C`est une - Le Soft international

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C`est une - Le Soft international
i n t e rn a ti o n a l
Le plus fort tirage | la plus forte vente | la plus forte audience | de tous les temps
Kabila
observe et
gratte
www.lesoftonline.net
since 1989
www.lesoft.be
N°1270 | 1èRe éd. mardi 11 mars 2014 | 20 PAGES €6 $7 CDF 4500 | FONDÉ à kinshasa PAR TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA
Le pouvoir est
un exercice de tir
à une balle
Le Président de la République, Chef de l’état, Joseph Kabila Kabange, lors du discours des Concertations nationales au Palais du Peuple. présidence.
Le soft international est une publication de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008
Le pouvoir est un exercice de tirs
avec une seule balle dans le canon
la une du soft |
D
e toute
évidence,
le Chef
de l’état
prend le temps
d’observer et
compte les coups
qui lui sont
portés même
paradoxalement
par ceux qui
se bousculent
au portillon ou
que ceux-ci se
distribuent entre
eux en vue de
s’éliminer.
Par
le Professeur
Tryphon Kin-kiey
Mulumba.
Question à mille
euros: de quoi souffre
le plus l’homme
public congolais?
De l’incontinence
verbale. C’est gagné!
Comment expliquer
que les dirigeants du
pays aient réponse
à tout? Qu’ils soient
issus de l’opposition
ou de la majorité
présidentielle, il
existe peu d’hommes
qui s’excusent
poliment aux médias
pour ne pas avoir
à répondre à une
question ou bottent
en touche pour éviter
un traquenard.
parler ce
n’est pas
Communiquer.
Souvent, c’est même
l’homme public
qui va au devant
des médias pour se
faire littéralement
pulvériser.
Ils partent du
malentendu selon
lequel «on me voit,
donc je suis. J’ouvre
ma bouche, donc, je
communique».
Or, c’est tout le
contraire. Quand
vous venez à prendre
la parole, vous
avez déjà échoué à
communiquer. Car
communiquer, stricto
sensu, ce n’est pas
parler. C’est même
le plus souvent ne
pas avoir à ouvrir la
bouche mais toujours
poser des actes
d’adéquation qui sont
pour le gestionnaire
public, ceux que
la communauté
attend. Le client
d’une banque qui
a remboursé dans
le délai son crédit
n’aura cure de passer
par le guichet de
son gestionnaire de
crédit. Entre lui et la
banque, il n’y a pas
débat: tout baigne
dans l’huile...
A contrario, le
mauvais emprunteur
qui a échoué à tenir
ses engagements
s’épuisera
sans compter à
rechercher le savant
Le Président de la République, Chef de l’état lors du discours d’ouverture des Concertations nationales. présidence.
argumentaire pour
tenter de parvenir
à convaincre son
bailleur, et espérer
échapper à son
courroux, souvent en
vain. Il s’en ira avec
un moratoire, un
redimensionnement
de sa dette - à
l’impossible nul n’est
tenu, fruit d’une
présomption de
bonne foi sauf dans
les années du Far
West où on se faisait
descendre d’une balle
à la nuque - mais
l’homme a cessé
d’être en crédit; il a
ruiné sa réputation,
a mangé son pain
blanc...
les
irresponsables
qui rêvent.
Alors que sur le
Continent, il y a
nombre de mandats
qui arrivent ou
arriveraient à
échéance dans
quelques années,
qu’est-ce qui fait
que les médias
congolais repris sur
les périphériques, se
focalisent tant sur
celui du Congo et
pourquoi l’homme
public trouvet-il l’occasion
d’engager un débat
avant l’heure, par
une médiatisation
à outrance,
certainement
commanditée?
Il y a jusqu’à la
chaîne publique
Rtnc à être prise au
piège en se fendant
d’un éditorial de...
«recadrage» quand
le peuple congolais
a plus à faire:
que les dirigeants
lui apportent les
réponses à ses
problèmes de tous
les jours, ceux de
la vie quotidienne:
l’eau, l’électricité, la
santé, la sécurité, la
mobilité, l’éducation,
la formation, etc.
Qui assure qui que
la solution se trouve
dans un changementtsunami? à savoir la
mise du compteur à
zéro!
Combien de
dirigeants même
à l’avant-veille
d’une confrontation
électorale réglée
comme une montre
suisse - cartographie
assurée, fichier
électoral maîtrisé,
financement
garanti puisque
budgétisé - ont
éludé ces questions
par la classique:
«Franchement, plutôt
que de penser à
cela, j’ai bien mieux
à faire: travailler
jusqu’à la dernière
seconde de mon
mandat reçu du
Peuple, m’investir
de toutes mes
forces pour trouver
les réponses aux
problèmes de survie
auxquels mon Peuple
fait face. Le reste, je
laisse à d’autres».
En clair, à ceux
qui rêvent, les
irresponsables...
C’est un discours
bien rôdé qu’on
entend partout, à
Paris, à Ouaga, à
Brazzaville, etc. Les
journalistes qui ne
sont excellents que
dans l’impertinence,
ne s’offusquent
jamais! Au moins,
ont-ils posé LA vraie
question - selon
l’entendement de leur
métier - et jamais
personne n’espérait,
sauf impossible,
recevoir LA réponse.
Ils sont préparés
pour se faire clouer le
bec.
Où sont
les maîtres à
penser?
Quand samedi 8 mars
à New York, Julie
Gayet se fait poser
LA question... qui
fâche - sur sa relation
avec le président
français François
Hollande - nul dans
l’amphithéâtre
n’est trop idiot pour
espérer que l’actrice
française y réservera
bon accueil. «Ma
vie privée est ma
vie privée», évacuet-elle en se faisant
ovationner par
l’amphithéâtre pour
tant de hauteur!
Avant d’éluder des
questions «si elle
allait bien» après les
écrits de la presse sur
cette relation révélée
en janvier dernier
par le magazine
people Closer:
«Tout va bien. Je
suis seulement un
peu fatiguée après
le voyage», alors
qu’elle est en procès
avec Closer auquel
elle réclame 50.000
euros de dommages
et intérêts, 4.000
euros pour les coûts
de procédure, une
publication judiciaire
sur la moitié de
la couverture du
magazine.
Qu’arrive-t-il à notre
pays? Où sont les
maîtres à penser pour
prendre la direction
de nos grands moyens
d’information en
vue de montrer le
chemin à la Nation
en péril, dont on
peut s’interroger
sur l’origine de la
prospérité, sans
marché, ni lectoriel,
ni publicitaire?
Pourquoi planter
un décor de guerre
permanente ou avant
l’heure?
La majorité - élue
pour gouverner, et
qui doit gouverner
- ne risque-t-elle
pas de tomber dans
le piège tendu par
une opposition futée
quand elle la suit
dans ses discours
incendiaires quand
elle doit prêcher
l’apaisement, la
dédramatisation, le
rassemblement en vue
d’administrer aussi
adéquatement que
que cela est possible
la cité commune?
C’est là - Dieu soit
loué! - que Kabila
est inspiré. Dès la
nomination de ses
équipes, il est était
démandé qu’il en
change. Comme
lui-même. Mardi
20 décembre 2011,
jour de prestation de
serment sur le parvis
de la Cité de l’UA, il
se trouve d’excellents
donneurs de leçons,
au pays comme à
l’étranger, pour lui
pourrir le septennat.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 2.
Il ne s’est que l’ami
Bob - le président
Robert Mugabe,
fidèle depuis le père
M’Zee - pour oser
faire le déplacement
de Kinshasa,
depuis la lointaine
Harare, bravant la
quarantaine. Vint la
prise - et la grande
humiliation - de la
Capitale du NordKivu, Goma avant
que la rébellion du
M23 n’annonce sa
détermination de
poursuivre sa marche
jusqu’à Kinshasa en
renversant le pouvoir,
passant par Bukavu
quand Kisangani se
déclarait ville libérée,
sans livrer bataille!
Quand la
bourrasque est
en vue.
De tout cela, Kabila
a triomphé. Alors
que le dialogue était
réclamé sauf à lui
promettre des vertes
et des pas mûres, que
les Concertations sont
venues auxquelles
Kabila a tout donné,
qui n’ont rien donné
à Kabila! Au sortir
des Concertations,
peut-on dire que
le pays soit plus
apaisé politiquement
qu’avant les
Concertations
quand des ténors
de l’opposition
s’égosillent,
menacent, comme
avant, promettent les
mêmes vertes et les
mêmes pas mûres?
C’est Kabila luimême qui - le pouvoir
étant un exercice
solitaire - a décidé de
l’option qui mit en
déroute l’arrogante
rébellion...
L’histoire écrira que
sa force a résidé dans
sa discrétion parfaite
et son apparente
nonchalance - LE
must britannique
- prenant à revers
ses adversaires.
Tout frais et émoulu
de l’arrière palais
paternel, l’Occident
le découvre et salue
une incroyable
capacité d’écoute.
Longtemps, il a
en effet écouté.
Désormais, Kabila
prend le temps
d’observer et compte
les coups qui lui
sont portés même
paradoxalement
par ceux qui se
bousculent au
portillon ou que
ceux-ci se distribuent
entre eux en vue de
s’éliminer. Pressés d’y
aller...
à chaque
«consultation», son
chant du cygne, la
formule magique
de sortie de... crise.
Le problème est de
gratter pour voir
ce que cela cache.
L’envers de la
médaille.
Quand des ONG
congolaises éprouvent
le besoin d’épouser
les thèses des
Occidentaux et
réclament sur les
mêmes médias que
Kabila mette en état
d’arrestation son
homologue soudanais
El Béchir invité le
plus officiellement au
sommet du COMESA
par ses pairs africains
et le livre à la pieuse
CPI, s’imaginentelles le niveau de
dangerosité extrême
pour la survie de la
Nation d’un tel acte
dans un contexte
de terrorisme sans
frontières?
***
Le pouvoir est un
exercice périlleux qui
ne comporte qu’un
seul tir. Lorsqu’il est
parti, il ne vous reste
rien dans le canon.
C’est comme au jeu
à la télé. Un joueur
peut beau accumuler
des gains. S’il veut
poursuivre la partie,
il n’a pas droit à
l’erreur. S’il fait flop,
il voit tous ses gains
se volatiliser et se
contentera des seuls
remerciements du
jury.
Au Congo, le meilleur
- comme le pire, c’est
selon - est à venir.
Quand la bourrasque
s’annonce, ce n’est
pas le moment de
déclencher une crise
sur le pont. C’est tout
le contraire...
T. Kin-kiey Mulumba n
l’actu |
Après Kinshasa et Dar es-Salaam, Kigali
se brouille dangereusement avec Pretoria
C
’est une
affaire
d’opposants
jadis piliers
du régime, tués ou
agressés dans leur
exil à l’étranger, qui
empoisonne l’image
du régime dans les
chancelleries occidentales alors que Kigali
s’apprête à commémorer, comme chaque
année avec faste avril,
le mois de la mémoire,
qui vit 800.000 Tutsis
et Hutus modérés,
être massacrés dans
un génocide immonde
anti-Tutsi.
Ce génocide est à la
base, dans l’ex-Zaïre,
de la chute du régime
Mobutu le 17 mai
1997. Depuis, les relations entre le Rwanda
et son puissant voisin
à l’Ouest n’ont jamais
été au beau fixe. Malgré les rencontres entre
les deux pays au plus
haut niveau, les Congolais n’ont pas oublié
moult occupations du
Kivu et de rébellions
pro-rwandaises à n’en
point compter. Signe:
l’explosion de joie observée récemment dans
les Kivu après une rumeur sur la disparition
du dirigeant rwandais...
Et qui voilà? La Tanzanie, pays-parrain.
C’est d’ici que sont
partis tous les changements récents en
Afrique Orientale et,
haut placée», citée par
le journal Sunday Times dimanche 9 mars,
l’Afrique du Sud semble prête à ordonner la
fermeture pure et simple de l’ambassade du
Rwanda à Pretoria. Les
deux pays pourraient
d’ailleurs rappeler rapidement leurs ambassadeurs respectifs.
à g., l’ancien chef d’état major général Kayumba plusieurs fois agressé. à dr., l’ancien chef
du Renseignement militaire, le colonel Karegeya retrouvé mort le 1er janvier à Johannesburg. dr.
notamment, ceux de
crise qui ne paraît pas
te-douze heures pour
Sud, avait été retrouvé
l’Ouganda avec leur
avoir produit tous ses
quitter le pays», a-t-il
étranglé le 1er janvier
prolongation rwaneffets.
indiqué.
2014 dans une chambre
daise. La Tanzanie,
Les relations Kigali et
dans le plus luxueux
hôtel Michael Angelo
puissance militaire
fermeture
Pretoria se sont fortesous-régionale qui
d’ambassades?
ment refroidies depuis
de Johannesburg. Les
longe de part en part la
Et voilà à son tour la
que des opposants
circonstances exactes
frontière orientale d’un puissance régionale
rwandais réfugiés en
de sa mort n’ont pas
Rwanda enclavé. Alors sud-africaine dont les
Afrique du Sud ont été
été élucidées et ses
agresseurs n’ont pas
que le président Jakaya relations diplomatiques visés par des attaques,
Mrisho Kikwete venait
se dégradent sérieusedont les commandiété retrouvés. Si Kigali
de faire part l’hypothè- ment jour après jour
taires n’ont pas été
a démenti toute implise d’une sortie de crise
et, depuis le 7 mars
identifiés. Mardi, des
cation dans l’affaire,
dans les grands lacs
quand Kigali a décidé
hommes armés avaient le président Kagame
s’est publiquement
en invitant chacun des
d’expulser six diploma- attaqué la maison d’un
pays (Congo, Ouganda, tes sud-africains qu’il
ancien chef d’état-maréjoui de la disparition
Rwanda) à envisager
accuse d’espionnage.
jor rwandais, Faustin
de l’opposant alors que
un dialogue avec ses
Un diplomate a exKayumba Nyamwasa.
l’opposition rwandaise
opposants exilés, il eut
pliqué qu’il s’agissait
Cet opposant avait déjà l’accuse d’avoir comdroit à des menaces
d’une réponse du
été visé par une double mandité ce meurtre.
publiques venant du
berger à la bergère,
tentative d’assassinat
La presse sud-africaine
Chef de l’état luiPretoria ayant prépar balle à Johanneslaisse entrevoir les
même, promettant qu’il cédemment annoncé
burg en 2010.
suites de cette noul’attendrait à un coin de l’expulsion de trois
L’ancien chef du
velle crise. Pretoria
rue pour lui asséner le
diplomates rwandais.
renseignement rwanpourrait prendre des
coup de grâce. Résultat: «On a donné à l’ambas- dais, le colonel Patrick
mesures encore plus
une riposte côté Dar
sadeur (sud-africain) du Karegeya, un autre
sévères dans les jours
es-Salaam à la mesure
Rwanda et à une partie
opposant lui aussi
qui viennent. Selon une
de «l’imposture» et une de son équipe soixanréfugié en Afrique du
«source diplomatique
«agents secrets
rwandais».
La même source
affirme que les trois
diplomates expulsés
jeudi seraient en réalité «des agents secrets
rwandais» soupçonnés
d’avoir organisé des
attaques contre les
dissidents rwandais en
exil. L’un d’eux serait
«le coordinateur de la
série d’attaque visant
les Rwandais en exil»,
selon la presse sud-africaine.
La nouvelle tentative
d’assassinat visant
le général Kayumba
aurait provoqué la
colère du président
Jacob Zuma lui-même.
Selon les informations
de l’hebdomadaire City
Press, le président était
«furieux» en apprenant
cette attaque, dirigée
non seulement contre
un réfugié politique
mais aussi «contre une
propriété de l’état et un
officier de police sudafricain». La maison
dans laquelle réside
le général Kayumba
appartient en effet à
l’état sud-africain.
«Un policier chargé
de la protection de la
maison a été maîtrisé,
son pistolet volé» par
les assaillants, selon le
journal Sunday Independent.
L’hebdomadaire livre
même l’identité de
deux des diplomates
rwandais expulsés
jeudi: selon un membre de la communauté
rwandaise en exil, il
s’agirait de Didier
Rutembesa et Claude
Nikobisanzwe. La
même source anonyme
explique que les deux
hommes menaçaient
régulièrement les membres de la communauté
en exil pour obtenir des
informations.
Quant au diplomate
burundais également
expulsé cette semaine,
il semble qu’il «collaborait» activement avec
les agents rwandais.
Une source diplomatique citée par l’hebdomadaire soutient même
que si le Burundi n’a
pas répliqué c’est que
les preuves étaient
«solides» contre cet
homme. Le Sunday Independent affirme enfin
que Jacob Zuma devrait
s’entretenir bientôt au
téléphone avec Paul
Kagame pour discuter
de cette affaire.
Alunga Mbuwa n
Communiqué de presse
Kinshasa, le 22 février 2014
Inauguration officielle de la BCDC BANKING ACADEMY
Créée par la Banque Commerciale Du Congo en janvier 2013, la BCDC BANKING ACADEMY a été officiellement inaugurée ce 22 février 2014 en présence des autorités
académiques de l’Université de Liège (Ulg - Belgique).
Une première de ce niveau en République démocratique du Congo
Ce nouveau centre de formation bancaire interne à la BCDC fonctionne depuis un an conformément à ses deux premières missions. Une troisième mission est désormais assignée à la
BCDC BANKING ACADEMY dans le cadre du partenariat que la banque vient de conclure avec l’Université de Liège.
Mission n°1: la formation bancaire des jeunes recrues universitaires.
Il s’agit d’un programme de formation en alternance entre la théorie et la pratique des métiers de la banque, étalé sur neuf mois. La réussite du programme favorise l’obtention d’un
contrat au sein de la BCDC. Le premier programme a commencé en janvier 2013. Le 10 octobre 2013, vingt-trois étudiants de la première promotion recevaient leur certificat de
réussite. Ils sont aujourd’hui des collaborateurs à temps plein de la BCDC.
Mission n°2: la formation continue.
La BCDC BANKING ACADEMY reprend l’organisation des cours de perfectionnement et de mise à niveau des compétences des agents de la banque. Elle entend accélérer le rythme
de formation et en renforcer le niveau qualitatif pour répondre aux besoins des agents concernés et aux attentes des différents départements dans le cadre du développement de la
banque.
Mission n°3: devenir un centre d’excellence et de réflexion.
Selon les propos du président du comité de direction de la BCDC, M. Yves Cuypers, « L’Université de Liège nous apportera, ici en RDC, un complément de formations universitaires de
niveau international. A moyen terme, nous visons une certification homologuée par l’Université de Liège.
La BCDC BANKING ACADEMY a l’ambition de devenir une coupole d’excellence pour le renforcement des capacités des travailleurs dans le secteur bancaire.
La BCDC entend ainsi jouer pleinement son rôle sociétal au service du développement humain en RDC, en appui à l’économie et au secteur bancaire en particulier. »
*****************
Créée en 1909, la Banque Commerciale Du Congo (BCDC) mène une politique active de redéploiement de ses activités en accompagnement de l’émergence progressive de l’économie
congolaise. Présente dans les principaux centres économiques du pays, la banque compte 540 agents et poursuit une politique active de recrutement de personnel de qualité. La banque
se fait un devoir de satisfaire ses clients en mettant à leur disposition des compétences pointues dans les métiers de la banque et du financement du commerce international en particulier.
L’inauguration de la BCDC BANKING ACADEMY confirme et renforce cette ambition.
Contact pour plus de détails : Mme Alice Buyle, Marketing Manager, BCDC / Boulevard du 30 Juin / B.P. 2798 Kinshasa 1 / RDC, +243 81 04 46 713, [email protected], www.bcdc.cd
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 3.
le couloir de la passion et du crime |
Les brasseurs ne sont pas des enfants de chœur
Nyoka rêve d’un bien immobilier
et s’épuise devant les tribunaux
D
ans un
contrat
conclu avec
Nyoka
Longo et Zaïko Langa
Langa, le brasseur
Bracongo avait pris
l’engagement d’offrir
à cet orchestre une
parcelle résidentielle
contre une série de
productions musicales
exclusives.
Malheureusement, ce
contrat a été résilié
alors que l’inventeur
du pas de danse Vimba
exige ce bien. Sans
succès pour l’heure.
L’affaire a été portée
devant un juge en
appel à la Gombe, où,
Nyoka et son orchestre
demandent au juge de
confirmer ce droit à
la propriété. Le bien
est situé sur l’avenue
Inzia n°76, à Kasavubu. La parcelle leur
a été «donnée» par leur
sponsor Bracongo qui
nie tout. Le contrat
aurait été signé en
2011. Le brasseur qui
fait courir et fait rêver
tous les artistes du pays
dit ne pas devoir quoi
que ce soit à Zaïko
Langa Langa, au motif
que l’orchestre aurait
violé ses obligations
contractuelles. Ce
Nyoka Longo. dr.
qui aurait entrainé la
résiliation du contrat.
D’après cette
convention, Zaïko
devait assurer des
productions musicales
pendant trois ans à la
Foire Internationale
de Kinshasa pour le
compte de ce seul
brasseur. Un contrat
purement exclusif.
