Dossier Presse - Le Moulin du Roc

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Dossier Presse - Le Moulin du Roc
©CARACTÈRES CRÉDIT PHOTO : ©CAITLIN CRONENBERG
TELEFILM CANADA, FILM4, SCREEN AUSTRALIA, FILMFÖRDERUNG HAMBURG SCHLESWIG-HOLSTEIN PRÉSENTENT EN ASSOCIATION AVEC FILMNATION ENTERTAINMENT CORNER PIECE CAPITAL ENTERTAINMENT ONE THE HAROLD GREENBERG FUND CROSS CITY SALES
UNE PRODUCTION SEE-SAW FILMS FIRST GENERATION FILMS ET BARRY FILMS UN FILM D’ANTON CORBIJN “LIFE” ROBERT PATTINSON DANE DEHAAN JOEL EDGERTON ALESSANDRA MASTRONARDI STELLA SCHNABEL ET BEN KINGSLEY
CASTING LAURA ROSENTHAL CASTING CANADIEN JOHN BUCHAN C.S.A ET JASON KNIGHT C.S.A COIFFURE VINCENT SULLIVAN MAQUILLLAGE DONALD MOWAT COSTUMES GERSHA PHILLIPS SUPERVISION MUSICALE IAN NEIL MUSIQUE OWEN PALLETT MONTAGE NICK FENTON DÉCORS ANASTASIA MASARO PHOTOGRAPHIE CHARLOTTE BRUUS CHRISTENSEN
producteurs
produit
exécutifs MARK ROBERTS SHELDON RABINOWITZ ROSS JACOBSON TESSA ROSS MARK SLONE MICHAEL MERKT par IAIN CANNING EMILE SHERMAN CHRISTINA PIOVESAN BENITO MUELLER WOLFGANG MUELLER SCÉNARIO LUKE DAVIES RÉALISATION ANTON CORBIJN
© 2015 See-Saw Life (Holdings) PTY Limited, First Generation Films Inc, Barry Films GmbH, Channel4 Television Corporation and Screen Australia. All rights (by all media) reserved
ARP Sélection
présente
Dane
Robert
DeHaan
Pattinson
un film de
Anton
Corbijn
durée : 1h51
Distribution
Presse
ARP Selection
13, rue Jean Mermoz
75008 Paris
Tel : 01 56 69 26 00
Fax : 01 45 63 83 37
Jean-Pierre Vincent
50, rue de Ponthieu
75008 Paris
Tel : 01 42 25 23 80
[email protected]
www.arpselection.com
Synopsis
Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom
croise un acteur débutant et décide de lui consacrer
un reportage. Cette série de photos iconiques rendit
célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa
celui qui allait devenir une star : James Dean.
Notes de production
Le film est inspiré de l’histoire vraie d’une amitié qui
s’est développée entre le photographe de Magnum,
Dennis Stock (Robert Pattinson) et l’acteur James
Dean (Dane DeHaan) lorsque Dennis Stock a été
chargé de photographier l’acteur pour le magazine
LIFE en 1955.
Stock avait 26 ans et il était vieux avant l’âge lorsque,
dans son monde très collet monté, est apparue la
star naissante, James Dean. Un esprit libre, grâce
à qui la culture populaire allait abandonner les
costumes pour les jeans et passer de la mode des
acteurs confirmés, adulés par les femmes, à celle de
coqueluches pour adolescentes. Le reportage pour le
magazine LIFE, qui les entraîna tous les deux dans un
voyage photographique à travers les États-Unis, de Los
Angeles à New York, puis dans l’Indiana, allait changer
la vie de Stock et apporter quelques-unes des images
les plus emblématiques de l’époque.
La genèse du film
Plus d’un demi-siècle après sa mort, James Dean
continue de fasciner. Sa vie et sa mort ont de quoi
nourrir la légende. Mais derrière l’icône, il y a l’histoire
d’une amitié et d’un changement culturel. Deux
artistes se sont rencontrés : l’un, photographe à succès
de l’establishment, et l’autre, acteur rebelle, à l’aube
de la célébrité et de la tragédie. Leur relation difficile
s’est transformée en une amitié qui a produit des
images emblématiques d’une nouvelle génération,
d’une jeunesse insatisfaite et d’une nouvelle race de
stars de cinéma. Il est difficile d’imaginer l’histoire de
James Dean sans les images prises par Dennis Stock.
La rencontre des deux jeunes gens tient un peu
du hasard. Au début, Dean était réticent à l’idée du
reportage photographique de Stock, puis une certaine
confiance s’est établie entre eux. Quelques mois plus
tard, Dean meurt dans un accident avec sa Porsche
Spider, juste après le tournage de « La Fureur de
Vivre » et de « Géant ». Les photographies de James
Dean prises par Dennis Stock ont été publiées dans
le magazine LIFE. Il a poursuivi sa longue carrière en
vivant jusqu’à plus de quatre-vingt-ans et James Dean
est devenu une légende. Aujourd’hui, l’aspect intime
de ce reportage photographique est au cœur du film.
LIFE explore la genèse et les différentes étapes qui
précèdent les célèbres photos de Stock. Elles sont
publiées la veille de l’avant-première de « À l’Est
d’Eden » à Times Square et juste avant la célébrité
soudaine de James Dean. Cela humanise la personne
derrière le mythe et révèle un jeune artiste en proie
à ses contradictions, qui résiste aux tentatives de
l’industrie cinématographique de le transformer en
star. Cela personnalise aussi l’autre homme : l’artiste,
le documentariste derrière l’objectif et l’instrument de
la gloire. L’authenticité de leur histoire nous touche, à
l’ère de la culture de la célébrité, de la reconnaissance
manufacturée et des caméras omniprésentes.
