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RÉALISATIONS DU PROGRAMME 2008-2013 PROGRAMME D’APPUI AU RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE COMMERCE INTERNATIONAL AU SERVICE DE L’AFRIQUE ( PACCIA II ) Images numériques de couverture En haut, à gauche: © Bridget Coila Autres : © ITC 2 PACCIA II Le commerce régional pour des bénéfices globaux D epuis son lancement officiel en 2008, PACCIA II est reconnu comme le programme phare de l’ITC sur l’intégration régionale, le développement du commerce et la promotion des exportations en Afrique. Le programme s’inscrit dans le cadre de la réponse globale aux défis de l’intégration régionale en Afrique et est conforme à la vaste ambition du NEPAD, qui voit le secteur privé comme le moteur de la croissance économique, celle-ci étant ancrée dans un commerce régional et inter-régional accru. Dans le but de faciliter l’intégration régionale, la stratégie PACCIA II consistait à identifier les secteurs à fort potentiel de croissance du commerce interrégional, à déterminer les écarts et à les réduire à travers un développement institutionnel ciblé pour fournir des services à l’échelle de la région. Le programme comportait également un soutien pour le renforcement du niveau de dialogue public-privé sur la politique commerciale des communautés économiques régionales ( CER ). Les principales réalisations de PACCIA II incluent des services de renforcement des capacités ciblés pour les institutions partenaires régionales et nationales, afin d’améliorer la compétitivité des exportations, de consolider les liens commerciaux et de faciliter les recettes des exportations des PME africaines dans les secteurs à fort potentiel. Financé par l’Agence canadienne de développement international ( ACDI ), le PACCIA II a été conjointement mis en œuvre avec trois CER en Afrique : le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe ( COMESA ), la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale ( CEEAC ) et la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO ), en appui aux programmes d’intégration commerciale régionale. RÉALISATIONS DU PACCIA II Le programme a atteint son objectif de soutenir l’intégration régionale en Afrique en obtenant des résultats concrets dans quatre principaux domaines : 1. Le développement de secteurs pour accroître les exportations 2. Le renforcement institutionnel pour la promotion du commerce 3. Le renforcement de la promotion des intérêts du secteur privé dans le cadre de l’intégration régionale 4. Services de développement des entreprises sensibles à la dimension genre – Le Programme ACCÈS ! 42 Pays d’Afrique subsaharienne ( dont 30 PMA et PDSL ) ont bénéficié directement ou indirectement des interventions de PACCIA II. 3Filières à fort potentiel ( mangue, cuir et café ) ciblées respectivement dans les régions de la CEDEAO, du COMESA et de la CEEAC. 3 CER d’Afrique ont renforcé leurs structures de développement du commerce et leur direction. 9 IAC régionales ont été renforcées et engagées dans l’appui au commerce régional et au dialogue politique. 186Experts africains du commerce ( 52 femmes ) ont acquis des compétences durables à travers la formation des formateurs, l’encadrement, l’apprentissage en ligne. 3 157PME et micro-producteurs ( 2 668 femmes ) ont amélioré leurs capacités en matière d’exportation et l’accès aux nouveaux marchés. 112 Documents techniques produits conjointement avec les CER partenaires et les IAC. 119 Èvènements, ateliers de renforcement de capacités et missions d’affaires dans 29 pays. 4 Plateformes en ligne ( ACCÈS !, portails Internet du RERINFOCOM de la CEAC, outils d’apprentissage en ligne de l’étude de marché du COMESA et de la CEDEAO ). Le commerce régional pour des bénéfices globaux 3 SOMMAIRE Le commerce régional pour des bénéfices globaux3 DÉVELOPPEMENT DE SECTEURS POUR ACCROÎTRE LES EXPORTATIONS FILIÈRE MANGUE DE LA CEDEAO FILIÈRE CUIR DU COMESA FILIÈRE CAFÉ DE LA CEEAC RENFORCEMENT INSTITUTIONNEL DE LA PROMOTION DU COMMERCE INFORMATIONS SUR LE MARCHÉ ET ÉTUDE DE MARCHÉ : OUTILS ET MÉTHODES CONFORMITÉ AUX NORMES SERVICES EN MATIÈRE DE DROIT COMMERCIAL 6 7 8 9 10 10 PROMOTION DES INTÉRÊTS DU SECTEUR PRIVÉ DANS LE CADRE DE L’INTÉGRATION RÉGIONALE COMESA 11 LA CEDEAO 12 LA CEEAC 13 SERVICES DE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES SENSIBLES À LA DIMENSION GENRE – ACCÈS ! 