DOSSIER DE PRESSE - Théâtre Les Tanneurs
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DOSSIER DE PRESSE - Théâtre Les Tanneurs
Armel Roussel / [e]utopia3 24 > 28.02.15 3 > 7.03.15 © John William Waterhouse DOSSIER DE PRESSE ONDINE (DÉMONTÉE) Contact presse Juliette Mogenet [email protected] 02/213 70 52 - De l’Ondine de Giraudoux à Ondine (démontée) - Quelques thèmes... - Extrait de l’adaptation - Distribution - Biographies - Infos pratiques De l’Ondine de Giraudoux à Ondine (démontée) Ondine, nymphe des eaux, éprouve un amour passionné pour Hans, un chevalier qu’elle souhaite suivre au pays des hommes. Faisant confiance en la puissance de leurs sentiments, elle accepte le pacte du Roi des Ondins : elle partira vivre cet amour humain, mais si Hans la trompe, il mourra et elle reviendra vivre parmi les ondins sans aucun souvenir de son existence terrestre. Or, Hans était normalement promis à Bertha, une femme humaine considérée comme parfaite par Hans mais qu’Ondine surpasse parce qu’à ses yeux elle est parfaite d’une perfection surnaturelle... Armel Roussel a découvert en vidéo une version d’Ondine, montée à la Comédie Française en 1974 et dans laquelle Isabelle Adjani joue le rôle d’Ondine. Depuis, cette pièce le taraude... Aujourd’hui, il prend comme matière première cette oeuvre extrêmement romantique de Jean Giraudoux créée en 1939 et dont la réputation, il faut le reconnaître, est assez ringarde. Il s’en saisit pour en faire un spectacle qui parle de notre époque. Hors norme, Ondine est une œuvre cruelle et naïve, pure et kitch à la fois, hallucinée et grave, et terriblement surprenante. Elle résonne aujourd’hui dans ce qu’elle dit des manques de notre époque. Elle parle d’amour et d’incertitude, un peu à la manière d’un Jacques Demy, enchanté, en-chanté, libre et rigoureux. Elle questionne l’impossibilité de la perfection et de la pureté humaines et amoureuses. Armel Roussel s’empare donc d’Ondine et la démonte, jouant avec les codes théâtraux comme avec les codes sociaux. Le travail d’Armel Roussel sur ce texte sera dans la même lignée que celle qu’on lui connaît. Il oscillera entre une certaine forme de folie classique et d’invention performative. Afin de retranscrire en les modernisant les émotions et questionnements qui imprègnent le texte d’origine, Armel Roussel adaptera l’écriture et nous proposera une féérie en 3 actes/univers distincts. Onze acteurs interprèteront dix-huit personnages : les rôles peuvent s’échanger, certains acteurs masculins jouent plusieurs rôles y compris des rôles féminins. La nudité et les scènes audacieuses y auront leur place, traduisant la volonté d’Armel Roussel de travailler sur l’«art dégénéré». Gravité et humour libérateur se succèderont, ingrédients indissociables du travail d’Armel Roussel... Sans oublier son envie de vivre le théâtre comme une fête, avec entre autres cette invitation au public à monter sur scène chaque soir à la fin du premier acte pour participer à un Flash Mob. Le public est invité à apprendre la chorégraphie à l’avance, via une vidéo diffusée sur le site internet et les réseaux sociaux du Théâtre Les Tanneurs. Quelques thèmes... 1/ La quête de la perfection La condition humaine telle que présentée par Giraudoux consiste en la recherche par l’homme d’une perfection, d’un absolu qui n’existe pas. Ondine est un être considéré comme parfait précisément parce qu’elle n’est pas humaine. En cherchant à se rapprocher de Hans et de la condition humaine, elle va perdre sa perfection surnaturelle et se défaire petit à petit. Hans, humain, est à la recherche de la perfection qu’il croit trouver d’abord avec Bertha puis avec Ondine. Les ondins, qui s’opposent à l’union d’Ondine et de Hans, n’ont aucune confiance en les hommes. Ils savent d’avance que le chevalier ne restera pas fidèle à celle qu’il aime... La pièce montre les humains guidés par un désir de perfection impossible à atteindre, toujours l’imperfection de leur condition les rattrape. 