Les photographies de ce voyage de 1955 ont fixé
pour toujours l’image de James Dean et annoncé
l’émergence d’une nouvelle culture pour la jeunesse
de cette époque. Le fossé entre les générations
s’amplifiait, mais une grande partie de la tension,
dans le film « Life », provient de la sensibilité différente
des deux jeunes gens. Le producteur Iain Canning
constate que : « James Dean a servi de catalyseur
dans la culture populaire, pour les gens qui pensaient
qu’il était possible de prendre un chemin légèrement
différent dans la vie. Mais pour Dennis Stock, qui a eu
une vie de famille qui ne s’est pas déroulée comme
prévu, il observe ce jeune homme et aimerait pouvoir
revenir en arrière ». Cependant, Dennis Stock ne
parvient pas à « vivre l’instant présent » comme le
faisait James Dean. Il a du mal avec les attentes dictées
par le conformisme des années cinquante, alors
que James Dean rejette aisément les conventions.
Dennis Stock a suivi le scénario social imposé alors :
mariage, carrière, enfants. Cependant, il est insatisfait.
Son mariage n’a pas tenu et il a fui ses responsabilités
de père. Mais il est toujours en quête d’une réussite
sociale et travaille pour l’intérêt du magazine LIFE. Le
scénariste Luke Davies souligne que : « Dennis est
le jeune photographe en vogue du magazine LIFE,
lu chaque semaine par trente millions de personnes.
Jimmy est un jeune acteur, il a fait quelques feuilletons
télévisés d’une demi-heure, il a joué dans un film sur
le point de sortir et qui le rendra peut-être célèbre.
Donc, à ce moment précis, Dennis est la personne
la plus importante socialement, pas Jimmy, et pour ce
dernier, c’est une sorte de pacte avec le diable ».
« Life » saisit le dilemme de James Dean. Il désire le
succès en tant qu’acteur, mais il veut conserver son
intégrité. « Il a des sentiments très ambigus concernant
le pouvoir de Warner Brothers et de la publicité »,
déclare le scénariste Luke Davies. « Il veut saisir les
occasions tout en gardant son indépendance et il
voudrait échapper à la machine de la célébrité. Par
conséquent, Dennis est le genre de personne que
Jimmy essaie d’éviter », ce qui paraît absurde à Dennis « Qui refuserait d’être pris en photo pour le magazine
LIFE ? ». Luke Davies appelle cela « Le jeu du chat
et de la souris » entre Dennis et Jimmy. Ils ont des
désaccords. Dennis voit une opportunité professionnelle et James Dean redoute un piège professionnel.
Il y a des tensions culturelles dans leur relation, et leur
amitié s’est créée sur l’acceptation de ces différences
et la découverte d’un terrain d’entente. Finalement,
leur relation évolue vers ce que Luke Davies appelle
« une sorte d’affection timide » et à la fin du film,
chacun a un peu appris de l’autre comment vivre. Iain
Canning remarque : « Nous voyons comment James
Dean arrive à ce que Dennis s’ouvre et embrasse
la vie à certains égards, puis comment James Dean
réussit à accepter le conflit entre le commerce et l’art
à Hollywood ».
Il ajoute : « Nous vivons une ère différente, aujourd’hui.
La façon de documenter la célébrité a radicalement
changé entre l’époque où Dennis Stock faisait ses
photos et l’époque actuelle. Et je pense que, d’une
certaine façon, le film célèbre cette liberté, dans
le fait même que Dennis Stock ait fait ce genre de
voyage avec James Dean à Los Angeles, New York et
dans l’Indiana. Ils ne sont partis qu’à deux et ils ont
fait ces photos. Ce n’était pas aussi planifié, organisé
ou peut-être, aussi compliqué qu’aujourd’hui. C’est
clairement une histoire de l’époque d’hier comparé à
celle d’aujourd’hui ».
Pour Iain Canning, du point de vue de Dennis Stock, le
voyage était : « l’occasion de montrer, d’une certaine
façon, l’esprit de cette personne, pas de saisir un instant
volé, mais saisir un moment en apprenant à la connaître,
en se souciant d’elle, en la comprenant mieux ». C’est
par ce genre de travail que le talent d’Anton Corbijn
en tant que photographe a été reconnu.
Anton Corbijn
L’inspiration d’Iain Canning pour un projet comme
« Life » est venue en partie du fait qu’il a travaillé
sur « Control » d’Anton Corbijn, film biographique
sur Ian Curtis, de Joy Division. Leur association a
continué. La brillante carrière d’Anton a commencé
par la photographie. Son travail a marqué le monde
du rock. Ensuite, il est passé aux vidéoclips puis aux
longs métrages. Iain commente : « il y a beaucoup
de points communs entre « Control » et « Life »,
parce qu’ils amènent tous les deux Anton à l’essence
même de ce pourquoi il est connu, en dehors des
films ». Ces points communs sont la photographie et
l’influence du photographe sur le sujet. Anton connaît
bien les relations personnelles et créatives qui peuvent
émerger et, en travaillant sur « Control », il a puisé
dans son expérience photographique avec Ian Curtis
et Joy Division. Il semblait parfait pour réaliser « Life ».
Iain Canning remarque : « Ce qui a touché la corde
sensible d’Anton, c’est que ça raconte l’histoire d’un
photographe qui part en voyage avec un artiste et
parvient à en définir l’iconographie ». En outre, le
reportage photographique de Dennis Stock a eu lieu
l’année de la naissance d’Anton, en 1955 et Anton
a bien aimé l’idée que la relation artiste-photographe
se soit construite au début de sa propre vie.
