Dossier Presse - Le Moulin du Roc
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Dossier Presse - Le Moulin du Roc
©CARACTÈRES CRÉDIT PHOTO : ©CAITLIN CRONENBERG TELEFILM CANADA, FILM4, SCREEN AUSTRALIA, FILMFÖRDERUNG HAMBURG SCHLESWIG-HOLSTEIN PRÉSENTENT EN ASSOCIATION AVEC FILMNATION ENTERTAINMENT CORNER PIECE CAPITAL ENTERTAINMENT ONE THE HAROLD GREENBERG FUND CROSS CITY SALES UNE PRODUCTION SEE-SAW FILMS FIRST GENERATION FILMS ET BARRY FILMS UN FILM D’ANTON CORBIJN “LIFE” ROBERT PATTINSON DANE DEHAAN JOEL EDGERTON ALESSANDRA MASTRONARDI STELLA SCHNABEL ET BEN KINGSLEY CASTING LAURA ROSENTHAL CASTING CANADIEN JOHN BUCHAN C.S.A ET JASON KNIGHT C.S.A COIFFURE VINCENT SULLIVAN MAQUILLLAGE DONALD MOWAT COSTUMES GERSHA PHILLIPS SUPERVISION MUSICALE IAN NEIL MUSIQUE OWEN PALLETT MONTAGE NICK FENTON DÉCORS ANASTASIA MASARO PHOTOGRAPHIE CHARLOTTE BRUUS CHRISTENSEN producteurs produit exécutifs MARK ROBERTS SHELDON RABINOWITZ ROSS JACOBSON TESSA ROSS MARK SLONE MICHAEL MERKT par IAIN CANNING EMILE SHERMAN CHRISTINA PIOVESAN BENITO MUELLER WOLFGANG MUELLER SCÉNARIO LUKE DAVIES RÉALISATION ANTON CORBIJN © 2015 See-Saw Life (Holdings) PTY Limited, First Generation Films Inc, Barry Films GmbH, Channel4 Television Corporation and Screen Australia. All rights (by all media) reserved ARP Sélection présente Dane Robert DeHaan Pattinson un film de Anton Corbijn durée : 1h51 Distribution Presse ARP Selection 13, rue Jean Mermoz 75008 Paris Tel : 01 56 69 26 00 Fax : 01 45 63 83 37 Jean-Pierre Vincent 50, rue de Ponthieu 75008 Paris Tel : 01 42 25 23 80 [email protected] www.arpselection.com Synopsis Un jeune photographe qui cherche à se faire un nom croise un acteur débutant et décide de lui consacrer un reportage. Cette série de photos iconiques rendit célèbre le photographe Dennis Stock et immortalisa celui qui allait devenir une star : James Dean. Notes de production Le film est inspiré de l’histoire vraie d’une amitié qui s’est développée entre le photographe de Magnum, Dennis Stock (Robert Pattinson) et l’acteur James Dean (Dane DeHaan) lorsque Dennis Stock a été chargé de photographier l’acteur pour le magazine LIFE en 1955. Stock avait 26 ans et il était vieux avant l’âge lorsque, dans son monde très collet monté, est apparue la star naissante, James Dean. Un esprit libre, grâce à qui la culture populaire allait abandonner les costumes pour les jeans et passer de la mode des acteurs confirmés, adulés par les femmes, à celle de coqueluches pour adolescentes. Le reportage pour le magazine LIFE, qui les entraîna tous les deux dans un voyage photographique à travers les États-Unis, de Los Angeles à New York, puis dans l’Indiana, allait changer la vie de Stock et apporter quelques-unes des images les plus emblématiques de l’époque. La genèse du film Plus d’un demi-siècle après sa mort, James Dean continue de fasciner. Sa vie et sa mort ont de quoi nourrir la légende. Mais derrière l’icône, il y a l’histoire d’une amitié et d’un changement culturel. Deux artistes se sont rencontrés : l’un, photographe à succès de l’establishment, et l’autre, acteur rebelle, à l’aube de la célébrité et de la tragédie. Leur relation difficile s’est transformée en une amitié qui a produit des images emblématiques d’une nouvelle génération, d’une jeunesse insatisfaite et d’une nouvelle race de stars de cinéma. Il est difficile d’imaginer l’histoire de James Dean sans les images prises par Dennis Stock. La rencontre des deux jeunes gens tient un peu du hasard. Au début, Dean était réticent à l’idée du reportage photographique de Stock, puis une certaine confiance s’est établie entre eux. Quelques mois plus tard, Dean meurt dans un accident avec sa Porsche Spider, juste après le tournage de « La Fureur de Vivre » et de « Géant ». Les photographies de James Dean prises par Dennis Stock ont été publiées dans le magazine LIFE. Il a poursuivi sa longue carrière en vivant jusqu’à plus de quatre-vingt-ans et James Dean est devenu une légende. Aujourd’hui, l’aspect intime de ce reportage photographique est au cœur du film. LIFE explore la genèse et les différentes étapes qui précèdent les célèbres photos de Stock. Elles sont publiées la veille de l’avant-première de « À l’Est d’Eden » à Times Square et juste avant la célébrité soudaine de James Dean. Cela humanise la personne derrière le mythe et révèle un jeune artiste en proie à ses contradictions, qui résiste aux tentatives de l’industrie cinématographique de le transformer en star. Cela personnalise aussi l’autre homme : l’artiste, le documentariste derrière l’objectif et l’instrument de la gloire. L’authenticité de leur histoire nous touche, à l’ère de la culture de la célébrité, de la reconnaissance manufacturée et des caméras omniprésentes. Les photographies de ce voyage de 1955 ont fixé pour toujours l’image de James Dean et annoncé l’émergence d’une nouvelle culture pour la jeunesse de cette époque. Le fossé entre les générations s’amplifiait, mais une grande partie de la tension, dans le film « Life », provient de la sensibilité différente des deux jeunes gens. Le producteur Iain Canning constate que : « James Dean a servi de catalyseur dans la culture populaire, pour les gens qui pensaient qu’il était possible de prendre un chemin légèrement différent dans la