Sir Reginald Moore_PH Benetti

L’Ultime Western
Texas Hollywood 11-14 octobre 2010
Nom : Moore
Prénom :
Reginald
Nom d’emprunt : James Fender
Titre : Sir
Profession : Agent britannique de sa Royale Majesté
Argent : 300 $
Camp politique : non aligné
Consignes pour le Jeu de Gestion "The Rolling Bullet" :
Pièces jointes pour le Rôle :
- Ordre de mission
- Gadgets 1 "Voice Distorder"
- Gadget 2 « 2 fléchettes soporifique à effet instantané – utilisation unique)
- Scalpel (fictif - à toi de le fournir)
Compétences :
- Duel (à l’épée +1)
- Crochetage +1
- Armes à feu : 1 torse par jour
- Torture +2
Objectifs principaux :
- Mettre la main sur Gloria Bellestar et voir ce qu’elle sait
- Récupérer les plans du Monitor si possible
Objectifs secondaires :
- Garder ta couverture secrète
- Tenir l’ambassade au courant, tout en préservant ton identité…
Background :
Officier au service de sa Royale Majesté la Reine Victoria ! Rien que ça !
Vous passez une enfance heureuse et choyée au sein d’une famille noble de Londres. Votre
père est un banquier d’affaire respectable et votre mère, une femme d’honneur, appliquée à élever
vos 4 frères et sœurs. Votre famille a toujours cru en une haute destinée pour vous au service de
la Couronne. La fierté de la famille. Vous faites donc tout naturellement vos études à Oxford, puis
intégrez l’école de la Marine royale (la Navy). Vous avez de l’esprit, de la répartie et le sens de
l’aventure, grâce à votre enfance plongée dans les romans de Charles Dickens.
Vous avez su rendre votre famille fière de votre parcours, car vous avez très vite réussi le
concours de l’école des officiers de la Marine. Enfin loin de votre famille, vous aspirez à un
semblant de liberté au sein de cet environnement strict. Vous faites la connaissance de Tod
Clifford et de Willian Tubbing, eux aussi issus de riches familles londoniennes et qui vont devenir
vos meilleurs amis. C'est vous qui avez brisé la glace en faisant quelques tours pendables à ces
deux nouveaux, parfois trop guindés, un balais dans le fondement comme on dit vulgairement !
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Major de promotion, vous intégrez le corps de la Royal Navy. Vos facultés mémorielles vous
donnent un bagage technique impressionnant et vous êtes même convié à un colloque inter
armées recommandé par votre amiral, pour échanger sur les innovations et découvertes récentes.
C’est là que vous faites la connaissance d’une personne clé pour votre future carrière : Lord James
Lonsdale 3ème du nom. Sa mission c’est de recruter les perles comme vous pour leur faire intégrer
un corps d’élite spécialisé dans la récupération de données contribuant à la suprématie de la
Couronne. En un mot, on forme des agents secrets. Avide d’aventure et souhaitant éviter une
affectation misérable sur une quelconque frégate, vous mettez toutes les chances de votre côté et
faite du stage une simple formalité.
Désormais, vous êtes "Sir Reginald Moore, agent secret au service de sa Majesté Victoria,
patriote au service de la couronne !" Mais cela vous oblige à cacher votre nouveau statut à votre
famille, à vos amis… Vous agissez sous couverture et après quelques missions de renseignement,
on vous expédie en 1861 aux Etats Unis, en poste à New York via l’ambassade. Vous êtes
régulièrement mis à contribution pour récupérer des documents que vous transmettez
discrètement via un ingénieux système de double fond que vous avez mis au point.
Travail facile et vie de luxe, car vous recevez un traitement plutôt confortable pour votre
statut de militaire. Cabarets, tables fines, beau monde, vous savez onduler comme une anguille
dans cette ruche bourdonnante qu’est le Nouveau Monde.
Au mois de mars 1862, un ordre mission différent des précédents avec la mention "VIP"
gravé dans la cire du cachet vous est remis par l’ambassade. Vous n’aviez pour l’instant jamais eu
ce type d’ordres, réservé aux agents expérimentés. Un signe de votre réussite et de la confiance
de vos supérieurs !
La situation politique américaine est exécrable, et la guerre civile vient de commencer, peu
après l’élection de ce nigaud de Lincoln à la présidence…
L’ordre est limpide et la mission passionnante : les plans d’un navire révolutionnaire, le
Monitor, avec plus de 12 inventions brevetées à son bord doivent être transportés prochainement
par un officier de la Navy, l’amiral John Philippe Clinton. Ce navire est une révolution et il est en
cours de fabrication. Pour la Royal Navy, obtenir ces plans permettrait à la Couronne d’asseoir une
fois de plus sa suprématie sur les mers. On vous ordonne de faire le nécessaire pour vous en
emparer.