Anton Corbijn note : « Stock était un photographe
qui photographiait une personne intéressante, connue
et qui appartenait au monde des arts. C’est ce que je
fais ». La propre carrière d’Anton s’est forgée à partir de
sa relation de travail étroite avec le musicien hollandais
Herman Brood, qui est devenu la plus grande star de
rock de tous les temps en Hollande. Les photographies
d’Anton ont contribué à la renommée de Brood et il
est resté ami avec le musicien, comme Dennis Stock
aurait pu le rester avec James Dean si celui-ci n’était
pas mort subitement. Cependant, Anton dit : « Je me
suis identifié à l’histoire du jeune photographe qui
débute face à quelqu’un dont la carrière a explosé et
qui l’a laissé en retrait ».
Anton, bien sûr, est devenu célèbre mais il travaille
derrière la caméra, de sorte qu’il s’identifie à Dennis
Stock. (Ils ont même une source d’inspiration commune,
le photographe W. Eugene Smith, l’un des “vieux
maîtres”, dit Anton). Du point de vue d’Anton, la force
du film ne repose pas uniquement sur le sujet James
Dean : « C’est en réalité l’histoire de Dennis Stock.
Nous la voyons en grande partie à travers ses yeux... et
l’accent est mis sur sa version de l’histoire et comment il
vit cette amitié ». Le photographe et l’acteur partagent
l’écran dans « Life ». Anton fait remarquer que « Jimmy
et Dennis apprennent l’un de l’autre : Dennis parvient
à considérer un peu différemment sa relation avec son
fils et pour James Dean, il était très intéressant d’avoir
un ami qui ait sa propre opinion, pas un homme
qui dise oui à tout. Je ne pense pas que Stock était
comme ça ». Pour ce qui est des véritables personnes
incarnées, Anton reconnaît qu’il a une responsabilité
d’exactitude mais il souligne également que son travail
est créatif : « Il est évident que vous voulez rester au
plus près de la personne et en même temps, c’est
un film. Dans un film, vous recherchez toujours une
sorte de dramaturgie, mais vous n’allez pas tenter
de transformer un affreux personnage en quelqu’un
de gentil et vice versa. Vous essayez de donner de la
profondeur au personnage et aux motivations des
acteurs ». Mais il faut avoir l’étoffe de grands acteurs
pour exprimer la vision d’un réalisateur.
Le casting
Robert Pattinson incarne le photographe Dennis Stock.
Le projet l’a intéressé car il évoquait : « une époque
importante de l’histoire et offrait une vision pertinente
sur quelqu’un d’aussi imposant que James Dean ».
Robert Pattinson explique qu’il a été impressionné par
« la narration élégante et poétique de l’histoire ». L’idée
de partager l’affiche avec un acteur du même âge le
séduisant aussi, il a rencontré Luke Davies et Anton
Corbijn pour parler du film. Cependant, il ajoute :
« Ma décision dépendait vraiment de l’acteur qui
allait incarner Jimmy ». S’il remarque qu’un réalisateur
de l’envergure d’Anton n’aurait pas choisi un simple
« sosie de James Dean », il ne s’est vraiment engagé
que lorsque Dane DeHaan a rejoint l’aventure. Quant
à envisager de jouer James Dean lui-même, Robert
s’esclaffe : « Oh, non. Jamais de la vie. Dane est courageux ».
Si Anton Corbijn et les producteurs voulaient
Dane DeHaan, ils étaient aussi convaincus du rôle de
Robert Pattinson dans le film. Anton se souvient : « J’ai
très vite pensé à Rob, et après l’avoir rencontré, j’ai
arrêté le casting pour ce rôle ». Le réalisateur a apprécié
le fait que Robert et Dane « soient des acteurs si
différents, c’est un vrai plus pour leurs rôles » puisque
les personnages sont à l’opposé « et on peut imaginer
qu’ils soient amis car ils sont différents. C’est le côté
intéressant de l’amitié – on offre à l’autre ce dont il est
dépourvu ».
Iain Canning trouve « très captivant que Robert
Pattinson incarne un photographe qui photographie
un jeune homme sur le point de devenir célèbre, étant
donné ce qui lui est arrivé et sa notoriété précoce
avec la saga des Twilight. Jeune acteur, il était sans cesse
au cœur de toutes ces photos, maintenant, il joue celui
qui est de l’autre côté ».
Robert a pris la photographie très au sérieux pour
jouer son rôle. Iain précise : « Rob était obnubilé
par les détails relatifs à la photo et voulait tout faire
comme il faut. ». Robert raconte qu’il s’est passionné
pour l’art de son personnage : « Quelques mois avant
le tournage, je me suis mis à faire des photos avec
le même Leica que celui de Dennis Stock ». Pour lui,
la photographie traditionnelle est un art en voie de
disparition, « elle transmet quelque chose de doux, en
comparaison de la photo numérique car on ne peut
pas “forcer” une photo. On ne peut pas photographier
comme sur un iPhone et rajouter un filtre ». Robert
s’est même rendu à l’agence Leica de Londres pour
recevoir des conseils, « arriver à prendre des photos
potables prend du temps, sans parler des photos de
qualité ».
Canning remarque qu’en « incarnant le rôle, Rob s’est
rendu compte qu’il était important de comprendre la
dynamique émotionnelle de Dennis Stock à l’époque,
de comprendre que dans les années 50, on attendait
d’un homme de 27 ans qu’il soit installé, qu’il mène
une vie rangée mais Dennis Stock ne l’entendait
pas ainsi ». Dennis avait du mal à trouver sa place.
Canning fait observer l’énergie qu’influe Robert à
son rôle, « un savoureux mélange d’empathie » et de
« vulnérabilité » dans sa résistance « face aux attentes
des autres pour qu’il s’installe et vive sa vie comme il
le faut » et « combien il est difficile émotionnellement
d’être un bon père ». Le personnage est aux prises
avec la rançon du succès et la met en balance avec la
valeur qu’il a donnée à la paternité.
