Rétro 39

Transcription

Rétro 39
Rétro 39
N°55 janvier 2012
Les vœux du Président
En début d’année dernière nous avions le sentiment que l’année 2011 serait
une année calme à cause des événements comme la récession, la crise
financière, la baisse du pouvoir d’achat, qui durent déjà depuis plusieurs années et
dont on ne voit pas la fin. En réalité, en ce qui nous concerne, et ce n’est
probablement pas dû au hasard, il en a été tout autre : en effet, pratiquement
toutes nos organisations ont battu des records de participation, malgré le nombre
croissant de celles-ci. Ces résultats encourageants sont très motivants pour les
membres du conseil d’administration et tous les organisateurs du club qui donnent
de leur temps pour que vous puissiez profiter pleinement de votre passion pour la
voiture ancienne. Déjà, de nouvelles manifestations ont été ajoutées au calendrier
de cette année, pour votre plaisir, et pour le nôtre.
Tous ensembles, nous vous présentons, pour votre famille et pour vous, nos
meilleurs vœux de santé, bonheur et prospérité pour l’année 2012. Nous vous
souhaitons de pouvoir continuer à vous faire plaisir au volant (ou au guidon) de vos
véhicules préférés et d’en profiter au maximum.
Jean Pierre AULON
1
soutient le marc et le rhum.(désolé, Michel et Bernard
ne m’ont pas fait passer de photos)
Barbecue du Club
23 juillet 2011
Le barbecue du club devient l’événement important
pour le club.
Cette année, le hangar de la famille Bon à Saint Loup
fut très apprécié vu le temps.
Olivier, Christelle et Jean-Marie quant à eux ont bravé
la pluie pour nous faire cuire la viande
On ne reviendra pas sur un petit incident d’un couple
ayant oublié leur fille (généralement, on le fait pour la
belle-mère)….

14ème Route du Jura
3 et 4 septembre 2011
Les buffets étaient comme d’habitude copieux et très
bien présentés. Merci aux filles.
Bref du sérieux pour l’organisation d’une soirée qui ne
l’est pas du tout. La bonne humeur était présente, et
certains ont terminé le dimanche matin avec comme
Cela faisait 5-6 ans que je n’avais pas fait les Routes
du Jura et depuis 2 ans, je voulais les refaire avec
Eric, se frotter à ce qui se fait de mieux en
concurrents, à savoir nos amis Belges, Allemand et
autres Nordistes.
2 catégories : les Grand Tourismes qui consiste à
naviguer au road book, respecter l’heure des CH et
des TIP (temps idéal de passage où l’avance est
pénalisée mais pas le retard) et la catégorie Expert où
en plus d’une navigation plus ardue que les GT on
rajoute de la régularité à la seconde. Quitte à payer un
engagement, on prend la totale et on se frottera aux
Belges…. C’est parti ; le dernier rallye que j’avais fait
avec Eric était avec sa traction 11 de 1946. Là, pas
question, il nous faut un minimum de chevaux. On
empruntera la Triumph STAG de son père (merci
Pierre), promis on la ramènera entière. Contrôles
administratifs et techniques le vendredi en fin d’aprèsmidi pendant que la SNCF m’achemine doucement
2
tard le soir dans le Jura. Petite nuit, briefing à 7h30,
ère
départ de la 1 voiture à 8h00.
Road book donné sur la ligne de départ, la boule au
ventre, même si on ne vise pas la gagne, notre objectif
est de faire les choses sérieusement et viser le TOP
10… Priorité aux CP 1200 points le manquant ou le
faux, alors que 1 point les secondes de retard en
régule, CH et TIP (le double pour avance). La voiture
marche bien, on est décapoté, un peu friquet le long
des berges du Doubs. On rentre dans le bain,
enchaînant les fléchés métrés et non métrés, une
petite zone de régule en fléché non métré. Ah oui,
pour les régules, pour éviter tout appareillage
électronique, ATB et autres, les moyennes ne sont
pas connues et varient en fonction du tracé. A chaque
ZR est fournie une table papier que l’on doit essayer
de suivre.
Premier CH. On arrive 5 minutes en avance, s’arrête
avant la zone, coupe le moteur… une minute avant de
pointer, on s’installe, tourne la clef et….rien…..plus de
jus….panique, on ouvre le capot, touchons quelques
fils….rien de rien…..on rentre dans la zone en
poussant pour pointer à 0. Mais on ne va pas pousser
tout le rallye non plus. Robert, le commissaire, entre 2
voitures, nous aide à se mettre dans une descente….