15 partenaRIAT PACCIA II s’appuie sur des partenariats stratégiques avec les trois Communautés économiques régionales ( CER ): Le Marché Commun de l’Afrique de l’Est et Australe ( COMESA ) La Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO ) La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale ( CEEAC ) PARRAINAGE PACCIA II est financé par l’Agence canadienne de développement international (ACDI) 4 PACCIA II Développement de secteurs pour accroître les exportations P ACCIA II a mis l’accent sur les filières offrant un potentiel de croissance élevé pour l’Afrique, en particulier le secteur agricole, principal domaine créateur d’emploi en Afrique et dans lequel les femmes sont traditionnellement actives. Trois filières prioritaires ont été identifiées conformément aux stratégies commerciales régionales ( – la filière mangue pour la CEDEAO, le cuir pour COMESA, – et le café pour la CEEAC ). Grâce à des approches sectorielles régionales et aux services ciblés offerts aux PME, les chaînes de valeurs de ces filières ont été optimisées et de nouveaux marchés ont été atteints. Les stratégies ont permis de réorienter la production de l’industrie vers des produits à plus forte valeur ajoutée. Les services de développement de produits et de marchés sectoriels ont préparé les PME à accéder aux marchés régionaux et internationaux conformément au cadre de la stratégie régionale de la filière. Le commerce régional pour des bénéfices globaux 5 Mangues de l’Afrique de l’ouest exportées vers le marché européen. FILIÈRE MANGUE DE LA CEDEAO La stratégie régionale de la filière mangue a été mise en œuvre au niveau national avec des activités de promotion conformément aux stratégies nationales. Les PME ont approfondi leurs connaissances afin de mieux respecter les normes internationales et améliorer leurs méthodes de production, pour permettre la création de partenariats industriels et opérationnels transfrontaliers, de nouveaux contacts d’affaires au sein de leurs secteurs, avec les organismes de recherche ainsi que les institutions d’appui au commerce locales qui offrent de meilleurs services de soutien aux entreprises. « Nous avons exporté 8 conteneurs, soit plus de 172 tonnes de mangues. Ce chiffre représente une augmentation de 50 % du volume des exportations de l’entreprise », explique un entrepreneur de Côte d’Ivoire. Source : Commentaires des partenaires et des bénéficiaires. • Une stratégie régionale des exportations de la filière mangue élaborée et diffusée sous la direction de la CEDEAO ; • Une analyse détaillée et des études de cas sur le rôle des femmes dans la filière mangue ont été intégrées dans la stratégie régionale et approuvées par l’ensemble des 15 États membres de la CEDEAO ; • Une nouvelle collaboration entre la CEDEAO et l’Entreprise brésilienne de recherche agricole ( EMBRAPA ) a profité aux entreprises du secteur ; • 14 conseillers en promotion du commerce ont renforcé leurs compétences et leurs connaissances en matière d’analyse de flux commerciaux, de réalisation d’enquêtes sur l’offre et la demande et d’organisation de rencontres acheteurs / vendeurs ; • Les études sur la filière mangue au Ghana, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Nigeria sur l’environnement législatif et les exigences en matière d’exportation ont été menées et diffusées auprès des acteurs de la filière dans la région de la CEDEAO. 6 PACCIA II Entreprises de fabrication de cuir lors d’ateliers nationaux de diffusion et de visites d’entreprises, 2011. FILIÈRE CUIR DU COMESA Le PACCIA II a non seulement défendu la conception d’une vision régionale commune pour développer et optimiser la chaîne de valeurs de la filière cuir, mais il a également fourni des services ciblés aux PME pour les aider à atteindre de nouveaux marchés. Grâce au lancement du Réseau d’information commerciale sur le cuir sous le contrôle et l’administration de l’Institut du cuir et des produits du cuir ( LLPI ), le programme a contribué significativement à l’amélioration et à la promotion de la filière cuir dans la région. • Le LLPI a été renforcé et son utilité s’est accrue au niveau national grâce à ses points focaux de liaison nationaux. Les spécialistes de l’information de la filière cuir issus du secteur public et du secteur privé ont bénéficié d’encadrement et de formation en guise de suivi. Des services de conseil ciblés ont contribué au lancement d’un portail d’information commerciale qui permet d’identifier de nouveaux marchés ; • La stratégie régionale relative au cuir, en plus de l’intervention nationale au Zimbabwe, a libéré le potentiel de la filière en adoptant une vision commune du développement sectoriel à travers une approche participative menée par COMESA, impliquant les 15 États membres ; • Cette stratégie a permis aux PME de se préparer pour les marchés régionaux et internationaux grâce à une approche orientée par le marché. En participant aux ateliers de diffusion, foires commerciales, visites d’entreprises