Robert était intrigué par ce conflit et ce rejet du rôle
parental : « J’ai bien aimé que le personnage de Dennis
Stock soit plutôt un mauvais père. Indépendamment
de l’époque ou de James Dean, dans un film, il est
rare de voir un type qui a eu un enfant très jeune et
qui pense que cela le freine en tant qu’artiste et est
très ouvert sur ce sujet. C’est traité sans détour dans
le scénario ». Pattinson ajoute : « avoir un fils de 7
ans m’a semblé intéressant. Ce n’est pas très fréquent
chez les gens de mon âge ».
Dennis Stock remet aussi en question son rôle
professionnel. Robert Pattinson explique : « Il était
un cran au-dessus de paparazzi et a été contraint
pour des raisons financières de devenir photographe
publicitaire, il n’avait pas vraiment de flexibilité
artistique dans son travail. Il fait ce qu’on lui demande,
et ça l’étouffe. Il est à L.A. depuis un certain temps,
il commence à penser qu’il gâche sa vie. Il approche
de la trentaine, n’a rien prouvé, est sans le sou et a
abandonné sa famille à New York ». En même temps,
ajoute-t-il : « Dennis a un petit statut professionnel. Le
monde n’était pas aussi saturé de photos de célébrité,
donc les photos du magazine LIFE étaient mises en
valeur. Le sujet pouvait davantage faire confiance au
photographe ».
Cependant, gagner la confiance de James Dean était
l’un des défis de Dennis. Pour finir, Jimmy a laissé
beaucoup de liberté à Dennis mais cela a pris du
temps. Cela valait la peine. Robert Pattinson raconte :
« Dennis a compris que Jimmy allait devenir une star
bien avant Jimmy lui-même. A mon avis, le problème
principal de Dennis, c’est qu’il n’appréciait pas son
travail. Il prenait de belles photos avant de rencontrer
Jimmy, mais il ne les considérait pas dignes d’intérêt et
n’en obtenait aucune récompense ».
Ce reportage photo finira par lui apporter la
reconnaissance, mais, et c’est peut-être le plus
important, cela lui sera bénéfique au niveau personnel,
« comme Jimmy l’appréciait et admirait ses photos,
il a pu se considérer comme un artiste parce qu’il
respectait le travail du comédien ».
Pas un sosie
Si Dane DeHaan est parfait pour le rôle de James Dean,
il a cependant fallu le convaincre. Anton se rappelle
qu’ils étaient « très nombreux à vouloir incarner James.
Mais celui que je voulais absolument rencontrer, c’était
Dane. Lui ne le souhaitait pas car James Dean était
son acteur préféré et il n’aimait pas l’idée de prendre
sa place ». Même s’il trouvait le scénario excellent
et qu’il admirait Anton, Dane reconnaît volontiers
sa réticence initiale et raconte le long chemin qui l’a
conduit à accepter : « J’ai reçu le scénario environ un
an avant le début du tournage, et lors de ma première
lecture, je me suis dit que je ne pouvais pas le faire. J’ai
dû refuser ce film cinq fois avant d’accepter ».
Dane explique que personne ne comprenait sa
réaction car on lui proposait « un scénario génial avec
un grand réalisateur ». Comment pouvait-il être « si
enthousiasmé par le synopsis et le réalisateur tout
en refusant de faire ce film ? ». Voici la réponse de
Dane : « C’est à cause de mon adoration pour James
Dean et du respect que je lui porte. Je l’ai mis sur un
piédestal, et je ne me prends pas pour lui ». Dane a fini
par changer d’avis au cours d’une conversation avec
le producteur Iain Canning : « Il m’a expliqué le sujet
du film, et m’a dit que c’était l’occasion de montrer au
public qui était vraiment James Dean. Les gens se font
une fausse idée de lui ». De plus, la plupart des jeunes
d’aujourd’hui « ne savent pas qui est James Dean, »,
ainsi le film est l’occasion de le faire découvrir à un
nouveau public.
Finalement, la nature de l’histoire, le défi que le
rôle apportait et l’amour de son métier ont fini par
convaincre Dane. Le rôle l’impressionnait, mais il savait
qu’il développerait ses capacités et que son jeu y
gagnerait : « Ce qui m’a séduit, c’est le côté impossible!
Ce n’est pas drôle de s’attaquer à des choses trop
faciles ». Les autres étaient depuis le début persuadés
qu’il serait parfait.
Iain Canning raconte que « Dane DeHaan incarnant
James Dean, c’était notre rêve depuis le début. Ce
n’était pas évident pour nous, car plusieurs films dans
lesquels Dane jouait sont sortis, et on faisait une
fixation sur lui dans le rôle ! ». Le but était d’engager
le meilleur acteur et ne pas « tomber dans le piège de
chercher un sosie parfait ». Anton ajoute : « Pour Dane,
c’est un changement assez radical. Il est plutôt élancé,
il a dû se façonner l’allure d’un corps des années 50,
qui n’est pas centré sur les abdos, comme les acteurs
actuels – mais ressemble à celui d’un fermier – et
c’était incroyable ».
Dane parle du challenge physique d’incarner James
Dean : « J’ai dû prendre 11 kilos en trois mois pour ce
rôle. J’ai travaillé avec un coach et j’ai beaucoup mangé
pour que mon aspect physique soit plus proche ». Il
a aussi collaboré avec la maquilleuse Sarah Rubano.
« Je lui ai demandé si elle pensait pouvoir me faire
ressembler davantage à James Dean » dit Dane, et
elle y est parvenue. L’attention qu’elle a portée à la
couleur des yeux, aux cheveux (Dane dit que James
Dean a les cheveux « les plus beaux du monde »), et
à des détails allant jusqu’à la forme des sourcils et des
lobes ont apporté de l’authenticité à l’interprétation
de Dane. Robert Pattinson pense que DeHaan « est
vraiment entré dans le personnage. On retrouve la
façon d’être de Jimmy dans l’interprétation de Dane ».
