Anxiolytiques - Formation en Soins Infirmiers
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Anxiolytiques - Formation en Soins Infirmiers
Anxiolytiques Magalie BAUDRANT-BOGA Pharmacien Hospitalier Contractuel Pôles Digidune et Pharmacie, CHU Grenoble Equipe ThEMAS, TIMC/IMAG, UMR CNRS 5525 Institut de Formation en Soins Infirmiers – 1ère Année Année universitaire 2014 - 2015 Physiopathologie • Emotion « banale » • Sentiment de crainte, de mise en alerte • Etat normal signal d’alarme préparation face menace extérieure identifiée • + symptômes neurovégétatifs: tension musculaire, tremblements, sensation de « fourmillements » des extrémités, d abdo, nausées, troubles du transit intestinal, sueurs, bouffées de chaleur, palpitations cardiaques, tachycardie, polyurie, vertiges … 1 Physiopathologie Tout état anxieux n’appelle pas automatiquement une prescription de tranquillisants - Les symptômes psychiques, physiques et comportementaux de l’anxiété deviennent pathologiques lorsqu’ils atteignent un caractère invalidant - Ils justifient alors un traitement spécifique Classification DSM IV = Troubles anxieux (parle plus de névroses) Physiopathologie - Aiguë, l’anxiété est souvent réactionnelle et transitoire (crise d’angoisse, attaque de panique, Trouble panique) - Manifestations anxieuses peuvent devenir un Trouble Chronique: → sous forme de crises d’anxiété aiguë avec fond permanent d’attente anxieuse et symptômes phobiques (Phobies spécifiques (11%), sociales (3-10%, associées à usage abusif d’alcool, automédication, comportements addictifs)), TOC → sous une forme permanente aboutissant à un trouble anxieux chronique Durée d’au mois 6 mois = Trouble anxiété généralisée = TAG - Syndromes post-traumatiques: stress aigu, stress post-traumatique 2 Anxiolytiques La France est le plus grand consommateur d’anxiolytiques par habitant dans le monde • 79 millions boites/ an en France • Médicaments non dépourvus d’EI • Anxiolytique = substance ayant une activité sédative sur l’anxiété et sur la tension émotionnelle • Les médicaments anxiolytiques ont en commun de soulager les symptômes d’anxiété aiguë, subaiguë ou chronique Doivent être associés à d’autres thérapeutiques non pharmacologiques: Psychothérapie, Thérapies cognitives et comportementales (TCC)… Classification des anxiolytiques • Médicaments de structure chimique assez variable • Réduisent ou suppriment l’angoisse + provoquent une sédation • Pas d’effet psychotique ni d’action antidépressive • Classification chimique: - Benzodiazépines (dominent la classe par leur nombre) - Carbamates: méprobamate (Equanil®) - Hydroxyzine (Atarax®) (antihistaminique) - Buspirone (Buspar®) - Autres 3 Les Benzodiazépines: 1- Mécanisme d’action • Facilite transmission GABAergique • Le GABA (acide gammaaminobutyrique) transmet un message inhibiteur = tranquillisant naturel • Se fixe sur le récepteur des benzodiazépines au niveau du complexe accepteur du GABA • Modifie la conformation du récepteur en le rendant plus sensible au GABA • Majore l’entrée du chlore déclenchée par le GABA Usage prolongé, récepteurs GABA-a moins sensibles et/ou moins nombreux (down-régulation) tolérance ou à l’arrêt à un syndrome de sevrage 2- Benzodiazépines: Propriétés (HAMAC) - Action anxiolytique - Action sédative: limite les manifestations psychomotrices - Effet hypnotique: à partir d’une certaine dose variable selon la puissance des composés - Activité myorelaxante: observée avec des posologies importantes, sauf pour le tétrazépam (Myolastan®) - Activité anticonvulsivante: activité inconstante, limitée dans le temps - clobazam (Urbanyl®), clonazepam (Rivotril ) / Utilisation du diazépam (Valium) dans crise convulsive (forme intra-rectale) - Effet amnésiant: effet indésirable se traduisant par de possibles pertes de mémoire - Effet orexigène: peu important, il entraîne une augmentation de l’appétit 4 3- Benzodiazépines anxiolytiques disponibles - Alprazolam - Bromazépam - Chlordiazepoxide - Clobazam - Clorazépate - Clotiazépam - Diazépam - Loflazépate - Lorazépam - Nordazépam - Oxazépam - Prazépam Xanax® Lexomil® Librax Urbanyl® Tranxène® Vératran® Valium® Victan® Temesta® Nordaz® Séresta® Lysanxia® per os per os per os per os per os, IV per os per os, IV per os per os per os per os per os Classification en fonction de leur ½ vie: - Courte ou intermédiaire (4 à 20 heures) - Longue (60-100 heures …) et plus en fonction de l’âge Sans oublier les métabolites actifs !! 