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Préface : Ce document n`a aucune prétention technique et a pour
Préface : Ce document n'a aucune prétention technique et a pour but de vulgariser la présentation du DMR pour une approche qui se veut la plus simple possible la rendant ainsi accessible à tous. Le DMR que 'est-ce que c'est ? Il s'agit d'une technologie numérique qui compresse la voix et la transforme en petits paquets avant de les envoyer sous formes de trames qui peuvent aussi transporter des données tels que des messages façon SMS ou des données GPS. La technologie employée s'appelle DMR pour Digital Mobile Radio, utilisant un protocole nommé TDMA (Time Division Multiple Acces) sous la norme DMR ETSI (European Telecommunications Standards Institute). Arrêtons là les maux de tête avec ces termes réservés aux professionnels. Ces paquets sont donc acheminés vers l'antenne de diffusion un peu comme un train formé de wagons. Une image comparant l'analogique au numérique sera sans doute plus parlante : Les avantages. Sur une même fréquence, nous pouvons donc bénéficier de ce que l'on appelle 2 canaux ou "Time Slot" appelés vulgairement TS1 et TS2, sur une largeur de bande équivalente à notre bon vieux système analogique. Le second avantage réside dans l'économie d'énergie consommée avec une baisse de température du ou des transistors de puissance finaux et un gain d'environ 40% selon les constructeurs sur la durée d'utilisation des batteries de transceivers portables. Le troisième avantage est la qualité audio des transmissions qui offre une fiabilité de la voix a signaux identiques par rapport à l’analogique. Il y a suffisamment de document que vous pouvez consulter sur internet qui permet la compréhension des modules audio. Pour les mordus ayant soif d'informations, voici tout de même un lien vers l'association DMR mondiale. http://staging.dmrassociation.org/?lang=fr Comment ça marche ? Pour l'utilisateur, il lui suffit de presser le PTT et de parler sur un canal mémoire préprogrammé par ses soins ou à l'aide des "codeplug" mis à disposition pas les copains au début. Par la suite, il devient assez aisé de faire connaissance avec le logiciel de programmation. Cette partie fera certainement l'objet d'autres documents de vulgarisation à l'avenir. La première liaison s'établi comme sur n'importe quel relais analogique. Il faut savoir au passage que ces relais peuvent fonctionner en répéteur analogique et numérique le temps que la migration s'effectue en tout numérique. Attention toutefois car le mode analogique ne permet pas l'interconnexion au réseau des autres répéteurs reliés par voie IP, c’est-à-dire via une passerelle Internet. Revenons donc à notre présentation. L'architecture interne de l'appareil nécessite donc une programmation pour indiquer les paramètres permettant la communication entre plusieurs correspondants. Tout d'abord, il faut définir un code couleur qui est toujours le 1 en ce qui concerne les radioamateurs. Ensuite on choisit le "Time Slot" qui va transporter notre voix. Le rouge (TS1) ou le bleu (TS2) ; revoir l'image ci-dessus en cas de besoin. Après, il faut définir un "Talk Group" qui va définir la direction de l'appel vers ce que l'on appelle une "Zone". Pour du trafic en direct entre des stations, il a été défini les paramètres suivants de manière à ce que tous les opérateurs puissent communiquer entre eux. Il faut bien entendu que les canaux mémoires programmés soient aussi sur la même fréquence. Voici donc la méthode à appliquer : - Code couleur 1 Time Slot 2 Talk Group 99 Sur quelle bande se situe le trafic ? Le trafic DMR se déroule sur la bande UHF car les relais initialement destinés aux professionnels sont utilisés dans les grandes agglomérations du fait du meilleur pouvoir pénétrant des ondes dans les villes. Y a t-il des relais comme pour la VHF/UHF/HF ? Oui il existe des relais VHF mais le réseau est basé sur les relais UHF dans de nombreux pays pour les raisons déjà évoquées ci-dessus. Puis-je utiliser une antenne traditionnelle ? Oui, il n'y a aucun problème. N'oubliez pas cependant de vérifier le R.O.S. entre les fréquences d'entrée et de sortie possédant souvent un shift de 9.4 MHz. Peut-on connecter un amplificateur ? Oui sans doute mais cela n'est pas forcément nécessaire. Le choix de l'amplificateur doit s'orienter vers un modèle à commutation rapide. Puis-je utiliser un transceiver équipé d'une interface ? Non, pour le moment il n'est pas possible d'émettre directement avec un poste analogique. Certaines clefs SDR permettent le décodage du trafic à l'aide d'applications dédiées. Nous