DOSSIER DE PRESSE - Théâtre Les Tanneurs

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DOSSIER DE PRESSE - Théâtre Les Tanneurs
Armel Roussel / [e]utopia3
24 > 28.02.15
3 > 7.03.15
© John William Waterhouse
DOSSIER DE PRESSE
ONDINE (DÉMONTÉE)
Contact presse Juliette Mogenet
[email protected]
02/213 70 52
- De l’Ondine de Giraudoux à Ondine (démontée)
- Quelques thèmes...
- Extrait de l’adaptation
- Distribution
- Biographies
- Infos pratiques
De l’Ondine de Giraudoux à Ondine (démontée)
Ondine, nymphe des eaux, éprouve un amour passionné pour Hans, un chevalier
qu’elle souhaite suivre au pays des hommes. Faisant confiance en la puissance
de leurs sentiments, elle accepte le pacte du Roi des Ondins : elle partira vivre
cet amour humain, mais si Hans la trompe, il mourra et elle reviendra vivre
parmi les ondins sans aucun souvenir de son existence terrestre. Or, Hans
était normalement promis à Bertha, une femme humaine considérée comme
parfaite par Hans mais qu’Ondine surpasse parce qu’à ses yeux elle est parfaite
d’une perfection surnaturelle...
Armel Roussel a découvert en vidéo une version d’Ondine, montée à la Comédie
Française en 1974 et dans laquelle Isabelle Adjani joue le rôle d’Ondine. Depuis,
cette pièce le taraude...
Aujourd’hui, il prend comme matière première cette oeuvre extrêmement
romantique de Jean Giraudoux créée en 1939 et dont la réputation, il faut le
reconnaître, est assez ringarde. Il s’en saisit pour en faire un spectacle qui
parle de notre époque.
Hors norme, Ondine est une œuvre cruelle et naïve, pure et kitch à la fois,
hallucinée et grave, et terriblement surprenante. Elle résonne aujourd’hui dans ce
qu’elle dit des manques de notre époque. Elle parle d’amour et d’incertitude, un
peu à la manière d’un Jacques Demy, enchanté, en-chanté, libre et rigoureux. Elle
questionne l’impossibilité de la perfection et de la pureté humaines et amoureuses.
Armel Roussel s’empare donc d’Ondine et la démonte, jouant avec les codes
théâtraux comme avec les codes sociaux.
Le travail d’Armel Roussel sur ce texte sera dans la même lignée que celle
qu’on lui connaît. Il oscillera entre une certaine forme de folie classique et
d’invention performative. Afin de retranscrire en les modernisant les émotions
et questionnements qui imprègnent le texte d’origine, Armel Roussel adaptera
l’écriture et nous proposera une féérie en 3 actes/univers distincts.
Onze acteurs interprèteront dix-huit personnages : les rôles peuvent s’échanger,
certains acteurs masculins jouent plusieurs rôles y compris des rôles féminins. La
nudité et les scènes audacieuses y auront leur place, traduisant la volonté d’Armel
Roussel de travailler sur l’«art dégénéré».
Gravité et humour libérateur se succèderont, ingrédients indissociables du
travail d’Armel Roussel... Sans oublier son envie de vivre le théâtre comme une
fête, avec entre autres cette invitation au public à monter sur scène chaque
soir à la fin du premier acte pour participer à un Flash Mob.
Le public est invité à apprendre la chorégraphie à l’avance, via une vidéo
diffusée sur le site internet et les réseaux sociaux du Théâtre Les Tanneurs.
Quelques thèmes...
