Laffont, M. and de Menten, B. 2008.Impôts: le coût des

Transcription

Laffont, M. and de Menten, B. 2008.Impôts: le coût des
Laffont, M. and de Menten, B. 2008.Impôts: le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme. La
Buvette des Alpages, 1-13.
Keywords: 8FR/agriculture/Brown bear/Canis lupus/compensation/cost/economy/Eurasian
lynx/incentives/livestock husbandry/lynx/Lynx lynx/Malme/pastoralism/sheep
breeding/subventions/Ursus arctos/wolf
Notes: Internet communication about costs/subventions in France for a) large carnivores (wolf,
bear and lynx), b) agriculture, c) the sheep sector, d.) pastoralism in montane areas.
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 1 of 13
La Buvette des Alpages
Accueil
Ours des Pyrénées
Ours brun
Loup
Hommes
Associations
Pastoralisme
Chasse
Thèmes
A propos
13 octobre 2008
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme
Etude de Marc Laffont et Baudouin de Menten
«Des ours, ça coûte cher, de plus en plus cher !» déclare Gil Rivière-Wekstein (7). «Jusqu’à quand les contribuables
électeurs accepteront que leurs impôts soient consacrés aux ours importés de Slovénie ? » lance jean Bonnars dans
un provoquant "Ras le Balou !» sur "Le Nouvelliste". Les éleveurs opposés au plantigrade cherchent des arguments
du côté des impôts payés par les français. «Le pastoralisme est déficitaire et ne survit que par les subsides déclarent
les défenseurs des prédateurs.»
Quels sont, pour chaque français ou pour chaque ménage imposable :
•
•
•
•
•
le coût du loup ?
le cout de l'ours ?
le coût des subventions agricoles ?
le coût de la filière ovine ?
le coût du pastoralisme en zone de montagne ?
Les subventions 2006 pour les grands prédateurs
Le rapport des sénateurs Bailly et Fortassin (1) (qu’on ne peut pas cataloguer dans les défenseurs du plantigrade)
ventile le coup des prédateurs entre les 3 espèces loups, ours et lynx : «Le coût de l’ensemble de ces mesures a
représenté pas moins de 6,3 millions d’euros en 2006 (...)». (2)
«La dépense occasionnée dans :
• les Pyrénées représente près de 30 % de ce budget (1,875 millions d'euros) et,
• dans l’arc alpin, près de 70 % (4,426 millions d'euros)».
Ce budget de 6,3 millions
d’euros est ventilé par catégorie
de dépenses et par importance :
• 69% pour l’aide au pastoralisme
(4,363 millions d'€),
• 13 % pour l’indemnisation des dégâts (833 000 €),
• 11% pour le suivi des espèces (715 000 €),
• 6% pour les actions d’informations et de développement local (390 000 €).
On compte 62.000.000 d’habitants en France dans 17.780.000 ménages imposables. (3). Calculons les coûts par
français et par ménage imposable.
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 2 of 13
Coûts «bruts» du loup et de l'ours
Si dans le coût des grands prédateurs on intègre les sommes qui retournent directement ou indirectement au
pastoralisme on obtient le «coût brut» du loup et de l'ours par habitant et par an ou par ménage imposable et par
an.
Par français et par an
Le montant total des subsides 2006 pour les grands prédateurs s'élèvent à 6 301 000 €.
6 301 000 € = 0,10 € de subsides grands prédateurs par français et par an dont :
• 4 426 000 € pour le loup : 0,070 € /français/an
• 1 875 000 € pour l'ours : 0,030 € /français/an
Par ménage imposable et par an
6 301 000 € = 0,35 € de subsides par ménage imposable et par an dont :
• 4 426 000 € pour le loup : 0,24 € /ménage imposable/an
• 1 875 000 € pour l'ours : 0,11 € /ménage imposable/an
Coûts «nets» du loup et de l'ours
Mais comme on le voit, la majeure part du budget «grands prédateurs» bénéficie spécifiquement au pastoralisme.
Les sénateurs Bailly et Fortassin reconnaissent que sur les 6,3 millions d’€ dépensés en 2006 pour les grands
prédateurs 4,36 millions d’euros (soit 69 % du total) retourne au pastoralisme, précisément :
• 51 % du budget ours retourne au pastoralisme et
• 76 % du budget loup. (4)
Bailly et Fortassin mettent ainsi en évidence le soutien au pastoralisme de la politique et des budgets «gands
prédateurs». Nous avons été surpris par l’importance de cette participation qui est en décalage avec la
communication des différents politiciens ayant participés aux différents rapports «anti-prédateurs».
Les 2 sénateurs demandent également de «rééquilibrer les financements respectifs des prédateurs et des ovins» (2).