vous invitons cependant à vous équiper pour venir grossir les effectifs. En effet, de nombreux OMs se plaignent de n'entendre personne mais à force de rester derrière son récepteurs sans être actif, cela contribue hélas au désintérêt de la bande amateur en général. Puis-je utiliser une marque de poste différente suivant les relais ? Oui la compatibilité est parfaite en phonie. Pour les datas, cela est différent mais nous ne savons pas encore ce qui est peut être acheminé par manque d'expérience. La seule incompatibilité réside dans l'interconnexion directe entre relais de marques différentes et il est probable que des solutions soient développées à l'avenir et créant des passerelles. L'utilisation de la géolocalisation est-elle possible ? Actuellement les solutions sont à l'étude tout comme la réalisation du serveur qui gérera l'ensemble du réseau. Les techniciens aillant tous une charge de travail importante et une vie de famille, ceux-ci vous remercient de bien vouloir patienter un peu. Nous ne désirons pas en effet nous hâter et voir notre solution se comporter comme un pétard mouillé. Avant la première utilisation. Avant d'émettre en direction d'un relais, il est impératif de s'inscrire sur le réseau DMRMARC en Allemagne afin d'obtenir un identifiant personnel qui se présente sous la forme d'un numéro à 7 chiffres. Les 3 premiers représentent le code du pays, puis viennent ceux correspondant à la région et enfin au numéro d'ordre d'inscription. Toutes les régions françaises n'y figurant pas lors de l'inscription, on obtient malgré tout un ID en choisissant "autre". http://www.dmr-marc.net/request_subscriberID.html Cette opération se déroule généralement en deux phases. A réception d'un premier message, vous devez retourner sur le site en confirmant de nouveau votre profil. Attention de mettre votre prénom dans le "champ NAME". En effet, il est préférable que l'on vous appelle par votre prénom que par votre nom de famille. Question d'éducation et de courtoisie. Premier appel sur répéteur. Une fois équipé de votre ID et celui-ci rentré dans la mémoire de votre appareil, il faut passer à l'étape suivante qui consiste en la compréhension du réseau. Nous avons donc vu qu'il y avait 2 possibilités de communication possibles simultanément. Oui vous avez bien lu ; 2 QSO au même instant sans se gêner mutuellement, c'est possible ! En règle générale, le TS2 est réservé au trafic dit "local" comme sur n'importe quel répéteur analogique. Il est d'usage de paramétrer le TG9. Seuls les opérateurs se trouvant dans la zone de couverture du relais entendront les conversations. Pour être redirigé sur le réseau et atteindre ainsi d'autres répéteurs, il est convenu d'utiliser le TS1 qui permettra d'atteindre d'autres relais distants via la voie IP, c’est-à-dire grâce à Internet qui sert de passerelle. Reste à définir le ou les fameux "Talk Groups" ; autrement appelés TG. Nous allons y revenir après une petite explication à suivre… Pourquoi le choix du réseau Hytera ? Témoignage de F1TUV. "Après une période d'inactivité de plusieurs années, je décide de revenir timidement vers la radio. N'ayant plus de matériel VHF/UHF, j'achète un modèle bi-bande pas trop compliqué ni trop cher ; un TM-V71. Je découvre en lisant le manuel que cet émetteur est compatible "Echolink". Après quelques semaines d'utilisation tout à fait classique, je me suis intéressé à cette particularité étrange de l'émetteur. Après une période de prise en main, j'ai découvert rapidement son application lors de mes vacances d'été. Pouvoir conserver le lien avec les copains partout dans le monde ! À mon retour j'ai aussitôt monté ma propre station echolink F1TUV-L qui tourne H24. Depuis, cela fonctionne très bien mais en cas de plusieurs stations VHF trop distantes les unes des autres cela se complique car tout le monde ne s'entend pas et nuit au bon déroulement du QSO sans compter qu'il est presque impossible de s'intégrer à un QSO en cours sur un forum telle la conférence "Bonjour". Bref, après quelques mois, je décide de me laisser tenter par le D-Star sur les appels insistants de quelques copains qui se reconnaitront. Hein les copains qui m'ont fait dépenser 720€ dans un IC-92 qui n'a JAMAIS fonctionné correctement sur Paris sans compter qu'il a fallu aller s'inscrire à l'étranger ; le site "officiel" français n'ayant jamais répondu à mes courriels et où la procédure était plus que douteuse avec un message d'avertissement sur la sécurité sans doute pour me piquer des informations confidentielles et dont il ne fallait pas tenir compte ; sans oublier non plus qu'il fallait obligatoirement passer