1/ La quête de la perfection
La condition humaine telle que présentée par Giraudoux consiste en la
recherche par l’homme d’une perfection, d’un absolu qui n’existe pas. Ondine
est un être considéré comme parfait précisément parce qu’elle n’est pas
humaine. En cherchant à se rapprocher de Hans et de la condition humaine,
elle va perdre sa perfection surnaturelle et se défaire petit à petit. Hans,
humain, est à la recherche de la perfection qu’il croit trouver d’abord avec
Bertha puis avec Ondine. Les ondins, qui s’opposent à l’union d’Ondine et
de Hans, n’ont aucune confiance en les hommes. Ils savent d’avance que
le chevalier ne restera pas fidèle à celle qu’il aime... La pièce montre les
humains guidés par un désir de perfection impossible à atteindre, toujours
l’imperfection de leur condition les rattrape.
2/ Le mensonge
Arrivée dans le monde des hommes, Ondine, qui n’a pas de filtre et dit
habituellement tout ce qu’elle pense, découvre qu’elle ne peut être transparente
et s’exprimer sans retenue. Elle ne comprend pas cette obligation de ne pas
dire la vérité pour ménager les aures. Elle prend conscience que le mensonge fait
partie des rapportd humains et qu’il ne suffit pas de savoir mentir : il faut parvenir
à mixer la vérité et le mensonge. Pour plaire et se faire apprécier, la politesse et
l’hypocrisie sont nécessaires.
3/ Ondine : identification ou rejet ? Telle n’est pas la question...
Ondine, fille sans filtre, si pure et pourtant… par endroits, caricature d’un anti-féminisme,
d’une abdication de l’indépendance de la femme. Opposition insurmontable ? Comme
celle entre Ondine et Bertha (femme promise du chevalier) ?
En vérité, Ondine et Bertha fonctionnent comme une seule entité, la « blanche et
la noire ». Si Giraudoux ne parvient pas à sortir de l’opposition entre le blanc et le
noir, le passif et l’actif, le bien et le mal, alors que Ondine même chez lui est loin de
n’être que lumière, de même que Bertha décrite en mégère est loin d’être seulement
ténébreuse, Armel Roussel met en scène cette zone psychique où il n’y a pas de
négation, pas d’opposition, où le plaisir est souffrance et la souffrance plaisir. Il faut
aimer le désordre, nous dit-il.
4/ De l’exemple subjectif à l’interrogation sur le collectif
Ondine a été écrite par Giraudoux à la veille de la seconde Guerre Mondiale, dans un
climat politique européen extrêmement tendu. Il écrit en partie le texte du spectacle
au bord du plateau avec Louis Jouvet et ses comédiens, à mesure de lectures
et de répétitions. Ils passent ainsi plusieurs mois enfermés dans un théâtre
(L’Athénée, à Paris), sur fond de bruit de bottes, à réinterpréter un conte...
Le constat de la montée de l’extrême droite en Europe est une préoccupation
de notre époque et fait partie des questions soulevées par Armel Roussel
dans son spectacle.
Aujourd’hui, les métastases sont devenues mondiales avec l’inflammation
aigüe des identités religieuses et ethniques (et leur lien avec la haine du sexuel
est partout avéré), tandis que l’Europe est rongée tant par une xénophobie
rampante (la mise au ban des Roms, la traque à mort des « clandestins », un
racisme ordinaire protéiforme dans tous les pays), que par les résurgences
du délire nazi (en Grèce, en Ukraine, en Hongrie, en Bulgarie, en France d’où
est parti le « négationnisme »... ) sans parler de l’extension galopante d’une
monoculture anglaise détruisant la mosaïque de langues qu’était l’Europe.
Identité, unité.
Ondine se fera là créature venue d’ailleurs, désireuse de s’humaniser, et
rejetée comme étrangère.
Extrait de l’adaptation
Yoann : (deux coupes de champagne à la main). Lode traduit en flamand.
Bonsoir, bonsoir à tous. (sourire/temps)
A une spectatrice au 1er rang :
Vous voulez une petite coupe ?...
D’ici une vingtaine de minutes, le Roi va recevoir dans la Salle d’Honneur le
Chevalier Hans de Wittenstein qui s’est enfin décidé, après trois mois de lune
de miel, à présenter sa jeune épouse Ondine à la Cour. La réception devrait
être suivie d’un petit spectacle en l’honneur des jeunes mariés mais il paraît
que les acteurs sont en grève alors rien n’est moins sûr… (sourire/temps).
