cantiques bretons et airs populaires celebres du repertoire tra

Transcription

cantiques bretons et airs populaires celebres du repertoire tra
CHANTS RELIGIEUX ET TRADITIONNELS BRETONS
Kousk Breiz-Izel, kouzk…- Bro goz ma zadou - Mond davédoh ….
1-
Silvestrig. Cet air, écrit sur une musique triste et très belle, raconte l’histoire d’un jeune breton parti à
la guerre ; son père le pleure toutes les nuits ; mais un jour, on apprend son retour…
2-
Kenavo (Chant de l’adieu ; extrait de la Noce Vannetaise ; musique de Le Dantec, paroles de
Le Bayon) : « Au revoir à vous, vrais Bretons ; en vous voyant, la joie s’épanouit, dans chaque
cœur, comme une fleur ; honneur à vous, et merci ! »
3-
Kouzk, Breiz-Izel, kouzk… « Dors, ma Bretagne, dors ; il n’y a pas, au monde, de pays plus beau que
toi ». Cette mélodie populaire est l’une des plus célèbres et des plus chantées en Bretagne.
4-
Pe trouz war an douar (Cantique de Noël) : « Quel bruit sur la terre ! Anges, dites-nous :
" Pourquoi vos chants, quelle est cette heureuse nouvelle qui nous est annoncée ? ". Nous
venons vous dire une chose sans pareille : un enfant béni, le Roi de Jérusalem, vous est né
à Bethléem ». Ce très beau cantique illustre admirablement l’âme bretonne : le thème – la
Nativité -, est gai ; pourtant, la musique est grave, presque triste.
5-
Mond davédoh : « Aller vers toi, Seigneur, vivre en ta maison, dans la joie ; je t’attends, d’un
ardent désir, sur la route du paradis ». Cet hymne célèbre dans le monde entier est la version
bretonne du cantique anglais « Amazing grace », attribué à John Newton (1725 – 1808).
6-
Regina coeli (Reine du ciel). Cantique pour le temps de Pâques : « Soyez heureuse pour toujours,
Reine du ciel, Jésus votre fils est ressuscité ! Quel bonheur ! Le retrouver plein de vie ! Chantons tous
ses louanges ! ». Un des rares cantiques bretons franchement gai et joyeux.
7-
Kousk, kousk, va lellig kousk (Berceuse ; musique et paroles de Louis Lok) : « Dors mon
mignon, dors ; sous le regard des étoiles, les oiseaux se sont tus, les fleurs se sont closes, les
nids ont fermé leurs volets ; dors mon petit ange, ta maman veille sur toi ; demain, tu goûteras
la douceur de ses baisers ». Cette mélodie populaire, d’une grande tendresse poétique et
musicale, est une réussite parfaite.
8-
Adoromp holl (Cantique) : « Adorons tous, dans le sacrement de l’autel, le Dieu caché, notre
maître et notre sauveur ».
9-
Jezuz pegen braz ve ! (Cantique du Paradis). « Jésus, combien est grande la joie de l’âme qui
vit dans la grâce et dans l’amour de Dieu ! ». Cet air admirable, écrit avec une économie
étonnante de moyens (une tierce), exalte la joie du chrétien après sa mort : enfin, allez rejoindre
Dieu, Jésus et les Saints, et vivre avec eux pour l’éternité. La sérénité qui se dégage de cette
mélodie simplissime est surprenante.
10-
Santez Mari (Cantique).
11-
An tri angelus (Mélodie traditionnel galloise ; poésie bretonne de Taldir) (Les trois angélus).
Ce chant très « enlevé » exalte le travail bien fait, vertu bretonne par excellence : « Debout,
debout, Bretons ! Peinez, peinez, Bretons ! Dormez, dormez, Bretons ! ».
12-
Baradoz dudiuz (Paradis merveilleux, cantique) : « Paradis merveilleux ! Le pays des Saints est
mon pays ; au ciel, Jésus, mon sauveur, avec les Saints et les Anges, je vous chanterai mon
bonheur et ma reconnaissance ! ». Le thème de la mort est récurent en Bretagne : la terre est une
vallée de larmes, de peines et de souffrances ; le vrai pays est le ciel, la mort est une délivrance.
