L`homme d`affaires Cristiano Ronaldo sur les traces

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L`homme d`affaires Cristiano Ronaldo sur les traces
Date : 13/01/2014
Pays : FRANCE
Surface : 113 %
Mots : 760
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L'homme d'affaires Cristiano Ronaldo sur les traces de
David Beckham
Comme l'Anglais, l'attaquant du Real Madrid a lancé sa propre marque de sous-vêtements et
est sponsorisé par le styliste italien Emporio Armani. Mais contrairement à Beckham, le
Portugais peut s'appuyer sur une importante base de fans sur les réseaux sociaux qui peuvent
lui permettre d'attirer d'autres sponsors.
Quel est le point commun entre Cristiano Ronaldo et David Beckham ? Ils ont tous les deux joué au Real Madrid
ou porté le numéro 7, répondront les amateurs de football. Ils ont aussi tous les deux un corps d'athlète, suggèrera
la gent féminine. Ils ont tous les deux lancé leur marque de sous-vêtements, rétorqueront les experts du marketing
sportif. Successeur de Beckham à Manchester United puis au Real Madrid, le Portugais aurait-il copié ou
simplement été influencé par l'Anglais? «Je ne copie personne, lâche CR7 dans une interview au magazine Sport
& Style . J'ai mon propre style et cela reste une pure coïncidence». Certes, mais les observateurs auront également
remarqué que l'attaquant du Real Madrid a succédé à David Beckham comme égérie du styliste italien Emporio
Armani. «Cristiano Ronaldo a un tel ego que, pour lui, il ne marche sur les plates-bandes de personne», explique
Gilles Bertoni, président de Bertoni & Co, structure de conseil marketing. Voilà déjà une différence avec le
Britannique qu'on présente volontiers comme un gentleman.Cristiano Ronaldo inaugure son musée au Portugal, en
décembre dernier Crédits photo : JORGE MONTEIRO/AFPCar le Portugais est, quant à lui, connu pour avoir une
haute estime de lui-même et aime partager le reflet de son image avec ses fans. Cristiano Ronaldo peut compter
sur 70 millions de fans Facebook - contre 32 millions pour Beckham -, 24 millions de followers sur Twitter contre environ 400.000 pour l'Anglais - et plus de trois millions sur Instagram. C'est pourquoi la vedette du Real
Madrid a lancé le mois dernier son propre réseau social, «Viva Ronaldo» ou son musée qui accueillira son premier
Ballon d'Or. Un édifice de 440 mètres carrés qui a nécessité un investissement de 1,5 million d'euros. «J'ai voulu
faire un musée pour mes fans, un endroit
ils pourront admirer les trophées que j'ai obtenus au long de onze
années de carrière professionnelle», a déclaré en décembre dernier Cristiano Ronaldo lors de l'inauguration du
musée situé à Funchal, sur son île natale de Madère. «Ronaldo peut s'appuyer sur un élément incontournable dans
la communication des sportifs que n'avait pas Beckham à son époque: les réseaux sociaux. Il tisse sa toile de
manière très intelligente», indique Gilles
de 28 ans, le Portugais possède, par ailleurs, une marge de
progression financière importante. «Pour l'instant, il a attiré principalement des marques se situant dans l'univers
du sport (Nike, Konami, Castrol...), déclare François Guyot, co-fondateur de Sportmarket, agence de marketing et
sponsoring sportifs. Parce qu'il brille essentiellement par ses performances sportives». Surtout, le modèle
économique qu'il est en train de construire n'en est qu'à ses débuts. Mais ses bases sont solides. Outre son
importante base de fans sur les réseaux sociaux, Cristiano Ronaldo peut aussi compter sur la vente de produits
dérivés. Depuis qu'il est au Real Madrid, le Portugais fait vendre au club en moyenne 1,5 million de maillots par
an, contre un million lorsque Beckham évoluait lui aussi au sein de la «Maison Blanche» (surnom donné à
l'équipe madrilène).La menace NeymarPour la plupart des experts, un sportif devient une marque lorsque la part
de ses contrats publicitaires dans ses revenus totaux dépasse celle de son salaire. Or, aujourd'hui dans le cas de
Cristiano Ronaldo, ces contrats s'élèvent à 48% des 44 millions de dollars (soit 21 millions) que «CR7» a gagnés
en 2013. De son côté, David Beckham a perçu un peu plus de 47 millions de dollars, dont 42 millions en revenus
publicitaires. «Mais l'importante base de fans dont Cristiano Ronaldo dispose ne peut que lui permettre d'attirer
d'autres gros sponsors. Il a d'autant plus de mérite qu'il a réussi à émerger dans une concurrence forte», ajoute
François Guyot. Sur un plan sportif sans doute mais moins en matière de marketing
son rival du FC Barcelone,
Lionel Messi, ne développe pas une réelle stratégie d'image. Le Portugais devra en revanche se méfier de l'autre
star du club catalan: Neymar. Certes, le Brésilien n'a pas encore le statut d'une star comme Messi mais il affole
où
Bertoni.Âgé
où
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Date : 13/01/2014
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déjà les sponsors. Alors qu'il n'a que 21 ans, le numéro 11 du Barça, conseillé par l'ancien avant-centre du Brésil,
Ronaldo, a déjà gagné, en 2012 plus de 16 millions de dollars en contrats publicitaires.
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