En tant que Grand Chambellan, c’est à moi qu’est revenue la charge d’organiser
cette petite sauterie. Nous sommes actuellement en plein préparatifs, mais
si certains veulent bien déjà nous rejoindre, ce sera avec grand plaisir. Je
dispose d’une vingtaine de cartons d’invitation. Et puis nous allons répéter
une petite danse pour rendre tout cela festif. Alors venez les danseurs... Il y
a largement à boire et de la bonne musique. Alors ? Non ? C’est parce qu’on
manque de figurants pour la scène suivante. Et ne craignez rien. On ne vous
fera pas de mal et vous pourrez voir la suite du spectacle à partir du plateau.
Tout le monde se réjouit d’avance de voir la tête de cette ondine et encore
plus d’assister aux retrouvailles du Chevalier Hans et de la comtesse Berthala-cocue. Il va y avoir du show. Voilà, rejoignez-nous, c’est bien, mettez vous
par deux ou par trois, comme ça vous vous sentirez moins seuls. D’autres
amateurs de bulles ? (sourire/temps).
Non, et bien il est 21h30, Hans et Ondine devraient nous rejoindre vers 21h50
et le couple royal vers 22. D’ici là nous avons bien le temps de nous amuser
en les attendant.
Le rideau s’ouvre.
Flashmob avec les spectateurs descendus sur scène.
Pour l’apprendre :
> https://www.youtube.com/watch?v=d7WINryH_Fc
Distribution
D’après Jean Giraudoux et après Isabelle Adjani
Adaptation, scénographie et mise en scène Armel Roussel
Assistant à la mise en scène Julien Jaillot
Stagiaire à la mise en scène Maxime Mercadier
Ecriture et jeu Allan Bertin, Yoann Blanc, Lucile Charnier, Romain Cinter,
Julien Jaillot, Amandine Laval, Vincent Minne, Sophie Sénécaut, Lode
Thiery, Judith Williquet et Lise Wittamer.
Scénographie et direction technique Nathalie Borlée
Création lumières Amélie Géhin
Création son Pierre Alexandre Lampert
Création costumes Coline Wauters
Vidéos Laure Belkhiri et Eve Martin
Création du film «Auguste et Violante» Bram Droulers
Chorégraphie Clément Thirion
Coaching bruitage Céline Bernard
Conseillère dramaturgique Mari-Mai Corbel
Régie générale et vidéo live Michel Delvigne
Chargée de production Gabrielle Dailly
Une création de Armel Roussel / [e]utopia3 en coproduction avec le Théâtre
Les Tanneurs et le Centre Dramatique de Haute Normandie. Avec l’aide de la
Fédération Wallonie-Bruxelles – service général des Arts de la Scène – Service
Théâtre, le Centre des Arts Scéniques (CAS), la Commission Communautaire
Française, Wallonie Bruxelles International, Wallonie Bruxelles Théâtre/Danse,
le Théâtre de Liège et le Théâtre de Vanves.
Armel Roussel / [e]utopia3 est artiste associé au Théâtre Les Tanneurs.
www.utopia2.be
Biographies
Armel ROUSSEL
Français né en 1971 et installé en Belgique depuis 1990, Armel Roussel est un artiste
polymorphe qui se confronte tant à la mise en scène qu’à la scénographie, l’écriture, ou
la performance. Il est également professeur (principalement à l’INSAS depuis une dizaine
d’années) et donne des stages en Belgique, France, Suisse, et dernièrement, au Sénégal et
en Roumanie dans le cadre du projet européen Cities on stage.
Il fonde la compagnie Utopia en 1996, rebaptisée Utopia2 en 2002 et [e]utopia3 en 2010 à
l’occasion de sa présence au Théâtre Les Tanneurs où il est artiste associé.