D’après l’article 8
de la convention, il
est stipulé que cet
orchestre ne devait
pas se produire pour le
compte d’aucun autre
sponsor sur le même
site pendant la durée
du contrat. L’orchestre
devait veiller à ce que
«toutes les productions
présentées en dehors
de celles de la
Bracongo ne puissent
se dérouler aux lieux
et dates proches» des
productions prévues
par ce brasseur. Et ce n’est que lorsque
toutes ses clauses ont
été scrupuleusement
respectées que
cette parcelle lui
serait remise.
Malheureusement,
explique la Bracongo,
tentés par l’appât du
gain tous azimuts,
Zaiko et l’inventeur de
Vimba vont s’arroger
le droit de jouer lors
de la durée du contrat,
pour le compte d’un
autre brasseur, et, plus
grave, sur le même
site, à savoir la FIKIN.
Devant cette violation
flagrante du contrat,
Bracongo a saisi le
Tribunal de Grande
Instance de la Gombe
pour solliciter la
résolution du contrat.
Et le juge a dit le droit
en faveur de Bracongo.
Non contents du
verdict, l’inventeur de
Vimba et Zaiko Langa
Langa ont attaqué le
jugement.
Le premier appel initié
par l’orchestre pour
mal jugé. Qui sollicite
au juge de confirmer
Koyagialo veut
voir son procès revu
O
n s’y
attendait.
Alphonse
Koyagialo
Te Gerengbo a saisi
la Cour suprême de
Justice pour solliciter
la révision du plus
terrible procès du
régime Mobutu - celui
dit du «massacre
des étudiants» du
campus universitaire
de Lubumbashi qui
signa l’arrêt de mort
du régime - à l’issue
duquel il fut reconnu
commanditaire, fut
condamné à 15 ans
de prison ferme
et jeté en prison.
L’ancien gouverneur
du Katanga qui a
toujours clamé son
innocence, veut voir
cette haute instance,
le décharger de cette
condamnation et le
réhabiliter.
Devant les juges, ses
avocats soutiennent que
leur client fut condamné
pour des faits qui n’ont
jamais existé. Les faits
pour lesquels il fut
déclaré coupable n’ont
jamais été établis en
fait comme en droit.
Ce fut donc une erreur
judiciaire.
D’où la nécessité
de refaire le procès.
L’affaire doit être
plaidée le 10 mars. Un
ancien agent de l’AND
(Agence nationale
de documentation)
des années Mobutu
Koyagialo relance
son martyre. dréservés.
- aujourd’hui ANR
(Agence nationale des
renseignements) et
un ancien étudiant du
campus universitaire
sont cités par Koyagialo
comme témoins à
décharge.
Ils arguent que
Koyagialo - depuis,
personnalité éminente
de la Majorité
présidentielle et
gouverneur de
l’équateur, revenu
récemment des soins en
Afrique du Sud après
un accident vagal - n’a
participé «ni activement
ni passivement» à
l’opération «Lititi
Mboka». En réalité,
cela fut «un plan de
travail des étudiants
originaires de la
province de l’équateur
qui se sentaient
marginalisés dans la
province du Katanga
et voulaient exprimer
leur mécontentement
dans la rue». «Pour
maintenir la quiétude
au sein de l’UNILU et
apaiser les esprits des
étudiants, Koyagialo
avait tenu une réunion
de sécurité, qui a même
connu, la participation
des autorités
académiques. Il n’a
jamais été question
d’inciter les étudiants à
un conflit ethnique ou
tribal, relatent-ils. Ces
témoignages constituent
d’après les avocats, des
éléments nouveaux qui
n’avaient pas été portés
à la connaissance de la
CSJ qui avait prononcé
sa condamnation.
En réalité, poursuivent
ces témoins, un seul
étudiant nommé
Ilombe avait trouvé
la mort dans cette
opération. La famille
de cet étudiant a saisi
les cours et tribunaux
contre Koyagialo
afin d’obtenir des
dommages et intérêts
pour les préjudices
moraux subis. L’affaire
est jusqu’à ce jour
pendante et les avocats
de Koyagialo avaient
soulevé des exceptions,
à savoir la mauvaise
direction de l’action.
Même si Koyagialo
avait été coupable, la
famille aurait dirigé
son action contre l’état
au service duquel,
Koyagialo était engagé.
PAJOLA MUMBEMBE g
leur droit de propriété
sur cette parcelle
dans la mesure où,
ce contrat était déjà
arrivé à terme. Autre
attaque, celle de Nyoka
qui a attaqué le juge
«à titre personnel»,
pour avoir été cité
personnellement par
Bracongo dans son acte
d’accusation devant le
premier juge.
Alors que fait-il savoir,
il avait agi pour le
compte de l’orchestre.
Pour ce faire, Nyoka
réclame à Bracongo le
versement de 100.000
dollars de D.I. pour les
préjudicies subis.
Mais cet appel pour
Bracongo doit être
déclaré nul et de nul
effet dans la mesure
où, il serait introduit
hors délai. Selon le
brasseur, l’arrêt du juge
du premier degré est
devenu définitif.
L’inventeur de
Vimba et son Zaïko
réclameraient en vain
cette parcelle.
à son tour, Bracongo
veut voir Nyoka
et son orchestre
condamnés à lui verser
100.000 dollars pour
action «téméraire et
vexatoire».
La Sogecor sprl a signé un contrat
indu en défaveur de sa bailleresse
la gestion de cet
immeuble qu’elle
pourra soit vendre ou
faire louer à qui elle
voudra.
En réalité, le contenu
de ce contrat ne va pas
par la suite, satisfaire
Ramazani qui, pourtant,
l’a signé sans qu’elle
ne soit contrainte. Mais
peut être sans se rendre
compte de la portée
de cette convention.
Ce qui fait que peu
après, Ramazani va
engager un expert en
matière immobilière
afin que celui-ci, évalue
ce contrat, et qu’il
détermine les avantages
tirés par l’une et l’autre.
A l’issu de son travail,
l’expert va conclure
dans son rapport que la
Sogecor gagnait plus
de 100.000 dollars,
la somme investie.
Et c’est en défaveur
de la bailleresse.
Décidemment,
Ramazani va initier une
action en annulation
de ce contrat devant
le Tribunal de grande
instance de la Gombe
qui, va faire droit
à sa demande. Non
contente, Sogecor va
interjeter appel devant
la Cour d’Appel de la
Gombe dont elle attend
la confirmation de ce
contrat.
Elle soutient dans
son acte d’appel,
occuper régulièrement
cet immeuble. D’où,
elle a droit d’en jouir
paisiblement.
C’est ainsi, quand bien
même que son action
en appel est encore
pendante, cette société
a saisi le TGI Gombe,
sous le dossier RC 109
059, en sollicitation de
la cessation des troubles
de jouissance dont elle
ferait l’objet.
Elle demande par
ailleurs, à ce juge de
condamner la dame
Ramazani à des
dommages et intérêts
qu’elle évalue à
100.000 dollars pour les
préjudices subis.
Par contre, les avocats
de Ramazani ont à
l’audience publique
tenue le 26 février
dernier, demandé
au juge de déclarer
irrecevable cette action,
dans la mesure où, le
juge d’appel qu’a saisi
Sogecor ne s’était pas
encore prononcé.
Ce qui éviterait la
contrariété des décisions
judiciaires.
Outre, ces avocats ont
plaidé le défaut de
qualité dans le chef
de l’administrateur de
Sogecor.
En ce sens que les
statuts de cette société
ne lui donne pas mandat
d’agir en demande tout
comme en défense pour
Sogecor.
des nouvelles
réclamations.
Lesquels intérêts sont
évalués à 2% de la
somme de 35.549,
310 dollars, soit 711,
886 dollars par mois,
à partir du 21 mars
2013 jusqu’au parfait
paiement de sa créance.
Bindu sollicite
également la
condamnation de
son ex-employeur à
la somme de 50.000
dollars, à titre des
honoraires dus à ses
avocats, à l’expertise
desquels, il s’est vu
dans la nécessité de
recourir pour la défense
de sa cause.
Pour soutenir leur
action, les avocats
de Bindu arguent
que malgré que cette
décision judiciaire a
été signifiée à la BCC,
celle-ci tarde sans
raison à honorer son
obligation.
Pour Bindu, la BCC
est une débitrice «de
mauvaise foi dans
la mesure où, sa
condamnation portait
sur une somme qu’elle
pouvait aisément payer,
vue la nature de ses
activités et vis-à-vis
de son ex-employé, de
surcroit retraité».
Le comportement de
la BCC, font savoir
les avocats de Bindu
«a causé un préjudice
énorme à leur client,
parce que privé de ses
moyens de subsistance
et que le replacement
de la somme litigieuse
est productif d’intérêts
qui doivent lui
revenir, étant donné
que conformément à
l’article 45 du code
civil congolais livre
III, leur client dispose
d’une action en justice
tendant à réclamer les
intérêts moratoires pour
inexécution de cette
décision judiciaire».
Bindu s’exonère à la
preuve d’un quelconque
préjudice qu’il aurait
subi.
«d’abonnement
médical» avec la DHL
International Express.
Et que la convention en
question portera sur une
durée de trois ans après.
Laquelle convention
sera contresignée par le
médecin directeur et le
directeur financier de
l’époque de cette firme.
En 2011, DHL
International va notifier
à la clinique Caroline
la résiliation du contrat
avec un préavis de trois
mois, tel que stipulé
dans leur convention.
Cependant, d’après
cette clinique, DHL
Global Forwarding
avec qui elle avait
aussi signé un contrat
d’abonnement médical,
n’avait pas quant à elle,
résilié le contrat qui les
liait.
Pour preuves, arguent
cette clinique, DHL
Global Forwarding
continuait à envoyer
ses agents pour des
soins médicaux.
Curieusement, depuis
août 2012, DHL
Global Forwarding
va commencer sans
raison à accumuler des
factures sans les payer
jusqu’à totaliser 17.000
dollars.
En décembre 2013, la
clinique Caroline va
décider de lui adresser
une lettre pour lui
mettre en demeure de
s’exécuter à l’amiable.
Parce que d’après cette
clinique, l’article 10 de
leur convention, exige
à ce que le paiement
intervienne avant toute
réclamation.
La Société générale
de construction et de
réfection (SOGECOR)
et dame Ramazani,
sa bailleresse, se
disputent le contenu
du contrat qui le
lie, sur l’érection
par cette firme d’un
complexe commercial
dans la parcelle du
propriétaire. Et
qu’en contre partie,
elle devait l’occuper
pendant 11 ans sans
payer le loyer. En
réalité, elle gagne plus
que 100.000 dollars
qu’elle ait investis.
La Société générale
de construction et de
réfection (SOGECOR)
a en 2003, signé avec
dame Ramazani, un
contrat dans lequel,
il a été convenu,
que cette société va
ériger, un immeuble à
caractère commercial
dans la parcelle de
sa cocontractante,
située sur l’avenue
Luvua n°48, dans la
commune de Kinshasa.
Aux termes de leur
convention, il a été
que Sogecor aura droit
d’exploiter à titre gratuit
cet immeuble pendant
11 ans afin de récupérer
son argent, investis dans
la construction de cet
édifice.
Ce n’est qu’après
ce délai que dame
Ramazani va récupérer
PAJOLA MUMBEMBE n
Un retraité traîne la Banque
Centrale du Congo devant un juge
PAJOLA MUMBEMBE n
R
etraité
de la
Banque
centrale
du
Congo,
Bindu Lusonga est
devant le Tribunal de
grande instance de
la Gombe contre son
ancien employeur, à
qui, il réclame 35.549,
310 dollars, à titre
d’indemnités de sortie.
Bindu Lusonga fonde
son action sur un
jugement d’un juge de
grande instance de la
Gombe en matière du
travail, rendu en 2012,
en sa faveur. La Banque
centrale du Congo fut
condamnée à allouer
à Bindu Lusonga la
somme de 35, 549,
310 dollars de ses
indemnités de sortie.
Malgré ce verdict,
explique Bindu, la
BCC ne s’est jamais
exécutée. Raison pour
laquelle, le retraité a, à
nouveau, saisi le juge
en matière civile, pour
obtenir gain de cause
mais cette fois-ci, avec
des intérêts moratoires
pour non-exécution de
ce jugement.
PAJOLA MUMBEMBE n
DHL Global Forwarding a oublié d’honorer
ses factures dans une clinique dans la Capitale
L
a clinique
Caroline a saisi
le Tribunal
de commerce
(TRICOM) de la
Gombe, sous le dossier
RCE 3478 contre DHL
Global Forwarding à
qui elle réclame 8.440
dollars de ses factures
impayées qu’elle ne
veut pas payer.
En effet, la clinique
Caroline dont le
siège est situé dans la
commune de la Gombe,
soutient avoir signé en
1996, une convention
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 4.
PAJOLA MUMBEMBE n
mon porte-monnaie |
La stratégie congolaise de
lutte contre la fraude sur les
télécoms fait des émules
la plus mythique revue des Télécoms encense la méthode
L
e Congo
fait la
couverture du
numéro
présentement en vente du
plus mythique magazine du secteur des
télécoms et NTIC du
monde francophone.
Basée en Suisse, à Genève, la revue Réseau
Télécoms Network de
l’agence Ecofin (agenceecofin.com) couvre
en effet son numéro
février actuellement
en vente, du titre:
«Fraude sur les appels entrants: les
stratégies gagnantes
de la RDC». Au total,
14 pages sur l’expérience gagnante de la
R-dC. Objet de fierté
sur l’avenue de la démocratie, siège du ministère des PTNTIC.
Extraits.
Par
Beaugas-Orain
Djoyum.
C’est avec un certain
plaisir que le ministre
congolais en charge
des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies
de l’Information et de
la Communication,
Tryphon Kin-kiey Mulumba, évoque le sujet
de la lutte contre les
détenteurs des Sim box
qui transforment les appels internationaux entrants en appels locaux.
Il n’hésite pas non plus
à présenter aux populations les résultats du
processus qu’il a engagé il y a un an.
Le 18 février 2014 par
exemple, le ministre
Kin-kiey a présenté aux
médias les personnes
arrêtées et accusées de
détenir les Sim box. Il
s’agit, d’après le Ministère congolais en
charge des Télécommunications, de quatre
entreprises: Atmos/
Evox, New Distribution Sprl, Cifor Sprl et
Tee-Pro Sprl.
Sept accusés sont également mis aux arrêts
en sont en attente de
jugement: Yannick
Lumbala Kabalonda,
Israël Kongolo Mwamba, Isaac Mulumba
Kabwanseya, Jolika
Boteti Loleke, Espérant
Ngongo Mbuli, Vital
Komba Nsombi et Gabriel Musafiri Kabwe.
Les Français Yannick
Goul et Alexandre Saycocie, le Libanais Elie
Abou Araj et le Congolais Robert Mampuya
Kalenga, eux, ont pris
Au total, le Congo a enregistré 380 millions de minutes d’appels internationaux entrants
enregistrés en 2013 contre 274 millions en 2011. De quoi réjouir le ministère congolais des PTNTIC. droits réservés.
terminaison ne sont pas les autres acteurs des
la clé des champs et
millions en 2012.
entrants sont transfortélécommunications ne
payés par ce pirate, ni
sont recherchés par la
Le ministère précise
més en appels locaux.
sont pas toujours d’acpolice congolaise selon que ces chiffres en aug- Comment les fraudeurs à l’état congolais, ni
cord avec les stratégies
à
l’opérateur
mobile
le ministère.
mentation proviennent
procèdent-ils? Premièayant
terminé
l’appel
utilisées par l’état.
La lutte engagée par le
des déclarations des
rement, il y a la fraude
dans son réseau, celuiNotamment, les comMinistère congolais des opérateurs eux-mêmes
par les Sim box.
ci ne percevant que le
pagnies de téléphonie
PTNTIC, qui a signé
faites à la DGRAD
C’est la plus courante
mobile, qui, pour la
coût d’un appel local.
un accord en 2011 avec (Direction générale des en RDC. Un pirate
En second lieu, la frau- plupart, contestent les
le consortium francorecettes administratiinstalle une plateforme
de peut s’effectuer par
méthodes du consoraméricain Agilis Interves et domaniales). Or, comprenant une antentium, mais surtout les
national-Entreprise Tedurant dix ans environ, ne parabolique VSAT à les opérateurs mobiles
taxesimposées par le
lecom pour éradiquer
ils déclaraient invariatravers laquelle il reçoit autorisés. Ici, un opéMinistère en charge des
rateur donné reçoit les
la fraude téléphonique
blement 20 millions
les communications
Postes et des Télécomsur les minutes interna- de minutes d’appels
internationales, souvent communications internationales, modifie cer- munications. Taxes qui,
tionales entrantes, a des chaque mois, malgré
par Internet.
taines caractéristiques
selon elles, plombent
résultats palpables, se
l’augmentation de
à l’aide de ses ordileur activité.
de ces appels internafélicite le Ministère en
leur parc d’abonnés,
nateurs et d’un dispoEn effet, l’arrêté intertionaux
et
les
transfère
charge des Télécoms.
constate Tryphon Kinsitif adéquat, il enlève
vers un autre opérateur ministériel portant fixaLes recettes de la
kiey Mulumba, qui atl’identification de la
qui termine ces appels
tion de la taxe de régutaxe de régulation qui
tend pour l’année 2014 provenance de l’appesur son réseau.
lation des télécommuétaient de 16.033.234
environ 625 millions
lant et le remplace par
dollars US en 2012
de minutes d’appels
un numéro local instal- Dans d’autres cas, pour nications à percevoir à
payer moins de taxes,
l’initiative de l’Autorité
sont passées à
entrants. «Chaque jour
lé dans la Sim box. Un
de régulation de la Posles opérateurs mobi26.095.414 dollars US
qui passe, le consorboitier qui comporte
les peuvent faire de
te et des Télécommuen 2013, soit une augtium décèle au moins
plusieurs cartes SIM
nications, dispose en
fausses déclarations.
mentation de 162,75%
une centaine de carde différents réseaux.
son article deux que «le
«Ce type de fraude
par rapport à 2012,
tes SIM frauduleuses
C’est ainsi que l’appel
concerne les déclarataux de la taxe de réguapprend-on. Pour les
qu’elle fait désactiver
international est translation des télécommutions de volume des
mois d’octobre, nopar les opérateurs», se
formé en appel local.
minutes internationales nications est fixé à 34%
vembre et décembre
justifie-t-il.
Le destinataire qui
de la quote-part dont il
faites par les opéra2013,le consortium a
reçoit l’appel ne peut,
est question à l’article
calculé respectivement
Stratégie
par contre, pas rappeler teurs, en l’espèce, nos
cinq opérateurs, qui ne
premier ci-dessus, sans
42.004.331, 35.206.740 des fraudeurs.
l’appelant. Le pirate
être inférieur à 0,08 $
et 44.457.745 minutes
Les Congolais, en effet, est payé par les carriers correspondent pas à la
réalité du trafic reçu de (huit cents) par minute
d’appels internationaux constatent que pluou transporteurs interl’étranger», explique le d’appel international
entrants.
sieurs appels téléphonationaux (avec qui
entrant. Le taux ci-desministre Kin-kiey MuCeci sans compter les
niques en provenance
les opérateurs signent
lumba.
sus est susceptible de
chiffres déclarés par
des pays étrangers,
des contrats pour l’inmodification en foncl’opérateur Orange
particulièrement de
terconnexion) au tarif
Le «Non» des
tion des paramètres du
qui n’a pas envoyé au
l’Europe, sont reçus
d’un appel internatiomarché des télécommuopérateurs.
consortium ses CDRs.
sur leurs portables avec nal.
nications».
Si, du côté du gouverAu total, ce sont 380
le code indicatif de
Par contre, la taxe de
La taxe de régulation
nement l’on se félicite
millions de minutes
la RDC, 00243, suivi
34% due au Trésor
des télécommunicades
résultats
affichés
d’appels internationaux d’un numéro Vodacom, public congolais pour
dans
la
lutte
contre
la
tions est perçue sur la
entrants enregistrés en
Airtel, Orange, Tigo
une communication
fraude sur les appels
quote-part de la recette
2013 contre 274 milou Mricell. Donc, ces
entrante au Congo,
internationaux entrants, rétrocédée par les opélions en 2011 et 320
appels internationaux
ainsi que les frais de
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 5.
rateurs des télécommunications se trouvant à
l’étranger aux concessionnaires locaux des
télécommunications, à
la suite d’un appel international qui termine
dans un des réseaux
desdits concessionnaires. Elle est encore appelée taxe terminale ou
frais de terminaison.
Déjà, les opérateurs
téléphoniques rencontrés affirment tous que,
contrairement à ce
qu’annonce le ministre, le volume d’appels
internationaux entrants
a considérablement
baissé.
