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// santé 6 heures du matin, on sonne à la porte d’un sportif. L’un des contrôleurs d’Antidoping Suisse est là pour procéder à un contrôle inopiné. Eclairages. Kristin Aubort Dopage objectifs sensibilisation D opage… Depuis « l’affaire Festina », durant le Tour de France 1998, le mot résonne comme une évidence sulfureuse dans le monde du sport. Alors que l’Agence mondiale antidopage (AMA) voit le jour dès l’année suivante, la fondation Antidoping Suisse se charge désormais d’appliquer le Code de l’AMA dans notre pays. Code que les sportifs doivent obligatoirement respecter, à l’instar de leur entourage, médecins et entraîneurs. Les amateurs aussi Près de 3000 contrôles inopinés sont effectués chaque année dans notre pays. Or, leur procédure s’applique également aux participants à des événements sportifs soumis à une fédération sportive nationale : « Prenons l’exemple des « 20 km de Lausanne », une manifestation qui fait partie de Swiss Athletics. Le jour de la course, les participants adultes sont soumis aux règles antidopage de Swiss Olympic » explique Christina Weber, pharmacienne responsable pharmacie, médecine et recherche Antidoping Suisse. Une question s’impose : comment définir le dopage ? « Le dopage augmente la perfor- mance physique grâce à des substances interdites. Désormais toutefois, le Code de l’AMA – disponible sur le site www.wada-ama.org) – ne propose plus de définition, mais a émis 8 dispositions : leur violation est considérée comme du dopage. » Parmi celles-ci, la contrainte, pour tout sportif de haut niveau, d’indiquer ses disponibilités sur trois mois ainsi que les heures auxquelles on pourra le rencontrer. « Il a droit à trois violations de disponibilité par dix-huit mois. » Et la pharmacienne de préciser que l’objectif de la fondation Antidoping Suisse ne se résume pas à une enquête policière mais, au contraire, à développer la prévention des risques potentiels d’effets secondaires du dopage sur le corps et sur le mental. « Le décès d’une jeune athlète, cette année au Marathon de Londres, m’a particulièrement frappée. On augmente la prise de stimulants parce que l’on veut à tout prix prendre part à une compétition, prouver sa capacité à le faire… ». Former les acteurs de la santé Alors que les anabolisants – connus pour leur capacité à accroître la force et la masse du système musculaire – caracolent en tête de liste des substances dopantes (49 %), les statistiques évaluent à 16 % la prise de stimulants, suivie de substances telles qu’amphétamines et même Ritaline, en augmentation chez les jeunes. « Dans le cas d’une hyper activité, par exemple, il s’agit d’annoncer le cas avant la compétition. Une autorisation d’usage thérapeutique (AUT) peut alors être délivrée. » On l’aura bien compris, la liste des substances qui figurent sur la liste des produits dopants interdits est vaste. Miser sur la prévention passe donc par la sensibilisation des acteurs concernés : « Un programme du département de l’information et de la prévention est proposés aux athlètes, leurs familles et entraîneurs, sans oublier leur entourage (diététiciennes, physiothérapeutes…). Pour sensibiliser et former les pharmaciens et les médecins, nous publions régulièrement des articles dans leurs revues professionnelles, leur envoyons la liste annuelle des substances interdites et leur dispensons des séances d’information. » Des jeux et formations en ligne (e-lessons) sont par ailleurs proposés aux étudiants, mais aussi à l’entourage des sportifs. >> pharmacieplus | printemps 2014 13 // santé Dangers en ligne Force est de constater une fois de plus le danger lié à la commande de certains produits en ligne : « Nous avons constaté que certains compléments alimentaires – le plus souvent en provenance de Chine ou des Etats-Unis – contiennent des anabolisants, ajoutés volontairement ou provenant d’une contamination lors de la fabrication » révèle Christina Weber. On n’hésitera donc pas, si la prise de ce type de préparation s’avère indispensable, à demander conseil à son pharmacien. Régulièrement mise à jour et déjà très populaire, la banque de données suisse des médicaments, proposée sur le site internet d’Antidoping Suisse, vous informe en quelques clics sur les médicaments et substances autorisées ou non. Et cette pharmacienne spécialisée de conclure que « La meilleure alternative offerte aux sportifs de tous niveaux pour stimuler leur énergie est de rester propre en pratiquant un entraînement intensif, y conclut une régénération musculaire adaptée, assorti d’une alimentation respectueuse de la pyramide alimentaire ». Tout savoir > sur les prestations d’Antidoping et la liste des substances dopantes 2014 : www.antidoping.ch > les médicaments : www.antidoping.ch/fr/drugdb. Antidoping.ch : l’app qui vous dit tout sur les substances et médicaments qui vous intéressent. Le plus : scanner son médicament grâce à son code-barres : si ce produit est interdit, l’info s’affiche. « Born to run » – le jeu pour un sport propre : disponible gratuitement sur l’iTunes Store d’Apple. Son objectif : combiner compétitions sportives et entraînement et être invité à un contrôle antidopage inopiné. Les joueurs dopés perdent leurs points et redémarrent après une suspension. Attention : contrôles antidopage, sanction et annonces sur le « mur de la honte » vous attendent au contour ! OMEGA-life®: 1✕ par jour pour la vie. Profitez des sports d’hiver en plein air! FAITES I UN ESNSAANT! nt Contie EP g d’A 500 m la dose DH et d’A alière journ . idéale MAINTE Vitalité naturelle issue de la mer. OMEGA-life ® contient les acides gras vitaux oméga-3 AEP et ADH qui influent sur les lipides sanguins et contribuent à améliorer votre santé. Une capsule couvre les besoins journaliers. 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