Ça redémarre….. Avec 3-4 minutes de retard. On va
courir après le temps, mais le plus grave est que l’on a
plus de jus pour le klaxon, les clignotants et le
TRIP !!!! Pour la navigation, ce n’est pas « trop »
gênant, sachant qu’il y a beaucoup de cartes à tracer
ou autres, arêtes de poissons, ou non métrés. On fait
évidemment une croix sur la régule. On cale, on
repousse ;;;je sens très mal la suite. On discute dans
la voiture, le road book demande toute notre
attention ; que faire ? Vu les symptômes, ça doit être
la batterie, est ce que l’on s’arrête en acheter une, ça
veut dire perdre 15 mn le temps de l’achat et de la
remonter, ou on essaye de tenir jusqu’à midi ? On
ème
choisit la 2
solution. Le cadran de charge au
tableau de bord indique que la batterie recharge à 15
volts, limite de la zone rouge. C’est trop mais ça
prouve que l’alternateur doit marcher. Coté navigation,
pour finir, on a droit à un carte Michelin de….1944. On
a 1 point de passage obligé et l’arrivée imposée, le
reste à faire au plus court ; trop marrant. Certains
chemins sont devenus de vraies routes, des
déviations de villages sont apparues….on cherche des
raccourcis où il n’y en a pas. On a voulu couper dans
la foret de la Joux, en 1944 c’était un chemin dessiné,
aujourd’hui un peu de goudron est apparu au début….
Mais on tombe au fond des bois sur une ferme dans
une impasse….depuis 1944, elle n’a pas bougé !!!!
Midi, on pointe au CH à l’heure, direction le
e
supermarché du coin, 110 la batterie, c’est du vol
mais bon…. Et là surprise, sur un STAG, la batterie
est sous la pompe d’assistance de la direction, faut
tout démonter ; Bravo les Anglais. Tout est chaud,
bouillant… pas facile. Une bonne demi-heure après,
ça redémarre, on file au casino de Salins les Bains
rejoindre le rallye, on mange rapidement, café et déjà
l’heure de pointer…ah, ça va beaucoup mieux avec un
TRIP.
Quand je regarde le classement détaillé, on voit une
nette différence sur les contrôles de régularité, le
matin, on se prenait des valises de points (650 en tout,
mais on est quand même passé devant un contrôle 1
seconde en retard : un grand coup de bol), l’aprèsmidi et le dimanche, on varie dans une fourchette de
plus en plus ou moins 20 points. Mais le TRIP ne
marche pas si bien que ça. Le partiel se remet à 0 de
temps en temps. Dommage, c’est celui que je me sers
pour réguler. Les 2 fins de ZR se font comme le
matin : à la louche. L’après-midi fut encore un moment
de stress, quand il a fallu ravitailler la STAG pour être
sur d’arriver à Dole. Là, je l’avoue, Pierre, on a tiré un
peu sur la bête, pour finir à la pause à 16h. On a brulé
90 litres d’essence pour faire uniquement ce rallye !!!
Au niveau navigation, ça tourne et ça tourne, difficile
mais ça va, la concentration est au maxi, bientôt la fin.
19h, on pointe, direction la maison pour une bonne
douche, on est naze. 20h30, on retourne retrouver le
rallye pour un diner. Il tarde à tout le monde d’aller se
coucher. Monsieur Olivier SUSSOT, tu nous à
épuisés !!!!
Dimanche matin, on découvre le classement…ouais !
ème
On est dans le Top 10 : 7 !!!! Avec 2 CP
manquants. Un équipage Français est dans le Top 5,
le reste, du Belge et du….Belge. A la régulière, on
ème
peut aller chercher le 6
qui est à 100 points devant
c’est à dire en étant meilleurs en régule au nombre de
CP équivalant. Aujourd’hui, j’oublie le TRIP
intermédiaire, je mettrai tout à 0 à chaque départ de
ZR, résultats : 56 points de pénalité en 4 contrôles
(sachant qu’il y a des points doublés dans les 56), on
pointe à 0 aussi en CP. Ca sent bon……. Un bon
carto puzzle en douze villages différents : no
problème. C’est fini, un bon repas de clôture, le
ème
er
classement,
le classement…..5 , 1 Français
Merci Eric. Je n’arrive pas à me détacher de ce que
j’ai vécu, le rallye est vraiment sublime, le tracé, le
timing, les paysages, et que dire de la restauration !!!!
les restos top, mais surtout les pauses que l’OCCJ
prévoit avec leur « cantine » ambulante, une pure
merveille !!!!!!!!!!!!
3
manifester qu’après la remise des prix. Elles se
transformeront en orage en fin de journée, sur le
chemin
de
retour
des
concurrents,
plus
particulièrement sur la route de l’Alsace. Donc fenêtre
météo chanceuse pour le rallye. Pas d’essuie-glace, et
capotes retroussées.
Manu GUAZETTI

14ème Route du Jura
3 et 4 septembre 2011
Malgré les efforts de leurs organisateurs, Olivier
Sussot et Patrick Darley, les 13es Routes du Jura
l’année dernière n’avaient pas failli à leur réputation de
rallye très bien organisé mais particulièrement difficile.