2/ Le mensonge Arrivée dans le monde des hommes, Ondine, qui n’a pas de filtre et dit habituellement tout ce qu’elle pense, découvre qu’elle ne peut être transparente et s’exprimer sans retenue. Elle ne comprend pas cette obligation de ne pas dire la vérité pour ménager les aures. Elle prend conscience que le mensonge fait partie des rapportd humains et qu’il ne suffit pas de savoir mentir : il faut parvenir à mixer la vérité et le mensonge. Pour plaire et se faire apprécier, la politesse et l’hypocrisie sont nécessaires. 3/ Ondine : identification ou rejet ? Telle n’est pas la question... Ondine, fille sans filtre, si pure et pourtant… par endroits, caricature d’un anti-féminisme, d’une abdication de l’indépendance de la femme. Opposition insurmontable ? Comme celle entre Ondine et Bertha (femme promise du chevalier) ? En vérité, Ondine et Bertha fonctionnent comme une seule entité, la « blanche et la noire ». Si Giraudoux ne parvient pas à sortir de l’opposition entre le blanc et le noir, le passif et l’actif, le bien et le mal, alors que Ondine même chez lui est loin de n’être que lumière, de même que Bertha décrite en mégère est loin d’être seulement ténébreuse, Armel Roussel met en scène cette zone psychique où il n’y a pas de négation, pas d’opposition, où le plaisir est souffrance et la souffrance plaisir. Il faut aimer le désordre, nous dit-il. 4/ De l’exemple subjectif à l’interrogation sur le collectif Ondine a été écrite par Giraudoux à la veille de la seconde Guerre Mondiale, dans un climat politique européen extrêmement tendu. Il écrit en partie le texte du spectacle au bord du plateau avec Louis Jouvet et ses comédiens, à mesure de lectures et de répétitions. Ils passent ainsi plusieurs mois enfermés dans un théâtre (L’Athénée, à Paris), sur fond de bruit de bottes, à réinterpréter un conte... Le constat de la montée de l’extrême droite en Europe est une préoccupation de notre époque et fait partie des questions soulevées par Armel Roussel dans son spectacle. Aujourd’hui, les métastases sont devenues mondiales avec l’inflammation aigüe des identités religieuses et ethniques (et leur lien avec la haine du sexuel est partout avéré), tandis que l’Europe est rongée tant par une xénophobie rampante (la mise au ban des Roms, la traque à mort des « clandestins », un racisme ordinaire protéiforme dans tous les pays), que par les résurgences du délire nazi (en Grèce, en Ukraine, en Hongrie, en Bulgarie, en France d’où est parti le « négationnisme »... ) sans parler de l’extension galopante d’une monoculture anglaise détruisant la mosaïque de langues qu’était l’Europe. Identité, unité. Ondine se fera là créature venue d’ailleurs, désireuse de s’humaniser, et rejetée comme étrangère. Extrait de l’adaptation Yoann : (deux coupes de champagne à la main). Lode traduit en flamand. Bonsoir, bonsoir à tous. (sourire/temps) A une spectatrice au 1er rang : Vous voulez une petite coupe ?... D’ici une vingtaine de minutes, le Roi va recevoir dans la Salle d’Honneur le Chevalier Hans de Wittenstein qui s’est enfin décidé, après trois mois de lune de miel, à présenter sa jeune épouse Ondine à la Cour. La réception devrait être suivie d’un petit spectacle en l’honneur des jeunes mariés mais il paraît que les acteurs sont en grève alors rien n’est moins sûr… (sourire/temps). En tant que Grand Chambellan, c’est à moi qu’est revenue la charge d’organiser cette petite sauterie. Nous sommes actuellement en plein préparatifs, mais si certains veulent bien déjà nous rejoindre, ce sera avec grand plaisir. Je dispose d’une vingtaine de cartons d’invitation. Et puis nous allons répéter une petite danse pour rendre tout cela festif. Alors venez les danseurs... Il y a largement à boire et de la bonne musique. Alors ? Non ? C’est parce qu’on manque de figurants pour la scène suivante. Et ne craignez rien. On ne vous fera pas de mal et vous pourrez voir la suite du spectacle à partir du plateau. Tout le monde se réjouit d’avance de voir la tête de cette ondine