Ses spectacles ont été créés en Belgique, Suisse, Espagne, Portugal et France : Roberto
Zucco en 1996, Les Européens en 1998, Enterrer les Morts/Réparer les Vivants en 2000,
Notre Besoin de consolation est impossible à rassasier en 2002, Hamlet (version athée) en
2004, Pop ? en 2006, Fucking Boy en 2007, Nothing Hurts en 2010, Si demain vous déplaît...
en 2009 et Ivanov Re/Mix en 2010/2011. En 2013, il a créé La Peur au Théâtre National et
présenté Mélo, un work in progress dans le cadre du Focus [e]utopia&&& au Théâtre Les
Tanneurs. En 2014, il crée Yukonstyle de Sarah Berthiaume au Théâtre le Public et Rearview
de Gilles Poulin-Denis au Théâtre Les Tanneurs. En septembre 2014, il ouvre au public du
Théâtre Les Tanneurs un work-in-progress de son projet Après la peur, dont il est le coconcepteur avec les auteurs québécois Sarah Berthiaume et Gilles Poulin-Denis. Le projet
dans sa forme aboutie sera présenté en septembre 2015 au Théâtre Les Tanneurs.
Allan BERTIN - interprète
Depuis sa sortie en 2012 du Conservatoire Royal de Mons, Allan Bertin a entre autre
travaillé avec Georges Lini (Rien à Signaler), Anne Thuot (Bootstrap V - Flashflow),
le collectif Transquinquennal (Quarante-et-un), ainsi que Guy Theunissen et Brigitte
Bailleux (Moi je rumine des pensées sauvages).
On le verra prochainement dans La vie approximative mais néanmoins touchante de
Boby Lapointe (création collective) et Zazie dans le métro (adaptation et m.e.s. de
Shérine Seyad), tous deux en Juin au Cocq’Arts Festival, ainsi que dans Du béton
dans les plumes (écriture et m.e.s. d’Axel Cornil) en Septembre à la Maison Folie.
Yoann BLANC - interprète
Diplômé de l’INSAS en 1997 avec grande distinction, il a joué, sous la direction
d’Armel Roussel dans Roberto Zucco, Les Européens, Armaggedon je m’en fous,
Enterrer les morts, réparer les vivants, Si demain vous déplait, Pop ?, Ivanov/ReMix.
Il a également joué dans Artefact mis en scène par Karim Barras. Il a aussi assisté
Armel sur différents travaux.
Par ailleurs, il a joué dans les mises en scène de Galin Stoev (Liliom), Philippe Sireuil
(Le triomphe de l’amour, Pleurez mes yeux, pleurez d’après le Cid, Serpents à
Sornettes), Falk Richter (Jeunesse blessée), Michel Dezoteux (Sauvés, Richard III, Le
Révizor), Alain Françon (E, Naitre), Selma Alaoui (Anticlimax, L’amour la guerre), Jean-
Benoit Ugeux (Sprl), Vincent Goethals (Cendres de cailloux, Un Volpone), Eddy Letexier (La
conquête du Pole Sud), Nalini Menamkat (Amphytrion), Thomas Fourneau (Visages)… Il a
été nominé meilleur acteur aux prix de la Critique en 2008 et 2010.
Depuis peu, il joue dans plusieurs courts et longs-métrages dont : De leur vivant et Un
homme à la mer, de Géraldine Doignon, Hell, de Tim Fehlbaum, L’hiver dernier, de John
Shank, Torpedo et Partouze de Matthieu Donck, Le petit chevalier d’Emmanuel Marre, Vandal
de Hélier Cistern ou encore Traumland, de Daniel Lambo.