De nombreux concurrents avaient déploré des routes
assez cassantes, un kilométrage un peu élevé et des
moyennes « sportives ». Sauf les belges, habitués de
l’épreuve, qui adorent ça et en redemandent sans
modération. Cette année, les mêmes organisateurs
ont tenu leur promesse de tout adoucir pour faire
plaisir à la plupart. Au risque d’aller un peu trop loin
dans la douceur ?
e
Pour leur 14 livraison, les Routes du Jura désormais
bien ancrées au cœur du Trophée Historique des
Régions de France (THRF), ont un peu innové en
abaissant la difficulté dans les deux catégories
(« Expert » pour les adeptes de la régularité, « GT »
pour ceux qui préfèrent le tourisme avec une
navigation plus douce) et en délaissant pour la
première fois le Haut-Jura et ses montagnes au profit
de la lisière du Doubs et notamment la vallée de la
haute Loue, la plus célèbre rivière de pêche à la
mouche d’Europe, qui attire les mordus de « fly
fishing » du monde entier.
Une soixantaine d’équipages internationaux sont donc
traditionnellement conviés à Dole en ce début
septembre au climat annoncé incertain. Dieu merci, le
samedi sera magnifique et les quelques gouttes du
dimanche attendront la fin du rallye pour ne se
Vendredi soir, les vérifications techniques ont lieu,
comme à l’habitude, sur les hauteurs de Dole, au
Mont-Roland surplombant la ville. Avant un dîner
informel, sans chichis et très décontracté, dans un
petit hôtel-restaurant du quartier de la gare, cantine du
club organisateur, le Old Cars Club Jurassien.
Samedi matin, au port de Dole et sous l’œil
bienveillant de l’imposante basilique, Olivier Sussot
déroule son briefing dès 7h30 et libère la première
auto à 8h00. Expert devant, GT derrière, pour éviter
les bouchonnages, confusions et énervements ayant
perturbé certains rallyes dans le passé. Direction la
lisière nord de la forêt de Chaux avec un carto-puzzle
sans difficulté majeure, puis du fléché-métré et non
métré et enfin une double carto pas trop compliquée à
tracer. On longe, sans trop la voir, la magnifique Loue
et ses pêcheurs, pour arriver à la première pause, en
milieu de matinée, à quelques encablures d’Ornans,
magnifique village du peintre Gustave Courbet. Pour
les meilleurs, au maximum 1 CP manqué, 1 minute
par-ci par-là à un CH et quelques secondes aux
contrôles de régularité. Seconde demi-étape du matin,
sur des routes beaucoup plus sinueuses, redescente
du Doubs vers le Jura avec carto simple, carto-calque,
fléché allemand en expert. Puis, juste avant Salinsles-Bains étape du déjeuner, une vieille carte Michelin
jaunie de 1944 sortie du grenier d’Olivier Sussot, avec
bien sûr nécessité de trouver la bonne route,
forcément une vieille route. Facile pour certains,
diabolique pour d’autres.
Déjeuner au casino de Salins-les-Bains, édifice
flambant neuf (l’ancien ayant totalement brûlé
récemment), à l’architecture audacieuse et originale.
Puis retour progressif vers le Doubs, via une cartocalque, un fléché allemand en Expert et du road book
classique en GT. Sur des routes alternant le sinueux
et le roulant, des forêts nombreuses, mais pas du tout
les sentiers forestiers qui avaient rebuté les
concurrents l’an dernier.
Nouvelle pause goûter de milieu d’après-midi, toujours
concoctée par une extraordinaire équipe de bénévoles
du Club Jurassien qui prépare amoureusement ces
pauses depuis toujours. Ici, pas de boites de gâteaux
rances, de paquets de chips achetés la veille. Non, un
jambon cuit maison, des tartes faites maison, des
terrines et du fromage de tête faits maison, des
cocktails de fruits faits maison !...
4
En GT, Verrier-Verrier font de même mais leur reste
confortable tandis que Walter-Schonbacher zappent
un TIP et descendent eux aussi du podium.
Le rallye se termine sur les hauteurs de Dole, au
Château du Mont-Joly, où le chef étoilé Romuald
Fassenet a dressé
un magnifique chapiteau
translucide dans le parc, au-dessus des voitures
rangées
dans
l’herbe
en
contrebas.
Une longue « standing ovation » les récompensera
justement à la remise des prix. Puis retour à Dole par
du road-book classique et un carto-puzzle où dans le
petit village de la Loye une route a été malicieusement
« oubliée ». Les habitués connaissent bien ce piège
qui est dans les cartons d’Olivier depuis plusieurs
années. C’est sans doute la prime à la fidélité !...
