEZ QU’ON NE SUPPORTE PLUS, SOURCE DE COMPLEXES
Même une petite modification peut donner un grand résultat
J’ai besoin d’être regardée pour être à l’aise, avoir confiance en moi.
Si on contrôle bien son visage, on contrôle bien sa vie.
Je veux être plus belle et je le peux !
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RHINOPLASTIE
C
’est l’intervention de chirurgie esthétique la plus
demandée après l’augmentation mammaire par prothèse
et la liposuccion. La rhinoplastie n’est pas seulement
esthétique, elle permet de corriger également une cloison
déviée, à l’origine de problèmes respiratoires.
Les problèmes les plus fréquemment rencontrés :
Nez dévié
Trop large
Trop étroit
Busqué, toujours agressif
Ensellé
Trop long
Trop court
Trop haut
Trop pointu
Trop projeté
C’est une intervention très demandante techniquement et
esthétiquement, qui nécessite un sens aigu de l’esthétique.
LA CONSULTATION PRE-OPERATOIRE
Elle est très importante. Elle est facilitée par la prise de
photos que l’on retouche à l’ordinateur grâce à un logiciel de
simulation dynamique. Il n’est pas question de faire un nez
stéréotypé, mais de faire un nez qui vous va bien, en harmonie
avec votre visage, le front,le menton et qui conservera votre
personnalité. Elle peut être ainsi associée à un avancement du
menton, en cas de menton, petit, fuyant.
AVANT L’INTERVENTION
Ne pas prendre d’aspirine,d’anti-inflammatoires, de vitamine
E pendant les 2 semaines précédant l’intervention car cela
peut favoriser le saignement pendant l’intervention. Si vous
fumez, ne pas fumer plus de 3 à 4 cigarettes par jour durant
les 3 jours précédant l’intervention car la fumée peut irriter
les voies respiratoires, provoquer la toux et des hémorragies
nasales en post-opératoire. 48 heures avant l’intervention,
nettoyez votre visage matin et soir avec la BETADINE SCRUB.
Lors de votre entrée en clinique, prévoyez des vêtements amples
et confortables ne se passant pas par la tête. La veille de
l’intervention à partir de minuit, RESTEZ A JEUN, ne pas boire,
ni manger, ni fumer.
L’INTERVENTION 
Elle peut se faire sous anesthésie générale ou sous
anesthésie locale et sédation ou hypnose, le plus souvent en
ambulatoire,vous rentrez chez vous le jour même
L’incision est vestibulaire à l’intérieur ou externe, avec une
petite incision au niveau de la sous-cloison,qui ne laissera
pratiquement pas de traces.
L’intervention consiste à
-rectifier un dorsum osseux souvent large et busqué
-affiner la pointe en remodelant les cartilages,lui redonner un
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support quand elle tombe et perd de sa fermeté.
-un nez court ou trop creusé va necessiter des greffes de
cartilage prélevées au niveau de la cloison ou de la conque de
l’oreille
APRES L’INTERVENTION 
Dormez en position semi assise, la tête surélevée par 4 oreillers
pendant 10 jours. Prenez rigoureusement les médicaments qui
vous ont été prescrits, Prenez une alimentation semi liquide
(aliments passés au mixer), buvez beaucoup d’eau, évitez
les liquides ou les aliments trop chauds. Pas de compresses
chaudes ou tièdes.
Ce qui est normal :
- Un petit saignement par le nez: changez la compresse sous les
narines au fur et à mesure des besoins.
- Un inconfort modéré : prendre les antalgiques conseillés.
- Un gonflement et des écchymoses des paupières plus
importants au deuxième et au troisième jour post-opératoire
qui disparaitront au dizième jour.
- Une rougeur des yeux.
Pendant la première semaine suivant l’intervention :
- Parlez et marchez au minimum.
- Évitez de voir du monde.
- Ne penchez pas la tête en avant.
- Ne faites pas d’efforts.
- Ne fumez pas.
- Ne buvez pas d’alcool.
- Vous pourrez vous laver les cheveux à partir du 4e jour postopératoire, sous la douche, sans pencher la tête en avant et
utiliser un sèche-cheveux à air froid ou tiède.
- Ne vous mouchez pas pendant 15 jours. Après la première
semaine, vous pourrez vous nettoyer les narines doucement
avec un coton-tige imbibé d’huile goménolée à 2 %.
- Il est recommandé de ne pas porter de lunettes pendant 3
semaines, de ne pas pratiquer de sport violent pendant un
mois et de ne pas s’exposer au soleil pendant 2 mois.
- Il faut prévoir un arrêt de 15 jours de votre activité
professionnelle
CONSULTATIONS POST-OPERATOIRES
Vous serez revu(e) au 10ème jour pour ablation de l’attelle,
interne (stens) et externe (attelle de brown).
Il est important de continuer à porter encore l’attelle externe,
mais seulement la nuit pendant 8 jours.
Vous pourrez avoir une idée de la forme de votre nez, dés
l’ablation de l’attelle, mais le nez sera très gonflé, il ne va
s’affiner que progressivement et le nez ne prendra sa forme
définitive qu’au bout d’un an .
Un nez raté, c’est rare, mais quelques fois on peut demander
des retouches, qui se feront à 1 an.
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LE RÉSULTAT
Un délai de deux à trois mois est nécessaire pour avoir un bon
aperçu du résultat, en sachant que l’aspect définitif ne sera
obtenu qu’après six mois à un an de lente et subtile évolution.
