L`autre jour l`étais sur le haut d`un degré… - Geert
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L`autre jour l`étais sur le haut d`un degré… - Geert
“ L’autre jour l’étais sur le haut d’un degré…” Pierre de Ronsard – XVI° siècle Question Comment Ronsard évoque-t-il l’amour dans ce sonnet ? Introduction : -Ronsard, le XVI°, ses mouvement poétique -La poésie de Ronsard + Les sonnet pour Hélène -Situation du sonnet (n°9 du livre I) Lecture Annonce des axes Ici, le poète raconte sa rencontre avec Hélène. Pour répondre à la problématique : “Comment Ronsard évoque-t-il l’amour dans ce sonnet ?”, j’étudierai deux axes : 1. L’expression de l’amour 2. Une poésie savante et recherchée I – L’expression de l’amour L’expression de l’amour est développée tout au long de ce sonnet. A – Le cadre énonciatif C'est le poète qui parle, comme le montrent les nombreuses marques de la première personne (11 au total). Il s’adresse à la femme qu’il aime, Hélène (v. 11). Le nom de celle-ci est placé avant la césure, ce qui la met en valeur. Nous pouvons aussi relever des marques de la deuxième personne du singulier (9 au total) pour la désigner. Ce poème présente un amour immédiat, un véritable « coup de foudre » qui passe par le regard, comme l'induit le champ lexical de la vue : • « vue » (v. 2) • « yeux » (v. 3, 4 et 11) • « éblouis » (v. 3) • « regard » (v. 5 et 8) • « œil » (v. 13) • « voir » (v. 4) La répétition des yeux et du regard donne une impression de progression et de rapprochement entre les deux personnages. De plus, l'apparition de la « main » (v. 9, 10 et 14) crée un lien physique entre les deux personnages. La « main blanche » (v. 10) est un rappel la noblesse et la pureté d’Hélène. B – La rencontre amoureuse Nous avons tout d'abord des indications spatio-temporelles : • « L’autre jour » (v. 1) montre que le récit se déroule dans un temps passé • « sur le haut d’un degré » (v. 1) donne le lieu de la rencontre : le haut d’un escalier Ces indications sont données dès le premier vers, pour situer la rencontre dans l'espace et dans le temps, et ajouter à la vivacité de la représentation. Cette rencontre passe par le regard, comme nous l'avons dit précédemment. L'« éclat de foudre » (v. 6) montre la rapidité de cette rencontre. « l’âme émue » (v. 3) montre la force et la pureté de cette rencontre. C – Manifestation physique et morale de l’amour Chez Ronsard, la maladie de l’amour se manifeste physiquement. Au vers 5, le « cœur » a une signification physique et morale. Il est associé au « sang », qui permet de véhiculer cet amour dans son corps. La dimension physique de cet amour est aussi montrée par « tu m’éblouis les yeux » (v.3) et « mortellement outré » (v. 8). Transition Ronsard ne se contente pas d’exposer précisément cet amour, il le décrit à l’aide d’une poésie savante et recherchée. II – Une poésie savante et recherchée A – Les références mythologique • v. 6 → référence à la foudre : Zeus • v. 10 → référence au Cygne : Léda et Zeus • v. 11 → référence aux rayons des yeux d’Hélène : Méduse • v. 11 → Hélène qui est aussi un personnage mythologique B – La position de la femme aimée Ronsard est supérieur à la femme aimée car il est en haut de l’escalier, mais Hélène finit par avoir tout pouvoir : « œil […] victorieux » (v. 13). « Ta main se réjouit de me donner la vie » ( v. 14) montre également la supériorité d’Hélène. C – Les thèmes du poème Les deux quatrains traitent de l'amour et de la rencontre amoureuse, mais le thème de la mort est aussi développé (v. 8 et 11) Nous pouvons également remarques plusieurs allitérations qui montrent les thèmes du poème. • En « T », au vers 13 et en « R » sur le dernier tercet: sonorités dures qui montrent la victoire d’Hélène. • En « V », au dernier tercet : victoire de la vie sur la mort. Il y a aussi une assonance en I qui montre le bonheur et la joie. Conclusion Dans ce sonnet, Ronsard évoque sa rencontre avec Hélène et l’amour profond qu’il a immédiatement ressenti. Pour cela il utilise une poésie savante et recherchée qui présente la femme aimée comme ayant tout pouvoir. Ouverture • Le lyrisme • Ronsard : sa vie, ses amours • Le XVI°