Comme 69 % du budget prédateurs bénéficie déjà au pastoralisme, un «rééquilibrage» ne peut donc s’opérer que
dans le sens d’une baisse des subsides aux éleveurs !
Si on tient compte des budgets «grands Prédateurs» qui retournent au pastoralisme on obtient le «coût net» du
loup et de l'ours par habitant et par an ou par ménage imposable et par an.
Par français et par an
6 301 000 € = 0,10 € de subsides «grands prédateurs» par français et par an dont :
• 4 363 000 € = 0,07 € /français/an qui retournent au pastoralisme dont :
• 3 400 000 € (0,055 € /français/an payés par le budget «loup») et
• 963 000 € (0,015 € /français/an payés par le budget «ours»)
• 1 938 000 € = 0,031 € français/an de subsides réels destinés aux grands prédateurs dont :
• 1 026 000 € = 0,017 € /français/an pour le loup et
• 912 000 € = 0,014 € /français/an dpour l'ours
Par ménage imposable et par an
6 301 000 € = 0,35 € de subsides «grands prédateurs» par ménage imposable et par an dont :
• 4 363 000 € = 0,24 € /ménage imposable/an qui retournent au pastoralisme dont :
• 3 400 000 € (0,19 € payés par le budget «loup» et
• 963 000 € (0,05 € payés par le budget «ours»
• 1 938 000 € = 0,11 € /ménage imposable/an de subsides grands prédateurs dont :
• 1 026 000 € (0,06 € /ménage imposable/an pour le loup et
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
•
Page 3 of 13
912 000 € (0,05 € /ménage imposable/an pour l'ours)
Pour l’ours, on peut étendre le calcul aux années 2005 à 2007 sur base des chiffres détaillés du MEDAD (5), qui
intègrent des montants qui ne bénéficie pas directement à l'ours, le budget s’élève à :
• 1 946 870 € pour l’année 2007,
• 1 863 111 € pour l’année 2006,
• 1 857 659 € pour l’année 2005,
Soit une moyenne de 1 889 213 € pour les 3 années. Les coûts «brut» et «net» de l’ours restent inchangés.
Dans le dossier de concertation au début du programme de restauration en 2005, il était mentionné un
financement du pastoralisme pyrénéen de l’ordre de 10 millions d’€/an, dont 800 000 venant du Ministère de
l’Environnement, le reste du ministère de l’Agriculture.
Dans Le «Rapport à mi parcours» (6) du MEDAD on retrouve les crédits d'Etat destinés au «plan de soutien à
l'économie agro-sylvo-pastorale pyrénéenne 2006-2013 » (PSEM).
Le MEDAD (Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement Durable) finance le programme
pastoral : 991.350 € en 2006 et 1.004.189 € en 2007.
Le MAP (Ministère de l'Agriculture et de la Pêche) finance le programme pastoral : en 2006 : 850.000 € (bop 154)
dont 620 000 € effectifs et en 2007 : 1.043.000 € (bop 154) dont 620 000 € effectifs. L'augmentation de
l'enveloppe constatée des crédits MAP pour 2007 est de 400.000 € ; cette dernière est destinée uniquement aux
améliorations pastorales.
Pour Augustin Bonrepaux : «En 2008, le coût des 20 ours devrait franchir la barre des 2 millions».
Gil Rivière-Wekstein dénonce dans «Agriculture & Environnement (7) : «Presque 2 millions d’euros par an pour les
vingt ours qui se baladent officiellement dans les Pyrénées, soit 100.000 euros par ours : voilà ce que coûte
actuellement le plan de restauration Ours.»
Les subventions 2007 pour l'agriculture
La Commission des Comptes de l'Agriculture et de la Nation du 1 juillet 2008 (8) donne les chiffres des subventions
agricoles. Le poste «Agriculture et territoire ruraux» a bénéficié de 11 974 600 000 € de subventions en 2007 ; 12
milliards d’euros, pour faire simple.
Ce montant représente les subventions nationales et européennes. Il convient de rajouter les subventions données
par les collectivités locales (9). La dernière estimation sur les crédits des collectivités locales a été menée par la
direction des affaires financières du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche en 2002 : «L'étude portant sur l'année
2002, estimait ces dépenses à 897 millions d'euros.» (10) Il faut rajouter un montant sans doute assez voisin de ces
897 millions d'euros pour être exhaustif. On obtient ainsi ...
Subventions 2007 : 11 974 600 000 € + 897 000 000 € = 12 871 600 000 €
Les subventions à la filière ovine
Le calcul des subventions de la filière ovine est plus délicat à effectuer. Il est possible de proposer une estimation
pour l’année 2004, en utilisant le «rapport sur la production ovine française» (11) remis par le député Yves SIMON
au premier ministre Dominique de Villepin en mars 2007.
