Jacques Bonjoyeux_Damien Jadot

L’Ultime Western
Texas Hollywood 11-14 octobre 2010
Nom : Bonjoyeux
Prénom : Jacques
Profession(s) : musicien professionnel
Argent : 30$
Surnom : Smiling Jack
Camp politique : non aligné
Consignes pour le jeu de gestion "The Rolling Bullet" :
Pièces jointes pour le Rôle :
- Exemplaire du New Orleans Chronicle en date du 23 septembre 1862 (avec article
élogieux sur Gloria et son pianiste).
- Lettre cachetée pour Braxton Cooper de la famille Boucicaut
- Patte de lapin fétiche (a trouver)
- Petite culotte de Gloria (prise dans ses affaires déjà portée :o)
Compétences :
- Triche au poker
- Bagarre +2
Connaissances particulières : virtuose au piano
Objectifs principaux :
- Gagner l’amour de Gloria Bellestar
- Protéger Gloria
- Remettre la lettre à Braxton et le journal de la Nouvelle Orléans
Objectifs secondaires :
- Gagner des parties de poker
- Te faire de l’argent pour rembourser tes dettes ou éviter de te faire rattraper par celles-ci…
Background :
Tu es né à Bâton Rouge en 1837 d’une mère blanche danseuse de cancan, Anne
Grandfleury et d’un père noir trompettiste de jazz, le fameux Henri Bonjoyeux, bien connu en
Louisiane (enfin c’est ce qu’il t’a toujours dit). Une enfance insouciante passée dans les bayous
avec ton oncle Terence qui s’occupait de toi pendant que tes parents menaient la revue à la
Nouvelle Orléans. Il t’a appris à être débrouillard et la base de la survie (pêcher le serpent d’eau et
en faire un ragoût avec des racines comestibles, chasser le ragondin qui pullule dans cette
région…).
La Louisiane, cette région si particulière, ancienne enclave française dans un pays de pionniers. Un
melting-pot de croyances et de traditions, et toi sa parfaite résultante avec tes traits de métisse,
entre l’Afrique et l’Europe un doux mélange à la mode cajun. Adolescent tu décidas d’apprendre la
musique et de jouer d’un instrument. Encouragé par ton père tu commenças l’apprentissage de la
trompette mais tes efforts furent vite stoppés par un problème de poumon. Asthmatique, tu ne
réussis jamais à développer ton souffle et dus te résigner à trouver un autre instrument.
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Tu avais hérité des long doigts fins de ta mère et le piano fut rapidement le choix évident .Vous
n’aviez bien sûr par les moyens de posséder un piano, donc il fut décider que tu accompagnerais
ta mère en ville tous les weekends.
Tu te rendais donc à la Nouvelle Orléans pour assister à ses spectacles. Ton père étant parti en
tournée avec un jazz-band pour quelques mois et ton oncle Terence étant parti rejoindre le
créateur, il ne pouvait en être autrement.
Ta mère refusant que tu restes seul dans les bayous, tu étais désormais résident de la Nouvelle
Orléans 3 jours par semaine. Le piano, bien sûr, tu aurais bien aimé en avoir un à toi, mais ça
coûtait trop cher…
Ta mère avait conclu un arrangement avec le patron de son saloon, M. André. Le deal était
simple, tu devrais faire le ménage tous les matins avant l’ouverture et une fois cela fait tu aurais le
droit d’utiliser le vieux piano planqué à la cave qui avait eu ses heures de gloire mais ne servait
plus qu’à prendre la poussière. Tu lui rendais aussi quelques menus services moyennant quelques
piécettes comme apporter des enveloppes à certains de ses amis (De drôles de ganaches : ils
avaient des costards rayés avec une bosse au niveau du cœur, et plutôt l’air de vrais gros durs ces
gens-là !).
Cela dura quelques années, puis tu fis la rencontre de ton mentor. L’homme se faisait
appeler "The Dude" et il était noir comme de l’ébène. Il avait un doigté inégalable !
Il avait envie de partager son savoir avant de passer l’arme à gauche et pour t'avoir entendu dans
la cave les quelques fois où il était venu se rincer le gosier dans le saloon, il pensait que tu avais
un vrai talent. Tu te rendais donc chez lui 3 fois par semaines pour apprendre des techniques.