vie. Mais pour Dennis Stock, qui a eu une vie de famille qui ne s’est pas déroulée comme prévu, il observe ce jeune homme et aimerait pouvoir revenir en arrière ». Cependant, Dennis Stock ne parvient pas à « vivre l’instant présent » comme le faisait James Dean. Il a du mal avec les attentes dictées par le conformisme des années cinquante, alors que James Dean rejette aisément les conventions. Dennis Stock a suivi le scénario social imposé alors : mariage, carrière, enfants. Cependant, il est insatisfait. Son mariage n’a pas tenu et il a fui ses responsabilités de père. Mais il est toujours en quête d’une réussite sociale et travaille pour l’intérêt du magazine LIFE. Le scénariste Luke Davies souligne que : « Dennis est le jeune photographe en vogue du magazine LIFE, lu chaque semaine par trente millions de personnes. Jimmy est un jeune acteur, il a fait quelques feuilletons télévisés d’une demi-heure, il a joué dans un film sur le point de sortir et qui le rendra peut-être célèbre. Donc, à ce moment précis, Dennis est la personne la plus importante socialement, pas Jimmy, et pour ce dernier, c’est une sorte de pacte avec le diable ». « Life » saisit le dilemme de James Dean. Il désire le succès en tant qu’acteur, mais il veut conserver son intégrité. « Il a des sentiments très ambigus concernant le pouvoir de Warner Brothers et de la publicité », déclare le scénariste Luke Davies. « Il veut saisir les occasions tout en gardant son indépendance et il voudrait échapper à la machine de la célébrité. Par conséquent, Dennis est le genre de personne que Jimmy essaie d’éviter », ce qui paraît absurde à Dennis « Qui refuserait d’être pris en photo pour le magazine LIFE ? ». Luke Davies appelle cela « Le jeu du chat et de la souris » entre Dennis et Jimmy. Ils ont des désaccords. Dennis voit une opportunité professionnelle et James Dean redoute un piège professionnel. Il y a des tensions culturelles dans leur relation, et leur amitié s’est créée sur l’acceptation de ces différences et la découverte d’un terrain d’entente. Finalement, leur relation évolue vers ce que Luke Davies appelle « une sorte d’affection timide » et à la fin du film, chacun a un peu appris de l’autre comment vivre. Iain Canning remarque : « Nous voyons comment James Dean arrive à ce que Dennis s’ouvre et embrasse la vie à certains égards, puis comment James Dean réussit à accepter le conflit entre le commerce et l’art à Hollywood ». Il ajoute : « Nous vivons une ère différente, aujourd’hui. La façon de documenter la célébrité a radicalement changé entre l’époque où Dennis Stock faisait ses photos et l’époque actuelle. Et je pense que, d’une certaine façon, le film célèbre cette liberté, dans le fait même que Dennis Stock ait fait ce genre de voyage avec James Dean à Los Angeles, New York et dans l’Indiana. Ils ne sont partis qu’à deux et ils ont fait ces photos. Ce n’était pas aussi planifié, organisé ou peut-être, aussi compliqué qu’aujourd’hui. C’est clairement une histoire de l’époque d’hier comparé à celle d’aujourd’hui ». Pour Iain Canning, du point de vue de Dennis Stock, le voyage était : « l’occasion de montrer, d’une certaine façon, l’esprit de cette personne, pas de saisir un instant volé, mais saisir un moment en apprenant à la connaître, en se souciant d’elle, en la comprenant mieux ». C’est par ce genre de travail que le talent d’Anton Corbijn en tant que photographe a été reconnu. Anton Corbijn L’inspiration d’Iain Canning pour un projet comme « Life » est venue en partie du fait qu’il a travaillé sur « Control » d’Anton Corbijn, film biographique sur Ian Curtis, de Joy Division. Leur association a continué. La brillante carrière d’Anton a commencé par la photographie. Son travail a marqué le monde du rock. Ensuite, il est passé aux vidéoclips puis aux longs métrages. Iain commente : « il y a beaucoup de points communs entre « Control » et « Life », parce qu’ils amènent tous les deux Anton à l’essence même de ce pourquoi il est connu, en dehors des films ». Ces points communs sont la photographie et l’influence du photographe sur le sujet. Anton connaît bien les relations personnelles et créatives qui peuvent émerger et, en travaillant sur « Control », il a puisé dans son expérience photographique avec Ian Curtis et Joy Division. Il semblait parfait pour réaliser « Life ». Iain Canning remarque : « Ce qui a touché la corde sensible d’Anton, c’est que ça raconte l’histoire d’un photographe qui part en voyage avec un artiste et parvient à en définir l’iconographie ». En outre, le reportage photographique de Dennis Stock a eu lieu l’année de la naissance d’Anton, en 1955 et Anton a bien aimé l’idée que la relation artiste-photographe se soit construite au début de sa propre vie. Anton Corbijn note : « Stock était un photographe qui photographiait une personne intéressante, connue et qui appartenait au monde des arts. C’est ce que je fais ». La propre carrière d’Anton s’est forgée à partir de sa relation de travail étroite avec le musicien hollandais Herman Brood, qui est devenu la plus grande star de rock de tous les temps en Hollande. Les photographies d’Anton ont contribué à la renommée de Brood et il est resté ami avec le musicien, comme Dennis Stock aurait pu le rester avec James Dean si celui-ci n’était pas mort