et encore plus d’assister aux retrouvailles du Chevalier Hans et de la comtesse Berthala-cocue. Il va y avoir du show. Voilà, rejoignez-nous, c’est bien, mettez vous par deux ou par trois, comme ça vous vous sentirez moins seuls. D’autres amateurs de bulles ? (sourire/temps). Non, et bien il est 21h30, Hans et Ondine devraient nous rejoindre vers 21h50 et le couple royal vers 22. D’ici là nous avons bien le temps de nous amuser en les attendant. Le rideau s’ouvre. Flashmob avec les spectateurs descendus sur scène. Pour l’apprendre : > https://www.youtube.com/watch?v=d7WINryH_Fc Distribution D’après Jean Giraudoux et après Isabelle Adjani Adaptation, scénographie et mise en scène Armel Roussel Assistant à la mise en scène Julien Jaillot Stagiaire à la mise en scène Maxime Mercadier Ecriture et jeu Allan Bertin, Yoann Blanc, Lucile Charnier, Romain Cinter, Julien Jaillot, Amandine Laval, Vincent Minne, Sophie Sénécaut, Lode Thiery, Judith Williquet et Lise Wittamer. Scénographie et direction technique Nathalie Borlée Création lumières Amélie Géhin Création son Pierre Alexandre Lampert Création costumes Coline Wauters Vidéos Laure Belkhiri et Eve Martin Création du film «Auguste et Violante» Bram Droulers Chorégraphie Clément Thirion Coaching bruitage Céline Bernard Conseillère dramaturgique Mari-Mai Corbel Régie générale et vidéo live Michel Delvigne Chargée de production Gabrielle Dailly Une création de Armel Roussel / [e]utopia3 en coproduction avec le Théâtre Les Tanneurs et le Centre Dramatique de Haute Normandie. Avec l’aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles – service général des Arts de la Scène – Service Théâtre, le Centre des Arts Scéniques (CAS), la Commission Communautaire Française, Wallonie Bruxelles International, Wallonie Bruxelles Théâtre/Danse, le Théâtre de Liège et le Théâtre de Vanves. Armel Roussel / [e]utopia3 est artiste associé au Théâtre Les Tanneurs. www.utopia2.be Biographies Armel ROUSSEL Français né en 1971 et installé en Belgique depuis 1990, Armel Roussel est un artiste polymorphe qui se confronte tant à la mise en scène qu’à la scénographie, l’écriture, ou la performance. Il est également professeur (principalement à l’INSAS depuis une dizaine d’années) et donne des stages en Belgique, France, Suisse, et dernièrement, au Sénégal et en Roumanie dans le cadre du projet européen Cities on stage. Il fonde la compagnie Utopia en 1996, rebaptisée Utopia2 en 2002 et [e]utopia3 en 2010 à l’occasion de sa présence au Théâtre Les Tanneurs où il est artiste associé. Ses spectacles ont été créés en Belgique, Suisse, Espagne, Portugal et France : Roberto Zucco en 1996, Les Européens en 1998, Enterrer les Morts/Réparer les Vivants en 2000, Notre Besoin de consolation est impossible à rassasier en 2002, Hamlet (version athée) en 2004, Pop ? en 2006, Fucking Boy en 2007, Nothing Hurts en 2010, Si demain vous déplaît... en 2009 et Ivanov Re/Mix en 2010/2011. En 2013, il a créé La Peur au Théâtre National et présenté Mélo, un work in progress dans le cadre du Focus [e]utopia&&& au Théâtre Les Tanneurs. En 2014, il crée Yukonstyle de Sarah Berthiaume au Théâtre le Public et Rearview de Gilles Poulin-Denis au Théâtre Les Tanneurs. En septembre 2014, il ouvre au public du Théâtre Les Tanneurs un work-in-progress de son projet Après la peur, dont il est le coconcepteur avec les auteurs québécois Sarah Berthiaume et Gilles Poulin-Denis. Le projet dans sa forme aboutie sera présenté en septembre 2015 au Théâtre Les Tanneurs. Allan BERTIN - interprète Depuis sa sortie en 2012 du Conservatoire Royal de Mons, Allan Bertin a entre autre travaillé avec Georges Lini (Rien à Signaler), Anne Thuot (Bootstrap V - Flashflow), le collectif Transquinquennal (Quarante-et-un), ainsi que Guy Theunissen et Brigitte Bailleux (Moi je rumine des pensées sauvages). On le verra prochainement dans La vie approximative mais néanmoins touchante de Boby Lapointe (création collective) et Zazie dans le métro (adaptation et