Anjou Eco N°28
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Anjou Eco N°28
www.maineetloire.cci.fr Bimestriel - Janvier 2013 - 3 Anjou Eco N° 28 Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire Eclairage prospectif sur les Productions végétales à l’horizon 2013 P.44 Alan Fustec Le capital Immatériel P.4 Achats durables, un vert à moitié plein ? P.40 Sommaire Donner du sens rise pour une entrep gagnante 04 Dixit Nicole Bacharan L’Amérique dans tous ses états 06 Ligne directe 13 Regard Mathieu Tijou, Château de l’Eperonnière, Rochefort-sur-Loire 14 Ligne directe 15 Regard Olivier Perdrix et Arnaud Lièvre, Sellerie Butet, Saumur 17 Ligne directe 19 Regard Benjamin Cosse, L’Imagerie 3D, Avrillé L ’entreprise gagnante est celle qui saura attirer les jeunes de la Génération Y, celle du pourquoi. Mais les collaborateurs plus anciens devront les accompagner par le tutorat, cette « arme de transmission massive ». L’entreprise gagnante sera aussi celle qui saura mixer les âges, les talents et les comportements, comme dans une équipe de rugby. L’air passe au travers du « désordre créatif ». En quête de sens, ces jeunes attendent que l’entreprise s’adapte à leurs valeurs et non l’inverse. Il ne faut pas les accuser d’une présomption d’ignorance, mais plutôt leur faire confiance. Cette génération est une opportunité pour nos entreprises. Elle a intégré à son quotidien la technologie, l’innovation, l’utilisation des réseaux sociaux. Elle est branchée sur le futur et sur l’international. Même les points de frottement avec les plus anciens peuvent devenir des leviers de performance. Les jeunes peuvent aider à faire bouger les choses, à abandonner des méthodes rigides et des habitudes, à travailler et à manager autrement. Plus que jamais, les entreprises et les territoires doivent mettre de l’humain dans leurs valeurs et donner encore plus de sens à leurs actions pour contribuer à la cohésion de leurs équipes. Que cette nouvelle année voit de nombreuses rencontres entre ces « digital natives » et les chefs d’entreprises. Comme l’écrivait Oscar Wilde, « les jeunes sont toujours prêts à donner à leurs aînés le bénéfice de leur inexpérience ». Excellente année 2013 à toutes et à tous ! Franck Chartrain, La Forge de Style, Saint Macaire-en-Mauges 22 Ligne directe 23 Regard Cécile et Nicolas Bécam, Maison Bécam, Angers 24 Ligne directe 25 Regard Olivier Bonaly, S.A.D.A.C. Cyranie, Maulévrier 26 Ligne directe 36 Enquête Equilibre commercial : entre centre de gravité et loi de l’attraction 40 Enquête Les entreprises familiales, des racines et des ailes 44 Enquête Communicants, bavards... les objets ont des choses à nous dire 48 Enquête Visions contrastées Pourquoi construire tant de bâtiments résidentiels en Anjou ? 50 Enquête Eric Groud Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Maine-et-Loire Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr Anjou Eco, c’est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises, des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C’est aussi le site Web www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites en provenance de la rédaction et des communiqués de presse. C’est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco Retrouvez chaque mois l’actualité de la CCI de Maine-et-Loire sur la newsletter numérique « EssenCCIel ». www.maineetloire.cci.fr 21 Regard Mobiles et tablettes à l’assaut de nos portefeuilles 52 Réglementation 56 Découverte Demain, y aura-t-il encore des boules à neige ? 60Transactions commerciales 62Internet Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 3 DIXIT Anjou Eco : Qu ’ est-ce que le capital immatériel ? La valeur nette comptable d ’ une entreprise n ’ est pas l ’ exact reflet de sa valeur réelle. Ce serait sans tenir compte du capital immatériel, sa richesse cachée, de loin la plus importante. Comment le calculer ? Alan Fustec intervenait sur ce thème au congrès national Développement durable des CCI organisé fin octobre à Angers. Il donne les clés de cette approche qui donne le meilleur d ’ elle-même, combinée à la RSE, et ouvre différentes perspectives au chef d ’ entreprise. Alan Fustec Docteur ingénieur agro ENSAR Alan Fustec : L ’ approche traditionnelle pour mesurer la valeur d ’ une entreprise en vente est de retenir un multiple de l ’ excédent brut d ’ exploitation. En Europe, c ’ est souvent sept. Une autre méthode est celle du capital immatériel. Elle consiste à étudier les éléments que l ’ entreprise possède et qui participent à sa rentabilité. Elle permet de mesurer leurs qualités et leur valeur financière. Quatre actifs qualitatifs sont intangibles : les collaborateurs, la structure (organisation, savoir-faire, marques…), les clients et la demande, les fournisseurs. Autant de constituants importants de l ’ entreprise dont le bilan ne parle prise comprime ce gaz pour en faire du cash. Pour déterminer la valeur « hors bilan » du capital immatériel, on faut noter les actifs. En B to B, il est bien que le premier client ne pèse pas trop lourd, que les autres soient riches, connus… Un carnet de commandes à 6 mois sera noté 15 sur 20. A un an, il méritera 20 sur 20. On dénombre neuf classes d ’ actifs : - Le capital client de l ’ entreprise, fidèle, solvable, générateur de bonnes marges - Le capital humain - L ’ organisation : « geste collectif optimisé » : processus, qualité, sécurité - Son système d ’ information (couverture métier, ergonomie). Cela apparaît un peu au bilan avec les PC, les logiciel « Elle consiste à étudier les éléments que l ’ entreprise possède et qui participent à sa rentabilité » La RSE n ’ apparaît pas… Le capital immatériel est ce que l ’ entreprise possède. La Responsabilité Sociétale de l ’ Entreprise est ce qu ’ elle fait. Elle respecte les clients, les salariés, les fournisseurs, l ’ environnement, etc., sans oublier de prendre en compte leurs intérêts. Mais ces décisions éthiques ne sont pas toujours rentables. De prime abord, ce sont deux notions bien distinctes. Mais capital immatériel et RSE peuvent se combiner. Les exemples ne manquent pas de liens entre l ’ éco-conception et la valeur immatérielle. Armor Lux, par exemple, montre qu ’ on peut vendre plus et mieux. La Haute Qualité Environnementale permet de réduire les dépenses… Sans démarche RSE, on brûle le gaz de l ’ entreprise. Dans une approche financière classique, le personnel est une charge. En capital immatériel, c ’ est une richesse. Licencier risque de détruire de la valeur cachée de l ’ entreprise et de mettre en péril le capital immatériel qui génère les profits futurs. Pour sécuriser son processus de développement à long terme, l ’ entreprise doit piloter sa Le capital Immatériel, rentabilités de demain pas. A l ’ inverse, il faut soustraire des comptes ce qui va à l ’ encontre du profit : les collaborateurs incompétents, les clients non solvables, les brevets tombés dans le domaine public… Alan Fustec, Docteur ingénieur agro ENSAR Chef de projets chez Capgemini(1986-1989). Directeur général, puis président du Directoire de Sys-Com (1990-2002) Président fondateur (en 2002) de Goodwill-Management, cabinet spécialisé dans la mesure du capital immatériel. En 2011, chargé de la mise au point d’un référentiel de mesure du capital immatériel par le Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. Fondateur et président de l’Observatoire de l’Immatériel, Enseignant à HEC, Expert APM et membre de la Société française des neurosciences. 4 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 4 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 Comment se calcule le capital immatériel ? Dernières publications « Valoriser le capital immatériel de l’entreprise », 2006 (en collaboration avec Bernard Marois) « Votre informatique est-elle rentable? », 2004 (en collaboration avec Bruno Ghenassia) « L’ Entreprise Neuronale », 2001 (en collaboration avec Jacques Fradin) www.goodwill-management.com www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr La valeur d ’ une entreprise, c ’ est du solide (le matériel), du liquide (le cash, les créances, les stocks…) et du gaz, c ’ est-à-dire ce capital immatériel, invisible dans le bilan. Le chef d ’ entrewww.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr - Son savoir (R&D, secrets de fabrication, brevets..) - Sa ou ses marques (notoriété, réputation, singularité..) - Ses fournisseurs et partenaires (leur nombre par produits stratégiques, la satisfaction du client, la fidélité du banquier, de l ’ assureur… Si ces partenaires ne sont pas efficaces, l ’ entreprise va connaître des difficultés) - S on capital actionnaires. Si ceux-ci sont patients, connaissent bien le territoire, cela vaut de l ’ or. - Son capital naturel et sociétal santé financière, mais aussi ses actifs immatériels et sa politique RSE. Que pèse le capital immatériel dans l ’ économie ? En une décennie, les économies occidentales sont devenues massivement postindustrielles et immatérielles. En France, lorsqu ’ on investit un euro en matériel, on en investit deux dans les logiciels, la formation, la recherche… Selon une étude de la Banque mon- diale, l ’ économie française est faite à 86 % d ’ immatériel (ni finances, ni matériel). La valeur immatérielle des entreprises cotées est devenue nettement supérieure à leur valeur comptable. Elle représente les deux tiers de la valeur de celles qui sont cotées à la Bourse de New-York. Avec des niveaux de capitalisation inférieurs sur la place de Paris, les entreprises françaises ont encore des progrès à réaliser pour bien valoriser leurs actifs incorporels. PSA ne vaut même pas le prix de ses usines. Si le capital immatériel était bien pris en compte, le CAC 40 devrait être à 5 000. Quelles applications peut-en faire le dirigeant ? Outre l´évaluation financière, cette approche offre au dirigeant un nouveau tableau de bord stratégique qui permet de surveiller des points clé de la santé de l ’ entreprise : solidité des fournisseurs, adéquation des compétences et des besoins… Si une entreprise perd 10 % de son stock, elle s ’ inquiète. Mais elle peut perdre 10 % de ses clients sans s ’ en rendre compte si les chiffres de croissance et de rentabilité sont bons. A long terme, c ’ est mauvais pour la croissance. Pour celui qui veut vendre son entreprise, le capital immatériel donne des arguments convaincants. Pour celui qui veut l ’ acheter, il réduit les risques. Si 20 % de la clientèle de l ’ entreprise convoitée est en mauvaise santé financière, il est préférable qu ’ il renonce ou qu ’ il négocie à moins cher. Pour la banque cet instrument permet de réduire le risque de défaillance de crédit à long terme. Pour l ’ assureur de mieux évaluer ses risques. Pour sécuriser son processus de développement à long terme, l ’ entreprise doit piloter sa santé financière, mais aussi ses actifs immatériels et sa politique RSE. Propos recueillis par Alain Ratour Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 5 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 5 ligne directe Echos L’IUT investit en Génie Electrique et Informatique Industrielle Le département GE2I de l’IUT d’Angers, à Belle-Beille forme les étudiants aux compétences techniques et aux savoir-faire permettant de concevoir, développer, mettre en œuvre et maintenir des systèmes électroniques, des automatismes et des réseaux. A la rentrée 2014, il sera abrité dans un bâtiment neuf de 500 m² de surface utile. Celle-ci sera répartie en zones de travaux pratiques d’automatisme, d’électrotechnique, d’infonumérique, de réseaux et de physique. Dans le même temps, le bâtiment C actuellement utilisé par GE2I aura été structuré. Il sera utilisé comme salles de classe pour les départements GEA (gestion des entreprises et des administrations) et TC (technique de commercialisation). Des espaces de vie étudiante y seront créés. Matinées Découvertes Métiers 2013 Durant les quatre premiers mois de l’année, les jeunes peuvent venir découvrir les différents métiers préparés par le CFA de la CCI dans ses établissements d’Angers, Cholet et Saumur. Autant de filières où les débouchés restent nombreux : vente, logistique, coiffure, mécanique automobile, énergétique-chauffage, hôtellerie-restauration, bijouterie, menuiserie, maçonnerie, peinture. CONTACTS : Angers : 02 41 20 53 48 Cholet : 02 41 49 57 19 Saumur : 02 41 83 53 87 Olympiades des métiers : quatre médailles pour le CFA Formation Observatoire Perspectives Compétences La CCI de Maine-et-Loire va lancer un Observatoire Perspectives et Compétences sur le département. Les résultats de cette étude permettront de mieux connaître les modes d’intégration de la dimension ressources humaines dans les entreprises, en termes de compétences internes, d’outils de gestion des compétences, d’organisation des ressources humaines, de formation et de recrutement. Cet Observatoire va renforcer la capacité de la CCI, en collaboration avec ses partenaires, à adapter ses actions au plus près des besoins et des préoccupations des entreprises. Ainsi, 500 entreprises du département seront interrogées très prochainement sur ce sujet. CONTACT Lorissa Burlot 02 41 20 53 32 [email protected] Nouvelle formation CCI en méthodes et exploitation logistique Après le Bac Pro Logistique (et avec le projet d ’ un futur Master avec l ’ ESSCA), la CCI poursuit la construction d ’ une filière de formation dans ce domaine. Elle a ouvert à la rentrée un titre professionnel de niveau Bac +2 Technicien(ne) Supérieur(e) en Méthodes et Exploitation Logistique (TSMEL). Cette formation par alternance dure deux ans, soit 15 semaines par an à l ’ Espace de Formation du Saumurois et le reste du temps en entreprise. Ce futur professionnel sera responsable des équipes qu ’ il pilote et garant du respect des dispositions réglementaires et contractuelles sur son site. Il préparera et conduira les évolutions de ce dernier. Interlocuteur des partenaires, il élaborera les solutions aux demandes des clients et des donneurs d ’ ordres, en anglais si nécessaire. La mobilité géographique nationale et internationale peut être importante. Les diplômés seront assistants logistiques, gestionnaires de stocks, chefs de plate-forme, responsables réception, stockage, expédition, d ’ entrepôt. CONTACT Patrice Baumier 02 41 83 53 58 [email protected]. Formation continue Action Co : sept stages nouveaux Quatre apprentis ou anciens apprentis du CFA de la CCI participaient aux 42es Finales Nationales des Olympiades des Métiers, du 21 au 24 novembre à Clermont-Ferrand. Antoine Landais, ancien apprenti en BP énergétique d’Eurespace Formation, décroche le bronze dans la catégorie Plomberie. Même récompense pour Edouard Chupin (BTS CRSA - Conception et réalisations des systèmes automatiques, Eurespace Formation) dans la catégorie Contrôle Industriel. Les deux autres lauréats sont issus de l’Institut de Bijouterie de Saumur. Alexandre Gavand qui prépare un BMA du bijou par apprentissage, a remporté une médaille d’or. Mélanie Colin a reçu l’argent. Avec les autres vainqueurs, ils composeront l’Équipe de France des Métiers. Celle-ci défendra nos couleurs lors de la compétition internationale du 2 au 7 juillet 2013 à Leipzig. 6 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 « Nous répondons à l’ensemble des besoins de formation continue dans le domaine du marketing et du web marketing. Les compétences à renforcer sont dans le backoffice (les assistantes commerciales), le frontoffice (les commerciaux de terrain) et les managers ». Le catalogue formation continue de la CCI de Maine-et-Loire vient de s’enrichir de plusieurs nouveautés. Cinq stages viennent renforcer le savoir-faire du commerçant qui doit aménager son magasin. Ils concernent les principes du merchandising, l’implantation d’une vitrine, la création d’ambiances, l’organisation de l’espace de vente et le design de l’espace professionnel. Deux autres stages sont consacrés à la construction du mix marketing pour préparer son action de vente. L’offre Marketing-Web marketing de la CCI comptait déjà cinq stages de l’offre RI² qui concernent les sites web marchands, les réseaux sociaux et l’évaluation de la e-reputation. CONTACT Emeline Imbert 02 41 20 54 42 [email protected] www.maineetloire.cci.fr ligne directe Echos Développement de la promotion chez la SIMA Aménagement Urbanisme commercial Ecologie urbaine : dans la ville durable, briquetage ne doit pas signifier bétonnage La SIMA (Société immobilière d’aménagement, Cholet) développe son activité de promotion. Il s’agit de la relance d’une orientation voulue par son dirigeant, Dominique Maurice. L’activité dominante depuis 16 ans était la mise à disposition de terrains libres de constructeur. SIMA termine actuellement la ZAC de La Chapelière à La Séguinière qui comptera plus de 230 maisons. Elle achève une autre opération au cœur de Chemillé, Le Hameau des Planches, de 14 grandes parcelles. SIMA réalise un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros HT. www.leger-amenagement.com Le CAUE 49 (Conseil d ’ architecture, d ‘urbanisme et de l ’ environnement) va co-organiser « Le printemps de l ’ architecture » sur le thème « Densité urbaine et densité végétale ». Un bel exemple est la ZAC du plateau de la Mayenne à Angers où l ’ on commence à voir les lanières vertes. « Si l ’ écologie urbaine ne s ’ est pas encore épanouie dans les nouveaux quartiers, l ’ évolution est absolue dans la pensée et dans l ’ action des élus des collectivités, Parc-expo de Saumur : livraison fin février 2013 Ligne Grande Vitesse Bretagne-Pays de la Loire : comment accéder aux marchés L’espace d’exposition de Saumur devrait être opérationnel fin février sur le site du Breil à l’entrée nord de la ville. 1,3 million d’euros ont été investis dans cette structure modulaire en semi-rigide de 2 400 m² (40 x 60 m) sur une plateforme de 2 ha. L’équipement pourra accueillir 2 500 personnes et le parking au moins 420 véhicules. Première manifestation : le salon du CIDES, le 12 mars, puis le salon de l’habitat organisé par la société saumuroise LEO du 15 au 18 mars et les Rencontres de l’emploi et de la formation le 15 mars. Le projet de parc-expo est porté par la SEM Saumur Events, créée en juillet 2012 et présidée par Albert Rodriguez. La LGV Bretagne-Pays de la Loire, est un futur prolongement de la branche ouest de la LGV Atlantique vers Rennes et Nantes. D’une longueur de 214 km de lignes nouvelles, il doit améliorer l’accessibilité du Grand Ouest. Réseau Ferré de France a choisi le groupe Eiffage pour son financement, sa conception, sa construction et sa maintenance. constate Bruno Letellier, directeur du CAUE49. Jusqu ’ à une période récente, la démarche d ’ amélioration de l ’ urbanisme était strictement quantitative. Désormais, elle est guidée par des préoccupations durables ». Pour preuve le concours « Habiter autrement pour un urbanisme durable » du Conseil général auquel le CAUE 49 participe. Évidemment les promesses vertueuses du Grenelle de l ’ environnement ont été affectées par la dureté des Il s’agit d’un des plus grands projets ferroviaires européens en cours avec 3,3 milliards d’investissement et 5 ans de travaux. Le contrat de partenariat publicprivé entre RFF et Eiffage Rail Express a été signé le 28 juillet 2011 pour une durée de 25 ans. Le projet LGV Bretagne - Pays de la Loire offre des opportunités pour les entreprises de se développer sur le secteur ferroviaire. Les Fédérations Régionales des Travaux Publics, pour les métiers qui les concernent, et les CCI de Bretagne et des Pays de la Loire, pour les autres domaines d’activités industriels et de services, souhaitent favoriser l’ac- temps économiques et les engagements un peu revus à la baisse. « Cependant, l ’ évolution culturelle sur le sujet est profonde et non pas conjoncturelle, ni opportuniste, rassure l ’ urbaniste. « Les élus anticipent la demande sociale en luttant contre l ’ étalement urbain. Parfois même ils agissent en contrepoids d ’ une demande centrée sur l ’ habitat individuel ». www.caue49.com cès des marchés aux entreprises des deux régions. Ci-dessous les contacts directs des entreprises avec le constructeur. Communication : pour contacter le constructeur www.ere-lgv-bpl.com/cms/ accueil/contact Pour se faire référencer en tant que fournisseur potentiel : www.ere-lgv-bpl.com/cms/ page2323.html Pour consulter la liste des appels d’offres en cours et à venir : www.ere-lgv-bpl.com/cms/ accueil/espace-fournisseurs/ appels-offres www.lgv-bpl.org PUB 8 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 Saumur : MIN d’Angers : l’entreposage et la zone Ecoparc la pépinière d’entreprise aussi devient Saumur Rive Droite Commerce et grande distribution www.maineetloire.cci.fr Le Marché d ’ Intérêt National.... Une version angevine des Halles « ventre de Paris » sur 51 000 m² ? Cette idée préconçue s ’ appuie sur le marché de gros alimentaire prépondérant dans les 70 entreprises et les 650 emplois du site. Mais la distribution de fruits, légumes, viandes, marée et alimentation générale ne doit pas occulter ses deux autres visages. « Nous disposons en permanence d ’ environ 5 000 m² d ’ entreposage. Ce type de prestations est recherché par des entreprises pour une durée plus ou moins longue. Très récemment, nous avons accueilli Cegelec qui stockait des illuminations de Noël, illustre Jacques Mary, directeur du MIN. Nous offrons la proximité du centreville, du magasin, des clients... et la sécurité par le gardiennage 24X24 h ». Le Marché d ’ Intérêt National est l ’ un des deux de France à proposer du froid positif, 30 000 m² répartis sur une trentaine de chambres. « L ’ agroalimentaire est intéressé, mais aussi les pépiniéristes, les semenciers, les viticulteurs, les arboriculteurs. Comme toute notre capacité de stockage, cet équipement se révèle précieux en cas d ’ incident. En août, nous avons stocké ponctuellement des œufs lorsqu ’ un incendie a arrêté la production chez Igreca à Seiches-sur-le-Loir ». Les locations de surfaces sont sur mesure (avec ou sans quais de déchargement....) et peuvent s ’ accompagner de prestations en personnel. Le MIN sait aussi être une pépinière de jeunes entreprises qui y grandiront comme l ’ ont fait Anjou Pâtes fraîches, Prophar ou Anjou Acheminement. Il peut même accompagner leur développement en procédant à des aménagements. En fait, le MIN fonctionne comme un village d ’ entreprises avec ses prestataires au service des locataires ou de leurs clients, à l ’ image des deux restaurants « ouverts à tout public ». www.sominval.fr L ’ association Saumur Rive Droite veut dynamiser et valoriser la zone Ecoparc située à SaintLambert-des-Levées. « Nous fédérons tous ses acteurs par la mise en commun de moyens et la création d ’ une synergie de communication, explique sa présidente, Carine Goujard, directrice générale de Bricomarché. Il s ’ agit aussi d ’ offrir un lieu d ’ échange à toutes les entreprises membres ». Le nouveau nom fait référence à la position géographique de la zone au nord de la Loire. La nouvelle identité visuelle adopte des coloris et une typographie résolument actuels. L ’ association compte près de 40 partenaires dans des secteurs divers qui vont de l ’ habillement à l ’ automobile en passant par la décoration ou l ’ alimentation. Comme l’explique Bruno Poncet, l’un des deux fondateurs de l’enseigne : « Chaque semaine, nous www.maineetloire.cci.fr recevrons un nouvel arrivage de produits de marques, liés à différents univers (petit électroménager, accessoires de cuisine) vendus à des prix de 20 à 70% moins chers que dans le commerce traditionnel. Pour nous accompagner dans cette aventure, nous avons créé 3 emplois afin d’animer le magasin pendant toute la durée de la vente». Pour alimenter les magasins éphémères Edouard de Jandin et Bruno Poncet négocient des contrats avec de grands fabricants, des grossistes et des distributeurs cherchant à écouler Nouvelle carte pour commerçants sédentaires Les cartes permettant l’exercice d’une « activité commerciale ambulante » sont délivrées pour 4 ans par le Centre de Formalités des Entreprises des CCI pour les activités exercées sur la voie publique, les halles et les marchés. Cette carte est réservée aux commerçants, aux auto-entrepreneurs, aux personnes sans domicile fixe exerçant une activité commerciale. Les conjoints ou pacsés collaborateurs, les fondés de pouvoir n’ont plus de carte à leur nom. Ils doivent fournir, au placier, la copie de la carte du titulaire (certifiée conforme à l’original par celui-ci), un document établissant le lien avec le titulaire de la carte ainsi que leur pièce d’identité. Les cartes 3 volets délivrées auparavant par les Préfectures ne sont plus valables depuis mars 2012. CONTACTS CFE CCI : Angers : 02 41 20 54 10 Cholet : 02 41 49 57 36 Saumur : 02 41 83 53 50 Dynamique commerciale à la ComCom du canton de Segré La Communauté de communes du Canton de Segré s’inquiète de la dynamique commerciale du centre-ville. Elle se pose la question de son devenir à l’horizon 2030. Elle a engagé une étude avec la CCI de Maine-et-Loire qui débouchera sur un plan d’actions. Une seconde étude sera menée en parallèle sur la desserte en commerces et services de proximité sur le canton. Elle permettra de proposer une organisation territoriale répondant aux besoins de la population sur le moyen et le long terme. CONTACT : Jihane Lassoued 02 41 20 54 97 [email protected] Diagnostics marchés dans les Mauges Un commerce éphémère parti pour durer Poursuivant son développement exponentiel, la première enseigne de magasins éphémères, Chronostock, créée en 2008, a ouvert son 249ème point de vente (*) à Angers en septembre dernier. Comme tout magasin éphémère (en anglais « pop up store »), sa durée d’existence se limite à quelques mois, le temps de créer un « happening » autour d’offres inédites. Le magasin angevin fermera ses portes le 2 février 2013. Echos leurs invendus ou les produits dont le packaging est amené à changer. A ce jour, 130 villes (*) ont été conquises par le concept. « Nous prévoyons l’ouverture de plus de 120 magasins éphémères en 2012 », précise Edouard de Jandin, qui vise prioritairement les agglomérations de plus de 150 000 habitants, sans négliger pour autant celles qui abritent plus de 50 000 habitants. En 2011, le C.A s’est établi à plus de 10 millions € et devrait doubler en 2012. La CCI de Maine-et-Loire étudie les marchés hebdomadaires de Beaupréau, Saint-PierreMontlimart, Montrevault, Chemillé, La Pommeraye et Saint-Macaireen-Mauges. Objectif : renforcer leur attractivité commerciale. Cette étude mobilise les municipalités et les commerçants, sédentaires et non-sédentaires. Elle devra aboutir à des aménagements qui satisferont le plus grand nombre. L’étude est menée dans le cadre de l’Opération de Restructuration de l’Artisanat et du Commerce du Pays des Mauges. CONTACT : Antoine Merlet 02 41 49 10 19 [email protected] (*) France-Belgique Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 9 Avec la taxe d’apprentissage Développement industriel donnons leur des ailes Saint-Laurent-du-Mottay : Socap bétonne ses compétences SOCAP est spécialisée depuis près de 40 ans dans la fabrication d’éléments préfabriqués en béton haut de gamme. Les murs antibruit qui imitent l’ardoise le long de l’A87 et les pièces en béton blanc sur le pont du tramway à Angers sont deux de ses dernières réalisations de SaintLaurent-du-Mottay. Ce fabricant d’éléments préfabriqués en béton décroche d’importants marchés malgré la crise. La raison de cette Votre CCI met ses compétences à votre disposition pour vous simplifier la taxe d’apprentissage. Notre service vous garantit la fiabilité de votre déclaration et le respect de vos choix d’affectation. La part non affectée est répartie, par les chefs d’entreprises représentant vos intérêts, sur les formations les plus porteuses d’avenir pour votre territoire. Avec votre CCI, investissez pour votre territoire en 2013 Date limite de versement : CREATION LINER COMMUNICATION - 02 40 20 10 20 CCI PAYS DE LA LOIRE CCI Maine-et-Loire - 8 boulevard du Roi René CS 60626 - 49006 Angers cedex 1 CREATION LINER COMMUNICATION - 02 40 20 10 20 votre conseiller “taxe d’apprentissage” est à votre disposition au 02 41 20 49 45 CREATION LINER COMMUNICATION - 02 40 20 10 20 28 février 2013 Pour répondre à toutes vos questions, MEILLEURS VOEUX MEILLEURS VOEUX 2013 ! Découvrez en ligne bonne santé réside