Mais le rôle exigeait bien plus que les caractéristiques
physiques. Canning dit : « même si Dane ressemble
incroyablement à James Dean tout au long du film
- l’important pour nous était de retrouver la beauté
naturelle de James Dean. Dane a apporté la voix, le
physique et le tempérament de James Dean, mais il a
aussi apporté la personnalité. C’est pourquoi c’est si
particulier. Ce n’est pas une caricature. Il n’incarne pas
James Dean dans ses films, avec des rôles taillés pour
James Dean. Il a trouvé une vraie personne dans le
personnage derrière ces films ».
DeHaan avait conscience qu’il devait tenter à la fois de
saisir le véritable individu et de saluer la légende : « Tout
le monde a une idée de qui il était. Donc vous avez
la responsabilité de respecter ça mais aussi d’essayer
de démolir les conventions et de montrer qui il était
vraiment en tant que personne, pas celui que les gens
pensent qu’il était. C’est délicat car le public va aller
voir le film avec une idée préconçue de qui il était - et
ils en verront peut-être des bribes - mais au bout du
compte - je l’espère - ils apprendront quelque chose
sur lui ».
Dane le concède, « Life » n’est pas un biopic classique.
« Ce sont deux semaines dans la vie de James Dean
et de Dennis Stock, mais ce sont deux semaines
essentielles. ». Pour Dane c’est davantage « une étude
de caractère qu’un biopic » et il remarque que « à
l’époque, personne ne connaissait vraiment James
Dean au-delà d’Hollywood et de sa ville natale ». « À
l’Est d’Eden » n’était pas encore sorti, « La Fureur
de Vivre » et « Géant » n’étaient même pas encore
tournés ». Le James Dean de « Life » est aux portes
du succès, et Dane dit : « J’ai pu m’identifier à ce qu’on
ressent face à une gloire imminente et aux sentiments
mitigés qui vont avec ». Par rapport aux années 1950,
la culture de la célébrité a changé mais Dane dit :
« Ce qui n’a pas changé et qui est intéressant dans le
film, c’est que la gloire est compliquée, surtout pour
ceux qui la vivent. Le film montre bien comment ce
qui peut paraître brillant, parfait, nouveau et excitant
de l’extérieur peut représenter une véritable lutte
intérieure ».
Dane a fait beaucoup de recherches sur son
personnage : « J’ai eu trois mois entiers pour lire tous
les livres sur lesquels je tombais, j’ai regardé beaucoup
d’interviews et trouvé un très bel enregistrement qu’il
a fait quand il est retourné chez lui à Fairmount avec
Dennis. Il avait un des premiers enregistreurs espion,
et il a enregistré la conversation qu’il a eue avec sa
famille à table ». Dane parle de la chance d’avoir pu se
préparer aussi minutieusement « C’était un luxe, une
situation idéale ». Il a cherché et trouvé le James Dean
au-delà de la légende et des rôles, celui qui a eu de
l’influence sur la vie de Dennis Stock.
Dane réfléchit à la relation qui est au cœur du film :
« Dennis, surtout, suit une grande évolution dans
le film et Jimmy est un peu le catalyseur de cette
évolution. Ils apprennent l’un de l’autre. Jimmy connaît
beaucoup de changements dans sa vie et je pense que
pendant ces deux semaines, il comprend peu à peu
que sa famille et son foyer commencent à lui échapper,
et Dennis l’aide à réaliser ça ». Dans le même temps,
Dennis « se fait constamment du souci pour l’avenir »,
donc il est touché par « la capacité qu’a Jimmy de vivre
au jour le jour ». DeHaan voit « Life » comme « un
film sur deux artistes aux tempéraments différents qui
se retrouvent, se découvrent des points communs et
qui vont profiter de cette expérience ».
Sir Ben Kingsley incarne le patron de studio Jack
Warner, l’homme capable de contrôler la carrière
d’acteur de James Dean. Pour Christina Piovesan, c’est
un casting parfait « parce qu’il nous fallait quelqu’un
de charismatique mais également que le public
trouve attachant ». Iain Canning remarque « le plus
fantastique dans son interprétation, c’est que Warner
est à la fois un tyran absolu mais aussi l’oncle à qui
vous iriez demander conseil, et je pense que Ben
Kingsley possède ces deux qualités, parfois dans la
même réplique ».
Dane DeHaan a ressenti la portée de l’apparition de
cette vedette : « J’ai l’impression que Ben m’a poussé à
entrer dans le film car on en était au deuxième ou au
troisième jour de tournage et tout d’un coup, il était
là, à incarner Jack Warner, qui est quelqu’un d’influent
et d’intimidant ». Cet impact ne s’est pas limité qu’à
l’interprétation. Dane se souvient : « Puis quand ils
ont dit “cut”, il s’est mis à réciter Shakespeare entre
deux prises. C’était l’expérience Ben Kingsley dans son
intégralité, et c’était incroyable ».
Joel Edgerton incarne John G. Morris, le patron de
l’agence Magnum à New York, qui a aidé à organiser la
séance photo de Dennis Stock avec James Dean pour
LIFE. Le scénariste Luke Davies est un ami d’Edgerton,
donc l’intérêt de Joel pour le film provenait tout
d’abord du fait que Luke lui avait parlé du projet, puis
il a trouvé le scenario excellent et le sujet : « une
description fascinante de l’une des figures les plus
mystérieuses de l’histoire du cinéma ».