subitement. Cependant, Anton dit : « Je me suis identifié à l’histoire du jeune photographe qui débute face à quelqu’un dont la carrière a explosé et qui l’a laissé en retrait ». Anton, bien sûr, est devenu célèbre mais il travaille derrière la caméra, de sorte qu’il s’identifie à Dennis Stock. (Ils ont même une source d’inspiration commune, le photographe W. Eugene Smith, l’un des “vieux maîtres”, dit Anton). Du point de vue d’Anton, la force du film ne repose pas uniquement sur le sujet James Dean : « C’est en réalité l’histoire de Dennis Stock. Nous la voyons en grande partie à travers ses yeux... et l’accent est mis sur sa version de l’histoire et comment il vit cette amitié ». Le photographe et l’acteur partagent l’écran dans « Life ». Anton fait remarquer que « Jimmy et Dennis apprennent l’un de l’autre : Dennis parvient à considérer un peu différemment sa relation avec son fils et pour James Dean, il était très intéressant d’avoir un ami qui ait sa propre opinion, pas un homme qui dise oui à tout. Je ne pense pas que Stock était comme ça ». Pour ce qui est des véritables personnes incarnées, Anton reconnaît qu’il a une responsabilité d’exactitude mais il souligne également que son travail est créatif : « Il est évident que vous voulez rester au plus près de la personne et en même temps, c’est un film. Dans un film, vous recherchez toujours une sorte de dramaturgie, mais vous n’allez pas tenter de transformer un affreux personnage en quelqu’un de gentil et vice versa. Vous essayez de donner de la profondeur au personnage et aux motivations des acteurs ». Mais il faut avoir l’étoffe de grands acteurs pour exprimer la vision d’un réalisateur. Le casting Robert Pattinson incarne le photographe Dennis Stock. Le projet l’a intéressé car il évoquait : « une époque importante de l’histoire et offrait une vision pertinente sur quelqu’un d’aussi imposant que James Dean ». Robert Pattinson explique qu’il a été impressionné par « la narration élégante et poétique de l’histoire ». L’idée de partager l’affiche avec un acteur du même âge le séduisant aussi, il a rencontré Luke Davies et Anton Corbijn pour parler du film. Cependant, il ajoute : « Ma décision dépendait vraiment de l’acteur qui allait incarner Jimmy ». S’il remarque qu’un réalisateur de l’envergure d’Anton n’aurait pas choisi un simple « sosie de James Dean », il ne s’est vraiment engagé que lorsque Dane DeHaan a rejoint l’aventure. Quant à envisager de jouer James Dean lui-même, Robert s’esclaffe : « Oh, non. Jamais de la vie. Dane est courageux ». Si Anton Corbijn et les producteurs voulaient Dane DeHaan, ils étaient aussi convaincus du rôle de Robert Pattinson dans le film. Anton se souvient : « J’ai très vite pensé à Rob, et après l’avoir rencontré, j’ai arrêté le casting pour ce rôle ». Le réalisateur a apprécié le fait que Robert et Dane « soient des acteurs si différents, c’est un vrai plus pour leurs rôles » puisque les personnages sont à l’opposé « et on peut imaginer qu’ils soient amis car ils sont différents. C’est le côté intéressant de l’amitié – on offre à l’autre ce dont il est dépourvu ». Iain Canning trouve « très captivant que Robert Pattinson incarne un photographe qui photographie un jeune homme sur le point de devenir célèbre, étant donné ce qui lui est arrivé et sa notoriété précoce avec la saga des Twilight. Jeune acteur, il était sans cesse au cœur de toutes ces photos, maintenant, il joue celui qui est de l’autre côté ». Robert a pris la photographie très au sérieux pour jouer son rôle. Iain précise : « Rob était obnubilé par les détails relatifs à la photo et voulait tout faire comme il faut. ». Robert raconte qu’il s’est passionné pour l’art de son personnage : « Quelques mois avant le tournage, je me suis mis à faire des photos avec le même Leica que celui de Dennis Stock ». Pour lui, la photographie traditionnelle est un art en voie de disparition, « elle transmet quelque chose de doux, en comparaison de la photo numérique car on ne peut pas “forcer” une photo. On ne peut pas photographier comme sur un iPhone et rajouter un filtre ». Robert s’est même rendu à l’agence Leica de Londres pour recevoir des conseils, « arriver à prendre des photos potables prend du temps, sans parler des photos de qualité ». Canning remarque qu’en « incarnant le rôle, Rob s’est rendu compte qu’il était important de comprendre la dynamique émotionnelle de Dennis Stock à l’époque, de comprendre que dans les années 50, on attendait d’un homme de 27 ans qu’il soit installé, qu’il mène une vie rangée mais Dennis Stock ne l’entendait pas ainsi ». Dennis avait du mal à trouver sa place. Canning fait observer l’énergie qu’influe Robert à son rôle, « un savoureux mélange d’empathie » et de « vulnérabilité » dans sa résistance « face aux attentes des autres pour qu’il s’installe et vive sa vie comme il le faut » et « combien il est difficile émotionnellement d’être un bon père ». Le personnage est aux prises avec la rançon du succès et la met en balance avec la valeur qu’il a donnée à la paternité. Robert était intrigué par ce conflit et ce rejet du rôle parental : « J’ai bien aimé que le personnage de Dennis Stock soit plutôt un mauvais père. Indépendamment de l’époque ou de James Dean, dans un film, il est rare de voir un type qui a eu un enfant très jeune et qui pense que cela le freine en tant qu’artiste et est très ouvert sur ce sujet. C’est traité sans détour dans le scénario ». Pattinson ajoute : « avoir un fils de 7 ans m’a semblé intéressant. Ce n’est pas très fréquent chez les gens de mon âge ». Dennis Stock remet aussi en question son rôle professionnel. Robert Pattinson explique : « Il était un cran au-dessus de paparazzi et a été contraint pour des raisons financières de devenir photographe publicitaire, il n’avait pas vraiment de flexibilité artistique dans son travail. Il fait ce qu’on lui demande, et ça l’étouffe. Il est à L.A. depuis un certain temps, il commence à penser qu’il gâche sa vie. Il approche de la trentaine, n’a rien prouvé, est sans le sou et a abandonné sa famille à New York ». En même temps, ajoute-t-il : « Dennis a un petit statut professionnel. Le monde n’était pas aussi saturé de photos de célébrité, donc les photos du magazine LIFE étaient mises en valeur. Le sujet pouvait davantage faire confiance au photographe ». Cependant, gagner la confiance de James Dean était l’un des défis de Dennis. Pour finir, Jimmy a laissé beaucoup de liberté à Dennis mais cela a pris du temps. Cela valait la peine. Robert Pattinson raconte : « Dennis a compris que Jimmy allait devenir une star bien avant Jimmy lui-même. A mon avis, le problème principal de Dennis, c’est qu’il n’appréciait pas son travail. Il prenait de belles photos avant de rencontrer Jimmy, mais il ne les considérait pas dignes d’intérêt et n’en obtenait aucune récompense ». Ce reportage photo finira par lui apporter la reconnaissance, mais, et c’est peut-être le plus important, cela lui sera bénéfique au niveau personnel, « comme Jimmy l’appréciait et admirait ses photos, il a pu se considérer comme un artiste parce qu’il respectait le travail du comédien ». Pas un sosie Si Dane DeHaan est parfait pour le rôle de James Dean, il a cependant fallu le convaincre. Anton se rappelle qu’ils étaient « très nombreux à vouloir incarner James. Mais celui que je voulais absolument rencontrer, c’était Dane. Lui ne le souhaitait pas car James Dean était son acteur préféré et il n’aimait pas l’idée de prendre sa place ». Même s’il trouvait le scénario excellent et qu’il admirait Anton, Dane reconnaît volontiers sa réticence initiale et raconte le long chemin qui l’a conduit à accepter : « J’ai reçu le scénario environ un an avant le début du tournage, et lors de ma première lecture, je me suis dit que je ne pouvais pas le faire. J’ai dû refuser ce film cinq fois avant d’accepter ». Dane explique que personne ne comprenait sa réaction car on lui proposait « un scénario génial avec un grand réalisateur ». Comment pouvait-il être « si enthousiasmé par le synopsis et le réalisateur tout en refusant de faire ce film ? ». Voici la réponse de Dane : « C’est à cause de mon adoration pour James Dean et du respect que je lui porte. Je l’ai mis sur un piédestal, et je ne me prends pas pour lui ». Dane a fini par changer d’avis au cours d’une conversation avec le producteur Iain Canning : « Il m’a expliqué le sujet du film, et m’a dit que c’était l’occasion de montrer au public qui était vraiment James Dean. Les gens se font une fausse idée de lui ». De plus, la plupart des jeunes d’aujourd’hui « ne savent pas qui est James Dean, », ainsi le film est l’occasion de le faire découvrir à un nouveau public. Finalement, la nature de l’histoire, le défi que le rôle apportait et l’amour de son métier ont fini par convaincre Dane. Le rôle l’impressionnait, mais il savait qu’il développerait ses capacités et que son jeu y gagnerait : « Ce qui m’a séduit, c’est le côté impossible! Ce n’est pas drôle de s’attaquer à des choses trop faciles ». Les autres étaient depuis le début persuadés qu’il serait parfait. Iain Canning raconte que « Dane DeHaan incarnant James Dean, c’était notre rêve depuis le début. Ce n’était pas évident pour nous, car plusieurs films dans lesquels Dane jouait sont sortis, et on faisait une fixation sur lui dans le rôle ! ». Le but était d’engager le meilleur acteur et ne pas « tomber dans le piège de chercher un sosie parfait ». Anton ajoute : « Pour Dane, c’est un changement assez radical. Il est plutôt élancé, il a dû se façonner l’allure d’un corps des années 50, qui n’est pas centré sur les abdos, comme les acteurs actuels – mais ressemble à celui d’un fermier – et c’était incroyable ». Dane parle du challenge physique d’incarner James Dean : « J’ai dû prendre 11 kilos en trois mois pour ce rôle. J’ai travaillé avec un coach et j’ai beaucoup mangé pour que mon aspect physique soit plus proche ». Il a aussi collaboré avec la maquilleuse Sarah Rubano. « Je lui ai demandé si elle pensait pouvoir me faire ressembler davantage à James Dean » dit Dane, et elle y est parvenue. L’attention qu’elle a portée à la couleur des yeux, aux cheveux (Dane dit que James Dean a les cheveux « les plus beaux du monde »), et à des détails allant jusqu’à la forme des sourcils et des lobes ont apporté de l’authenticité à l’interprétation de Dane. Robert Pattinson pense que DeHaan « est vraiment entré dans le personnage. On retrouve la façon d’être de Jimmy dans l’interprétation de Dane ». Mais le rôle exigeait bien plus que les caractéristiques physiques. Canning