Lucile CHARNIER - interprète
Lucile est née en 1990 en France. Très jeune, elle suit diverses formations artistiques (chant
lyrique, piano, théâtre). Elle se dirige peu à peu vers le jeu d’acteur et se forme à l’INSAS
en interprétation dramatique. Depuis sa sortie d’école en juin 2013, elle travaille sur un
projet de théâtre performatif, BOLERO, qu’elle écrit et interprète, et qui sera présenté aux
Brigittines et au Théâtre de Vanves en mars et mai 2015. Elle collabore pour ce premier projet
avec la F.A.C.T asbl, jeune compagnie belge créée par des membres de sa promotion. Elle
travaille également comme comédienne avec Clément Goethals (Tout ce vide me bourre la
panse.forêt, Et la tendresse ?), Amel Benaissa (En tout cas c’était épique), Simon Vialle (Le
traitement) et maintenant avec Armel Roussel.
Romain CINTER - interprète
Comédien suisse né en 1988, il s’installe à Bruxelles en 2008 et présente le concours de
l’INSAS dont il est diplômé avec Grande Distinction en 2012. Son parcours dans l’école
s’achève avec la très remarquée production de sortie Angels in America mise en
scène par Armel Roussel au théâtre National de Belgique dans laquelle il joue le rôle
de Louis.
On a pu le voir depuis dans La main qui ment de Jean-Marie Piemme mis en
scène par Philippe Sireuil, dans plusieurs spectacles d’Armel Roussel (Mélo work in
progress, Rearview pour lequel il est nommé meilleur espoir aux prix de la critique
et maintenant Ondine (démontée)), aussi dans Petites Histoires de la Folie Ordinaire
mis en scène par David Strosberg et dans la nouvelle création Le garçon de la piscine
mise en scène par Salvatore Calcagno.
Parallèlement à ses projets de comédien, Romain est finaliste du concours Danse
Elargie du théâtre de la Ville avec le collectif NousLoveChachacha en 2009, il écrit
et met en scène une adaptation personnelle de Peter Pan jouée à Bruxelles et à
Charleroi, et il invente Primus Tempus avec Chloé De Grom, une performance jouée
au printemps 2013 aux théâtre les Tanneurs.
Amélie GEHIN - création lumières
Après un passage au Conservatoire National de Région de Montpellier en tant que
comédienne, c’est à l’Insas à Bruxelles, en section mises en scène, qu’Amélie Géhin
s’oriente vers la création lumière.
Depuis sa sortie en 2012, elle assiste Arié Van Egmond sur ses différentes créations
lumières et vidéo (théâtre, installation, etc.) et travaille en tant que créatrice lumières
auprès de Salvatore Calcagno (La Vecchia Vacca, Le Garçon de la piscine, La Tragedia
Musicale), Isabelle Pousseur (Avant/Après, Les Invisibles), Sophia Geoffroy (Quartett, 1965
ou La Révolte d’un citron), Arthur Oudar (Bonjour, on est un Tsunami), Coline Struyf (Homme
sans but, Lettre à D. (en cours)). Auprès d’Armel Roussel, elle a déjà collaboré à Angels in
America (vidéo), Yukonstyle, Rearview et maintenant, Ondine (démontée).
Julien JAILLOT - assistant et interprète
Julien Jaillot est acteur de formation, il sort de l’INSAS en 2002. Il travaille avec Armel
Roussel en tant qu’assistant et acteur, il collabore aux créations de Hamlet (version athée),
And Björk of course…, Pop ?, Fucking Boy, Si demain vous déplaît…, Ivanov Re/Mix, La Peur,
Après la Peur, Ondine (démontée).
Acteur pour Sofie Kokaj (Sunlights, This is not a love song), Edith Bertholet (le futur ne
s’oublie pas, Skull Parts), Stéphane Arcas (Scum Manifesto, Bleu Bleu), Antoine Laubin
(L.E.A.R.).
En 2003, il fonde avec Denis Laujol et Nicolas Luçon la compagnie Ad Hominem, dont il met
en scène le premier spectacle : Poésophia : Dieu est chauve, homosexuel et il joue de la
guitare sèche. Il assiste Nicolas Luçon sur la création de Blanche Neige de Robert Walser, Il
assiste et joue pour Denis Laujol sur Mars de Fritz Zorn, Le Playboy des Terres de l’Ouest de
Synge et pour Nicolas Luçon sur L’Institut Benjamenta de Robert Walser.