sans doute dans sa capacité à s’adapter aux demandes pointues des clients. L’entreprise fabrique les pièces les plus nobles des bâtiments (escaliers, balcons, corniches…), mais réalise aussi des projets de génie civil, du mobilier urbain et des piscines. « Socap maîtrise l’ensemble des techniques, souligne Dominique Touchard, qui a repris l’entreprise en février 2010. C’est un atout apprécié par Brut de Bois : un nouvel élan Faites votre déclaration en ligne sur le site internet : www.maineetloire.cci.fr www.voeux-cci-maineetloire-2013.fr Reprise en septembre 2011, la fabrique de meubles et panneaux massifs Brut de Bois à La Jubaudière (17 salariés 1,5 M€ de CA) poursuit son développement dans le monde de l ’ agencement. « Ce secteur représente 40% de l ’ activité du groupe également spécialisé dans la fabrication de meubles, de panneaux massifs, de parquets, d ’ escaliers et d ’ accessoires bois avec toujours comme cœur de métier l ’ usinage du bois massif brut », indique Hervé de Boisanger, le nouveau dirigeant. « C ’ est grâce au site Cession PME que j ’ ai découvert, en janvier 2011, Brut de Bois et rencontré son fondateur, Lucien Raimbault. Le contact est très bien passé et un plan de transmission de 6 mois a été mis en place. Il concernait les deux sociétés historiques de l ’ entre- ‘‘ LE PRÉSIDENT, LES ÉLUS, LE DIRECTEUR RÉSOLUTION CCI pour 2013 ? GÉNÉRAL ET LES COLLABORATEURS de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire vous présentent tous leurs vœux DE BONHEUR, DE PROSPÉRITÉ, DE 2013. ‘‘ SÉRÉNITÉ pour www.maineetloire.cci.fr | [email protected] 10 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 La société Robineau, spécialisée dans la fabrication de machines spéciales, de constructions mécaniques et métalliques et dans l ’ usinage de pièces à façon (tournage, fraisage), diversifie ses marchés depuis 6 ans. Une stratégie qui permet à l ’ entreprise de Villedieu-la-Blouère d ’ afficher une progression constante de son activité et de développer ses SUIVEZ NOUS SUR twitter.com/CCI_49 www.maineetloire.cci.fr nos clients avec lesquels nous travaillons de plus en plus en amont sur les projets. » Afin de donner un nouveau souffle à cette PME de 25 salariés qui a réalisé un CA de 2,7 millions d’euros en 2011, Dominique Touchard a choisi de recourir au dispositif Dinamic entreprises, financé notamment par la Région. www.socap-beton.com Source : Fil des Territoires prise : la fabrique de meubles RMB et l ’ entreprise de panneaux massifs Lupave réunies pour l ’ occasion ». Pendant la période de négociation, l ’ entreprise a opportunément intégré le fonds Sélectabois, appartenant alors au groupe Batistyl, et pris son nouveau nom : « Brut de Bois ». Pour accueillir Selectabois, qui fournit à ses partenaires menuisiers fabricants des menuiseries bois en kit, un troisième bâtiment a été construit sur le site de La Jubaudière. Il est opérationnel depuis avril 2012. « De vraies synergies existent entre ces trois principales activités, ce qui permet à notre entreprise de continuer à gagner du terrain sur ses marchés ». Robineau : toujours plus loin dans la diversification Quelle sera VOTRE Echos www.maineetloire.cci.fr effectifs : 32 salariés aujourd ’ hui (18 salariés en 2006) dont trois jeunes en apprentissage*. « Nous travaillons en sous-traitance pour la robotique, l ’ aéronautique, le ferroviaire, l ’ armement, le médical, le marquage routier… et l ’ automobile sur des avant projets notamment », indiquent Aurélien et Stéphane Robineau à la tête de l ’ entre- prise familiale depuis 2009. La société s ’ est également diversifiée en ajoutant de nouveaux métiers à son offre. Nous intervenons à chaque stade du process de construction des pièces à façon - petites et moyennes séries - et des machines spécifiques commandées par nos clients : étude, débit, soudure, usinage, montage, peinture… ». La société s ’ est équipée en janvier 2012 d ’ une nouvelle cabine de peinture. Elle prévoit d ’ investir cette année dans du matériel de métrologie pour des contrôles en 3 D des pièces. Deux atouts de plus sur ses marchés. www.robineau-sarl.fr *L ’ un d ’ entre eux, Alexis Brault participait aux dernières Olympiades nationales dans la catégorie Fraisage Valma, propriété du groupe Glon Le groupe Glon a acquis la société Valma (Candé), via sa filiale Trade Alliance. Celle-ci déconditionne des produits alimentaires déclassés, mais sains, et les transforme en matières premières utilisables par l’alimentation animale. Il a également racheté la société mayennaise de commercialisation Arba. Le groupe Glon est spécialisé dans la nutrition animale, l’abattage et la transformation de viande de porc, de volaille et d’œufs. Il s’adjoint ainsi une nouvelle activité : la valorisation de co-produits alimentaires destinés à l’alimentation animale. www.groupe-glon.com Extension chez SA2M La surface de production de SA2M s’agrandit de 2 000 m² pour atteindre 5 600 m² sur la ZA de la Guittière, à Seiches-surle-Loir. Cet investissement de 1,4 million d’euros est lié à une forte croissance du chiffre d’affaires (4,6 millions d’euros sur le dernier exercice) de 30 % par an depuis trois ans. L’entreprise met en forme des profilés en aluminium extrudés pour des prototypes et petites et moyennes séries destinés à des secteurs d’activité très diversifiés. Dix embauches sont programmées en 2013, et dix autres en 2014, à condition de trouver des candidats... difficiles à trouver dans la métallurgie. L’entreprise dirigée par Patrick Bouchard est filiale du groupe industriel DIS. http://sa2m-profile.com Delos chez LVMH Le bottier Berluti (LVMH) a acheté fin octobre les ateliers d’Anthony Delos (Les Rosierssur-Loire), spécialiste du soulier sur-mesure. Ce savoir-faire étoffe désormais celui de Berluti qui s’est lancé l’an dernier dans le prêt-à-porter haut de gamme. Anthony Delos, meilleur ouvrier de France en 2011, applique les méthodes traditionnelles. Il fabrique ses formes à partir de bûches de bois. L’assemblage et les coutures se font à la main. Cet atelier de cinq personnes fabrique de 35 à 40 paires de chaussures par an sur commande spécifique. Il effectue également des travaux de restauration sur des bottes anciennes. Il a reçu le label « Entreprise du patrimoine vivant ». Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 11 ligne directe Echos Norbert Plot et PGR sont devenus Connivence « Connivence » (« L’imprimeur engagé ») est le nouveau nom de l’ensemble formé par l’imprimerie Norbert Plot et son acquéreur, la société PGR. L’entreprise, dirigée par Dominique de Mijolla, met à profit cette nouvelle page pour offrir des produits nouveaux comme le « web to print », la mise à disposition de kits de communication pour les groupements, réseaux de franchise. Une équipe de nuit permet à l‘imprimerie de fonctionner désormais en trois huit. Connivence totalise 45 salariés sur son site du boulevard de l’Epervière à Ecouflant. Elle réalise un CA de 6,5 millions d’euros. Sa clientèle est répartie entre le Grand Ouest et la région parisienne. www.imprimerie-connivence.com Biofournil, lauréat du 25e Prix Image Entreprise Biofournil (Le Puiset-Doré) a reçu l’un des trois Prix Image Entreprise lors de la 25e édition de cet événement organisé par LCL, KPMG, Le Journal des Entreprises et Alphacoms. L’entreprise, dirigée par Jean-Yves Fouché, a été distinguée pour sa croissance, son innovation, sa santé financière, son développement à l’international et les retombées en termes d’image pour la région. Elle fabrique depuis 1988 des produits de boulangerie et des viennoiseries issus de l’agriculture biologique. Sa spécialité : le pain au levain à l’ancienne, sans addition de levure industrielle. Cette PME qui emploie 80 personnes et réalise 11 Me de chiffre d’affaires, dispose d’un deuxième site de production à Mouzillon (44) depuis la reprise du biscuit Le Petit Mouzillon. www.biofournil.com Marché Mc Do pour AR Carton 50 millions d’euros de chiffres d’affaires en 2012, 54 attendus cette année. AR Carton (214 salariés à Cholet) va profiter du marché récent passé avec Mc Do. L’usine fournit désormais toutes ses boîtes de salade et une partie de ses boîtes à sandwich (dont la gamme Royal). La marque américaine a choisi de recentrer sur la France cette production auparavant traitée en Allemagne ou en Italie. Question d’asseoir l’image d’une entreprise qui crée de l’emploi en France. AR Carton qui appartient au groupe scandinave AR Packaging ambitionne de devenir leader sur le marché de la boîte pliante pour l’agroalimentaire en France. Regard Développement industriel Chromatic Compagnie : vers de nouveaux marchés Chromatic Compagnie, créée en avril 2011 pour reprendre les actifs de la société Chromatic SA alors en difficulté, reprend des couleurs. Spécialisée dans la sérigraphie et la broderie avec l ’ un des parcs les plus importants de l ’ Ouest, cette société de 15 personnes, dirigée par Emmanuel Douarin, a clôturé fin septembre son premier exercice avec un accroissement de sa production. « Le savoir-faire acquis durant de longues années au service du prêt-à-porter et de la chaussure a été conservé grâce à la reprise de l ’ ensemble du personnel. Nous avons restruc- turé nos ateliers en séparant la broderie de la sérigraphie et étoffé le panel de nos compétences : la découpe laser, la gravure, l ’ impression numérique pour travailler aussi bien pour le textile que la maroquinerie et décrocher de nouveaux marchés ». Tout en conservant son ancienne clientèle, l ’ entreprise de la Jubaudière a ainsi étendu ses activités aux secteurs de la communication, de l ’ événementiel et du vêtement d ’ image. Elle poursuivra dans les prochains mois le développement de la production tout en privilégiant la réactivité et les flux tendus. « Nous avons mis en place un système de gestion et de planning assurant le suivi des commandes pour une livraison dans un délai moyen de 10 jours ». www.chromatic.fr Météo-France commande à Bull ses futurs supercalculateurs Bull annonce la série bullx B700 DLC. Cette nouvelle génération de supercalculateurs, réalisée sur le site d’Angers, est destinée aux grands centres de calcul. Leur puissance multi pétaflopique permet de réaliser des avancées majeures dans l’industrie et la recherche. Leur technologie de refroidissement liquide direct est révolutionnaire. En permettant l’utilisation d’eau tiède, elle améliore la performance énergétique d’environ 40% par rapport aux data centers traditionnels, tout en conservant la même facilité de maintenance que des serveurs standards refroidis par air. Météo-France a sélectionné ces supercalculateurs pour la nouvelle génération de ses moyens de calcul. Ces machines seront installées à Toulouse. D’abord sur le site de Météo-France à partir du premier trimestre 2013, puis à l’automne à l’Espace 12 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 Clément Ader qui associe plusieurs plateformes techniques de recherches et d’expérimentation. Elles livreront dans une première étape (2013-2014) une puissance de calcul d’environ 1 Petaflop (un million de milliards d’opérations par seconde), puis une performance totale dépassant 5 Petaflops à l’horizon 2016. Le choix de MétéoFrance souligne le savoir-faire développé par Bull dans les domaines vitaux pour la société et stratégiques pour les Etats que sont aujourd’hui la prévision météorologique et l’étude du climat. Arômine : le goût de l’enfance Des yeux écarquillés, à la sortie de l ’ école, devant les présentoirs colorés et sucrés de la boulangerie… Serpentines ou tortillons, les sucettes artisanales, spécialités d ’ Arômine, ont le goût de l ’ enfance : fraise, cola, pomme, chocolat, vanille… Créée en 2011 par Anne Degardin, la société, située à Cheffes, produit également d ’ autres confiseries de sucre cuit (berlingots, nougatine, brochettes et gâteaux de bonbons…). « Nos clients sont des grossistes qui distribuent nos produits auprès des forains, en boulangeries et autres commerces de proximité. Nous fournissons également les boutiques en direct, de même que les particuliers ». Autre client et non des moindres : Lancôme. « A l ’ occasion du lancement de son parfum « La vie est belle », Lancôme nous a sollicités pour fabriquer 5 000 exemplaires d ’ une sucette rose avec, en creux, l ’ impression d ’ un iris ». La sucette « Lancôme » a suscité des retours enthousiastes et d ’ autres demandes de sucettes « événementielles ». « Nous souhaiterions également toucher davantage les associations et les comités d ’ entreprise ». Fêtes foraines, marchés de Noël, événementiel… pour développer sa production tant en France qu ’ à l ’ international, Anne Degardin est en quête de nouveaux locaux aux alentours d ’ Avrillé. « Cela nous permettrait de recevoir les particuliers, d ’ organiser des visites, d ’ avoir un magasin de vente-directe, dans un cadre approprié ». Bertrand Decron et Anthony Lefort Audiotactic, Brissac-Quincé « Le son à votre image » Spécialiste du marketing sonore, Audiotactic s ’ est installée à BrissacQuincé il y a sept ans. Comment ses dirigeants, Anthony Lefort et Bertrand Decron, ont-ils su faire entendre sa voix dans tout le département ? Audiotactic 12 rue Louis Moron 49320 Brissac Quincé Tél. : 02 41 66 28 79 E-mail : [email protected] www.audiotactic.fr Activité principale marketing sonore Co-dirigeants Anthony Lefort et Bertrand Decron Effectif 2 salariés www.maineetloire.cci.fr La Sacem naît suite à un incident survenu dans un café-concert à Paris en 1847. Les 3 musiciens refusent de payer leurs consommations, estimant qu’ils ne doivent rien car le propriétaire de l’établissement utilise leurs œuvres sans les rétribuer en retour. Les trois musiciens gagnent le procès. www.maineetloire.cci.fr P ré-décroché, messagerie téléphonique, musique et message d’attente, signature sonore, autant de solutions indispensables pour identifier une entreprise et faciliter sa communication. Audiotactic s’est spécialisée dans la création d’identités sonores. Elle travaille en partenariat avec des agences web, des professionnels de l’audiovisuel, des installateurs de téléphonie. Chez Audiotactic, le compositeur et info-sonoriste c’est Anthony Lefort, du fait de sa formation de technicien du son et de sa pratique de la musique depuis son plus jeune âge (guitare, percussions, cuivres, piano…). Bertrand Decron, diplômé en communication, démarche les clients, analyse leurs besoins et assure un suivi de proximité (changement d’horaires d’ouvertures, journée portes ouvertes,...). Une gamme en crescendo « Notre première création a été le message téléphonique » se souvient Anthony Lefort. La gamme des supports s’est élargie depuis : spots TV, radio, WebTV, téléphones mobiles, smartphones, clés USB..., avec une déclinaison de formats facilement utilisables. «La création musicale pure ne représente qu’une partie de notre activité, sans compter le mixage, le montage, la recherche des droits de propriété, la rédaction des messages. » Bertrand Decron élabore un plan de communication avec le client pour définir ses besoins, connaître ses goûts musicaux... Reste ensuite à rédiger les messages qui viendront en appui du fond sonore. Anthony Lefort compose les mélodies, intègre différents sons dans ses montages (voix-off, bruitages, instruments). En contact avec des organismes protecteurs des droits d’auteurs et de compositeurs tels que la Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique), la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques), Audiotactic gère aussi tout l’aspect juridique (autorisation de droits d’exploitation) afin que les compositions musicales livrées aux clients soient libres de droit. « Notre point fort se situe en aval de la création musicale, à savoir la facilité d’utilisation, d’installation et la qualité de diffusion de nos produits sur les médias. C’est ce qui nous différencie d’un musicien ou technicien du son », précise Anthony Lefort. Notre studio d’enregistrement intégré nous permet d’incorporer des sons de guitare, de percussions pour finaliser les compositions. Il nous arrive d’avoir des demandes originales comme celle du Château de Brissac-Quincé qui souhaitait recréer le bruit des sabots d’un cheval entrant dans une écurie, ou bien une meute de chiens pleins de vitalité », détaille Bertrand Decron. Audiotactic intervient dans des domaines variés et pour des entreprises et collectivités locales. « Pour le tramway d’Angers, nous avons enregistré des voix d’anonymes pour annoncer le nom des stations à chaque arrêt. Il s’agissait d’habitants proches des stations. Nous avons aussi converti les plaquettes de communication en catalogues audio pour les malvoyants ». Un binôme sur la même longueur d’onde Complémentaires, ces deux trentenaires dynamiques se sont rencontrés lors de leur cursus universitaire en communication. Bertrand Decron, entrepreneur dans l’âme, voulait monter sa propre structure. Anthony Lefort aspirait à exercer dans le marketing sonore. Ce produit innovant les a décidés à ouvrir une agence qui connaît maintenant une belle progression dans un marché encore peu concurrentiel. « Nos clients se situent pour la plupart en Maine-etLoire ce qui favorise la proximité des échanges et la réactivité de nos interventions. Nous souhaiterions à court terme ouvrir des agences dans plusieurs points stratégiques en France pour être présents partout en local. » A n’en pas douter, cette forme nouvelle de marketing, parfaitement adaptée à l’évolution moderne des communications, est promise à un bel avenir. Dominique Gruson Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 13 ligne directe Echos Film de vous Jeune entrepreneur de l’année 2012 (octobre), Sylvain Brossard, 25 ans, a monté sa propre entreprise audiovisuelle à Beaucouzé : Film de Vous. Muni d’un diplôme d’études supérieures en audiovisuel et de matériel de tournage professionnel (caméra, appareil photo réflex numérique), il propose la réalisation de films promotionnels et institutionnels (tournage, montage, mixage…) à des entreprises, mais aussi à des collectivités. A son actif, il a déjà couvert le gala des entrepreneurs au Réseau Entreprendre en mai dernier et est intervenu pour des évènements locaux tel le championnat de France de natation à Angers en septembre dernier. Pascal Leleu, dirigeant de la CMAR à Durtal (véhicules de nettoyage) lui a fait réaliser ses premiers films d’entreprise. Sylvain Brossard espère bien travailler pour les grandes écoles. A suivre prochainement sur vos écrans… http://filmdevous.blogspot.fr Sites web locaux pour « Les Journaux de Loire » Les Journaux de Loire (Presse Océan, Le Courrier de l’Ouest, Maine libre) vont expérimenter des sites web locaux en 2013 sur des communes de 5 000 habitants. Jean-Paul Brunel, directeur général délégué, estime que l’augmentation de l’audience Internet se fera au niveau local. Ceci pourrait séduire des annonceurs. Cette stratégie permettrait également de devancer les « pure players ». Les Journaux de Loire sont une filiale du groupe Sipa Ouest-France. Créations Industrie SMPL Montage et maintenance en tous domaines industriels et agricoles ; mécano-soudure, métallerie, serrurerie, fabrication et soudure de structures métalliques, charpente métallique et menuiserie extérieure ZI de l’Appentière, Mazières-en-Mauges Gérant : Dominique Dauneau Services aux entreprises Pro Expertise Contrôles énergétiques des bâtiments, thermographie et infiltrométrie, études thermiques La Petite Lande, St Laurent-de-la-Plaine Gérant : Pascal Autefort Certiplan Bureau d’études thermiques et climatiques 47 rue Dupetit-Thouars, Angers Gérant : Michel Fereira da Silva Contrôle Tachygraphe Saumurois Installation et vérification de chronotachygraphes analogiques, chronotachygraphes numériques et éthylomètres 2 rue de la Chesnaie, Distré Gérant : Olivier Dufy Regard Conseil d’entreprise Palax Conseil Conseil en entreprise, restructuration, gestion, administration, développement commercial et marketing 38 rue Bressigny, Angers Gérant : Pascal Chiaroni Cezembre Développement Conseil en management, stratégie et organisation 32 allée Georges Seurat, Avrillé Gérant : Philippe Emmanuel A.C.T.I.S. Immo Conseil pour la gestion et les affaires, courtage de produits immobiliers et produits financiers liés à l’immobilier, transaction immeubles et fonds de commerce 15 square des Roncières, Les Ponts-de-Cé Président : Jean-Luc Pare Pilgrim Conseil Formation, conseil 89 rue Eblé, Angers Gérants : Catherine BesnardPeron et Laurent Lavigne Animation, exposition et promotion d’activités commerciales. Organisation de salons. 7 rue des Bouvreuils, Beaucouzé Gérant : Eric Brault Zach Communication Création de sites Internet, conseil et réalisation de communication, formation 50 rue de Poitiers, Saumur Gérant : Zachariah Rouault Anjou Diffusion Communication Régie publicitaire, vitrines publicitaires sur Internet, communication 12 rue de la Harpe, Angers Gérant : Guillaume Gendry Autres activités Sté de transport Vivion Daniel Transport routier de marchandises de-3,5 tonnes La Fontaine, Marigné Gérant : Daniel Vivion Concrete by LCDA Montreuil-Juigné Du béton allégé pour un mobilier design Montreuil-Juigné accueille depuis avril 2010, la société Concrete by LCDA, spécialisée dans le mobilier en béton allégé. Ses trois jeunes repreneurs misent sur un développement à l ’ international autant que sur la recherche de nouveaux produits. Focus sur un savoir-faire en pleine expansion. L Communication E.M.B. Négoce et location de décorations et d’illuminations de Noël à destination des professionnels et des collectivités locales. PUB 14 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 Julien Delalande Valentin Delalande Julien Gay www.maineetloire.cci.fr a Compagnie des Arts (LCDA) existait depuis 2003 à Andard, sous forme artisanale. Valentin Delalande et son frère Julien ainsi que Julien Gay ont racheté son procédé et conservé son nom. L ’ entreprise, rebaptisée Concrete by LCDA, propose aux entreprises toute une variété de mobiliers contemporains haut de gamme en béton et de produits sur-mesure, entièrement fabriqués dans les 1 500 m2 de ses bâtiConcrete by LCDA 12 rue Thomas Edison Parc d’Activités Le Haut Coudray 49460 Montreuil-Juigné Tél. : 02 41 33 99 10 www.beton-lcda.com Dirigeants Julien Delalande, Valentin Delalande et Julien Gay Activité fabrication, conception et commercialisation de mobilier en béton haute performance Effectif 13 personnes (embauche de 10 personnes en 2,5 ans) A reçu le prix du Design Stratégique en 2011. Membre des Ateliers de France www.maineetloire.cci.fr De gauche à droite : Julien Gay, Julien Delalande, Valentin Delalande ments. Elle réalise l ’ aménagement d ’ intérieurs en béton (plans de travail de cuisines, comptoirs...) et conçoit des projets d ’ agencement commercial pour des hôtels et boutiques franchisées haut de gamme. Elle a lancé un nouveau concept utilisant le Panbéton®, procédé constitué de plaques de béton à reliefs (empreinte, nervure...) applicables sur les murs. Un savoir-faire en béton La tendance du design pour le mobilier haut de gamme est actuellement aux matériaux bruts, au style épuré, inspiré d ’ artistes tel le regretté Oscar Niemeyer. Le béton que l ’ on retrouve dans beaucoup de domaines, répond bien à ces critères. « Fabriqué à partir de granulats naturels (sable, gravillons) agglomérés par un liant appelé couramment ciment, nous lui ajoutons divers ingrédients, fibres, colorants et incrustations d ’ éléments composites pour alléger la masse, explique Valentin Delalande. Nous appliquons sur les surfaces un traitement anti-tâches et anti-rayures.» Concrete by LCDA a atteint un haut niveau de savoir-faire en matière de fabrication du béton, ce qui l ’ a amené à étoffer son service R&D. « Nous avons mis au point le Béton Lège®, matériau unique qui n ’ a plus les contraintes de poids (3 fois plus léger) et de porosité du béton. Les nouvelles lignes de produits sont conçues par Matali Crasset, designer de renommée internationale, qui a rejoint notre équipe en 2011. » Concrete by LCDA c ’ est aussi quatre déclinaisons de l ’ activité : Concrete Fab (architecture intérieure, agencement), Concrete Collection (mobilier et objets contemporains), Concrete Lab (l ’ innovation) et la toute nouvelle branche : Concrete Hub (plateforme d ’ échanges dédiée à la culture du béton). Un trio efficace Le fonctionnement de l ’ entreprise repose sur une organisation tripartite où chacun des associés gère un domaine bien précis de l ’ activité. Valentin Delalande, ingénieur, responsable administratif et technique, supervise la fabrication, la logistique et l ’ innovation. Les deux autres associés sont davantage sur le terrain, ce qui n ’ était pas le cas au début. Julien Delalande est chargé de développer le réseau de revendeurs de mobilier contemporain composé de quarante boutiques en France. Il s ’ occupe également de l ’ export. «Nous avons embauché en septembre dernier un agent commercial exclusif pour la Belgique et les Pays Bas avec l ’ aide de la CCI 49 et la Chambre Française de commerce et d ’ industrie de Belgique. Participant à la 23e Biennale Interieur, salon européen du design, en octobre dernier à Courtrai (Belgique), notre agent a pu déjà prendre des premiers contacts auprès de revendeurs. » Julien Gay travaille avec les prescripteurs (architectes, grands comptes) qui génèrent des commandes régulières pour les agencements de magasins des maisons-mère comme IKKS, Galeries Lafayette, Balenciaga, Saint Laurent Paris... « Nous réalisons 75 % de notre C.A. avec les architectes. Cette réorganisation, avec un renforcement de notre présence sur le terrain, nous a aidé à passer le cap difficile de 2011. Nous avons été conseillés et épaulés dans notre décision par des organismes tels la CCI49, le Réseau Entreprendre Maine et Loire et Anjou Initiatives. En 2012, une meilleure perception des besoins de nos clients nous a permis de réaliser une belle progression en matière de chiffre d ’ af faires, + 60 % sur un an. » « Pour 2013, nous devrons restés attentifs à l ’ évolution de l ’ entreprise car les trois premières années d ’ exercice sont souvent fragiles. Pour cette année, nous visons une croissance de 40 % en renforçant notre présence à l ’ international. Avec la signature d ’ un contrat d ’ implantation de boutiques en Inde et Singapour, tout reste à jouer.» Dominique Gruson Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 15 ligne directe STA 49 pour personnes à mobilité réduite La Pépinière d’Entreprises du Saumurois accueille une nouvelle société de services, STA 49. Cette entreprise, créée par Nathalie Ferreira, s’adresse aux personnes à mobilité réduite. Elle leur propose un service de transport dans un véhicule adapté, mais aussi d’accompagnement. « Cela en fait l’originalité comparée à la seule prestation taxi. Selon les besoins, les usagers sont déposés à destination, soit accompagnés dans leurs activités quotidiennes ou de loisirs ». Nathalie Ferreira souhaite également proposer l’organisation de sorties thématiques aux centres d’accueil et maisons de retraite. « Ma motivation première est d’apporter une autonomie aux personnes physiquement dépendantes, vis-à-vis de leurs proches ». Joindre RSI Pays de la Loire Le numéro de téléphone de RSI Pays de la Loire a changé. Faites désormais le 02 72 01 27 27. L’accueil téléphonique est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00 sans interruption. L’accueil physique d’Angers est ouverts les lundis, mardis, jeudis, vendredis de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30. Créations Développement durable Carvrac, consommer autrement © Ouest France Echos C ’ est sur un air d ’ orgue de Barbarie qu ’ Annabel Chevillard annonce son arrivée dans les villages, autour de Candé. A l ’ intérieur de son camion aux tons caramel, chocolat et orange, des casiers en bois, de grands sacs contenant farine, sucre, riz, pâtes… L ’ épicerie itinérante d ’ Annabel a des parfums d ’ antan agrémentée d ’ une touche très innovante : l ’ achat de denrées en vrac. « Plus économique, plus citoyen, plus responsable » tel pourrait être le slogan de Carvrac, créée par Annabel, il y a deux ans à Angrie dans le Segréen. « Acheter juste la quantité nécessaire, limiter les emballages, choisir des produits de proximité, cela correspond à une réelle attente des consommateurs. Les gens sont satisfaits tant par la qualité des produits proposés que pour le lien social que cela a créé ». Annabel décline également son concept sur Internet en proposant à ses clients de commander en ligne et de les livrer à domicile. « Cela représente 30 % de ma clientèle ». Au-delà du concept novateur, le camion d ’ Annabel a recréé dans certaines communes un service de proximité qui n ’ était plus, apportant simultanément une dynamique sur l ’ ensemble des communes qu ’ elle sillonne. www.carvrac.com ExpreCCIon, la voix des entreprises Le n°3 de « ExpreCCIon, la voix des entreprises » est parue. Cette note, établie par la CCI, synthétise la perception des chefs d’entreprises du Maine-et-Loire quant aux questions d’actualité et de conjoncture. Elle confirme que le climat économique est de plus en plus préoccupant même s’il existe toujours des entreprises en situation de croissance, voire de forte crois- sance. L’indice de confiance des chefs d’entreprises n’atteint pas 8 sur 20. L’activité par rapport au trimestre précédent est plutôt stable bien qu’elle se soit dégradée dans 38 % des cas. Les effectifs ont été maintenus, mais les perspectives d’emploi sont atones. 