Entre temps, tu avais abandonné le bayou pour t’installer dans une vieille bicoque en dehors de la
ville avec ta mère. Quant à ton père, il était mort du scorbut l’année d’avant…
Tu étais devenu un jeune homme maintenant, et un plutôt bon pianiste. Présentant bien et
toujours élégant, tu te faisais engager comme professeur particulier de piano. Tu donnais entre
autres, des cours particuliers aux filles de la famille Boucicaut. Une grande famille bourgeoise du
coin. Paul, le père, était négociant et possédait des navires qui faisaient la liaison vers l’Europe.
Coton, épices,… Voyant les progrès des filles, il te les avait confiées à tour de rôle : Jacqueline,
Perrette et Clarisse pour leur éducation musicale. La petite Clarisse, à force de te harceler avait fini
par goûter à ta peau métissée. Un péché, certes, mais elle aimait trop sentir courir tes doigts
agiles sur sa peau et près des endroits étroits de sa jeunesse…
Enfin un secret est toujours bien gardé sauf quand la jeune fille a 15 ans et qu’elle est amoureuse.
La petite s’était confiée à sa grande sœur Jacqueline qui n’avait pas du tout trouvé ça de bon
goût…
Du coup elle avait fait intervenir son amant, un gros fils de riche, Karl Torrenz. Avec ses biscottos
énormes et sa cervelle de moineau il devait te donner une leçon et arrêter tout de suite cette
relation contre nature. Le type, brutal et raciste, t’avais donc rendu une petite visite avec deux de
ses amis. Résultat : nez cassé, deux côtes fêlées et une corde pour avertissement si tu ne
t’éloignais pas rapidement de la famille et de la petite Clarisse… C’est le Sud… Une chance qu’ils
aient épargné tes doigts cette fois-ci… Quelques renseignements pris sur le vilain, et tu avais
compris que les Torrenz tiraient leur fortune de la mafia locale et qu’il ne fallait pas trop t’amuser à
les contrarier.
Malin, tu jouais aussi pas mal au poker car tu trouvais le jeu intéressant et souvent lucratif.
Il fallait bien de l’argent pour payer toutes ces belles chemises de soie… Jusqu'à ce soir de juillet,
la plus grosse déveine de ta vie. Le poker est un vice sauf quand on sait s’arrêter. Te voila
maintenant avec une dette de 80$ et quelques mois seulement pour les rembourser. Ce gars, le
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colonel comme il se fait appeler, ne rigole pas et tu n’as pas envie de finir dans un caniveau un
deuxième sourire au niveau du cou. Enfin ça tombait plutôt bien car Paul Boucicaut, le père de
famille t’avais fait mandé pour t’annoncer qu’une belle danseuse de cabaret de sa connaissance,
cherchait un pianiste pour faire une tournée de quelques mois dans le sud du pays et qu’elle faisait
passer un casting. A priori ça payait bien. Donc d’une pierre deux coups tu pouvais prendre de la
distance avec Clarisse et amasser de l’argent pour rembourser tes dettes.
Te voila au rendez vous, devant les touches de ton piano. Devant toi, la danseuse, Gloria
Bellestar, silhouette parfaite et de la grâce. Elle te demande de lui jouer un pot-pourri de tous les
styles que tu connais. C’est une chanteuse et danseuse de New York. Tu t’exécutes après un petit
clin d’œil enjôleur et la jeune femme a l’air conquise…
De plus, tu es recommandé par la famille Boucicaut, donc ça fait un plus dans la balance ! Elle
t’indique qu’elle prendra sa décision à l’issue des deux dernières auditions et te propose d’attendre
dehors avec un petit sourire en coin. Tu ne peux t’empêcher de repenser à la grâce de ses
mouvements, battant le tempo d’une main agile alors que ces cheveux ondulaient légèrement avec
la brise du matin. L’affaire est faite et elle te choisit. Tu en es ravi.