et rencontres acheteurs-vendeurs, les entrepreneurs ont partagé leurs expériences, appris auprès des acheteurs et des concurrents comment développer leurs compétences et capacités en matière de fabrication, contribuant ainsi à la croissance du marché ; • Ainsi, les PME ont généré 5 millions de dollars américains en nouvelles commandes à l’exportation, en plus des commandes en cours de négociation de l’ordre de 4,3 millions de dollars américains supplémentaires. « La filière du cuir a un énorme potentiel pour accroître sa contribution à l’économie et devenir un moteur de développement économique et social », déclare un représentant du pays. Selon un représentant du secteur privé : « Grâce au processus participatif, il se crée un sentiment d’appartenance dans la mesure où les acteurs de la chaîne de valeurs sentent qu’ils font vraiment partie du processus ». Sources : Commentaires des partenaires et des bénéficiaires ; documents de la stratégie sectorielle. Le commerce régional pour des bénéfices globaux 7 PACCIA II a promu l’importance du développement de la filière café. FILIÈRE CAFÉ DE LA CEEAC Le PACCIA II a soutenu le Secrétariat de la CEEAC dans la promotion de la filière régionale du café en approfondissant les connaissances sur une approche sectorielle du café à valeur ajoutée et à fort potentiel. Le café étant le principal produit cultivé dans la région et impliquant les femmes de manière significative, le PACCIA II a attiré l’attention sur l’importance du développement du secteur pour lequel la coopération régionale est nécessaire afin de tirer parti des avantages d’une stratégie sectorielle harmonisée du café. • La création d’un cadre de concertation régional a encouragé l’échange d’expériences au sein de la région et favorisé la collaboration régionale ; • Les activités de développement de la filière café ont porté sur l’amélioration du secteur agro-alimentaire dans lequel les femmes sont traditionnellement engagées ( production, récolte, transport et commercialisation ) ; « Si nous parlons de renforcement des capacités, cet exercice est réellement parfait », affirme un participant à un atelier de formation. Le programme de mentorat a permis d’aider les régions à privilégier les industries et les marchés de destination. Pour la première fois, la CEEAC a formellement identifié trois groupes de produits pilotes pour la promotion du commerce régional en Afrique centrale, et le choix privilégié a été le café. Sources : Enquête d’évaluation en ligne remplie par les experts du commerce du COMESA, de la CEEAC et de la CEDEAO ; commentaires des partenaires et bénéficiaires • Les PME ont approfondi leurs connaissances sur les normes du marché, les bonnes pratiques et ont identifié de nouvelles opportunités commerciales et de partenariats. Pour faciliter cette acquisition, le guide café de la CEEAC a été élaboré et largement diffusé ; • Les PME de la filière café du Burundi, du Cameroun et du Gabon ont promu conjointement leurs produits lors de la foire commerciale du secteur privé de la CEEAC organisée à Yaoundé, au Cameroun. 8 PACCIA II Renforcement institutionnel de la promotion du commerce COMESA, atelier de renforcement des capacités, 2010 L es stratégies des filières régionales ont identifié les défis dans les domaines de l’information et la diversification des marchés, la conformité aux normes et la compréhension juridique. Le PACCIA II a abordé ces lacunes en renforçant les capacités, en optimisant les avantages des interventions sectorielles et a prolongé leur viabilité. Le renforcement des institutions établies et de leurs réseaux en formant les experts a joué un rôle déterminant pour assurer des services de soutien appropriés aux entreprises pour le développement des PME et des filières. « Nous utilisons les outils d’analyse de marché pour soutenir les négociations bilatérales de la Zambie ainsi que les négociations avec SADC et COMESA dans le cadre du processus tripartite », explique l’Agence zambienne de développement. INFORMATIONS SUR LE MARCHÉ ET ÉTUDE DE MARCHÉ : OUTILS ET MÉTHODES Le PACCIA II a constitué et renforcé des groupes d’experts africains qualifiés et certifiés qui offrent des services de conseil aux PME à travers la formation, l’encadrement et l’enseignement en ligne sur l’information commerciale et le droit, l’étude de marché, la stratégie d’exportation, la création d’entreprises, les services de représentation et de développement destinés aux femmes entrepreneurs. • RERINFOCOM, le tout premier réseau d’information sur le commerce régional des États membres de la CEEAC a été créé. Son portail Internet présente des données clés pour les questions de développement des