26 % des entreprises ont investi et 28 % comptent le faire sous trois ans. La situation financière s’est détériorée dans 37 % des entreprises. 41 % des entreprises pensent que leurs fonds propres sont à un niveau suffisant, mais 27 % le jugent insuffisant. C’est particulièrement vrai dans le commerce et les services aux particuliers. L’obtention des prêts bancaire est plus difficile pour 78 % des entreprises et, pour 41 % d’entre elles, ce sera pire demain. PUB www.rsi.fr/paysdelaloire 16 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 www.maineetloire.cci.fr EnVol : pour valoriser son engagement environnemental Le dispositif de labellisation EnVol (« Engagement volontaire de l’entreprise pour l’environnement ») est un moyen d’encourager les entreprises à développer leur action en s’appuyant sur le premier niveau du référentiel NF X30-205. Ce guide permet la mise en place facilitée d’un système de management environnemental (ISO 14001). Les entreprises qui souhaitent obtenir la marque EnVol peuvent désormais s’auto-évaluer, gratuitement, via une plate-forme en ligne gérée par AFNOR Certification et remplir un dossier de candidature dématérialisé. Ce dossier après validation par l’entreprise est expertisé par un auditeur spécialiste du domaine d’activité de l’entreprise. AFNOR Certification attribue ensuite à l’entreprise la marque EnVol pour 5 ans. Durant cette période, l’entreprise labellisée fera l’objet d’un audit par AFNOR Certification. Obtenir le label, audit compris, coûte 300 euros HT par an pour les entreprises de moins de 10 salariés et 350 euros HT pour les entreprises entre 10 et 49 salariés. Depuis 2012, la CCI propose une formation – action adaptée qui répond à son accompagnement des entreprises. CONTACT Philippe Lohézic 02 41 20 54 48 [email protected] Le perchloroéthylène interdit dans les pressings Le perchloroéthylène, composé classé cancérogène probable, était sur la sellette. La ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, a annoncé le 6 décembre la signature de l’arrêté l’interdisant dans les pressings. Il sera remplacé par d’autres solvants. Il existe d’autres possibilités de substitution que le nettoyage à sec avec solvants : l’aquanettoyage qui utilise de l’eau et des produits lessiviels. En Allemagne, plus de 25% des machines utilisent ce dernier procédé. « Il est désormais interdit, à compter du 1er mars 2013, d’installer toute nouvelle machine fonctionnant au perchloroéthylène dans des locaux contigus à des locaux occupés par des tiers ». Les machines existantes seront www.maineetloire.cci.fr interdites de manière progressive, en fonction de leur âge. A compter du 1er septembre 2014, les machines ayant atteint 15 ans d’âge devront être remplacées par des machines utilisant un substitut. A compter du 1er janvier 2022 au plus tard, aucune machine ne pourra utiliser de perchloroéthylène». Le coût d’une machine sans ce composé est d’environ 35.000 euros. A mettre en regard avec le CA moyen de ces établissements, autour de 100 000 euros. Des aides seront mises en place par l’Ademe, les agences de l’eau, ainsi que la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnamts) pour accompagner cette substitution. INTERNATIONAL Echos La société Dixneuf se structure La Romagne, la société Dixneuf (200 personnes - 28,5 M€ de CA en 2012) prépare sa transmission et mise sur un marché français du chauffage au bois porteur pour poursuivre sa belle croissance. L’export devient également un axe de développement. Raphaële Lucas, 35 ans, et Manuel Brin, 32 ans, respectivement en charge des achats et du développement à l’international, prendront progressivement la suite de leur père, Robert Brin. « Depuis 2011, nous participons au Comité de direction avec Robert Brin, le directeur commercial, et le responsable financier. « Notre père organise de son côté un départ en douceur en transmettant ses compétences de production ». Société familiale depuis 4 générations, Dixneuf est spécialisée dans la fabrication de solutions pour poêles et cheminées. Ses produits, des accessoires de décoration, techniques d’évacuation de fumées et d’isolation, sont commercialisés au niveau national par deux réseaux : les spécialistes du poêle et de la cheminée et les grandes surfaces de bricolage, un circuit en forte progression. « Nous voulons développer notre activité sur ce réseau et poursuivre la dynamique à l’export, 4% de notre CA ». La société, déjà présente en Russie, en Belgique et aux Pays-Bas, évalue actuellement le potentiel de plusieurs marchés. La création d’un laboratoire d’essais est également en cours : « Il permettra de tester la résistance des produits pour conserver un temps d’avance sur les normes de sécurité ». www.dixneuf.com La Maison de Cèdre s’expose à Beaucouzé Sur la zone d’Angers Technopole, siège une maison ronde toute en bois de 270 m2, aux larges fenêtres laissant entrer la lumière, sur trois niveaux, avec un pilier central porteur en bois. Il s’agit de la maison témoin fabriquée par la société Maison de Cèdre (siège social à Amiens). Kévin Gambin, chargé de communication pour l’agence Grand Ouest, fait connaître ce concept modulable et déclinable en plus de 70 versions (rondes, semi-rondes, 5 hauteurs différentes…). « Nos maisons sont bio-climatiques, leur forme ronde permet aux apports naturels du soleil de chauffer la maison tout au long de la journée ». Maison de Cèdre s’est engagée dans une démarche globale de développement durable et est certifiée NF pour la maison individuelle démarche HQE. Cette année, Elle cherche, cette année, à créer un partenariat local pour la revalorisation des chutes de bois. Un don de 25m3/an environ de bois est envisagé. www.maisondecedre.fr Eco-trophées 2012 du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine Plusieurs entreprises du Maine-etLoire ont été distinguées à la remise des Eco-trophées du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Dans la catégorie « Préservation du patrimoine naturel et gestion des ressources », le 1er prix est allé à l’Hôtel du Parc à Saumur, dirigé par Philippe et Marie-Christine Dehaese. L’établissement entièrement rénové depuis fin 2009 a mérité un Ecolabel européen en avril 2011. Le chantier se termine avec la rénovation des suites familiales du 2étage. La Cave des vignerons de Saumur a reçu le second prix pour sa démarche collective de certification « Agri confiance » et La Fabrique des bières d’Anjou (La Ménitré) le 3ème prix pour la fabrication d’une bière artisanale certifiée bio. En « Maîtrise de la consommation d’énergie et/ou promotion des énergies renouvelables », le 1er prix a récompensé l’entreprise Thierry Boireau (Le Coudray-Macouard) pour l’écorénovation d’une grange du 18ème siècle en habitation. Dernière catégorie, « Innovation sociale et implication territoriale » avec un premier prix ex-aequo au GAEC Charrier Masoteau (Doué-la-Fontaine) pour la diversification de l’activité viticole bio par la création d’une offre pédagogique. Le jury a attribué son coup de cœur aux Rosiers-sur-Loire pour la mise en place de pedibus et vélobus. Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 17 ligne directe Echos Club FACE Angers Loire : agir contre l’exclusion et pour la diversité La Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) est un réseau de clubs d’entreprises, créé en 1993 en partenariat avec les collectivités territoriales, et reconnu d’utilité publique. Le club FACE Angers Loire créé en septembre intervient au niveau de l’agglomération. Son objectif est de mettre en œuvre des actions de lutte contre l’exclusion en favorisant l’engagement social et sociétal des acteurs économiques (entreprises et institutionnels) sur les territoires grâce à un partenariat entre collectivités locales et entreprises. Il ne s’agit en aucun cas de doublonner des actions existantes, mais d’engager des actions complémentaires avec et aux services des entreprises. Une vingtaine d’entreprises de toutes tailles, du grand groupe comme ERDF à la PME, ont déjà rejoint ce nouveau club. Le club a défini deux orientations prioritaires : mieux faire comprendre l’entreprise aux demandeurs d’emplois pour qu’ils puissent mieux s’y impliquer et sensibiliser les acteurs du territoire (formateurs, conseillers emplois...) aux attentes des entreprises (et réciproquement). Le club FACE Angers Loire, présidé par Marie-Christine Pipet, DRH de Keolis, souhaite vivement que de nouvelles entreprises puissent s’associer à cette dynamique collective et notamment des PME et PMI locales. La CCI de Maine-et-Loire est au nombre de ses membres institutionnels. Des Clubs FACE existent à Nantes et au Mans et des réflexions sont en cours pour une création sur Cholet et sur la Vendée. Pour nous rejoindre, n’hésitez pas à nous contacter : [email protected] Regard Services aux entreprises ABC Franchise accompagne le futur franchisé « Le cheminement classique du créateur d’entreprise ne vaut pas pour le futur franchisé. Nous partons de son projet de vie pour chercher les enseignes correspondantes ». Patrick et Dominique Galland viennent de créer à Angers le cabinet ABC Franchise, dédié à l’accompagnement individuel à la création d’entreprise en réseaux. La franchise en représente l’essentiel avec plus de 1 600 enseignes en France. « Nous accompagnons le candidat dans sa recherche de franchiseur et sa sélection de projet. Nous l’aidons à choisir et comprendre la nature des engagements qu’il va prendre. Cette attitude est rendue possible par notre totale indépendance vis-à-vis des enseignes.» ABC Franchise suit le nouveau franchisé tout au long du processus. « Nous couplons des échanges de documents par e-mail et des entretiens par téléphone. Nous assurons aussi un service de hot line tout au long du processus de création et des sessions de formation adaptées ». Ces précautions prises, le choix judicieux d’une franchise assure un taux de survie de l’entreprise sur trois ans dans 90 à 95 % des cas. L’entrepreneuriat en réseau représente 50 % du commerce de détail en France. Il se développe dans les services aux entreprises. Il concerne près de 150 000 dirigeants qui emploient dix personnes en moyenne. www.abc-franchise.com Laïus, création éditoriale made in Anjou Jean Quentin MARTINEAU SAS, Saumur Réalisation pour les 30 ans de l’Institut de Bijouterie de Saumur « Le bureau de fabrication que nous avons ouvert en 2009 est spécialisé dans la production de documents au façonnage créatif. Nous les voulons originaux, identitaires, conçus sur mesure. Leurs formes et finitions sont parfois insolites. Mais nos clients sont également friands d ’ un vrai conseil en fabrication. Notre studio de création continue, son activité de conception de supports de notoriété ou de développement commercial ». Diversification pour Laïus, agence de créations éditoriales appliquées à la communication, créée en 2005 à Angers par Frédérique Labalette. « Nous avons légitimé notre activité sur les Pays de la Loire et notre succès se confirme avec l ’ arrivée de budgets nationaux. Nous faisons en sorte que les petites séries rendent le haut de gamme accessible ». Frédérique Labalette mène une veille permanente et vigilante pour dénicher et référencer des façonniers d ’ art au savoir-faire reconnu quant aux techniques et matériaux utilisés. Elle est aussi à l ’ affût de nouvelles technologies d ’ impression. « Nous pouvons intervenir dans la stratégie de développement et de rayonnement de nos clients. Communiquer joliment, c ’ est bien, mais insuffisant. Nous sommes le relais des objectifs de développement de l ’ entreprise que nous accompagnons également sur le versant de la stratégie, « de dirigeant à dirigeant », dans un esprit de coconstruction ». Parmi les références les plus récentes, ouvrage anniversaire pour les 30 ans de Sogal, Keolis, Groupe Martineau, Ateliers Perrault, Greniers à Pain, Institut de Bijouterie de Saumur. www.laius.fr Mickaël Rivière, conseiller Numérique et usages TIC A vos agendas ! Pour faire connaissance, le Club FACE Angers Loire vous invite le mercredi 6 février à partir de 18h30 au Village Oxylane (Décathlon des Ponts-de-Cé) pour échanger de manière originale et en toute convivialité autour d’activités ludo-sportives. Mickaël Rivière a rejoint la CCI de Maine-et-Loire pour mettre en œuvre un programme en 18 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 faveur du numérique. Il accompagne les TPE et PME à ces usages à l ’ intérieur du bassin angevin. « Beaucoup d ’ applications se déclinent sur le support commun de la technologie web. Certaines commencent à s ’ imposer comme les réseaux sociaux, le e-commerce ou la création d ’ un site Web. » Il animera une dizaine d ’ ateliers à la Maison des Projets (Angers) sur l ’ impact du numérique sur les grandes fonctions de l ’ entreprise (achat, marketing, commercial, ressources humaines…). Des formations, en lien avec les prestataires, compléteront l ’ accompagnement individuel des projets numériques des entreprises. Le programme a reçu le soutien du FRED (Fonds pour les Restructurations de la Défense) dans le cadre du PLR (Plan Local de Redynamisation d ’ Angers). CONTACT Mickaël Rivière 02 41 20 49 26 [email protected] www.maineetloire.cci.fr Trois siècles d’excellence Depuis 1906, l ’ entreprise Martineau, spécialiste de la médaille à Saumur, réussit le mariage entre tradition et modernité. Dirigée par Jean Quentin, elle s ’ adapte au marché de l ’ objet porteur de sens tout en se diversifiant. MARTINEAU Sas Zone Ecoparc 113 Chemin des Pâtureaux 49400 Saumur Tél. : 02 41 67 34 40 Fax : 02 41 67 64 66 E-mail : [email protected] www.martineau.fr Dirigeant Jean Quentin Activité Maître médailleur, créateur et fabricant d’insignes, médailles, bijoux, objets de communication et art religieux Effectif 64 salariés Chiffre d’affaires 4 M€ Label « Entreprise du Patrimoine Vivant » www.maineetloire.cci.fr J usqu ’ à présent très réservée, l ’ entreprise Martineau lève le voile et sort de l ’ ombre et de la discrétion pour révéler toutes les facettes d ’ un savoirfaire français. Une société familiale qui évolue depuis 1906 à Saumur et dans le Puyde-Dôme, à travers quatre générations, et qui, depuis 2009, est dirigée par Jean Quentin, ingénieur agronome de formation. L ’ entreprise conçoit, fabrique des petits objets porteurs de sens. Ce groupe frappe des médailles d ’ art de haute facture. Les maîtres artisans ont réalisé plus de 20 000 matrices toujours présentes et précieusement entreposées dans l ’ atelier saumurois. Comme le souligne Jean Quentin, « leur expérience et leur habilité en font des sculpteurs de sens ». Objets de culte et de piété traditionnels, médailles religieuses, chapelets, bijoux religieux, représentent environ 50 % du chiffre d ’ affaires. Depuis quelques années, Martineau se diversifie en concevant et fabriquant en France une multitude de petits objets porteurs de sens : du porte-clefs au coupe-papier en passant par des insignes militaires, des bijoux fantaisies, bijoux précieux, boutons de manchettes ou encore épingles à cravate. Pas moins de 20 000 références. La société produit et personnalise à l ’ unité les célèbres médailles du travail. « Nous avons d ’ ailleurs développé un site Internet spécifique à cette production, ajoute Jean Quentin. Tous les produits sont créés, façonnés et finis dans les ateliers français garantissant qualité, proximité et donc réactivité ». Martineau a d ’ ailleurs bénéficié du plan Performance Dinamic de la CCI. Une tradition, un label La société Martineau est labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant ». Cette marque de reconnaissance distingue les entreprises artisanales détenant un savoirfaire et un patrimoine issu de l ’ expérience manufacturière française. L ’ entreprise frappe l ’ alu minium, le laiton, le diamétal, l ’ acier et les métaux précieux ou encore le bois. Elle ne peut que s ’ enorgueillir, de savoir les combiner harmonieusement, notamment le bois et le métal. L ’ entreprise s ’ adapte à la demande du client. Tout commence par un dessin fourni ou non. Ensuite intervient la fabrication de l ’ outil. 800 sortent chaque année de l ’ atelier du premier étage où s ’ affaire le bureau d ’ étude. Une équipe dédiée à la création renouvelle chaque année la collection pour répondre aux tendances du marché. Une gamme très diversifiée de produits se commercialisent avant tout auprès de chaines de magasins spécialistes ou de grandes surfaces. « Nous traitons également et directement avec les entreprises, et aussi, sur un créneau plus marginal, auprès des particuliers. Il n ’ est pas rare de retrouver le savoir-faire Martineau auprès d ’ objets estampillés Goyard, Mauboussin, Air France, ou plus localement à la Sellerie Butet. L ’ entreprise Martineau s ’ exporte également pour 20 % du CA vers le Canada, les USA, le Japon et aussi les pays européens. « Nous souhaitons développer cette branche, ajoute Jean Quentin. L ’ embauche d ’ une jeune en VIE (Volontariat international en Entreprise) nous permettra d ’ investir les marchés hispanophones ». Martineau est avant tout une entreprise créative qui sait faire de belles choses. Jean Quentin en est persuadé depuis le début. Un patrimoine historique qui s ’ adapte parfaitement aux nouvelles tendances et à l ’ esprit de modernité soufflant dans l ’ entreprise. Nadège Lardier Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 19 Investissez votre taxe d’apprentissage … pour votre entreprise ! Regard ements stiss Nos inve Un exemple significatif en 2012, pour la filière Menuiserie Bois/Alu/PVC, l’achat d’une défonceuse à commande numérique et d’une plaqueuse de chants pour un montant de plus de 180 K € TTC. Cet investissement structurant est destiné à la formation des jeunes en Bac Professionnel Technicien Menuisier Agenceur, formation ouverte sur Eurespace depuis 2009. Vincent Martin et Corinne Martin-Chiron Tôlerie Martin, Gesté Ces professionnels de demain doivent être capables de maîtriser ces nouveaux procédés d’usinage ainsi que la programmation : véritable enjeu de productivité et de compétitivité des entreprises de ce secteur. Mise en Beauté à l’Espace Formation du Saumurois : le salon de coiffure pédagogique fait peau neuve pour la rentrée 2012. Quelques travaux ont été nécessaires et réalisés avec le concours financier du Conseil Régional des Pays de la Loire au cours du printemps et de l’été. Le résultat est à la hauteur du projet : la capacité d’accueil des postes s’est vue augmenter en même temps que l’acquisition de matériel dont 2 fauteuils Barbier spécifiques homme, des activateurs de couleur, des tablettes ou encore des tabourets et la liste ne s’arrête pas là ... Véritable écrin professionnel redimensionné où les nouveaux revêtements illuminent ce lieu avant tout pédagogique et témoin chaque jour de la transmission des savoir-faire à nos jeunes talents ... La taxe d’apprentissage est un des rares impôts dont vous choisissez librement l’affectation. N tations os habili Diversification dans le… mobilier design Quand une entreprise spécialisée dans la tôlerie et la chaudronnerie industrielle comme la Tôlerie Martin se penche sur le design, cela donne… une collection de meubles originaux en acier et aluminium pour l ’ intérieur et l ’ extérieur. Pour affecter votre taxe, précisez clairement, sur le bordereau, l’établissement et le pourcentage que vous souhaitez lui verser. Ces élements sont primordiaux pour que votre choix soit respecté ! Donnez précisément vos instructions d’affectation, indiquez dans la rubrique « reversements » : Tôlerie Martin CFA de la CCI de Maine-et-Loire, Centre Pierre Cointreau, Angers Habilitation : catégorie Quota, catégorie A, catégorie B (par cumul en catégorie C). 212 Route de Beaupréau – BP 3 49600 Gesté Tél. : 02 41 71 28 28 www.id-fer.com www.stcm-tolerie-martin.fr CFA de la CCI de Maine-et-Loire, Eurespace-Formation, Cholet Habilitation : catégorie Quota, catégorie A, catégorie B (par cumul en catégorie C). dirigeants Vincent Martin et Corinne Martin-Chiron CFA de la CCI de Maine-et-Loire, Espace Formation du Saumurois, Saumur Habilitation : catégorie Quota, catégorie A, catégorie B (par cumul en catégorie C). ESIAME, Cholet Habilitation : catégorie B (par cumul en catégorie A ou catégorie C). Allo CCI Formation ! 02 41 20 49 00 [email protected] www.cciformation49.fr Création 1966 C.A. 4,3 M€ Effectif 45 personnes www.maineetloire.cci.fr D epuis 46 ans à Gesté, Tôlerie Martin (enseigne STCM) est connue pour ses trois activités complémentaires : chaudronnerie acier, inox et alu, découpe laser et serrurerie. Elle intervient en sous-traitance pour le secteur agricole, fabrique des pièces en inox pour le traitement des eaux usées dans les stations d ’ épuration et des ouvrages métalliques pour le bâtiment. Elle effectue également depuis peu des prestations de découpe laser, de chaudronnerie sur mesure et de plus en plus de conteneurs de tri sélectifs pour les collectivités. Dirigée depuis 2006 par Vincent Martin, la société familiale s ’ est agrandie et modernisée ces dernières années pour répondre à la demande commerciale toujours plus importante. Pour pérenniser son activité, elle se développe de plus en plus vers d ’ autres réalisations que la sous-traitance industrielle, avec, notamment, un marché bien à elle : le mobilier design. Naissance d ’ une marque propre A l ’ origine de cette drôle d ’ idée dans une métallerie : Corinne Martin-Chiron, actionnaire de l ’ entreprise et férue de décoration. Convaincue que l ’ acier doit pouvoir trouver sa place dans la décoration, elle travaille pendant plusieurs semaines sur des esquisses de meubles au design industriel épuré, puis confie son projet au designer nantais Ludovic Ducasse. « Le dispositif Dinamic innovation nous a ensuite donné les clés pour avancer sur les aspects innovation et thermolaquage». La marque IDfer est créée et lancée avec deux gammes originales de mobilier en acier et aluminium pour l ’ intérieur et l ’ extérieur. « Chaque produit est réalisé avec une seule tôle d ’ acier découpée, façonnée et pliée ». Aujourd ’ hui industrialisé et fabriqué en série, le mobilier IDfer est commercialisé en direct depuis juillet sur un site Internet B to C : « Nos meubles, positionnés sur le haut de gamme, intéressent les architectes, les décorateurs, les hôteliers…, une clientèle à laquelle l ’ entreprise n ’ avait pas l ’ habitude de s ’ adresser jusque-là ». Plusieurs actions de promotion sont en cours. Un show-room ouvrira en mai à Gesté pour la présentation du mobilier qui rassemble pour l ’ instant tabourets, étagères, consoles, bancs… et même un poulailler urbain nommé « Abricocotte ». Nouvelle usine pour les finitions De la conception, imaginée par Corinne Martin-Chiron et Ludovic Ducasse, à la réalisation grâce au savoir-faire de STCM, toute la gamme de mobilier est produite dans l ’ entreprise. Jusqu ’ à la finition aujourd ’ hui réalisée par « Thermolak », société de peinture dédiée au thermolaquage de pièces métalliques de gros volumes créée en septembre 2011 pour répondre au besoin de STCM et à la demande du marché local. Située à quelques mètres, elle est opérationnelle depuis juin 2012. Les actionnaires Vincent Martin et Rami Jaber ont investi plus de 600 000 euros pour la construction d ’ un bâtiment consacré à cette activité. « Sur une surface de 600 m2, il est équipé, entre autres, d ’ une cabine de grenaillage pour préparer l ’ acier, d ’ une cabine de dégraissage pour les pièces en alu et acier, d ’ une cabine de poudrage pour l ’ acier et l ’ alu… », détaille Rami Jaber, gérant de Thermolak. « La nouvelle entité permet déjà de répondre aux exigences de qualité de ses clients dans un délai moyen de livraison de 3 jours. Et pour les accompagner encore plus loin dans leurs projets et leurs challenges, nous prévoyons le recrutement de 7 personnes dans les trois prochaines années. Grâce à la synergie créée entre STCM et Thermolak, nous pourrons être plus performants, plus compétitifs et plus réactifs » assure Vincent Martin. Isabelle Baudry Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 21 Regard Guillaume Houssay Qowisio, Andard Simple comme le sans fil Malgré son jeune âge, Qowisio a engrangé déjà 3 millions d’euros de C.A. Installée à Andard, la société excelle dans les solutions de surveillance à distance pour les réseaux de télécommunications. Récit d’un parcours audacieux à la pointe de la technique. Qowisio 8 Rue de la Vallée Z.A. du Rezeau - 49800 Andard Tél. : 02 41 45 69 04 www.qowisio.com PRESIDENT Cyrille Le Floch Directeur général Guillaume Houssay Directeur général délégué Jean-Samuel Reynaud Activité Conception et commercialisation de solutions informatiques de gestion de l’énergie EFFECTIF 16 salariés Membre de LEA Valley www.maineetloire.cci.fr S ans énergie, rien ne fonctionne. Cette évidence est à l ’ origine de la création de Qowisio, en juillet 2009, par trois fondateurs, Cyrille Le Floch, Guillaume Houssay et Jean-Samuel Reynaud. Après les attentions d ’ Angers Technopole, Qowisio a très vite levé des fonds auprès d ’ organismes tels qu ’ Anjou Amorçage, piloté par la CCI de Maine-et-Loire, la Sodero et depuis peu, Ouest Croissance afin de pouvoir développer sa branche R & D. «Notre activité majeure est d ’ assurer le bon fonctionnement de l ’ alimentation électrique des pylônes et antennes relais des opérateurs de téléphonie mobile.» explique Guillaume Houssay, Directeur général de l ’ entreprise. «Dans des pays où la fourniture énergétique est aléatoire et difficilement maîtrisable, notre solution sans fil s ’ est révélée d ’ un intérêt tout particulier. Notre marché est orienté, en majorité, vers l ’ export. Nous sommes présents en Afrique où l ’ un de nos fondateurs d ’ origine tanzanienne a ouvert un bureau à Nairobi (Kenya), mais également au Moyen Orient, en Irak, et aux Caraïbes.» Comment ça marche ? « L ’ idée de départ était de trouver un moyen d ’ installation très facile pour transmettre des informations sans câblage à un système central informatique.» précise Guillaume Houssay. Les relais télécoms ont besoin d ’ être alimentés constamment en électricité. La fourniture d ’ énergie n ’ est pas toujours fiable et les infrastructures peuvent être quasi-inexistentes dans certaines zones géographiques mal desservies. Souvent les pylônes et les réémetteurs doivent être alimentés par des groupes électrogènes indépendants et isolés dotés d ’ une cuve de fuel. L ’ énergie solaire est un investissement encore coûteux qui convient plutôt aux sites inaccessibles ou en zones inondables. «Nous avons mis au point des capteurs, cartes électroniques résistantes, boîtiers sans fil, qui transmettent des données à des ordinateurs centraux distants. Ces données, stockées pendant plusieurs années, permettent un suivi de consommation et un état des lieux permanent.» Ainsi par exemple, le niveau de fuel des cuves peut être surveillé à distance. Mais surtout, les ordinateurs ou boîtiers Qowisio dialoguent avec tous les capteurs de mesure disposés sur les nombreux supports et veillent donc à ce que les sites soient toujours bien alimentés et fonctionnels. Enfin, ils peuvent anticiper et suggérer des actions de maintenance ou de remplacement de matériels. L ’ opérateur récupère les informations, analyse tous les indicateurs transmis par les capteurs de n ’ importe quel site en temps réel. Ces capteurs préviendront l ’ opérateur via GSM de tout incident (par exemple un niveau minima de fuel dans les cuves nécessitant un ravitaillement, vandalisme, panne quelconque,...). «Chaque solution que nous proposons est facile d ’ installation, rapide, sans paramétrage, et peut s ’ adapter à tout terrain.» La téléphonie mobile est un marché en pleine expansion en Centre Afrique par exemple et l ’ opérateur qui investit, exige un retour sur investissement rapide (moins de deux ans). Une clientèle étendue «Nous concevons des cartes électroniques résistantes à la chaleur ainsi que leurs supports. Notre service R & D est à l ’ affût de tout nouveau procédé. La fabrication est confiée à des sous-traitants locaux alors que l ’ assemblage final ainsi que les tests sont réalisés dans notre usine. Nous formons également les opérateurs qui installeront sur place les différents boitiers, aidés par des partenaires locaux.» Qowisio gère une quarantaine de clients, opérateurs télécoms, grands comptes, dans 25 pays. «Nous allons, à court terme, développer notre implantation dans d ’ autres zones géographiques mal desservies par les réseaux énergétiques. Un gros contrat vient d ’ ailleurs d ’ être signé avec l ’ Irak. Nous étudions actuellement la possibilité de pouvoir appliquer ces systèmes de surveillance à distance à d ’ autres produits.» Dominique Gruson Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 23 ligne directe Echos Adémi Pesage contrôle aussi les collectes de déchets Adémi Pesage (La Séguinière) réalise du contrôle métrologique, de la maintenance et l’étalonnage d’instruments de pesage, depuis les balances de La Poste jusqu’ aux ponts bascules des centrales à béton. Son dirigeant Jérôme Royer souhaite renforcer ce qui constitue déjà le quart de son CA : les « bouches de conteneurs enterrés» qui émergent dans les déchetteries, sur les trottoirs des centres-villes. Adémi Pesage s’est, pour cela, associée à la métallerie Brault (Saint-Rémy-enMauges) pour concevoir ces bouches. Le système développé permet d’actionner leur ouverture avec un badge personnel et de savoir si la benne enterrée est pleine ou vide, une information très utile pour optimiser les circuits de collecte. Le CA d’Adémi Pesage qui emploie 80 salariés, dont 22 à La Séguinière, pourrait atteindre neuf millions d’euros à la fin de l’été 2013. www.ademi-pesage.fr Alca Print innove avec E-buzz Alca Print vient d’emménager dans un nouveau local de 900 m², rue de Rouen à Saumur. Un show-room montre le savoir-faire et les supports développés par l’entreprise, depuis la carte de visite jusqu’à l’affiche et au panneau en passant par le catalogue, le dépliant ou le stand d’exposition, ... L’entreprise, créée en 1995 par Alain Voyer, est spécialisée dans les impressions et la signalétique pour particuliers et professionnels. Elle s’est lancée également dans l’affichage par écran dynamique avec Alca View et la marque déposée « E-buzz ». « E-buzz take it est conçu et réalisé sur mesure sous forme de tablette ou de valise. Il s’agit de prendre un objet dans la main et lui faire décliner son destin grâce aux textes et images vidéo que notre client aura choisis ». Ce mélange de plaisirs tactiles et auditifs est un outil innovant pour dynamiser les forces de vente, les distributeurs ou les revendeurs. www.alca-print.fr www.alcaview.fr Croissance et extension pour Eurodifroid Eurodifroid s’agrandit à Seiches-sur-leLoir pour accompagner sa forte croissance. Son unité de production passera de 1 100 à 1 700 m². L’entreprise, dirigée par Dominique Traineau, est un fabricant historique et un revendeur de solutions frigorifiques pour l’industrie et les laboratoires. A la première, elle propose une gamme de refroidisseurs d’eau, d’huile et de solutions pour la climatisation d’armoires électriques, de shelter ou de locaux techniques. Pour les seconds, des refroidisseurs pour lasers, microscopie, analyse. Une équipe d’ingénierie est en charge du design et de la réalisation de projets d’équipement et d’installation complets sur mesure. L’entreprise qui emploie 26 personnes a réalisé un CA de 4 millions d’euros en 2012. www.eurodifroid.fr 24 Regard Services aux entreprises Norbert Dentressangle monte en régime Logisseo s’installe au MIN Logisseo vient de se transférer sur 800 m² à l’intérieur du Marché d’Intérêt National d’Angers. La jeune entreprise, créée en mars 2011, y trouve une surface plus à la mesure de ses besoins et ambitions. Cette plate-forme logistique stocke des produits aussi variés que du textile, des articles de décoration, des vins, des accessoires de cuisine... à l’exception des produits frais et, bien sûr, des matières dangereuses. Ses 17 clients sont le plus souvent de jeunes entreprises du e-commerce dont 4 étrangères. « Notre informatique vérifie la marchandise reçue pour la mettre en stock, explique Hélène Grellier, créatrice et dirigeante de l’entreprise. Dès réception d’une commande, nous la préparons, au besoin en personnalisant le contenu ou l’emballage. Puis nous l’expédions. Si besoin, nous pouvons faire bénéficier nos clients de tarifs négociés avec des transporteurs partenaires ». L’autre métier de Logisseo est le conseil logistique aux entreprises qui doivent gérer leurs stocks, leur organisation. L’intervention peut aller jusqu’à des choix logiciels et l’installation de terminaux portables. La création de l’entreprise a bénéficié de l’accompagnement de la CCI de Maine-et-Loire, du Comité d’Expansion départemental et d’Angers Loire métropole. www.logisseo.com Ets Petit : à l’ouest (d’Angers), toujours du nouveau ! « Mille camions par an qui ne traversent plus Angers pour passer le contrôle des Mines à Saint Barthélemy d’Anjou, mais s’arrêtent chez nous, cela fait un rejet de 27 tonnes de CO² en moins ». Cet agrément des Ets Petit (Saint Jean-de-Linières), obtenu en 2008, vient d’être reconduit pour quatre ans. « Beaucoup d’éléments se contrôlent sur un poids lourd. Nous avons choisi d’innover en développement et en investissement pour proposer l’offre la plus large aux exploitants d’un véhicule industriel à l’ouest d’Angers, rappelle Pascal Crand, directeur général de l’entreprise. Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 Outre le centre de contrôle technique, la société a ouvert en peu de temps deux centres de contrôle de hayon élévateur dont un pour véhicule conduisant des personnes à mobilité réduite, un centre agréé de formation pour l’installation et le contrôle d’appareil d’anti-démarrage, le Dräger, pour la détection d’alcoolémie. Ces prestations complètent le métier de base des Ets Petit, le négoce et la réparation de poids lourds Daf (premier concessionnaire de France) et Isuzu, l’atelier et la location d’un parc de 25 PL. « Récemment, nous avons adhéré à l’idée de Daf de créer une école de conduite MX Eco Drive. En gardant la même vitesse, un chauffeur peut gagner 4 à 5 litres de gas-oil en une heure ». Les Ets Petit, qui dépendent du groupe Ciron, sont présents également à Cholet et à Nantes. Ils ont réalisé un CA de 20 millions d’euros en 2012. www.petit.fr C’est dans la zone d’activités Pôle 49 à St Sylvain d’Anjou que Norbert Dentressangle, l’un des leaders européens en transport logistique, a choisi d’implanter sa nouvelle plateforme de messagerie palettisée sur une superficie de 48 000 m2. Un choix stratégique qui répond aux besoins de transport du tissu industriel des Pays de Loire et renforce la position de Norbert Dentressangle sur ce marché. « Ce site nous permet de travailler dans de bonnes conditions. Nous avons gagné en qualité de service et de chargement. Cet investissement accompagne nos ambitions de développement. Ces mètres carrés supplémentaires et la réserve foncière à notre disposition nous permettront d’anticiper et d’accompagner l’évolution de notre réseau », déclare Muriel Mercher, directrice du site. Chaque jour, 2 700 palettes transitent via le site. A l’heure actuelle, le site emploie une centaine de personnes. Si la montée en régime du transporteur se confirme, il n’est pas exclu d’envisager, selon Muriel Mercher, l’embauche d’une cinquantaine de personnes (emplois directs et indirects via les sous-traitants). « Le but n’est pas d’aller au-delà d’une agence de 150 personnes. Ce sera déjà une très belle agence ». Du MIN, où le premier site s’était installé en 1997, au site actuel, l’effectif est passé de 2 salariés à une centaine en 2012, d’une cinquantaine de palettes à 2 700 aujourd’hui, voire 4 000 demain, de 6 portes à quai à 53 aujourd’hui, voire 75 demain. www.maineetloire.cci.fr Patrick Besson, Grégoire Besson, Montfaucon-Montigné Des empreintes partout dans le monde Leader sur le marché français, GrégoireBesson confirme son positionnement de spécialiste du travail du sol en poursuivant le renforcement de son offre par des développements externes. Une stratégie qui lui permet de gagner de nouveaux marchés à l’international. Grégoire Besson rue Victor Grégoire 49230 Montfaucon-Montigné Président : Patrick Besson Tél. : 02 41 64 72 67 www.gregoire-besson.com Activité Conception et fabrication de machines agricoles pour le travail du sol et la plantation dans le monde entier. EFFECTIF 500 personnes C.A. 80 millions d’euros Date de création 1959 (mais l’origine de l’entreprise remonte à 1802, date à laquelle Joseph Grégoire sédentarise sa forge à Montigné-sur-Moine) www.maineetloire.cci.fr L e positionnement du constructeur de matériel haut de gamme (charrues, outils à disques, à dents) s’est notamment développé ces 25 dernières années avec le rachat de quatre usines de production : SNF en 1989 (Pas de Calais), Sofaker en 2001 (Finistère), Souchu-Pinet en 2005 (Indre-et-Loire) et plus récemment, en 2006, la société Dehondt (Seine-Maritime). « Chaque nouvelle acquisition ajoute un savoir-faire à notre portefeuille : l’usine Dehondt pour l’activité fabrication d’outils à petites dents, Sofaker pour la fabrication d’outils à dents, Souchu-Pinet pour les outils à disques… », raconte Patrick Besson qui préside le groupe bicentenaire* depuis 1993. L’entreprise a renforcé, depuis 2011, sa position sur le marché avec le rachat du leader allemand en charrues et herses rotatives « RABE Agri Gmbh » siégeant à Bad Essen. « Cette intégration s’inscrit dans la continuité de la stratégie du groupe. Elle nous permet de bénéficier du réseau de distribution de Rabe, particulièrement bien implanté dans le pays, et d’élargir notre offre avec les produits de cette marque reconnue. » Elle apporte également à l’entreprise des capacités supplémentaires pour fournir les pays en développement agricole. Trop à l’étroit sur Montigné-sur- Moine, elle réfléchit à des solutions pour accroître son potentiel de production. « Nous consacrons actuellement beaucoup d’énergie au suivi et au développement de cette nouvelle usine qui emploie 165 personnes. Une réorganisation totale est en cours et nous revoyons les processus de performance interne». Des produits commercialisés dans 72 pays Forte de ces développements externes, Patrick Besson étend étapes par étapes la présence de l’entreprise à l’international tout en conservant le cœur de l’entreprise, « son poumon », à Montigné-sur-Moine. « Avec Rabe, l’export a explosé. Il représente aujourd’hui 50 % de notre activité. Six filiales commerciales ont été créées sur trois continents : en Angleterre, au Canada, en Pologne, en Russie, en Chine et, depuis 2011, en Ukraine. Dans les pays où nous n’avons pas de filiale mais où la marque est présente, nous avons mis en place des partenariats avec des importateurs pour la commercialisation de nos produits et servir le marché local car nous pensons qu’il est important d’être présents physiquement. 72 pays sont aujourd’hui couverts mais nous souhaiterions encore diversifier nos marchés, nous développer en Asie du sud-est notamment où les problématiques agricoles sont importantes. Nous visons également l’Afrique où nous importons depuis 2004 ». Pour les pays en voie de développement de ce continent, une gamme spécifique pour petits tracteurs « GB Line » a été créée en 2009. Les produits de cette marque sont fabriqués au sein de l’usine italienne « Agriway » à Ancona, rachetée en 2011 par le groupe et spécialisée dans la fabrication d’outils pour l’Afrique et l’Asie. « Pour l’export, nous devons en permanence adapter nos produits. Notre succès est le résultat de la prise en compte des réalités agronomiques, économiques et naturelles des pays dans lesquels nos machines agricoles évoluent et d’un important travail d’écoute des agriculteurs. En Russie par exemple, les exploitations agricoles sont cinq fois plus importantes qu’en France. Les contraintes ne sont donc pas les mêmes. Pour que nos machines soient toujours plus rentables, nous réalisons actuellement un important travail de recherche sur la résistance, la qualité des aciers. Nous investissons énormément dans l’innovation». Mais si Grégoire-Besson s’impose aujourd’hui dans ces pays, c’est aussi grâce à son expérience, sa notoriété et son savoirfaire lié aux conditions locales : le sol de l’Ouest de la France est l’un des plus difficiles à labourer du monde ! Isabelle Baudry Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 25 ligne directe Echos Investir Griff’Décor change de peau La lentille vert apparaît en Anjou La Coopérative agricole des Pays de Loire (CAPL) souhaite élargir son offre en végétal. Elle projette la production de lentilles vertes sur 250 hectares en 2013 ce qui permettrait de rapatrier cette culture. Le Canada, l’Inde, et la Turquie produisent ensemble 70% de la production mondiale de lentilles. La France en produit environ 10 000 tonnes par an en Auvergne et dans le Berry. Mais plus de 33 000 tonnes sont consommées. La dernière diversification de la CAPL est la production de quinoa (270 tonnes en 2011). La coopérative avait été porteuse du projet de création d’une première filière en France où environ 3 000 tonnes sont consommées chaque année. CONTACTS Contact CCI49 : Dominique Gruson Tél. : 02 41 20 54 04 [email protected] A LOUER aux Ponts de Cé 1 350 m² (stockage 450 m² + ateliers 750 m² + bureaux 150 m²). Chauffage gaz. A 400 m de l’autoroute Angers Cholet. ZA Jean Boutton. 3 200 E HT par mois + TF. Bail notarié. Libre 1er Mars. Contact 06 08 75 71 52 A vendre entrepôt sur 549 m² au sol : bureaux en rdc, stockage possible en hauteur. Nombreuses possibilités de développement d’activités artisanales et commerciales. Parking véhicules. Très bien situé à Pouancé, Opportunité foncière. Parfait état. Faire vite, Prix FAI : 73 500 E Contact 06 16 36 52 61 ou www.bpinvest.fr Après 10 ans rue Pasteur à Saint Macaire-en-Mauges, Griff Décor a intégré son nouveau bâtiment, financé par la Communauté de Communes Moine-et-Sèvre, zone des Alouettes, « ce qui nous permet d ’ avoir une meilleure visibilité et des locaux de 850 m2 plus adaptés à notre acti- Melisa et l’esprit de marque « I love la fibre » Les TPE-PME représentent 60 % des clients raccordés au réseau Melisa en Maine-et-Loire. Elles sont encore nombreuses à ne pas avoir encore fait le choix du Très Haut Débit pour des raisons techniques et financières (coût du raccordement...). En lançant le programme « I love la fibre », Melisa adopte une stratégie de « démocratisation » de la fibre optique pour faciliter cet accès aux TPE-PME. « Les professionnels ont des besoins croissants en vitesse de navigation Internet, en capa- A vendre fonds de commerce « Alex Soins » - équipement premiers secours – St-Martin du Bois. Prix : 18 000 E Contact : 06 21 09 08 68 26 cité de téléchargement, en partage d ’ information ou de visioconférence. La fibre prend d ’ autant plus d ’ intérêt avec de nouveaux usages comme le cloud computing, la virtualisation ou les Plans de Reprise d ’ Activité (réplication des données d ’ une entreprise). C ’ est pourquoi nous apportons un service fibre au prix du service cuivre, notamment en prenant en charge une grande partie des frais d ’ accès ». En tant qu ’ infrastructure publique, Melisa assure le bon fonctionnement du réseau Très Haut Débit. Chaque professionnel choisit le produit le plus adapté à son entreprise, ses besoins et ses projets. La technologie évolutive permet toujours d ’ augmenter les débits. Reste au client à faire le choix de son opérateur télécom parmi les partenaires de Melisa. En Maine-et-Loire, 160 zones d ’ activité sont raccordées ou raccordables au très haut débit dont 74 labellisées Premium totalement équipées. www.ilovelafibre-melisa.com La société Baudry modernise son outil de production A vendre immeuble à usage commercial sur 400 m² au sol, longue vitrine, composé d’un appartement à rénover en étage et combles. Nombreuses possibilités de développement d’activités artisanales et commerciales en centreville de Longué. Opportunité foncière. Prix FAI : 115 500 E Contact : 06 16 36 52 61 ou www.bpinvest.fr A vendre pas-de-porte, bail commercial récent, proche Pl. Académie à Angers, très bien situé, passage important, sur 43 m² + réserve de 14 m². Idéal activité de services ou médicales. Prix FAI : 28 000 E Contact : 02 41 66 68 15 ou 06 16 36 52 61 ou www.bpinvest.fr vité d ’ impression numérique, de sérigraphie et de broderie », indique le dirigeant Bruno Lange qui a également investi en parallèle dans du matériel neuf de polymérisation pour fixer les encres après impression. Créée en 2002, Griff Décor (500 000 euros de CA – 6 personnes) est spécialisée dans la valorisation et personnalisation de tous types de supports : textile, PVC, cuir, textile, verre… pour les secteurs de la mode, de la communication et de la décoration (de l ’ étude à la réalisation en petite ou grande série). Le dirigeant qui assurait lui-même le suivi de ses clients procède à la réorganisation commerciale : « Un collaborateur est en cours de formation pour développer le portefeuille de l ’ entreprise et plus particulièrement sa clientèle d ’ agenceurs, à la recherche de solutions sur mesure. Le recrutement d ’ une personne supplémentaire dans ce domaine est également prévu en 2013 ». www.serigraphie-broderiegriffdecor.com À Torfou, la société Baudry renforce son offre avec l ’ acquisition d ’ un centre d ’ usinage vertical à commande numérique BRE.MA pour les opérations de défonçage et le perçage. L ’ investissement s ’ élève à 165 k€. « Le travail exécuté à la verticale est une révolution pour l ’ entreprise. En offrant une méca- Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 nisation différente, il permet d ’ augmenter la précision dans l ’ usinage, d ’ adapter l ’ outil à des tailles de séries plus petites et de gagner en productivité. Et avec la programmation à distance (CFAO), la réactivité du bureau d ’ études s ’ améliore ». L ’ entreprise se développe actuellement autour de deux grands types d ’ activités : l ’ usinage d ’ accessoires bois et autres matériaux et l ’ enrobage de profils, moulures, tout support et multirevêtements pour cinq grands types de secteurs : l ’ ameublement (meubles, agencement…), les loisirs, le bâtiment, les transports, (ferroviaire, nautisme…) et le luxe. « Avec cette machine, entrée en service en décembre, la société poursuit la modernisation amorcée en 2011 et 2012 avec le programme Dinamic Entreprises : mise en place d ’ une véritable équipe commerciale et d ’ un outil de gestion de la relation client (CRM), création de nouveaux outils de communications, d ’ un nouveau logo, renforcement du bureau d ’ études… ». Objectif 2013 du trio de dirigeants, Yan Le Nevé, Catherine Pitard et Fabrice Guiet : continuer à adapter l ’ outil de production aux marchés actuels et améliorer la performance interne. Une nouvelle démarche Dinamic vient d ’ être lancée. www.baudry-sa.fr www.maineetloire.cci.fr ligne directe Echos Innovation maBaguette pain frais en libre-service Janneau Menuiserie innove pour les maisons à ossatures bois Janneau Menuiserie innove pour les maisons à ossatures bois avec des menuiseries équipées de volets roulants intégrés dans l’isolant pour ses gammes Bois, PVC et Aluminium. « Elles s’adaptent à tous les types de constructions de maisons à ossatures bois, conservent l’esthétique des fenêtres avec des volets roulants cachés et préservent le clair de jour. Les professionnels gagnent en temps de pose et l’étanchéité des menuiseries est sauvegardée ». Les équipes de Janneau planchent depuis 2011 sur la réalisation de ce nouveau concept avec des professionnels du secteur, constructeurs de maisons bois et fabricant de volets roulants. Janneau Menuiseries emploie 400 salariés sur ses sites de la ChapelleBasse-Mer et Le LorouxBottereau (Loire-Atlantique) et de Saint Germain-sur-Moine. Insérez une pièce dans la machine et une baguette de pain frais sort de la machine. Pratique, le distributeur automatique maBaguette et une réponse pour les communes qui ont perdu leur bou- langer. Très compact, il contient jusqu ’ à 62 baguettes. Le distributeur est fabriqué par la société Soud Ouest Metal (Tiercé). « En 2011, nous en avons installé 6, rappelle Philippe Retailleau, responsable commercial. En 2012, nous approchons la quarantaine cette année dont les plus récents se trouvent à Ecuillé et à Rochefoulques, sur la commune de Soucelles. Nous envisageons de doubler cette année ». GreyScale, une nouvelle collection exclusive pour les jardineries Quernon d’ardoise : davantage et plus loin Toute la fabrication des quernons d’ardoise se fera dans notre atelier de 400 m² à SaintLéger-des-Bois. « Notre ambition est de doubler la production dans les trois années à venir», déclare Michel Galloyer qui a repris la moitié des parts de « La Petite Marquise ». Le petit morceau de nougatine enrobé de chocolat bleu représente 80% de l’activité de l’entreprise qui en produit 30 tonnes par an. Michel Galloyer, directeur général, et Didier Wirtz, président, veulent moderniser l’enseigne et la valoriser. Localement, un circuit incluant la chocolaterie et la boutique de la rue des Lices sera proposé aux autocaristes. Un « musée » du Quernon sera créé dans le magasin. Le développement de la distribution en France passera par une association avec « Les biscuits du Hangar » (Morbihan), la biscuiterie de Michel Galloyer. Il s’appuiera sur des boutiques en franchise, « La Maison du Quernon ». Le concept est présenté au Salon de la franchise en mars à Paris. Ces magasins sont aussi destinés à l’étranger où des actions sont engagées en Europe, en Extrême et Moyen Orient. 28 Frank Clémençon et Sylvain Bréjon, créateurs de la marque d’habits et d’accessoires de luxe pour chiens Milk and Pepper, viennent de lancer Noox, une nouvelle gamme de manteaux, sweats, T-shirts, corbeilles… « Milk and Pepper était plutôt positionnée haut de gamme. Une niche délaissée jusque-là par la concurrence. Noox a été créée spécialement pour répondre à la demande des jardineries Truffaut et animaleries Animalis et pensée pour ce marché. Cette seconde gamme est distribuée depuis la rentrée et déjà référencée dans une cinquantaine de magasins du réseau ». Portée par le succès de ses produits, l’entreprise, qui porte désormais le nom de Greyscale, a quitté en août le centre-ville de Cholet pour un bâtiment en location sur la zone du Cormier : « Nos Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 besoins en stockage sont de plus en plus importants et nos effectifs atteignent déjà 6 personnes. Ils devraient s’étoffer prochainement avec l’arrivée de deux nouveaux collaborateurs : un graphiste dès janvier qui se consacrera à la communication et un commercial pour implanter cette nouvelle marque et démarcher les grandes surfaces spécialisées du nord-ouest de la France ». Les produits Milk and Pepper sont aujourd’hui distribués dans plus de 500 boutiques. 60 % du chiffre d’affaires (560 000 € l’année dernière) sont réalisés à l’export : dans les pays du Benelux, au Japon, en Finlande… « Des tests sont actuellement réalisés en Suède et nous aimerions approcher le marché américain. » Ces distributeurs répondent à un besoin. Celui de Thorigné d ’ Anjou vend une centaine de baguettes par jour. www.mabaguette.com Le gant qui traque le métal Gilets de protection, détection narcotique et explosifs, véhicules blindés... Par ces quelques éléments de son catalogue, la société Gapse (Juigné-surLoire) affirme sa spécialité : la protection des biens et des personnes. Sa dernière innovation est Gaspedtect GX01et RX01. Ce détecteur de métal par vibration laisse l’entière utilisation de la main pour toute autre action. « Dans la paume de la main, une bobine de détection reliée à un boîtier électronique décèle toute présence de métal, commente son dirigeant Emmanuel Thaunay. L’utilisateur, et lui seul, perçoit alors dans la main une vibration équivalente à trois vibreurs de téléphone. En toute discrétion d’autant qu’il n’y a plus à palper les gens ». Ce résultat a été rendu possible grâce à la miniaturisation du système de détection. Ce produit Gapse Technologies de fabrication française s’adresse à tous les professionnels (police, gendarmerie, armée, sociétés de sécurité) qui doivent contrôler la présence d’armes, lors de contrôle inopinés ou organisés (lors d’une manifestation grand public par exemple). Il a été nominé lors des Trophées de la Sécurité 2012 au Casino de Paris et la gendarmerie française en a fait l’acquisition pour ses unités. www.gapse.fr www.milkandpepper.fr www.maineetloire.cci.fr ligne directe Echos Un 4 étoiles en 2014 au Fief de la Thioire Un hôtel 4 étoiles devrait accueillir ses premiers clients à l’été 2014 à Juigné-sur-Loire sur le site du Fief de la Thioire. Le projet comporte 35 chambres, un auditorium de 100 places, un restaurant de 80 couverts, une piscine couverte et un spa. « Une écriture architecturale sur la base d’un cloître » près de cet ensemble de bâtiments du XVIIe siècle construits par la famille Châteaubriant. L’investissement est porté par Dominique Denis, conseiller en stratégie d’entreprises à Paris. Son fils Xavier, traiteur, a racheté Alain Després Réceptions, implanté depuis 2006 sur le site. Il en assure la direction opérationnelle, « mais conserve l’expérience d’Alain Després, fondateur de l‘entreprise ».. www.fiefdelathioire.fr .... et un 3 étoiles bd Foch à Angers Pascal Favre d’Anne veut réaliser un hôtel 3 étoiles dans l’immeuble où il a déjà aménagé en rez-de-chaussée « VF », son concept de restauration rapide à la française. 500 000 euros seraient investis en association avec un hôtelier de Château-Gontier. Sur deux étages, 14 chambres de 25 m², « toutes différentes et une salle de petit-déjeuner de 80 m² » sont prévues. L’établissement qui doit ouvrir en septembre 2013 aura intégré le réseau « Châteaux et hôtels collection », géré par le groupe Alain Ducasse. La Loire en bateau A l’image de « La Loire à vélo », « La Loire en bateau » ? Bernard Henry, gérant de la Compagnie saumuroise de navigation Saint-Nicolas, veut lancer une activité touristique de cabotage sur le fleuve royal. Le rêve est de faire comme le peintre Turner et de vivre la Loire dans sa longueur, au rythme d’autrefois ». Bernard Henry exploite le bateau de promenade « Saumur Loire ». Il envisage la création d’un réseau avec d’autres collègues. Chacun assurerait une partie du parcours entre Montsoreau et Saint-Nazaire. Trois nouveaux 5 étoiles Trois établissements ont rejoint le cercle des 5 étoiles en Anjou. Le Château de Verrières (Saumur) figure parmi 5 hôtels 5 étoiles en Pays de la Loire et 3 hôtels 5 étoiles en Val de Loire Anjou. Deux campings, Le Domaine de la Brèche à Varennes-sur-Loire et L’Ile d’Offard à Saumur sont également promus. 