m.e.s. de Shérine Seyad), tous deux en Juin au Cocq’Arts Festival, ainsi que dans Du béton dans les plumes (écriture et m.e.s. d’Axel Cornil) en Septembre à la Maison Folie. Yoann BLANC - interprète Diplômé de l’INSAS en 1997 avec grande distinction, il a joué, sous la direction d’Armel Roussel dans Roberto Zucco, Les Européens, Armaggedon je m’en fous, Enterrer les morts, réparer les vivants, Si demain vous déplait, Pop ?, Ivanov/ReMix. Il a également joué dans Artefact mis en scène par Karim Barras. Il a aussi assisté Armel sur différents travaux. Par ailleurs, il a joué dans les mises en scène de Galin Stoev (Liliom), Philippe Sireuil (Le triomphe de l’amour, Pleurez mes yeux, pleurez d’après le Cid, Serpents à Sornettes), Falk Richter (Jeunesse blessée), Michel Dezoteux (Sauvés, Richard III, Le Révizor), Alain Françon (E, Naitre), Selma Alaoui (Anticlimax, L’amour la guerre), Jean- Benoit Ugeux (Sprl), Vincent Goethals (Cendres de cailloux, Un Volpone), Eddy Letexier (La conquête du Pole Sud), Nalini Menamkat (Amphytrion), Thomas Fourneau (Visages)… Il a été nominé meilleur acteur aux prix de la Critique en 2008 et 2010. Depuis peu, il joue dans plusieurs courts et longs-métrages dont : De leur vivant et Un homme à la mer, de Géraldine Doignon, Hell, de Tim Fehlbaum, L’hiver dernier, de John Shank, Torpedo et Partouze de Matthieu Donck, Le petit chevalier d’Emmanuel Marre, Vandal de Hélier Cistern ou encore Traumland, de Daniel Lambo. Lucile CHARNIER - interprète Lucile est née en 1990 en France. Très jeune, elle suit diverses formations artistiques (chant lyrique, piano, théâtre). Elle se dirige peu à peu vers le jeu d’acteur et se forme à l’INSAS en interprétation dramatique. Depuis sa sortie d’école en juin 2013, elle travaille sur un projet de théâtre performatif, BOLERO, qu’elle écrit et interprète, et qui sera présenté aux Brigittines et au Théâtre de Vanves en mars et mai 2015. Elle collabore pour ce premier projet avec la F.A.C.T asbl, jeune compagnie belge créée par des membres de sa promotion. Elle travaille également comme comédienne avec Clément Goethals (Tout ce vide me bourre la panse.forêt, Et la tendresse ?), Amel Benaissa (En tout cas c’était épique), Simon Vialle (Le traitement) et maintenant avec Armel Roussel. Romain CINTER - interprète Comédien suisse né en 1988, il s’installe à Bruxelles en 2008 et présente le concours de l’INSAS dont il est diplômé avec Grande Distinction en 2012. Son parcours dans l’école s’achève avec la très remarquée production de sortie Angels in America mise en scène par Armel Roussel au théâtre National de Belgique dans laquelle il joue le rôle de Louis. On a pu le voir depuis dans La main qui ment de Jean-Marie Piemme mis en scène par Philippe Sireuil, dans plusieurs spectacles d’Armel Roussel (Mélo work in progress, Rearview pour lequel il est nommé meilleur espoir aux prix de la critique et maintenant Ondine (démontée)), aussi dans Petites Histoires de la Folie Ordinaire mis en scène par David Strosberg et dans la nouvelle création Le garçon de la piscine mise en scène par Salvatore Calcagno. Parallèlement à ses projets de comédien, Romain est finaliste du concours Danse Elargie du théâtre de la Ville avec le collectif NousLoveChachacha en 2009, il écrit et met en scène une adaptation personnelle de Peter Pan jouée à Bruxelles et à Charleroi, et il invente Primus Tempus avec Chloé De Grom, une performance jouée au printemps 2013 aux théâtre les Tanneurs. Amélie GEHIN - création lumières Après un passage au Conservatoire National de Région de Montpellier en tant que comédienne, c’est à l’Insas à Bruxelles, en section mises en scène, qu’Amélie Géhin s’oriente vers la création lumière. Depuis sa sortie en 2012, elle assiste Arié Van Egmond sur ses différentes créations lumières et vidéo (théâtre, installation, etc.) et travaille en tant que créatrice lumières auprès de Salvatore Calcagno (La Vecchia Vacca, Le Garçon de la piscine, La Tragedia Musicale), Isabelle Pousseur (Avant/Après, Les Invisibles), Sophia Geoffroy (Quartett, 1965 ou La Révolte d’un citron), Arthur Oudar (Bonjour, on est un Tsunami), Coline Struyf (Homme sans but, Lettre à D. (en cours)). Auprès d’Armel Roussel, elle a déjà collaboré à Angels in America (vidéo), Yukonstyle, Rearview et maintenant, Ondine (démontée). Julien JAILLOT - assistant et interprète Julien Jaillot est acteur de formation, il sort de l’INSAS en 2002. Il travaille avec Armel Roussel en tant qu’assistant et acteur, il collabore aux créations de Hamlet (version athée), And Björk of course…, Pop ?, Fucking Boy, Si demain vous déplaît…, Ivanov Re/Mix, La Peur, Après la Peur, Ondine (démontée). Acteur pour Sofie Kokaj (Sunlights, This is not a love song), Edith Bertholet (le futur ne s’oublie pas, Skull Parts), Stéphane Arcas (Scum Manifesto, Bleu Bleu), Antoine Laubin (L.E.A.R.). En 2003, il fonde avec Denis Laujol et Nicolas Luçon la compagnie Ad Hominem, dont il met en scène le premier spectacle : Poésophia : Dieu est chauve, homosexuel et il joue de la guitare sèche. Il assiste Nicolas Luçon sur la création de Blanche Neige de Robert Walser, Il assiste et joue pour Denis Laujol sur Mars de Fritz Zorn, Le Playboy des Terres de l’Ouest de Synge et pour Nicolas Luçon sur L’Institut Benjamenta de Robert Walser. Pierre Alexandre LAMPERT - création son Pierre-Alexandre Lampert étudie à l’École de Jazz et Musiques Actuelles (EJMA) où il se spécialise en composition et arrangement d’une part, et en MAO (Musique assistée par ordinateur) et synthèse sonore d’autre part. Il se tourne ensuite vers le théâtre et la danse contemporaine qui offrent des espaces de création sonore et musicale très riches, particulièrement à Bruxelles où il intègre en 2002 la compagnie Utopia d’Armel Roussel, et à Genève, où il travaille avec plusieurs performers, chorégraphes et metteurs en scène dont Foofwa d’Immobilité, la Cie Jozsef Trefeli et la Cie Ornithorynque de K. Walters. Il rejoint le groupe KMA comme bassiste en 2008. Amandine LAVAL - interprète Amandine Laval, née le 2 mai 1991, commence, dès la sortie de ses études secondaires, sa formation d’actrice au conservatoire de Liège. A l’aube de ses 22 ans, après avoir travaillé aux côtés de Raven Ruëll, de Francine Landrain ou encore de Jacques Delcuvellerie, elle obtient son master avec grande distinction. Depuis, elle a participé à la performance Acteur, ton nom n’est pas exact mise en scène par Romeo Castellucci et proposée par le Théâtre de la Place. Elle a également joué dans Homme sans but d’Arne Lygre, mis en scène par Coline Struyf au Théâtre Océan Nord. A ce jour, elle prend part à la nouvelle mise en scène d’Armel Roussel, Ondine (démontée). Vincent MINNE - interprète Né en 1972. A l’âge de 21 ans, il quitte la section histoire des arts et des techniques du Théâtre de l’Université Paris pour venir suivre à Bruxelles une formation d’acteur à l’INSAS (sortie 1995). Depuis lors il joue encore ou a joué dans : Roberto Zucco, Les Européens, Enterrer les morts, réparer les vivants, Notre besoin de consolation est impossible à rassasier, Armageddon je m’en fous Hamlet, POP ?, And Björk of course…, Si demain vous déplaît, Ivanov/remix. Mary mother of Frankenstein, Artefact, Richard III, Tartuffe ou l’imposteur, Shakespeare is Dead, get over it. Elle a passé tant d’heures sous les sunlights, sunlights 2, This is not a love song, I Would prefer not to. After After une histoire rêvée du capitalisme, La Peur, La Pluie de Feu, Dons, Mécènes et adorateurs,Le mendiant ou la Mort de Zand, L’homme inutile ou la conspiration des sentiments, Hannibal, Le dragon d’or, Oshiire, le garçon de la piscine, Ondine démontée. En 2004, Il est nommé aux prix du théâtre comme meilleur acteur. Sophie SENECAUT - interprète Diplômée de l’université de Lille 3 en Arts du spectacle et de l’Institut National des Arts du Spectacle de Bruxelles, Sophie Sénécaut poursuit auprès de différentes équipes son parcours d’interprète dramatique. Elle a au départ travaillé aux côtés de Corinne Masiero avec la compagnie Elodie Songe dans le nord de la France, puis à Bruxelles avec la compagnie (e)utopia d’Armel Roussel, le collectif TOC et Mary Henry, auteure dramatique (prix triennal 2009 SACD de littérature dramatique). Elle travaille également avec d’autres compagnies : Présages d’innocence de Sofie Kokaj, Ad hominem de Denis Laujol, Mariedl de Selma Alaoui, et tout récemment Les viandes Magnétiques de Jean Baptiste Calamme. Au cinéma elle démarre au studio national du Fresnoy de Tourcoing avec Judith Barry, et apparaît dans les longs métrages de Rachid Bouchareb, Arnaud Desplechin, Jean Benoit Ugeux, Jean Manuel Fernandez et le dernier court métrage de Nadia Benzekri. Lode THIERY - interprète Lode Thiery est né le 17 août 1989 à Bruxelles et diplômé du Master en art dramatique à l’IAD en novembre 2013. Sa langue maternelle étant le Néerlandais, il commence ses études au Lemmensinstituut à Louvain (Leuven). Après deux ans, il continue sa formation en français. Cette expérience lui permet de profiter de deux domaines linguistiques de la Belgique. Ondine (démontée) est son premier spectacle professionnel. L’année passée, il participe à la création de Ferme t’asseoir et va ta gueule, un projet de David Scarpuzza dans le cadre de son année de Master en Mise-en-scène. Il a participé à quelques tournages de courts-métrages et à Verboden Liefde, une nouvelle série flamande, qui sera diffusée cette année. Coline WAUTERS - création costumes Coline Wauters est une jeune comédienne Belge, diplômée de l’INSAS en 2012. Elle débute ses classes en 1997 dans les chœurs de la Monnaie où elle reçoit des cours de formation vocale, de solfège et de chant choral. Elle poursuivra son apprentissage du chant classique jusqu’en 2006. Passionnée par les arts de la scène elle poursuivra sa formation à L’INSAS et obtiendra son diplôme en 2012 avec distinction. Coline Wauters joue dans La Vecchia Vacca mise en scène et création de Salvatore Calcagno et Yukonstyle de Sarah Berthiaume mise en scène par Armel Roussel. On peut également la voir dans plusieurs court-métrages de Douglas Grauwels, Sébastien de Buyl, Axel de Ville, Sébastien Wielemans et prochainement dans le TPFE de Joachim Bon. Elle dirige ici la création costumes de Ondine (démontée). Judith WILLIQUET - interprète Judith Williquet est née à Bruxelles le 3 janvier 1990. Elle est diplômée de l’insas depuis 2012 et collabore depuis avec plusieurs compagnies et metteurs en scène (Salvatore Calcagno, Transquinquennal, [e]utopia). On la retrouve également dans Les corps conducteurs, Mouettes et prochainement, Jay parmi les hommes, courts-métrages réalisés par Zeno Graton. Judith se forme parallèlement au chant, à la dans et au dessin. Lise WITTAMER - interprète De nationalité belge, Lise est née en 1979 à Strasbourg. Durant toute son enfance dans la région de Liège, elle prend des cours de théâtre et de déclamation à l’Académie de Huy. A 18 ans, elle entreprend des études de communication et de journalisme à l’Université libre de Bruxelles. Après sa licence et quelques petits boulots (secrétaire, serveuse, attachée de presse), son désir de devenir comédienne l’emporte et la pousse à se présenter au concours d’entrée de l’Insas. Depuis sa sortie en juin 2008, elle travaille avec différentes metteuses en scène (Anne Bisang, Françoise Bloch, Aurore Fattier) et cogite sur des projets d’écritures plus personnels au sein de la Schieve Compagnie. INFOS Dates et horaires 24 > 28.02.15 3 > 7.03.15 20h30 SAUF mercredis 25.02 et 4.03 à 19h Durée Encore inconnue à ce jour / plus de précisions à venir Réservations Théâtre Les Tanneurs www.lestanneurs.be [email protected] 02 512 17 84 12€ / 8€ / 5€ Merci à Mari-Mai Corbel, Armel Roussel et Gabrielle Dailly pour leurs écrits qui ont nourri ce dossier. Dossier de presse et photos également disponibles sur www.lestanneurs.be > presse > Ondine (démontée) Contact presse Juliette Mogenet [email protected] 02/213 70 52