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2 | LUNDI 10 OCTOBRE 2016 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
ILS FONT L’ACTUALITÉ | DANS VOTRE RÉGION
VOUS & NOUS
SEVRIER | Collon, c’est un nom qui résonne dans la gastronomie et l’exemple de la transmission d’une passion
LE BILLET
PAR ANTOINE CHANDELLIER
Zemmour, Action
directe même combat
On dit de ces bêtises parfois. Prenez Eric Zemmour, notre confrère passé
maître dans l‘art du déclinisme et du buzz à scandale. Grand pourfendeur de
l’islam, le voilà qui s’épanche sur son respect pour ce que cette religion a
produit de pire : le radicalisme. « Je respecte les djihadistes prêts à mourir
pour ce en quoi ils croient, ce dont nous ne sommes plus capables. » On dit de
ces âneries, certains jours… Avec celle-là, l’intellectuel de droite, qui lui aussi
se radicalise, rejoint l’activiste gauchiste et criminel Jean-Marc Rouillan,
ancien d’Action directe, condamné pour apologie du terrorisme pour avoir
exprimé une opinion à peu près similaire.
La liberté, n’est-ce pas aussi le droit de dire des bêtises ? Las, aujourd’hui
leur portée est décuplée par les effets conjugués des réseaux sociaux, de la
blogosphère et de la police de la pensée aux aguets. La petite phrase et son
fracas pénètrent chaque foyer, chaque mobile, parvient à toutes les oreilles
jusqu’à heurter les sensibilités les plus à fleur de peau. Autre registre, autre
sanction. La couverture des Jeux de Rio par nos inénarrables commentateurs
de France 2. Eux n’iront pas en correctionnelle, non. Ils se sont juste fait taper
sur les doigts par le CSA pour leurs pensées approximatives en matière
d’histoire et de géopolitique. Que voulez-vous, parfois le journalisme sportif
est au journalisme ce que la musique militaire est à la musique, et certains ne
font pas honneur à leur carte de presse, dès lors qu’ils abordent des sujets
comme l’esclavage avec la légèreté du stoppeur qui manque son tacle glissé.
De là à en faire un fromage... On en viendrait à regretter les années 80 à la
liberté de parole sans entrave, où Michel Polac donnait à chacun son droit de
réponse. La différence avec les polémistes de ce temps-là, c’est qu’ils étaient
plus drôles. Ou que l’air du temps était moins morose.
Mon père, ce cuisinier
L
a cuisine, C’est souvent
une passion qui se parta­
ge. La famille Collon en
est la preuve. Voilà 30 ans
que derrière les fourneaux
de l’Auberge de Letraz, les
générations s’activent. Trois
pour être exact.
Le parcours professionnel
de Bernard Collon a démar­
ré à Roanne chez les célè­
bres Frères Troisgros. Après
un passage sur le Queen
Elisabeth, une fabuleuse
expérience de deux ans au
Japon au côté de Paul Bocu­
se, Bernard et Lucette s’ins­
tallent à Annecy. En 1976,
ils rachètent l’Auberge de
Savoie qu’ils dirigeront
pendant 12 ans. Dix ans plus tard, ils créent l’Auber­
ge de Letraz à Sevrier dans
un environnement de rêve
face au lac. Le chef cuisinier
devient chef d’entreprise. À
cette époque, leur fils Brice,
qui reprendra les rênes de la
cuisine en 2010, est alors
âgé de cinq ans. « Je me
souviens d’avoir toujours
fait de la cuisine, mes pa­
rents me racontent que je
jouais à la maison avec des
casseroles vides, raconte­il.
Comme mes enfants le font
aujourd’hui, j’allais traîner
dans les cuisines du restau­
rant et finalement dès tout
petit j’ai vu la transmission
du geste. » Après l’obten­
tion d’un bac technologique
hôtelier à Thonon et une sé­
rie de stages, le jeune hom­
me intègre à Paris l’école
française de gastronomie
beau succès
pour la foire de la Saint-Denis
Ce dimanche, la foire de la Saint-Denis a battu son plein dans
le centre-ville rochois. Rendez-vous incontournable de
l’automne, cette manifestation a attiré un monde fou, tout au
long de la journée, pour participer aux diverses animations
proposées dont l’exposition de vieux tracteurs à laquelle
Pascal Brasier et son fils Noah, de Scientrier participaient
(ci-contre). Produits artisanaux, du terroir, démonstrations en
tous genres, concours de vaches de race montbéliarde, fanfares de rue ou orgues de barbarie, jeux pour les enfants, dégustations de produits régionaux, expositions, animaux divers… Photo Le DL/Isabelle PHILIPPE
@ LA RÉPONSE À LA QUESTION D’HIER :
Tchernia était-il l’une des figures les plus populaires de la télé ?
Non
La même passion, la même attitude entre Brice et son père Bernard, ici
avec Louise, fille de Brice. Photo Le DL/M.C.
LA ROCHE­SUR­FORON Un
Primaires : en perte de vitesse face à
Juppé, Sarkozy peut-il rebondir ?
90 %
Marion CELDA
LES IMAGES DU JOUR
ULA QUESTION DU JOUR
Oui
Ferrandi et vit une expé­
rience à la fois intense et
très formatrice à La Chèvre
d’Or à Èze village (2 maca­
rons au Michelin) ou encore
au Clos de la Violette à Aix­
en­Provence. « C’était très
difficile, le rythme soutenu,
une pratique extrêmement
rigoureuse, mais la fraterni­
té et la cohésion fait qu’on
tient le choc ! » Derrière les
fourneaux, tirant partie du
savoir­faire de son père et
de ses passages au sein de
plusieurs établissements de
prestige, il apporte une nou­
velle vision aux créations
culinaires de l’établisse­
ment et prolonge avec gour­
mandise la tradition familia­
le.
10 %
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Vous êtes invités à y répondre sur le site du Dauphiné Libéré :
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SAINT­PAUL­EN­CHABLAIS
C’est pomme pressée
pour tout le monde !
Hier, le 15e opus de la traditionnelle
fête de la pomme a fait le plein de
visiteurs avec un record d’affluence
cette année. À côté des nombreux
stands, allant des croqueurs de pommes du département aux associations
préparant des milliers de beignets, les
bénévoles du club de VTT du Gavot
ont passé au broyeur et ensuite au
pressoir 8 tonnes de pommes pour
produire 4 000 litres de délicieux jus
vendu intégralement sur place.
La commune de Servoz accueillait, hier, la 31e Foire aux
moutons. Malgré une météo maussade, le public était au
rendez-vous… et les moutons aussi, présents en force, au
nombre de 200. Les vaches tarines étaient également de la
partie, au milieu des stands, de dégustation notamment. Un
nouveau succès pour ce rendez-vous devenu incontournable
pour les habitants et les éleveurs.
Photo Le DL/Claude BOUZIN
Photo Le DL/Patrick BERTHET
SERVOZ Les
moutons étaient
les stars de la journée d’hier
ALPES LOISIRS
N°93 - Automne 2016
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L’été indien
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