«Même si sur le plan
des recettes, l’état peut
se vanter de gagner davantage, le volume des
appels entrants internationaux a sensiblement
baissé. Tous les opérateurs vous le diront»,
lance d’entrée de jeu
John Aluku, le directeur juridique d’Airtel
en RDC. Pour étayer
ses propos, il présente
au reporter de Réseau
Télécom Network un
document qui rassemble les volumes des
appels entrants internationaux de janvier
2012 à septembre 2013.
On peut y découvrir
qu’en décembre 2012,
par exemple, le nombre
d’appels internationaux
entrants était de 19,9
millions de minutes,
alors qu’en septembre
2013 il est de 17 millions de minutes seulement, et ce volume est
en baisse depuis mars
2013, date de l’entrée
en vigueur de la nouvelle taxe (voir le graphique). Le problème
principal d’après lui ce
sont les frais de terminaison très élevés.
Déjà, il y a eu plusieurs
modifications de cette
taxe, dit-il. «(...) Le
ministre a donc signé
un autre arrêté en mars
2013 qui augmente le
taux de terminaison de
20% à 34%, sans que
ce que l’on paye ne soit
inférieur à huit cents.
Car l’arrêté ministériel dit que le taux de
la taxe de régulation
des télécommunications est fixé à 34%
de la quote-part, sans
être inférieur à 0,08 $
(huit cents) par minute
d’appel international
entrant. Maintenant,
les opérateurs des télécommunications (les
carriers notamment) se
trouvant à l’étranger ne
sont plus obligés de ter(suite en page 6).
états des lieux |
Lutte contre la fraude des télécoms, la plus mythique
revue parle d’une «stratégie gagnante de la R-dCongo»
(suite de la page 5).
miner leurs appels chez
nous, car nous sommes trop chers. Nous
étions déjà en train de
dire qu’à 20 cents, on
avait la concurrence
des fraudeurs. Maintenant, nous ne sommes
plus obligés à terminer
à moins de 23 cents.
Au lieu de réduire, on
a encore augmenté la
taxe. Depuis l’instauration de cette taxe, nous
ne connaissons que des
baisses sur le nombre
d’appels internationaux
entrants», explique
John Aluku.
Il laisse également
entendre que cette
taxe va entraîner une
hausse des prix, une
augmentation de la
fraude et un arrêt de
la croissance dans le
secteur. Pour cet expert
juridique d’Airtel, les
carriers préfèrent dealer avec les fraudeurs
qui, eux, proposent de
terminer les appels via
leurs cartes SIM locales à douze cents. Le
même son de cloche est
également entendu du
côté d’Orange RDC.
JeanLéon Bonnechère,
son directeur général:
«Nous saluons la lutte
engagée par le ministère et le consortium.
Nous disons même
bravo! Car les fraudeurs des Sim box
nous font également
perdre des parts de
marché importants. Le
problème, c’est qu’ils
sont nos concurrents,
ces fraudeurs. Les
arrêter est une bonne
chose pour nous. Ces
fraudeurs proposent
aux carriers des taux de
terminaison plus inférieurs que nous. C’est
parce que les tarifs que
nous impose l’Etat sont
très élevés par rapport
à ce proposent les fraudeurs. C’est pour cela
que l’activité des fraudeurs sera toujours plus
présente».
La solution pour lui,
c’est la baisse de cette
taxe terminale.
Chez Airtel, on tient
le même discours.
«La seule magie et la
seule recette pour lutter
contre ces personnes
qui ont des Sim box,
c’est de faire sauter la
taxe de terminaison
sur les appels entrants
internationaux. Ou
alors de libéraliser cette
taxe», affirme John
Aluku. Il indique aussi
qu’il a proposé à l’état
de baisser ces frais
de terminaison, ainsi
l’Etat gagnerait sur
le volume déclaré et
cela découragerait les
carriers à aller chez les
fraudeurs.
Celui-ci conteste les
chiffres avancés par le
ministre Tryphon Kinkiey Mulumba.
«On arrête les fraudeurs qui détiennent les
Sim box. Si le nombre
«La lutte engagée par le Ministère congolais des PTNTIC pour éradiquer la fraude téléphonique sur les minutes internationales entrantes, connaît des résultats palpables». dréservés.
des fraudeurs arrêtés
Yann Ikierski, le DG
conseille également au
fausses déclarations des
a sensiblement augde la firme française
gouvernement d’interopérateurs et pour lutter
menté, le volume des
Entreprise Télécom,
dire l’importation des
efficacement contre les
appels devrait sensimembre du consortium VSAT ou de durcir les
Sim box. Dans une interview accordée à Rablement augmenter. Ce franco-américain Agilis taxes d’importation de
International/Entreprise ces appareils utilisés
n’est pas le cas», affirdio Okapi en novembre
me-t-il.
Telecom, répond à ce
par les fraudeurs pour
2013, Placide Mbatika,
Du côté du ministère,
reproche.
leur Sim box. «Ce sont son directeur général,
l’on brandit les docu«Ce qu’il faut noter,
ceux qui importent ces
expliquait que le dispoments officiels que les
c’est que malgré leurs
VSAT qu’il faut stopsitif à mettre en place
performances, même
per. Là ils ne pourront
opérateurs ont déclarés
pour le contrôle n’est
à la DGRAD indiquant s’ils découvrent plus de plus exercer», propopas compliqué.
une augmentation des
numéros, ils ne mettent se-t-il. Le consortium,
«Le phénomène Sim
volumes de minutes dé- pas fin à l’activité. Les
lui également, accuse
box est facilité en RDC
clarés par rapport aux
pirates continuent à
Orange pour son manparce que tout le monexercer avec ces cartes
que de collaboration
mois précédents.
de [opérateur] importe
Au ministère égaleSIM. Ils mettent 48
dans cette lutte.
du trafic de l’extérieur.
ment, l’on affirme que
heures avant de cou«Ils ne nous envoient
Il suffit d’avoir une
l’on ne peut supprimer
per une carte SIM Un
pas les chiffres de leur
antenne satellite et tous
totalement cette taxe,
pirate a le temps de ga- trafic quand on le leur
les trafics tombent sur
gner beaucoup d’argent demande », souligne
car cela rapporte de
vous et vous mettez
l’argent à l’état.
avec ce temps-là. Il va
Yann Ikierski. Qu’imune boîte qui a 100 ou
«De nombreux pays
gagner suffisamment
porte, les résultats sont
150 SIM qui chacune
ont institué cette taxe,
d’argent pour changer
là, dit-il. Yann Ikierski
évacue des appels»,
pourquoi devrait-on la
de cartes SIM chaque
lui par contre annonce
expliquait-il. Pour lui,
supprimer chez nous?», jour. Donc, ils détectent qu’en une année, l’état si tous les appels sont
confie un cadre du
des cartes SIM peutcongolais a gagné envi- canalisés par la SCPT,
Ministère en charge
être en plus grand nom- ron 12 millions de dolce phénomène va prendes télécommunicabre que nous, mais ils
lars avec leur système.
dre fin. «à ce stade,
tions qui pense que les
n’ont pas d’efficacité.
Interrogé sur la rémuc’est comme si chaque
Notre système est en
nération du consortium opérateur a ses aérofonds générés pourront
permettre le développleine évolution. Nous
pour le travail effectué, ports et ses avions. Un
pement du secteur des
allons passer à un sysYann Ikierski affirme
pays doit avoir un seul
TIC et télécoms en
tème de coupure autosans trop de précisions
aéroport et les avions
RDC.
matique de carte SIM», que «l’opérateur gagne doivent tous atterrir à
explique-t-il à RTN
quinze centimes de
Le consortium est égacet aéroport. Le code
lement pointé du doigt
Autre reproche fait au
dollars sur la minute de 243 c’est l’aéroport de
par les opérateurs qui
consortium, son manl’appel entrant internal’information qui doit
estiment que sa techque de collaboration.
tional et l’état récupère être géré et contrôlé
nologie n’est pas très
«Nous déplorons le fait une taxe de huit cenpar l’état à travers son
que le consortium ne
times. Le consortium
adéquate pour lutter
opérateur de référence
efficacement contre les
puisse pas nous assoest payé sur les huit
qui est la SCPT», déSim box, car les cartes
cier dans cette lutte.
centimes». Toutefois,
clare-t-il.
ne sont pas rapidement
Quand ils détectent une d’après nos informasuspendues. Tigo, par
Sim box, ce sont des
tions, le consortium
dépourvue
quantités importantes
bénéficie de trois cenexemple, a plusieurs
des ressources.
fois déjà montré qu’il
de cartes SIM qui sont
times sur les huit centi- «Il est facile de repépouvait lui-même, à
découvertes. S’ils nous mes que l’état perçoit
rer les émetteurs Sim
travers sa technolodonnaient les numéros
sur chaque minute
box. La SCPT est assez
des cartes SIM qu’ils
d’appel international
gie, détecter et supoutillée pour faire ce
primer autant de SIM
détectaient, nous pourentrant. Dans cette lutte travail», avait alors défrauduleuses que le
rions dire exactement
acharnée contre les
claré Placide Mbatika à
consortium. Jean-Luc
qui a acheté ces cartes
fraudeurs des appels
Radio Okapi.
Bonnechère, confie à
et la traque serait plus
internationaux entrants, Rencontré par RTN,
facile, mais le consorla Société congolaise
RTN qu’Orange a déjà
celui-ci n’a pas voulu
investi des millions de
tium ne le fait pas.
des postes et télécomréagir. Mais un cadre
dollars dans l’acquisiOn identifierait plus
munications, se plaint
de la SCPT confie à
tion d’un équipement
facilement les auteurs
d’être écartée alors
RTN qu’il a été conféré
de pointe pour lutter
de ces fraudes», pense
qu’elle a des solutions
à la SCPT la mission
le DG d’Orange qui
pour mettre fin aux
contre les Sim box.
d’installer et d’exLE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 6.
ploiter le réseau de
référence par lequel
les opérateurs doivent
transiter et écouler
leurs trafics nationaux
et internationaux.
«Ceci conformément
aux lois n° 013/2002
et n° 014/2002 qui régissent le secteur des
télécommunications en
RDC. Le secteur des
télécommunications
de la RDC échappe
totalement à l’État
congolais et se trouve
sous l’emprise des
groupes puissants et
des lobbies étrangers.
Ce secteur étant hautement stratégique et
intimement lié à la sécurité et la souveraineté
du pays, la volonté du
législateur reconnaît à
la SCPT qui en détient
l’équipement, le rôle
majeur dans le dispositif d’écoulement et de
contrôle de trafics des
télécommunications
tant sur le plan national qu’international»,
confie notre source.
Interrogé à ce sujet,
Paul Mputu, un cadre
du ministère en charge
des Postes et des Télécommunications, affirme que la SCPT est
aujourd’hui dépourvue
des ressources financières et même techniques pour réaliser
ce travail. «La SCPT
n’arrive même pas à
payer les salaires de ses
employés. Ils n’ont pas
de moyens financiers
ou techniques pour ce
travail», rapporte-t-on
du côté du ministère. à
la SCPT, l’on rétorque
que c’est le ministère
qui a pris en otage certaines ressources financières de la SCPT, notamment celles portant
sur les taxes payées
par les opérateurs pour
l’utilisation de la fibre
optique. «Nous avons
de l’argent, des millions de dollars même.
Mais nous ne pouvons
pas utiliser notre argent
parce que le ministère
nous l’a confisqué», se
plaint-on à la SCPT.
Interrogé à ce sujet par
RTN, Tryphon Kinkiey Mulumba reconnaît que c’est bien lui
qui a demandé que l’argent issu de la fibre optique ne soit pas encore
utilisé par la SCPT.
«J’ai demandé que
l’argent de la fibre optique soit versé dans
un compte séquestre.
Cet argent est dans ce
compte-là. Pour déployer la fibre optique
en RDC, l’Etat congolais a effectué d’importants prêts auprès des
partenaires étrangers.
Ces prêts doivent être
remboursés. Si l’on
se met à gaspiller cet
argent maintenant,
comment fera-t-on
pour rembourser? De
plus, l’Etat envisage de
déployer des milliers
de kilomètres de fibre
optique dans l’ensemble du pays. Il faut
des financements pour
cela. Comment fera-ton pour financer tous
ces investissements
prévus?», se défend le
ministre.
Beaugas-Orain Djoyum n
Les Congolais, adeptes
des appels à l’étranger?
S
elon Airte, le
principal opérateur téléphonique de la R-DC et
opérateur qui reçoit le
plus d’appels internationaux entrants, les
Congolais présents en
RDC appellent plus
leurs compatriotes
à l’étranger au lieu
du contraire. «Nous
avons une diaspora
importante à l’étranger. En principe, ce
sont ceux qui sont à
l’étranger qui doivent
appeler plus au pays,
car ils ont l’argent
et veulent rester en
contact avec leur famille. En RDC, la pyramide est inversée»,
affirme John Aluku,
le directeur juridique
d’Airtel. «Les appels
sortants internationaux sont plus importants que les appels
entrants internationaux. Car appeler
l’Europe à partir de
la RDC est moins cher
que l’inverse. D’après
les statistiques d’Airtel Congo, ce sont les
Congolais présents
en RDC qui appellent le plus ceux qui
sont en Europe. Ceux
qui sont à l’étranger
appellent moins que
ceux qui sont ici en
RDC parce que cela
est cher pour eux»,
explique-t-il. D’après
lui, pour le mois de
septembre 2013 par
exemple, Airtel a enregistré 17,6 millions
d’appels internationaux sortants contre
10,8 millions de minutes d’appels internationaux entrants.
La suppression de la
taxe soulagerait les
Congolais de l’étranger, pense-t-il.
«Nous avons montré
tout cela au ministre
et nous lui avons dit
que ce qu’il est en
train de vouloir faire
ici avec le consortium
Agilis International
- Entreprise Telecom
a échoué au Sénégal,
au Ghana et au Bénin. Pourquoi veut-il
le faire en RDC?» Ce
qui surprend est que
John Aluku paraît
isolé dans cet argumentaire. Même sa
Direction internationale n’approuve pas
son combat. Elle félicite la guerre déclenchée contre les Sim
Box par le ministre
des PTNTIC.
états des lieux |
«En une année, la lutte contre la fraude sur les appels
entrants a fait gagner 12 millions de dollars au Congo»
Y
ann
Ikierski, le
DG
de la
firme
française Entreprise
Télécom, membre
du consortium franco-américain Agilis
International-Entreprise Télécom, expert
du Gouvernement
dans la lutte contre
la fraude sur les appels internationaux
entrants, taille en
pièces les arguments
des multinationales
installées au Congo.
indiquant qu’avec
le système de lutte,
le consortium est en
mesure de déceler les
appels frauduleux ou
les minutes d’appels
non déclarées par les
opérateurs.
Pourquoi le consortium commence effectivement à travailler
en 2013, alors qu’il
est sous contrat avec
le gouvernement
congolais depuis
2011?
Effectivement, il y a un
contrat qui a été signé
avec le gouvernement
congolais en 2011. Ce
contrat devait être suivi
d’un arrêté ministériel
qui devait justement
faire augmenter la taxe.
En fait, il fallait que
l’état décide de la tarification de l’appel
international entrant.
Au Congo, le prix de
la minute des appels
internationaux entrants
est de 23 centimes. 15
centimes vont dans la
poche de l’opérateur et
huit centimes dans la
poche de l’état. (…)
Donc, on avait besoin
d’un arrêté qui définisse ces taxes et qui définisse le prix des appels.
Cet arrêté a tardé à être
signé, à cause d’un fort
lobbying qui a été fait
au Congo auprès des
autorités congolaises
à tous les niveaux: à
la présidence, à l’Assemblé nationale, au
niveau des affaires économiques.
Celles-ci n’avaient pas
nécessairement l’information nécessaire pour
soutenir un tel projet.
Donc, le contrat qui
avait été décidé par
le Ministère des télécoms, qui disposait des
techniciens les plus
qualifiés pour décider
de ce type de contrat,
n’avait pas été suivi
par le reste du Congo.
Ceci parce qu’il y a eu
des actions, notamment
des opérateurs de téléphonie mobile, qui ont
essayé de les dissuader
de mettre le système
en place. L’arrêté a
beaucoup tardé à sortir
et nous avons pratiquement attendu un an et
demi.
Qui exactement tirait
les ficelles?
sur le chiffre d’affaires,
qui entrent en ligne de
compte.
Le DG d’Entreprise Télécom, le Français Yann
Ikierski, taille en pièces les arguments des multinationales installées en RdCongo. droits déservés.
Certainement les opérateurs, parce que, comme
on l’a vu, ils n’ont pas
forcément intérêt à être
régulés, à voir un gendarme derrière eux qui
va leur dire «attention
vous roulez au-dessus
de la limitation de la vitesse», «attention vous
ne déclarez pas toutes
les minutes des appels
entrants».
D’autant plus qu’on se
rend compte que les
grands opérateurs GSM
africains sont quasiment tous des filiales
de grands groupes internationaux qui sont
aussi des grand carriers
français, sud-africains
ou anglais.
Je pense que vous trouverez effectivement les
intérêts des différents
opérateurs qui facturent
tous la minute allant
de l’Europe, des étatsUnis, de l’Asie ou du
Moyen-Orient vers
l’Afrique.
Nous, PME française,
quand nous sommes
venus proposer notre
solution telle qu’adoptée par l’unanimité des
techniciens du Ministère des PTT, nous nous
sommes retrouvés face
aux conglomérats internationaux que sont les
opérateurs, qui, évidemment, ont remis en cause notre parole auprès
des gens qui n’étaient
pas aussi bien informés
que les techniciens.
Notre parole a été remise en cause par la
présidence et dans différents organes de l’état.
Certains se demandaient
qui il fallait croire. La
PME qui vient d’arriver
avec son système qui
paraît révolutionnaire et
qui n’a encore rien fait
au Congo, ou alors les
acteurs économiques
qui sont là depuis des
années et qui versent
quand même des centaines de milliers de francs
de taxes tous les mois
à l’Etat congolais? Le
débat était situé à ce niveau-là. D’où la lenteur
observée.
à janvier 2014, combien l’état congolais a
gagné depuis que vous
avez commencé votre
travail?
Quand on est arrivé en
2011, depuis dix ans
l’ensemble des opérateurs télécoms de la
République démocratique du Congo déclarait
20 millions de minutes
d’appels internationaux
entrants en RDC tous
les mois.
Parfois 19 millions,
parfois 21, mais la
moyenne était de 20
millions. Sur le mois
de décembre 2013 par
exemple, nous avons
36 millions de minutes
déclarées par les opérateurs. De 20 millions de
minutes, nous sommes
passés à 36 millions en
une année de travail.
Nous avons pratiquement doublé ce volume
en une année, parce
qu’avec notre système,
nous pouvons déceler
les appels qui ne sont
pas déclarés, communiquer ces chiffres au
gouvernement et retourner voir les opérateurs
et leur dire: «Il manque
des appels, vous n’avez
pas tout déclaré, nous
vous prions de tout déclarer».
En gros, il y a un an, la
R-dCongo recevait un
million de dollars de
taxes mensuellement.
Sur une base de 36 millions, vous multipliez
quasiment par deux et
cela fait deux millions
de dollars de taxes entrantes en plus, car la
taxe a augmenté pratiquement d’un cent. Cela
fait environ 12 millions
de dollars gagnés en
une année, rien qu’avec
la mise en place de ce
système. Toujours pour
le mois de décembre
2013, l’état a perçu
exactement 2.890.000
dollars, selon les chiffres déclarés par la
Direction générale des
recettes administratives
domaniales (DGRAD).
Avant, on était à un
million de dollars de
recettes en moyenne
par mois. Là, on parle
uniquement de la taxe
directe, car il y a les
taxes indirectes, dont la
TVA qui est de 16% au
Congo et l’imposition
Les opérateurs de téléphonie indiquent que
le nombre d’appels internationaux entrants
a, au contraire, baissé.
Comment expliquezvous cela?
Comment expliquezvous cela alors qu’il y
a un an ils déclaraient
20 millions d’appels
entrants internationaux
et qu’aujourd’hui ils en
déclarent 36 millions?
C’est un aveu de leur
mensonge. Même économiquement, pour
quelles raisons est-ce
qu’ils baisseraient,
puisque le prix de la
minute chez l’abonné à
l’étranger qui appelle le
Congo n’a pas changé?
Seuls les prix des carteurs, les fameuses cartes qui se nourrissent de
la fraude télécom, ont
été revus à la hausse.
Malgré ces chiffres,
pourquoi la majorité
des opérateurs locaux ici affirme que le
nombre des appels entrants internationaux
a baissé?
C’est de la désinformation. Ils ont un syndicat
assez puissant ici. Ils
ont la majorité à la
FEC (Fédération des
entreprises du Congo),
ce sont les principaux
pourvoyeurs de fonds
et ils se font soutenir
par l’organisation. Les
36 millions de minutes
qu’ils ont déclarées
existaient avant. Et
d’ailleurs, quand on
dit 36 millions, c’est
qu’on a découvert 16
millions de minutes
d’appels non déclarées.
Nous sommes au début
de notre travail. On est
persuadé qu’on peut
aller beaucoup plus loin
et faire plus. ...