affaires telles que les statistiques commerciales, les règles commerciales, les profils des entreprises et des marchés dans la région ; • Le renforcement des capacités en matière d’étude de marché et dans la conduite de l’évaluation du potentiel des exportations de 92 personnes dans 76 institutions de 37 pays des trois régions ; • 14 rapports de performances sur le commerce national préparés dans certains pays membres de COMESA par des experts qualifiés ; • Une série de rapports sur les exportations produits dans les filières à fort potentiel pour la région de la CEDEAO ( la noix de cajou, la mangue, le riz, l’huile de palme et les graines de sésame ). Le commerce régional pour des bénéfices globaux 9 ACCÈS ! ateliers de formation des formateurs pour la CEDEAO, Dakar, Sénégal, juin 2010 et la CEEAC, Libreville, Gabon, juillet 2010 CONFORMITÉ AUX NORMES Le PACCIA II a permis de sensibiliser et d’accroître la compréhension des exigences liées aux normes internationales à vocation pratique grâce à sa couverture sectorielle régionale. • 8 PME de la filière café dans la région de la CEEAC et de la filière mangue dans la région de la CEDEAO ont approfondi leurs connaissances des normes internationales et des marchés d’exportation au cours de certaines visites d’entreprises et foires commerciales ; • 17 femmes d’affaires ont été formées sur les normes de marché régionales et internationales et les exigences de la filière cuir ; • 50 femmes issues des communautés rurales du Kenya ont bénéficié d’un soutien ciblé pour améliorer leurs techniques de production, les adapter aux normes du marché, utiliser des méthodes de production respectueuses de l’environnement et vendre leurs produits sur le marché de la mode éthique ; • Dans le cadre de la stratégie sectorielle de la CEDEAO pour la mangue, les PME ont approfondi leurs connaissances des normes internationales et des méthodes de production à travers une série de formations techniques. SERVICES EN MATIÈRE DE DROIT COMMERCIAL Suite à l’intervention du PACCIA II, les PME et les institutions régionales de droit commercial ont saisi les avantages et les implications des règles et règlementations commerciales régionales, en particulier en ce qui concerne l’harmonisation du droit privé. • La CEEAC et l’ITC ont noué des partenariats stratégiques sous les auspices du Secrétariat de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires ( OHADA ) avec la Chambre de Commerce et d’Industrie ( CCIAMA ) du Tchad et la Chambre de Commerce de Pointe Noire ( CCIAM ) au Congo, pour faire connaître les règles commerciales ; • Des manuels pratiques ont été produits avec la contribution technique du Centre africain pour le droit commercial et le développement ( CADEV ), y compris des guides ODAHA spécifiques à chaque pays, couvrant des sujets tels que la fiscalité des entreprises, la création d’entreprises, les emprunts et le règlement des différends ; • Plus de 300 PME, des commerçants, des avocats et des juristes ont participé à des ateliers de formation sur mesure. Un chef d’entreprise de Sarh relève que « habituellement au Tchad, le commerce ne suit pas le droit standard. De telles formations aident les commerçants à comprendre leurs droits et à remplir leurs devoirs ». Dès que les PME comprennent leur environnement économique, elles deviennent plus confiantes pour investir et développer leurs activités. Sources : Rapports de l’ITC sur les ateliers menés au Tchad et au Congo ; questionnaires d’évaluation remplis par les entreprises à la fin des ateliers. 10 PACCIA II Promotion des intérêts du secteur privé dans le cadre de l’intégration régionale Forum des entreprises du COMESA, Lilongwe, Malawi, octobre 2011 C omme toutes les régions de l’Afrique ont adopté l’intégration régionale en tant que stratégie de développement économique, le continent doit renforcer l’appui du secteur privé pour se joindre aux efforts de réformes des politiques commerciales et d’harmonisation, de libéralisation des échanges et de renforcement de l’intégration régionale. Cette intervention consistait à informer le secteur privé de la logique commerciale et des avantages de l’intégration, à leur permettre de faire face à la politique commerciale et aux mesures réglementaires complexes nécessaires pour développer une chaîne de valeurs concurrentielle et faciliter le rôle des associations d’entreprises dans l’élaboration et la promotion des positions du secteur privé aux niveaux régional et panafricain. La création des réseaux d’appui au commerce autonomes et le renforcement des instances faîtières du secteur privé régionales impliquant une interface active pour le dialogue public-privé et les