Une rapide petite enquête vous apporte les informations suivantes sur le convoyeur : fils
d’une riche famille new-yorkaise, marié, père de deux enfants en bas âge. Propriétaire d’une
grande maison à Manhattan et d’une maîtresse d’une vingtaine d’année, danseuse de cabaret.
Travaille dans les bureaux du centre d’affaires de New York. Il faudra être patient, rusé et
ingénieux pour faire la culbute, mais bon ! La récompense pour bons résultats sera sûrement une
médaille et la possibilité de rentrer quelques temps à Londres.
"Comme un morpion sur les couilles d’un bagnard" vous plongez dans la vie de cet officier.
Filatures discrètes, postiches, surveillances, nom de son cocher… L’homme semble suivre toujours
le même itinéraire. Bien vite, vous vous rendez compte qu’une surveillance discrète (mais efficace)
accompagne l’homme. Services de l’armée américaine ? Autres ? Bref, pas moyen d’approcher ou
de pénétrer son bureau.
Tous les mardis et jeudis soir, il se rend à un cabaret sur Broadway, le Royal Flush. Il y
retrouve sa danseuse, une certaine Gloria Bellestar et, après le spectacle, ils ont leurs petites
habitudes dans un hôtel du centre, le Taylor Palace Court, chambre 902. Louant la chambre
voisine, tu as placé un système d’écoutes sophistiqué avec cornette et ventouse. A part des râles
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et des ronflements, tu n’en as pour l’instant rien tiré. Après trois mois de filature, votre hiérarchie
vous demande des résultats. Il faut donc passer à l’action. L'homme se promène toujours avec une
mallette noire dans laquelle il garde ses documents. Il vous faut pénétrer dans la chambre et
ouvrir la mallette. Si ce sont bien les documents que vous cherchez, vous les escamoterez.
Pendant un gros coït, vous pénétrez dans la chambre, vous approchez de l’entrée et vous
saisissez de la mallette. Au même instant, le garçon d’étage frappe à la porte "Champagne pour Mr
Clinton !". Vous avez juste le temps de vous glisser sans bruit derrière une tenture et vous
attendez que tout se calme un peu pour vous enfuir discrètement. Trois jours plus tard, toujours à
vos écoutes, vous surprenez une dispute entre les deux amants puis, c’est le calme plat.
Deux jours plus tard après quelques échanges codés via l’ambassade où on vous presse
d’avancer, vous suivez l’amiral à la sortie de son travail .Un détail attire votre œil : il n’a plus la
même mallette. Craignant un changement, vous décidez de tirer cela au clair et d’agir de manière
moins discrète. Le soir venu, vous pénétrez chez lui, dans son bureau, là où il s’enferme pour
fumer son cigare quand sa femme et ses enfants sont montés se coucher. Il faudra qu’il parle. Une
fléchette soporifique vous donne le temps de fouiller ses affaires. Rien de bien intéressant à vrai
dire. L’officier se réveille, bâillonné et attaché à son fauteuil de cuir. Après quelques coup de
scalpel sur les nerfs de la main, il avoue s’être fait dérober la mallette par sa maîtresse qui, folle
de rage d’apprendre qu’il était marié avait décidé, pour se venger, de lui prendre sa mallette. Dans
le feu de l’action, il ne s’en était pas rendu compte immédiatement. Il vous supplie de ne pas lui
faire du mal, mais il a vu votre visage… Trop tard, un coup bien placé et un cadavre à gérer en
version rapide ! Vous lui tranchez la gorge et mettez le désordre dans son bureau pour faire passer
ça pour un crime crapuleux. Vous fuyez dans la nuit…
En arrivant au Royal Flush, le lendemain soir, vous avez préparé votre séquence avec
minutie mais, au moment du lever du rideau : pas de diva. Remplacée au pied levé par Charlene
Tilton, une étoile montante et très fortement poumonée si l’on peut dire. Une rapide enquête
auprès du personnel vous apprend qu’elle est partie, mais que son agent, un certain Phil Specter,
devrait en savoir plus. Vous décidez de l’attendre chez lui le soir suivant.
Attrapage en règle et torture dans la cave (ce coup-ci masqué), avec un petit gadget qu’on
vous récemment fait parvenir, le "voice distorder", qui modifie le son de votre voix. Epuisé, l’agent
vous annonce que la belle est partie pour la Nouvelle Orléans, afin d’apprendre le French cancan.