30 ligne directe L’Ecolabel européen tourisme Bientôt un «Trogl’hôtel » à Rochemenier xxxx Les amateurs de fouaces cuites au feu de bois connaissent bien les Caves de la Genevraie et l’Ammonite à Rochemenier. Ces deux sites sont depuis une vingtaine d’année des restaurants troglodytiques. Après avoir pris la succession de leurs parents, Philippe et Fabrice Justeau ont décidé de se lancer dans une grande aventure : la création d’un hôtel troglo 3 étoiles. « Nous souhaitions redonner vie à un site troglo qui servait autrefois d’habitation et redynamiser le site. C’était également une demande de notre clientèle ». Dans un premier temps, Philippe et Fabrice envisagent la création de 14 chambres. Ouverture avant Pâques 2014. La décoration restera au plus près de l’esprit « troglo ». Une piscine viendra agrémenter cet hôtel atypique. Dans le cadre du Pôle d’excellence rurale, l’Etat, la Région et le Département apporteront leur obole pour aider à financer ce projet de plus d’un million d’euros. « Il y a plus de 20 ans, nos parents avaient eu l’audace de se lancer dans la création d’un restaurant troglo. S’ils ne nous avaient pas mis le pied à l’étrier, nous ne serions jamais lancés dans ce projet ». À Saint Germain-sur-Moine, l’ancienne cantine devenue restaurant Retourner à l’école pour manger au restaurant ! C’est possible à St Germain-sur-Moine dans l’ancienne cantine scolaire transformée en restaurant depuis deux ans par Yannick Sauzereau. Cuisinier de métier depuis plus de 30 ans, ce chef germinois a passé 10 ans dans différents pays étrangers, puis 20 ans comme restaurateur hôtelier Logis de France à Vallet. C’est par hasard qu’il découvre le lieu en donnant un coup de main à la cantine scolaire, alors abritée dans cette ancienne école de garçons. Lorsqu’elle déménage, il n’hésite pas à racheter les locaux pour aménager « La Cantine » (SARL Pansa). « Les bâtiments ont été relookés en restaurant tout en conservant l’esprit « cantine » avec un préau de 140 m2 et une cour fermée, idéale pour les enfants, détaille-t-il. Mais l’intérieur, la grande salle de restauration et la cuisine, a été entièrement revu ». Simples, gourmands et équi- Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 librés, les plats présentés sont 100% maison. « Traditionnels, ils invitent au voyage tout en étant préparés avec des produits locaux. Un activité traiteur et des cours de cuisine sont également proposés autour de recettes que mes clients peuvent ensuite refaire facilement chez eux ». La location de salle est enfin possible le week-end. Pour ceux qui souhaitent garder une âme d’enfant. www.la-cantine-49.com Une version française qui a du goût Fin juin 2011, Pascal Favre d ’ Anne ouvrait son premier fast-food « Version Française ». Bilan positif. « Notre offre est différente des autres enseignes de fast-food, plus complémentaire que concurrentielle ». L ’ autre motif de satisfaction est d ’ entendre des jeunes le remercier d ’ avoir ouvert un restaurant où l ’ on peut manger des produits non standardisés, découvrir de nouvelles saveurs. « Ici, les jeunes accèdent à la restauration souvent pour la première fois ». C ’ est aussi entendre des grands-parents lui dire qu ’ ils peuvent emmener leurs petits-enfants dans un lieu où chaque génération trouvera son plaisir. Ce succès conforte Pascal Favre d ’ Anne dans son souhait de décliner ce concept ailleurs : « j ’ envisage de créer un autre « restaurant pilote » dans la région nantaise, fin 2013, en périphérie et non en centreville ». Autre différence : les clients passeront leur commande au comptoir et ne se serviront pas comme à Angers. « Les codes d ’ organisation initiés par les enseignes de fast-food sont efficaces, autant les utiliser à bon escient ». Pour l ’ heure, Pascal Favre d ’ Anne est en recherche d ’ un lieu où installer son prochain « restaurant pilote » dans un univers écologique… Même en périphérie, je souhaite que cet établissement soit en « énergie positive ». www.maineetloire.cci.fr L ’ Ecolabel européen est un excellent outil de communication pour les entreprises d ’ hébergement touristique. Conviction dans la démarche et satisfaction quant aux résultats obtenus motivent les dirigeants du Maine-et-Loire interrogées par la CCI. « La démarche permet de prioriser les investissements (l ’ isolation du toit plutôt que la piscine découverte). » (Jardins d ’ Anjou). L ’ Ecolabel européen distingue les produits et services les plus respectueux de l ’ environnement. La Clé verte est aussi un label volontaire destiné aux hébergements de tourisme et plus récemment aux restaurants, moins exigeant que l ’ Ecolabel. « L ’ Ecolabel fédère l ’ équipe autour d ’ un projet et crée des objectifs. L ’ intérêt est aussi financier. » (Hôtel du Parc). En Pays de la Loire, 63 établissements touristiques sont labellisés Clé verte et 20 Ecolabel. Près de 28% ont été accompagnés par les CCI. Une enquête 2012 auprès de 7 hébergements en Maine-et-Loire tire un bilan de la démarche. « L ’ Ecolabel permet d ’ appliquer au travail ce que l ’ on applique à la maison. » (Hôtel de Champagne). La conviction est unanime : « Respecter et promouvoir l ’ environnement local et conserver la nature pour les générations futures. » (Roulottes du Moulin). « Une dynamique interne visà-vis du personnel et une vraie référence. Cette démarche parle au public. (Ethic étapes Lac de Maine). « En intervenant avec les fournisseurs, avec les clients, et les collaborateurs, on peut changer beaucoup notre environnement ». (Hôtel de France). « Ceux qui font déjà des efforts pour l ’ environnement devraient être Ecolabel. » (Continental Hôtel). de communication. Il n ’ exige pas de lourds investissements. Certains sont parfois indispensables, mais souvent vite rentabilisés (ampoules basse consommation,...). L ’ Ecolabel doit être une volonté forte de la direction, soucieuse de respecter l ’ environnement. Il ne doit pas être perçu uniquement comme un gain financier, mais plutôt comme une manière d ’ innover et de conserver une clientèle qui partage ce souci. Le label concrétise des actions en développement durable et permet de suivre des indicateurs de performance en eau, énergie, déchets et achats de produits. CONTACT Philippe Lohézic 02 41 20 54 48 philippe.lohezic@maineetloire. cci.fr Malgré quelques contraintes, l ’ Ecolabel est un très bon outil Une Maison de la langue française à Angers Une Maison de la langue française pourrait s’ouvrir à Angers dans un horizon encore non précisé. A la fois centre de ressources et lieu d’événements sur ce thème, ce projet est une initiative de l’association des Lyriades de la Langue française. Il accompagne celui de « Parcours littéraire et touristique » tout au long de la Loire. Le projet de Maison de la langue française pourrait voir le jour à Angers suivant un calendrier qui n’est pas encore connu. Deux missions lui seraient confiées : constituer un centre de ressources documentaires et mettre en www.maineetloire.cci.fr œuvre un programme permanent de travaux et de manifestations sur la langue française. Ce projet est porté par l’association des Lyriades de la Langue française, organisatrice tous les deux ans des « Rencontres de Liré », présidée par Dominique Brossier. Cette association a déjà financé une première étude de préfiguration, utilement complétée d’un déplacement à Bordeaux pour découvrir le Centre culturel et touristique du vin qui ouvrira en 2015. Vin et langue française : des univers différents, mais l’organisation prévue pour le Centre bordelais pourrait inspirer celle de la Maison de la Langue française. Une étude de préfaisabilité de cette dernière démarre avec un budget de 108 000 euros financé par les collectivités partenaires, Région, Département et Ville d’Angers, et des mécènes dont Mécène et Loire qui apporte 11 000 euros au nom des entreprises du département. Deux agences planchent depuis novembre 2012 : Mérimée Conseil, cabinet poitevin d’ingénierie culturelle, et Lucie Lom, agence angevine de scénographie. Toutes deux rendront leur copie à la moitié du premier semestre 2013. Les collectivités territoriales décideront alors d’aller plus loin ou non. Si la réponse est positive, l’une d’entre elle assurera la maîtrise d’ouvrage. Il est à peu près certain que la Maison sera implantée sur Angers. Mais elle devra irriguer toute la région de Nantes à Fontevraud (et, dans l’avenir, vers la Touraine). Outre l’appui financier des trois collectivités, le dossier de la Maison est appuyé par la CCI de Maine-et-Loire qui épaule l’association depuis ses débuts et met un cadre à sa disposition pour animer ce projet. « L’implantation d’une telle structure sur Angers serait un réel plus pour l’attractivité de notre territoire, qui plus est au niveau mondial, estime Stéphane Martinez, élu de la CCI en charge des partenariats et président de Mécène et Loire. C’est pourquoi la CCI maintient son soutien fort aux Lyriades. Le financement d’une telle structure ne se fera pas sans l’apport de mécènes nationaux et internationaux ». Le projet de Maison de la Langue française est solidaire de celui de « Parcours littéraire et touristique », dessiné par l’association avec l’appui de l’IMIS-ESTHUA. La Loire compte un certain nombre de points d’accroche littéraires pour constituer un tel parcours. Ainsi au départ d’Angers, une belle promenade littéraire conduit vers le « Petit Liré », avec au moins deux étapes obligées, Rochefort-surLoire et Saint Florent-le-Vieil. Alain Ratour Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 31 ligne directe ligne directe Smart Grid, le réseau électrique « intelligent » pour répondre aux défis énergétiques La dynamique Dinamic triels, PME, collectivités locales, universitaires et R&D, permettront d ’ appréhender au meilleur coût la nécessaire modernisation du réseau. © François Chevreau La généralisation de compteurs de nouvelle génération dit « intelligents » Salle de contrôle ERDF Smart Grid est le nom généralement donné au réseau électrique de demain. Acheminant l ’ électricité, il transmettra aussi des données, permettra de faciliter le quotidien des clients, de mieux cibler les investissements, d ’ intervenir plus rapidement et d ’ ajuster en temps réel l ’ équilibre du réseau. La consommation annuelle d ’ électricité devrait augmenter de 0,8 à 0,9 % d ’ ici 2025. On prévoit aussi l ’ essor des énergies renouvelables, le développement du véhicule électrique (2 millions attendus en 2020) et l ’ évolution des modes de consommation. ERDF, principal gestionnaire du réseau de distribution électrique en France pour le compte des collectivités locales, doit gérer le caractère aléatoire et intermittent des énergies renouvelables et a accompagner le développement de ces nouveaux usages. Pour y faire face, il est nécessaire de moderniser le système électrique. Plutôt que remplacer et renforcer massivement les réseaux, la solution passe aussi par des outils qui optimisent en permanence l ’ équilibre entre l ’ offre et la demande sur le réseau. « Smart Grid », c ’ est l ’ intelligence du réseau électrique de demain, doublé des technologies de l ’ information et de la communication. Aujourd ’ hui, l ’ équilibre en 32 temps réel est assuré par une adaptation de la production à la consommation. Demain, l ’ ajustement se fera davantage par la demande. Le consommateur deviendra un véritable acteur, ce qui pourrait réduire les besoins de nouvelles capacités de production d ’ électricité. L ’ architecture des réseaux intelligents Cette architecture se compose de trois niveaux : • le premier sert à acheminer l ’ électricité par une infrastructure classique (lignes, transformateurs...) ; • le deuxième est formé par une architecture de communication par fibre optique, GPRS, CPL... qui collecte les données issues des capteurs et automatismes installés sur les réseaux ; Le compteur communicant Linky expérimenté par ERDF constitue la première brique du réseau intelligent de demain. Plus de 400 000 compteurs devraient être déployés d ’ ici 2020 sur le Maineet-Loire selon une directive européenne). Linky, ce compteur de nouvelle génération, rend possible de nouveaux services pour le client en lui simplifiant la vie : des factures basées sur des relevés réels, plus besoin de rendezvous avec un technicien pour les relevés car les données seront transmises automatiquement. Terminé aussi le déplacement à domicile pour la mise en service d ’ une ligne, le changement de puissance ou la modification d ’ un tarif d ’ abonnement. Le compteur étendra les possibilités de pilotage des appareils et facilitera un accès instantané et quotidien aux données de consommation, faciles à valoriser en euros ou en équivalents CO². « La sobriété sera au rendez-vous avec un consomm ’ acteur motivé ou une installation adaptée. La réduction de consommation pour un particulier est estimée entre 5 et 15 %. Cette maîtrise de la demande en énergie sera facilitée ainsi que les nouveaux usages comme le véhicule électrique ou des énergies renouvelables au niveau des habitations ou des quartiers. » • le troisième est constitué d ’ applications et de services : systèmes de dépannage à distance, programmes automatiques de réponse à la demande d ’ électricité utilisant une information en temps réel. Des réseaux de distribution déjà « smarts » et autocicatrisants ERDF s ’ investit dans différents projets de recherche innovants en France et en Europe sur les Smart Grids. Ces travaux, menés en collaboration avec une centaine de partenaires indus- Les 11 000 km du réseau moyenne tension du Maine-etLoire sont déjà engagés dans cette révolution. Pilotés 24h/24h par de véritables « aiguilleurs d ’ électrons » en veille dans deux Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 « tours de contrôle » du réseau à Nantes et au Mans, plus de 1000 automatismes permettent de rétablir le courant chez 70% des clients coupés en moins de 2 minutes avant toute intervention terrain. L ’ enjeu des années à venir sera d ’ adapter significativement les 11 000 km des réseaux basse tension, dernier maillon de la chaine électrique jusqu ’ au client. Dans les Pays de la Loire, l ’ ADEME a lancé un Appel à Manifestation d ’ Intérêt. Le projet de démonstrateur « Smart Grid Vendée », associant de nombreux partenaires, prévoit d ’ expérimenter l ’ optimisation de la production et de la consommation à l ’ échelle d ’ un département. « En Maineet-Loire, précise Nicolas Touché, directeur ERDF en Anjou, les énergies renouvelables représentent déjà plus de 6 000 installations, photovoltaïques pour l ’ essentiel, ainsi que plusieurs parcs éoliens. Le réseau de distribution va être au cœur des enjeux de la transition énergétique. Nous devons pouvoir accueillir les énergies renouvelables et accompagner les projets territoriaux comme le développement des véhicules électriques. Il nous faut aussi continuer à investir pour une meilleure qualité de la fourniture en électricité sur le département pour nos 418 000 clients ». Un programme intensif, mais des résultats très positifs et quantifiables à la clé. Dinamic Entreprise s’adresse à tout dirigeant qui veut améliorer la performance de son entreprise, enrichir son développement commercial, trouver des clés pour innover. Retour d’expérience de quelques chefs d’entreprises du Maine-et-Loire. Presqu’un millier d’entreprises des Pays de la Loire ont suivi le dispositif Dinamic Entreprise depuis sa création en 2006. Près de 90% d’entre elles ont atteint leurs objectifs en un an. Car la logique de Dinamic entreprise, c’est le résultat, rapide, mesurable grâce à un plan de progrès à 3 ans et un plan de formation pour le personnel sur 30 jours. Pour cela, l’entreprise suit un programme complet sur 9 mois. Un consultant accompagne pendant 21 demi-journées le dirigeant. Les aides de l’Europe, l’Etat et la Région permettent un rapport qualité-prix très performant : de 4 à 5 fois moins cher que les coûts • 380 salariés dont 30 d’astreinte 24h/24 • 95% des clients à moins de 30 min de six lieux d’implantation (Angers, Beaucouzé, Baugé, Segré, Saumur, Cholet) • 36 millions d’euros investissements annuels en hausse de 16% depuis 2009 www.maineetloire.cci.fr Des « anciens Dinamic » témoignent du bénéfice retiré de l’opération. Jean-Noël Courtois (LGC, Avrillé) avait deux objectifs : franchir la barre des 8 millions d’euros de CA et faire passer de 40 à 22 jours le délai entre la commande et la livraison. « Aujourd’hui, nous sommes à plus de 10 millions. Prochaine étape : devenir le leader mondial de la goupille cannelée et s’implanter aux USA et en Europe. François Roset a repris la chocolaterie Guisabel à Candé en 2007. « Il fallait un choc culturel pour passer de De g. à d. : Christophe Dubois (Orfévrerie d’Anjou), Bruno Giffard (Giffard), François Roset (Guisabel), Jean-Noël Courtois (LGC) et Michel Houdmond (CCI) l’artisanal au semi-industriel. Grâce à Dinamic Entreprise, nous avons atténué la crainte du changement. Depuis, nous avons doublé l’effectif et le CA ». Chez Giffard (Avrillé), le développement commercial a décidé Bruno Giffard à suivre Dinamic en 2008-2009. « Nous avons procédé à une segmentation de nos marchés en trois, mis en place des tableaux de bord. Le même principe a été appliqué à la société que nous avons rachetée en 2010. Suite à Dinamic Entreprise, la progression du chiffre d’affaires a atteint deux chiffres ». A L’Orfévrerie d’Anjou (Angers), le consultant a accompagné le transfert de compétences qui a créé beau- coup d’énergie dans l’entreprise. « Nous nous sommes aussi structurés dans la partie orfèvrerie pour obtenir des taux horaires par machine et les vrais temps de fabrication par pièce ». Faites comme les 120 entreprises du Maine-et-Loire déjà engagées dans Dinamic Entreprise, consultez un des chefs de projet. CONTACTS Pierre Haenel 02 41 20 54 17 Michel Houdmond 02 41 20 54 19 Christophe Rousseau 02 41 49 10 15 « Anjou Eco » vous propose de retrouver à chacun de ses numéros le portrait d’un chef d’entreprise, élu consulaire, qui a choisi de s’engager pour le développement économique de notre territoire. Jean-Yves Jousselin Les chiffres clés d’ERDF en Maine-et-Loire : • 22 000 km de réseaux propriété du SIEML (Syndicat Intercommunal d’Energies de Maine et Loire) du marché pour des prestations équivalentes. Dinamic est ouvert aux établissements de moins de 250 salariés en région, dans l’industrie, le bâtiment, la maintenance, les services aux entreprises, le transport. Une version allégée pour les TPE (moins de 20 personnes) a été créée en 2012 : la réduction à 12 demi-journées de consultant et 12 jours de formation a permis de ramener le coût de 5 000 € à 3 000 €. Climat convivial, mais questions sérieuses lors de la rencontre « Réflexe CCI » du 12 novembre à la Maison du Pays Segréen. Comment se faire connaître, lutter contre l’isolement du dirigeant, en savoir plus sur l’apprentissage, la formation continue, les aides financières, le recrutement... Autant de préoccupations pour les nouveaux chefs d’entreprises qui, avec des élus locaux, avaient répondu à l’invitation du Conseil territowww.maineetloire.cci.fr rial du Pays Segréen. Ce dernier est présidé par Jean-Yves Jousselin, par délégation du président de la CCI de Maineet-Loire. « Il faut profiter de ces réunions pour écouter les chefs d’entreprises, tenir des propos positifs et mettre en avant ce que la CCI peut leur apporter. A l’inverse, nous faisons remonter les attentes des entreprises et des élus vers la Chambre de commerce et d’industrie. C’est le principe du Conseil territorial ». C’est la création de la CCI de Maine-et-Loire en 2008 et le projet de Conseils territoriaux qui a décidé Jean-Yves Jousselin à se présenter aux dernières élections consulaires. « Avec les Conseils territoriaux, c’est la CCI qui vient audevant des entreprises un peu éloignées d’Angers, Cholet ou Saumur. Elles y trouvent une porte d’entrée vers les services de la Chambre et une garantie de suivi ». Et de saluer au passage la qualité de la collaboratrice référente du Conseil territorial. Jean-Yves Jousselin représente la 4ème génération d’une entreprise du bâtiment de 200 salariés à ChazéHenry. Les activités phares sont la construction et la préfabrication architectonique de façades. Cette dernière est très innovante et engagée dans le développement durable. « J’ai beaucoup travaillé pour arriver là où nous sommes. Aujourd’hui, je me suis organisé pour m’occuper d’autre chose. Je pense être reconnu localement. Je ne fais pas de politique, mais j’ai choisi de m’investir dans la CCI. Elle est la mieux placée pour représenter les entreprises et apporter des solutions pour l’économie aux pouvoirs publics et des collectivités ». Le Conseil territorial du Pays Segréen travaille sur différents dossiers qui concernent la région. « Nous avons donné notre avis sur le projet de SCOT du Pays Segréen. Les bons échanges avec les élus locaux se sont poursuivis par la signature d’une convention entre la CCI et la Communauté de communes du canton de Segré. Une étude sur le commerce du centre-ville de Segré et la desserte de proximité sur le canton va débuter ». Le Conseil territorial sait être transversal, des dossiers, comme celui du franchissement de la Loire à Ancenis, sont examinés avec les CCI voisines. Des réunions interclubs sont organisées, avec l’ASDEPIC notamment. Jean-Yves Jousselin, un élu heureux ? « Le temps d’un chef d’entreprise est compté. S’il ne retire rien d’un engagement, il s’en va. Moi, je suis bien dans ma peau car je me retrouve dans la CCI ». Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 33 ligne directe Pourquoi les entreprises rechignent à déposer leurs comptes Chaque année, les sociétés doivent déposer leurs comptes auprès du Greffe du Tribunal de commerce. Une obligation légale loin d’être appliquée. Et inégalitaire selon les départements. Après la clôture de l’exercice et l’approbation des comptes, les sociétés commerciales doivent déposer leurs comptes annuels en deux exemplaires au Greffe du Tribunal de commerce. La loi du 22 mars 2012 dite « de simplification du droit » a supprimé l’obligation de dépôt du rapport de gestion et atténué les modalités de dépôt des comptes. Néanmoins, l’entreprise qui ne s’y plie pas peut toujours être sanctionnée par une amende de 1 500 €, doublée en cas de récidive. Le Président du Tribunal de commerce peut délivrer une injonction d’y procéder sous astreinte. Des tiers intéressés ou le Parquet (c’est le cas en Maineet-Loire) peuvent aussi le lui demander. Aujourd’hui, de nombreuses SA, SARL et autres sociétés en nom collectif dont les associés sont des personnes morales ne donnent pas suite à cette obligation, ou ne la respectent pas. Signe des temps : la Banque de France a créé un indicateur d’absence ou de retard de communication des documents comptables dans son Fichier bancaire des entreprises (Fiben). Cette information n’intervient toutefois pas dans l’appréciation qu’elle porte sur la qualité du crédit d’une entreprise. Tout un chacun peut demander au Greffe une copie des comptes annuels déposés. Un concurrent, par exemple. Car les comptes sociaux recèlent de riches informations sur la santé et la stratégie d’une entreprise. De quoi la déshabiller de la tête aux pieds. La lecture des documents comptables des sociétés est grandement facilitée par la mise en ligne de l’information légale. « La publication des comptes sur Internet est néfaste vis-à-vis des concurrents étrangers qui ont accès à nos comptes alors que la réciproque n’est pas vraie, proteste Jean-Benoît Portier, dirigeant de Falienor (production de supports de culture) à Vivy et membre associé de la CCI de Maine-et-Loire. Cette absence de confidentialité nuit à l’entreprise qui a un devoir de discrétion sur certaines informations ». De plus, la France se singularise en voulant être le bon élève. Les autres pays de la Communauté européenne n’ont pas introduit ces dispositions dans leur droit interne. Certains demandent seulement le dépôt d’un chiffre d’affaires. L’inégalité règne aussi entre les départements français, ce qui peut inciter, par exemple, des entreprises à transférer leur siège social là où l’absence de dépôt des comptes est tolérée (dans une certaine Préfecture de la région parisienne par exemple)... « Cette procédure n’est pas de mise en Loire-Atlantique pas plus qu’elle ne l’était à Saumur avant le rattachement à Angers. Ces inégalités de traitement créent un sentiment d’injustice. Quand les choses vont-elles évoluer ? » Plus près de son terroir, plus près de la qualité Afin d ’ accompagner cet élan, le Conseil régional s ’ est doté en 2012 d ’ une charte visant à « mettre en mouvement » les acteurs de la filière (agriculteurs, collectivités territoriales, restauration scolaire…) et à promouvoir les initiatives qui participent au développement des circuits alimentaires de proximité et de qualité. Dans une région où l ’ activité agricole et les filières pêche et aquaculture sont des secteurs de poids de Aller au plus près de la source l ’ économie locale, cette charte pour en recueillir les bienfaits, trouve toute sa pertinence. ainsi pourrait-on qualifier les circuits alimentaires de proxi- Du producteur à l ’ assiette mité. Révélateurs de préoccupa- du consommateur, la charte tions sociétales, ils connaissent décline les étapes par lesquelles aujourd ’ hui un intérêt croissant le produit devra passer. Elle auprès de consommateurs de recouvre trois axes : la restauplus en plus en quête de pro- ration durable, la structuraduits locaux et d ’ une alimenta- tion économique de l ’ offre tion de qualité. et la connexion de l ’ offre de 34 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 biens alimentaires de qualité à la demande locale. Entres autres notions, la charte définit la proximité (limiter le nombre d ’ intermédiaires, privilégier un approvisionnement au plus près du consommateur), fixe les critères que les produits alimentaires devront respecter pour être considérés comme produits de proximité : qualité (produits non OGM s ’ appuyant sur une labellisation par un Signe d ’ Identification de Qualité ou de l ’ Origine – SIQO-, respect d ’ un référentiel régional), équité, développement durable. Elle détermine également les engagements que doivent respecter les signataires. d ’ Etudes (permet, entre autres, le soutien financier de diagnostics préalables à l ’ intervention sur la structuration de l ’ offre) et les Nouveaux contrats régionaux (interviennent sur des projets de rénovation de halles, acquisition de foncier agricole, aménagement de cuisines collectives, structures publiques logistiques de stockage, transformation, conditionnement…). En Maine-et-Loire, Bio Loire Océan (groupement de producteurs bio) a expérimenté l ’ approche filière définie dans la charte, le lycée Henri Bergson à Angers, celle de la restauration durable et le Parc Naturel Régional l ’ approche A disposition des porteurs de territoriale. projets, des aides initiées par la Région : le Fonds Régional Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr Plateforme Régionale d’Innovation Energie : un lieu unique à découvrir et à investir A CHANGER « Mobiliser un grand nombre d ’ acteurs. Croiser, mutualiser les savoir-faire et les expertises des entreprises et des établissements d ’ enseignement et de recherche. Notre richesse est là. Ces liens nous permettrons de proposer des services adaptés aux PME du territoire ». Georges-Marie Leroux préside la jeune PRI Energie en tant que représentant délégué de la CCI de Maine-et-Loire porteuse du projet. La Plate-forme Régionale d ’ Innovation, créée en juin 2012, va lancer ses premiers programmes dans quelques semaines : des rencontres entre entreprises, des conférences débat, des états d ’ avancement de nouvelles techniques, des démonstrations, des sessions de formation, comme ces deux demijournées consacrées à la gestion (mesurer, comprendre, agir, communiquer) et la performance énergétique. Depuis le 1er janvier 2013, Sarah Maisonneuve, ingénieur, basée à Eurespace, est le contact des entreprises avec la PRI. Celle-ci doit d ’ abord permettre d ’ accélérer l ’ innovation et de diffuser les bonnes pratiques autour de l ’ enjeu des économies d ’ énergie, sur les plans économiques et www.maineetloire.cci.fr environnementaux. Sa mission est aussi de fournir les moyens de mesurer l ’ énergie produite et consommée, préalable à toute maîtrise et économie. Son état d ’ esprit est de partenariat. Son service est de proximité. Le Conseil d ’ administration regroupe trois collèges. Celui des partenaires réunit la CCI, la Fédération Française du Bâtiment de Maine-et-Loire et le Conseil National des Professions de l ’ Automobile. Le second collège est issu de l ’ enseignement supérieur et de la recherche : Eurespace, Lycée La Baronnerie, le Conservatoire National des Arts et Métiers, l ’ ESAIP et l ’ ESEO. « Les deux écoles d ’ ingénieurs et les deux écoles de techniciens sont complémentaires. Il est important qu ’ elles bâtissent des projets ensemble. La réussite de la PRI passera aussi par l ’ intérêt des entreprises à