partenariats en faveur de l’intégration régionale. COMESA Le Conseil des affaires de COMESA ( CBC ) est un résultat important du renforcement du dialogue public-privé dans le cadre du PACCIA II. Il a assuré l’opérationnalisation du CBC, la voix du secteur privé dans la région, en tant que plateforme clé de promotion des intérêts des entreprises et prestataire de services régionaux reconnu associé au processus tripartite COMESA-EAC-SADC. Le renforcement organisationnel du CBC impliquait entre autres : • 19 associations d’entreprises nationales et panafricaines et des PME sont devenues membres du CBC ; • Les points focaux nationaux du CBC dotés de connaissances et de compétences pour entreprendre une cartographie complète des IAC et créer des partenariats commerciaux sur la base des outils et de la méthodologie de l’ITC ; • Le CBC a dirigé la formation d’un groupe de travail du secteur privé dans le processus tripartite COMESA-EAC-SADC. Le commerce régional pour des bénéfices globaux 11 Les représentants des organisations faîtières régionales ( ORAC ) et le directeur du commerce au Secrétariat de la CEEAC, Carlos Bonfim ( photo de droite ), Douala, Cameroun, septembre 2011. L’appui technique fourni au CBC comportait les éléments suivants : • 3 comités consultatifs du CBC formés sur l’agriculture, l’industrie et les services afin d’élaborer les positions du secteur privé pour les organes formulant les politiques de COMESA ; • Des documents de prise de position régionale du secteur privé ont été élaborés sur des questions hautement prioritaires ( comme la libéralisation des services financiers, les règles d’origine et les exigences liées au visa ) et ces positions ont été préconisées par le CBC auprès des CER ; • Le CBC a formé un groupe de travail sur les barrières non tarifaires ( BNT ) composé des instances faîtières du secteur privé national, dans le but d’éliminer l’obligation de visa dans la région ; • Le CBC a noué un partenariat avec AITEC Africa et a formé des associations sectorielles pour soutenir la libéralisation du secteur des services financiers. « Grâce au CBC, nous travaillons avec le secteur privé dans la région et au niveau international pour identifier et bénéficier des retombées en matière de commerce et de partenariats entre entreprises, et c’est un très grand succès », déclare le Secrétaire Général de COMESA, Sindiso Ngwenya. Sources : Bulletins d’informations électroniques de COMESA ; rapports et documents du CBC, site Internet du CBC www.comesabusinesscouncil.org ). 12 LA CEDEAO Dans le cadre de la promotion des exportations et de la compétitivité des entreprises dans le commerce ( EXPECT ), le Réseau d’experts pour l’entreprise et le commerce de la CEDEAO ( REC-CEDEAO ) est devenu un réseau crédible et reconnu en Afrique de l’Ouest pour fournir un soutien en matière de commerce aux institutions et entreprises de la région. Grâce à la Plateforme des acteurs de l’exportation ( PAE ), le groupe a fourni un forum de promotion des intérêts des entreprises qui permet aux acteurs de s’approprier les enjeux stratégiques en vue de les aborder. Ses 15 bureaux facilitent la circulation de l’information ainsi que l’inclusion des différentes entités représentant divers aspects du commerce. À ce stade du développement, le REC-CEDEAO n’avait pas les capacités institutionnelles suffisantes pour s’engager dans la promotion des intérêts des entreprises durablement dans le cadre de la politique commerciale sur une base horizontale. Par conséquent, la stratégie consistait à élaborer une position commune sur les aspects spécifiques des politiques commerciales se rapportant à certains secteurs. • Grâce au Réseau, les PME ont amélioré leurs connaissances des normes internationales, des méthodes de production et ont acquis une meilleure compréhension des questions liées au commerce, des politiques et des règles d’origine et ont contribué à la conclusion de nouveaux contacts d’affaires au sein des PME de l’industrie avec des organismes de recherche, des institutions locales d’appui au commerce et le secteur privé. PACCIA II Coordonnateur de la CBC au Forum de l’AGOA, juin 2011 ( photo en haut, à gauche ). Les représentants du Congo et du Gabon ( photo de gauche ) et le directeur du commerce au Secrétariat de la CEEAC, Carlos Bonfim ( photo de droite ) lors de l’événement du lancement PACCIA II à Libreville, Gabon, juillet 2009. Le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé du Togo décrit le REC-CEDEAO comme « un puissant outil pour l’intégration économique de notre région. » Sources : Rapports et documents de la CEDEAO ; Rapport annuel 2011 de l’ITC ; articles de la presse nationale du Togo. • Le