Au dîner, au Chalet du Mont-Roland, les concurrents
échangent leurs impressions tout en découvrant les
« corrigés » des différents pièges de la journée
judicieusement affichés par les organisateurs.
L’impression générale est que le rallye est toujours
aussi beau malgré les paysages différents, plus
roulant que l’an dernier, moins rapide et aussi un peu
moins difficile. C’était le vœu des organisateurs. Les
plus forts trouvent qu’ils sont peut-être allés un peu
loin. Beaucoup ne se plaignent de rien, conscients au
vu des corrigés d’avoir quand même fait pas mal de
bêtises. En Expert, tout reste ouvert : les belges
Demortier-Stephenne (BMW)
devancent leurs
compatriotes Thirion-Henry (Alfa Roméo) et les
français Benacchio-Vampouille (Porsche) d’une
poignée de points. Ils n’ont pas loupé une « queue de
flèche » qui aura coûté un CR manquant aux ¾ des
Expert. En GT, le couple Verrier-Verrier (VW) écrase
tout le monde, ayant ramené tous les CP et pris
seulement un petit peu de temps à la première demiétape du matin. Sauf coup de théâtre ils ne pourront
pas être rejoints. Mais derrière eux, Gascoin-Corvi
(Porsche), Walter-Schonbacher (Triumph) et FrayBrison (Opel) sont quasiment sur la même ligne, avec
presque dix fois plus de points que les premiers !... Ils
ont loupé chacun 2 CP et les CP manquants coûtent
très cher aux Routes du Jura. Un de ces trois
équipages ne sera pas sur le podium.
Après une bonne nuit, les concurrents repartent du
port de Dole le dimanche matin à l’aube. Toujours les
Expert devant les GT, mais dans l’ordre inverse des
numéros. Cette fois on ne quitte pas le département
du Jura. On tourne autour du massif forestier de la
Serre, au nord de Dole. Le tracé est très roulant.
Apparemment facile. Eh bien en Expert, BenacchioVampouille loupent un CP et descendent du podium.
Le repas est également magnifique, conforme à la
réputation du maître des lieux. Olivier Sussot, soulagé
et en grande forme, égrène comme d’habitude avec
humour et malice les résultats pendant que tous les
convives se régalent. Sa parole est tenue, tout est
terminé à 15h00 car beaucoup ont une longue route
de retour. En Expert les belges trustent le podium,
c’est banal. En GT les alsaciens avaient tout raflé l’an
dernier; cette année les régions sont plus diversifiées :
les savoyards devançant les normands et les lorrains.
Rendez-vous est donné pour les prochaines épreuves
du Trophée, les Boucles de Loire du président JeanLouis Blanc les 24 et 25 septembre, et l’emballage
final en Normandie, au Jeanne d’Arc Historique de
Jean-Luc Girard les 15 et 16 octobre
CLASSEMENTS
Cat. EXPERT
1er- Michael DEMORTIER - Benoit STEPHENNE (BMW 2002), 2e- Camille
THIRION - Joël HENRY (Alfa Romeo GTV), 3e- Marcel MATHONET - Christian
LAUFFS (Fiat 850 sport), 4e- Philippe SERVAIS - Boris VINETTE (BMW 2002),
5e- Eric BONGAIN - Manu GUAZETTI ( Triumph Stag), 6e- Dan CAMERMAN
- Dan PIGEOLET (Porsche 944), 7e- José DEDRY - Noël PANIER (Renault 5LS
Coupe), 8e- Philippe BENACCIO - Franck VAMPOUILLE (Porsche Carrera),
9e- Jean-Pierre DREYFUS - Jean-Paul MASSE (Lancia Fulvia Zagato), 10ePatrice GUASP - Claude TAFFOUREAU (Triumph TR4), 11e- Antoine DARLEY
- Jean-Pierre VEYS (MG-B GT), 12e- Christophe BERTELOOT - Philippe
ACCART (Porsche 914-6), 13e- Ralf STAMM - Andrea GRIESENGER
(Mercedes 220), 14e- Jean-Philippe WANTE - Marie-Christine WANTE
(Chevrolet Corvette), 15e- Benoit COUSIN - Julien COUTAZ (Porsche 911),
16e- René WEIDIG - Marcel GRASGES (Chevrolet Corvette), 17e- Michel
THOMAS - Alain REMY (Steyr-Püch 650 TR2), 18e- Thierry GALLAND - JeanNoël GOUSSET (Alpine A310 V6), 19e- Jean HANSELMAN - Gilles LIMONE