Certains opérateurs
comme Tigo soutiennent que vos équipements ne sont pas
meilleurs et qu’avec
les leurs ils ont la possibilité de lutter plus
efficacement contre la
fraude...
Ce qu’il faut savoir,
c’est qu’avec notre
technologie, nous avons
des résultats qui sont
sûrs à 100%. Quand on
détecte un numéro, on
est sûr qu’il n’y a pas
possibilité d’erreurs. De
leur côté, c’est vrai, ils
ont leurs propres systèmes antifraude, ils utilisent des technologies
comparables et des méthodes statistiques que
nous préférons ne pas
utiliser, parce qu’elles
ne sont pas aussi sûres.
Mais ce qu’il faut noter,
c’est que malgré leurs
performances, même
s’ils découvrent plus de
numéros, ils ne mettent
pas fin à l’activité. Les
pirates continuent à
exercer avec ces cartes
SIM. Ils mettent 48
heures avant de couper
une carte SIM. Un pirate a le temps de gagner
beaucoup d’argent avec
ce temps-là. Il gagnera
suffisamment d’argent
pour changer de carte
SIM chaque jour. Donc,
ils détectent des cartes
SIM peut-être en plus
grand nombre que nous,
mais ils n’ont pas d’efficacité. Notre système
est en pleine évolution.
Nous allons passer à
un système de coupure
automatique de cartes
SIM.
Dès qu’on détectera une
carte SIM, on demandera une coupure systématique dans le système
d’informations de l’opérateur. Là, nous allons
arriver à un résultat où
les pirates n’auront pas
le temps de gagner de
l’argent. Et économiquement, ce ne sera plus
rentable pour les pirates
qui seront découragés.
Mais là où il y a quelque chose qu’on ne
comprend pas forcément, c’est que les
fraudeurs qui ont être
arrêtés en RD Congo
avaient des tas de plusieurs milliers de cartes
SIM. On se demande
encore comment les
opérateurs ont pu rendre
cela possible et ne pas
se rendre compte que
des gens sur le marché
achetaient des cartes
SIM à tour de bras.
Est-ce que c’est la course aux nombre d’abonnés pour augmenter le
cours de l’action des
entreprises mères sur
les marchés internationaux et se vanter en
disant avoir des dizaines
de millions d’abonnés? Nous constatons
qu’aujourd’hui, dans la
volonté de l’Etat à combattre la fraude télécom,
il y a des opérateurs qui,
même s’ils n’y ont pas
un intérêt, encouragent
d’une certaine manière
la fraude en rendant
possible l’acquisition de
gros volumes de cartes
SIM à des pirates.
à Orange R-dCongo,
l’on se plaint de ce que
vous travaillez sans
collaboration avec eux.
D’après eux, si vous
leur communiquez les
numéros des cartes
SIM suspendues, ils
auront la possibilité
de savoir qui les a acquises. Mais vous ne le
faites pas. Pourquoi?
Là où je suis d’accord
avec Orange, c’est
qu’effectivement il n’y
a aucune collaboration
avec eux. Ce n’est pas
de notre fait, mais du
leur. Orange ne collabore absolument pas
avec l’Etat congolais.
On leur envoie parfois
des mails et ils mettent dix jours avant de
répondre. On leur demande des informations
et ils ne communiquent
pas. Je ne pense pas que
nous soyons les auteurs
du manque de commu-
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 7.
nication. C’est de leur
côté, la faute. Nous
sommes très ouverts
et nous serons heureux
de collaborer avec eux.
Evidemment, ce sont
les revendeurs qui sont
pointés du doigt. On ne
peut pas se substituer
à la police congolaise.
On a remis les éléments
d’informations aux
autorités compétentes.
Nous ne menons pas les
enquêtes. Il y a des actions en cours au niveau
de la police et de la
justice. Probablement,
Orange sera amené à répondre à des questions
posées par les forces de
l’ordre congolaises.
Les opérateurs pensent également que
pour mieux lutter
contre la fraude sur les
appels internationaux
entrants il faut durcir
le contrôle de l’importation et de l’acquisition des antennes Vsat,
n’est-ce pas une bonne
solution?
Tout à fait, c’est une
bonne solution. Je pense
que la procédure est en
cours au niveau du Ministère des postes et des
télécommunications.
Pour les opérateurs, il
faudrait simplement
supprimer la taxe sur
les appels internationaux entrants pour
mieux lutter contre
cette fraude. N’est-ce
pas plus simple?
On a bien vu que non.
Cela ne va absolument
rien changer. Qu’il y ait
taxe ou pas, il y aura le
prix de la minute. Cela
changerait effectivement si la communication était gratuite ou si
elle était au même prix
que les tarifs des appels
locaux.
Mais je ne suis pas
sûr que les opérateurs
soient décidés à vendre
une minute d’appel international entrant au
même prix que la minute en local. Pour donner
un exemple, en Europe
une minute achetée soit
au marché international,
soit au marché national
est quasiment au même
prix.
Pour la France, le prix
du GSM est de trois ou
quatre centimes d’euro
la minute. Et en tant
qu’opérateur étranger
ou opérateur français,
on payera le même
prix. Là, il n’y a pas
d’intérêt. C’est moins
cher pour les abonnés
locaux. Actuellement,
une baisse des tarifs par
minute serait la bonne
solution.
Mais d’un autre côté,
c’est aussi une baisse de
revenus pour l’état. Il
faut faire un choix entre
l’état et l’opérateur. On
parle de l’Afrique en
termes de ressources
naturelles, les minutes
de télécommunication
sont également des ressources naturelles renouvelables, parce que
les gens auront toujours
besoin de parler. Prélever des taxes là-dessus
est un moyen simple
d’engranger des subsides qui peuvent permettre le développement
du pays, et du secteur
notamment. Les grands
projets de fibre optique,
de 3G et de 4G ont besoins de financements.
Dans la répartition
finale de la taxe sur
la minute d’appel entrant international,
combien gagne l’opérateur, combien gagne
l’état et combien gagne le consortium que
vous êtes?
Je peux vous donner la
réponse sur deux des
protagonistes. L’opérateur gagne 15 centimes
de dollar sur la minute
de l’appel entrant international et l’Etat
récupère une taxe de 8
centimes. Le consortium est payé sur les 8
centimes.
à combien?
Le consortium est
payé par l’état sur les
8 centimes. Ce qu’il
faut savoir, c’est que
lorsqu’on a proposé notre projet à l’état, c’est
un projet qui ne coûtait
rien à l’état, et c’est
toujours le cas. Nous
avons installé au Congo
notre matériel, nous
avons recruté du personnel, nous avons mis
en place des serveurs,
nous avons développé
des logiciels adaptés à
la situation du pays, et
tout cela n’a rien coûté
à l’état congolais. Nous
ne faisons que nous
rémunérer au fur et à
mesure que l’état se
rémunère. L’opérateur
doit facturer la minute
d’appel au minimum à
23 centimes et verser 8
centimes à l’état.
C’est peut-être insistant, mais l’état vous
paye combien?
Ça c’est confidentiel,
et je crois qu’il faudrait
une autorisation pour
vous le dire.
Votre technologie de
traque des fraudes sur
les appels internationaux entrants a-t-elle
déjà été utilisée dans
d’autres pays?
Oui, notre technologie
a déjà été utilisée à l’Ile
Maurice. Nous avons
un contrat qui a été signé en 2008. Au Tchad,
c’est également en train
de démarrer ce mois-ci
Ganvier 2014, ndlr).
Nous récupérons les
CDR ce mois de janvier
2014. Là également,
le contrat a été signé il
y a plus d’un an. On a
eu un recours d’un des
gros opérateurs tchadiens devant la Cour
suprême. Nous avons
laissé faire la justice
qui, évidemment, a
donné raison à l’Etat,
puisque le recours était
Beaugas-Orain Djoyum n
notes de conjoncture économique |
évolution de la situation économique
et financière au 28 février 2014
S
ous
l’initiative
du FMI,
les experts
internationaux se sont
réunis les 25 et 26
février 2014 à Rabat
pour une conférence
internationale sur
les enjeux socioéconomiques de la
volatilité des prix de
produits alimentaires.
Cette conférence visait
à rehausser la qualité
de prise de décision
afin de prévenir les
crises alimentaires
pouvant résulter des
hausses subites des prix
de produits de première
nécessité.
Au cours de cette
conférence, il a
été souligné le
rôle important que
jouent les Banques
centrales pour éviter
la transmission au
reste de l’économie,
de l’impact de
l’augmentation des
prix alimentaires
parla pratique d’une
politique de ciblage
de l’inflation. Dans
la zone euro, le taux
de chômage et celui
de l’inflation sont
demeurés stables au
mois de février 2014,
soit respectivement 12
% et 0,8 % comme le
mois précédent.
Aux états-Unis,
l’indice de la confiance
des consommateurs
a progressé au mois
de février 2014 par
rapport au mois
de janvier suite à
l’optimisme de,
consommateurs
par rapport aux
perspectives de
l’économie américaine
après les intempéries
hivernales. Les
économies émergentes
qui ont contribué à
soutenir La croissance
mondiale depuis la
dernière crise financière
semblent présenter des
signes d’essoufflement
à la suite notamment
des mesures de
mis à terme de la
politique monétaire
ultra accommodante
aux USA. Ainsi par
exemple au Brésil, le
Gouvernement a revu à
la baisse ses prévisions
de croissance pour
2014 à 2,5 % et la
Banque centrale
brésilienne a relevé
son taux directeur à
10,75 % pour faire face
à une inflation élevée.
En Chine, même si
les prévisions du
Gouvernement tablent
sur le même niveau
d’activité économique
qu’en 2013, soit 7,7
%, les perspectives
de l’économie
mondiale publiées par
le FMI indiquent un
ralentissement à 7,5 %.
Sous le thème
«Financer le futur;
développer les
infrastructures en
Afrique Centrale, la
conférence régionale
prévue à Yaoundé
au Cameroun le 10
Mars 2014 réunira
les décideurs de
haut niveau de
la Communauté
économique des États
de l’Afrique centrale
(CEEAC), des experts
issus d’institutions
internationales et
des représentants du
monde universitaire et
Produits énergetiques Cours du Pétrole (brent)
$/baril cours
du secteur privé pour
discuter des options
pour le financement
des infrastructures
en Afrique centrale.
Ce sera l’occasion de
passer en revue les
moyens de dégager les
ressources nécessaires
au financement de
projets d’infrastructure,
examiner leurs modes
de financement à long
terme à travers les
emprunts classiques
et syndiqués et les
émissions obligataires,
ainsi que les
opportunités pouvant
découler de partenariats
public-privé (PPP). La
conférence examinera
aussi l’équilibre
nécessaire entre le
développement des
infrastructures, y
compris les coûts de
maintenance, et la
viabilité de la dette».
Le marché
des changes.
La parité euro/
dollar, au 28 février
2014, cote 1,38
dollar l’euro contre
1,37 une semaine
auparavant, soutenue
par les indicateurs
économiques
favorables dans la
zone euro notamment
la stabilité du taux
d’inflation et la baisse
du chômage dans
certains pays.
Sur le marché des
biens, les cours de
produits de base
intéressant l’économie
congolaise ont connu
globalement un recul
au 27 février 2014 :
cours de maïs (-0,06
%), cours du blé (-2,88
%), cours du pétrole
mars-13
juin-13
sept-13
déc-13
31-janv-14
20-févr14
27-févr14
111,25
115,72
109,76
101,97
111,06
110,59
106,33
110,21
108,78
4,02
-1,82
1,92
-2,57
0,56
-3,85
1,68
-1,30
8168,00
7582,00
6750,00
7160,79
7394,00
7090,00
7184,50
7094,50
3,20
-3,11
-6,77
0,94
5,24
-4,11
0,40
-1,25
26.460,00
25.137,00
31.641,75
30.009,00
28.951,65
30.605,40
31.707,90
33516,00
3,28
-4,04
9,13
4,69
0,00
5,71
0,00
5,70
1.662,35
1.596,75
1.234,20
1.351,74
1.205,90
1.244,70
1.316,25
1330,10
-0,77
0,92
-11,07
-3,08
-3,65
3,22
2,34
1,05
15,50
15,38
15,82
15,56
15,50
15,41
15,82
15,61
3,78
-1,03
3,67
-1,62
-2,39
-0,61
0,35
-1,30
782,00
691,00
646,75
646,81
603,00
556,25
615,50
597,75
1,46
-2,40
-8,39
0,51
-7,44
-7, 75
3,84
-2,88
272,33
255,61
251,84
171,79
155,33
159,10
166,73
166,64
0,22
-3,44
3,40
-6,03
2,18
2,43
3,13
-0,06
7914,50
25.644,15
1.675,20
variation mensuelle (en %)
Produits agricoles Cours du riz Chicago Cts/lb
cours
14,93
variation mensuelle (en %)
Cours du Blé Chicago $/tonne cours
770,75
variation mensuelle (en %)
Cours du Maïs Chicago $/tonne cours
variation mensuelle (en %)
Secteur monétaire.
Les transactions
opérées sur le
guichet des facilités
permanentes au cours
du mois de février
s’établissent à 59,90
milliards de CDF,
portant le cumul annuel
à 106,30 milliards
de CDF contre 54,42
milliards pour l’année
2013. à l’interbancaire,
les opérations dénouées
Aperçu de l’économie
mondiale.
Sous l’initiative du
FMI et en partenariat
avec le Policy Center
for Technology
and Economic
Development (OCP)
de l’Université de
New York, les experts
internationaux se sont
réunis les 25 et 26
février 2014 à Rabat
pour une conférence
internationale sur
les enjeux socioéconomiques de la
volatilité des prix de
produits alimentaires.
Cette conférence visait
a rehausser la qualité
de prise de décision
afin de prévenir les
crises alimentaires
pouvant résulter des
hausses subites des prix
de produits de première
nécessité. En effet, la
croissance de l’offre
agricole a tendance
a décélérer sous
l’effet notamment du
changement climatique,
de nouvelles
préoccupations liées
à l’écologie et des
problèmes d’eau
alors que dans le
même temps les
pressions exercées
par la demande sont
croissantes du fait
d’une hausse de la
population mondiale,
d’un besoin accru de
sécurité alimentaire
qui pousse à la
constitution de stock,
d’une consommation
excessive et même du
gaspillage croissant
dans les pays
développés où l’on
estime que 50 % des
produits alimentaires
sont gaspillés. Le
déséquilibre croissant
entre l’offre et la
demande explique la
hausse des prix de
produits agricoles et
alimentaires observée
depuis 2006, laquelle
a contribué à ralentir
les progrès en matière
de lutte contre la
malnutrition. Les
Banques centrales, via
la mise en œuvre de la
politique monétaire,
ont également un rôle
important à jouer en
empêchant les effets
de second tour c’està-dire en évitant la
transmission au reste de
l’économie de l’impact
de l’augmentation des
prix alimentaires.
Dans ses remarques
conclusives,
cette conférence
internationale a décidé
de la tenue d’une autre
conférence semblable
en juin prochain pour
mieux cerner les
problématiques de
développement rural en
relation avec l’eau
(suite en page 9).
janv-13
variation mensuelle (en %)
Cours de líor New York $/o.t cours
Secteur extérieur.
Au 28 février 2014, le
marché des changes
est resté relativement
stable sur les différents
segments avec le
taux indicatif établi
à 929,39 CDF/USD
et le cours parallèle
à 937,25 CDF/USD.
D’une semaine à
l’autre, la monnaie
nationale a connu une
dépréciation de 0,6
% à l’interbancaire
tandis que le marché
parallèle a affiché une
appréciation de 0,1 %.
Le solde du budget
en devises au 27
février 2014, a affiché
un déficit de 20,65
millions de USD. Ce
Opérations
financières du secteur
public.
La clôture provisoire
des opérations
financières du Trésor
du mois de février 2014
laisse apparaître un
déficit de 16,6 milliards
de CDF. En cumul
annuel, le Compte
du Trésor dégage des
marges de trésorerie de
41,1 milliards au titre
de solde consolidé,
48,2 milliards de
solde général et plus
de 50,0 milliards pour
les soldes courant et
primaire. Quant il
l’exécution du plan de
trésorerie de la BCC
du 26 février, et elle
s’est soldée par un
déficit de 4,1 milliards
de CDF consécutif
aux encaissements de
7,2 milliards et des
décaissements de 11,3
milliards.
en février se sont
chiffrées à 185,40
milliards de CDF,
portant le cumul annuel
à 239,40 milliards de
CDF. Au 26 février
2014, l’encours BTR a
baissé de 6,79 milliards
de CDF par rapport
à son niveau de la
semaine précédente,
s’établissant à 140,34
milliards, dégageant
une injection annuelle
de liquidité de 23,92
milliards de CDF.
Tous les objectifs de
la politique monétaire
sont globalement sous
contrôles.
déc-12
variation mensuelle (en %)
Cours du Cobalt Londres $/tonne cours
Prix intérieurs.
à la 4ème semaine
de février, l’inflation
demeure sous contrôle.
Le taux d’inflation
hebdomadaire s’est
situé à 0,04 %.
Cependant rapproché
à la moyenne
hebdomadaire tant
du mois précédent
que de la période
correspondante de
2013, il apparaît que
les tensions ont été plus
vives en février 2014,
soit 0,035 % contre
0,022 % et 0,017
% respectivement.
En cumul annuel,
l’inflation a atteint à
0,25 %. à conditions
inchangées, le taux
d’inflation s’établirait à
1,47 % à fin décembre
2014, soit 1,19 % en
glissement annuel
contre une cible de 3,7
%.
qui ramène l’excédent
cumulé annuel à 38,22
millions de usa et
porte le niveau des
réserves de change à
1.763,52 millions de
USD, représentant
8,4 semaines
d’importations des
biens et services.
Cours des principaux produits de base.
variation mensuelle (en %)
Produits miniers Cours du Cuivre LME $/tm
cours
(-1,30 %) et cours du
cuivre (-1,25%).
271,75
Sources: Les échos, Banque centrale du Congo
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 8.
notes de conjoncture économique |
évalué à 0,04% en hebdomadaire, le taux
d’inflation s’établirait à 1,47%, fin décembre 2014
(suite de la page 8)
en tant que principal
intrant dans la
production agricole.
Ces genres de
conférences sont des
cadres d’échanges
importants pour le
Congo, pays fragile
fortement dépendant
des importations
alimentaires et qui
entend sortir de cette
situation à travers
notamment sa politique
de «développement des
parcs agroindustriels».
Zone Europe.
Selon les données
publiées le vendredi
28 février 2014 par
l’Office européen de
statistiques (Eurostat),
le chômage est resté
stable en janvier dans
la zone euro, à 12,0
%, niveau auquel il
évolue depuis octobre
2013. Par contre, le
chômage des jeunes
a légèrement diminué
en janvier, passant de
24,1 % à 24,0 %. Cela
se traduit par quelque
3,53 millions de jeunes
de moins de 25 ans
sans emploi dans la
zone euro. Selon des
données préliminaires
de la même source,
l’inflation est restée
stable en février 2014
dans la zone euro,
à 0,8 % comme en
janvier. Ce bas niveau
EURO/DOLLAR
d’inflation depuis
trois mois est bien
en deçà de l’objectif
fixé par la Banque
centrale européenne,
dont le mandat est de
maintenir une inflation
proche, mais inférieure
à 2 % à moyen terme.
Pour rappel, en 2012,
elle était il 1,8%.
La déflation qui hante
la zone euro est tout
aussi dangereuse, car
elle crée un cercle
vicieux: baisse des
prix, puis baisse des
investissements et
finalement retombées
sur les revenus et
l’emploi et baisse de la
consommation.
Zone Amérique.
Devant le Congrès
américain, la
Présidente de la FED,
Janet Yellen, a estimé
le jeudi 27 février
2014, que les dures
conditions hivernales
jetaient un froid sur la
reprise. Les données
économiques étaient
quelque peu affaiblies
depuis un peu plus
d’un mois avec les
créations d’emplois en
dessous des attentes,
le ralentissement
sur le marché de
l’immobilier, les
dépenses des ménages
et la production
industrielle en recul.
Elle a cependant assuré
que la Fed resterait
très attentive aux
signaux indiquant si
la reprise se poursuit
comme prévue et qu’il
faudrait un changement
significatif pour faire
dévier la politique
monétaire de son cap.
L’indice de confiance
des consommateurs
aux États-Unis s’est
amélioré en février
2014 par rapport
au mois précédent
suite à l’optimisme
des consommateurs
par rapport aux
perspectives de
l’économie américaine
après les intempéries
hivernales.
Pays émergents et
Marché des devises.
Asiatiques.
Les économies
émergentes qui ont
contribué à soutenir la
croissance mondiale
depuis la dernière crise
financière semblent
présenter des signes
d’essoufflement il
la suite notamment
des mesures de
mis à terme de la
politique monétaire
ultra accommodante
aux USA. Ainsi par
exemple, le lundi
24 février courant,
le Gouvernement
brésilien a revu à la
baisse ses prévisions
de croissance pour
2014 à 2,5 % alors que
le marché s’attendait
à une baisse à 1,7 %
selon une étude de
l’Institut Focus. Face
à une inflation élevée,
la Banque centrale
brésilienne a relevé
son taux directeur à
10,75%. En Chine,
les prévisions du
Gouvernement tablent
sur te maintien de sa
croissance robuste
même niveau qu’en
2013, soit 7,7 %.