4- Benzodiazépines: Indications • Prescription légalement limitée à 12 semaines au maximum • Voie orale : - Anxiété excessive - Insomnies d’endormissement - Troubles anxieux - Désintoxication alcoolique (Xanax ®, Tranxène ®) - Action calmante préopératoire lors d’interventions chirurgicales, d’examens pour diagnostics (intérêt de l’Atarax ® car antihistaminique + anxiolytique si pas de CI) • Formes injectables : - crise d’angoisse aiguë - états d’agitation et d’agressivité - délirium tremens - prémédication et sédation post opératoire Valium® par voie rectale comme anticonvulsivant d’urgence en pédiatrie 5 5- Benzodiazépines: pharmacocinétique - Résorption orale satisfaisante (délai d’action 30 min à 4h) par aliments, modificateurs du pH gastro-intestinal, l’âge - Fortement métabolisées au niveau hépatique Oxazépam - Les demi-vies influencent le rythme d’administration et l’accumulation les premiers jours - Élimination urinaire - Franchissent la barrière placentaire et éliminées pour partie dans le lait maternel 6- Benzodiazépines: Effets indésirables et prévention - Effets indésirables en général bénins - En rapport avec la dose et /ou la sensibilité individuelle Attention à prescription banalisée + automédication importante 5.1 Effets indésirables liés aux propriétés thérapeutiques - Somnolence résiduelle: dépassement de posologie ou enfants allaités dont la mère consomme des anxiolytiques - Diminution des performances psychomotrices: prise chronique, réflexes, réactions face à l’imprévu, hypotonie musculaire accidents, chutes (domicile, travail, route, sport…), difficultés de concentration, troubles de la mémoire, confusion, désorientation. Vigilance chez sujet âgé - Amnésie antérograde (prise occasionnelle ou première prise): oublis des événements dans l’heure qui suit la prise, 6 6- Benzodiazépines: Effets indésirables et prévention 5.1 Effets indésirables liés aux propriétés thérapeutiques - Comportements paradoxaux: attitudes agressives évoquant des troubles du comportement (à tout âge) avec manifestations ébrieuses et euphoriques, hostilité à l’environnement, hallucinations, troubles dépressifs transitoires ou troubles psychotiques rares (0,3 à 0,7% des cas) - Phénomènes de rebond: résurgence de la symptomatologie à l’arrêt du traitement nécessite progressive des doses Plus marqué avec les dérivés ayant une demi-vie courte (élimination rapide) ou intermédiaire et au décours de l’administration de doses fortes Eviter arrêt brutal qd prescription de plus de 2 semaines 6- Benzodiazépines: Effets indésirables et prévention 5.2 Effets indésirables somatiques - Dépression respiratoire - Réactions allergiques et phénomènes de photosensibilisation (rares) - Troubles cardiovasculaires (palpitations, ralentissement du rythme cardiaque, hypotension) 5.3 Surdosage - En cas de surdosage ou d’intoxication: traitement symptomatique nécessaire (détresse respiratoire, hypotension, troubles neurologiques (coma)) - Antidote: flumazénil (Anexate®) 7 7- Benzodiazépines: interactions médicamenteuses • Elles sont peu nombreuses sur le plan pharmacocinétique • Association déconseillée avec l’alcool = majoration des troubles de la vigilance ( effet sédatif des bzd) • Tous les dépresseurs du système nerveux central* potentialisent l’action centrale des benzodiazépines et vice-versa → risque de diminution des réflexes lors de la conduite de véhicules ou lors du travail sur machine + somnolence * Autres anxiolytiques et hypnotiques, neuroleptiques sédatifs, la plupart des antidépresseurs, antiépileptiques, bêtabloquants, certains antihistaminiques, les opiacés, divers antihypertenseurs centraux, des psychotropes comme le cannabis 8- Benzodiazépines: Contre-indications ▫ Absolues - insuffisance respiratoire sévère - syndrome d’apnée du sommeil (SAS) - insuffisance hépatique sévère (risque de survenue d’une encéphalopathie) - hypersensibilité aux benzodiazépines ▫ Relatives - myasthénie - alcool - femme qui allaite 8 9- Benzodiazépines: Femme enceinte et allaitante Le risque tératogène imputable aux benzodiazépines n’a jamais été prouvé La grossesse constitue une contre-indication relative en France, mais cette CI n’est pas reconnue au Royaume-Uni Le passage transplacentaire des benzodiazépines explique que certains nourrissons présentent dès leur naissance une détresse respiratoire aiguë (imprégnation) → surveillance étroite, voire soins en urgence si nécessaire L’administration de fortes doses dans les derniers moments de la grossesse → possibilités de troubles de la conscience du NN, difficultés respiratoires, hypothermie, hypotonie et difficulté à la succion caractérisant le syndrome de l’enfant « mou » (Floppy Infant Syndrome des Anglo-Saxons) 9- Benzodiazépines: Femme enceinte et allaitante En pratique: - Eviter la prescription de benzodiazépines pendant le premier trimestre de la grossesse et pendant le dernier trimestre lorsque le rapport bénéfice/risque n’est pas favorable - Chez les femmes toxicomanes enceintes, peut administrer des tranquillisants leur permettant de mieux supporter le sevrage de leur(s) drogue(s) - Allaitement = contre-indication relative, sauf indications spécifiques: risques de dépression respiratoire et effets paradoxaux 9 10- Benzodiazépines : pharmacodépendance 1- Usage quotidien sur 2 à 4 semaines Installation d’une Tolérance = adaptation de l'organisme à une substance – Métabolique : accélération biotransformation – Comportementale : capacité à compenser les effets – Fonctionnelle : modification de la conformation des récepteurs, avec diminution de leur activité clinique et électro-physiologique Épuisement de l’effet avec le temps augmentation des posologies pour obtenir le même effet Posologies parfois X 20 voire 50 Surtout propriétés sédatives ou anticonvulsivantes, moins anxiolytiques → les toxicomanes recherchant une sédation bien plus qu’une simple anxiolyse, sont souvent amenés à augmenter massivement les doses 10- Benzodiazépines: pharmacodépendance 2- Dépendance et syndrome de sevrage: consommation de longue durée, abusive ou non • Dépendance possible à faible dose lors d’un usage chronique (¼ de Lexomil suffit !) • Polytoxicomanie: - Bzd potentialisent l’effet euphorisant des opiacés Bzd minimisent certains effets de la drogue vécus comme désagréables permettent de supporter l’angoisse du manque en masquant certains signes de sevrage (Rohypnol®) Il est fréquent que les toxicomanes s’injectent des filtrats de comprimés broyés 10 Pharmacodépendance • Définition (OMS; 1969) - état psychique et quelquefois également physique - résultant de l'interaction entre un organisme vivant et une substance - se caractérisant par des modifications du comportement - + d'autres phénomènes (cognitifs, physiologiques) d’intensité variable, qui comprennent toujours une pulsion à prendre la substance (désir obsessionnel, recherche permanente) de façon continue ou périodique, de façon à retrouver ses effets psychiques - et quelquefois d'éviter le malaise de sa privation (effet de manque) Pharmacodépendance • Dépendance physique (O. M.S.1964) = état adaptatif caractérisé par l'apparition de troubles physiques intenses lorsque l'administration de la substance est suspendue ou que son