dit : « même si Dane ressemble incroyablement à James Dean tout au long du film - l’important pour nous était de retrouver la beauté naturelle de James Dean. Dane a apporté la voix, le physique et le tempérament de James Dean, mais il a aussi apporté la personnalité. C’est pourquoi c’est si particulier. Ce n’est pas une caricature. Il n’incarne pas James Dean dans ses films, avec des rôles taillés pour James Dean. Il a trouvé une vraie personne dans le personnage derrière ces films ». DeHaan avait conscience qu’il devait tenter à la fois de saisir le véritable individu et de saluer la légende : « Tout le monde a une idée de qui il était. Donc vous avez la responsabilité de respecter ça mais aussi d’essayer de démolir les conventions et de montrer qui il était vraiment en tant que personne, pas celui que les gens pensent qu’il était. C’est délicat car le public va aller voir le film avec une idée préconçue de qui il était - et ils en verront peut-être des bribes - mais au bout du compte - je l’espère - ils apprendront quelque chose sur lui ». Dane le concède, « Life » n’est pas un biopic classique. « Ce sont deux semaines dans la vie de James Dean et de Dennis Stock, mais ce sont deux semaines essentielles. ». Pour Dane c’est davantage « une étude de caractère qu’un biopic » et il remarque que « à l’époque, personne ne connaissait vraiment James Dean au-delà d’Hollywood et de sa ville natale ». « À l’Est d’Eden » n’était pas encore sorti, « La Fureur de Vivre » et « Géant » n’étaient même pas encore tournés ». Le James Dean de « Life » est aux portes du succès, et Dane dit : « J’ai pu m’identifier à ce qu’on ressent face à une gloire imminente et aux sentiments mitigés qui vont avec ». Par rapport aux années 1950, la culture de la célébrité a changé mais Dane dit : « Ce qui n’a pas changé et qui est intéressant dans le film, c’est que la gloire est compliquée, surtout pour ceux qui la vivent. Le film montre bien comment ce qui peut paraître brillant, parfait, nouveau et excitant de l’extérieur peut représenter une véritable lutte intérieure ». Dane a fait beaucoup de recherches sur son personnage : « J’ai eu trois mois entiers pour lire tous les livres sur lesquels je tombais, j’ai regardé beaucoup d’interviews et trouvé un très bel enregistrement qu’il a fait quand il est retourné chez lui à Fairmount avec Dennis. Il avait un des premiers enregistreurs espion, et il a enregistré la conversation qu’il a eue avec sa famille à table ». Dane parle de la chance d’avoir pu se préparer aussi minutieusement « C’était un luxe, une situation idéale ». Il a cherché et trouvé le James Dean au-delà de la légende et des rôles, celui qui a eu de l’influence sur la vie de Dennis Stock. Dane réfléchit à la relation qui est au cœur du film : « Dennis, surtout, suit une grande évolution dans le film et Jimmy est un peu le catalyseur de cette évolution. Ils apprennent l’un de l’autre. Jimmy connaît beaucoup de changements dans sa vie et je pense que pendant ces deux semaines, il comprend peu à peu que sa famille et son foyer commencent à lui échapper, et Dennis l’aide à réaliser ça ». Dans le même temps, Dennis « se fait constamment du souci pour l’avenir », donc il est touché par « la capacité qu’a Jimmy de vivre au jour le jour ». DeHaan voit « Life » comme « un film sur deux artistes aux tempéraments différents qui se retrouvent, se découvrent des points communs et qui vont profiter de cette expérience ». Sir Ben Kingsley incarne le patron de studio Jack Warner, l’homme capable de contrôler la carrière d’acteur de James Dean. Pour Christina Piovesan, c’est un casting parfait « parce qu’il nous fallait quelqu’un de charismatique mais également que le public trouve attachant ». Iain Canning remarque « le plus fantastique dans son interprétation, c’est que Warner est à la fois un tyran absolu mais aussi l’oncle à qui vous iriez demander conseil, et je pense que Ben Kingsley possède ces deux qualités, parfois dans la même réplique ». Dane DeHaan a ressenti la portée de l’apparition de cette vedette : « J’ai l’impression que Ben m’a poussé à entrer dans le film car on en était au deuxième ou au troisième jour de tournage et tout d’un coup, il était là, à incarner Jack Warner, qui est quelqu’un d’influent et d’intimidant ». Cet impact ne s’est pas limité qu’à l’interprétation. Dane se souvient : « Puis quand ils ont dit “cut”, il s’est mis à réciter Shakespeare entre deux prises. C’était l’expérience Ben Kingsley dans son intégralité, et c’était incroyable ». Joel Edgerton incarne John G. Morris, le patron de l’agence Magnum à New York, qui a aidé à organiser la séance photo de Dennis Stock avec James Dean pour LIFE. Le scénariste Luke Davies est un ami d’Edgerton, donc l’intérêt de Joel pour le film provenait tout d’abord du fait que Luke lui avait parlé du projet, puis il a trouvé le scenario excellent et le sujet : « une description fascinante de l’une des figures les plus mystérieuses de l’histoire du cinéma ». Canning dit de Joel qu’il « se conduit comme un grand frère et comme un mentor ». Morris sait quand faire pression sur les photographes de Magnum pour obtenir ce qu’il veut. Joel vous fait comprendre le sérieux de Magnum, car c’était une agence d’excellence. Ce qui était ardu, explique Luke « c’était