linge éponge au kilo

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linge éponge au kilo
2 | DIMANCHE 3 AVRIL 2016 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
LE DOSSIER DU JOUR| EN ISÈRE
VOUS & NOUS
GRENOBLE | Maison individuelle, appartement, accession à la propriété classique
LE BILLET
PAR GEORGES BOURQUARD
Salon de l’immobilier :
François Fillon,
ce casseur
Les réveils en sursaut ne sont pas bons pour la santé, François
Fillon devrait le savoir. L’ancien Premier ministre désormais candidat
à la primaire de la droite a versé dans le vocabulaire de mauvais
garçon devant ses troupes hier à Paris. À croire que l’efficacité du
message s’accommode mal des bonnes manières.
Voilà que François Fillon entend « sérieusement casser la baraque », rien que ça. Il aurait pu préciser quelle baraque il veut ainsi
mettre en miettes.
S’il s’agit de son château de la Sarthe devant lequel il avait posé en
majesté pour Paris-Match, les Monuments Historiques vont lui
réclamer des comptes pour destruction de patrimoine.
Si la baraque en question c’est la France, les électeurs vont
regarder à deux fois avant de lui confier les clés. Vu sa place dans les
sondages, ils doivent déjà avoir leur petite idée.
À droite, la promesse d’un tournoi à la loyale entre gentlemen
n’aura pas tenu longtemps. Car cette fois, le casseur Fillon enfile les
gants de boxe : il n’est pas le « candidat de la revanche », et vlan pour
Sarko. Ni celui « du consensus », et un uppercut pour Juppé. Quant
au gamin Bruno Le Maire, il n’aurait de jeunes que ses artères.
Et si Fillon se fait rare à la télé, c’est par refus délibéré de la
politique spectacle. Il n’est peut-être pas invité tous les quatre matins
non plus.
La primaire socialiste n’avait pas été pavée de pétales de roses.
Celle de la droite vire doucement mais sûrement au jeu de massacre,
façon foire pour un trône.
ULA QUESTION DU JOUR
Veillez-vous à avoir une activité
physique quotidienne ?
@ LA RÉPONSE À LA QUESTION D’HIER :
Allez-vous renoncer à utiliser du désherbant chimique ?
Oui
64%
Non
36%
Résultats de la consultation effectuée sur le site du Dauphiné Libéré (6 600 votes).
Chaque jour, une question vous est posée dans cet espace.
Vous êtes invités à y répondre sur le site du Dauphiné Libéré :
ledauphine.com rubrique “La question du jour”.
UÀ VOIR, À LIRE SUR LE WEB
Trois wingsuiters s’offrent
un vol vertigineux
au-dessus du glacier des Bossons
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Sur le Salon de l’immobilier du Dauphiné Libéré, vous trouverez une cinquantaine de stands, promoteurs, constructeurs, banques et agences immobilières. Chez Avenir Groupe,
Stéphane Callejon et Cédric Cochin (ci-dessous) en sont persuadés : la maison individuelle fait toujours rêver les familles. Photos Le DL/Christophe AGOSTINIS et K.C.
Si le prix des terrains
peut en refroidir plus
d’un, la maison individuelle
a encore de beaux jours
devant elle. Toujours
à la mode, elle évolue
en fonction des budgets,
des besoins des familles.
Petit tour dans les allées
du Salon de l’immobilier
du Dauphiné Libéré, qui
se poursuit jusqu’à ce soir
à Alpexpo.
S
i dans d’autres pays,
surtout de l’Europe du
Nord, être propriétaire
n’est pas l’objectif majeur,
en France, investir dans la
pierre a encore un sens. Et
notamment dans la maison
individuelle. Stéphane Cal­
lejon, d’Avenir Groupe, et
Cédric Cochin, conseiller commercial chez Grésivau­
dan et Voiron Constructions
(filiale du premier), approu­
vent cette tendance : « Oui,
la maison, c’est toujours un rêve. Et les nouvelles mesu­
res prises par l’État en début
d’année accentuent cela : les gens veulent devenir propriétaires. »
Tous les deux différencient
trois catégories d’acheteurs
de maison : 11 % achètent
de grosses maisons, 27 % privilégient le coût et par­
tent sur des maisons modes­
tes, de plus petite taille, en­
fin, 62 % des acheteurs de maison sont intermédiaires,
ont un apport et les deux
personnes travaillent.
Pour séduire le client, Ave­
nir Groupe a donc décidé de
monter en gamme : « Nous
avons travaillé la négocia­
tion, parce que nous avons
une force de groupe. Ainsi,
nous offrons aux acquéreurs
des prestations de fo­
lie ! » Mais encore ? « Des
planchers chauffants, des
sanitaires incroyables, de la
menuiserie alu… Et des maisons en brique. »
Justement, quels sont les
matériaux à la mode ? Une
des 21 enseignes du groupe s’est spécialisée dans le
bois. « Mais ce domaine­là,
même s’il plaît, est encore
cher. C’est une niche qui n’a
pas encore explosé. Sou­
vent, les personnes veulent
une maison écologique mais
n’en ont pas les moyens. La
brique est un élément natu­
rel mais moins onéreux que
le bois. »
« Ils veulent une vraie qualité de vie, la famille est mise en avant »
Lorsqu’on parle maison in­
dividuelle, le sujet, presque
tabou, c’est le terrain. Son
prix est souvent l’obstacle.
« Dans le département, il y a
des secteurs privilégiés de­
puis longtemps, comme Claix, Seyssins, Vif, Var­
ces… Le Grésivaudan et le
Voironnais sont très recher­
chés. Mais les 27 % de tout à
l’heure sont capables de fai­
re des kilomètres pour se
payer la maison de leurs rê­
ves. Ils veulent une vraie qualité de vie et refusent de
s’endetter comme les géné­
rations précédentes. La fa­
mille est mise en avant. » Et surtout, aujourd’hui, les
acquéreurs « veulent du clé
en main. Ils ne sont plus prêts à travailler le week­
end dans leur maison. Ils ont
besoin de vivre à côté ».
Une autre tactique pour di­
minuer le budget : « La divi­
sion de parcelles. Certains
propriétaires vendent leur
maison avec une petite par­
tie du terrain et se font cons­
truire une nouvelle maison
sur l’autre partie. Cela leur
permet d’avoir de plus bel­
les prestations. »
Avenir Groupe a bien com­
pris que les acheteurs
d’aujourd’hui veulent tout,
sans se priver, quitte à s’éloi­
gner. Alors, la stratégie,
c’est d’offrir « un accompa­
gnement total. Nous som­
mes, depuis trois semaines,
le 5e groupe français, ce qui
représente plus de 1 300
maisons par an et plus de
150 millions d’euros de chif­
fre d’affaires. Nous sommes
Katia CAZOT
717385600
présents dans 35 départe­
ments et nos 21 enseignes
proposent tous les services
dont un acquéreur a besoin
dans son parcours ».
C’est ainsi que Stéphane
Callejon et Cédric Cochin
voient arriver sur le Salon de
l’immobilier, comme dans leurs agences, des primo­
accédants, des propriétaires
d’appartement qui visent plus grand et qui espèrent
de nouvelles prestations. Et,
nouveauté, des familles re­
composées : « Elles cher­
chent à repartir de zéro, construire une nouvelle vie
mais à plusieurs. Une mai­
son leur permet cela. »
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