travailler avec l ’ enseignement supérieur et la recherche... » Les entreprises forment le 3ème collège ; Schneider Electric, Moreau-Vallet, Cesbron, First Engineering et Michelin. « Il est appréciable de démarrer avec des hommes qui sont déjà dans la maîtrise de l ’ énergie, la diminution de la consommation, la substitution. Rien de mieux que découvrir de bonnes pratiques chez un collègue. Je crois beaucoup à ces échanges ». Qualité et précision de la mise en œuvre aussi importantes que l ’ innovation technique…. Les actions proposées par la PRI auront lieu dans un centre de recherche ou une entreprise, choisis pour sa spécificité, son équipement, son expertise. « Le rôle d ’ Eurespace est de servir de porte d ’ entrée de la PRI. L ’ établissement en est aussi la vitrine avec ses 6 000 m² de nouveaux bâtiments dédiés aux filières de formation Energie, Industrie et Automobile. Nombre de ses équipements et sources d ’ énergie sont dotés de capteurs pour le suivi fiable et objectif dans le temps de la performance énergétique. Le site réunit, de plus, le panel le plus large des sources d ’ énergie ». Aux côtés du Conseil d ’ administration, un Comité scientifique et technique (COST) apporte une vision scientifique et prospective sur les orientations à prendre et sur la nature des projets collaboratifs proposés. L ’ offre de la PRI s ’ adresse à environ 10 000 entreprises des Pays de la Loire et départements proches (Deux-Sèvres…). Ce sont d ’ abord des entreprises liées au bâtiment. « Dans le neuf, l ’ énergie est prise en compte. La maison basse consommation sera obligatoire au 1er janvier 2013. La rénovation est un marché bien plus considérable, mais les problématiques sont plus complexes sur le plan technique et financier ». La PRI intervient aussi dans l ’ automobile et dans l ’ industrie. « Les grandes entreprises ont déjà effectué leur diagnostic énergétique et mené les actions induites. C ’ est moins vrai dans les PME de l ’ industrie, du tertiaire, de la distribution, surtout concentrées sur leur cœur de métier. En énergétique, elles ont tout à gagner. La réduction de leur facture passe d ’ abord par la mesure et le comptage des consommations et des fluides, vapeur, air, gaz, électricité, air comprimé, froid industriel, pour le chauffage ou le refroidissement avant d ’ envisager les investissements de progrès à retour rapide ». « Les entreprises, les écoles et centres de formation, les partenaires que sont les fédérations professionnelles, les clusters, les autres PRI, les bailleurs sociaux peuvent adhérer à l ’ association PRI Energie. Et Georges-Marie Leroux d ’ avancer un challenge : « Et si les Pays de la Loire devenaient la région la plus productive sur le plan énergétique à l ’ horizon des sept prochaines années ? ». Alain Ratour CONTACT Sarah Maisonneuve 02 41 49 56 37 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 35 Enquete La gestion économe du foncier : enjeux et défis L ’ accès à la terre et à ses ressources est aujourd ’ hui reconnu comme un enjeu politique, économique, social et environnemental majeur. La prise de conscience est réelle, mais affichée inégalement par les collectivités sur la nécessité de gérer le foncier de façon économe. Zone d’activité de Lanserre à Juigné-sur-Loire L a consommation foncière s ’ est imposée ces dernières années comme un véritable enjeu de société, suscitant débats, soulevant de multiples conflits d ’ intérêt. L ’ artificialisation croissante des sols et ses impacts sur l ’ environnement ou sur l ’ agriculture sont devenus un sujet de préoccupation national. Les chiffres sont évocateurs. Aujourd ’ hui, c ’ est l ’ équivalent d ’ un département qui disparaît tous les 7 ans. Selon une étude publiée en 2011 par le Commissariat général au développement durable, entre 2000 et 2006, 90 % des espaces artificialisés s ’ opèrent principalement aux dépens des terres agricoles. Le développement économique, gage de vitalité pour un territoire, a besoin de foncier urbanisable. Toute la difficulté réside dans le « ni trop, ni pas assez », dans une juste consommation du foncier. Le défi aujourd ’ hui consiste à trouver l ’ équilibre dans les enjeux de développement économique, agricole et environnemental de nos territoires. Des outils, des initiatives émergent, permettant de faire cohabiter projets économiques et production agricole sans que le développement de l ’ un ne se fasse pas au détriment de l ’ autre. 36 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 gestion économe des sols dans les SCoT et PLU. Ces documents sont tenus d ’ intégrer les éléments liés aux enjeux de préservation des terres agricoles et à la mesure de la consommation d ’ espace. Des outils au service d ’ un développement équilibré Conscient de ce grignotage accéléré de consommation d ’ espaces, le législateur a posé des garde-fous. En 2006, la Loi d ’ Orientation Agricole renforçait « la nécessité de ne pas considérer l ’ espace agricole comme simplement un espace de réserve foncière, mais comme un support d ’ activités et d ’ aménités qu ’ il convient de valoriser » tandis que le Grenelle de l ’ environnement affichait dans ses premières conclusions, la volonté « de lutter contre l ’ étalement urbain et la déstructuration des paysages ». La loi Grenelle II (2010) a donné la priorité à la gestion économe de l ’ espace, à la préservation des espaces agricoles, à la protection des sites naturels, à la lutte contre l ’ étalement urbain et à l ’ évaluation environnementale des projets. En 2010, la loi de modernisation agricole a rendu obligatoire la tenue d ’ un observatoire national du foncier visant à réduire de moitié en dix ans la consommation nationale de foncier. La planification est l ’ un des outils majeurs de l ’ aménagement d ’ un territoire. Anticiper l ’ accueil des populations, des futures activités, à travers un document d ’ urbanisme permet de rationna- Anjou : état des lieux Fabrice Anger liser la consommation des terres. La loi Solidarité et Renouvellement Urbain, en 2000 a posé les bases de l ’ utilisation économe des sols agricoles avec la création des Schémas de cohérence territoriale (SCoT) et des Plans locaux d ’ urbanisme (PLU). La loi Grenelle II a généralisé les SCoT à l ’ ensemble du territoire national pour 2017 et a renforcé la www.maineetloire.cci.fr Le Maine-et-Loire figure parmi les premiers départements agricoles français et ses terres à vocation agricole occupent près de 70 % de l ’ espace. Cette importance peut être considérée comme un garde-fou. Néanmoins, 850 ha de terres perdent chaque année cette vocation. La pression foncière ne semble plus s ’ intensifier. Mais elle ne s ’ est pas infléchie, d ’ où la nécessité de mettre en place des outils adaptés pour tenter d ’ inverser la tendance ou, tout au moins, de la rendre la plus harmonieuse et équilibrée possible. Les zones d ’ activités représentent 6 000 ha environ (sans prendre en compte les réserves projetées à 15-20 ans dans les SCoT). Pour autant, il est nécessaire de préserver des espaces d ’ accueil pour l ’ implantation des entreprises. Liée étroitement au développement économique, la gestion du foncier est une question cruciale pour les entreprises. Fortes de leur expérience, de leur connaissance du tissu économique local, porteparoles des entreprises, les Chambres consulaires (CCI, Chambres d ’ agriculture), acteurs de « terrain », s ’ impliquent www.maineetloire.cci.fr activement dans cette gestion économe. Au cours du second semestre 2012, la CCI et la Chambre d ’ agriculture de Maine-etLoire ont élaboré un support commun de communication à destination des élus, diffusé dès ce début d ’ année aux intéressés. A travers des témoignages d ’ acteurs, de pratiques foncières, de projets, ce document montre qu ’ il existe d ’ autres aménagements possibles de l ’ espace en cohérence avec des valeurs communes conduisant à une démarche concertée. Les témoignages aborderont, entre autres, l ’ urbanisation en extension des centresvilles et centres-bourgs, la prise en compte des enjeux agricoles dans la création ou l ’ extension des parcs d ’ activités, la maîtrise de l ’ implantation et des extensions des entreprises... Fabrice Anger, 1er vice-président de la CCI, en charge de l ’ aménagement du territoire, porte cette initiative et souhaite, à court terme, lui donner plus de corps en créant un Observatoire départemental du foncier. Qu ’ en est-il de la problématique du foncier dans le département ? Le département dispose de zones d ’ activité établies, positionnées. En parallèle, apparaissent des friches industrielles. Question : qu ’ en fait-on ? En recréer de nouvelles ou peut-être, plus judicieux, leur redonner un second souffle, par des réaménagements, ce qui leur permettrait d ’ envisager un nouveau développement. La question des friches industrielles est Friche industrielle à Saint Germain-sur-Moine Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 37 vrée en amont, plus cela sera intégré dans les décisions à long terme. Les travaux inter-consulaires (CCI, C.A., Chambre de métiers…) sont relativement récents. Ils ont fait émerger des problématiques communes et importantes. Pourriez-vous citer quelques exemples concrets de bonnes pratiques déjà en application, ou en projet ? Les exemples de bonnes pratiques existent sur notre territoire. A titre d ’ illustration, nous pouvons citer les projets suivants. La commune de Chalonnes-sur-Loire avait envisagé deux scénarios pour le développement commercial de la ville : la création d ’ une zone en périphérie ou l ’ investissement d ’ un terrain inondable dans le pro- Extension de la ZI de Sainte Christine étroitement liée à la gestion économe du foncier. L ’ idée est bien sûr d ’ éviter toute confrontation avec le monde agricole. N ’ oublions pas que l ’ activité agricole en Maine-et-Loire est importante et que ses matières premières soutiennent une partie de l ’ industrie agroalimentaire du département. La gestion économe du foncier ne concerne pas uniquement l ’ activité économique. Elle essaime d ’ autres domaines : l ’ utilisation de terres pour les réserves d ’ eau d ’ entreprises dites sensibles, les infrastructures routières, l ’ urbanisation… La problématique du foncier, c ’ est aussi la question des SHON (Surfaces hors œuvre nette), parfois incohérentes avec une logique économe du foncier et dont le rapport entre les surfaces gelées et les surfaces utilisées peut aller de 1 à 3. Pourriez-vous dire des SCoT qu ’ ils sont la colonne vertébrale d ’ une gestion économe et équilibrée du foncier ? Oui, certainement. Les SCoT sont l ’ outil de planification par excellence et des données précieuses pour les Chambres qui accompagnent les collectivités dans leurs projets. Les SCoT s ’ inscrivent dans le long terme. Ils permettent de travailler le plus en amont possible, de se projeter et d ’ influer sur le développement le plus harmonieux et le plus équilibré possible des territoires. Un développement économique ne doit pas se faire au détriment d ’ autres activités. 38 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 Bien-sûr, il peut y avoir des divergences d ’ intérêt, voire des confrontations. Mais s ’ il y a eu, au préalable, une anticipation, cela se passe dans de bonnes conditions. Il est d ’ ailleurs intéressant de noter que les arguments des uns et des autres ne viennent pas forcément en opposition, mais en complémentarité. Cela relève de notre responsabilité commune de pouvoir travailler sur l ’ ensemble de ces éléments. Pourquoi la CCI a-t-elle décidé de s ’ engager dans cette démarche ? Il est essentiel d ’ encourager les bonnes pratiques à l ’ instar de l ’ Observatoire de l ’ Immobilier d ’ Entreprise de la CCI de Maine-et-Loire qui identifie l ’ offre et les surfaces construites, donnant ainsi aux décideurs la capacité d ’ orienter les politiques de constructions de nouveaux programmes d ’ immobilier d ’ entreprises. cier. La CCI est une personne publique associée aux schémas de planification. Il nous paraissait donc opportun de montrer aux collectivités que la CCI était à leur côté pour les aider à mener leurs réflexions en matière de gestion du foncier. C ’ est une façon également de rappeler que les entreprises participent à l ’ activité citoyenne. Les conventions de partenariat entre la CCI et les collectivités sont une réponse aux préoccupations récurrentes des élus concernant la relance de l ’ activité économique dans leurs communes. Elles permettent aux collectivités de bénéficier des services, de l ’ expertise de la CCI notamment dans leur réflexion sur la redynamisation des centres-villes, en redonnant, à titre d ’ exemple, un second souffle à d ’ anciens bâtiments, en accompagnant les collectivités dans leurs projets de développement économique. Pourquoi une plaquette ? A quelles fins ? Ce document vise à être largement diffusé auprès des élus, des collectivités, des décideurs. Il a pour finalité de mettre en exergue les problématiques de la gestion du foncier, de déclencher une prise de conscience, mais aussi de montrer qu ’ il est possible de concilier développement économique et préservation des terres agricoles. Plus l ’ information sera déliwww.maineetloire.cci.fr ressources agricoles (production et transformation) et d ’ un tissu industriel conséquent. Les prescriptions inscrites dans le SCot visent à garantir l ’ équilibre entre ces deux activités. Serait-il possible d ’ imaginer un outil commun, une structure de concertation commune, tel un Observatoire du foncier, comme le préconise la loi de modernisation agricole de 2010 ? Absolument et à très court terme. S ’ il existe à ce jour des outils (observatoires des fonciers agricoles, études sur la consommation d ’ espace…), ces derniers sont localisés, pilotés par différentes structures (Chambre d ’ agriculture, Direction départementale des territoires…) sans être, pour l ’ heure, mutualisés. Ces outils actuels ont le mérite d ’ exister, mais l ’ atomisation des données nuit à l ’ information et se fait au détriment des cibles que l ’ on souhaite toucher. Sous l ’ impulsion de la CCI, en collaboration avec la Chambre d ’ agriculture, la DDT, un Observatoire départemental du foncier verra le jour à l ’ horizon 2013. Marianne Bourgeois La CCI est le porte-parole des entreprises, au sens large. Elle a pour vocation d ’ apporter de l ’ information, de la concertation auprès des EPCI (*). C ’ est donc très naturellement qu ’ elle doit s ’ impliquer sur des problématiques comme celle du fon- Un développement économique ne doit pas se faire au détriment d’autres activités longement du centre-ville. En dépit des fortes difficultés techniques, le scénario de développement en zone contrainte a été choisi permettant de définir l ’ activité au sein du tissu urbain. La commune de SaintGermain-sur-Moine dispose en centrebourg d ’ une friche industrielle. Pour redynamiser son centre, la collectivité a fait le choix d ’ implanter un centre-commercial ainsi que des activités de service sur le site d ’ une ancienne usine. Elle a souhaité favoriser la mixité entre habitat, commerces et activités de service. Ce projet de requalification a permis d ’ économiser 6 530m² de foncier par rapport à un développement en périphérie. A l ’ occasion de l ’ élaboration de son SCot, le Pays des Mauges a retenu la gestion du foncier comme un des enjeux prioritaires du projet. Le contexte économique du territoire a fortement influé sur ce choix. En effet, il dispose à la fois de (*) EPCI : Établissement public de coopération intercommunale PUB Friche industrielle à Saint Germain-sur-Moine www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 39 Enquete Achats durables un vert à moitié plein ? du guide élaboré par CCI France en 2010, celle d ’ une approche collaborative entre PME et donneurs d ’ ordre, permettant ainsi aux PME de se positionner plus facilement sur ce marché de plus en plus porteur et d ’ une meilleure relation client-fournisseur dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant. Taxé d ’ action marketing et de greenwashing(1) au début des années 2000, le thème des achats durables aujourd ’ hui creuse de plus en plus son sillon dans les stratégies d ’ achat des entreprises avec les responsabilités économique, sociale et écologique qu ’ elles induisent. J usqu ’ à 2009, « achats verts », « durables », « responsables » étaient des mots-valises dans lesquels chacun mettait à peu près ce qu ’ il voulait. Depuis fin 2009, les « achats durables » sont cadrés par une définition proposée par l ’ AFNOR : ils « préservent de manière équilibrée et pérenne l ’ intérêt environnemental, social et économique de l ’ ensemble des parties intéressées, servent les performances de l ’ organisme donneur d ’ ordres et intègrent les différents aspects du développement durable tout au long du cycle de vie des produits ou prestations achetés ». Depuis la loi NRE de 2001, le législateur a donné le cap en obligeant les entreprises cotées à publier leurs engagements et réalisations dans la RSE (Responsabilité Sociétale 40 de l ’ Entreprise). Publiée le 1er novembre 2010, la norme internationale ISO 26000 définit un référentiel en matière de responsabilités sociale et environnementale des entreprises. Objectif : guider les entreprises dans la mise en œuvre de bonnes pratiques. Représentant une part non négligeable du C.A des entreprises, les achats constituent un effet de levier important vers des modes de production et de consommation plus vertueux. Au-delà de la fonction clef, les acheteurs sont en première ligne exposés à l ’ évolution des risques réglementaires, d ’ image, de sécurité et de pérennité des sources d ’ approvisionnement. Aujourd ’ hui, les achats durables sont devenus une préoccupation importante mais leur déploiement se heurte encore aux contradictions existant entre Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 objectifs stratégiques à court et moyen termes. Par ailleurs, des indicateurs pertinents font encore défaut, notamment pour quantifier et qualifier le RSI(2) de l ’ achat durable. Achats responsables : « en progrès, peut mieux faire » Acteurs privés et publics s ’ engagent désormais dans une démarche d ’ achats responsables. Mais, selon le baromètre de l ’ Obsar (Observatoire des achats responsables), des progrès restent à faire. Acheter durable nécessite de repenser « l ’ acquis » en y intégrant de nouveaux paramètres qui doivent être conciliables avec d ’ autres priorités économiques, telle la recherche du meilleur rapport qualité-prix. Comment concilier ces objectifs qui semblent antagonistes ? Cette préoccupation est d ’ autant plus prégnante pour les TPE/ PME. Bien qu ’ étant le maillon fort du développement durable d ’ un territoire, leurs pratiques sont parfois plus empiriques que véritablement structurées. Complexité d ’ appréhension des notions de RSE et d ’ achats responsables, évolutions des lois… sont autant de freins (paradoxalement, la plupart des innovations réalisées en matière de produits éco-labellisés sont le fait de TPE/PME). Confrontées à de multiples impératifs réglementaires, normatifs, économiques, les TPE/PME, par ailleurs souvent les fournisseurs de grandes entreprises, peuvent se retrouver démunies et peu enclines à répondre aux clauses de développement durable des appels d ’ offres de donneurs d ’ ordres. Parmi les propositions www.maineetloire.cci.fr Aider les PME à franchir la « ligne verte » Les achats responsables doivent impliquer tous les acteurs de la chaîne de valeur de l ’ entreprise, donneurs d ’ ordres et fournisseurs. Depuis 2009, l ’ ObsAR, publie un baromètre RSE des PME qui permet de mesurer chaque année les progrès réalisés. 39 % des PME déclarent vouloir s ’ engager dans une démarche d ’ achats responsables dans les deux années à venir. Afin d ’ aider les PME à franchir la ligne verte, l ’ ObsAR a publié en 2012 un guide des achats responsables pour les TPE/PME (en collaboration avec la CCI France et la CGPME). La finalité de ce document non académique, comme l ’ explique Alain Chatenet, délégué général, « vulgariser la politique RSE des entreprises pour les www.maineetloire.cci.fr PME » et inciter les dirigeants de PME à se rapprocher des réseaux de proximité (chambres consulaires, fédérations…). En 2012, la CCI de Maine-etLoire a publié la 1ère édition d ’ un Observatoire de la RSE. L ’ enquête menée auprès d ’ un échantillon représentatif de 500 entreprises a révélé qu ’ environ prochaines années. En 2011, la CCI de Maine-et-Loire a informé près de 400 personnes, aidé les entreprises à progresser dans ce domaine, avec l ’ accompagnement individuel gratuit en environnement-sécurité de 130 entreprises et la formation de 50 référents. Autre fédérateur d ’ actions visant à promouvoir l ’ intégration du développement durable, cette fois dans la commande publique, le Réseau Grand Ouest. RGO rassemble des collectivités/ EPCI (3) du Grand Ouest. Sa mission : animer une dynamique inter-régionale sur l ’ intégration de critères environnementaux, sociaux, éthiques et équitables dans la commande publique. Le RGO intervient, entre autre, auprès d ’ entreprises pour présenter les critères RSE requis dans les marchés publics. Temps fort RGO en ce début d ’ année : les Rencontres de la commande publique responsable, dont la 2ème édition se déroulera les 27 & 28 mars à Nantes. Ce salon professionnel a pour ambition Un tiers des entreprises déclarent intégrer des exigences environnements et/ou sociales pour le choix de leurs fournisseurs Une politique RSE indissociable d ’ une stratégie de valeur Rémy-Cointreau, une notoriété internationale, des marques prestigieuses. Comme toute entreprise cotée en bourse, Rémy-Cointreau est tenu de publier ses engagements et actions en matière de RSE. Anticipant la législation, RémyCointreau avait déjà défini des engagements, mis en place des actions, structurées et consolidées en 2004 avec le 1er rapport annuel de développement durable. Dans cette entreprise où le maître mot est l ’ exigence de l ’ excellence, la RSE a très naturellement trouvé sa place. « Lorsque l ’ on vend des produits d ’ excellence, il faut également avoir une pratique d ’ excellence, comme le souligne Christian Lafage, Directeur RSE de l ’ entreprise, le niveau qualitatif impacte sur nos fournisseurs et sur leurs pratiques ». Dès 2003, Rémy-Cointreau a adhéré à la Charte internationale « Global Compact », initiative de l ’ ONU visant à inciter les entreprises du monde entier à adopter une attitude socialement responsable. Les principes de cette charte sont mis en annexe dans les contrats qui lient l ’ entreprise et ses fournisseurs. « Aujourd ’ hui, cette démarche parle davantage aux fournisseurs ». RémyCointreau implique ses fournisseurs dans ses engagements. 4 % seulement des entreprises étaient véritablement engagées dans une démarche RSE. Par ailleurs, les 2/3 des entreprises interrogées ont déjà mis en place quelques actions de type « développement durable » (qui ne sont pas nécessairement intégrées à la stratégie de l ’ entreprise) et souhaitent poursuivre, soit par conviction, soit par pragmatisme. Un tiers des entreprises déclarent intégrer des exigences environnements et/ ou sociales pour le choix de leurs fournisseurs et/ou soustraitants, et la moitié d ’ entre elles des certifications ou des labels spécifiques. Une prise de conscience qui reste encore minoritaire mais qui devrait augmenter dans les de favoriser la rencontre entre fournisseurs et acheteurs publics du Grand Ouest au travers de forums, d ’ espaces d ’ échanges thématiques sur la commande publique. L ’ entreprise contrôle leur implication via des audits et les accompagne dans leur démarche de progrès. « Nous expliquons aux fournisseurs les raisons de notre démarche : Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 41 nous avons des comptes à rendre sur notre RSE, plus particulièrement sur les achats responsables et d ’ autant plus dans un secteur leader et premium où la notoriété historique, la notion de qualité est très prégnante. Nous devons rester vigilants sur ce qui pourrait impacter notre image de marque ». La RSE, Ch. Lafage convient que les entreprises s ’ y intéressent de plus en plus, avec un thème de prédilection : les achats responsables. Certaines ont même édité leur 1er rapport RSE sans y être contraint par la loi. Cette année, Rémy-Cointreau inscrira ses engagements sous la norme internationale ISO 26000 qui, justement, intègre, entre autre, les achats responsables. « Il y a 10 ans, nous étions loin de penser qu ’ aujourd ’ hui, les commissaires aux comptes examineraient les obligations RSE au même titre que les autres obligations ». Bilan carbone, Eco-label : fédérateurs d ’ actions vertes Le cœur de métier de BPA (Ste Gemmes-sur-Loire), la boulangerie fraîche à destination de la restauration dite hors domicile, à destination des professionnels. BPA aujourd ’ hui, ce sont 7 sites de production répartis dans le Grand Ouest et la région Centre. Les actions de l ’ entreprise en matière de développement durable ont été initiées bien avant 2009, date à laquelle BPA a décidé d ’ effectuer son premier bilan carbone. « Tant sur la qualité, la sécurité du personnel, les consommations d ’ eau, d ’ énergie… nous étions déjà dans 42 une démarche de développement durable et harmonieux de l ’ entreprise », déclare Christine Corbillon, Responsable QSE. « En 2009, nous avons souhaité regrouper toutes ces initiatives et avons entrepris notre bilan carbone. Objectif : utiliser un outil nous permettant d ’ orienter nos décisions et d ’ en mesurer l ’ impact ». Dans le cadre de cette démarche, une politique d ’ achats durables a également été rédigée. « Cela nous a permis de voir sur quels postes nous pouvions agir ». L ’ entreprise signe avec chacun de ses fournisseurs une charte d ’ achats rédigée par le service Achats « ils voient ainsi où nous en sommes, quelles sont nos attentes. En matière d ’ achats durables nous privilégions les partenariats avec des fournisseurs locaux. Pour la farine, qui est un poste d ’ achat qu ’ il y ait moins d ’ emballage. Les mentalités ont évolué. Il y a 3 ans, nous n ’ aurions pas été suivis ». Signe de cette évolution, ce sont les fournisseurs de BPA qui proposent parfois des initiatives de développement durable. BPA s ’ est appuyé sur son bilan carbone, pour communiquer auprès de ses clients, affichant ainsi ouvertement sa couleur verte. « Le choix du 100 % vert n ’ est pas toujours possible. Les aspects « adaptation aux besoins », « sécurité sanitaire » et « positionnement tarifaire » rentrent également en ligne de compte dans nos choix. Il faut essayer de trouver un juste équilibre ». A l ’ Hôtel de France, à Angers, c ’ est l ’ obtention de l ’ Eco-label (3) qui a donné le “la”. « Economies d ’ énergie, d ’ eau, formation du personnel, information des clients, des fournisseurs… ce label touche toute la filière dont celle des achats durables », explique Vincent Bouyer, directeur de l ’ établissement. Comme chez BPA, l ’ Hôtel de France avait déjà initié des actions et souhaitait les structurer via un organisme de certification. « Ce label valorise notre initiative. Il est également un avantage concurrentiel. Etre dans une démarche environnementale, cela peut faire la différence ». Mais trouver des produits éco-labellisés n ’ est pas toujours simple. « Ce label a incité « Il est également un avantage concurrentiel. Etre dans une démarche environnementale, cela peut faire la différence » important, nous faisons le choix de travailler sur chaque site avec un minotier local, qui s ’ approvisionne lui-même auprès d ’ agriculteurs et coopératives de la région. La proximité favorise également les échanges, la réactivité dans la prise de décision, le cas échéant ». Sur d ’ autres produits, BPA a essayé de regrouper au maximum ses fournisseurs, de réduire le nombre d ’ acteurs sur la partie « achats ». « Nous avons sollicité nos fournisseurs pour Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 certains fournisseurs à référencer des produits éco-labellisés qu ’ ils n ’ avaient pas avant, les encourageant ainsi à faire évoluer leur offre ». Les achats durables c ’ est aussi l ’ achat d ’ énergie. Vincent Bouyer a souscrit un contrat d ’ équilibre avec EDF lui assurant 50 % d ’ énergie électrique issue des énergies renouvelables. « La volonté et l ’ obligation de suivre la grille de critères à laquelle nous sommes tenus, permet de mieux organiser notre démarche ». Pour Vincent Bouyer, être le plus cohérent pos- Vous souhaitez intégrer des critères sociaux et environnementaux avec vos soustraitants / fournisseurs ? Vous recherchez des outils des simples ? Ou vous recherchez tout simplement des pistes pour améliorer votre démarche de Responsabilité Sociétale d ’ Entreprise ? Alors, participez à la formation d ’ une journée sur « Acheter Responsable », organisée par la CCI de Maine-et-Loire et dispensée par une experte reconnue au niveau national. En complément, avec l ’ aide d ’ ASEA, la CCI organise également régulièrement des mini-sessions d ’ auto-évaluation, notamment sur le volet achat responsable. Si ces informations vous intéressent, contactez : Christine MALLET au 02 41 20 54 59 ou [email protected] sible dans cette « marche verte », c ’ est proposer un petit déjeuner à 80 % à base de produit bio ou fermiers, c ’ est mettre à disposition dans les mini-bars de la bière locale, c ’ est valoriser l ’ action du personnel en affichant (à leur demande) un état des lieux des économies d ’ énergie réalisées, c ’ est aussi « éduquer » la clientèle parfois rétive à renoncer à d ’ anciennes habitudes agréables (petits savons et shampooings remplacés désormais par un distributeur), c ’ est informer sa clientèle qu ’ il faut fermer la fenêtre lorsque l ’ on met la climatisation, c ’ est changer le linge non plus chaque jour, mais à la demande du client, c ’ est, comme le dit Vincent Bouyer « responsabiliser le client ». (1) reenwashing : procédé marketing utilisé G par une organisation (entreprise, gouvernement…) dans le but de se donner une image écologique responsable. (2) RSI : retour sur investissement (3) PCI : établissements publics de coopération E intercommunale(3) Eco-label : seul label écologique officiel européen. Délivré en France, par AFNOR Certification, organisme certificateur indépendant, c ’ est une marque volontaire de certification de produits et services. Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr Enquete Eclairage prospectif sur les productions végétales à l’horizon 2030 L La Prospective « aissez l ’ innovation en- tion des entreprises de se projeter vahir votre chambre » dans le long terme. La méthode Préventive® invite, pour ses mate- de Prospective Préventive® de alimente la las Rendez-vous, le Diagonart Conseil utilisée par fabricant Simmons® au le service Veille et Prospective de réflexion slogan remanié en « le bien-être Végépolys traduit l ’ air du temps et stratégique haute définition ». De son côté, fait évoluer les scénarios du postudes entreprises le sirop contre la toux grasse lat. (Lire l ’ encadré). s ’ invente en unidose. pour innover ou Clarix Si le quotidien le plus basique Être prospectif signifie préméditer, rénover leur offre. se réinvente de la sorte, faut-il avancer par petites touches plutôt ’ étonner que le concours pro- que surfer sur les tendances. Qu ’ il La dynamique s fessionnel Innovafel prime le s‘agisse de recherche et innovane s’enclenche Crud ’ Wich des Crudettes, un tion ou de simple remodelage des des feuilles de salade produits (format, calibre, coloque si les sociétés wrap dans à la place du pain ? Et que celui ris, emballage …). Il est probable s’approprient du Salon du Végétal d ’ Angers que des innovations présentées au 2012 présélectionne parmi les SIAL parisien de l ’ agroalimentaire rapidement les finalistes un buddleia nain pour ou au Salon du Végétal angevin ne messages, car jardins ? Biodiversité oblige seront achetées que peu ou prou l’imagination, parfois Le consommateur donne débridée, est en sa couleur à l’air du temps permanence au en imposant ses choix pouvoir chez les concurrents. car cette plante, par ailleurs envahissante dans les friches urbaines et ferroviaires, est surnommée l ’ arbre aux papillons. Pour séduire, fruits, légumes, vins et végétaux d ’ ornement doivent sortir des sentiers battus par la présentation, la forme, l ’ usage, le style d ’ achat et de consommation ou encore le mode de production. dans un avenir immédiat. Mais elles dessinent l ’ avenir. Les plantes XXL s ’ accommodent d ’ un design intérieur minimaliste tout comme la canette de vin convient à la consommation nomade. L ’ agriculture urbaine en hauteur (verti- cale ou en toiture) renvoie à l‘urbanisme de la « ville renouvelée sur elle-même ». Les végétaux d ’ ornement à double fin de décoration et de consommation (vive les arbustes à petits fruits !) conquièrent les jardins. Les styles évoluent avec une constante : le consommateur donne sa couleur à l ’ air du temps en imposant ses choix. Comme pour d ’ autres produits, le client acquière plus d ’ autonomie dans la façon de faire ses achats. Les débouchés du végétal spécialisé s ’ accommoderont du multicanal avec le m-commerce (avec un téléphone) à marier avec le magasin physique. Et Zalando n ’ a-t-il pas signé, via le e-commerce, le retour de la vente par correspondance et le plaisir d ’ ouvrir son paquet ? Pour la distribution des végétaux d ’ ornement par internet, contrairement aux fruits, légumes et vins, la tiédeur reste de mise face aux déceptions à la réception. Les gares sont un nouvel espace à investir à l ’ image des pays du nord de l ’ Europe qui y accueillent de tradition fleuriste et commerce de proximité de type « Carrefour contact » Valeurs vertes L ’ arbre des tendances produit par l ’ étude de XTC World et TNS Sofres pour le SIAL 2012 est-il viable ? Même si l ’ étude a été menée dans sept pays (Allemagne, Chine, Espagne, États-Unis, France, RoyaumeUni, Russie) sur des échantillons dits représentatifs de 1 000 individus par nation. Les cinq axes des lancements d ’ innovations à l ’ échelle mondiale identifient plaisir, santé, praticité, forme, éthique dans l ’ ordre de préférence. Le plai- Une des clés de la compétitivité repose sur la capacité à innover. Si les études de tendances et cahiers d ’ inspiration répètent à l ’ envi les bonnes recettes de demain, elles analysent peu et ne se projettent guère. L ’ exercice souhaité est plus stratégique, tant du point de vue méthodologique que de l ’ ambiAnjou Eco - n°28 - Janvier 2013 L ’ étude de l ’ institut Médiascopie conduite à la demande de l ’ interprofession Val ’ hor identifie une non-reconnaissance du terme « végétal » par le grand public. Alors, comment transformer l ’ engouement des citoyens, urbains et ruraux, pour la nature en un reflexe de végétalisation ? Les formes végétales sont omniprésentes dans le design ; le bio mimétisme s ’ inscrit en architecture urbaine et individuelle. Quelle réalité au long cours pour les tendances repérées par les professionnels : les coulées vertes, le jardinage plaisir sur des espaces réduits avec une autoproduction alimentaire. 1 Scénarios du futur 44 concurrence entre structures et débouchés ? www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr sir (sophistication, variété des sens, exotisme, fun) arrive bon premier avec 52,5 %. L ’ éthique (2,3 %) - sûrement la tendance la plus volatile - s ’ articule en valeurs écologiques (environnement, zéro carbone, agricul- ture biologique…) ou solidaires (agriculteurs de proximité, commerce « éthiquable ») ou combinées : les locavores clients d ’ AMAP2. Cet axe survivra-t-il aux budgets serrés des consommateurs et à la Se projeter au-delà des tendances Les enseignements de la PP® réalisée pour Végépolys dépassent le cadre des produits et services d ’ après-demain. Elle Mission de développement économique « L ’ ambition d ’ une CCI est de défendre les intérêts des forces économiques du territoire, la richesse de l ’ emploi » , témoigne Henri Mercier, élu de la CCI de Maine-et-Loire et président Sicamus. La prospective y contribue en donnant une vision sur le moyen et le long terme. Elle permet de « deviner » plutôt que simplement sentir l ’ air du temps. Notre Chambre est positionnée au coeur d ’ un territoire de végétal spécialisé de statut mondial. Il est logique qu ’ elle s ’ associe à la dynamique du pôle de compétitivité Végépolys pour qui elle assure le service de « veille et prospective »5. L ’ horticulture au sens large est une industrie de main-d ’ œuvre, celle des producteurs et de leurs salariés, puis de la commercialisation. « Et de poursuivre : « de nos jours, une entreprise est souvent connectée à une banque de données, payante ou gratuite. Encore fautil analyser l ’ information reçue. Dans la Prospective Préventive ®, les scénarios ont le bénéfice d ’ être mis à jour au fil du temps. Plutôt que de se décourager face à la crise, les chefs d ’ entreprise doivent se redonner de l ’ espoir. La prospective participe à une vision à moyen terme pour étayer leur prise de décisions. Nous avons besoin de ce tremplin relativement peu coûteux. « Hormis son activité de grossiste dans ses cash horticoles, Sicamus, obtenteur et producteur d ’ hortensias, vend à des horticulteurs qui « finissent » le produit. « Désormais , nous nous préoccupons davantage des souhaits de leurs clients que des leurs, en sortant de nouvelles variétés aux coloris différents et au feuillage attractif. Mon rêve serait des hortensias jaunes ou des oranges. Seul, j ’ ai du mal à savoir, je me renseigne, je lis, je m ’ inspire. Les différentes sources combinées fournissent une ligne conductrice et revoir sa stratégie est nécessaire en fonction des scénarios réajustés. » Henri Mercier conclut « Ne vous interdisez rien. Il faut rêver, se projeter, être imaginatif . » Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 45 aborde l ’ emploi, la réglementation, l ’ énergie, le climat, la structure des entreprises. Le retour sur les scénarios et la mesure de leur progression (raffermissement de tendance, phase de maturité, repli) fournissent des courbes évolutives à même d ’ appuyer la réflexion et la stratégie des entreprises. « La Prospective Préventive® n ’ est pas une étude à un instant donné, mais plutôt un outil d ’ aide à la décision grâce à une démarche se fondant sur des ajustements », insiste Philippe Hellegouar ’ ch, responsable du service Veille et Prospective de la CCI , et dès lors de celui de Végépolys. « En 2007, la construction du dispositif a reposé sur des problématiques et sur leurs conséquences à long terme. Les hypothèses d ’ évolu- 46 tion ont abouti à des perspectives nommées scenarii. » Une fois par an, un panel de capteurs (85 professionnels pour l ’ observatoire 2012), est interviewé par téléphone sur plusieurs thématiques. L ’ enquête est pilotée par Caroline Thibault, du jurie Veille et Prospective. La synthèse fournit les signaux de rupture. L ’ analyse des impacts des informations recueillies sur les scenarii génère des messages d ’ alerte par le groupe prospective de Végépolys. S ’ ensuit une restitution plénière aux adhérents de Végépolys. L ’ horizon 2030 s ’ éclaire grâce à la courbe de progression de chaque scénario. Tout le travail reste à faire pour l ’ entreprise avec une analyse stratégique propre. L ’ idéal serait que les ateliers de suivi prospectif à la restitution envisagée par la CCI se multiplient « les participants sont encore difficiles à mobiliser », poursuit Philippe Hellegouar ’ ch, « mais ce qu ’ ils apprécient le plus en fois dans l ’ atelier, c ’ est la possibilité de partager des ressentis entre dirigeants et de réfléchir à des actions nouvelles. Nous évoquons par exemple l ’ innovation collaborative. Le souci du service Veille et Prospective est de rendre l ’ exercice opérationnel pour les adhérents. » La technique du doigt mouillé ne suffit pas ; encore faut-il prévoir si le vent va tourner et installer des anémomètres à cette fin. Linda Kaluzny-Pinon (1) Voir Anjou Eco n° 14 de mars 2010 (2) MAP : association pour le mainA tien d‘une agriculture paysanne (3) Anjou Eco n° 3 La CCI a été durant plusieurs années porteuse du CIET (Centre d ’ intelligence et d ’ économique et territoriale) né dans la filière du végétal spécialisé avec l ’ appui du BHR. (5) Les scénarios évolutifs seront impactés par la politique mondiale ou des événements climatiques. Et le consommateur demeurera toujours aussi versatile. La réactivité reste la clé du succès pour les entreprises. PUB Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 www.maineetloire.cci.fr Enquete Des entreprises s’engagent pour le sport de haut niveau en Maine-et-Loire Les sportifs sont devenus des étendards pour les régions, départements, villes qu’ils représentent. Le Maine-etLoire est une pépinière de talent de haut niveau que le nouveau fonds de dotation Mécèn’Elite Anjou va aider. En facilitant ses conditions de formation et d’emploi. En étant là lorsque l’heure de la reconversion professionnelle a sonné. « C e concept convenait parfaitement à ma situation de sportif de haut niveau qui recherchait à s ’ insérer dans une entreprise. Ce n ’ est pas de subvention dont j ’ avais besoin, mais de soutien et d ’ un réseau pour rentrer dans la vie professionnelle. Une entreprise de Mécèn ’ Elite Anjou m ’ a proposé de m ’ intégrer dans le cadre d ’ une année d ’ apprentissage en formation supérieure. Et j ’ y suis resté ! » Un témoignage encore imaginaire, mais qui pourra devenir réalité lorsque le nouveau fonds de dotation pour le sport sera pleinement opérationnel. Sportifs, entreprises même valeur En Maine-et-Loire, 45 fédérations peuvent faire éclore ou accompagner des sportifs de haut niveau : 26 fédérations olympiques, 17 fédérations nationales sportives, 2 fédérations multisports. Cette richesse de la pratique sportive a été auréolée en 2012 du championnat de France d ’ athlétisme à Angers qui recevra en 2013 le championnat d ’ Europe de basket. Mécèn ’ Elite Anjou, a été créé à l ’ initiative de la CCI de Maine-et-Loire, par des chefs d ’ entreprises soucieux de « favoriser l ’ accompagnement extra-sportif et la reconversion des athlètes de haut niveau, licenciés ou ayant pour projet d ’ être licenciés dans le département ». « Quand on parle sport, on parle de valeur, d ’ intégration par le respect des règles du jeu et le travail, affirme avec conviction Pierre Maire, président du tout jeune fonds de dotation. Ces valeurs culminent avec les sportifs de haut niveau dont les résultats sont directement liés au temps d ’ entrainement. La situation est la même dans une entreprise où il faut avoir une capacité d ’ abnégation, savoir travailler en équipe, se focaliser sur un objectif, respecter des règles et des délais… en gérant son stress. Dans les cultures anglo-saxonnes, les compétences des sportifs sont reconnues. Les employeurs savent que l ’ expérience du sport de hautniveau est moteur pour l ’ entreprise (communication interne, image de marque…). En France, nous pouvons encore faire des progrès pour intégrer les sportifs dans nos entreprises ». Accompagnateur et facilitateur Mécèn ’ Elite Anjou est aux côtés du sportif de haut niveau pour lui assurer des conditions de formation et d ’ emploi compatibles avec son entraînement et sa participation à des compétitions. Après sa carrière qui durera entre 10 et 25 ans, il se retrouvera confronté à sa reconversion professionnelle. Mécèn ’ Elite Anjou est un facilitateur dans la vie du sportif et un accompagnateur tout au long de sa vie. Selon la loi, un fonds de dotation bénéficie du régime fiscal attaché aux sommes versées dans le cadre du mécénat. 60 % des sommes sont déductibles 48 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 45 disciplines sportives concernées (liste CDOS de Maine-et-Loire) de l ’ impôt sur les sociétés. Sa structure est souple. Les donateurs peuvent l ’ intégrer ou le quitter sans difficulté. « Adossé à la Fondation Mécène & Loire, le fonds de dotation ne se limite pas au domaine sportif et propose également aux entreprises d ’ intervenir en mécénat de compétence sur des projets portés par Mécène & Loire ». Aux côtés de Pierre Maire, président, le Bureau de Mécèn ’ Elite Anjou réunit Stéphane Martinez (Marty Sports) en tant que vice-président, Marie-Claude Monnier, secrétaire, et Jacques Burel (Bodet SA) en tant que trésorier. Le comité consultatif est composé des membres fondateurs et de plusieurs personnalités du monde sportif en Maine-et-Loire : Philippe Mathé, directeur de l ’ Institut de Formation en éducation physique et en sport d ’ Angers (IFEPSA), Noël Legeay, président d ’ Anjou Emploi Sport Animation (AESA) représenté par Mickaël Warlouze, François www.maineetloire.cci.fr Steinebach, d ’ AVM Sport Conseil et adjoint aux sports de Trélazé et de Patrick Moreau, président du club de roller in line Les Hawks. Mécèn ’ Elite Anjou mode d ’ emploi Le fonds de dotation veut être facilitateur dans la vie du sportif en le mettant en relation avec les entreprises et les partenaires dont il a besoin tout au long de sa carrière. Il saura aussi être un accompagnateur pour qu ’ il se trouve dans les meilleures dispositions possibles pour la pratique de son sport. Les exemples d ’ aides (à partir de 16 ans, âge légal pour devenir apprenti) ne manquent pas. La formation d ’ abord, initiale sous statut d ’ apprenti, scolaire, ou continue. L ’ emploi par des stages en entreprises, des jobs d ’ été, des recrutements aménagés (qui permettent de dégager du temps pour les compétitions. Le développement personnel passe par des bilans de compétences, de www.maineetloire.cci.fr Les 26 fédérations olympiques - Athlétisme - Aviron - Badminton - Basket ball - Boxe anglaise - Canoë kayak - Cyclisme - Equitation - Escrime - Football - Golf - Gymnastique - Haltérophilie et musculation - Handball - Hockey sur gazon - Hockey sur glace - Judo - Natation - Rugby - Sports de glace - Tennis - Tennis de table - Tir à l’arc - Tir sportif - Voile et volley ball. En France, les sportifs doivent encore se faire accepter en entreprise la VAE, des parcours de formation, la validation des acquis de la formation. Le sportif de haut niveau doit déposer un dossier accompagné de son club. Celui-ci peut engager plusieurs candidatures. Chacune fera l ’ objet d ’ un dossier individuel. « Le sportif et son club déposent un dossier et signent une lettre d ’ engagements », précise Pierre Maire. « Une commission d ’ instruction contrôle l ’ éligibilité des projets et leur qualité. Le fonds de dotation statue et recherche une solution avec les entreprises membres, sans garantie de réussite ». Cette action a été saluée et soutenue par le Conseil général et le Comité Départemental Olympique et Sportif. La signature d ’ une convention de partenariat en faveur du soutien au monde sportif de haut niveau devrait suivre très prochainement. CONTACT Cécile Grosbois 02 41 20 49 04 [email protected] Les 17 fédérations nationales sportives - Aéronautique - Baseball - Cyclotourisme - Jeux d’échecs - Karaté - Montagne escalade - Motocyclisme - Parachutisme - Pêche sportive au coup - Pétanque - Roller sport - Savate boxe française - Ski nautique et wakeboard - Sports sous marins - Vol à voile et twirling bâton. 2 fédérations multisports : Handisport et Sport Adapté. Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 49 Enquete La plus grande mutation depuis le Néolithique La crise n ’ existe pas car, « après », rien ne sera comme « avant ». Nous vivons cinq mutations importantes qui se cumulent en une mutation considérable. Alors, « face à l ’ avenir : peur ou enthousiasme ? ». Jean-Claude Guillebaud, journaliste et écrivain, intervenait sur ce thème dans le cadre des 20 ans de la radio RCF Anjou. Il plaide pour un optimisme stratégique. Jean-Claude Guillebaud Né à Alger en 1944. Etudes de droit et de sciences criminelles. Entré dans le journalisme en 1965 : « SudOuest », « Le Monde » (reporter de guerre) et « Le Nouvel Observateur ». Prix Albert-Londres en 1972. Créateur en 1985, avec Robert Ménard et Rony Brauman, de l ’ association Reporters sans Frontières. Conférencier et écrivain, auteur d ’ une vingtaine d ’ ouvrages et de nombreux essais. Dernier paru : « Une autre vie est possible », chez l ’ Iconoclaste. 50 L e mot « crise » sousentend un retour à la normale « après ». « Mais il faut fermer les oreilles quand on entend ce mot car il est innocemment mensonger. Nous ne reviendrons pas à la situation d ’ avant, à la croissance forte, à un taux de chômage de 4 %... ». Les Trente Glorieuses n ’ ont été qu ’ une période de rattrapage de l ’ après-guerre. En fait nous vivons une mutation d ’ une ampleur prodigieuse, plus précisément cinq mutations imbriquées pour n ’ en former qu ’ une. Cinq mutations s ’ entrecroisent La première mutation est de nature géopolitique. Le monde occidental n ’ est plus central. Son hégémonie économique, technologique, militaire et culturelle a duré quatre siècles. Elle est aujourd ’ hui révolue même si des pays apparemment très éloignés de notre culture, comme l ’ Inde ou la Chine, sont profondément occidentalisés. De cette première mutation en découle une autre, la mondialisation. C ’ est une promesse car elle a permis à des millions de gens de sortir du sous-développement. C ’ est une menace pour l ’ Europe puisqu ’ elle a accéléré sa désindustrialisation. Ce qui est certain, c ’ est que la mondialisation a non seulement un impact sur l ’ économie, avec la libre circulation des capitaux, mais aussi Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 sur la démocratie. La troisième mutation est liée au numérique depuis le début des années 80. « Au début, on n ’ en voyait que l ’ amélioration de notre vie quotidienne. Mais il s ’ agit en fait de l ’ informatisation de la société tout entière. Le phénomène a débuté au début des années 80 et je pense qu ’ on commence seulement aujourd ’ hui à prendre la mesure de son impact planétaire ». La révolution biologique a commencé au milieu des années 50 avec la découverte de l ’ ADN et qui n ’ a vraiment débouché sur des applications concrètes qu ’ à partir des années 80. « Nous avons mis la main sur l ’ arbre de la connaissance, sur les mécanismes de la vie, ce qui nous permet de fabriquer des espèces nouvelles, d ’ en transformer d ’ autres et de modifier jusqu ’ aux structures de la parenté ». Dernier bouleversement de taille : la mutation écologique. Le monde que l ’ on pensait sans limites est confronté à la diminution irréversible de ses propres réserves en matières premières, en pétrole… « Si les Chinois possédaient autant de voitures que les Américains, ils consommeraient toutes les réserves pétrolières du monde. En conti- RCF Anjou Radio généraliste chrétienne présidée par Anne Sacchi et dirigée par Vincent de CrouyChanel. Emet 24 h sur 24 dont 5,5 heures produites à Angers. 24 000 auditeurs quotidiens. Fréquences : Angers : 88,1 Mhz Baugé : 90 Mhz Cholet : 89,3 Mhz Saumur : 93,4 Mhz St Florent-le-Vieil : 104 Mhz Segré : 90,9 Mhz La CCI de Maine-et-Loire est partenaire de RCF Anjou. Un arbre ne s’entend plus nuant sur un rythme prométhéen, la terre n ’ y suffira pas ». Ces cinq mutations sont porteuses de menaces, mais aussi de promesses extraordinaires. « Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s ’ entend pas » disait Gandhi. L ’ accumulation de ces cinq mutations aboutit non pas à une “crise”, mais à un change- « Nous vivons la fin d ’ un monde, mais quand même pas la fin du monde » ment radical et surtout définitif. Aussi important que la fin de l ’ Empire romain au terme d ’ un millier d ’ années, de la chrétienté féodale européenne à laquelle a succédé la Renaissance avec la découverte de l ’ Amérique, le grand schisme… Sans précédent depuis la révolution néolithique qui vit la sédentarisation des hommes, la naissance de l ’ agriculture, celle de l ’ élevage. Cette révolution a marqué le début de la cité, du politique, de la culture identifiée à un lieu. Nous vivons la fin d ’ un monde, mais quand même pas la fin du monde. www.maineetloire.cci.fr « Un arbre qui tombe fait beaucoup de bruit, une forêt qui germe ne s’entend pas » En finir avec le pessimisme grognon, c ’ est trahir les gens qui, partout dans le monde, gardent l ’ espérance malgré des conditions de vie parfois effroyables. Cette sinistrose est aggravée par les médias. L ’ optimisme, ce n ’ est pas tendance. Je suis partisan d ’ un optimisme stratégique ». Le sociologue américain Robert Merton est l ’ auteur du concept de la prophétie autoréalisatrice « the self-fulfilling prophecy » qui désigne une catastrophe que l ’ on provoque en l ’ annonçant. En 2008, c ’ est la chute de Lehman Brothers. Beaucoup pensaient alors que les banques allaient faire faillite. Si, à ce moment-là, les Français avaient été pessimistes, ils se seraient précipités pour retirer leur argent et, effectivement, le sys- tème bancaire aurait fait faillite. « Etre pessimiste est une forme radicale de bêtise ». Comme l ’ écrivait Goethe, « le pessimiste se condamne à être spectateur ». Celui qui pense qu ’ il n ’ y a rien à faire, que tout est perdu d ’ avance, s ’ exclut du jeu collectif et la démocratie entre en crise. Propos recueillis par Alain Ratour PUB « Quand je reviens de l ’ étranger, je suis surpris par le « syndrome de Roissy »… la sinistrose, la mauvaise humeur… Devenir www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 51 Réglementation TOP départ pour la révision des valeurs locatives des locaux professionnels ont décidé de lancer cette révision en 2013 après un test en 2011 dans cinq départements. Le nouveau principe Vous êtes propriétaire de locaux professionnels. Cet article vous concerne. La valeur locative des locaux professionnels sert à calculer la base imposable des impôts fonciers. Depuis 1970, elle s ’ appuie sur des locaux de référence (surface, aménagements…), que ce soit pour les magasins, les bureaux, les ateliers. Compte tenu de l ’ évolution des constructions depuis 40 ans, les locaux actuels n ’ ont plus rien à voir avec ceux de l ’ époque. Comment classer un cinéma multiplexe par exemple ? C ’ est pourquoi le système était critiqué par tous. Après une première tentative avortée dans les années 90, les services fiscaux En collectant l ’ ensemble des loyers HT facturés répartis par catégorie de locaux, l ’ administration fiscale calculera des moyennes. Elle définira une grille tarifaire par catégorie de locaux : par exemple, 1m² de bureau en centre ville = x. La valeur locative du local sera obtenue en multipliant ce tarif par son nombre de m². La difficulté résidera dans le découpage du département en secteurs représentant un marché locatif homogène. Pour aider l ’ administration fiscale, une commission départementale des valeurs locatives des locaux professionnels sera créée. Son rôle sera très important. Outre la définition du zonage évoqué ci-dessus, elle pourra aussi définir des coefficients de correction de localisation : augmenter les valeurs locatives pour des zones favorisées, les diminuer pour des zones défavorisées... Les prérogatives et marges de manoeuvre de cette commission ne sont pas encore connues, ni sa composition. Mais des représentants des entreprises et très probablement la Chambre de Commerce et d ’ Industrie y siégeront. Mise en place en 2015 ? PUB CCI Fomation En 2013, l ’ urgence consiste à recueillir les données et à mettre en place la commission départementale. En 2014, celle-ci travaillera à définir les secteurs et la grille tarifaire. La mise en place interviendra en 2015 pour le calcul de la cotisation foncière des entreprises. qui vont devoir remplir une nouvelle déclaration nommée 6660REV. A partir de 2015, la mise à jour de la base de données (loyer/surfaces ) se fera en interrogeant le locataire : quelques cases supplémentaires seront ajoutées aux déclarations fiscales existantes. Attention ! Les sites industriels qui doivent déjà remplir une déclaration foncière type U ne sont pas concernés par la démarche. Le formulaire 6660REV sera envoyé mi-février. Les propriétaires devront le renvoyer avant le 8 avril ou fin avril s ’ ils le font par télédéclaration. Difficultés de la démarche. Le formulaire est assez rapide à remplir (un formulaire par local si vous possédez plusieurs locaux). Mais les difficultés sont de deux ordres : s ’ inscrire dans la bonne catégorie de locaux si on a une activité multiple (artisans notamment) c onnaitre avec suffisamment de précision le nombre de m² (couverts/ non couverts, affectés à l ’ activité principale ou non). A défaut de disposer de plans à jour, certains propriétaires devront rencontrer leurs locataires pour remplir ensemble le