(Mitsu Colt), 20e- Jean-Christophe MULLER - Valentin MULLER (Lotus Elan
S4), 21e- Romain Wartel - Jean-Claude PIETTE (Toyota)
5
Cat. GT
1er- Jean VERRIER - Marie VERRIER (VW Cox cabriolet), 2e- Stéphane
GASCOIN - Didier CORVI (Porsche 911), 3e- Jean-Philippe FRAY - Alain
BRISON (Opel Ascona), 4e- Francis WALTER - Eric SCHOENBACHER
(Triumph TR6), 5e- Daniel MELLE - Charlotte MELLE (Triumph TR5 PI), Paul
TAGLANG - Franck LICHTENAUER (MG-B), 7e- Jean-François DELPLANQUE Simon DELPLANQUE (Renault 5 Alpine), 8e- Pascal VANOVERBEKE - Claude
KERN (Peugeot 304 LS), 9e- Cécile PERY - Joao ARY junior (Austin Healey
100/4), 10e- Philippe SCHUTZ - Henri GRANDJEAN (Mercedes 230SL), 11eJacques MELIS - Claude ESSAYAN (Renault 15TS), 12e- Sylvie WREGE Robert WREGE (BMW 2002), 13e- Marie-Laurence MELLE - Franck SION
(Triumph TR4 R), 14e- Robert POUX - Roger POUX (BMW 2002), 15e- JeanPierre LEGAST - Pierre-José MARSIN (Volvo P1300), 16e- Joseph-Jean
AGHINA - Thessy RUPPERT (Fiat 124 Abarth), 17e- Bruno SEVY - Arnaud
SEVY (Lancia Fulvia), 18e- Nicole WURCH - Claude WURCH (Porsche 356A),
19e- Jean-Pol PHLIPS - Marie-José PHLIPS-MOUREAU (Volvo Amazone),
20e- Etienne KELLER - Joseph KLUGHERTZ (Triumph TR3A), 21e- Stéphane
VANDERMOLEN - Stéphane KELLER (Lancia Fulvia HF), 22e- Martine
SENIURA - Etienne SENIURA (Facel-Vega Facel III), 23e- Patricia
FERNANDEZ - Philippe FERNANDEZ (Alfa Romeo coupé Bertone), 24eFranck LESBROUSSART - Anne-Marie LESBROUSSART (Austin Healey 3000
MK2), 25e- Bernard MAZUYER - Jean RICK (Volvo 123GT), 26e- JeanRomain CARROZ - Thomas PILLOUD (Porsche 914/6), 27e- Francis
DARTHOUT - Chantal DARTHOUT (Renault 8 Gordini), 28e- Jean-Yves
GRANDIDIER - Bénédicte ELIKANN (Lancia Fulvia HF), 29e- Jean-Pierre
TETAZ - Franck DAGAND (Porsche 911), 30e- Maurice DUBOIS - Louk DE
WILDE (Alfa Romeo 1750), 31e- Michel OLLIER - Philippe MAIGNE (Austin
Healey 3000), 32e- Hugues CHOISEL - Margaux CHOISEL (Lotus Elise), 33eMichel PREVOTAT - Sabrina AVRILLA (Lotus Elan), 34e- Teddy BLANCHARD
- Dominique BIDAULT (Opel GT6), 35e- Pierre RAVIER - Gérard HOUDIN
(Catheram), 36e- Patrick FERNANDEZ - Joëlle FERNANDEZ (Austin Healey
3000 MK1), 37e- Jean-Luc DURAND - Marie-Françoise DURAND (Lotus Elan
S1).
Parmi tous nos participants, quelques-uns
n’ont pas hésité à faire environ 300 kilomètres pour
venir découvrir notre région. C’est le cas pour la 4cv et
la Panhard PL17n qui ont fait le déplacement depuis
St Etienne, mais aussi pour l’Alfa Romeo de Mr LANG
et Mme SCHNEIDER arrivant d’Allemagne.
Tous les participants sont invités à rejoindre la
salle des fêtes où ils se verront offrir le petit déjeuner ;
un café accompagné d’un croissant, et pourront
commencer les jeux devenus incontournables au
rallye : il s’agit bien sûr de trouver le poids d’un panier
garni de produits régionaux ainsi que la longueur d’un
ruban enroulé autour d’une belle rosette
P.DARLEY

Entre Saône et Doubs
22 mai 2011
Après quelques mois de préparation, c’est le
grand jour, 35 véhicules sont attendus pour
le rallye Entre Saône et Doubs.
7H15. La première voiture arrive, c’est la
Simca P60 de Georges et Martine, suivie de près par
la Mathis de M et Mme Devillard. Puis c’est le défilé ;
Peugeot 201, 301, 401, 203, 403, Renault 4CV,
Primaquatre, Citroën AC4, traction avant, D Super,
Simca 8, MG et Georges Irat….. Et c’est avec
beaucoup de difficulté mais sans perdre patience, que
nous garons les voitures par année modèle autour de
l’église du village.
Les habitants de Courchapon profitent de ce moment
de détente pour contempler toutes ses belles
carrosseries.
8h40. Il est temps de faire un petit briefing, explication
sur le déroulement de la journée et invitation à
chercher la phrase du rebus.