C’est lors de la Commission des Comptes de l’Agriculture et de la Nation (CCAN, session de décembre) que sont
traditionnellement dévoilées les données du Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA) de l’année
précédente.
Le député SIMON a eu accès à des données comptables de 2004 par catégorie d’exploitation. Elles permettent de
se faire une idée de la composition et la représentativité des exploitations qui composent la catégorie du RICA
«ovins et autres herbivores».
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 4 of 13
Dans cette catégorie se retrouvent donc les ovins viandes, qui pesaient en 2004 environ 60 % des 21 900
exploitations de l’échantillon (13 222 exploitations), les ovins lait, qui pesaient un peu plus de 20 % (4 660
exploitations). Les caprins représentaient l’essentiel du restant, soit un peu moins de 20 % de l’indice.
Le chiffre du RICA national est donc une moyenne entre exploitations ovines viandes, laitières et caprines. Les 3
catégories ne sont pas subdivisées, et cela est regrettable pour ce qui est de la précision. Car il est vraisemblable que
des différences existent entre ces 3 orientations. Ne serait-ce que parce que la prime compensatrice versée aux
caprins et ovins lait ne représente que 80 % de celle qui est versée aux ovins viande. De plus, chaque exploitation
orientée ovins allaitants bénéficiait d’une aide forfaitaire dite «de minimis» lorsque la spécialisation viande
atteignait 30 %, et un effectif minimum de 100 brebis en 2006. Ces seuils ont été réévalués à respectivement 50 %
de spécialisation viande et 150 brebis, traduisant implicitement la volonté politique de concentrer davantage la
production.
Les résultats spécifiques qui concernent les subventions à la filière ovine de la région Midi-Pyrénées ont été
présentés un peu différemment (voir page 4).
En effet, compte tenu du poids de ces productions à l’échelle régionale, le choix a été fait de différencier ovins lait et
ovins viande. On constate alors, comme pressenti que les exploitations orientées viande ont touché, en 2006, 34
900 € de subventions, contre 27 700 € pour les exploitations laitières. Soit 20 % de moins pour l’orientation
laitière. On supposera que les exploitations caprines bénéficient de subventions dont l’ordre de grandeur est
comparable à la filière laitière ovine (prime compensatrice identique).
En recoupant ces informations avec d’autres sources officielles émanant pour l’essentiel du site de la statistique
agricole, AGRESTE (12) et en utilisant les informations contenues dans le rapport du député Yves SIMON, il est
possible de chiffrer, avec une marge d’erreur raisonnable (13), le montant des subventions reçues par les
exploitations d’orientation majoritairement ovine (lait et viande) pour 2004 (année de référence du rapport).
Sources recoupées :
Réseau d'Information
Comptable Agricole 2004
Comptes nationaux par catégorie
d'exploitations
Notes et Études Économiques
N°25 août 2006 :
« Le régime de paiement unique
et l’agriculture de montagne en
France »).
Agreste conjoncture N°7 Avril
2006
Rapport du député Y. SIMON
janvier 2007 :
la production d'ovins allaitants
en France, une vraie chance pour
les territoires
Un échantillon de base qui représente environ 73 % des exploitations de la filière ovine permet d’extrapoler les
subsides de la filière ovine à la totalité du cheptel français :
Subventions 2004 à la filière ovine : autour de 630 millions d’euros par an.
Sur la base d’un montant moyen de subventions par exploitation de 25 200 € par an pour l’indice «ovins et autres
herbivores».
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 5 of 13
Or pour l’année 2006, les 20 205 exploitations représentées par l’indice ont bénéficié de 29 600 € en moyenne
(Sources : RICA, voir page 17 pour les ovins). Le montant total des subventions pourrait donc être supérieur. Un
hypothèse à nuancer compte tenu de la diminution du nombre d’exploitations dans l’indice (20 205 en 2006,
contre 21 900 en 2004). La sous-filière viande bénéficierait d’environ 500 millions d’€, contre 120 millions pour
l’orientation lait.
Dans un article daté de 2003 (14), Farid Benhammou (en se basant manifestement sur les résultats comptables de
2002) estime les subventions à la filière ovine à 634 millions d’euros (Près de 5 % du total des 12,676 milliards
d’euros de subventions agricoles). Les deux calculs arrivent donc à des résultats très proches. (15)
En région Midi-Pyrénées
Spécifiquement sur la région Midi-Pyrénées, en 2006, les exploitations ovins viande ont bénéficié de 34 900 €/an,
contre 27 700 aux éleveurs laitiers. Contrairement donc à ce qui avait été réalisé par ce même réseau au plan
national, la publication pour Midi-Pyrénées différencie le secteur «ovins viande », «ovins lait» et les «autres
herbivores».