de montrer à quel point Morris avait conscience de l’importance du travail de Magnum. Morris a poussé Dennis. Morris sert un peu « d’appel aux armes » pour Dennis et montre les progrès de Dennis car il doit sans cesse faire le point avec Morris. A travers ces conversations, on voit Dennis lutter et Morris l’évaluer. Morris vous fait comprendre que Dennis devait atteindre un but, pas seulement pour lui-même, mais aussi pour mériter de faire partie des photographes de Magnum. Et Morris finit par confirmer la réussite de Dennis avec James Dean ». Le tournage Life se passe à Los Angeles, à NewYork et dans l’Indiana. Le tournage principal a débuté à Toronto et dans la campagne de l’Ontario. Le tournage s’est ensuite déplacé à Los Angeles, au Château Marmont et au Théâtre Pantages, qui a été modifié pour ressembler à ce qu’il était lors de l’avant-première de « Une Étoile est née » en 1954. Iain Canning s’exprime sur les décors de « Life » : « L’un de nos plus grands challenges est de relier la photographie du film à celle de la photographie de Dennis Stock ». Ils ont dû intégrer la photographie originale à la « poésie du film ». C’était important de ne pas gâcher le film au profit de la justesse documentaire, mais la photographie d’icônes et les associations émotionnelles qui en découlent doivent aussi être honorées. « Il n’y a pas d’arme dans ce film. Pas de meurtre ». La dramaturgie émotionnelle du film provient des histoires personnelles derrière l’iconographie. Iain dit : « heureusement, nous avons réussi à trouver un équilibre de sorte que les spectateurs peuvent faire un bond dans un monde qu’ils n’ont pas connu, car c’était un voyage très intime entre ces deux personnes ». La chef-décoratrice Anastasia Masaro raconte sa préparation pour le film : « Anton ne voulait pas une version stylisée des années 50. Il voulait que cela fasse vrai. Le style viendrait de son cadrage et de ses compositions. J’ai donc créé une palette de couleurs pour Los Angeles, une pour New York et une autre pour Fairmount. Mon décorateur de plateau et moi sommes allés à Fairmount, dans l’Indiana, la ville natale de Jimmy. Pour finir, nous avons choisi deux maisons, toutes deux sur la même propriété en Ontario. Nous avons utilisé l’une pour l’intérieur et l’autre pour l’extérieur et la grange. Nous avons également obtenu que le musée de Fairmount soit ouvert rien que pour nous. Nous avons rendu visite à Dave Loehr à la galerie James Dean. Il avait un classeur avec de vieilles photos de la rue principale de Fairmount. Il possédait également quelques planches contact de Dennis Stock de son voyage à Fairmount avec James ». La production a contrôlé de très près le décor, mais il n’y avait pas moyen de contrôler la météo. Christina Piovesan de First Generation Films, basé à Toronto, parle des difficultés rencontrées sur le tournage en extérieur, au Canada : « Il se trouve qu’ils sont venus pendant l’hiver le plus froid de Toronto depuis 10 ans, et nous tournions par -35 degrés Celsius ». Avec de nombreux plans en extérieur, principalement les scènes situées dans la ferme familiale des Dean dans l’Indiana, la météo est devenue un grand sujet de préoccupation pour toutes les parties concernées. Anton Corbijn décrit la situation comme « un défi incroyable et vraiment difficile par moments ». Par chance, le tournage ne se déroulait pas qu’en extérieur. Mais la chef-décoratrice a été mise au défi de reproduire des lieux bien précis : « Nous avons construit le plateau de l’Actors Studio. D’après nos recherches, l’Actors Studio était en train d’être refait à l’époque et les photos de James prises par Dennis ont en fait été réalisées au Malin Studio à Times Square ». Un autre lieu était l’appartement de Dean à New York : « C’était un vrai plaisir de pouvoir construire l’appartement de Jimmy ». Avec les éléments de décor et le réalisme de l’époque, la cinématographie a été établie. Anton Corbijn parle de cet aspect du film : « Je photographie ou je visualise les choses de manière plus sombre que dans ce film, et Charlotte Bruus, la directrice de la photographie, de manière plus claire, donc c’est intéressant de me confronter un peu à ça ». Anton remarque : « Comme pour tous mes autres films, il s’agit de solitaires, sauf que cette fois, il y en a deux au lieu d’un ». Il rit : « je double la dose ». Charlotte est attirée par le même genre de matériel, mais elle raconte leurs expériences différentes : « Je viens de l’image animée, alors qu’Anton vient de l’image fixe, donc on s’est mesurés l’un à l’autre d’une manière très intéressante ». Charlotte s’exprime sur le style qu’ils essayaient de donner : « On voulait rester le plus fidèle possible au monde de 1955 ». L’éclairage devait correspondre « à l’ambiance documentaire de la scène pour que cela ressemble à la vraie vie de James Dean et de Dennis Stock et pas à James Dean dans les films ». Charlotte et Anton tenaient « absolument à tourner sur pellicule pour ce projet » à cause de l’époque et du rôle majeur de la pellicule 35 mm qu’utilise Dennis Stock dans l’histoire. Ils pensaient que la pellicule arriverait à donner l’aspect cinématographique qu’ils recherchaient, cependant, pour des raisons de budget, ils ont fini par tourner en numérique sur la caméra Alexa. Mais ils ont