Rapidement, la Nouvelle-France devient une colonie où il fait bon

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Rapidement, la Nouvelle-France devient une colonie où il fait bon
Rapidement, la Nouvelle-France devient une colonie où il fait bon vivre. Après
quelques décennies d'isolement et de labeur incessant, la majorité des habitants ont pu
mener une vie satisfaisante. Ce qui frappe chez les habitants de la Nouvelle-France,
comparativement à d'autres populations du monde, au XVIIIe siècle, c'est la qualité et
l'abondance de l'alimentation dont ils jouissent.
En Nouvelle-France, tous les gourmands pouvaient vivre heureux. Sauf pour de
brèves exceptions, jamais la famine n'y a sévi. Neuf années sur dix, les récoltes et les
provisions de toutes sortes suffisaient à bien nourrir tout le monde. La nourriture de
qualité et en quantité suffisante, constituait donc sans conteste l'un des grands atouts
de la colonie et elle contribuait grandement aux plaisirs d'y vivre.
Afin de mieux faire connaître cette réalité historique, nous avons eu recours à la
rigueur historique, ainsi qu'à la sensualité et aux émotions. Car toute la vérité sur le
bonheur de bien manger en Nouvelle-France repose, certes, sur la qualité des
aliments et le savoir-faire des cuisinières, mais aussi sur les émotions et les sensations
que faisait naître un bon repas partagé entre amis ou en famille.
Nous avons tenté ici de retracer et d'évoquer toutes ces facettes de la joie de vivre
reliée à l'alimentation dans la vallée du Saint-Laurent. Tous les gourmets
d'aujourd'hui pourront également célébrer le patrimoine culinaire de la NouvelleFrance et profiter des occasions festives qui jalonnent les saisons pour réaliser les
recettes d'époque que leur propose ce livre.
Bonne lecture et, surtout, bon appétit!

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