Ça n’arrange pas vos affaires car vous ne devez pas, selon le protocole, quitter la ville où vous
êtes en poste…
Vous abandonnez le malheureux dans sa cave, bâillonné. S’il a de la chance, la femme de
ménage le trouvera, sinon il servira de repas aux rats…
Vous êtes en mauvaise posture, car par deux fois, vous avez raté le colis. Votre hiérarchie
vous presse de plus en plus et si vous commencez à demander des autorisations, on saura que
vous êtes en passe d’échouer. Il va falloir faire très vite. La Nouvelle Orléans est à trois jours de
train. Comptant la retrouver rapidement, vous estimez qu’il vous faudrait vous absenter 3
semaines au maximum. Vous décidez de remettre un faux rapport de suivi afin de vous donner du
temps. Vous y expliquez vos récentes découvertes et le contact d’un indic (fictif) à la Nouvelle
Orléans : James Fender. Vous indiquez que ce dernier aurait eu vent de manœuvres du
gouvernement français pour acquérir les plans. Ceci mettra l’état major en colère, et vous
demandez l’autorisation de vous rendre là-bas pour compléter votre enquête. Bien sûr cela est
refusé… Qu’à cela ne tienne : vous partez quand même et prenez l’identité de Fender.
Arrivé sur place, une affiche vous conduit rapidement au cabaret du "Flying Diamond",
mais la belle a encore disparu. Quelques billets à la fille du vestiaire, et on vous envoie vers un
riche négociant, Mr Paul Boucicaut, client régulier et fortuné, ami de la danseuse. Il faut faire vite
et vous n’avez aucun mal à trouver la maison des Boucicaut. Le soir même vous enfoncez un petit
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scalpel dans la main du vieil homme bedonnant pour qu’il donne des informations sur son amie.
Peu résistant à la douleur, il vous explique entre deux sanglots, qu’elle est partie pour une tournée
dans l’Ouest, passant par le Texas, l’Arizona et le territoire du Nouveau Mexique où elle doit
donner un gala pour la réélection de l’un de ses amis, le banquier Braxton Cooper… L’homme vous
indique qu’elle n’est pas seule, mais alors que vous enfoncez un peu plus le scalpel pour lui faire
cracher les derniers morceaux, Paul Boucicaut vous joue le dernier acte d’Hamlet. Son cœur
lâche…
Tant pis ! La piste est chaude et il vous faut prendre la route au plus vite. Le plus simple
serait de rallier la ville de LaHood directement et d’attendre la belle sur place. Vous prenez le
temps d’envoyer un télégramme à l’ambassade en vous faisant passer pour James Fender. Vous
indiquez :
"Agent français mort -stop- négociation en cours -stop- échange doit avoir lieu La Hood stop- NMT -stop- me rends sur place et vous contacte". On ne sait jamais, cela peut toujours
permettre d’avoir des renforts, en cas de besoin.
Le lendemain, vous partez pour LaHood. Huit jours d’un voyage harassant dans une
diligence poussiéreuse. Votre première rencontre avec l’Ouest sauvage…
Vous êtes arrivé dimanche soir. La dernière partie du parcours a été faite à cheval. Vous
arrivez de la région de Langston Bridge, où des combats se déroulent déjà entre les bleus et les
gris. A La Hood, vous avez retrouvé John Langston, le propriétaire du ranch de Langston Bridge. Il
a tout perdu et il a vendu son dernier cheval avant d’aller noyer son désespoir au saloon. De votre
côté, vous avez en vain tenté de trouver trace de Gloria, mais rien… Un échec de plus.
Dépité, vous avez noyé votre amertume à Paso del Loco, la deuxième partie de la ville du
côté mexicain, et avez éclusé du mauvais mezcal à la cantina. Entre temps, vous avez été
questionné par le capitaine Morales, en charge du poste frontière. Après 15 minutes d’une
discussion de fou autour de vos papiers d’identité, vous lui avez glissé un billet de 5$ pour qu’il
cesse ses questions stupides…
La ville de LaHood est une petite bourgade poussiéreuse. Bordée de ranchs et peuplée de
cowboys à la mine patibulaire (mais presque). Bien loin des salons raffinés de New York ou de
votre chère Angleterre. Vous avez donné pour nom James Fender, un voyageur anglais désireux
de découvrir l’Ouest et pourquoi pas de s’y établir. Vous avez remisé vos beaux vêtements, mais
gardez toutefois cette classe naturelle propre aux gens de votre condition. Cela ne trompera
personne, mais au moins vous pourrez donner un peu le change… La ville est en effervescence et,
à la cantina, on parle beaucoup du meurtre de Bill Norton, un propriétaire du coin, et des élections
locales qui doivent se tenir le 13 octobre au soir.
Vous avez décidé d’attendre quelques jours…
Vous connaissez :
Gloria Bellestar : Danseuse de cabaret, jeune et jolie mais qui a su prendre la poudre
d’escampette. Vous n’avez qu’une hâte lui remettre la main dessus…
John Langston : il a tout perdu…
Tico : propriétaire de la cantina mexicaine. Un gars malin…
Capitaine Morales : en charge du poste frontière…
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