quand même utilisé « de vieux objectifs de 1955 » et cette concession les a poussés à trouver le moyen d’obtenir l’effet désiré et de décider quand il était plus important de s’approcher au plus près du style ancien. Finalement, Charlotte sourit : « ressortir ces vieilles photographies a apporté une énergie incroyable ! ». Robert Pattinson Dennis Stock Robert Pattinson est surtout connu pour avoir incarné le vampire Edward Cullen dans la saga Twilight. Plus récemment, il est apparu à l'écran dans « Maps To The Stars » de David Cronenberg, ainsi que dans « The Rover » de David Michod, deux films présentés au Festival de Cannes 2014. Robert Pattinson s'est fait remarquer par les professionnels du cinéma à l'âge de 19 ans, quand il a rejoint la sage Harry Potter en incarnant Cedric Diggory dans « Harry Potter et la Coupe de feu » de Mike Newell. Il a joué dans le film de David Cronenberg « Cosmopolis », adaptation du livre de Don DeLillo, et dans « De l'Eau pour les éléphants » réalisé par Francis Lawrence. Avant cela, il tenait le rôle principal dans « Remember Me » réalisé par Allen Coulterand, et a joué dans « Bel Ami » un film de Declan Donnellan tiré d'une nouvelle de Guy de Maupassant. Pattinson a commencé sa carrière professionnelle en jouant dans « L'Anneau sacré » d'Uli Edel. Il joue également dans « How to Be » d'Oliver Irving. Il a aussi incarné Salvador Dali dans « Little Ashes » de Paul Morrison. Dane DeHaan James Dean Dane DeHaan a fait forte impression sur le public au cinéma et à la télévision et est actuellement l’un des acteurs de sa génération les plus demandés par les professionnels du cinéma. Il est sur le point de commencer le tournage de l’adaptation de la BD « Valérian » réalisée par Luc Besson. DeHaan vient d’achever le tournage de « Tulip Fever » réalisé par Justin Chadwick, avec Alicia Vikander et Christoph Waltz. Récemment, il a joué dans « The Amazing Spider-Man : le destin d’un héros » de Marc Webb. L’été dernier, il a joué dans la comédie noire « Life After Beth » présentée au Festival du film de Sundance 2014. En 2013, DeHaan a été nommé aux Gotham Awards dans la catégorie « Meilleur espoir masculin » pour son rôle dans « Kill Your Darlings ». Le film a été présenté au Festival du film de Sundance 2013 et au Festival international de Toronto 2013. En mars 2013, DeHaan a joué dans « The Place Beyond The Pines » réalisé par Derek Cianfrance et en 2012, dans « Des hommes sans loi » réalisé par John Hillcoat. DeHaan s’est fait remarquer en incarnant Jesse dans « En Analyse », la série dramatique plébiscitée de HBO. En 2010, DeHaan a reçu un Obie Award pour son interprétation dans la mise en scène off-Broadway de « The Aliens » qualifiée de « Pièce de l’année » par le New York Times. DeHaan a fait ses débuts à Broadway en 2008 avec « American Buffalo ». Il a aussi joué dans « Lincoln », réalisé par Steven Spielberg. Joel Edgerton John Morris Joel Edgerton est né en Nouvelle-Galles du Sud. Il a joué dans des films tels que « Le Roi Arthur », « Star Wars, épisode II : L’Attaque des clones » et « Star Wars épisode III : La Revanche des Sith ». Actuellement, il est en cours de tournage pour son premier film, avec Jason Bateman et Rebecca Hall. Il en a écrit le scenario et en assure la production. Edgerton a récemment terminé le tournage de « Black Mass » de Scott Cooper, avec Johnny Depp. Il sera également dans le prochain film de Jeff Nichols, « Midnight Special » avec Michael Shannon. L’année dernière, Edgerton a terminé le tournage du western « Jane Got a Gun », avec Natalie Portman et Ewan McGregor. Auparavant, il a joué dans l’adaptation épique de l’histoire biblique « Exodus : Gods and Kings » de Ridley Scott, avec Christian Bale. En 2013, Edgerton a joué dans le remake de « Gatsby le Magnifique » réalisé par Baz Luhrmann, présenté en ouverture du Festival de Cannes. En décembre 2012, Edgerton était aux côtés de Jessica Chastain dans « Zero Dark Thirty » de Kathryn Bigelow. En 2010, Edgerton a joué dans le film australien « Animal Kingdom ». Le film a remporté le grand prix du jury au Festival du film de Sundance 2010. En 2009, Edgerton a joué aux côtés de Cate Blanchett dans la mise en scène de la compagnie du Sydney Theatre « Un Tramway nommé Désir ». Sir Ben Kingsley Jack Warner Après avoir remporté un Oscar, deux Golden Globes et deux BAFTA pour son interprétation fascinante du leader social indien Mahatma Gandhi, Sir Ben Kingsley continue d’apporter une précision et une nuance inégalées à chacun de ses rôles. Kingsley a été trois autres fois nommé aux Oscars, pour « Bugsy » (1991), « Sexy Beast » (2000) et « House of Sand and Fog » (2003). En 1984, Kingsley a été décoré du Padma Shri par Indira Gandhi et le gouvernement indien. Il a également été fait chevalier par la reine Elizabeth II en 2001. Plus récemment, Kingsley a joué dans le film épique « Exodus : Gods and Kings » de Ridley Scott, et dans « Une Nuit au musée : Le Secret des pharaons », troisième volet de la série. Il a terminé le tournage de « The Walk – Rêver plus haut », le biopic de Robert Zemeckis sur la traversée entre les sommets des Twin Towers en 1974 par le funambule Philippe Petit ; le thriller de science-fiction « Renaissances », de Tarsem Singh ; et « Learning to Drive », réalisé par