Ce résultat est, le plus souvent, conforme aux désirs du patient
et assez proche du projet établi en préopératoire. L’intervention
apporte une amélioration morphologique et esthétique le
plus souvent tout à fait appréciable, ainsi qu’un bénéfice
psychologique non négligeable. Les modifications apportées
par une rhinoplastie sont définitives, et seules surviendront des
modifications mineures et tardives en rapport avec le processus
naturel de vieillissement (comme pour un nez non opéré). Le
but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non
pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le
résultat obtenu devrait vous donner une grande satisfaction.
LES IMPERFECTIONS DE RÉSULTAT
Elles peuvent résulter d’un malentendu concernant les buts
à atteindre ou survenir du fait de phénomènes cicatriciels
inhabituels ou de réactions tissulaires inattendues tel
qu’un mauvais redémarrage spontané de la peau ou une
fibrose rétractile. Ces petites imperfections, si elles sont mal
supportées, pourront éventuellement être corrigées par une
retouche chirurgicale, en général beaucoup plus simple que
l’intervention initiale, tant du point de vue technique que des
suites opératoires. Une telle retouche ne peut toutefois pas
être réalisée avant plusieurs mois afin d’agir sur des tissus
stabilisés et ayant atteint une bonne maturation cicatricielle.
LES COMPLICATIONS ENVISAGEABLES
Une rhinoplastie, bien que réalisée pour des motivations
essentiellement esthétiques, n’en reste pas moins une véritable
intervention chirurgicale, ce qui implique les risques liés à
tout acte médical, aussi minime soit-il. Il faut distinguer
les complications liées à l’anesthésie de celles liées au
geste chirurgical. En ce qui concerne l’anesthésie, lors de la
consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le
patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l’anesthésie
induit dans l’organisme des réactions parfois imprévisibles, et
plus ou moins faciles à maîtriser : le fait d’avoir recours à
un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un
contexte réellement chirurgical, fait que les risques encourus
sont devenus statistiquement presque négligeables. Il faut
savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques
et les méthodes de surveillance ont fait d’immenses progrès
ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale,
surtout quand l’intervention est réalisée en dehors de l’urgence
et chez une personne en bonne santé. En ce qui concerne le
geste chirurgical : en choisissant un Chirurgien Plasticien
qualifié et compétent, formé à ce type d’intervention, vous
limitez au maximum ces risques, sans toutefois les supprimer
complètement. Heureusement, les vraies complications sont
rares à la suite d’une rhinoplastie réalisée dans les règles. En
pratique, l’immense majorité des interventions se passe sans
aucun problème et les patients sont pleinement satisfaits de
leur résultat. Pour autant, et malgré leur rareté, vous devez
quand même connaître les complications possibles :
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Saignements :
ils sont possibles les premières heures mais restent
habituellement très modérés. Quand ils sont trop importants,
cela peut justifier un nouveau méchage plus poussé, voire une
reprise au bloc opératoire.
Hématomes :
ils peuvent nécessiter une évacuation s’ils sont volumineux ou
trop douloureux.
Infection :
malgré la présence naturelle de microbes dans les fosses
nasales, elle est très rare. Le cas échéant, elle justifie
rapidement un traitement approprié.
Cicatrices inesthétiques :
elles ne peuvent concerner que les cicatrices externes (quand
elles existent) et ne sont que très rarement disgracieuses au
point de nécessiter une réintervention chirurgicale.
Atteintes cutanées :
bien que rares, elles sont toujours possibles, souvent par le fait
de l’attelle nasale. Les simples plaies ou érosions cicatrisent
spontanément sans laisser de traces, contrairement aux
nécroses cutanées, heureusement exceptionnelles, qui laissent
souvent une petite plage cicatricielle.
Au total, il ne faut pas surévaluer les risques, mais simplement
prendre conscience qu’une intervention chirurgicale, même
apparemment simple, comporte toujours une petite part
d’aléas. Le recours à un Chirurgien Plasticien qualifié vous
assure que celui-ci a la formation et la compétence requise
pour savoir éviter ces complications, ou les traiter efficacement
le cas échéant. Tels sont les éléments d’information que nous
souhaitions vous apporter en complément à la consultation.
Nous vous conseillons de conserver ce document, de le relire
après la consultation et d’y réfléchir “à tête reposée”. Cette
réflexion suscitera peut-être de nouvelles questions, pour
lesquelles vous attendrez des informations complémentaires.
Nous sommes à votre disposition pour en reparler au cours
d’une prochaine consultation, ou bien par téléphone, voire le
jour même de l’intervention où nous nous reverrons, de toute
manière, avant l’anesthésie.
Ces informations ont été rédigées en collaboration avec la Société Française de Chirurgie
Plastique Reconstructrice et Esthétique (SoFCPRE). Elles ont pour but d’aider le ou la
patient(e) à prendre leur décision sur l’opportunité ou non d’une intervention.
Fumer augmente le risque de complications chirurgicales de toute chirurgie. Arrêter de
fumer 6-8 semaines avant l’intervention élimine ce risque supplémentaire. Si vous fumez,
parlez-en à votre médecin, votre chirurgien et votre anesthésiste ou appelez la ligne TabacInfo-Service au 3989 pour vous aider à réduire les risques et mettre toutes les chances
de votre côté.
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