Si on compte le cheptel en termes de brebis mères, Midi-Pyrénées «pèse», au plan national, 42 % de la filière
laitière (675 000 brebis mères) et 15 % de la filière viande (715 000 brebis mères). Ce qui est mieux qu’un
échantillon représentatif de sondage politique. Sans pour autant réaliser une extrapolation au plan national et au
centime d’€ près, on peut tout de même faire les constats suivants pour les exploitations suivies par le RICA (16) :
• Les éleveurs ovins viandes touchent, par exploitation, davantage de subventions que les laitiers : 34 900 € (1
854 exploitations), contre 27 700 € (2 768 exploitations) en Midi-Pyrénées. Soit en tout, + de 141 millions, rien
que pour les exploitations de l’échantillon (environ 85 % du potentiel de la filière sur la région).
• Les éleveurs ovins viande présentent un résultat courant avant impôts très inférieur aux éleveurs ovins lait (13
100 € contre 29 700 €).
• Les céréaliers de la région Midi-Pyrénées, avec 34 500 € par exploitation, n’ont pas été autant aidés, par
exploitation, que les éleveurs de brebis allaitantes. (16)
Subventions à la filière ovine en zone de Montagne
Pour le moment, seules les zones de Montagne sont concernées par la cohabitation avec les grands prédateurs.
Essayons de déterminer le montant des subventions aux zones de montagne. Une étude économique (17) du
Ministère de l’Agriculture va nous y aider.
L’évaluation des subventions n’est pas le but spécialement recherché par cette étude mais les auteurs ont été
conduits à faire un état des lieux de l’agriculture en montagne. On y apprend par exemple (18) que les subventions
pour les exploitations ovines représentaient, en 2003 :
• 120 % du résultat des exploitations de plaine, et
• 164 % du résultat des exploitations en montagne,
preuve de la dépendance de la filière ovine vis à vis de l’argent public et de la plus grande dépendance encore des
zones de montagne.
Cette étude mentionne aussi la répartition du cheptel ovin (19) et le montant des subventions par exploitation (18) :
• «La zone de montagne représente 31,9 % des ovins viande et 87,6 % des ovins lait français.»
• Les subventions par exploitation en 2003 ne sont pas très différentes en plaine (25 300 €) ou en zone de
montagne (25 900 €).
En tenant compte de ces chiffres (et notamment la proportion d’élevage ovin en montagne), on peut évaluer le
montant des subventions ovines en zone de montagne à 275 millions d’euros par an.
Il convient cependant de rester prudent sur ce type d’extrapolation, basée sur le seul cheptel, compte tenu des
différences structurelles (taille des exploitations, aides spécifiques aux zones de montagne…).
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 6 of 13
Les subventions agricoles
par français et par an ou
par ménage imposable
Par français et par an
12 871 600 000 € = 207,60 € de
subventions agricoles par
français et par an (233 € en
2006) dont :
• 630 000 000 € (10,16 € de
subventions à la filière
ovine /français/an) dont :
• 275 000 000 € (4,43 € de
subventions à la filière ovine de
montagne/français/an)
Ce qui représente
respectivement :
• Pour les subventions agricoles:
2076 fois le coût brut annuel
«grand prédateurs».
• Pour la filière ovine: 100 fois le
coût brut annuel «grand
prédateurs».
• Pour la filière ovine en zone de
montagne: 45 fois le coût brut
annuel «grand prédateurs».
Par ménage imposable et par an
12 871 600 000 € = 723,97 € de
subventions agricoles /ménage
imposable/an dont :
• 630 000 000 € (35,43 € de
subventions à la filière ovine /ménage imposable/an) dont :
• 275 000 000 € (15,47 € de subventions à la filière ovine de montagne /ménage imposable/an)
Conclusions
Ce travail de recherche ne constitue pas un acharnement contre l'agriculture ou la filière ovine en particulier.
Fondamentalement, ceux qui prônent la cohabitation se fichent pas mal de savoir si, pour se maintenir, une
exploitation ovine a besoin de 20 000, 30 000 ou 50 000 €/an. Du moment que ces exploitants n'anéantissent pas
d'espèces, animales ou végétales.
Il y a en montagne la place pour tout le monde : éleveurs, bergers, chasseurs, touristes et faune sauvage préservée.
Mais il est assez détestable de voir que certains lobbies utilisent la méconnaissance par le grand public des réalités
de l'économie agricole pour exagérer à la fois le coût des prédateurs et leur impact économique ; lesquels sont d'un
niveau dérisoire, comparés aux véritables problèmes de la filière ovine, éleveurs viande spécialement.
Nous sommes d'accord pour financer la préservation du patrimoine français. Le Château de Versailles en fait partie.
La Tour Eiffel en fait partie. Le pastoralisme en fait partie. Les grands prédateurs en font partie.
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 7 of 13
Donner 7 centimes d'€ pour le loup et 3 centimes d'€ pour l'ours par an est notre devoir de citoyen. La notion de
patrimoine ne se réduit pas à ce qu'en décide quelques acteurs anti-environnementaux.