à la caisse ! Pour me voler mon n° de carte Bleue par exemple ? Passons là cette mésaventure… Abandonnant momentanément les émissions numériques, je reviens naturellement à mes premières amours quand soudain je viens à entendre parler du DMR ! Que sa quo ? Un très aimable radioamateur (n'est-ce pas Monsieur Eric ?) qui, m'entendant beugler comme un veau qui a perdu sa mère, sur ce système qui me décevait tant ; vient à exciter ma curiosité avec ce nouveau type d'appareil. Du matériel pro pour pratiquer mon hobby et découvrir ainsi de nouveaux horizons. Je ne tarde pas à dégainer ma carte bleue en espérant ne pas retomber dans de nouvelles mésaventures. Ce qui ne le fut pas, tant la qualité des communications est agréable même si au départ la voix était un peu étrange du fait de la compression mais c'était sans compter sur la mise à jour du "firmware" qui a amélioré considérablement le confort d'écoute au fur et à mesure du temps. L'oreille s'adaptant ; aujourd'hui j'ai du mal à revenir en F3E. Etant convaincu que ce nouveau mode représente l'avenir, je me lance dans une campagne de représentation ; allant jusqu'au sud de Chartres afin de porter la bonne parole. Pas vrai Lionel ? Au début de cette histoire, nous n'avions que le relais de Romainville en activité et celui-ci ne fonctionnait qu'en local ; ce qui était déjà merveilleux en soi tant il couvre à lui seul une grande partie de la région parisienne ! Dès lors que le responsable a ouvert les portes de la voie IP, nous avons tous été encore plus enthousiastes mais cela n'a hélas pas duré longtemps car rapidement les premières irrégularités ont commencé à apparaitre du fait d'une mauvaise information et de nuisances volontaires. Le réseau initialement construit par les américains impose une charte avec des codes à respecter. Arriva donc ce qui devait arriver. Fermeture pure et simple de l'accès IP sans aucune autre forme de procès ! Dommage… C'est à partir de cet instant que le projet DMR Hytera fut lancé par quelques passionnés dont je fais partie et je m'en limiterai là sur les explications afin de ménager les susceptibilités. En aucun cas je me permettrai d'ajouter d'autres commentaires. Je suis ici pour vous présenter un projet qui est en marche depuis quelques mois et qui tranquillement son petit bonhomme de chemin et il est donc temps d'expliquer les raisons qui ont mené ces quelques fadas dans cette nouvelle aventure qui se veut pérenne. La Mise en route. Après nous être posé un certain nombre de questions quant aux limites du système, nous en avons vite compris les subtilités et avons décidé de nous orienter vers une marque moins connue et plus abordable sur le plan des tarifs même si la concurrence commence à avoir des effets bénéfiques de ce côté pour le plus grand bien de la communauté radioamateur mondiale. De nouveaux transceivers apparaissent régulièrement sur le marché. Notre choix délibéré fut de prendre notre indépendance par rapport aux américains qui ne souhaitent pas spécialement nous voir passer sur leurs relais et chacun sait que le Français a du mal à respecter les consignes. En effet, lorsque l'on met le bazar sur le réseau, ce sont plusieurs centaines de relais qui se voient perturbés ! Nous avons étudié les différentes possibilités qui s'offraient à nous par les Allemands et les Belges. Les Conclusions : Sur le réseau allemand, sachant que peu de radioamateurs Français maîtrisent les langues étrangères, nous doutons de l'intérêt que cela pourrait susciter. Il est donc à notre sens inutile d'encombrer ce réseau pour retrouver les mêmes comportements de la part de certains utilisateurs locaux. Du côté de la Belgique, 70% ne parlent que le Néerlandais et quel que soit le réseau choisi, nous serions toujours esclave et pourrions vivre la même mésaventure que celle vécue précédemment sur le relais Motorola de Romainville attaché au réseau DMR-MARC. Notre choix s'oriente vers une version Francophone dans un premier temps qui correspondra à la mise en réseau des futurs répéteurs qui seront installés en France métropolitaine ainsi que dans les Départements Outre-Mer qui semblent très réactifs pour certains, sans oublier la communauté Québécoise ou tout autre groupe désirant nous rejoindre. De ce fait, nous allons attribuer seulement 2 "Talk Group" définis comme tels : • • • TG11 sur le TS1 qui correspond au trafic Mondial en Français TG9 sur le TS2 qui correspond au trafic en local uniquement Pour le trafic de station à station en simplex, utilisez le TG99 sur le TS2 Bien entendu, nous étendrons les TG en fonction du trafic et des demandes. A suivre… [email protected]