Pierre Alexandre LAMPERT - création son
Pierre-Alexandre Lampert étudie à l’École de Jazz et Musiques Actuelles (EJMA) où il se
spécialise en composition et arrangement d’une part, et en MAO (Musique assistée par
ordinateur) et synthèse sonore d’autre part. Il se tourne ensuite vers le théâtre et
la danse contemporaine qui offrent des espaces de création sonore et musicale
très riches, particulièrement à Bruxelles où il intègre en 2002 la compagnie Utopia
d’Armel Roussel, et à Genève, où il travaille avec plusieurs performers, chorégraphes
et metteurs en scène dont Foofwa d’Immobilité, la Cie Jozsef Trefeli et la Cie
Ornithorynque de K. Walters. Il rejoint le groupe KMA comme bassiste en 2008.
Amandine LAVAL - interprète
Amandine Laval, née le 2 mai 1991, commence, dès la sortie de ses études
secondaires, sa formation d’actrice au conservatoire de Liège. A l’aube de ses 22
ans, après avoir travaillé aux côtés de Raven Ruëll, de Francine Landrain ou encore
de Jacques Delcuvellerie, elle obtient son master avec grande distinction. Depuis,
elle a participé à la performance Acteur, ton nom n’est pas exact mise en scène par
Romeo Castellucci et proposée par le Théâtre de la Place. Elle a également joué dans
Homme sans but d’Arne Lygre, mis en scène par Coline Struyf au Théâtre Océan
Nord. A ce jour, elle prend part à la nouvelle mise en scène d’Armel Roussel, Ondine
(démontée).
Vincent MINNE - interprète
Né en 1972. A l’âge de 21 ans, il quitte la section histoire des arts et des techniques
du Théâtre de l’Université Paris pour venir suivre à Bruxelles une formation d’acteur
à l’INSAS (sortie 1995). Depuis lors il joue encore ou a joué dans :
Roberto Zucco, Les Européens, Enterrer les morts, réparer les vivants, Notre besoin de
consolation est impossible à rassasier, Armageddon je m’en fous Hamlet, POP ?, And Björk
of course…, Si demain vous déplaît, Ivanov/remix. Mary mother of Frankenstein, Artefact,
Richard III, Tartuffe ou l’imposteur, Shakespeare is Dead, get over it. Elle a passé tant d’heures
sous les sunlights, sunlights 2, This is not a love song, I Would prefer not to. After After une
histoire rêvée du capitalisme, La Peur, La Pluie de Feu, Dons, Mécènes et adorateurs,Le
mendiant ou la Mort de Zand, L’homme inutile ou la conspiration des sentiments, Hannibal,
Le dragon d’or, Oshiire, le garçon de la piscine, Ondine démontée.
En 2004, Il est nommé aux prix du théâtre comme meilleur acteur.
Sophie SENECAUT - interprète
Diplômée de l’université de Lille 3 en Arts du spectacle et de l’Institut National des Arts
du Spectacle de Bruxelles, Sophie Sénécaut poursuit auprès de différentes équipes son
parcours d’interprète dramatique. Elle a au départ travaillé aux côtés de Corinne Masiero
avec la compagnie Elodie Songe dans le nord de la France, puis à Bruxelles avec la compagnie
(e)utopia d’Armel Roussel, le collectif TOC et Mary Henry, auteure dramatique (prix triennal
2009 SACD de littérature dramatique). Elle travaille également avec d’autres compagnies :
Présages d’innocence de Sofie Kokaj, Ad hominem de Denis Laujol, Mariedl de Selma Alaoui,
et tout récemment Les viandes Magnétiques de Jean Baptiste Calamme. Au cinéma elle
démarre au studio national du Fresnoy de Tourcoing avec Judith Barry, et apparaît dans les
longs métrages de Rachid Bouchareb, Arnaud Desplechin, Jean Benoit Ugeux, Jean Manuel
Fernandez et le dernier court métrage de Nadia Benzekri.