Marc Laffont
Titulaire d'une maîtrise en écologie des organismes et populations
Baudouin de Menten
webmaster de La Buvette des alpages
Lire aussi
• Marc LAFFONT : Bilan et perspectives pastoralo-ursines
• Le point sur la Filière ovine
Notes
(1) Rapport d’information fait au nom de la commission des Affaires économiques sur l’avenir de la filière ovine,
par MM. Gérard BAILLY et François FORTASSIN, Sénateurs. Annexe au PV de la séance du sénat du 16 janvier
2008. Nous n’allons pas étudier le coût du lynx.
(2) Rapport BAILLY-FORTASSIN, pages 48-49
(3) 17 790 000 ménages imposables en 2004. Je cherche des chiffres plus récents !
(http://blog-ump.typepad.fr/blog/2006/12/confrence_de_pr.html)
(4) Rapport BAILLY-FORTASSIN, Idem, page 62.
(5) MEDAD : Bilan financier global du plan de restauration Ours 2005-2007 (Comprenant des aides au
pastoralisme) Crédits MEDAD – (http://www.buvettedesalpages.be/2008/06/bilan-financier.html)
(6) Le chiffrage 2006-2008 http://www.buvettedesalpages.be/2008/07/chiffrage.html
(7) «Agriculture & Environnement» d’Amos Prospective, un cabinet d’études de conseil en économie,
environnement et stratégie créé en 2001 par Gil Rivière-Wekstein.
http://www.agriculture-environnement.fr/
(8) Commission des comptes de l’agriculture de la Nation (CCAN) - Session du 1er juillet 2008 - Les concours à
l’agriculture en 2007
(9) Ce point est d’ailleurs mentionné page 12, 2° paragraphe, du rapport précité.
(10) Commission des comptes à l'agriculture (CCAN) Session du 26 juin 2006 - Les concours publics à l’agriculture
pour 2005.
http://agriculture.gouv.fr/sections/presse/communiques/les-comptes-de-l-agriculture-pour-2005
(11) Rapport fait au nom de la commission des affaires économiques, de l’Environnement et du Territoire sur la
proposition de résolution (n°2375) de MM. Michel Delebarre et Didier Quentin, rapporteurs de la délégation pour
l’Union Européenne, sur les fonds structurels et la cohésion territoriale de l'Union européenne des années 2007 à
2013. PAR M. Yves SIMON, Député.
http://www.assemblee-nat.com/12/rapports/r2472.asp
(12) AGRESTE, «la statistique agricole. Statistiques et études sur l’agriculture, la forêt, les industries
agroalimentaires, l’occupation du territoire, les équipements et l’environnement en zone rurale». Ministère de
l’Agriculture et de la Pêche. (http://www.agreste.agriculture.gouv.fr/)
(13) http://www.buvettedesalpages.be/images/2008/10/13/subventions_ovins.jpg
(14) «Les grands prédateurs contre l'environnement ? Faux enjeux pastoraux et débat sur l'aménagement des
territoires de montagne» par Farid Benhammou (École nationale du génie rural, des eaux et des forêts, 19 av. du
Maine, 75732 Paris cedex 15.) dans «Le Courrier de l'environnement» n°48, février 2003.
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 8 of 13
(15) Marc Laffont précise : «ces résultats présentent une certaine marge d’erreur au regard des estimations et
extrapolations qu’il a fallu réaliser pour y aboutir. Cependant, le fait de coller d’assez près aux chiffres évoqués par
Farid Benhamou me conduit à penser ne pas être très loin du compte pour l’année 2004.
(16) Réseau d’Information Comptable Agricole, RICA , en Midi-Pyrénées 2006.
(17) «Le régime de paiement unique et l’agriculture de montagne en France» par Vincent Chatellier et Frédéric
Delattre. NEE n°25, août 2006. Direction Générale des Politiques Economique Européenne et Internationale,
Service des Stratégies Agricoles et Industrielles, Sous-Direction de l’Évaluation, de la Prospective, des Études et de
l’Orientation. (pp. 79-107) (http://agreste.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/nee060825A3.pdf)
(18) Idem. Page 15
(19) Idem. page 11, tableau 4.
Baudouin de Menten sur 13 octobre 2008 dans BAILLY Gérard, de MENTEN Baudouin , LAFFONT Marc, Loup Coût, Ours des Pyrénées - Coût, Pastoralisme - Coûts | Lien permanent
Favorit
| Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | Tweeter ceci !
TrackBack
URL TrackBack de cette note:
http://www.typepad.com/services/trackback/6a00d83451957369e201053584d6c5970c
Voici les sites qui parlent de Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme :
Commentaires
1
PAPPOLA Patrick schrieb...