Il importe de noter
qu’en dépit de
l’amenuisement de
ses parts de marché,
la Chine escompte
une croissance de ses
échanges commerciaux
de 8 % cette année,
(suite en page 10).
Jan 13
juil13
août13
sept13
oct13
nov13
déc13
15jan14
24jan14
7fev14
14fév14
21fév14
28fév14
1,36
1,33
1,35
1,35
1,36
1,37
1,36
1,37
1,35
1,35
1,37
1,37
1,38
Estimation de la croissance dans l’optique de la production.
Real GDP (In millions
of Congo francs, Base
year = 2005)
2012
2013
2014
var.réell en
%
Contrib. à la
Croissance
(en %)
Contribution
en pts de
croissance
var.réelle %
Contrib. à la
Croissance
(en %)
Contribution
en pts de
croissance
var.réelle %
Contrib. à la
Croissance
(en %)
Contribution
en pts de
croissance
Secteur Primaire
6,4
46,8
3,3
7,8
46,9
4,0
9,8
52,3
5,0
Agriculture, élev, pêche
3,5
15,5
1,1
4,2
14,8
1,3
6,0
18,1
1,7
Sylvi., líexploit.Forest. et serv.
Anneces
3,4
1,7
0,1
3,1
1,3
0,1
4,8
1,7
0,2
Extraction
12,5
29,6
2,1
14,8
30,7
2,6
16,6
32,6
3,1
Secteur secondaire
14,0
25,8
1,8
15,7
25,6
2,2
14,8
23,0
2,2
Industries alimentaires, boissons
et tabac
26,7
9,6
0,7
29,5
10,5
0,9
29,5
11,2
1,1
Industrie de l’habillement,
textiles, cuir
0,8
0,0
0,0
5,3
0,2
0,0
4,6
0,1
0,0
Industrie du Bois
6,5
0,0
0,0
9,6
0,1
0,0
9,7
0,1
0,0
Industries chimiques
-5,0
0,1
0,0
5,0
0,1
0,0
4,8
0,1
0,0
Industries des produits minéraux
non métalliques
6,1
0,1
0,0
8,5
0,1
0,0
7,9
0,1
0,0
Autres industries
7,1
0,4
0,0
7,8
0,4 0
0,0
11,0
0,5
0,0
Electricité, gaz, vapeur et eau
6,8
0,5
0,0
7,2
0,4
0,0
6,9
0,04
0,0
Construction
12,1
15,3
1,1
12,7
13,9
1,2
10,5
10,7
1,0
Secteur tertiaire
5,4
24,3
1,7
6,6
24,5
2,1
7,2
23,3
2,2
Commerce
5,7
16,3
1,2
6,9
16,3
1,4
7,9
16,4
1,6
Restauration et hôtel
6,1
2,9
0,2
6,1
2,4
0,2
7,1
2,4
0,2
Transports, entrepôts et
Télécom
5,8
4,7
0,3
8,1
5,5
0,5
6,7
4,0
0,4
Education et santé
2,7
0,6
0,0
2,5
0,5
0,0
3,7
0,6
0,1
Banques et assurance
4,8
0,5
0,00
5,8
0,5
0,0
7,0
0,5
0,0
3,0 -0,5
0,0
6,5
-0,9
-0,1
7,8
-0,9
-0,1
Production collective des APU
-1,2
-0,2
0,0
1,3
0,2
0,0
2,5
0,3
0,0
Production de services
domestiques
5,0
0,0
0,0
3,9
0,0
0,0
4,1
0,0
0,0
PIB aux coûts des
facteurs
7,1
96,9
6,9
8,5
96,9
8,2
9,7
98,6
9,4
SIFIM
4,8
0,00
-0,00
-1,9
0,0
0,0
37,7
0,0
0,0
Droits et taxes à líimportation
6,2
3,1
0,2
7,6
3,1
0,3
3,8
1,4
0,1
PIB aux coûts du marché
7,1
100,0
7,1
8,5
100,0
8,5
9,5
100,0
9,5
Autres services marchands
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 9.
notes de conjoncture économique |
La poursuite de la consolidation de la croissance
économique projette un taux de croissance à 9,5%
(suite de la page 9).
sous l’impulsion de La
reprise de l’économie
mondiale. Cependant,
les perspectives de
l’économie mondiale
publiées par le
FMI anticipent un
ralentissement de
L’activité à 7,5 %.
En effet, le pays reste
confronté il la baisse de
la demande intérieure,
aux problèmes de
surcapacité et aux
faibles marges qui
risquent d’entraîner
un ralentissement des
investissements dans le
secteur manufacturier.
La construction des
nouveaux logements
pourrait également
connaître une baisse de
la demande.
Zone Afrique.
Lors de la clôture
du 17ème Sommet
ordinaire du Marché
commun de l‘Afrique
Orientale et Australe,
l’appel a été lancé
aux Etats membres en
faveur de la formation
des hommes pour
maîtriser la science,
la technologie
et l’innovation,
facteurs essentiels
du développement
économique et social
d’une part d’autre part
en faveur des industries
de transformation des
matières premières
pour en accroître la
valeur ajoutée.
à l’issue de la 7ème
réunion du Groupe
consultatif tenue le 24
février 2014 au siège
de la Banque mondiale
à Paris, dans le cadre
du financement de son
plan de développement
baptisé «Plan Sénégal
Emergent (PSE)», ce
pays vient d’obtenir de
nouveaux engagements
de financement de
3.729 milliards de
francs CFA (soit 5,6
milliards d’euros ou
7,46 milliards de USD)
alors qu’il envisageait
initialement obtenir
1.853 milliards de
francs CFA.
Pour rappel, le PSE
constitue le référentiel
de la politique
économique et sociale
du Sénégal sur le
moyen et le long
terme et vise à faire du
Sénégal une économie
émergente à l’horizon
2035. Il comporte
non seulement
un programme
d’investissement phare,
mais également un
programme accéléré de
réformes d’ici à 2016
pour la modernisation
de l’administration
et l’amélioration de
l’environnement des
affaires. Enfin, sous
le thème «Financer
le futur : développer
les infrastructures en
Afrique Centrale, la
conférence régionale
prévue à Yaoundé
ou Cameroun le 10
Mars 2014 réunira
les décideurs de
haut niveau de
la Communauté
économique des États
de l’Afrique centrale
(CEEAC), des experts
issus d’institutions
internationales et
des représentants du
monde universitaire et
du secteur privé pour
discuter des options
pour de financement
des infrastructures
en Afrique centrale.
Ce sera l’occasion de
passer en revue les
moyens de dégager les
ressources nécessaires
au financement de
projets d’infrastructure,
examiner leurs modes
de financement a long
terme à travers les
emprunts classiques
et syndiqués et les
émissions obligataires,
ainsi que les
opportunités pouvant
découler de partenariats
public-privé (PPP). La
conférence examinera
aussi l’équilibre
nécessaire entre le
développement des
infrastructures, y
Pétrole.
Au 17 février 1014,
le cours du Brent
affiche une baisse de
1,3%, d’une semaine
à l’autre, passant de
110,11 USD le baril
à 108,78 USD du fait
d’une anticipation de
la hausse des stocks de
brut aux Etats-Unis.
compris les coûts de
maintenance, et la
viabilité de la dette».
Produits de base
intéressant l’économie
congolaise.
Les cours de principaux
produits de base
intéressant l’économie
ont, d’une manière
générale, évolué à la
baisse comme l’indique
le tableau 1.
subsaharienne, ce
niveau de croissance
est supérieur de 3,4
points.
Devises.
Au 28 février 2014,
la parité euro/dollar
est passée de 1,37 à
1,38 d’une semaine
à l’autre, soutenue
par les indicateurs
économiques
favorables notamment
la stabilité du taux
d’inflation et la baisse
du chômage des jeunes.
Blé, Maïs, Riz.
Les cours du riz, du
Blé et du mais se sont
inscrits en baisse après
une forte progression
soutenue par une
demande toujours
solide et des conditions
météorologiques
pouvant affecter
les récoltes et les
échanges. Ainsi, il s’est
observé au 27 février
2014, des baisses
respectives de 1,3 %,
2,8 % et 0,06 % pour le
Riz. Le Blé et le Maïs.
Production intérieure.
w Taux d’activité.
Sur base des
réalisations de
production à fin
décembre 2013, les
dernières estimations
du PIB indiquent
la poursuite de la
consolidation de la
croissance économique.
En effet, le taux de
croissance du PIB est
projeté à 9,5 % en 2014
contre une estimation
de 8,5 % en 2013 et
une réalisation de 7,2
% en 2012. Rapproché
à la moyenne projetée
pour l’Afrique
Cuivre.
Le cours du cuivre
a affiché une baisse
hebdomadaire de 1,2
%, passant de 7.184,50
USD à 7.094,50 USD
la tonne au 27 février
2014. Toutefois,
ce niveau de cours
demeure rémunérateur
pour les exploitants
congolais.
évolution du solde brut d’opinions en 2013 et 2014.
pourcentage dans La
croissance contre 1,3
point en 2013. Ce
dynamisme du secteur
minier sera attesté
par des performances
particulièrement
encourageantes du
volume de production
du cuivre. En effet,
après son niveau record
de production réalisé
de 936,0 milliers de
tonnes en 2013 contre
619,9 milliers en
2012, il est attendu la
poursuite du rythme
d’expansion de la
production cuprifère.
Quant à la production
agricole, son impact sur
la croissance fait suite
aux efforts consentis
par le Gouvernement
dans la relance de
ce secteur à travers
la réalisation des
campagnes agricoles
tant à Kinshasa qu’à
l’intérieur du pays.
Les secteurs secondaire
et tertiaire viendraient
en seconde position
en termes de soutien à
la production, portant
leurs contributions
à la croissance du
PIB de 2,2 points de
pourcentage chacun
contre respectivement
2,2 points et 2,1 points
en 2013. Pour le
secteur secondaire, cet
effort de redressement
(suite en page 11).
w Sources
de la croissance.
L’analyse de la
croissance, suivant
cette approche de
l’offre, révèle que la
fermeté de l’activité
économique en RDC
sera essentiellement
impulsée par la vigueur
du secteur primaire,
lequel pourrait
booster la croissance à
hauteur de 5,0 points
de pourcentage. En
effet, en considérant
l’évolution croissante
des activités de ce
secteur, notamment les
Industries Extractives,
au cours de dernières
années, on s’attend
à une contribution
significative à la
croissance de 3,1 points
de pourcentage en 2014
pour cette activité,
poursuivant ainsi son
rythme expansionniste,
dans un contexte de
l’évolution favorable
de leurs cours sur le
marché international.
Une autre activité de ce
secteur qui connaîtra
une expansion, est
celle de l’agriculture,
élevage et pêche,
avec une contribution
de 1,7 point de
2013
2014
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Janv.
Solde global brut
12,2
27,4
15,9
9,8
11,9
17,3
16,0
15,7
14,1
18,8
19,1
20,3
21,9
Industries manufacturières
16,9
13,2
10,1
8,9
27,4
3,1
15,8
25,7
25,9
27,6
28,0
24,0
26,3
Industries extractives
12,0
39,1
20,0
10,6
11,8
20,7
18,8
16,4
14,6
20,7
21,3
21,9
23,8
Construction
14,1
13,0
8,1
7,9
6,8
16,5
16,2
12,0
14,5
16,2
17,5
25,4
21,0
Services
8,7
7,6
5,2
6,4
-5,1
3,9
2,7
1,7
1,7
2,4
4,2
3,8
3,5
évolution des taux d’inflation 2014.
En fin
d’année
Janvier
Février
1ère sem
2ème sem
3ème sem
4ème sem
5ème sem
1ère sem
2ème sem
3ème sem
4ème sem
Taux d’inflation 2013
0,01
0,01
0,03
0,01
0,01
0,03
0,02
0,01
0,01
Taux d’inflation 2014
0,017
0,021
0,023
0,021
0,03
0,04
0,03
0,03
0,04
1,08
1,09
1,086
1,097
l,11
1,12
1,14
1,16
1,19
Taux d’inflation réalisé en 2013
1,07
Taux en glissement annuel 2014
3,7
Situation mensuelle des opérations du Trésor en 2014 (en milliards de CDF).
RUBRIQUE
Exécution janvier
2014
Recettes
Février 2014
CUMUL
ANNUEL
1ère Sem. au 7 fév.
2ème Sem. Au 14
fév.
3ème Sem. Au 21
fév.
4ème Sem. Au 28
fév.
318,75
25,4
125,7
173,1
234,4
553,1
Dépenses
261,0
35,4
166,6
214,2
251,1
512,1
Solde (avec amorti. dette)(1)
57,7
-10,0
-40,9
-41,1
-16,7
41,0
Solde des sous-comptes (2)
16,6
-
-16,6
-16,6
-16,5
0,1
solde consolidé (3)=(1)+(2)
74,3
-10,0
-57,5
-57,7
-33,2
41,1
SOLDE GENERAL (Dette exclue)
57,7
-8,5
-39,5
-39,7
-9,5
48,2
SOLDE COURANT (Exclu les dép. en cap.)
60,6
-8,5
-39,0
-39,3
-9,0
5l,6
SOLDE PRIMAIRE (Exclu les int./dette)
62,1
-6,7
37,6
-37,9
-3,5
58,6
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 10.
notes de conjoncture économique |
La part d’apport à la production du secteur
des transports et des télécommunications s’accroît
2014, revenant de
0,9 point l’année
dernière, et d’autre
part à l’expansion
des activités de
construction dans le
cadre de la Révolution
de la modernité (1,0
point de pourcentage).
Dans le secteur
(suite de la page 10).
relève, d’une part à un
impact plus important
des «Industries
alimentaires, boissons
et tabac» sur l’activité
économique qui
atteindrait 1,1 point
de pourcentage en
tertiaire, par contre, son
appui à la production
est consécutif au
dynamisme du secteur
du commerce et des
transports, entrepôts
et télécommunications
dont les parts
contributives à la
croissance passeraient
respectivement de
1,4 à 1,6 point de
pourcentage et de 0,5 à
0,4 point, d’une année
à l’autre.
enquêtes de baromètre
de conjoncture
indiquent globalement
la poursuite de la
confiance des chefs
d’entreprises sur
les perspectives
de la conjoncture
économique du Congo.
En effet, le solde global
brut mensuel de leurs
opinions s’est situé à +
21,9 % contre + 20,3
% en décembre 2013 et
+ 12,2 % à la période
correspondante de
2013. Des perspectives
sur un horizon de
court terme de plus
en plus rassurantes
concernant aussi bien
l’économie mondiale
w le Baromètre
de conjoncture.
Au premier mois de
2014, les résultats des
Plan de trésorerie de la BCC en 2014.
RUBRIQUES
Exécution
janvier 2014
CUMUL
ANNUEL
2014
Au 05 février
au 13 février
au 26 février
ENCAISS.
12,9
0,4
3,6
7,2
20,1
DECAISS.
12,6
2,2
5,5
11,3
23,9
RESULTAT
0,3
-1,8
-1,9
-4,1
-3,8
Plan de trésorerie de la BCC (en million de CDF).
Janv-14
Rubriques
Taux
d’exéc. en
%
févr-14
Taux
d’exéc.
En%
Encaissements
14.867,0
12.915,0
86,9
12.707,0
7.198,0
56,6
Dép. BCC Entreprise
10.660,0
8.800,0
82,6
10.314,0
9.399,0
91,1
- Charges courantes
9.885,0
8.463,0
85,6
9.909,0
9.106,0
91,9
775,0
337,0
43,5
405,0
293,0
72,3
Résultat BCC Entrep.
4.207,0
4.115,0
2.393,0
-2.201,0
Dép./ Pol mon et Int Gén.
3.512,0
2.832,0
80,6
2.393,0
1.825,0
76,3
- Charges d’expl. mon.
2.972,0
1.872,0
63,0
1.852,0
1.204,0
65,0
- Charges d’exploit banc.
540,0
945,0
175,0
541,0
329,0
60,8
- Autres charges/intér. Pub
-
15,0
-
-
292,0
-
Débours à récupérer
-
-79,0
-
100,0
-
695,0
645,0
-
-
-
-
388,0
14.867,0
12.586,0
-
329,0
- Dép. d’investiss.
TVA
Engagements financiers
II. Décaissements
III. Solde
-
-32,0
84,7
12.707,0
11.292,0
-
- 4.094,0
Budget en devises(en millions de USD).
RUBRIQUES
Cumul
annuel 2013
88,9
Cumul
annuel 2014
31-janv-14
27-févr-14
1.726,01
1.784,18
1.178,09
84,52
12,17
96,70
A. Recettes d’exploitation
49,16
3,98
3,90
7,89
Redevance de contrôle de change
41,55
3,37
3,22
6,59
B. Opérations de change
1.128,94
80,54
8,27
88,81
1. Rachat recettes fiscales et non fisc
1.073,04
48,59
7,03
55,63
Recettes pétrolière
437,40
12,62
0
12,61
Recettes minières
535,59
9,95
6,81
16,76
2. Achats interbancaires (Adjudications)
27,00
26,00
0
26,00
II. FLUX PROJETES EN DEPENSES
1.079,58
26,36
32,83
57,78
A. Dépenses du Trésor
991,45
23,24
31,06
52,90
1. Service de la dette extérieure
188,09
0,74
6,69
7,44
2. Paiement des diverses créances
141,58
5,91
7,58
12,09
3. Fonctionnement
661,78
16,59
16,77
33,37
Fournisseur
297,29
1,72
7,03
8,75
B. Dépenses BCC
88,13
3,11
1,76
4,88
Ventes interbancaires
24,00
0
0
0
BALANCE
98,51
58,17
-20,65
38,22
Stock final
1.743,59
1.784,18
1763,52
1.763,52
Stock initial
1. FLUX PROJETE EN RECETTES
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 11.
qu’intérieure semblent
soutenir cet optimisme.
L’analyse sectorielle du
baromètre au cours du
premier mois de 2014
se présente comme suit;
Dans les industries
manufacturières,
la confiance des
entrepreneurs est
reflétée par le solde
brut d’opinions
qui s’est davantage
redressé, en passant
de +24,0 % un mois
plus tôt à +26,3 %
en janvier 2014. Ce
regain d’optimisme
est expliqué par le
jugement tout à fait
satisfaisant que les
chefs d’entreprise ont
sur l’évolution des
commandes reçues et,
plus particulièrement,
sur les perspectives
d’une demande sans
cesse croissante. Cette
demande concerne,
notamment les
industries chimiques,
alimentaires et du bois
ainsi que la métallurgie
et la fonderie. Dans les
industries extractives,
l’optimisme des
entrepreneurs reste
toujours de mise
à travers une nette
progression du solde
brut d’opinions, lequel
a atteint +23,8 % en
janvier 2014 contre
+21,9 % enregistrés un
mois plus tôt. Ce regain
de confiance s’explique
principalement par
l’effet conjugué de la
tendance à la relative
stabilisation des cours
des métaux sur les
marchés mondiaux et le
maintien du dynamisme
des exportations des
produits miniers du
Congo qui continuent à
soutenir l’activité.
Dans la construction, ce
secteur est resté marqué
par une certaine
morosité à travers un
net recul de l’indicateur
de confiance des
entrepreneurs à +21,0
%, revenant de +25,4
% un mois auparavant.
Ce fléchissement du
solde brut d’opinions
résulte de l’attentisme
qui caractérise la
branche de gros úuvres
et des immeubles
résidentiels, dont
l’ampleur des travaux
de construction, sur
les différents chantiers
tend à baisser à la suite
du ralentissement du
rythme de financement
en ce début d’année.
Dans le secteur des
Services, le solde brut
d’opinions pondérées
des entrepreneurs
opérant dans ce secteur
accuse une tendance
à l’affaiblissement
de la conjoncture
avec une courbe
qui reste orientée
à la baisse pour le
second mois de suite.
En effet, l’opinion
des entrepreneurs
est dominée par
une légère perte
d’optimisme attestée
par un indicateur de
conjoncture en repli,
lequel est passé de +3,8
% en décembre 2013
à +3,5 % en janvier
2014, revenant de +4,2
% en novembre de
l’année précédente.
Ce léger fléchissement
est consécutif à la
baisse de l’activité
dans les branches
de la restauration et
l’hôtellerie ainsi que
des transports.
2.1.2 les prix intérieurs
à la 4ème semaine
de février, l’inflation
demeure sous contrôle.
Le taux d’inflation
hebdomadaire s’est
situé à 0,04%.
Cependant, rapproché
à ta moyenne
hebdomadaire tant
du mois précédent
que de la période
correspondante
de l’année 2013,
il apparaît que les
tensions ont été plus
vives en février 2014,
soit 0,035 % contre
0,022 % et 0,017 %
respectivement.