Comme le précédent cantique « Jezuz pegen bras ve ! », cette musique toute simple dégage le
calme de la paix enfin trouvée auprès du Créateur du ciel et de la terre.
1
13-
Jezuz lavar d’eomp pedi (Cantique). Un très beau dialogue entre l’âme et Dieu : « Jésus nous
demande de prier, sans cesse et toujours ».
14-
Da vartoloded ar Guilvinec (Cantique des marins du Guilvinec). Ce chant martial est récent ;
l’auteur en est inconnu. IL exalte les matelots du Guilvinec, non sans une certaine gouaille
cornouaillaise : se comparant au apôtres (!), ils se disent prêts à abandonner bateaux et filets
pour suivre le Christ, lorsque la cloche sonnera. La tessiture de cet invraisemblable cantique est
très large, et exige une vraie voix d’opéra (dans la présente version, les notes graves ont dû être
remplacées, pour des raisons techniques). Inchantable dans toute son étendue, les fidèles le
braillent comme ils le peuvent, à la messe, certains dimanches. L’effet auditif, pour qui a eu le
privilège de l’entendre, est surprenant.
15-
Bro goz ma zadou (Vieux pays de mes pères). A défaut d’avoir pu composer pour eux mêmes
un hymne national propre, les Bretons partagent le leur avec les Gallois. On s’accorde à
admettre qu’au temps des émigrations bretonnes vers l’Armorique, les contingents les plus
nombreux vinrent du pays de Galles. Les deux pays restent très proches, et organisent chaque
année de nombreuses manifestations culturelles communes. Cet hymne national, lent, solennel,
majestueux, s’écoute debout, dans la plus grande religiosité, même dans les lieux privés.
Nombreux sont les Bretons qui ne peuvent l’entendre sans pleurer.
Louis Mélennec de Beyre chante en français, italien, allemand, latin, anglais, napolitain, breton,
hongrois, russe. Il se destine d'abord à la médecine et au droit. Parallèlement, il étudie le chant avec des
Maîtres réputés, de notoriété nationale ou internationale : Henry Legay (de l'opéra de Paris), Arkady
Volodos (du Kirov), Ugo Ugaro (de la Scala de Milan), Georgette Rispal (de l'opéra de Paris). Sa voix
très souple lui permet d’interpréter avec un égal bonheur la musique classique la plus élaborée et la
musique la plus populaire. Aussi, chante-t-il avec autant d’aisance la musique profane, la musique
religieuse, l'opéra, la mélodie, l'opérette.
Prix de mélodie, Prix d'opérette, Prix Piardon, Lauréat de l'épreuve d'opéra au concours de la scène
française (1988). Sélectionné au concours d'excellence Léopold Bellan (1988). Prix au concours Léopold
Bellan (1988).
Il a effectué de nombreux concerts en France et à l’étranger dans des lieux prestigieux.
Lorenzo Cipriani
Organiste, Titulaire de l’Eglise Notre-Dame de Compassion à Paris, Lauréat au Conservatoire de Milan.
COMPOSITION DE L’ORGUE CAVAILLÉ-COLL CONVERS/LALMAND (1917, rév. 2002)
I GRAND ORGUE
II RÉCIT
PÉDALE
1 Principal 8’
8 Viole de Gambe 8’
15 Soubasse 16’
2 Prestant 4’
9 Cor de nuit 8’
16 Bourdon 8’
3 Doublette 2’
10 Flûte octaviante 4’
17 Flûte 4’
4 Flûte harmonique 8’
11 Nazard 22/3
18 Trompette 8’
5 Plein-jeu IV rangs
12 Tierce 13/5
Timpani
6 Basson 8’
13 Quarte 2’
7 Voix humaine 8’
14 Cromorne 8’
Zimbelstern
Trémolo
ACCESSOIRES
Tirasses I/P et II/P Accouplements II/I et IIgrave/I Transmission et tirage des jeux mécaniques – Diapason : La = 440 Hertz - Tempérament légèrement inégal.
En tout : 1046 tuyaux.
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