Voilà un travail magistral (Baudouin et Marc, bravo !) qui remet nos ultrapastoraux pyrénéens à leur place... Et dire
que ces derniers, avec leur relais politiques, ont le culot d'essayer de faire râler le clampin de service sur "le coût" de
l'ours !
Antworten 13 octobre 2008 à 22:57
2
Thierry schrieb...
Très belle démonstration, très belle conclusion !
Antworten 15 octobre 2008 à 11:20
3
Jean-Michel schrieb...
Bravo pour cette étude sérieuse. Vraiment tous les coups sont permis par les antis qui veulent discréditer les grands
prédateurs en faisant croire qu'ils touchent le portefeuille des français en augmentant les impôts. De toute façon, si
j'avais le choix, je préférerai que la totalité de mes impôts servent à protéger les grands prédateurs. Au moins je
servirai une belle cause.
Encore toutes mes félicitations pour ce dossier clair et concis
Antworten 16 octobre 2008 à 10:39
4
jean claude schrieb...
Super dossier en effet , 34900 euros de subventions par exploitation ovin viande en 2006 (27400 euros en 2004) ,
on comprend mieux les enjeux économiques de ces troupeaux ovins viande en pacage libre et non gardé sur les
estives l'été du côté des Hautes Pyrénées , Haute Garonne et Ariège ce qui permet la polyactivité . Loin des
prétentions affichées de sauver la biodiversité ou la tradition .
Antworten 16 octobre 2008 à 13:03
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 9 of 13
5
Masquedeloup schrieb...
Bonjour à tous,
Quel cirque encore que cette histoire !
La Buvette des Alpages a raison de rectifier la vérité en rapport à ces couts dénoncés, pour ma part je vais rectifier
la réalité en dénonçant les dénonciateurs qui cherchent à nous prendre pour des pions dans toujours la même
volonté de nous dresser les uns avec les autres pour leurs intérêts malpropres de mégalomanes déséquilibrés.
Commençons par Gil Rivière-Wekstein qui dénonce que les ours coutent cher. Qui est il ?
Un pseudo écologiste théologiste virant plutôt vers l'opportunisme ! Ce monsieur qui a milité pour la défense du
nucléaire civil a aussi mis en doute l'existence du trou dans la couche d'ozone ! A croire qu'il possède une bonne
longue vue au bout de son jardin où il enterre les déchets nucléaires pour ces petits enfants ! Il a créé Agriculture &
Environnement pour répondre aux mises en cause environnementales dans le monde agricole. A ce demander si il
n'est pas sponsorisé par Monsanto et compagnie, pesticides etc ...
A aussi se demander les subventions qu'il pourrait toucher de l'état. En tout cas, pas de quoi s'étonner sur le fait
qu'il ne dénonce pas plus les PAC subventionnant les lobbies et autres élevages intensifs en batterie faisant du tort
aux éleveurs biologiques et autres bergers aux valeurs ancestrales. Bref, des paroles de quelqu'un qui voudrait se
faire représentant sans avoir un seul échantillon sur lui !
Continuons ...
Jean Bonnard (à ne pas confondre avec Jean-Louis Bonnard canonisé par Jean-Paul II) dénonce quand à lui aux
contribuables un pseudo cout élevé pour entretenir des ours étrangers ! C'est un ancien bâtonnier, et de part cette
fonction il devrait avoir le devoir moral de défendre la justice et l'ordre.
Ne le cherchez pas dans des comités du bon coté dans l'affaire Allègre ou du juge Van Ruymbeke (Clearstream), il
semble plutôt occupé dans ces discours politiques à chercher des impostures ... sans se rendre compte des siennes !
Au passage, un bâtonnier n'est élu que 2 ans, je serais curieux de savoir combien il nous coûte en retraite pour ces 2
petites années de fonction !
Quand aux sénateurs Bailly et Fortassin, les Heckel et Jeckel des comptes financiers, au moins, on sait se qu'ils
nous coutent pour leur paroles autant inutiles qu'incomplètes. Pour un député 1548€/mois de retraite par mandat
de 5 ans, 1548 euros pour un mandat, 3096 euros pour deux mandats ... etc.
Un seul mandat de 5 ans, c'est déjà environ l'équivalent d'un contribuable qui aurait cotiser pendant 40 ans !!!
Autrement dit, il empochent six fois plus que ce qu'ils ont pu cotiser !!!
Et après ça, ils osent parler de ce que peut couter un ours innocent de ce système perfide aux contribuables !!!
De qui se moque t-on, si ce n'est des contribuables vaches-à lait qui payent pour la luxure de ces prélats ?!