action est contrecarrée par un antagoniste spécifique = Ces troubles constituent le syndrome de sevrage manifestations psychiques et somatiques: agitation, irritabilité, accès d’angoisse, hallucinations, désorientation, troubles digestifs, crampes musculaires Bzd: apparition 1 à plusieurs jours après arrêt • Dépendance psychique (O. M.S.1964) = état dans lequel une drogue produit un sentiment de satisfaction et une pulsion psychique exigeant l'administration périodique ou continue de la substance pour provoquer le plaisir ou éviter le malaise, l’angoisse 11 Médicaments susceptibles d’entraîner une dépendance • • • • • Opiacés Amphétaminiques anorexigènes Psychostimulants Anxiolytiques Hypnotiques • Drogues licites: tabac, alcool • Drogues illicites: cannabis, cocaïne, héroïne, ecstasy 11- Comment utiliser les bzd ? - Débuter le traitement par les doses les plus faibles possibles et augmentation progressive si besoin Durée la + courte possible (max 12 semaines: arrêté du 7 octobre 1991) - - Prévenir le patient des risques potentiels d’interactions avec l’alcool et les autres substances sédatives Prévenir le patient du risque de dépendance lié à la prolongation du traitement (au-delà de 4 mois) ou doses fortes : avec risque de syndrome de sevrage. Penser aux autres alternatives non pharmacologiques Arrêt progressif du traitement en prévenant le patient du risque de réapparition transitoire de ses symptômes initiaux 12 2. Carbamates Méprobamate Équanil® per os, IV • Sédatif, hypnotique, relaxant musculaire • Mécanisme d’action imprécis: action au niveau de l’ensemble récepteur GAGA ↔ propriétés pharmacodynamiques assez semblables aux bzd • Indications: Anxiété excessive / Insomnies d’endormissement / Adjuvant des cures de sevrage éthyliques / Contractures musculaires douloureuses - Injectable : Etats d’agitation et crises d’angoisse aiguës, délirium tremens Rapport bénéfice/risque défavorable du fait de son profil de tolérance - Effets indésirables (sédation, amnésie, dépendance) = Bzd - Toxicité aiguë >> Bzd • Somnolence diurne surtout en début de tt, faiblesse, céphalées, excitations paradoxales, sensation ébrieuse, irritabilité, troubles de la vision • Troubles digestifs: nausées, vomissements, diarrhées • Troubles cardiovasculaires: Hypotension, tachycardies, troubles du rythme cardiaque • Réactions d’hypersensibilité • Atteintes hématologiques: agranulocytose, thrombopénies 13 Rapport bénéfice/risque défavorable du fait de son profil de tolérance • ½ vie d’élimination variable selon les individus (6 à 17h) • Tolérance et Dépendance avec risque de syndrome de sevrage: troubles digestifs, tremblements, convulsions, désorientation temporospatiale • Surdosage: somnolence puis coma, défaillance respiratoire et risque de collapsus cardio-vasculaire • IM: Alcool, Dépresseurs du SNC (majoration des effets sédatifs) • A éviter lors du premier trimestre de la grossesse (effet tératogène chez l’animal) 3- Antihistaminiques H1: hydroxyzine • Certains pénétrant bien dans le système nerveux central, ont des propriétés sédatives Traitement de certaines formes d’anxiété plutôt à court terme, anxiété mineure ATARAX® Hydroxyzine 25 mg , 100mg cp , sirop, inj (IV, IM) 50 à 100 mg/j Max= 300 mg/j • Effets Sédatif et Antiallergique • EI : - somnolence diurne généralement transitoire - Effets atropiniques ou anticholinergiques: bouche sèche, constipation, rétention d’urines, troubles de l’accomodation, risques de confusion mentale chez le sujet âgé Attention aux IM avec d’autres médicaments anticholinergiques Cas de thrombophlébite et nécrose tissulaire (CI voie IV en 2005) puis 2007: utilisation de préférence en IM mais IV possible après dilution et administration lente (site Afssaps) 14 • Précautions d’emploi : - Sujets ayant besoin d’une vigilance parfaite (conducteurs, utilisateurs de machines) • CI : - hypersensibilité à l’hydroxyzine - Risque de glaucome par fermeture de l’angle et de rétention urinaire par obstacle urétro-prostatiques - Grossesse au 1er trimestre (tératogène chez l’animal): Ne pas administrer pendant les trois premiers mois de la grossesse • IM : - autres dépresseurs du SNC et alcool (potentialisation des effets sédatifs) - Anticholinergiques (atropine, antiparkinsoniens, phénothiazines, AD imipraminiques, antisécrétoires, antispasmodiques, anti H1) 4- Buspirone Buspar® per os - Agonistes des récepteurs sérotoninergiques de type 5HT1A, action antag D2 - Efficacité dans les troubles anxieux chroniques comparable à celle des benzodiazépines avec un effet moins rapide - Délai d’action de 1 à 3 semaines - Pas d’effet sédatif, myorelaxant, AC, pas d’amnésie, ni de dépendance ni de syndrome de sevrage, ni altérations des capacités psychomotrices et cognitives - À éviter chez la femme enceinte (pas de données cliniques suffisantes) 15 4- Buspirone Buspar® • EI : nausées, céphalées, vertiges, gastralgies, amertume et sécheresse buccale pouvant disparaître avec la durée du traitement • Utiliser avec prudence sujets ayant besoin d’une vigilance parfaite (conducteurs, utilisateurs de machines) même si moins sédatif que bzd: sensations vertigineuses, ébrieuses en début de tt • CI : hypersensibilité à la buspirone, insuffisance rénale et hépatique sévères • IM : potentialisation des autres dépresseurs du SNC • Substitution aux bzd: introduction 2 semaines avant arrêt progressif des bzd svt confusion de effet sédatif des bzd / effet anxiolytique vécu efficacité moindre du Buspar 5- Autres médicaments utilisés dans le traitement des troubles anxieux - Etifoxine (Stresam®), action Gabaergique: manifestations psychosomatiques de l’anxiété excessive Possibilité de somnolence diurne et difficulté d’endormissement en début de tt - Quelques antidépresseurs, en particulier sérotoninergiques (Seropram®, Deroxat®)), ont démontré leur efficacité dans le traitement de certains troubles anxieux, en particulier les troubles paniques, les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) - Les bêtabloquants, en particulier le propranolol, sont indiqués dans les manifestations fonctionnelles cardiaques au cours de situations émotionnelles transitoires (seul à avoir AMM) - Certains neuroleptiques et certains antidépresseurs ont des propriétés antihistaminiques, ce qui entraîne un effet sédatif. Celui-ci est utilisé dans certains cas d’anxiété, indépendamment de la propriété principale antidépressive ou neuroleptique (phénothiazines…) 16 Anxiolytiques: mémo « Mise en garde » Deux contre-indications doivent être absolument respectées: - l’allergie connue aux benzodiazépines interdit la prescription d’une benzodiazépine, - l’insuffisance respiratoire sévère, SAS pour les médications les plus sédatives En cas d’insuffisance respiratoire modérée ou de myasthénie, la posologie doit être diminuée et l’administration nécessite une surveillance étroite. En cas d’insuffisance rénale et/ou hépatique, il peut être nécessaire d’adapter la posologie Chez l’enfant, la prescription ne peut être qu’exceptionnelle, ponctuelle et de courte durée Durant la grossesse, la prescription de toute médication est déconseillée; en fin de grossesse, ces médicaments peuvent faire courir le risque de survenue, à la naissance, d’hypotonie et de détresse respiratoire chez le nouveau né, voire de syndrome de sevrage Ces médicaments ne sont pas recommandés pendant la lactation Mentions légales L'ensemble de ce document relève des législations française et internationale sur le droit d'auteur et la propriété intellectuelle. Tous les droits de reproduction de tout ou partie sont réservés pour les textes ainsi que pour l'ensemble des documents iconographiques, photographiques, vidéos et sonores. Ce document est interdit à la vente ou à la location. 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