REC-CEDEAO et les acteurs du secteur privé ont approuvé le plan d’action sur la facilitation des échanges et la réduction des obstacles au sein de la région. Ce plan d’action a identifié des recommandations spécifiques concernant l’utilisation des Points focaux pour traiter les questions du commerce transfrontalier et la transparence des politiques commerciales et douanières. LA CEEAC L’engagement du secteur privé était non-existant dans le plan de développement du commerce de la région. Des mesures ont été prises pour lancer le processus d’engagement du secteur privé dans le débat sur les politiques publiques en créant trois instances faîtières du secteur privé régionales, reconnues comme telles par les décideurs politiques, et le renforcement des capacités pour assurer la promotion des intérêts des entreprises et contribuer au dialogue public-privé. • La création d’un nouveau Forum du secteur privé en Afrique centrale composée de 21 représentants des chambres de commerce nationales, des employeurs et des associations de femmes d’affaires qui constituent les organisations faîtières régionales de la CEEAC ( ORAC ). Les représentants ont acquis les compétences nécessaires pour assurer des services de promotion des entreprises afin de représenter et de promouvoir les intérêts du secteur privé dans la politique commerciale ; • La formulation de la première déclaration conjointe régionale du secteur privé, « L’appel de Douala », regroupant les prises de positions du secteur privé, adressée aux décideurs des États membres et pour le renforcement de l’impact sur le développement du secteur privé ; • Ce programme a mis en place une structure innovante de promotion du développement du commerce ( TDP ) en plus des interventions de renforcement des capacités des Unités genre et secteur privé de la CEEAC ; • Le premier annuaire statistique 2011 et un rapport spécial sur le potentiel des exportations intra-régionales ont été publiés et largement diffusés. Le commerce régional pour des bénéfices globaux 13 Services de développement des entreprises sensibles à la dimension genre – ACCÈS ! Ateliers de formation des formateurs ACCÈS ! pour la CEDEAO, Dakar, Sénégal, juin 2010 et au siège de la CEEAC, Libreville, Gabon, juillet 2010. A CCÈS ! au commerce international pour les femmes d’affaires africaines améliore les services de soutien aux entreprises appartenant à des femmes afin d’accroître leur capacité à exporter avec succès sur les marchés internationaux et régionaux. ACCÈS ! a aidé des femmes à devenir des exportatrices prospères en fournissant une formation en gestion des exportations, des conseils aux entreprises et du mentorat, des services de développement de produits et l’accès aux marchés étrangers dans 19 pays bénéficiaires d’Afrique subsaharienne. • Plus de 2 600 femmes formées à ACCÈS ! ont renforcé leur compétitivité en matière d’exportation, ont trouvé de nouvelles opportunités d’affaires et conclure des partenariats ; • ACCÈS ! a aidé les femmes à réaliser leur potentiel économique et a ainsi contribué à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration du niveau de vie ; • Ainsi, 20 institutions commerciales nationales d’Afrique offrent de la formation, du mentorat et des conseils aux entreprises de manière autonome. La propriété institutionnelle au niveau des pays s’est avérée être efficace pour encourager les institutions 14 à faire de la promotion et à trouver des sources de financement complémentaires pour réplication ; • Plus de 70 experts / formateurs qualifiés en exportation fournissent leur expertise et leurs services de conseil en suivant conjointement une approche de « formation des formateurs » avec des aptitudes et compétences intégrées au sein des régions pour une meilleure durabilité. Selon Joséphine, « ACCÈS ! offre une occasion de formation remarquable. J’ai particulièrement bénéficié des modules de formation sur l’emballage, le contrôles de qualité et les Incoterms® 2010. Grâce à ce programme, je suis maintenant mieux informée sur mes droits, y compris dans mes rapports avec les fonctionnaires des autres pays ». Et d’ajouter : «plus que toute autre chose, le programme ACCÈS ! a mis la valeur notre entreprise et lui donne une plus grande visibilité, ce qui n’aurait pas été possible autrement !» Sources : Un ACCÈS ! au succès à l’export : Témoignages des fermmes d’affaires africaines, publication de l’ITC. En partenariat avec : Adresse postale : ITC, Unité de coordination du programme PACCIA II, Palais des Nations, 1211 Geneva 10, Switzerland Téléphone : +41-22 730 0379 E-mail :[email protected] Internet : www.intracen.org / projects / pact2 PACCIA II est sponsorisé par :