Et sans parler des cumuls des mandats dans les différentes fonctions. Ainsi notre Chichi national, réputé pour son
pillage de la République, privatisation des bénéfices et nationalisation des pertes jusqu'à la vente illégale des
autoroutes, cumule une retraite de 30 800€/mois pour ces différentes fonctions (Président, député, magistrat à la
cours des comptes, conseiller général/maire, et bien sûr la case finale au Conseil Constitutionnel comme un repris
de justesse sans passer par la case prison). 30 800€/mois pour sévices rendues à la nation !
Bref, à part quelques uns (et unes) comme le facteur ou le prisonnier politique José Bové, en grande majorité, ce
sont tous les mêmes !
Une énorme mascarade, un grand théâtre de Guignols faisant leur sketchs depuis des décennies à l'Assemblée ou au
Sénat en se tapant la bourre à grands coups d'arguments politiquement correct et d'amendements, sans avouer
davantage leurs avantages à leur plaidoiries si loin de la réalité du système.
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 10 of 13
Pourtant LE problème, les problèmes, restent là !
Ce système foireux fait stagner les citoyens dans les polémiques servies pour parasiter la bonne évolution efficace.
On en est arrivé à tomber dans le piège, à perdre notre temps à devoir nous justifier, rétablir la vérité sur un point
évoqué sans pouvoir y voir une réalité sur ce système.
Autrement dit, ils nous baladent encore dans leur polémique pour nous cacher la réalité de leur imposture et de
l'efficacité du système.
Chacun devrait pouvoir vaquer à ses occupations l'esprit tranquille en pouvant se rassurer sur le fait que les
politiques ayant voulu accéder à ces fonctions font le nécessaire pour que l'on puisse vivre dans le meilleur des
monde ... avec le raisonnable qui va avec.
Il n'en ai rien, les différents partis politiques ont besoin les uns des autres pour alimenter les polémiques sans
apporter plus de réels solutions raisonnables, mais pour l'unique intérêt de leur régime spéciaux. C'est une chose
dont ont est sûr qu'ils ont en commun !
La réalité est ainsi ! On en est à Paul et Mickey dans un monde irréel à se mouler à ce qu'ils nous servent ... !
Le relation avec la réalité de l'efficacité est tellement à la fois proche et distante des 2 cotés différents de vision qu'à
ce stade Matrix ressemblerait plutôt à un documentaire qu'à de la science fiction !
"C'est là ta dernière chance ... tu ne pourras plus faire marche arrière !
... Choisis la pilule bleu (la lucidité) et tout s'arrête. Après tu pourras faire de beaux rêves et penser ce que tu veux.
... Choisis la pilule rouge (la mascarade), tu restes au Pays des Merveilles et on descend avec le Lapin Blanc au fond
du gouffre !!!"
Est ce moi qui suis fou, extrémiste, ou est-ce le monde et le Peuple en général qui reste esclave de toutes formes de
conspirations pour leur occuper l'esprit sans pouvoir voir l'inefficacité du système à leur égard ?
Le problème, ce n'est pas le loup, l'ours, le berger ou encore le pro-ours, c'est bien le système le seul problème !
Comme pourrait le dire le Peuple, il n'y a pas à tortiller du cul, à polémiquer sur ce qui est raisonnable ou non.
Le Peuple est souverain, mais en même temps inconscient.
C'est un problème aussi de communication et il ne faut pas compter sur Albanel pour révéler des scoops et ouvrir
les yeux au Peuple.
Pourtant, il suffirait que le Peuple (électeur) le veuille, l'exige, pour que cela soit. Mais pour le vouloir, il faut déjà le
savoir.
Les bergers font partie de notre réelle civilisation ... dans le bon sens, je dirai. L'élevage en batterie n'est que l'antre
des démons indignes du sens du mot civilisation, pourtant ces lobbyistes touchent d'énormes primes sous forme de
PAC, destinées à ceux qui produisent plus. Pourtant le Peuple veut du bio et les différents Ministères de
l'Agriculture, trop proches des lobbyistes n'ont rien fait en conséquence.
Le gouvernement, incapable de gérer une simple épicerie a fait importer du bio !
La conclusion c'est que les politiques essayeront toujours de diviser l'opinion publique pendant qu'ils vident les
caisses.
Les bergers et les défenseurs de la Nature font partie du même camp citoyen et doivent faire front ensemble face à
ces mascarades au lieu de se dresser comme des pions sur un jeu d'échecs !
Le loup et l'ours, en tant que Patrimoine National ont leur place dans notre civilisation. Les bergers aussi. C'est un
métier dur qui demande beaucoup de présence et de responsabilités. Une réelle vocation pour nourrir le Peuple
avec des aliments sains avec un système de production restant humain (et utile, débroussaillage).
A l'inverse de ces parasites de politiques qui passent leur temps à chercher des polémiques masquant leur
arrangements personnels, les bergers mériteraient de bénéficier de réels régimes spéciaux !