En effet, la veille, avec l’aide d’un ami, Alain, j’ai refait
le parcours prévu pour la matinée et y ai caché 16
images en bord de route, certaines plus ou moins
visibles, pour garder nos participants en éveil tout au
long du trajet.
Il est donc temps de se réveiller et d’ouvrir grands ses
yeux, en dépit de l’heure matinale !
8h50. C’est le grand départ !! J’espère que
tout se passera bien…
La Simca en a décidé autrement, le démarreur ne veut
rien savoir. Je suis donc contraint d’utiliser la
manivelle pour la faire partir.
Voilà qui nous met dans l’ambiance des années 1950
6
Vers 10h50. Il faut reprendre la route direction
le restaurant.
La Simca 8 fait encore des siennes. Je sors la
manivelle et … 1 tour, puis 2… 3… 4… au bout de la
douzième tentative… Ouf… C’est parti… Il était temps
car je commençais sérieusement à fatiguer et
m’inquiéter
Et Hop, c’est parti pour une petite ballade
d’environ trois quarts d’heure. Nous partons en
direction de « Le Moutherot » (pourvu que tout le
monde monte la côte, le moteur de la 301 n’est pas
rodé et j’ai déjà eu bien du mal à le régler), nous
traversons Mercey le Grand, Taxenne, Gendrey,
Thervay et Brans pour arriver à Offlanges.
Ah, le Colosse n’est pas là !!! (Pour les plus
distraits qui n’auraient pas lu les notes culturels de
leur livre de bord, le colosse est le surnom donné à
Rémond, né en 1882 au village d’Offlanges, en raison
de son poids extraordinaire de 315kg)
Nous avons le plaisir d’être accueillis par les
villageois, venus nombreux nous admirer. Oui enfin,
surtout les voitures, que nous garons tout le long de la
rue et, pour celles qui n’ont plus de place, dans la cour
du domaine de la Bougarde.
Puis c’est au tour de la famille GUELLE de nous offrir
un accueil chaleureux et de nous convier à une
dégustation de fin nectar jurassien. Cette dégustation
fut très appréciée aussi bien par les adultes qui ont pu
consommer avec modération que par les plus petits,
ravis de pouvoir picorer les gâteaux offerts en
accompagnement.
.
Tout le monde est prêt, les moteurs tournent, les
voitures commencent à se mettre en file dans la rue.
Cela promet de jolies photos pour les amateurs venus
assistés au départ.
Un photographe de la presse locale nous interpelle. Ils
souhaitent prendre quelques clichés, avec des
personnes costumées. Nous avons maintenant nos
stars du jour !!
Vient ensuite la traversée de la forêt de la
Serre, quelques villages de la vallée des Anges dont
Amange , Vriange , Malange et Sermange puis
Romain Vigerade, Ferrieres les Bois, pour atteindre à
Pouilley français, où se trouve notre restaurant, la
« Belle Epoque ».
Toutes ces voitures anciennes stationnées sur
le parking du restaurant au nom si évocateur pour tous
les amateurs que nous sommes, semblent être sorties
d’une carte postale, et cette vision en poussera plus
d’un à descendre sur la route, face au bâtiment, pour
immortaliser ce moment.
Mais la faim est la plus forte, et heureux de pouvoir
goûter un bon repas, j’invite tout le monde à entrer en
salle pour s’installer à table, et j’annonce également,
comme je l’avais dit ce matin, qu’il est l’heure de
rendre les copies.
Et malgré les grognements d’estomacs
affamés, chaque équipe s’accorde encore quelques
minutes
pour se concerter et procéder à des
modifications des dernières minutes. Véronique attend
dans l’entrée, prête à recueillir les copies.
Aussi, les plus gourmands/gourmets ont quitté le
domaine chargés de quelques bouteilles du fameux
nectar.
Mais cette pause détente/découverte ne
déconcentre pas nos participants de leur but : rentrer
à la maison avec un lot!! Beaucoup en profite donc
pour compléter leur questionnaire, essayant de gagner
des points grâce aux questions subsidiaires, des
questions de connaissances démographiques, car le
rébus en a laissé plus d’un dans le doute.
7
Pendant ce temps, je fais un dernier tour sur
le parking pour m’assurer que tout est en ordre. Ok,
nous sommes complets ! Mais, non, il manque une
voiture !! La D super n’est pas au rendez-vous.
J’arrive
difficilement
à
joindre
nos
dépanneurs/déflècheurs, Eric et Nono, évidemment le
réseau ne marche bien que si on en a pas besoin, qui
m’informent que : « la D Super n’a pas redémarré à
Offlanges, la durite d’essence était complètement
pourrie ». Heureusement, ils ont « réussi à le
dépanner en prenant un bout de tuyau sur un vieux
atomiseur ».