Canning dit de Joel qu’il « se conduit comme un grand
frère et comme un mentor ». Morris sait quand faire
pression sur les photographes de Magnum pour obtenir
ce qu’il veut. Joel vous fait comprendre le sérieux de
Magnum, car c’était une agence d’excellence. Ce qui
était ardu, explique Luke « c’était de montrer à quel
point Morris avait conscience de l’importance du
travail de Magnum. Morris a poussé Dennis. Morris
sert un peu « d’appel aux armes » pour Dennis et
montre les progrès de Dennis car il doit sans cesse
faire le point avec Morris. A travers ces conversations,
on voit Dennis lutter et Morris l’évaluer. Morris vous
fait comprendre que Dennis devait atteindre un but,
pas seulement pour lui-même, mais aussi pour mériter
de faire partie des photographes de Magnum. Et
Morris finit par confirmer la réussite de Dennis avec
James Dean ».
Le tournage
Life se passe à Los Angeles, à NewYork et dans l’Indiana. Le
tournage principal a débuté à Toronto et dans la campagne
de l’Ontario. Le tournage s’est ensuite déplacé à Los
Angeles, au Château Marmont et au Théâtre Pantages,
qui a été modifié pour ressembler à ce qu’il était lors de
l’avant-première de « Une Étoile est née » en 1954.
Iain Canning s’exprime sur les décors de « Life » :
« L’un de nos plus grands challenges est de relier la
photographie du film à celle de la photographie de
Dennis Stock ». Ils ont dû intégrer la photographie
originale à la « poésie du film ». C’était important
de ne pas gâcher le film au profit de la justesse
documentaire, mais la photographie d’icônes et les
associations émotionnelles qui en découlent doivent
aussi être honorées. « Il n’y a pas d’arme dans ce
film. Pas de meurtre ». La dramaturgie émotionnelle
du film provient des histoires personnelles derrière
l’iconographie. Iain dit : « heureusement, nous avons
réussi à trouver un équilibre de sorte que les spectateurs
peuvent faire un bond dans un monde qu’ils n’ont pas
connu, car c’était un voyage très intime entre ces deux
personnes ».
La chef-décoratrice Anastasia Masaro raconte sa
préparation pour le film : « Anton ne voulait pas
une version stylisée des années 50. Il voulait que cela
fasse vrai. Le style viendrait de son cadrage et de ses
compositions. J’ai donc créé une palette de couleurs
pour Los Angeles, une pour New York et une autre
pour Fairmount. Mon décorateur de plateau et moi
sommes allés à Fairmount, dans l’Indiana, la ville natale
de Jimmy. Pour finir, nous avons choisi deux maisons,
toutes deux sur la même propriété en Ontario. Nous
avons utilisé l’une pour l’intérieur et l’autre pour
l’extérieur et la grange. Nous avons également obtenu
que le musée de Fairmount soit ouvert rien que
pour nous. Nous avons rendu visite à Dave Loehr à la
galerie James Dean. Il avait un classeur avec de vieilles
photos de la rue principale de Fairmount. Il possédait
également quelques planches contact de Dennis Stock
de son voyage à Fairmount avec James ».
La production a contrôlé de très près le décor, mais il
n’y avait pas moyen de contrôler la météo. Christina
Piovesan de First Generation Films, basé à Toronto,
parle des difficultés rencontrées sur le tournage en
extérieur, au Canada : « Il se trouve qu’ils sont venus
pendant l’hiver le plus froid de Toronto depuis 10
ans, et nous tournions par -35 degrés Celsius ». Avec
de nombreux plans en extérieur, principalement les
scènes situées dans la ferme familiale des Dean dans
l’Indiana, la météo est devenue un grand sujet de
préoccupation pour toutes les parties concernées.
Anton Corbijn décrit la situation comme « un défi
incroyable et vraiment difficile par moments ».
Par chance, le tournage ne se déroulait pas qu’en
extérieur. Mais la chef-décoratrice a été mise au défi
de reproduire des lieux bien précis : « Nous avons
construit le plateau de l’Actors Studio. D’après nos
recherches, l’Actors Studio était en train d’être refait à
l’époque et les photos de James prises par Dennis ont
en fait été réalisées au Malin Studio à Times Square ».
Un autre lieu était l’appartement de Dean à New
York : « C’était un vrai plaisir de pouvoir construire
l’appartement de Jimmy ».
Avec les éléments de décor et le réalisme de l’époque,
la cinématographie a été établie. Anton Corbijn parle
de cet aspect du film : « Je photographie ou je visualise
les choses de manière plus sombre que dans ce film,
et Charlotte Bruus, la directrice de la photographie,
de manière plus claire, donc c’est intéressant de me
confronter un peu à ça ». Anton remarque : « Comme
pour tous mes autres films, il s’agit de solitaires, sauf
que cette fois, il y en a deux au lieu d’un ». Il rit : « je
double la dose ». Charlotte est attirée par le même
genre de matériel, mais elle raconte leurs expériences
différentes : « Je viens de l’image animée, alors qu’Anton
vient de l’image fixe, donc on s’est mesurés l’un à
l’autre d’une manière très intéressante ». Charlotte
s’exprime sur le style qu’ils essayaient de donner :
« On voulait rester le plus fidèle possible au monde de
1955 ». L’éclairage devait correspondre « à l’ambiance
documentaire de la scène pour que cela ressemble
à la vraie vie de James Dean et de Dennis Stock et
pas à James Dean dans les films ». Charlotte et Anton
tenaient « absolument à tourner sur pellicule pour ce
projet » à cause de l’époque et du rôle majeur de la
pellicule 35 mm qu’utilise Dennis Stock dans l’histoire.
Ils pensaient que la pellicule arriverait à donner l’aspect
cinématographique qu’ils recherchaient, cependant,
pour des raisons de budget, ils ont fini par tourner
en numérique sur la caméra Alexa. Mais ils ont quand
même utilisé « de vieux objectifs de 1955 » et cette
concession les a poussés à trouver le moyen d’obtenir
l’effet désiré et de décider quand il était plus important
de s’approcher au plus près du style ancien. Finalement,
Charlotte sourit : « ressortir ces vieilles photographies
a apporté une énergie incroyable ! ».
