Le commerce en Nouvelle
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Le commerce en Nouvelle
Nouvelle-France_18e_siècle_-_Commerce Le commerce en Nouvelle-France introduction L?histoire de la Nouvelle-France remonte au début du XVIe siècle, alors que le roi de France demanda à Jacques Cartier de prendre possession du territoire. Il plantant une croix sur les rives de la Gaspésie en 1534. Il ne faudra que quelques années pour qu?une colonie française voie le jour. La France se rend rapidement compte que le territoire est de grand intérêt car les ressources que l?on y trouve rapporteront beaucoup. À la rencontre des Premières nations, les Français échangèrent des couteaux pour des fourrures. Ainsi, les Français se rendirent compte qu?ils pourraient exploiter cette ressource de la Nouvelle-France suite au problème de pénurie de peau de castor en France. C?est d?ailleurs cette peau qui était la meilleure pour faire du feutre, produit durable en plus d?être facile à fabriquer, étant donc le plus populaire. développement Les débuts C?est au cours du premier contact avec les Amérindiens que les Français découvrent que le commerce des peaux et des fourrures avec les Amérindiens apporterait beaucoup de bénéfices. Suite à la découverte de la ressource et de la pénurie de fourrures en France, causé par la surexploitation, la métropole ne veut rien de moins que d?exploiter au maximum la ressource du territoire que l?on nomma la Nouvelle-France. Le roi de France accorda une première permission à Samuel de Champlain de bâtir une colonie en échange de développer la traite de fourrures. Peu de temps après, des compagnies, voyant que la fourrure était très payante, décident de s?engager à peupler le nouveau territoire en échange d?avoir l?exclusivité d?exploiter la ressource. Par contre, il ne fallait que compter le temps pour que l?Angleterre se réveille et voit les profits obtenus par la France pour vouloir sa part d?exploitation. Les compagnies pour la réussite Pour une évolution plus rapide de la colonie de la Nouvelle-France, la métropole donne le monopole du commerce des fourrures à des compagnies en échange de la responsabilité de peupler le territoire. Elles auront pour nom, au cours des époques, Société de Caën, Compagnie des Cent-Associés et Compagnie des Indes Occidentales. Les compagnies exploiteront surtout les peaux de castor car celles-ci occupent la demande première en France. La compagnie des Cent-Asssociés a été fondée le 29 avril 1627 alors que Louis XIII est à la tête de la France. Cette compagnie fût créée pour occuper tout le monopole du territoire, c?est-à-dire de la Floride à l?Arctique et de l?Atlantique à l?Ouest inconnu. Ainsi, le Cardinal Richelieu, envoyé en Nouvelle-France par le roi de France, fonda la Compagnie des Cent-Associée. Ce fût le point tournant de la Nouvelle-France car cette compagnie colonisait le territoire. Par contre, en raison de plusieurs problèmes, la compagnie a été sous-louée à une autre compagnie intéressée par le commerce de fourrures, La Communauté des Habitants. Cependant, cette dernière échoua elle aussi à cause de la Guerre des Mohawks. Toutefois, le 24 septembre 1663, le roi Louis XIV intervient dans la colonie et fait d?elle une province royale. Ainsi, le commerce des fourrures pouvait reprendre à son maximum. Le commerce en Nouvelle-France 1 Nouvelle-France_18e_siècle_-_Commerce Le commerce en dehors des fourrures La Nouvelle-France n?a pas uniquement la traite des fourrures comme ressource économique. Mis à part cette dernière, on y retrouve la pêche, les mines, le bois et le chanvre. Grâce à ces ressources, en 1618, Champlain avait réussi à anticiper des revenues de 5 millions. Cependant, il est important de savoir qu?aucun autre commerce ne sera aussi rentable que la fourrure à cette époque. On raconte que en 1508, alors que la France venait pêcher sur les rives, elle découvrit les Amérindiens et en ramena en chez elle. Ainsi, le roi de France, par curiosité, envoya des explorateurs. La découverte des ressources fût alors grandiose pour l?évolution de la France mais aussi pour le développement de la colonie qui allait voir le jour des années après. Les difficultés Tout d?abord, la compétition chez les tribus des Premières Nations déclancha des batailles entre les Iroquois et les Hurons pour la traite des fourrures. On dit même que les batailles auraient entraîné un arrêt temporaire du commerce. D?autant plus que l?exploitation de la fourrure s?oppose à celle de l?agriculture d?un point de vue culturel. Certaines nations amérindiennes étaient donc sur la défensive. S?ajoute à cela les nombreux événements politico-militaires qui ont nuit à la colonisation de la Nouvelle-France dans laquelle plusieurs efforts étaient investis. Autre que le problème de l?expansion de la colonie française, la concurrence avec les anglais a amené sont lot de problèmes. C?est d?ailleurs une grande guerre de la France contre l?Angleterre qui fit ralentir soudainement la traite des fourrures. Effectivement, la Guerre de Sept Ans a été remportée par l?Angleterre qui a donc prit le contrôle de la Nouvelle-France en 1763. Conclusion Somme toute, le commerce en Nouvelle-France a été l?élément déclencheur de sa colonisation. La traite des fourrures a fait l?objet du principal produit d?exportation vers l?Europe. Les débuts ont connus divers problèmes, mais les relations se sont améliorées et le roulement économique qui en découle a permis à la Nouvelle-France de prendre de l?ampleur. On pourrait dire que la fourrure de notre époque est le pétrole. C?est à se demander ce qu?il arriverait si l?on en venait à bout. Le commerce en dehors des fourrures 2