11h24 Lueur des premiers soirs pulsation du

Transcription

11h24 Lueur des premiers soirs pulsation du
11h24
Lueur des premiers soirs
pulsation du vapeur à glace et cuire
dans cette plaine.
Face à la
montagne des premières
soirées des premiers soirs des premières aubes crépuscules et glaciation, se déroule un
firmament d'automne.
La
feuille tremblante devant mon index n'est pas cette fille qu'un jour je vis en maints monts
de roche.
Il suffit que l'air de ce moteur s'arrête pour qu'elle tremble et que
vienne des aigus dont je ne reconnais plus cette fréquence si basse qu'elle s'élève lourde comme
mon cil gauche.
Le train s'arrête et tu gémis.
Le train s'arrête
et je
j'ai mis dans ma poche trop de friandises pour pouvoir un jour
les vomir.
Triangle stupéfie moi.
Les brumes s'échappent et le moteur gémissant repart et
s'envole il me semble. VOie ferrée déviation vers l'Est vers où va-t-on mon
pe
tit?
Thcik.
Ah terre terre Terre Terre terre. Ah Terre terre Terre
frémis mission
rémission d'automne.
Oh le gigolo
pousse un cri
si strident que je préfère la fenêtre des défilés arbustes etplantes fouragères qui deviennent lignes
deviennent lignes deviennent lignes deviennent lignes deviennent lignes deviennent lignes
debviennentr lignes deviennent lignes eviennent lignes deviennent lignes deviennent lignes
deviennent lignes devienenen lignes devienennt lignes deviennent lgines
bouillabaisses sucrées florissante dans mon sac ien papier ça s'ammollit ça coule dégueule et tu
suçe au sol ce qui en reste.
Froid. Froid. Goût
de chair dans les ongles, d'où m'est venue cette nourriture?
Pourquoi ça tremble quand je rigole?
Pourquoi ça vole quand je renifle? Pourquoi je renifle?
Trois
volatiles fourmis volubile et malaisées de répondre à ma question. Mais que foutent -elles bon Dieu!
Train qui à toute vitesse avance et me laisse le temps d'un seul instant infini.
SImultanéité du paysage qui passe du temps qui s'enfuit à environ 253km/h.
Cri dépoussiéré
encore et qui revient le salaud. Cri poursuivant toute vitesse sans aucun problème de respiration.
Et Yann que fait-il?
L'on mange si bien ici que que que que que
que que que que que fut ce tremblement souterrain?
Les rails grondent
j'ai bien peur professeur.
Epuisant manège qui semble bien mener nulle part d'autre
que vers des entrailles
Digestion du suc et acidité
stomacale
dans laquelle tu seras bientôt versé
RENversé.
Tu goûtes ce vent? C'est le
trè zième
températue ambi
valente
sommeil à
replonger bouche gueule à éviter malgré le flot qui t'y entraîne
LE train s'envole le train
s'enfonce et avec lui
tu gl
glisse
glousse
grotte.
Merde!
Ne peut la brume m'embrumer un peu avant la défaite?
Quelqu'un
aurait-il
un laxatif cérébral?
De quyoi calmer mes ardeurs? De quoi éponger ma
soif de peur?
Hauteur qui doit se taire bon sang vertige qui me monte à la main droite qui prend la roche et ne
peut retenir ces lèvres de la chute vertiginale
.
Monde assoiffé de mon épingle.
Terriblle monde qui n'en a que pour mon derme
Glotte
universelle .
Grotte
ontologique Crotte défiant toute logique.
Où
peut m'emmener
une descente en altitude?
Vers le moins important.
Le moins élevé.
Le moins
le moins fort.
Les aigus plus que les basses.
L'oesophage plus que les poumons. La machine à rouler tel le train
bien plus que la machine à forer.
Aucune scie perceuse ne
parviendra à dédommager l
a fêlure de mon
intestin grêle.
Aucun miroir ne dédouble ce qui est divisé.
Aucun lac ne
reflète ce qui est tombé au dessus du Soleil.
Tu auras beau m'harmoniser.
Reste une colle.
Reste un collage décalé .
Soupir presque final
de cette heure et demie de retard que m'ont imposée
ces carnivores de
biscuits
chocolatés.
Venons mourir
dans ce bain.
Allons pleurer sur les bombes. De
ceux qui à jamais furent
enracinés dans la glaise.
Petite automne
fi de tout
bois.
11h49

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