Tu te rends donc chez la famille Boucicaut pour leur annoncer ton départ en tournée en
remerciant le patriarche pour avoir recommandé ta candidature, mais promettant bien sûr que tu
serais à leur service dès ton retour à la Nouvelle Orléans. Clarisse n’était pas là, ça t’a évité des
pleurs et une promesse peu convaincante. Jacqueline par contre t’as regardé d’un air narquois,
genre "tu fais bien de déguerpir, mon coco, je t’ai à l’ œil"…
Le père t’a juste dit avant de partir : "Écoutez, mon cher Jacques, j’ai ici une petite lettre à
remettre à l’un de mes amis à LaHood, Nouveau Mexique. Je sais que cela fait partie de la tournée
de Miss Bellestar. Il n’y a rien de pressant, aussi je vous la confie. C’est le banquier Mr Braxton
Cooper, vous l’avez déjà croisé ici dans la maison plusieurs fois ces derniers mois, vous voyez de
qui je veux parler".
Tu acquiesces d’un sourire et prend congé du vieil homme en lui promettant de faire au mieux. Il
est tendu ces dernières semaines. La situation politique dégénère entre le Nord et le Sud et ce
n’est jamais bon pour les affaires…
Apres quelques représentations dans le Texas et au Nouveau Mexique tu t’approches de LaHood.
Ces quelques soirées passées avec Gloria dans des endroits plus ou moins sordides t’ont
rapproché d’elle et tu te sens le rôle de protecteur ! Tu en pinces quand même pas mal pour elle.
Un jour, tu as même retrouvé en préparant les bagages, pendant que Gloria encaissait les gages
du spectacle de la veille, une petite culotte de la belle sous son lit. Tu as d’abord pensé à la mettre
dans une de ses malles (oui, les danseuses ne voyagent pas léger contrairement à ce qu'on dit),
mais tu l’as finalement glissée dans l'une de tes poches. Petit coquin, va !
Ce que tu sais de la prochaine étape de votre tournée et de votre halte à LaHood :
Il y a des élections annoncées prochainement à LaHood et Braxton Cooper souhaiterait que Gloria
fasse un récital pour sa réélection. Tu ne vois pas cela d’un très bon œil, car ce Braxton est un
homme riche et puissant. Tu sais qu’il lui proposerait un cachet avoisinant les 200$, ce qui est
énorme ! Peut-être attend-il d’elle autre chose… Dans le New Orleans Chronicle, il y a un article
élogieux sur Gloria et vous ! Montrer cela à Cooper pourrait vous permettre de renégocier le
contrat non ?
LaHood est une petite ville dont une partie se trouve au Mexique. La frontière passe en plein cœur
de la ville et sa consœur mexicaine s’appelle Paso del Loco. C’est une ville de ranchers, de
cowboys, et il y aura sans doute un saloon pour taper le carton. Il faudra cependant être vigilant
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qu’il n’arrive rien à Gloria, ta princesse. Pour cela, en plus de ton couteau, tu as pris un colt que tu
dissimules sous ton veston. Depuis quelques temps, tu es un peu inquiet. En trainant dans les
villes du coin, tu as vu que pas mal de gens se plaignaient des Indiens et de vols répétés de
chevaux. En plus, à Las Cruces, où vous avez fait une halte, deux hommes et une femme ont eu
l’index et le lobe de l’oreille (pour la femme), tranchés par un malade… En arrivant à LaHood, tu
n’es pas très rassuré.
Te voila dans la diligence en direction de LaHood, la route poussiéreuse touche bientôt à sa fin !!
Vous connaissez :
Dans ta diligence, il y a :
Gloria Bellestar : Ta muse et bientôt ta future femme. Enfin tout reste à faire… Tu
l’accompagnes dans sa tournée triomphale et son odeur flotte dans tes narines …
Ted Zane : Un type taciturne, qui parle peu. Il est là pour "affaires" et c’est un propriétaire
terrien. Gloria le regarde d’un air circonspect…
Krank Mallory : un dur, plutôt grande gueule. Un colt doré à se ceinture. Cowboy ou malfrat, tu
as déjà croisé ce type de gars un millier de fois… Mais dès que vous avez parlé poker, son regard
s’est allumé et il est devenu tout de suite plus sympa !
Le voyage se passe sans encombre malgré la traversée de territoires où les Apaches Chiricahuas
sont actifs.
Les autres…
… vont sans doute arriver… Il passe toujours du monde ces temps-ci.
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