En cumul annuel,
l’inflation a atteint à
0,25 %. A conditions
inchangées, le taux
d’inflation s’établirait à
1,47 % à fin décembre
2014, soit 1,19 % en
glissement annuel
contre une cible de 3,7
%.
Exécution des
Opérations financières
de l’état.
Au 28 février 2014,
les opérations
financières du Trésor
ont enregistré un déficit
de 16,6 milliards de
CDF à la suite des
paiements des dépenses
contraignantes
principalement les
rémunérations. Ce
résultat est induit
par les recettes et les
dépenses se chiffrant
respectivement à 234,4
milliards et 251,1
milliards. la même
tendance s’observe
sur les autres résultats
qui se soldent par des
creux en deçà de 10,0
milliards de CDF.
En cumul, la situation
du Trésor renseigne des
marges de trésorerie de
41,1 milliards au titre
de solde consolidé,
48,2 milliards de
solde, général et plus
de 50,0 milliards pour
les soldes courant et
primaire. Les recettes
totales mobilisées
s’élèvent à 234,4
milliards, hors les taxes
perçues sur pétrolier
producteur pour
compte de la DGRAD,
et se focalisent plus
sur les recettes fiscales
qui ont représenté 73,9
% dont 51,6 % de la
fiscalité de porte et 22,3
% des impôts directs et
indirects. La part des
recettes non fiscales
n’a atteint que 21,8 %
du total dont 12,6 % et
9,1% proviennent de la
DGRA et de la rubrique
«Autres recettes».
(suite en page 12).
notes de conjoncture économique |
Les réserves internationales représentent près
de 9 semaines d’importations des biens et services
(suite de la page 11).
Les dépenses
publiques, quant à
elles, se chiffrant à
plus de 251,1 milliards
ont principalement
concerné Les dépenses
courantes représentant
plus de 99,0 % du
total dont 47,5% des
rémunérations et
16,0% des frais de
fonctionnement. La
part des dépenses en
capital n’a pas atteint
un pourcent du total.
Le plan de
trésorerie de la BCC.
Le plan de trésorerie,
au 26 février 2014,
bancaire» qui s’est
chiffré à 6,5 milliards
de CDF. Quant aux
décaissements, ils
sont constitués des
dépenses courantes
(9,1 milliards), des
dépenses de politique
monétaire (1,8 milliard)
et des investissements
(0,2 milliard). Par
ailleurs, rapportés
aux prévisions du
mois en cours, les
encaissements et les
décaissements ont
atteint respectivement
un taux d’exécution
de 56,6 % et 88,9 %.
Au cours de la période
considérée, la BCC
en tant qu’entreprise
laisse apparaître un
déficit de 4,1 milliards
de CDF consécutif
aux encaissements de
7,2 milliards et des
décaissements de 11,3
milliards. Il sied de
noter que la faiblesse
des encaissements
par rapport aux
décaissements sera
compensée par la
réalisation des recettes
au titre des intérêts
sur créance titrisée
attendu du mois.
Les encaissements
enregistrés, à la date
sous analyse, émanent
principalement de la
rubrique «produits
d’exploitation
a enregistré un déficit
de trésorerie de 2,2
milliards de CDF. Les
dépenses intégrées de
politique monétaire
creusent ce solde à 4,1
milliards
Le marché
des changes.
Au 28 février 2014,
le marché des devises
est resté relativement
stable sur les
différents segments.
D’une semaine à
l’autre, la monnaie
nationale a connu une
dépréciation de 0,6
% à l’interbancaire
tandis que le marché
parallèle a affiché une
appréciation de 0,1 %.
De ce fait, le taux
indicatif s’est établi à
929,39 CDF la devise
américaine et le cours
parallèle à 937,25 CDF.
w Budget en
devises et réserves
internationales.
L’exécution du budget
en devises au 27
février 2014 renseigne
un solde déficitaire
de 20,65 millions de
USD, résultant des
encaissements de 12,17
millions de USD et
des décaissements de
32,83 millions. En
cumul annuel, le plan
de trésorerie en devises
Facilités permanentes en cumul annuel (en milliards de CDF).
Facilités permanentes
Déc-13
Janv-14
Févr-14
54,42
46,40
106,30
Tableau 11 : Evolution des émissions monétaires en 2014 (en millions de CDF)
Rubrique
déc 13
Prévisions émissions
Janvier
Février
Cumul/An
52.000,00
52.000,00
1.291.505,00
Emissions = (A)
248.816,63
1.931,57
49.174,35
51.105,92
Destructions=(B)
104.451,25
6.257,15
-
6.257,15
1.144.365,37
4.325,58
49.174,35
44.848,77
Recyclage
978.015,53
122.566,90
73.998,02
196.664,92
dont au Siège
375.946,34
52.554,14
26.242,06
78.796,20
dont en provinces (*)
602.069,19
7.0012,76
47.755,96
117.768,72
Emissions nettes (C) = (A)-(B)
Les facteurs de liquidité bancaire en 2014 (flux en milliards de CDF).
Programmation
Février
Réalisation flux
27 février 14
Ecart
1. facteurs autonomes (hors circulation
fiduciaire)
-45,4
-1,9
43,4
2. Facteurs institutionnels
-11,5
-16,8
48,8
Fact Auton Fact. Institu (1-2)
-33,9
14,9
48,8
Les facteurs autonomes
de la liquidité bancaire en 2014 (Flux en milliards de CDF).
Programmation
Février
Réalisation
flux 27 fév 14
Ecart
Facteurs autonomes (hors circul fiduc)
-45,4
-1,9
43,4
a)AEN
21,0
26,6
5,6
b) AIN
-66,3
-28,5
37,8
Crédits Intérieurs
-72,8
-88,2
-15,4
CNE
-30,2
-50,3
-20,1
Créances sur BCM (RME)
-43,4
-37,9
5,5
Créances sur le secteur privé
0,9
0,9
-9,9
APN hors BTR
6,4
59,6
53,2
Les facteurs Institutionnels
de la liquidité bancaire en 2013 (en milliards de CDF).
Programmation
Février
Réalisation
flux 27 fév 14
Ecart
Facteurs institutionnels
-11,5
-16,8
-5,4
a)Encours BTR
-7,7
-23,9
10,3
b) Réserves obligatoires
-3,2
7,1
10,3
c) Encours refinancement
0,6
0,0
-0,6
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 12.
dégage un excédent
de 38,22 millions
de USD, portant les
réserves de change à
1.763,52 millions de
USD, représentant
8,4 semaines
d’importations des
biens et services sur
ressources propres.
Cependant, il sied de
noter qu’au 28 février
2014, la BCC a procédé
aux achats de devises
de 25 millions de USD,
ce qui devrait propulser
les réserves de change,
toutes choses restant
égales par ailleurs à
1.788,52 millions de
USD.
SECTEUR
MONéTAIRE.
Offre de monnaie.
Au 27 février 2014,
la masse monétaire
s’est chiffrée à
3.463,61 milliards
de CDF contre
3.482,04 milliards à
fin décembre 2013,
soit une contraction
de 18,43 milliards de
CDF. Cette baisse est
précisément focalisée
au niveau de la
circulation fiduciaire.
Au niveau des
contreparties, la
diminution de la masse
monétaire est expliquée
par la baisse de 78,91
milliards de CDF
des Avoirs extérieurs
nets, résultant
principalement du recul
des avoirs des BCM
de 105,48 milliards.
Cette situation a été
contrebalancée par
la hausse de 60,48
milliards de CDF
des Avoirs Intérieurs
Nets. Par contre, la
base monétaire au
sens strict a augmenté
de 21,98 milliards de
CDF, passant de 977,09
milliards à 999,06
milliards de CDF, sous
l’impulsion des Avoirs
extérieurs nets qui
ont progressé durant
la même période de
26,5 milliards de CDF
en raison des achats
opérés par la BCC au
mois dé janvier 2014
lesquels ont amélioré
ses avoirs auprès de
ses correspondants
étrangers. Cette
progression a
été toutefois
contrebalancée par
la baisse des avoirs
intérieurs nets de 4,5
milliards de CDF.
Marché monétaire.
Les transactions
opérées sur le
guichet des facilités
permanentes au cours
du mois de février
s’établissent à 59,90
milliards de CDF,
portant le cumul
du volume global
à 106,30 milliards
de CDF contre un
niveau cumulé de
54,42 milliards à
fin décembre 2013.
à l’interbancaire,
des opérations pour
un import de 55,40
milliards de CDF ont
été effectuées au cours
de la dernière semaine
de février, donnant
un volume mensuel
de 185,40 milliards et
un cumul annuel de
239,40 milliards de
CDF. Le taux moyen
pondéré a baissé,
se fixant à 1,70 %
contre 1,74% un mois
auparavant.
w Marché
des titres BTR.
Au 26 février 2014,
l’encours BTR a baissé
de 6,79 milliards
de CDF par rapport
à son niveau de la
semaine précédente,
s’établissant à 140,34
milliards, dégageant
une injection de
liquidités de 23,92
milliards de CDF.
Le taux moyen
pondéré nominal
des BTR à 7 jours
s’est chiffré à 1,08
% contre 0,94 % une
semaine auparavant.
S’agissant des marges
de positivité, le taux
directeur réel est à 0,81
point et le taux moyen
pondéré réel des BTR
à 7 jours est devenu
négatif, soit -0,11 %.
w Avoirs
libres des banques.
Au 27 février 2014,
le compte courant des
banques a connu une
hausse hebdomadaire
de 34,13 milliards
de CDF, se situant à
290,23 milliards de
CDF.
La moyenne provisoire
de la réserve
obligatoire notifiée
pour la période du
15 février au 14 mars
2014 étant de 218,50
milliards de CDF, il
se dégage une marge
des avoirs de banques
de 71,73 milliards
de CDF impulsée
par la poursuite des
paiements des agents et
fonctionnaires de l’Etat
à l’intérieur du pays et
des remboursements de
la TVA.R.
w Evolu=tion des
émissions monétaires
Au 26 février
2014, les émissions
nettes cumulées
se sont établies à
44,85 milliards de
CDF tenant à des
destructions de 6,25
milliards et des
émissions de 51,11
milliards. Le cumul
des billets recyclés
s’est établi à 196,56
milliards de CDF,
représentant 60,0 % en
provinces contre 40,0
% au Siège.
2.4.3. Comportement
des facteurs de la
liquidité bancaire
Au 27 février 2014,
l’il1teraction entre les
facteurs autonomes
et institutionnels de
la liquidité bancaire
s’est traduite par une
injection nette de
(suite en page 13)?
notes de conjoncture économique |
Le crédit bancaire au Congo est orienté vers
le découvert, soit 41,7% du total à fin janvier
(suite de la page 12).
liquidité de 14,9
milliards de CDF
contre une ponction
programmée de 33,9
milliards de CDF.
Situation est expliquée
par l’action des
facteurs institutionnels
qui ont injecté 16,8
milliards de CDF,
niveau situé en-deçà
de la programmation
évaluée à 11,5 milliards
de CDF.
w Facteurs autonomes.
Les facteurs autonomes
ont contribué à une
ponction de la liquidité
de 1,9 milliard de
CDF contre une
ponction attendue de
45,4 milliards. Cette
évolution est liée à
une contraction moins
Evolution des dépôts de la clientèle des banques.
déc.10
déc.11
déc.12
décembre-13
janvier14
1. Dépôts de la clientèle
par types
Var. par
rapport à fin
déc. 2013 (en
%)
1.575,42
1.980,13
2.636,36
3.043,76
3.051,04
0,24
(a) Comptes ordinaires
1.426,39
1.783,62
2.368,53
2.695,68
2.706,23
0,39
121,92
157,97
202,51
232,81
233,96
0,49
17,89
-5,86
TOTAL DEPOTS DE LA
CLIENTELE
Comptes courants
1.085,25
Comptes de chèques
Comptes sur livrets
1.344,20
168,66
Provisions crédocs
214,6
18,11
Autres
MN
ME
50,84
1.993,66
1.994,14 0,02
380,14
387,24
19,00
70,07
1,87
73,02
4,21
185,1
238,95
313,46
312,85
-0,20
1.575,42
1.980,13
2.636,36
3.043,76
3.051,04
0,24
178,35
196,4
357,3
452,24
429,11
-5,11
4,23
II. Dépôts de la clientèle
par Monnaies
20,64
43,52
144,80
(c) Dépôts à regime spécial
304,78
23,34
32,45
(b) Dépôts à terme
1.789,76
11,4
28,88
34,62
31,95
-7,72
1.397,06
1.783,73
2.279,06
2.591,52
2.621,92
1.575,42
1.980,13
2636,36
3043,76
3.051,04
0,24
49,70
84,66
257,43
226,76
206,74
-8,83
7,82
22,52
26,39
24,89
34,75
39.59
Entreprises publiques
167,70
183,44
210,59
221,29
201,99
-8,72
Ménages
669,82
861,3
1.359,22
1,40
III. Dépôts de la clientèle
par province
Administration publique
Administration publique
locale
Entreprises privées
680,38
828,21
1.041,63
1.100,31
1.230,41
Dynamisme de
l’activité bancaire.
Dépôts de la
clientèle des banques.
à fin janvier 2014, les
dépôts de la clientèle
s’établissent comme
suit:
w les dépôts bancaires
se sont accrus de 0,2
% à fin janvier 2014
par rapport à décembre
2013 suite, entre
autres, aux effets de
la stabilité du cadre
macroéconomique
observée durant
l’année 2013 et de
consolidation de la
confiance vis-à-vis du
système bancaire.
w les dépôts à terme
ne représentent que
10,2 % du total des
dépôts, l’essentiel
étant constitue des
comptes ordinaires, soit
88,7 %, le reste étant
constitué des dépôts à
régime spécial. Aussi,
comparé au mois
précédent, les dépôts à
vue ont enregistré une
hausse de 0,4 %. Cette
évolution ne devrait pas
occulter le recul de 5,7
% des provisions sur
crédits documentaires.
w En dépit d’évolutions
récentes, la part des
dépôts en monnaie
nationale demeure
faible, soit 14,1 % du
total. Par rapport à fin
2013, il est enregistré
une baisse d’environ
5,1 % en janvier
2014 des dépôts en
monnaie nationale,
alors que ceux en
monnaie étrangère se
sont accrus de 1,17
%. La diminution
des dépôts en franc
congolais s’explique
par le fait, notamment,
de la mesure de la
1,17
1.248,34
1.340,41
programmée des Avoirs
intérieurs nets de 28,5
milliards de CDF,
sous l’action du Crédit
Net à l’Etat de 50,3
milliards de CDF et des
Créances sur BCM de
37,9 milliards de CDF.
w Facteurs
institutionnels.
Les instruments de la
politique monétaire
ont injecté de la
liquidité à hauteur
de 16,8 milliards
de CDF contre une
programmation
de 11,5 milliards.
Cette situation
est consécutive à
l’injection réalisée
via le BTR (23,9
milliards de CDF),
contrebalancée par une
légère ponction de 7,1
milliards de CDF des
réserves obligatoires.
1,46
évolution des crédits à décaissement à la clientèle (en millions de USD)
variation par
rapport à fin
2013 (en%)
Rubriques
déc.10
dec.11
déc.12
décembre 13
janvier 14
Crédits bruts à la clientèle (1+2)
737,51
710,31
1072,01
1 038,08
1 446,47
1 824,76
1 764,61
1860,53
1 800,51
9,13
37,31
69,05
78,30
76,48
-2,03
411.86
2,81
. Crédits nets par terme
Crédits à long terme
1397,33
Crédits a moyen terme
182,91
252.85
354,07
499,09
491,10
Découvert bancaire
316,14
483,82
601,86
714,59
751,09
27,2
33,93
Ventilation des crédits par
monnaies
710,31
MN
37,55
Crédits à court terme
180.32
Crédits nets en souffrance
2. Provisions pour crédits par
monnaies
ME
239,67
21,8
24,43
337,2
35.15
400,62
1,961
2,03
-1,60
5,11
72.01
69,98 -2,81
49,14
60,15
60,02
-0,21
1 038,08
1.397,33
1.764,61,
1.800,51
2,03
50,97
71,93
85,29
85,90
0,71
672,76
987,11
1325,40
1679,32
1714,62
737,51
1072,01
1446,47
1 824,76
1.860,50
1,96
Administration publique
20,98
33,37
52,07
91,01
86,47
-4,99
Entreprises privées
465,36
641,85
874,16
1088,22
3.13
Crédits bruts à la clientèle par
secteur
Entreprises publiques
82,91
Ménages
Taux débiteurs
BANQUES
MOYENNE
116,63
168,26
280,16
MOYENNE
360,84
129,73
129,61 -0,09
548,82
556,21
1 055,20
1,35
Taux d’intérêt (en%).
JANVIER 2013
M.N.
22,62
M.E
14,58
31 décembre 2013
M.N.
19,18%
M.E
14,84%
II. BANQUES DE MICROFINANCE BANQUES
BANQUES
159,4
2,10
JANVIER 2013
M.N.
M.E
48,90
31 décembre 2013
M.N.
0,00%
M.E
48,90%
31 janvier 2014
M.N.
M.E.
19,14%
14,84%
31 janvier 2014
M.N.
0,00%
M.E.
48,90%
Taux créditeurs
BANQUES
MOYENNE
Janvier 2013
M.N.
6,90
M.E
3,10
II Banques de Microfinance
BANQUES
MOYENNE
Janvier 2013
M.N.
14,63
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 13.
M.E
2,31
31 décembre 2013
M.N.
3,78%
13,34%
Crédits à l’économie.
Ainsi, l’analyse de
l’évolution des crédits
à fin janvier 2014
comparativement
à décembre 2013
révèle ce qui suit.
L’accroissement, d’un
mois à l’autre, du crédit
à la clientèle de 1,96
%. L’augmentation
des crédits en monnaie
nationale et en
monnaie étrangère,
respectivement, de
0,71 % et de 2,10%.
Cette variation à la
hausse des crédits en
franc congolais, en
particulier, est attribuée
principalement à la
révision à la baisse du
taux directeur passant
à 2,00 % à partir de
décembre 2013 et il
l’effet dédollarisation.
Aussi, il est indiqué
de mentionner les
avancées importantes
de la mise en chantier
de la centrale des
risques et, donc le
renforcement de la
supervision bancaire
basée sur la gestion
des risques. Il importe
néanmoins de souligner
ce qui suit:
w Le crédit bancaire
est orienté plus vers
le découvert bancaire
lequel représente à fin
janvier 41,7 % du total,
après s’être accru de
5,11% par rapport au
mois précédent.
w Le crédit aux
ménages n’a augmenté
que très faiblement
1,4 % par rapport au
mois précédent en dépit
de leurs importantes
demandes et son niveau
représente moins de
30% du total de crédit.
31 janvier 2014
M.E
M.N.
M.E.
3,19%
3,78%
3,12%
31 décembre 2013
M.N.
dédollarisation relative
aux paiements des taxes
et impôts en monnaie
nationale. à court
terme, une demande
plus importante de
ta monnaie nationale
devra donc être réalisée
par les opérateurs
économiques.
w Concernant l’origine
des dépôts, elle reste
dominée par les
ménages, 44,5 % suivi
de 40,9 % de la part
des entreprises privées.
Néanmoins, il faut
relever que, d’un mois
à l’autre, les dépôts
de l’administration
publique locale ont
connu un accroissement
important de près de
40,0 % alors qu’ils
ont baissé pour
l’administration
publique centrale et les
entreprises publiques.
31 janvier 2014
M.E
M.N.
M.E.
3,39%
11,09%
3,96%
Mettre les gaz en période d’incertitude
C’est ce qui s’appelle une salle noire de monde, que nul n’avait jamais remplie avant où, en pleine période d’incertitude et de reniement, sur le thème «Tous ensemble derrière
Kabila», le Parti pour l’Action refuse du monde sur une terre passant pour hostile, laisssant des grappes humaines traîner dans les dépendances de cette Fikin. lesoft numérique.
Sur les bords de la Luye, sur nos terres bénies de Bandundu, dans Masimanimba, des villages entiers se vident et entrent en transe à l’apparition de Ya Khala (le Grand Crabe).Une
histoire vient de commencer qui passera par la matinée politique de rentrée organisée dans la mythique salle de la Fikin sur le thème «Tous ensemble derrière Kabila». lesoftNumérique.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 14.
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 15.
évocation |
Avec pour parrains les ministres MuyeJ et Kin-kiey
Dans la Capitale, la diaspora
porte sur les fonts baptismaux
un périodique d’information
U
à g., Jacques Tshilembe, l’un des promoteurs de la revue, accueille le ministre Kin-kiey au Sky Lounge Bar. à dr. les ministres Kin-kiey et Muyej face au public. dréservés.
n nouveau
média
a vu le
jour à
Kinshasa. La «Gazette de
la Diaspora», œuvre de
deux Congolais ayant
participé aux Concertations Nationales dans
le quota «diaspora»,
Michael Sakombi et
Jacques Tshilembe, a
été porté sur les fonts
baptismaux le 20 février 2014.