Robert Pattinson
Dennis Stock
Robert Pattinson est surtout connu pour avoir incarné
le vampire Edward Cullen dans la saga Twilight. Plus
récemment, il est apparu à l'écran dans « Maps To The
Stars » de David Cronenberg, ainsi que dans « The
Rover » de David Michod, deux films présentés au
Festival de Cannes 2014.
Robert Pattinson s'est fait remarquer par les
professionnels du cinéma à l'âge de 19 ans, quand
il a rejoint la sage Harry Potter en incarnant Cedric
Diggory dans « Harry Potter et la Coupe de feu » de
Mike Newell. Il a joué dans le film de David Cronenberg
« Cosmopolis », adaptation du livre de Don DeLillo, et
dans « De l'Eau pour les éléphants » réalisé par Francis
Lawrence. Avant cela, il tenait le rôle principal dans
« Remember Me » réalisé par Allen Coulterand, et a
joué dans « Bel Ami » un film de Declan Donnellan
tiré d'une nouvelle de Guy de Maupassant.
Pattinson a commencé sa carrière professionnelle
en jouant dans « L'Anneau sacré » d'Uli Edel. Il joue
également dans « How to Be » d'Oliver Irving. Il a
aussi incarné Salvador Dali dans « Little Ashes » de
Paul Morrison.
Dane DeHaan
James Dean
Dane DeHaan a fait forte impression sur le public
au cinéma et à la télévision et est actuellement l’un
des acteurs de sa génération les plus demandés par
les professionnels du cinéma. Il est sur le point de
commencer le tournage de l’adaptation de la BD
« Valérian » réalisée par Luc Besson.
DeHaan vient d’achever le tournage de « Tulip Fever »
réalisé par Justin Chadwick, avec Alicia Vikander et
Christoph Waltz. Récemment, il a joué dans « The
Amazing Spider-Man : le destin d’un héros » de Marc
Webb. L’été dernier, il a joué dans la comédie noire
« Life After Beth » présentée au Festival du film de
Sundance 2014. En 2013, DeHaan a été nommé aux
Gotham Awards dans la catégorie « Meilleur espoir
masculin » pour son rôle dans « Kill Your Darlings ».
Le film a été présenté au Festival du film de Sundance
2013 et au Festival international de Toronto 2013. En
mars 2013, DeHaan a joué dans « The Place Beyond
The Pines » réalisé par Derek Cianfrance et en 2012,
dans « Des hommes sans loi » réalisé par John Hillcoat.
DeHaan s’est fait remarquer en incarnant Jesse dans
« En Analyse », la série dramatique plébiscitée de HBO.
En 2010, DeHaan a reçu un Obie Award pour son
interprétation dans la mise en scène off-Broadway de
« The Aliens » qualifiée de « Pièce de l’année » par le
New York Times. DeHaan a fait ses débuts à Broadway
en 2008 avec « American Buffalo ». Il a aussi joué dans
« Lincoln », réalisé par Steven Spielberg.
Joel Edgerton
John Morris
Joel Edgerton est né en Nouvelle-Galles du Sud. Il a
joué dans des films tels que « Le Roi Arthur », « Star
Wars, épisode II : L’Attaque des clones » et « Star Wars
épisode III : La Revanche des Sith ». Actuellement, il
est en cours de tournage pour son premier film, avec
Jason Bateman et Rebecca Hall. Il en a écrit le scenario
et en assure la production. Edgerton a récemment
terminé le tournage de « Black Mass » de Scott
Cooper, avec Johnny Depp. Il sera également dans le
prochain film de Jeff Nichols, « Midnight Special » avec
Michael Shannon.
L’année dernière, Edgerton a terminé le tournage du
western « Jane Got a Gun », avec Natalie Portman et
Ewan McGregor. Auparavant, il a joué dans l’adaptation
épique de l’histoire biblique « Exodus : Gods and Kings »
de Ridley Scott, avec Christian Bale. En 2013, Edgerton
a joué dans le remake de « Gatsby le Magnifique »
réalisé par Baz Luhrmann, présenté en ouverture du
Festival de Cannes. En décembre 2012, Edgerton
était aux côtés de Jessica Chastain dans « Zero Dark
Thirty » de Kathryn Bigelow. En 2010, Edgerton a joué
dans le film australien « Animal Kingdom ». Le film a
remporté le grand prix du jury au Festival du film de
Sundance 2010.
En 2009, Edgerton a joué aux côtés de Cate Blanchett
dans la mise en scène de la compagnie du Sydney
Theatre « Un Tramway nommé Désir ».
Sir Ben Kingsley
Jack Warner
Après avoir remporté un Oscar, deux Golden Globes
et deux BAFTA pour son interprétation fascinante du
leader social indien Mahatma Gandhi, Sir Ben Kingsley
continue d’apporter une précision et une nuance
inégalées à chacun de ses rôles.
Kingsley a été trois autres fois nommé aux Oscars,
pour « Bugsy » (1991), « Sexy Beast » (2000) et
« House of Sand and Fog » (2003). En 1984, Kingsley
a été décoré du Padma Shri par Indira Gandhi et le
gouvernement indien. Il a également été fait chevalier
par la reine Elizabeth II en 2001. Plus récemment,
Kingsley a joué dans le film épique « Exodus : Gods
and Kings » de Ridley Scott, et dans « Une Nuit au
musée : Le Secret des pharaons », troisième volet
de la série. Il a terminé le tournage de « The Walk –
Rêver plus haut », le biopic de Robert Zemeckis sur
la traversée entre les sommets des Twin Towers en
1974 par le funambule Philippe Petit ; le thriller de
science-fiction « Renaissances », de Tarsem Singh ; et
« Learning to Drive », réalisé par Isabel Coixet, avec
Patricia Clarkson. En 2013, il a joué dans le blockbuster
« Iron Man 3 » et également dans « La Stratégie
Ender », adapté du roman du même nom.