Lode THIERY - interprète
Lode Thiery est né le 17 août 1989 à Bruxelles et diplômé du Master en art
dramatique à l’IAD en novembre 2013. Sa langue maternelle étant le Néerlandais, il
commence ses études au Lemmensinstituut à Louvain (Leuven). Après deux ans, il
continue sa formation en français. Cette expérience lui permet de profiter de deux
domaines linguistiques de la Belgique. Ondine (démontée) est son premier spectacle
professionnel. L’année passée, il participe à la création de Ferme t’asseoir et va ta
gueule, un projet de David Scarpuzza dans le cadre de son année de Master en
Mise-en-scène.
Il a participé à quelques tournages de courts-métrages et à Verboden Liefde, une
nouvelle série flamande, qui sera diffusée cette année.
Coline WAUTERS - création costumes
Coline Wauters est une jeune comédienne Belge, diplômée de l’INSAS en 2012.
Elle débute ses classes en 1997 dans les chœurs de la Monnaie où elle reçoit
des cours de formation vocale, de solfège et de chant choral. Elle poursuivra son
apprentissage du chant classique jusqu’en 2006. Passionnée par les arts de la
scène elle poursuivra sa formation à L’INSAS et obtiendra son diplôme en 2012 avec
distinction. Coline Wauters joue dans La Vecchia Vacca mise en scène et création
de Salvatore Calcagno et Yukonstyle de Sarah Berthiaume mise en scène par Armel
Roussel. On peut également la voir dans plusieurs court-métrages de Douglas
Grauwels, Sébastien de Buyl, Axel de Ville, Sébastien Wielemans et prochainement dans le
TPFE de Joachim Bon. Elle dirige ici la création costumes de Ondine (démontée).
Judith WILLIQUET - interprète
Judith Williquet est née à Bruxelles le 3 janvier 1990. Elle est diplômée de l’insas depuis 2012
et collabore depuis avec plusieurs compagnies et metteurs en scène (Salvatore Calcagno,
Transquinquennal, [e]utopia). On la retrouve également dans Les corps conducteurs,
Mouettes et prochainement, Jay parmi les hommes, courts-métrages réalisés par Zeno
Graton. Judith se forme parallèlement au chant, à la dans et au dessin.
Lise WITTAMER - interprète
De nationalité belge, Lise est née en 1979 à Strasbourg. Durant toute son enfance dans la
région de Liège, elle prend des cours de théâtre et de déclamation à l’Académie de Huy. A
18 ans, elle entreprend des études de communication et de journalisme à l’Université libre
de Bruxelles. Après sa licence et quelques petits boulots (secrétaire, serveuse, attachée
de presse), son désir de devenir comédienne l’emporte et la pousse à se présenter au
concours d’entrée de l’Insas. Depuis sa sortie en juin 2008, elle travaille avec différentes
metteuses en scène (Anne Bisang, Françoise Bloch, Aurore Fattier) et cogite sur des projets
d’écritures plus personnels au sein de la Schieve Compagnie.
INFOS
Dates et horaires
24 > 28.02.15
3 > 7.03.15
20h30 SAUF mercredis 25.02 et 4.03 à 19h
Durée
Encore inconnue à ce jour / plus de précisions à venir
Réservations
Théâtre Les Tanneurs
www.lestanneurs.be
[email protected]
02 512 17 84
12€ / 8€ / 5€
Merci à Mari-Mai Corbel, Armel Roussel et Gabrielle Dailly pour leurs écrits qui
ont nourri ce dossier.
Dossier de presse et photos également disponibles sur
www.lestanneurs.be > presse > Ondine (démontée)
Contact presse Juliette Mogenet
[email protected]
02/213 70 52

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