document. Prévoyez d ’ ores et déjà cette démarche en mars prochain ! Qui est concerné ? Pour le recueil des données, ce sont les propriétaires (personnes physiques ou entreprises) des locaux commerciaux, artisanaux ou de bureaux 52 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 CONTACT Pierre Haenel 02 41 20 54 17 [email protected] www.maineetloire.cci.fr Réglementation RH Contrat de travail Egalité hommes femmes : de nouvelles obligations dès 2013 La loi portant création des emplois d’avenir crée deux nouvelles obligations sur l’égalité professionnelle entre hommes et femmes pour les entreprises à compter du 1er janvier 2013. La loi portant création des emplois d’avenir a été publiée au Journal officiel samedi 27 octobre. Elle impose aux entreprises négociant sur l’égalité hommes femmes à compter du 1er janvier 2013 de nouvelles obligations. Celles-ci ne s’appliquent pas aux accords ou plans en cours. Favoriser les accords dans les entreprises d’au moins 300 salariés (article 6) A compter du 1er janvier 2013, les entreprises d’au moins 300 salariés qui n’ont pas conclu d’ac- cord sur l’égalité professionnelle entre hommes et femmes doivent attester de ce défaut d’accord par un procès-verbal de désaccord (article L. 2242-5-1 du code du travail). L’objectif de cette disposition est de contraindre les entreprises à négocier. Jusqu’à présent elles pouvaient décider d’élaborer un plan d’action sans ouvrir au préalable de négociations. Ce n’est plus possible à compter du 1er janvier. Transmission des plans d’action à l’autorité dministrative (article 6) Une autre obligation s’impose aux entreprises à compter de cette même date. Les plans d’action sur l’égalité hommes femmes mis en œuvre à compter du 1er janvier 2013 doivent être transmis à l’au- Durée du travail et rémunération torité administrative (articles L. 2323-47 et L. 2323-57 du code du travail). Aucune formalité de dépôt n’était prévue jusqu’à présent. Cette nouvelle obligation concerne toutes les entreprises de 50 salariés et plus. Les modalités de dépôt des plans d’action sont précisées par décret. Le dépôt devrait être effectué auprès de la Direccte. Les cotisations dues au titre du CSP resteront recouvrées par Pôle emploi (article 9) La loi du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels avait prévu qu’à compter du 1er janvier 2013, le recouvrement des contributions dues par les entreprises au titre du contrat de transition professionnelle (CSP) devait être assuré par l’Acoss en lieu et place de Pôle emploi. Or, c’est à partir des données du système d’information du volet allocataire de Pôle emploi que les montants dus sont calculés et les appels à contribution émis auprès des employeurs. Pôle emploi et l’Acoss ont donc conjointement considéré qu’il serait plus efficace de maintenir le recouvrement de ces cotisations par Pôle emploi. Ce maintien est prévu par la loi sur les emplois d’avenir qui modifie en conséquence le dernier alinéa de l’article L. 1233-66 du code du travail. Copyright : Actuel-RH (éditions législatives) Ayez le réflexe CCI Formation Le temps de trajet inhabituel n’est pas du travail effectif Ressources humaines et législation du travail : Management : Dirigeants et stratégie : Lorsque le temps de trajet dépasse le temps normal que met un salarié pour aller de son domicile au travail, ce dernier peut prétendre à une contrepartie financière ou sous forme de repos. Mais cette contrepartie ne peut pas être calculée sur la base du travail effectif. Et toutes les autres thématiques sur : www.cciformation49.fr/lea_formation.php Un temps de trajet anormalement long peut-il être considéré comme du temps de travail effectif ? La question est souvent posée aux juges, surtout par des salariés itinérants amenés à se déplacer régulièrement et sur de longs trajets. Après quelques tergiversations, la position de la Cour de cassation semble désormais stabilisée après la loi du 18 janvier 2005 qui a clarifié les termes du débat. Le temps de trajet n’est pas assimilé à du travail effectif A la base, le principe retenu par les juges et l’administration est une exclusion du temps de travail effectif du temps de trajet domicile/travail. Mais la Cour de cassation, à partir de 2003, avait quelque peu assoupli sa position pour des situations de 54 déplacement «inhabituel». Dans de tels cas, la Haute cour admettait l’assimilation du temps de trajet à du travail effectif. En 2005, la loi du 18 janvier change la donne. Elle introduit dans le Code du travail un nouvel article, l’actuel article L. 3121-4. Les règles sont claires : « le temps de déplacement professionnel pour se rendre sur le lieu d’exécution du contrat de travail n’est pas un temps de travail effectif » ; « toutefois, s’il dépasse le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail, il fait l’objet d’une contrepartie soit sous forme de repos, soit financière. Cette contrepartie est déterminée par convention ou accord collectif de travail ou, à défaut, par décision unilatérale de l’employeur prise après consultation du comité d’entreprise opu des délégués du personnel, s’il en existe ». e nfin l’article précise que « la part de ce temps de déplacement professionnel coïncidant Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 avec l’horaire de travail n’entraîne aucune perte de salaire ». Le salarié peut prétendre à une contrepartie C’est cette règle qu’applique désormais la Cour de cassation et qu’elle vient de rappeler dans un arrêt du 14 novembre en apportant des précisions sur la contrepartie que peut revendiquer le salarié. Un formateur itinérant employé par l’AFPA réclame le paiement d’heures supplémentaires pour les déplacements qu’il a effectués pour se rendre dans les différents centres de formation. La cour d’appel de Toulouse fait droit à la demande du salarié et condamne l’AFPA à lui verser des rappels de salaire pour heures supplémentaires et repos compensateur et ce, calculés sur la base d’un temps de travail effectif. Qui ne peut donc pas être calculée sur la base du travail effectif La Cour de cassation rejette cette solution. Elle rappelle que lorsque CONTACTS : Angers 02 41 20 53 06 Cholet 02 41 49 10 20 Saumur 02 41 83 53 60 le temps de trajet pour se rendre du domicile au travail excède le temps nécessaire à un travailleur pour se rendre de son domicile à son lieu de travail habituel, le salarié peut prétendre à une contrepartie sous forme de repos ou sous forme financière. Cette contrepartie est fixée par accord collectif ou engagement unilatéral, conformément à ce que prévoit le Code du travail. En l’absence d’accord ou d’engagement unilatéral, il revient au juge du fond de déterminer souverainement le montant de la contrepartie. C’est bien ce qu’avait fait la cour d’appel mais pas selon les bonnes règles, estime la Haute juridiction. Le juge ne peut pas en effet pour déterminer le montant de cette contrepartie, « assimiler le temps de trajet entre le domicile et le lieu de travail à un temps de travail effectif ». Les juges ne pouvaient dès lors pas calculer le montant de la contrepartie comme ils l’auraient fait pour des heures supplémentaires. Copyright : Actuel-RH (éditions législatives) www.maineetloire.cci.fr Decouverte My tailor is rich Ils s’appellent Mélanie, Thierry, Alexandre, Guillaume, Franck… Partis exercer leur talent, leur métier sous d’autres latitudes, certains sont revenus, d’autres sont restés. Expatriés aux quatre coins de la planète, ils n’en demeurent pas moins Angevins de cœur. « C ’ est cela que je veux faire ! ». Les révélations sont parfois le fruit de rencontres comme ce fut le cas pour Mélanie You, alors élève en Bac Pro commerce au Centre de formation Pierre Cointreau. « Un ancien élève était venu parler de son expérience à Londres où il s ’ était rendu par l ’ intermédiaire de la CCI ». Quelques temps plus tard, son BTS Force de vente en poche, elle traverse le Channel, non sans harnais de sécurité : « Le partenariat du Centre Pierre Cointreau avec certaines entreprises anglaises m ’ assurait un emploi et facilitait mes démarches sur place. Sans cela, je ne serais jamais partie ». Durant un an, Mélanie est vendeuse dans une chaîne anglaise de boulangeries à la « French touch ». Puis elle intègre le Centre d ’ échanges internationaux (CEI) « J ’ aidais les jeunes Français à venir s ’ installer à Londres ». Cette expérience très enrichissante l ’ a, comme le dit Mélanie, ouverte au monde. « En GrandeBretagne, c ’ est à votre potentiel que l ’ on fait confiance, non à votre cursus, comme en France, ce qui laisse envisager tous les possibles ». Puis Mélanie quitte Londres. Après un long voyage en Nouvelle-Zélande et en Australie, elle rentre en France, à Paris, dans une atmosphère de capitale qui lui sied bien. Après quelques années d ’ expatriation, elle retrouve ses marques et se voit proposer un poste de responsable de salle dans un restaurant. « Manager une équipe de 25 personnes, on ne me l ’ aurait jamais proposé sans mon expérience à Londres ». Aujourd ’ hui, Mélanie travaille au CEI où elle accompagne les étudiants étrangers à venir s ’ installer en France. « Toutes ces expériences ont été enrichissantes et utiles, à un niveau ou à un autre ». Heureux qui comme un Angevin A vivre, on apprend toujours quelque chose car la vie n’est rien d’autre qu’une suite de « travaux pratiques », d’expériences où nous sommes constamment en situation d’apprentissage. Par désir, détermination, ou opportunités, certains, une fois leur apprentissage didactique terminé, ont pris leur envol, sont partis voir ce qui se passait « dehors », poursuivant un autre apprentissage, pragmatique, intuitif. Portrait d’Angevins devenus nos « Ambassadeurs d’Anjou ». Franck Garanger 56 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 www.maineetloire.cci.fr Au pays de la Petite Sirène a fait un beau voyage… 24 ans et déjà chef cuisinier aux commandes des pianos du restaurant « Sur le toit », situé sur la terrasse du « Quai » à Angers. Un beau challenge pour Alexandre Seince que rien ne prédestinait à ce métier et dont le rêve était de devenir… pompier. Trop jeune pour être soldat du feu, il s ’ oriente vers un BEP cuisine au CFA à Angers. En parallèle, il effectue un stage dans des cantines « ouvrières ». Poussé par deux professeurs du CFA à qui Alexandre voue aujourd ’ hui une grande reconnaissance pour « l ’ avoir toujours tiré vers le haut », il passe un Bac Pro en alternance avec un stage dans un restaurant semigastro, référencé au Guide Michelin. « C ’ était très dur. L ’ exigence requise n ’ avait rien à voir avec ma première expérience. Cela forge un caractère ». Le frais et moulu bachelier se voit proposer par l ’ un de ses professeurs de partir au Danemark. « Je ne me sentais pas prêt. Je préférais, dans un premier temps, faire mes armes ». Camping, chaîne de restaurants, traiteur gastronomique… Alexandre s ’ est exercé à toutes les techniques, tous les styles, même celui de cuisinier privé pour milliardaire. Un nouvel appel de la petite www.maineetloire.cci.fr Thierry Daraize fait connaitre l ’ Anjou dans la « Belle Province » Tomber en amour… C ’ est l ’ histoire d ’ un petit garçon qui aidait à « l ’ épluche » dans la cuisine du restaurant familial à Candé. Aujourd ’ hui, Thierry Daraize est devenu l ’ une des personnalités du milieu culinaire les plus médiatisées du Québec. Un parcours brillant, auquel Thierry Daraize ne s ’ attendait pas même si « je l ’ espérais… On crée sa chance ». Pour ce marmiton en herbe, l ’ apprentissage au CFA à Angers ne fit que révéler ses aptitudes développées dans le giron familial. « A 15 ans, on me confiait déjà des responsabilités que l ’ on donne à un jeune de 18 ans ». Après avoir exercé ses talents dans de prestigieuses institutions (Prunier à Paris, Michel Guérard, Troisgros, Lenôtre…), Thierry se sent attiré par la découverte d ’ ailleurs. « Il parait qu ’ il y a là-bas un petit endroit où l ’ on parle français… » lui avait dit sa mère en lui suggérant le Canada et plus précisément le Québec. Son premier séjour suffit à le « faire tomber en amour » du pays à la feuille d ’ érable. « J ’ ai fait des rencontres extraordinaires. Avec mon expérience, il était facile de trouver du travail ». Thierry décide de poser ses valises et peu à peu son empreinte dans des établissements considérés parmi les plus prestigieux du Québec (Le Lutetia de l ’ Hôtel de la Montagne, le Ritz Carlton...). En 2000, il se voit proposer un poste d ’ animateur et de chroniqueur à la télévision, la radio et dans différents magazines. « J ’ avais très envie de rendre accessible la cuisine « étoilée », de transmettre ma passion ». Si Thierry avait des rêves « de chef », il ne pensait pas qu ’ il y aurait eu ce prolongement médiatique. « Des rêves ? J ’ en ai encore. Je voudrais faire découvrir au Nouveau Monde des produits français qui font partie de notre patrimoine, de notre culture ». L ’ océan qui le sépare de sa terre natale ne le rend pas moins attaché à l ’ Anjou, dont il parle comme d ’ une filiation. « J ’ aime profondément cette région et j ’ ai à cœur de la faire connaître au Québec. Les émissions que j ’ anime sont autant d ’ occasions de parler des vins de Loire, du Cointreau dont je suis un très bon ambassadeur ! ». Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 57 Decouverte sirène danoise le décide cette fois à s ’ installer à Copenhague. Il rejoint un restaurant français en tant que chef de partie. 240 couverts par jour, une cuisine traditionnelle, faite des origines régionales de chacun des employés. « Certains venaient de Marseille, de Tours… A travers la cuisine, nous faisions découvrir notre terroir à des Danois très francophiles. Je me considérais davantage Angevin que Français, fier de faire connaître notre patrimoine culinaire ». Quelques temps plus tard, Alexandre rejoint un restaurant de cuisine australienne où il s ’ exerce à la préparation de crocodile, de kangourou…En 2010, Alexandre revient à Angers et se pose « Sur le Toit ». Sa carte est un savant assemblage, fruit de ses expériences et d ’ une créativité culinaire puisées au Danemark. « Les Danois sont par nature des gens curieux, très ouverts sur l ’ extérieur. Comme eux, j ’ ai appris à m ’ enrichir de ce que je voyais et à avoir une ouverture sur le monde que je n ’ aurais pas eue en restant en France ». ger, puis manager : « Je dirigeais une équipe de 11 personnes dans un salon situé sur la célèbre Oxford Street. A 22 ans, quel challenge ! ». Un an plus tard, le C.A du salon avait augmenté de 40 %. Alexandre Seince : faire découvrir notre patrimoine culinaire L ’ hair so British La coiffure, Guillaume Ossant y est arrivé par hasard, allant contre l ’ avis « avisé » d ’ un conseiller d ’ éducation qui considéra sa décision comme une erreur majeure… Son art du ciseau, il a commencé à l ’ exercer sur les bancs du Centre Pierre Cointreau où il passa un CAP, puis un BP coiffure. En 2004, il franchit le Channel, dans le cadre du programme d ’ échanges mis en place par le Centre Pierre Cointreau. « Je ne parlais pas un mot d ’ anglais, mais j ’ y croyais ! ». Cinq jours plus tard, Guillaume trouve un poste au sein du groupe Regis International (propriétaire, entre autres, des enseignes Jean-Louis David et Saint-Algues en France). En un an, le petit Frenchy est passé de coiffeur à assistant mana- « Cette envie de faire bien et bon, tous les jours, m’a guidé vers un métier de bouche » Sea, sun and cook… Franck Garanger : à la tête de 600 « Oui chef ! » 58 Fils de boulanger, Franck Garanger, originaire d ’ Angers, a grandi dans la chaleur des fournils paternels, nourrissant depuis toujours des rêves de voyages. « Cette envie de faire bien et bon, tous les jours, m ’ a guidé vers un métier de bouche ». Son apprentissage du futur toqué, il l ’ effectue en 1984, dans l ’ un des meilleurs restaurants « Le Vert d ’ eau » à Angers. Il y apprend l ’ excellence, la discipline. « La cuisine gastronomique est un métier qui allie un côté artistique avec une rigueur et une discipline indispensables ». Finaliste du concours de Meilleur apprenti de France en 1986, il part sur la Riviera où il exercera son talent dans les plus prestigieux établissements de la Côte. En 1992, il revient à Angers passer un Bac Pro. Deux ans plus tard, il quitte la terre ferme et rejoint la compagnie de croisière Silversea (alors leader mondial de la croi- Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 sière de luxe) en tant que cuisinier, « sans parler un mot d ’ anglais ». En 1999, Franck est « fleet executive chief ». On lui confie l ’ ouverture de deux nouveaux bateaux, la conception des cuisines, le dessin des cartes et menus. En 2003, des sirènes américaines viennent le chercher. « Des investisseurs souhaitaient créer une nouvelle compagnie de croisière (“Oceania cruises”, aujourd ’ hui leader mondial de la croisière de luxe). J ’ ai tenté le challenge ». Loin de regretter son choix, Franck est heureux et fier d ’ avoir participé à l ’ aventure et, depuis, au lancement de cinq nouveaux bateaux en créant les concepts de restaurants, menus, recettes… fier d ’ être à la tête de 600 « Oui chef ! ». « Cela fait presque 20 ans que je navigue autour du monde. Je ne m ’ en lasse pas, mais, parfois, l ’ Anjou me manque. Mon coeur sera toujours angevin. Même à des milliers de km, je ne passe pas un week-end sans regarder les « J ’ avais recruté quatre coiffeuses françaises. Les Anglais sont très friands de la « French touch ». Cerise sur le chignon : Guillaume a eu l ’ opportunité de se rendre à Los Angeles à trois reprises pour des stages professionnels. « J ’ avais l ’ impression de vivre un rêve ». En 2008, il rejoint un salon haut de gamme dans le quartier chic de Mayfair. Quatre ans durant, Guillaume coiffe VIP et autres personnalités du showbiz, se constituant peu à peu un carnet d ’ adresses et une expérience « backstage » sur les plateaux télé, dans les palaces… Outre-Manche, le savoir-faire français en matière de coiffure est très apprécié, « C ’ est une valeur ajoutée. Ce que je fais aujourd ’ hui n ’ était pas un rêve, mais c ’ en est devenu un. Ici, tout semble possible. On vous donne votre chance. Ce qui prime c ’ est votre potentiel, votre envie. Le futur, j ’ ignore de quoi il sera fait. Pour l ’ heure, je profite du présent qui m ’ est offert ». performances du SCO et reviens très régulièrement à Angers ». Franck n ’ a pas réalisé ses rêves, il les a dépassés. « Même dans mes rêves les plus fous, je n ’ imaginais pas que le poste que j ’ exerce pouvait exister ». Dans le rétro de sa vie, Franck évoque la formation qu ’ il a suivie : « Si les cuisiniers français font toujours saliver les papilles aux quatre coins de la planète, c ’ est grâce au système de formation français qui, selon moi, est le meilleur qui soit au monde. A un jeune qui démarrerait dans ce métier, je lui dirais qu ’ il y a des choses extraordinaires à faire aux quatre coins de la planète. Les opportunités sont énormes. Même si l ’ herbe n ’ est pas toujours plus verte ailleurs, elle a au moins le mérite de pousser partout. La formation hôtelière française est le meilleur passeport au monde… ». Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr INTERNET PLACE .net Les e-mailings peuvent contenir des informations précieuses, comme le login et le mot de passe de l ’ internaute dans le cas d ’ une confirmation d ’ inscription. Ces e-mails transactionnels sont d ’ autant plus importants qu ’ ils véhiculent une image professionnelle de l ’ entreprise, créant ainsi un lien privilégié entre la société et son client. Ce qui compte, c ’ est « l ’ engagement » qui lie un contact à une marque. On passe du ROI (retour sur investissement) au ROE (retour sur engagement). Comme le souligne Bruno Florence, président de la commission E-marketing du SNCD (*) les campagnes d ’ e-mailing sont de plus en plus fines et les messages s ’ appa- L’emailing : dopez vos clics sans claque L e-mail marketing ou « e-mailing » est une forme de marketing direct qui a connu, ces dernières années avec la démocratisation du web, un fort développement. Il désigne l ’ ’ envoi d ’ informations commerciales par e-mail. Après l ’ ère de la spirale inflationniste dans l ’ envoi ultra-massif d ’ e-mails, la tendance est à la régulation et à des pratiques plus mesurées, plus respectueuses du consommateur. Qu ’ il serve à acquérir de nouveaux contacts, à en fidéliser d ’ autres ou à transformer des prospects, l ’ e-mailing est principalement employé comme outil d ’ aide à la vente et de prospection. Lorsqu ’ il est correctement ciblé et organisé, l ’ e-mailing commercial séduit par son efficacité, sa traçabilité et son coût. C ’ est l ’ outil de marketing direct le plus utilisé par les grandes sociétés qui font de la communication un enjeu majeur. Selon l ’ enquête publiée en 2011 par Dolist (prestataire d ’ e-mail marketing), l ’ e-mailing sert de support à près de la moitié des annonceurs en France. Il est utilisé pour le lancement de campagnes d ’ information (que l ’ on retrouve le plus souvent sous la forme de newsletters, avec un contenu rédactionnel apportant de la valeur ajoutée au destinataire), de fidélisation (offres commerciales), de prospection (offre commerciale attractive pour générer un premier achat). Pour des campagnes événementielles également (lancement d ’ un nouveau produit, présence sur un salon, organisation d ’ une conférence, invitation à une vente privée…). Enfin, pour des campagnes de communication interne à l ’ entreprise. Moins onéreux que le mailing papier, l ’ e-mailing offre un meilleur taux de retour. Contrairement à sa version papier dont nul ne sait s ’ il est arrivé à bon port et, le cas échéant, quelle sera son « espérance de vie », l ’ e-mailing permet de savoir si chaque e-mail envoyé a été ouvert, si la lecture a généré une visite sur le site cible, si cette visite s ’ est finalisée par un achat. La simplicité de personnalisation des envois permet également de segmenter les envois, de créer des mailings ciblés adaptés aux centres d ’ intérêt de l ’ internaute et d ’ optimiser le retour sur investissement des campagnes. rentent à des correspondances « perso ». Aujourd ’ hui, l ’ enjeu est d ’ améliorer la qualité relationnelle en s ’ appuyant davantage sur des messages contextuels. D ’ où le besoin de se tourner vers les internautes afin de mesurer en permanence leur taux de satisfaction. Le ciblage comportemental et la personnalisation sont les clés du « trigger marketing » (littéralement « marketing de déclenchement »). Il désigne les pratiques par lesquelles une action marketing est automatiquement déclenchée lorsqu ’ un client ou prospect entreprend une action spécifique. C ’ est la revanche de la qualité sur la quantité. « Efficace, peu onéreux, rapide à mettre en place, personnalisable ». Sauf erreur, il semble que l ’ on cherche à vous vendre l ’ e-mailing… Avant de signer, il vous faudra au préalable mettre en place quelques paramètres indispensables pour rendre ce support numérique réellement efficient. Constituant pour une marque l ’ occasion de réussir sa première impression, le processus d ’ abonnement à une newsletter figure parmi les étapes les plus importantes de la relation client. Quelques conseils pour des clics sans claques : optimiser la visibilité du formulaire d ’ inscription. Pour espérer que des prospects s ’ abonnent à une newsletter, encore faut-il qu ’ ils réalisent qu ’ on leur en donne la possibilité. D ’ où l ’ importance de s ’ assurer qu ’ ils trouveront facilement l ’ accès au formulaire d ’ inscription. Objectif : capter les internautes dès le seuil du site franchi. Astuce : certains endroits sont plus susceptibles d ’ attirer l ’ attention que d ’ autres. Parmi eux, toute la partie droite de l ’ écran avec une accentuation vers le haut et le bas. Travailler la valeur ajoutée de l ’ abonnement : sollicité de toutes parts, l ’ internaute n ’ en devient que plus méfiant et ne donne plus son e-mail qu ’ avec parcimonie. Ce dernier est d ’ autant plus précieux qu ’ il est devenu un point d ’ entrée à des services relevant de la sphère privée, au premier rang desquels les réseaux sociaux. Pour rassurer nos peurs « orwelliennes », les entreprises doivent habiller leurs campagnes de beaucoup de pédagogie et de transparence. Par ailleurs, plus on multiplie les demandes d ’ information, plus on prend le risque d ’ augmenter le taux d ’ abandon. Il est préférable de restreindre la demande de précisions à l ’ essentiel, quitte à détailler lors d ’ interactions qui suivront. Le saviezvous ? Demander de cliquer sur un e-mail de confirmation peut faire perdre jusqu ’ à 20 % d ’ utilisateurs. La meilleure pratique consiste à recourir à un processus de « single opt-in » puis d ’ envoyer un e-mail de bienvenue confirmant l ’ inscription. Enfin, utiliser des vocables engageants (« Rejoignez le club… » plutôt que l ’ anonyme et froid « s ’ inscrire »), envoyer un mail de bienvenue, personnaliser la relation dès le début, autant d ’ attentions qui contribuent à valoriser l ’ acte d ’ abonnement. (*) SNCD : Syndicat national de la communication directe Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Assistantes rédactrices : Isabelle Baudry et Nadège Lardier - Ont collaboré à ce numéro : Marianne Bourgeois et Linda Kaluzny-Pinon - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : Alain Chudeau et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) Tirage : 26 000 exemplaires. Dépôt légal : Janvier 2013. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI. Publication en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr 60 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 www.maineetloire.cci.fr TRANSACTIONS COMMERCIALES COMMERCE NON ALIMENTAIRE Le Gavroche 9 rue d’Anjou, Chazé-Henry 80 000 € Jérôme Hamon 6 rue d’Anjou, Villedieu-la-Blouère 150 000 € Fleurs de Lou C.C. des Varennes, Briollay 89 000 € L’Eole Aérodrome RollandGarros, Cholet 71 000 € A u fournil gourmand 1 ,3 et 5 rue du Commerce, St Pierre-Montlimart 220 000 € S té MGP Journaux, papeterie, tabac, loto C.C. PK3, Cholet 510 000 € Sosthene 1 rue du Bocage, Mozé-sur-Louet 80 000 € D élices Foch 10 bd du Maréchal Foch, Angers 165 000 € P harmacie du Commerce 43 rue du Commerce, Vern d’Anjou 1 005 000 € ALIMENTAIRE Boulangerie-pâtisserie C roissant de lune 13 rue de Rouen, Saumur 300 000 € Alimentation Sté Emeraude Supermarché 40 place Bichon, Angers 50 000 € S aumur Santé Commerce de produits diététiques 3 place du Marché, Saumur 45 000 € M her Tatlian Librairie, presse, tabac, jeux 4 place Saint Pierre, Cholet 123 000 € C harles Le Goff Prêt-à-porter hommes Marques Avenue, La Séguinière 105 800 € CAFES-BARS Le Maine 15 place Molière, Angers 380 000 € Le Saltimbanque 8 rue des Houlières, Angers 50 000 € American Snack Coffee Rue Charles Sauria, Les Ponts-de-Cé 315 000 € Le Diablo 55 rue Nationale, Le Puy Saint Bonnet 245 000 € e Marjack L 1 place de l’Eglise, La Romagne 115 000 € Café Le Brillant 253 rue Jean-Jaurès, Trélazé 295 000 € RESTAURATION Le Phnom-Penh 58 rue du Mail, Angers 62 500 € Au Cabernet d’Anjou 2 place de l’Eglise, Le Thoureil 100 000 € e Relais de L Bonnezeaux Bonnezeaux, Thouarcé 40 000 € a Fleur de sel L La Fleur de Lys, St Martin-du-Bois 25 000 € RESTAURATION RAPIDE O’Délices 19 avenue Patton, Angers 13 200 € SERVICES Coiffure et esthétique Lollypop 136 rue Bressigny, Angers 60 000 € Biosthetica 2 place Duguescin, Pouancé 30 000 € Espace Coiffure 11 place Emile Delétang, Mouliherne 21 500 € Divers Sté Christian Allain Création et entretien de jardins et espaces verts Route de Valanjou, Chemillé 16 735 € Garage de l’Evre Garage auto, stationservice 4 rue Pasteur, Trémentines 26 000 € France pare-brise Vente et réparation de pare-brise 16 rue Cathelineau, Cholet 165 000 € Sté Bezie David Dépannage et vente en télé-hifi-vidéo Rue des Clories, Le Louroux-Béconnais 15 000 € Vous allez céder votre entreprise et vous ne souhaitez pas que l ’ avis de la cession et son montant soient publiés dans « Anjou Eco ». Merci de le faire savoir à Dominique Gruson. Tél. : 02 41 20 54 04 E-mail : dominique.gruson @maineetloire.cci.fr PUB Source : Annonces Légales (le nom indiqué est celui de l’enseigne actuelle ou celui de l’acquéreur) parues dans Le Courrier de l’Ouest, Ouest-France et L’Anjou agricole. 62 Anjou Eco - n°28 - Janvier 2013 www.maineetloire.cci.fr