On ne précisera pas que le propriétaire du
véhicule est agent Citroën à la retraite.
Nos malchanceux nous rejoindront donc un peu plus
tard, nous entrons finalement en salle.
Chacun rend sa feuille, les yeux remplis
d’incertitude, suppliant qu’on les délivre de l’énigme
que fut le rébus. En effet, ce jeu aura été le plus
difficile, et aucun de nos joueurs n’aura trouvé la
phrase exacte. Et c’est bien normal. Car en plus de
cacher toutes ces images sur la route, Alain et moi
avons trouvé plus amusant de les placer en
commençant par la fin de la phrase. De quoi
s’arracher les cheveux !!
12h15. Installés à table, un verre de kir a la main,
nous partageons notre amour pour les voitures, et
entamons divers sujets de conversation, attendant
notre repas bien mérité. Au menu, une salade de
gésiers aux xérès, un excellent rôti de porc forestier
cuisiné au vin jaune et sa garniture de légume, une
assiette de fromages suivie du plat le plus attendu, le
dessert. Un assortiment de pâtisseries que nous
dégusterons avec bonheur, toutes meilleures les unes
que les autres, le tout arrosé, avec modération
toujours, de vins régionaux.
Au moment du café, la piste de danse s’est
éclairée, et un animateur musique a pris place sur le
podium. Certains en profitent pour aller danser, et à ce
moment, je me suis dit qu’on n’arriverait jamais à
partir, car tout le monde voudrait danser. Mais ayant
un planning à respecter, j’ai invité les chauffeurs à
mettre leurs anciennes en route pour emmener leurs
passagers à Moncley.
Et c’est sans surprise que vous lirez que,
comme je l’ai déjà fait à chaque départ depuis ce
matin, j’ai dû user de la manivelle pour faire démarrer
la Simca.
Arrivés à Villers Buzon, quelques gouttes de
pluie nous ont permis d’utiliser nos supers essuieglace, dont certains complètement manuels, pour le
plus grand plaisir et amusement des amateurs. Â
Audeux, le temps se couvre d’avantage, puis s’éclairci
durant la traversée de Noironte et Chaucenne pour
finalement nous offrir un beau soleil sans trace de
pluie au château de Moncley.
La gardienne des lieux nous autorise à
parquer nos véhicules en épi, de chaque côté des
escaliers de l‘entrée principale. Super pour les
photos !!
Nous nous séparerons ensuite en deux
groupes pour faciliter la visite du château, conduite par
un guide.
15h40. Je commence la visite avec un groupe,
dans un magnifique jardin donnant vue sur la vallée de
la Saône. Puis nous entrons dans le bâtiment.
L’intérieur est aussi beau que l’extérieur, le rez-dechaussée du moins, car pendant que les groupes
continuent la visite, je rejoins mon épouse qui a bien
du mal à départager les éventuels gagnants de nos
jeux matinaux. Pas si évident de corriger les copies.
Une fois les gagnants désignés, je repars pour
terminer la visite en direction des cuisines. Sur mon
chemin, je croise la gardienne qui me fait remarquer
l’indiscipline de certaines personnes.
Eh non, on ne les changera pas, ils n’en
font qu’à leur tête.
17h15. La visite se termine pour les deux
groupes. Je sors les bouteilles d’eau pour les
distribuer à chacun puis demande l’attention de tous
pour la remise de la plaque souvenir. Ensuite, juste le
temps de remercier la gardienne des lieux ainsi que
les guides pour leur patience, et il est temps de
reprendre la route, direction Courchapon.
Le chemin du retour nous permettra de traverser
Emagny, Chevigney sur l’Ognon, Recologne et la
commune de Burgille.
Là encore, j’ai été très surpris et heureux du
monde qui nous attendait, pour admirer nos belles
mais également nous poser des questions sur leur
fonctionnement ou leur « âge ».
8
En bref, une nouvelle journée qui se sera
déroulée sans encombre, dans la bonne humeur et la
convivialité.
L’heure avance et chacun commence à
repartir. Certains c’est le travail du lendemain, pour
d’autres, c’est la route qui les pousse à nous quitter.
Il ne reste plus qu’à tout ranger, renter l’AC4 et la
Simca 8 qui m’en aura fait voir toute la journée, pour
enfin profiter d’une bonne nuit de sommeil.
Fifi DUMONT décide de s’arrêter à la maison
pour nous offrir l’apéro, son mac vin délicieux, et nous
faire goûter son lot, la belle rosette.
Chaque participant gare son ancienne à
l’emplacement qui lui est réservé, ou plutôt celui qu’il
reste car certains n’en font encore qu’à leur tête.
Nous nous rendons ensuite à la salle des fêtes pour la
remise des prix si attendue, et partager le verre de
l’amitié avec les habitant du village, offert par
l’association du village.