Isabel Coixet, avec Patricia Clarkson. En 2013, il a joué dans le blockbuster « Iron Man 3 » et également dans « La Stratégie Ender », adapté du roman du même nom. Ben Kingsley est entré dans la Royal Shakespeare Company en l967. Après des rôles dans « Le Songe d’une nuit d’été », « La Tempête », « Othello » et « Hamlet », entre autres, il a plus récemment joué dans « La Provinciale », « La Cerisaie », « A Betrothal » et « En Attendant Godot ». Alessandra Mastronardi Pier Angeli Connue depuis plus de 10 ans pour ses rôles au cinéma et à la télévision en Italie, l’actrice italienne Alessandra Mastronardi est surtout connue du public anglophone pour avoir incarné Milly dans « To Rome with Love », de Woody Allen en 2012. Alessandra a commencé enfant à tourner des publicités et a joué en 1997 dans une série télévisée « Un Prete tra noi ». Elle a ensuite joué dans de nombreux projets télévisés ainsi que dans le film « Romanzo Criminale ». Anton Corbijn Réalisateur Anton Corbijn, né en 1955 à Strijen, a découvert la photographie par le biais de son amour pour la musique, alors qu’il était encore lycéen en Hollande. Il s’est servi de l’appareil de son père pour prendre ses premières photos, lors d’un concert en plein air en 1972. Il est vite passé de la photographie scénique à la photographie de portraits, mais en ne photographiant au départ que des musiciens. Puis il s’est installé à Londres en 1979 par amour de la musique et est actuellement considéré comme l’un des photographes les plus influents, aussi bien dans le monde de la musique que dans celui de la photographie de portraits. Parmi ses photographies les plus célèbres, on compte des portraits de Clint Eastwood, Miles Davis, Frank Sinatra, Naomi Campbell, William S. Burroughs,Tom Waits, Allen Ginsberg, David Bowie, Joni Mitchell, Robert De Niro, Gerhard Richter, Ai Weiwei, Lucian Freud. Il est aussi considéré comme le photographe officiel de U2 et de Depeche Mode. En 1983, Anton Corbijn est l’un des premiers photographes à réaliser des vidéoclips. Depuis, il a tourné plus de 80 clips pour entre autres : U2, Arcade Fire, Depeche Mode, Nirvana, Metallica, Nick Cave, Coldplay et The Killers. Ses clips connaissent un grand succès et lui ont valu un MTV award et un CADS award (Creative and Design Awards) pour son œuvre en 2005. Depuis 1990, Anton a aussi travaillé dans le design graphique pour créer des logos, des affiches et des pochettes de CD. Il a créé des affiches et des jaquettes de disques et a dessiné le logo de la ville hollandaise La Haye. Les expositions d’Anton Corbijn ont eu énormément de succès en Europe et son travail peut être vu dans des musées et des galeries, ainsi que dans 15 livres publiés. En 2005, Anton Corbijn a commencé à travailler sur son long métrage « Control », sorti en septembre 2007. Une histoire d’amour qui raconte la vie et la mort d’Ian Curtis, le chanteur de Joy Division. « Control » et Anton ont remporté plus de 20 prix à travers le monde. Anton Corbijn a réalisé un deuxième long métrage, « The American » avec George Clooney dans le rôle principal. Son troisième long métrage, « Un Homme très recherché », tiré du roman de John Le Carré, avec Philip Seymour Hoffman, a été présenté au festival de Sundance 2014. En 2011, il a reçu la plus haute distinction culturelle hollandaise, le ‘Prince Bernhard Cultuurfonds Prijs’, pour sa contribution et son influence dans le mondes des arts. Luke Davies Scénariste Luke Davies est un écrivain reconnu internationalement, auteur de trois romans, de quatre recueils de poésie et coscénariste, avec Neil Armfield, du long métrage « Candy », adapté de son propre roman. Ses romans sont le best-seller culte « Candy », « Isabelle the Navigator » et « Toujours plus vite ». « Candy » a été publié en France, en Espagne, en Allemagne, en Israël, en Grèce, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Son court métrage « Air », son premier en tant que scénariste/réalisateur, avec l’acteur Andrew Garfield, a été projeté au Festival international du court métrage de Venise. Charlotte Bruus Christensen Directrice de la photographie En 2004, Charlotte Bruus Christensen est diplômée de la National Film and Television School en Angleterre. Elle a travaillé sur plusieurs courts en Angleterre et a aussi été récompensée pour la réalisation du court « Between us », avec son mari et un autre diplômé de l’école, Stefan Mørk. Le réalisateur Thomas Vinterberg a vu ce court métrage et l’a engagée pour « Submarino » (2010), le premier long sur lequel elle a travaillé. Ils se sont retrouvés sur « La Chasse », qui lui a valu le Prix Vulcain de l’Artiste Technicien au Festival de Cannes, pour la première fois remis à une Danoise. Fiche artistique Dennis Stock Dane DeHaan Sir Ben Kingsley Joel Edgerton Alessandra Mastronardi Robert Pattinson James Dean Jack Warner John Morris Pier Angeli Fiche technique Réalisateur Scénariste Anton Corbijn Luke Davies Musique Owen Pallett Image Charlotte Bruus Christensen SonNoémie Hampel DécorsAnastasia Masaro Montage Nick Fenton Costumes Gersha Phillips Direction artistique Cate Bangs Kimberley Zaharko Production See-Saw Films Barry Films First Generation Films Dossier & photos téléchargeables sur www.arpselection.com www.lecinemaquejaime.com Son 5.1 Format scope