Selon les fondateurs,
lors de leur participation à ces assises qui
avaient l’ambition de
«refonder la cohésion
nationale», leur constat
a été sans appel sur
les relations entre les
gouvernants, la classe
politique, les Congolais
lambda et ceux qu’on
dénomme communément «Diaspora congolaise» qui ne sont que
les «Congolais vivant à
l’extérieur»: «un nuage
sombre et opaque d’incompréhensions»!
Pour eux, seuls «une
communication vraie
et un dialogue franc
dans la durée» peuvent
rétablir une rétablir une
relation de confiance
entre cet «enjeu national nommé diaspora»
comme ils le signent
dans leur éditorial et le
Congo et les différentes
couches de la Nation
Congolaise.
D’où la Gazette baptisée dans le select
restaurant bar Sky
Lounge, le long du
boulevard du 30 juin à
Kinshasa par le ministre de l’Intérieur
et Décentralisation,
Richard Muyej Mangez Mans en présence
de ses collègues, le
ministre des Postes,
Télécommunications
et Nouvelles Technologies de l’Information et
de la Communication,
le professeur Tryphon
Kin-kiey Mulumba
et la vice-ministre à
l’Enseignement primaire secondaire et
professionnel, Magguy
Rwakabuba et d’une
centaine d’invités triés
sur le volet sous la
modération d’un des
initiateurs de la revue,
Jacques Tshilembe.
Liant diaspora
et Terre Mère.
Défini comme un
«liant entre la diaspora
congolaise et africaine
et la Terre mère» par
ses fondateurs, Michael
Sakombi et Jacques
Tshilembe, la Gazette
de la Diaspora se veut
un espace médiatique
- dialectique dans le
sens étymologique grec
du terme dialegesthai:
«converser», et dialegein: «trier, distinguer» afin de permettre
une synergie positive
entre ces deux entités
pour une action de développement collective
bénéfique à tous. Pour
ces derniers, comme il
est communément dit
«du choc d’idées, jaillit
la lumière», seuls «une
communication vraie et
un dialogue franc dans
la durée» peut rendre
«normale» les relations
tendues entre la Diaspora et la RDC.
Cela débute par certains préalables dont
une meilleure perception des deux parties
par une communication
plus visible et lisible
dont la Gazette de la
Diaspora peut etre un
des instruments.
Pour le ministre Muyej,
la publication de ce magazine va dans la droite
ligne de la «cohésion
nationale» prônée par
le Président Kabila
lors des Concertations
Nationales.
Selon lui «le Congo a
besoin de la diaspora
pour sa reconstruction
et cette dernière doit
être dûment informée
de ce qui se passe en
RDC et les autorités
doivent aussi être informées des différentes
évolutions de la diaspora, c’est la noble cause
que se propose d’effectuer la Gazette de la
Diaspora». Le ministre
a appelé les «Congolais
de l’étranger» à suivre
l’exemple des initiateurs du journal du jour
afin de revenir investir
physiquement, intellectuellement et économiquement en RDC.
Pour sa part, le ministre
Kin-kiey, professionnel
des médias, a salué la
«qualité de la publication et surtout l’ambition qu’elle porte»
et souhaité un avenir
radieux au nouveau
venu dans le monde
médiatique congolais.
Issue de la diaspora
de Belgique, la viceministre Rwakabuba a
félicité les initiateurs
de la revue qui «croient
en une diaspora utile
à la reconstruction du
pays».
Du coté des initiateurs,
ils ont signifié avoir
voulu combler «le déficit communicationnel»
entre les deux entités
à la base selon eux de
toutes les «incompréhensions» dans la relation diaspora-RDC.
Michael Sakombi et
Jacques Tshilembe
croient au «génie
créateur du Congolais et de l’africain»,
raison pour laquelle
ils ont fait confiancedans le processus de
fabrication du média à
l’expertise congolaise,
de la conception graphique, les photos et
articles à l’impression
pour un produit «100
% africain».
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 16.
Ci-haut et ci-contre, la centaine de membres
de la Diaspora présents à l’événement. dr.
ont versé «les préocAprès ces différentes
cupations récurrentes»
communications, les
invités ont pris un verre lors des Concertations
de l’amitié sur la splen- Nationales: «l’irrévocabilité de la nationale
dide terrasse du Skycongolaise d’origine, le
lounge nichée sur les
droit de vote, la réhahauteurs du magistral
bilitation d’une instituboulevard du 30 juin
tion nationale chargée
offrant une vue imprede la gestion générale
nable sur celle qui est
redevenue Kinshasa-la- de la question de la
diaspora (Un minisBelle..
tère? Un vice ministère? Un haut-commisLa diaspora,
sariat?), des facilités
un enjeu natiodans les transactions
nal.
économiques avec le
Dans un éditorial signé
pays, une meilleure
à quatre mains dénomcommunication avec
mé «un enjeu national
les gouvernants».
nommé Diaspora»,
Pour la Gazette de la
Michael Sakombi et
Diaspora, «les ConcerJacques Tshilembe ont
tations Nationales
noté que le pouvoir orauront été un moment
ganisateur des Concerhistorique dans la
tations Nationales «a
pris en compte le poids bataille de reconnaissance de la diaspora
factuel et symboliqui a parfois dérapé en
que» des Congolais de
violences verbales et
l’étranger «en invitant
physiques» et croit que
près d’une soixantaine
ces assises auront été
de représentants de la
diaspora soit quasiment «un carrefour de l’His10 % de l’ensemble des toire» qui vont transparticipants». En outre, former l’implication de
les éditeurs de la Gazet- la diaspora dans la vie
te ont salué la participa- nationale. Longue vie à
la Gazette de la Diastion des représentants
pora.
de la diaspora à ces
Michael Sakombi n
assises historiques, qui
le prestige de l’auto |
Le petit frère de Cherokee est arrivé
D
ésormais
propriété
du groupe
Fiat,
l’américain Jeep met
à profit cette alliance
pour investir LE
segment tendance
du moment: celui
des petits SUV. Le
Renagade conserve
toutefois des
aptitudes au toutterrain.
profil
anguleux.
Entre le concept
Renegade de 2008
et le modèle de
série homonyme,
présenté à Genève
et commercialisé
en fin d’année,
difficile de trouver
des points communs.
Le «roadster-4x4»
au micro parebrise d’antan s’est
transformé en engin
nettement plus
classique. Mais il
a conservé l’idée
d’une compacité
inhabituelle pour la
marque. Avec 4,23 m
de long, le nouveau
venu vient en effet
jouer dans la cour
des Renault Captur,
Peugeot 2008 et
Nissan Juke. Ce qui
ne l’empêche pas de
cultiver sa singularité.
Ici, les courbes chères
à de nombreux
concurrents sont
bannies. Avec son
Avec son faciès pour le moins singulier, le
Cherokee cru 2013 tranche
avec le conservatisme de son prédécesseur. dr.
Avec 4,23 m de long, le nouveau venu de chez Jeep vient jouer
véritablement dans la cour des Renault Captur, Peugeot 2008 et Nissan Juke. dréservés.
profil anguleux, son
les rondeurs.
d’un débattement
proposées, ainsi
hayon et son pareLes divergences
de suspensions
qu’une transmission
brise quasiment
ne sont pas
plus conséquent.
intégrale plus
verticaux, sans
qu’esthétiques.
Sans oublier une
classique.
oublier sa calandre
Le petit SUV
transmission
Quatre boîtes de
à sept barrettes, ce
Jeep met aussi un
intégrale avec
vitesses figurent
Renegade évoque
point d’honneur
une gamme de
pas ailleurs au
un Wrangler
à proposer les
démultiplication
programme, selon les
miniaturisé.
meilleures aptitudes
courte.
motorisations: deux
L’antithèse de sa
au franchissement.
Pour ceux qui
manuelles à cinq
cousine Fiat 500X,
Du moins dans sa
n’ont pas besoin
ou six rapport, une
qui sera fabriquée
variante Trailhawk,
d’escalader autre
double embrayage
sur la même base,
dotée d’une garde
chose que des
six rapports DDCT
dans la même usine
au sol de 22 cm,
trottoirs, des versions et la récente
italienne de Melfi,
d’angles d’attaque
deux roues motrices
automatique neuf
tout en privilégiant
et de fuite accrus, ou
seront toutefois
rapports du grand
frère Cherokee.
Typiquement Jeep
par son style, le
Renegade l’est
nettement moins sous
son bossage de capot.
Les moteurs proposés
en France sont en
effet tous fournis par
Fiat.
Stop & Start
de série.
En essence, c’est le
1.4 Turbo Multiair
qui officie, avec 140
ou 170 ch à la clé.
Alors qu’en diesel,
le 1.6 Multijet de
120 ch côtoie un 2.0,
disponible en 140 en
170 ch. Dans tous
les cas, le Stop &
Start sera de série,
ce qui est désormais
courant. En revanche,
le remplacement de
l’instrumentation
par un écran
personnalisable de
7 pouces est plus
inhabituel dans le
segment. Plus civilisé
qu’il n’y paraît,
ce Renegade peut
recevoir un système
multimédia à écran
tactile, un radar
anticollision avec
freinage automatique
d’urgence, une
caméra de recul
ou une alerte de
franchissement
involontaire de ligne.
Mais aussi un
«gadget» qui
rappelle davantage
le concept de 2008
ou les premières
Jeep, même s’il ne
va pas aussi loin
: ses panneaux de
toit en verre My
Sky optionnels
sont amovibles soit
manuellement, soit
électriquement.
Le concept Alfieri de Maserati se dévoile au Salon
M
aserati vient
de présenter
au Salon
de l’Automobile de
Genève l’Alfieri, un
concept car 2+2 qui
célèbre le centième
anniversaire de la
marque au Trident.
L’Alfieri est un
prototype fascinant,
qui en dit long sur
le design des futures
Maserati.
ADN d’une
sportive.
Le modèle se base
sur le châssis de la
GranTurismo MC
Stradale avec un
empattement plus
court, 24 centimètres
de moins. Ses
proportions sont
donc celles d’une
véritable supercar.
L’Alfieri mesure 4
590 mm de long pour
un empattement de
2 700 mm, 1 930
mm de large et 1
280 mm de haut. Par
rapport à la Maserati
GranTurismo, l’Alfieri,
tout autant agressive,
se différencie quelque
peu: 29,1 cm de
moins en longueur,
7,3 cm plus basse et
légèrement plus large
que la quatre places
Maserati actuelle.
Sous l’élégante
caisse se cache la
plateforme de la
En choisissant le Salon de Genève, ce concept car Alfieri vient aussi fêter les 100 ans de Maserati. droits réservés.
de celle de la Maserati
Maserati GranTurismo. Maserati offre une
l’actuelle GranTurismo sportif du véhicule.
concept. Les rayons
5000 GT.
La force motrice de
répartition du poids
et confirme l’ADN
Les jantes,
des jantes, les étriers,
l’Alfieri est représentée entre l’avant et l’arrière sportif de Maserati.
spécialement conçues
la calandre, les 3 grilles Le poste de pilotage,
au design épuré en
par le moteur V8
de 47/53.
Ses proportions
pour l’Alfieri, ont été
latérales, le diffuseur
deux teintes, encadre
atmosphérique de
Les disques des
pourraient anticiper
forgées en un seul bloc arrière, les embouts
un écran TFT.
4,7 litres Made in
freins sont en carbol’arrivée d’un futur
d’aluminium. Leur
d’échappement et la
La configuration
Maranello qui délivre
céramique, un
coupé et démontrent
diamètre est de 21
signature Alfieri sont
460 ch à 7 000 tr/
héritage direct de la
bien les orientations
pouces à l’arrière et de en bleu Maserati. Cette de la planche de
bord est classique,
mn et 520 Nm à 4
GranTurismo MC
stylistiques de la
20 pouces à l’avant. Il
signature placée à
elle comprend deux
750 tr/mn. Grâce
Stradale, et sont
marque dans un avenir
s’agit de jantes à rayon l’arrière du véhicule
instrumentsindicateurs
à la configuration
associés à des étriers de proche. «Une Maserati rappelant les jantes
a été retrouvée et
principaux qui sont
particulière du système frein Brembo.
restera toujours une
classiques des années
reproduite à partir
séparés de deux autres
d’échappement,
Maserati», affirme
50. Tandis que la ligne d’un ancien document
plus petits. Sur le bord
le V8 émet un
Un design
Ramaciotti. Dans tous
représente l’élément
Maserati. Le spoiler
de chacun d’eux est
vrombissement à
Néo-Rétro.
les cas, Maserati reste
le plus marquant, les
du pare-chocs avant
apposée l’étiquette
couper le souffle.
L’Alfieri représente
toujours une œuvre
couleurs et les détails
et le diffuseur arrière
miniature « Officine
La boîte de vitesses
sans aucun doute
à part. Les designers
parachève le caractère
sont réalisés en fibre
Maserati».
robotisée à six rapports l’essence même de
de l’Alfieri ont axé
exceptionnel de ce
de carbone avec des
Les indicateurs
(MC Shift) est montée
la marque Maserati.
son développement
concept. C’est une
inserts en aluminium.
analogiques sont
avec le différentiel
Une élégante 2+2 à
vers une forme
couleur métallisée,
Dans l’habitacle 2+2
remplacés par des
arrière à glissement
l’italienne comme la
aérodynamique
appelée « Steel Flair », places, simplicité
écrans TFT qui
limité et est reliée
3500 GT de 1957,
profilée renforcée par
qui a été choisie pour
et élégance sont les
indiquent la vitesse et
au moteur par un
la 5000 GT de 1959
les 3 grilles latérales
l’Alfieri. Un choix qui
critères d’inspiration
le régime moteur à la
arbre de transmission
et la Indy de 1969.
qui ornent les ailes
apporte une touche
des designers. La
manière des appareils
rigide. Grâce à son
Le concept Alfieri
avant et insistent sur
raffinée, élégante et
planche de bord
photos modernes.
architecture, l’Alfieri
est plus agressif que
l’aspect agressif et
contemporaine à ce
suspendue est inspirée
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 17.
Découvrez avec qui vous êtes fait pour vous entendre
A
vec le
beau
temps,
les
rencontres se multiplient,
le baromètre de la
sensualité explose, le
sexe reprend sa place… Mais que peut
donner votre compatibilité sexuelle entre
un Bélier fougueux
ou ce Capricorne
bien froid dans le domaine d’Eros? Quels
sont vos compatibilités sexuelles privilégiés sur l’oreiller?
Quelle alliance vous
promet les plus voluptueux frissons
sexuels? Consultez
vite ce petit guide
des alchimies sensuelles entre signes
du zodiaque.
Le Bélier.
Bélier -Bélier:
brûler la chandelle
de l’érotisme par les
deux bouts, profiter
intensément de l’instant
présent ...
Les corps à corps,
tout feu tout flamme
attiseront toujours votre
flamme!
Bélier-Taureau:
quel joli feu d’artifice
de sensations entre cet
amoureux de l’instant
présent (Bélier) et ce
jouisseur voluptueux
(Taureau).
L’un croque, l’autre
savoure et votre duo
gourmand archi-sensuel
vous emmènera
sûrement au 7e ciel!
Bélier-Gémeaux:
«conclure» n’est pas
une fin en soi pour un
Gémeaux, qui préfère
souvent fantasmer
quelques temps et
faire durer le désir...
longtemps. Pour le faire
craquer? Jouer, badiner,
séduire... Et ce n’est
pas ce que préfère le
Bélier (as du vite fait,
bien fait!)...
Bélier-Cancer:
le désir dévorant du
Bélier n’est pas de celui
qui émeut vraiment ce
romantique Cancer...
Le Bélier devra donc
donner de plus jolis
atours à ses élans
enflammés pour mieux
faire craquer cette âme
délicate...
Bélier -Lion:
passion, plaisir et
émotions fortes pour
un couple au désir
dévorant!
Quand il s’agit
de performances
sur l’oreiller, vous
pouvez même être les
champions!
Bélier -Vierge:
Bélier empressé =
Vierge bouleversée :
pas si difficile de se
lâcher, quand on n’a
même pas le temps d’y
penser... et qu’on est
rien de mieux qu’un
Taureau pour délurer
un peu cette Vierge
inhibée!
Au Taureau
de travailler
voluptueusement sa
Vierge préférée, dans le
sens de désirs éclairés!
Entre un Bélier fougueux et un Capricorne
bien froid dans le domaine d’érotisme, que
peut donner votre compatibilité sexuelle? dr.
pris en mains par un
as du «vite fait, bien
fait!»!
Bélier -Balance:
un fan de l’extase
(Bélier) flirte avec une
cérébrale du plaisir
(Balance)...
Que de chemin à
parcourir pour parvenir
à l’harmonie des
désirs!
Que le Bélier retire
ses gros sabots et
apprenne à courtiser
plutôt qu’à «croquer»
et tout pourrait bien se
terminer!
Bélier - Scorpion:
désir et plaisir vous
rassemblent autour
d’une même irrésistible
coupe: le sexe!
Le Scorpion (plus
tordu) donnera vite à
vos ébats un petit goût
de combat, pour gagner
en frissons, volupté et
complexité.
Bélier-Sagittaire:
le sportif du sexe
(Bélier) prend en point
de mire l’aventurier
de l’autre sexe
(Sagittaire), cap sur
un 7e ciel à répétition!
L’érotisme est (en
résumé) un très vaste
continent dont vous
n’avez pas fini de faire
le tour en duo...
Bélier-Capricorne:
élan contre retenue,
flamme contre
extincteur...
Il faut que le Bélier
apprivoise les défenses
du Capricorne,
s’entraîne aux
préliminaires, abonde
dans le sens de la
tendresse et donne
simplement l’envie à
son Capricorne préféré
de se lâcher!
plus de finesse, plus
de tendresse et aussi
beaucoup plus de
caresses à suggérer au
Bélier pour s’éclater
avec son Poissons
préféré...: quelques
petits conseils à mettre
en œuvre illico pour
mieux vivre l’ivresse
en duo...
le taureau.
Taureau -Bélier:
quel joli feu d’artifice
de sensations entre cet
amoureux de l’instant
présent (Bélier) et ce
jouisseur voluptueux
(Taureau). L’un croque,
l’autre savoure et votre
duo gourmand archisensuel vous emmènera
sûrement au 7e ciel!
Taureau -Taureau:
voici un bouquet
de sensualité et une
explosion de sexualité!
L’art des touchers et
des caresses est ici à
son comble et ces deux
sensuels de la bagatelle
ne risquent pas de
s’ennuyer sur l’oreiller!
Taureau - Gémeaux:
quand le Taureau
abonde côté caresses
pour développer les
sensations, le Gémeaux
préfère minauder et
fantasmer pour mieux
faire éclore l’émotion.
Sensations - émotions
: le chemin est peutêtre long pour faire
coïncider les vibrations
mais le final n’en sera
que meilleur!
Taureau -Cancer:
on n’effleure un Cancer
qu’après avoir touché
son cœur, sinon ce
pourrait être un leurre!
Le Taureau devra s’y
faire!
Bélier-Verseau:
votre conception
commune du sexe
se situe entre sport
coquin, fête des sens,
éclat de rire sensuel
et loisir préféré...
L’érotisme sera bien
la cerise sur le gâteau
de votre joyeuse
association!
Taureau-Lion:
vous avez les
fringales érotiques
en commun mais le
Lion est également et
invariablement friand
de belles déclarations,
de panache, de grande
passion, et «s’envoyer
simplement en l’air»
lui semble tout juste un
peu... vulgaire.
Bélier -Poissons:
Taureau -Vierge:
Taureau-Balance:
le Taureau devra
mettre la pédale douce
sur la volupté car la
Balance est tout de
même plus cérébrale
que charnelle!
Elle mêle avec
beaucoup d’élégance
préoccupations
intellectuelles et vérités
sensuelles mais surtout
ne jamais la brusquer...
Taureau-Scorpion:
le duo le plus chaud!
Sexe et volupté,
sensations et passion
se sont donnés rendezvous et rien de tiède
ne passera par vous!
Amour et déraison,
désir et pulsions,
fantasmes et obsessions
riment aussi bien que
plaisir et jouir... et il
fallait bien le dire!
Taureau-Sagittaire:
les petits et gros
plaisirs de la vie sont
vos points communs et
tant qu’il y a du plaisir,
vous n’y trouvez
jamais rien à redire!
En bref, quand
l’aventurier du sexe
(Sagittaire) rencontre
le sensuel de la
bagatelle (Taureau),
on peut parier sur de
fantastiques étincelles!
Taureau -Capricorne:
le Taureau ferait
bien de «ruminer»
longtemps ses
arguments sensuels et
ne surtout pas zapper la
phase «préliminaires»
pour que ce Capricorne
«dur à cuire» décide de
se laisser aller!
Taureau-Verseau:
le Verseau donne
dans l’éclat de rire
sensuel, la coquine
parenthèse de gaieté
et sait généralement à
merveille déclencher
la gourmandise toute
naturelle du voluptueux
Taureau.