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 11 of 13
La voilà, la réalité.
LB allias Masquedeloup, pour faire valoir ce que de droit.
Antworten 16 octobre 2008 à 13:26
6
Hervé schrieb...
Très bonne synthèse du "cout" relatif des grands prédateurs dans le budget des français.
Finalement une goutte d'eau dans les sommes que nous acquittons directement ou indirectement à l'état.
Félicitations à leurs auteurs pour ce travail
Hervé
Antworten 20 octobre 2008 à 21:11
7
Nath schrieb...
Rien de tel que de mettre le nez dans les comptes pour savoir la réalité des choses!
J'aimerai savoir quel est la nature des exploitations qui gèrent les troupeaux de moutons. Est-ce pour leur viande
(auquel cas les indemnités devraient suffire, les animaux pour eux n'étant que de la viande)ou pour leur lait et leur
laine et dans ce cas là, pourquoi n'utilisent t'ils pas les chiens de berger massivement en contribuant ainsi à la
conservation de ces chiens.
Il faudrait un AOC spécial pour les éleveurs (fromage/lait...) qui contribuent à la biodiversité en respectant et
favorisant la présence des loups, des ours, des chiens de bergers bientôt les lynx.....moi j'acheterais ces produits de
préférence (de la publicité pour les éleveurs!.
S'il faut parler du "coût du loup" pour les contribuables, il y a peut être beaucoup de gens qui sont ravis de payer
pour les animaux ainsi que pour notre patrimoine culturel et même, voudraient attribuer plus d'argent encore dans
ces domaines!
Antworten 29 novembre 2008 à 20:14
8
Frédéric 71 schrieb...
Lamentable...
Les pertes générées par l'ours et le loup ne se manifestent pas que sous l'angle économique.
Elles se concrétisent aussi de manière sociale et territoriale. Un exploitant qui survit, même au prix de subventions,
c'est aussi de l'emploi, de la vie dans un village, toutes ces données que l'étude contourne précieusement.
Un troupeau menacé et régulièrement pillé disparaît. Qui prend en compte la souffrance de l'éleveur qui connaît
tous ses animaux ? Celui qui ramasse un agneau déchiqueté arrête généralement le métier.
Un troupeau qui pâture sans danger, c'est de l'entretien de la montagne gratuit. Lorsqu'un élevage se retire d'un
espace pastoral, qui l'entretient ? La commune qui est en propriétaire ? non trop cher ! les écolos de salon qui ont
écrit ou commenté avant moi ? non plus, pas le temps.
Alors, où est l'avenir de nos montagnes ?
Antworten 13 mars 2009 à 20:11
9
jerome 74 schrieb...
Lamentable Meme si tres bien etayez :
et dire que vous osez otez les sommes indemnisants les eleveurs car retournant au monde agricole :
une honte : la nourriture des patous obligatoire pour garder les ovins, les parcs obligatoires...
pourquoi n'integrer vous pas ces couts humains ( car jusqu'a preuve du contraire aucune aides la dessus, les betes
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
18.01.2010
Impôts : le coût des prédateurs, le coût du pastoralisme (La Buvette des Alpages)
Page 12 of 13
bléssés, le rassemblement des troupeaux tous les soirs....) mais le surcroit de travail c'est quand meme l'eleveur qui
le supporte lui ...
En suivant votre raisonnment, j'espere qu'un pro-loup aura la chance de se faire attaqquer un des ses jours ...
ainsi les subvention reviendront un peu à vous et vous n'aurez rien a dire en suivant votre même reflexion juste a
fermer votre gueule
quel monde de branquignolles ! ! !
Antworten 28 août 2009 à 14:30
10
guiop schrieb...
"En suivant votre raisonnment, j'espere qu'un pro-loup aura la chance de se faire attaqquer un des ses jours ...
ainsi les subvention reviendront un peu à vous et vous n'aurez rien a dire en suivant votre même reflexion juste a
fermer votre gueule"
Vous avez trop de travail ?
Arrêtez de gueuler ou de manifester vous allez voir vous allez avoir des vacances
Vous respectez la nature ?
Ah bon en tuant Loups , Ours et autres espèces qui font le boulot de chasseurs !
Vous souhaitez la mort de quelqu'un ?
Ça montre bien votre mentalité
Vous ne gagnez pas d'argents mais vous en faites perdre aux contribuables
Lorsque l'on fait des lâchés d'ours devant des enfants spécialement venu pour cette raison vous donnez une belle
image
Super restez archaïques et ne changez rien les Français adorent ca !
Antworten 30 août 2009 à 15:42
Weitere Kommentare zeigen...
Jetzt kommentieren oder anmelden mit
TypePad
Facebook
http://www.buvettedesalpages.be/2008/10/impots.html
Twitter oder weiteren...
18.01.2010

Documents pareils