Ben Kingsley est entré dans la Royal Shakespeare
Company en l967. Après des rôles dans « Le Songe
d’une nuit d’été », « La Tempête », « Othello » et
« Hamlet », entre autres, il a plus récemment joué
dans « La Provinciale », « La Cerisaie », « A Betrothal »
et « En Attendant Godot ».
Alessandra Mastronardi
Pier Angeli
Connue depuis plus de 10 ans pour ses rôles au cinéma
et à la télévision en Italie, l’actrice italienne Alessandra
Mastronardi est surtout connue du public anglophone
pour avoir incarné Milly dans « To Rome with Love »,
de Woody Allen en 2012.
Alessandra a commencé enfant à tourner des publicités
et a joué en 1997 dans une série télévisée « Un Prete
tra noi ». Elle a ensuite joué dans de nombreux projets
télévisés ainsi que dans le film « Romanzo Criminale ».
Anton Corbijn
Réalisateur
Anton Corbijn, né en 1955 à Strijen, a découvert la
photographie par le biais de son amour pour la musique,
alors qu’il était encore lycéen en Hollande. Il s’est servi
de l’appareil de son père pour prendre ses premières
photos, lors d’un concert en plein air en 1972. Il est vite
passé de la photographie scénique à la photographie
de portraits, mais en ne photographiant au départ que
des musiciens. Puis il s’est installé à Londres en 1979
par amour de la musique et est actuellement considéré
comme l’un des photographes les plus influents, aussi
bien dans le monde de la musique que dans celui de
la photographie de portraits. Parmi ses photographies
les plus célèbres, on compte des portraits de Clint
Eastwood, Miles Davis, Frank Sinatra, Naomi Campbell,
William S. Burroughs,Tom Waits, Allen Ginsberg, David
Bowie, Joni Mitchell, Robert De Niro, Gerhard Richter,
Ai Weiwei, Lucian Freud. Il est aussi considéré comme
le photographe officiel de U2 et de Depeche Mode.
En 1983, Anton Corbijn est l’un des premiers
photographes à réaliser des vidéoclips. Depuis, il a
tourné plus de 80 clips pour entre autres : U2, Arcade
Fire, Depeche Mode, Nirvana, Metallica, Nick Cave,
Coldplay et The Killers. Ses clips connaissent un grand
succès et lui ont valu un MTV award et un CADS
award (Creative and Design Awards) pour son œuvre
en 2005. Depuis 1990, Anton a aussi travaillé dans le
design graphique pour créer des logos, des affiches
et des pochettes de CD. Il a créé des affiches et des
jaquettes de disques et a dessiné le logo de la ville
hollandaise La Haye. Les expositions d’Anton Corbijn ont eu
énormément de succès en Europe et son travail peut être vu
dans des musées et des galeries, ainsi que dans 15 livres publiés.
En 2005, Anton Corbijn a commencé à travailler sur
son long métrage « Control », sorti en septembre
2007. Une histoire d’amour qui raconte la vie et la mort
d’Ian Curtis, le chanteur de Joy Division. « Control »
et Anton ont remporté plus de 20 prix à travers le
monde. Anton Corbijn a réalisé un deuxième long
métrage, « The American » avec George Clooney
dans le rôle principal. Son troisième long métrage,
« Un Homme très recherché », tiré du roman de John
Le Carré, avec Philip Seymour Hoffman, a été présenté
au festival de Sundance 2014.
En 2011, il a reçu la plus haute distinction culturelle
hollandaise, le ‘Prince Bernhard Cultuurfonds Prijs’,
pour sa contribution et son influence dans le mondes
des arts.
Luke Davies
Scénariste
Luke Davies est un écrivain reconnu internationalement, auteur de trois romans, de quatre recueils de
poésie et coscénariste, avec Neil Armfield, du long
métrage « Candy », adapté de son propre roman. Ses
romans sont le best-seller culte « Candy », « Isabelle
the Navigator » et « Toujours plus vite ». « Candy »
a été publié en France, en Espagne, en Allemagne, en
Israël, en Grèce, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Son court métrage « Air », son premier en tant que
scénariste/réalisateur, avec l’acteur Andrew Garfield, a
été projeté au Festival international du court métrage
de Venise.
Charlotte Bruus Christensen
Directrice de la photographie
En 2004, Charlotte Bruus Christensen est diplômée de
la National Film and Television School en Angleterre.
Elle a travaillé sur plusieurs courts en Angleterre et
a aussi été récompensée pour la réalisation du court
« Between us », avec son mari et un autre diplômé
de l’école, Stefan Mørk. Le réalisateur Thomas
Vinterberg a vu ce court métrage et l’a engagée pour
« Submarino » (2010), le premier long sur lequel elle a
travaillé. Ils se sont retrouvés sur « La Chasse », qui lui
a valu le Prix Vulcain de l’Artiste Technicien au Festival
de Cannes, pour la première fois remis à une Danoise.
Fiche artistique
Dennis Stock
Dane DeHaan
Sir Ben Kingsley
Joel Edgerton Alessandra Mastronardi
Robert Pattinson
James Dean
Jack Warner
John Morris
Pier Angeli
Fiche technique
Réalisateur
Scénariste
Anton Corbijn
Luke Davies
Musique
Owen Pallett
Image
Charlotte Bruus Christensen
SonNoémie Hampel
DécorsAnastasia Masaro
Montage
Nick Fenton
Costumes
Gersha Phillips
Direction artistique Cate Bangs
Kimberley Zaharko
Production
See-Saw Films
Barry Films
First Generation Films
Dossier & photos téléchargeables sur
www.arpselection.com
www.lecinemaquejaime.com
Son
5.1
Format
scope

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