Taureau-Poissons:
si un Taureau se
retrouve sur le tableau
de chasse d’un
Poissons, c’est que
volupté et sensualité les
ont tous deux dévorés
au premier regard!
Et s’il n’y avait que
le sexe dans la vie,
nul doute que vous
puissiez durer en
beauté et volupté!
Gémeaux.
Gémeaux-Bélier:
«conclure» n’est pas
une fin en soi pour un
Gémeaux, qui préfère
souvent fantasmer
quelques temps et
faire durer le désir...
longtemps. Pour le
faire craquer? Jouer,
badiner, séduire... Et ce
n’est pas ce que préfère
le Bélier...
Gémeaux-Taureau:
quand le Taureau
abonde côté caresses
pour développer les
sensations, le Gémeaux
préfère minauder et
fantasmer pour mieux
faire éclore l’émotion.
Sensations-émotions:
le chemin est peutêtre long pour faire
coïncider les vibrations
mais le final n’en sera
que meilleur!
Gémeaux-Gémeaux:
ombres et lumières,
ni «oui» ni «non»,
quitte ou double
et strip poker vous
emmènent dans des
préliminaires d’enfer.
Vous ne vous lassez pas
d’un érotisme ludique
et savant, palais de la
découverte des corps et
des balbutiements du
coeur...
Gémeaux-Cancer:
joueurs et séducteurs
plus que sensuels
et voluptueux, vous
optez pour un érotisme
ludique et romantique,
fait de caresses, de
jeux et de tendresse,
plus que de volupté et
d’ivresse.
Fantasmes et
projections à volonté
pour un cache-cache
d’émotions qui vous
mènera, quoiqu’il en
soit, au grand frisson!
Gémeaux-Lion:
le passage à l’érotisme
entre ces deux signes
exigeants n’est pas
forcément gagnant...:
on ne peut pas briller
sur tous les tableaux
et, à force de fantasmer
et de jouer, le retour
aux réalités peut frôler
la trivialité... Pour
progresser? Il suffira de
recommencer!
Gémeaux-Vierge:
l’érotisme ludique du
Gémeaux ne peut que
plaire à cette Vierge
cérébrale, qui se
laissera volontiers aller
aux jeux fripons, aux
câlins coquins et aux
tribulations romanticosensuelles de cet
étonnant partenaire.
Gémeaux -Balance:
courtiser, effleurer,
séduire, flatter, jouer,
pour élever le degré
d’émotion, comme la
levure fait gonfler le
gâteau...
Vous êtes les
champions des
préliminaires amoureux
et de l’extra-ordinaire
émotionnel.
Vous possédez
en commun des
comportements
affectifs très cérébraux,
ce qui ne vous
empêchera d’ailleurs
jamais de... grimper
aux rideaux!
Gémeaux-Scorpion:
le sexe est le fort du
Scorpion, qui pourrait
détourner les enjeux de
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 18.
son Gémeaux préféré,
en ne misant que sur
une histoire d’oreiller!
Accordez sincèrement
vos violons sinon cette
histoire ne pourrait être
qu’une illusion!
Gémeaux-Sagittaire:
le Sagittaire est peutêtre une peu trop entier,
direct et sans chichis
pour ce Gémeaux plus
cérébral, désireux de
jouer, flirter, tester...
avant de se décider.
Que le Sagittaire
se montre plus
prévenant et vous ferez
d’excellents amants!
Gémeaux-Capricorne:
la volupté s’épanouira
dans un cadre très
sécurisé, fait de mots
doux susurrés et d’une
confiance à n’en pas
douter.
Si les conditions sont
réunies, le Capricorne
développera des feux
insoupçonnés pour
délurer son Gémeaux
préféré et pimenter ses
jeux interdits...
Gémeaux-Verseau:
si vous vouliez jouer,
séduire, badiner, flirter
et transformer cette
rencontre en canon à
émotions, vous vous
êtes bien trouvés! Si
vous désirez du sexe et
de la volupté à volonté,
ce ne sera pas tout de
suite...
Gémeaux-Poissons:
jeux coquins à
développer en priorité
pour transformer de
petites vagues de désir
en tsunami de plaisir!
Cancer.
Cancer - Bélier:
le désir dévorant du
Bélier n’est pas de celui
qui émeut vraiment ce
romantique Cancer...
Le Bélier devra donc
donner de plus jolis
atours à ses élans
enflammés pour mieux
faire craquer cette âme
délicate...
Cancer-Taureau:
on n’effleure un Cancer
qu’après avoir touché
son cœur, sinon ce
pourrait être un leurre!
Le Taureau devra s’y
faire!
Cancer-Gémeaux:
joueurs et séducteurs
plus que sensuels
et voluptueux, vous
optez pour un érotisme
ludique et romantique,
fait de caresses, de
jeux et de tendresse,
plus que de volupté et
d’ivresse. Fantasmes et
projections à volonté
pour un cache-cache
d’émotions qui vous
mènera, quoiqu’il en
soit, au grand frisson!
Cancer-Cancer:
tendresse plus que
caresses, désir plus
que plaisir, simples
ébats plus que Kama
Sutra, enamourés plus
qu’obsédés : vous êtes
des amoureux avant
d’être des amants!
Cancer-Lion:
le Cancer attend
un corps à corps
enamouré, fait de
tendresse et de
caresses; le Lion
recherche un coït
à la hauteur de
sa réputation ...
Accordez vos violons
: le domaine d’Eros
pourrait être révélateur
de vos divergences de
fond!
Cancer-Vierge:
pas forcément de
marasme des sens, pas
de gros délires mais
plutôt un plein de
tendresse et d’intimité
réussie, à l’abri des
regards indiscrets...
Cancer-Balance: le
corps est pour vous ce
violon de vibrations qui
éveille la sensualité.
En résumé, échange
de caresses, attention
réciproque et
compréhension du
plaisir de l’autre vous
incitent à une sexualité
romantico-cérébrale,
balai érotique des
cœurs sur l’oreiller!
Cancer-Scorpion:
ce doux au cœur tendre
(Cancer) suivra le fil
de l’érotisme de son
Scorpion, jusqu’au
moment où il donnera
sa démission...
avoir souvent la
migraine, face aux
déviances passionnées
de la sexualité exaltée
du Scorpion...
Cancer -Sagittaire:
pas la même
implication sur
l’oreiller et quelques
contradictions à prévoir
entre un timide Cancer
romantique et un
fougueux Sagittaire
«libéré». Mais allez
savoir...
Cancer-Capricorne:
un érotisme subtil,
acte tendre et
responsable, preuve
d’un engagement
sentimental plus
qu’indice d’un laisseraller des sens...
Rien d’explosif ni de
compulsif à signaler!
Cancer-Verseau:
si les cœurs s’envolent,
il faut bien que les
corps rigolent et c’est
surtout le Verseau
qui saura créer avec
beaucoup de fantaisie
vos innombrables jeux
interdits!
Cancer-Poissons:
le Poissons trouve
que ne plus avoir le
contrôle de la situation,
c’est surtout cela qui
est bon! Quelques
réticences à prévoir
du côté du pudique
et craintif Cancer
mais il parait que les
arguments érotiques du
Poissons font souvent
office de lame de
fond...
(à suivre).
catastrophe |
Le Boeing disparu, les téléphones portables
sonnent toujours mais personne ne décroche
S
Les portables de certains passagers sonnent, plusieurs familles ayant réussi à appeler des disparus du Boeing de la Malaysian airlines. Sans que personne ne décroche. DR.
i les
recherches
se
poursuivent
en mer
de Chine après la
disparition d’un
Boeing 777, un fait
mystérieux vient
troubler l’histoire
de la disparition du
vol MH370 de la
Malaysian airlines:
les téléphones de
certains passagers
sonnent toujours.
Selon un média
chinois, plusieurs
familles ont réussi à
appeler le téléphone
de disparus du
Boeing de la
Malaysian airlines.
Personne n’a
décroché.
Voilà qui intrigue.
L’avion s’est comme
évaporé au large du
Vietnam, un cas que
les experts jugent
«stupéfiant».
Dans ce contexte,
un nouvel élément
intrigue. Le
quotidien de
Singapour, Straits
Times affirme
sur son site que
plusieurs familles
ont réussi à établir
une connexion
téléphonique avec
certains disparus du
MH370. Ces derniers
n’ont pas décroché
mais les familles
ont bien entendu
la tonalité. Un
Chinois l’a d’ailleurs
prouvé en direct à la
télévision.
Il n’est pas le seul.
La soeur de l’un des
passagers a raconté
à l’International
Business Times avoir
réussi à appeler à
deux reprises son
frère lundi matin.
Elle a répété la même
démarche lundi
après-midi. à chaque
fois, plusieurs
sonneries, mais
personne au bout
du fil. L’appareil est
censé avoir disparu
au-dessus de la mer
de Chine. Comment
expliquer dès lors
que les téléphones
soient encore sous
tension? Ce n’est pas
le seul mystère de cet
accident. Le Premier
ministre malaisien
Najib Razak a assuré
que «les opérations
de recherche
et de sauvetage
continueront le
temps nécessaire».
présents au tribunal de
Pretoria.
Saint-Valentin 2013.
Soumis par l’avocat de
la défense Barry Roux
à un contre-interrogatoire courtois mais serré, Pieter Baba est resté
ferme sur sa version
des faits, selon laquelle
Oscar lui avait dit «tout
va bien», juste après
avoir tué son amie
Reeva Steenkamp. Il a
maintenu avoir appelé
l’athlète le premier,
alerté par des voisins,
quand bien même la
défense a produit des
relevés horaires des
appels téléphoniques
montrant le contraire.
«J’ai appelé M. Pistorius en premier. M.
Pistorius m’a appelé
après. (...) Je suis celui
qui a appelé en premier», a répété plusieurs fois ce témoin
cité par le parquet. «M.
Pistorius a appelé le
premier et vous avez
rappelé peu après»,
a rétorqué Me Roux.
«J’ai appelé M. Pistorius et M. Pistorius
m’a dit tout va bien.
Mais j’ai réalisé que M.
Pistorius pleurait. Et la
conversation a été coupée», a soutenu Pieter
Baba, comme dans son
premier témoignage de
vendredi. «M. Pistorius
m’a rappelé, mais il
pleurait, et la ligne a
été de nouveau coupée.
(...) Madame, ce que
j’ai dit à la cour est la
vérité», a-t-il ajouté,
s’adressant à la juge
Thokozile Masipa.
L’avocat de la défense
a ensuite montré à la
cour la première déposition de Pieter Baba
à la police peu après
le drame. Le témoin y
déclare que l’athlète
lui a dit qu’«il (allait)
bien», et non pas «tout
va bien» comme dans
une seconde déposition,
prise plus tard quand
un autre inspecteur a
repris l’enquête à zéro.
Pieter Baba a répondu
qu’il était «très fatigué»
au moment où il a fait
sa première déposition.
Oscar Pistorius risque
une peine incompressible de vingt-cinq ans de
prison si la préméditation est reconnue.
Le parquet soutient
que les deux amants
s’étaient violemment
disputés avant les faits,
et a produit le témoignage de voisins ayant
entendu une femme
appeler à l’aide avant
les coups de feu fatals.
L’athlète, souvent
décrit comme paranoïaque et craignant sans
cesse pour sa sécurité,
affirme au contraire
qu’il s’agit d’une
terrible méprise. Il dit
avoir été pris de panique en entendant du
bruit, et avoir tiré sur la
porte des toilettes où il
croyait qu’un cambrioleur était caché. Reeva
Steenkamp s’y trouvait.
Le champion paralympique vomit à plusieurs reprises au procès
lors de la lecture du rapport d’autopsie de sa petite amie abattue
L
e champion
paralympique
sud-africain
Oscar Pistorius a vomi à plusieurs
reprises lundi, alors
qu’un médecin légiste
entamait la lecture du
rapport d’autopsie de
sa petite amie Reeva
Steenkamp, qu’il a
abattue de quatre balles
le 14 février 2013.
Prostré dans le box des
accusés, serrant sa tête
entre les coudes, se
tamponnant les yeux
avec un mouchoir,
l’athlète s’est senti mal
alors que le médecin
légiste Gert Saayman,
à l’ouverture de la
deuxième semaine
du procès, décrivait
les blessures fatales,
montrant des photos
de la victime qu’il a
examinée au lendemain
du drame.
«M. Roux, pouvezvous vous occuper de
votre client, je ne sais
Oscar Pistorius lors de son procès. dr.
pas bien ce qui se pasune semaine n’ont pu
se», s’est inquiétée la
assister à la scène, car
juge Thokozile Masipa. le médecin légiste avait
Oscar Pistorius, 27
auparavant obtenu que
ans, a ensuite hoqueté
la retransmission soit
bruyamment, avant que interrompue pendant
le procureur Gerrie Nel son compte rendu.
ne suggère opportunéL’interdiction prononment de s’arrêter pour
cée par la juge Thokodéjeuner à 13 heures.
zile Masipa concerne
Les nombreux téléspec- les télévisions, les
tateurs qui suivent le
radios et les tweets des
procès en direct depuis nombreux journalistes
paranoïaque
soucieux
de sa sécurité.
«Je pense que la nature
très personnelle des
conclusions faites lors
d’une autopsie, ainsi
que les détails très crus
(...) ont le potentiel de
compromettre la dignité de la personne décédée et (...) je crois qu’il
est de notre devoir de
préserver la dignité de
la victime», a expliqué
le médecin légiste.
La deuxième semaine
du procès avait débuté
lundi matin avec la
suite de l’audition d’un
garde de sécurité de la
résidence de l’athlète,
l’un des tout premiers
à arriver sur les lieux
après le meurtre de
Reeva Steenkamp,
un mannequin qui
avait alors 29 ans, aux
premières heures de la
LE SOFT INTERNATIONAL | ÉDITION NATIONALE | N° 1270 | PAGE 19.
L
interna t i o n a l
www.lesoftonline.net
www.lesoft.be
since 1989
a disparition
du vol
MH170
de Malaysia Airlines stupéfie les experts.
Trois jours après la
catastrophe, on ne
sait toujours pas ce
qu’il est advenu du
Boeing 777. Attentat,
accident rarissime:
aucune piste n’est
exclue.
La disparition du
Boeing 777 de Malaysia Airlines, volatilisé
entre la Malaisie et le
Vietnam depuis près de
trois jours, stupéfie les
spécialistes qui n’excluent ni l’hypothèse
d’un attentat ni celle
d’un accident rarissime.
239 passagers
et membres
d’équipage.
D’importants secours
navals et aériens ont
été engagés pour tenter
de retrouver la trace
de l’appareil, faisant
état de l’observation
successive de débris
présumés, d’une traînée de carburant et
d’un radeau de survie
retourné. Mais aucune
de ces pistes n’a donné
de résultat pour le
moment. Le Boeing,
«apte» au vol selon la
compagnie, transportait
239 passagers et membres d’équipage. Il n’a
pas envoyé de signal de
détresse et les conditions météorologiques
étaient favorables sur
sa trajectoire.
L’avion a-t-il pu se
désintégrer en vol?
L’absence de message
de détresse a nourri les
spéculations quant à la
possible survenue d’un
incident majeur, comme une explosion.
«Il peut s’agir soit
d’une défaillance
mécanique grave ou de
quelque chose d’un peu
plus sinistre», avance
Chris de Lavigne, viceprésident du cabinet de
conseil Frost & Sullivan, spécialiste d’aéronautique. Les autorités
affirment que l’aéronef
croisait à une altitude
de 35.000 pieds (11.
000 m) au-dessus de la
mer quand le contrôle
aérien a perdu son
contact.
«C’est le moment le
plus sûr du vol» et
le Boeing 777 est un
appareil extrêmement
fiable avec «de très,
très rares incidents»
recensés depuis sa mise
en service, souligne
l’expert. «Tout cela est
très curieux».
Gerry Soejatman, un
expert indépendant
basé en Indonésie,
évoque «la possibilité d’une explosion»
à moyenne altitude ou
«un simple problème»
suivi d’une erreur de
diagnostic de l’équipage.
«Ils ne réalisent pas ce
qui se passe et l’avion
s’écrase. C’est ce qui
est arrivé dans le cas
L’avion
Malaysia
s’est-il
désintégré
en plein
vol?
C’est un appareil comme celui-ci - un Boeing 777-200 de la Malaysia Airlines - qui a disparu voici quatre jours des radars. droits réservés.
d’Air France», dit-il en
référence au vol 447
Rio-Paris de juin 2009.
L’accident avait fait
228 morts, dont 216
passagers.
Quelle est la probabilité pour qu’une dislocation de l’appareil en
vol ait été causée par
une bombe?
«C’est une possibilité»,
assène Chris de Lavigne. «Tout est possible
pour le moment jusqu’à
ce qu’on obtienne plus
d’informations. (...) Il
est assez surprenant
qu’il n’y ait pas eu
d’appel de détresse
lancé depuis l’appareil
juste avant sa disparition. La conclusion serait que quelque chose
de rapide et de drasti-
que soit survenu».
Pourquoi sait-on si
peu de choses sur cette catastrophe après
bientôt trois jours?
«Ils peinent à trouver
des éléments matériels», explique Chris
de Lavigne.
Le golfe de Thaïlande,
où l’avion aurait pu
s’abîmer compte tenu
de sa trajectoire, «est
un lieu de trafic maritime dense», ce qui
augmente a priori les
chances de retrouver
une épave ou des morceaux de l’avion. Mais
«il n’est pas toujours
flagrant que l’on a
affaire à une aile ou
l’empenage. Il faut aller sur place et vérifier
ce que c’est, cela prend
du temps».
Les ultimes observations radars confirment
que l’avion effectuait
un virage peu avant de
disparaître des écrans.
«Il reste à déterminer si
(le virage) était prévu
par le plan de vol ou
si l’avion a essayé de
faire demi-tour, observe Gerry Soejatman.
Il faut faire montre de
prudence: ce virage
indiqué par le radar,
est-ce un demi-tour ou
une chute?»
Est-il possible de piloter l’avion s’il connaît
une défaillance majeure de ses instruments de navigation?
C’est possible, selon
les experts, à condition
que cela n’affecte pas
les autres fonctions
de l’avion. Les pilotes
disposent d’un «outil
comparable à un simple
compas» destiné à les
guider dans la recherche d’un espace pour
effectuer un atterrissage d’urgence. Chris
de Lavigne ajoute que
les pilotes, dans le cas
d’une grave avarie des
outils de navigation,
auraient pu prendre
le contrôle manuel de
l’avion et eu le temps
d’envoyer un signal de
détresse.
Pourquoi les autorités
ne reçoivent-elles pas
de signaux de l’émetteur de localisation
d’urgence (Emergency Locator Beacon,
ELT) de l’avion?
«La dynamique d’un
impact est si complexe
que (l’émetteur) ne se
déclenche pas forcément tout le temps. Il
devrait fonctionner la
plupart du temps», relève Gerry Soejatman.
Quant à la fameuse
boîte noire, ou «enregistreur de vol», elle
devrait envoyer un
signal depuis le fond
de la mer détectable à
l’aide d’un sonar.
Deux
passeports
volés.
Interpol,l’organisation
policière internationale
explique que les passeports volés utilisés par
deux passagers figuraient dans sa base de
données, que personne
n’a consultée.
Alors que les autorités
estiment que la disparition du vol MH370
pourrait être due à
une action terroriste,
Interpol s’interroge:
comment des passagers
ont-ils pu embarquer
avec des passeports
volés?
Dans un communiqué publié sur le site
de l’organisation, son
secrétaire général,
Ronald Noble, assure
Le soft international est un Journal de droit étranger | AUTORISATION DE DIFFUSION en R-dCongo M-CM/LMO/0321/MIN/08 daté 13 janvier 2008.
que les deux passeports
européens volés ont été
enregistrés dans sa base
de données respectivement en 2012 et 2013.
Personne n’a semblet-il pris la peine de la
consulter..
«S’il est trop tôt pour
spéculer sur un lien
entre ces passeports
volés et la disparition
de l’ avion, il est tout
de même très préoccupant que des passagers
puissent monter à bord
d’un vol international
au moyen d’un passeport volé figurant dans
les bases de données
d’Interpol», écrit Ronald Noble.
FINANCE PRESS GROUP.
Le Soft International
Global site www.lesoftonline.
net/www.lesoft.be
LeSoftConcept
LeWebSoftConstruct
InterCongoPrinters
Radio Télé Action
[email protected]
[email protected]
Phone 0898936344
SIP-AFRiMAGES
B-1410 Belgique.
Tél 00-32-488205666.
Fax 00-322-3548978.
eFax 00-1-707-313-3691
Fondateur
Tryphon Kin-kiey Mulumba.
Conseil de direction
Mireille Kin-kiey Ngingi
Mpanza.
Gasha Kin-kiey.
Directeur général
Gasha Kin-kiey Mulumba.
Directeur associé
Yves Soda.
Administration
et Commercial.
Alain Bubu
Tél. 0993057455.
Assistante: Claudine Ngingi.
Tél. 0898936344.
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