Pour moi, en dépit des très bons moments
passés, la journée commence à être difficile, car la
fatigue se fait sentir et mes douleurs à la poitrine
reparaissent.
Mais pas le temps pour tout ça, c’est le moment de
féliciter nos grands vainqueurs :
- CONTI Yannick remporte le panier garni de
72850 dg
-
DUMONT Philippe remporte la rosette dont le
ruban qui l’entourait mesurait 1028cm
-
BOILLON Serge repart avec des fauteuils de
salon de jardin, ainsi que BUSSONE Robert et
DUBOIS Jean Pierre pour s’être les plus
approchés du rébus.
-
BOUCHARD Jean François, propriétaire de la
Peugeot 201, voit sa voiture être élue « plus
jolie ancienne » par l’association.
Mais rassurez-vous, chacun à sa préférée, et toutes
sont à nos yeux de vraies merveilles.
-
Les trois équipages qui venaient de loin
reçoivent une bouteille de vin du Moutherot.
-
BENEUX Amandine remporte un plateau garni
de « La Grange » pour le plus beau costume
-
JORAM Claude, propriétaire de la D Super
tombée en panne le matin, reçoit un lot de
consolation pour se remettre de ses émotions.
-
L’équipe d’assistance n’est pas oublié, et
repart également avec un lot, et mes sincères
remerciements.
La journée est maintenant bien terminée, je ne
rêve plus que d’une chose : mon lit !
Mais quand on est parent, rien n’est jamais si simple,
et vers 21h, changement de programme, me voilà en
route pour les urgences de Besançon. Ma fille Justine,
qui a fait une chute de vélo le vendredi et a déjà une
jambe dans le plâtre, se plaint d’importantes douleurs
au poignet. Grande soirée en perspective.
Le retour à la maison ne se fera pas avant 3h30 du
matin, avec pour Justine, pied et poignet gauche dans
le plâtre.
Comme je suis heureux d’être en congé ce lundi !!!
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont
fait que cette journée soit une vraie réussite et un
réel bonheur, je l’espère, partagé.
Pour ceux qui le voudront ou pourront, je vous dis,
avec plaisir, à l’année prochaine !!!
TH BENEUX

15ème JURASSIC TOUR
02 octobre 2011
Cette année encore, Philippe Grenot, Fifi pour les
intimes, aidés de plusieurs de ses collaborateurs,
nous avait concocté un petit parcours
sympathique, pour faire rouler nos grands-mères
lors de ce 15e Jurassic Tour, rallye promenade en
principe réservé aux véhicules d’avant-guerre.
Mais les anciennes se faisant de plus en plus rares,
elles étaient encore une fois accompagnées de
plus « jeunettes », en particulier une belle
brochette de « Traction ». Pierre et Luc,
courageux, étaient venus en motos. Heureusement
que l’été indien que nous avons cette année leur a
permis de ne pas trop souffrir du froid, assez
fréquent à cette époque. Certains s’étaient fait
prêter des voitures : Olivier roulait dans la Simca
9
6 de Denis Mercier, Bernadette et Christian
avaient squatté la Simca Sport de Chantal et
Christian, ce qui fait que les deux conducteurs
ayant le même prénom, la voiture ne fut pas trop
dépaysée. Ludovic Masson, dont l’oncle Joël
assurait l’assistance du rallye pour notre
tranquillité, était lui au volant de la Traction 11
Commerciale, avec un A au derrière, en tant que
jeune conducteur. Bravo à lui !
Le rendez-vous était comme d’habitude sur
l’avenue de Lahr, où nous attendaient le café et
les croissants préparés par les bénévoles habituels
du club. Pour cette édition, beaucoup d’équipages
avaient joué le jeu en s’habillant en costume
d’époque, en rapport avec l’âge de la voiture.
En regardant mon livret de route, je m’aperçois
que notre 202 y figure en photo, dans la rubrique
« ce qu’il ne faut pas faire », à savoir la plaque de
rallye
cachant
partiellement
la
plaque
d’immatriculation. Trop tard, je viens de refaire
exactement pareil cette année. En plus, je me
rends compte que j’ai oublié les papiers de la
voiture et que la vignette verte d’assurance sur le
pare-brise date de l’an dernier… Ça commence
bien, mais les policiers municipaux qui viennent
nous régler la circulation n’ont apparemment rien
remarqué.
Après un rapide briefing, Fifi part en tête dans sa
Citroën 5 HP 1923, toujours accompagné de son
papa, fidèle au poste de copilote, et pour qui cette
voiture n’est qu’une « jeune fille »
…
Fifi nous a aussi préparé un jeu, où nous devons
découvrir, à l’aide de photos, des lieux, sites ou
monuments et les situer le long du trajet. Pas
toujours facile !
Jean-Pierre nous fait partir un par un et nous
roulons par Parcey, vers Rahon jusqu’au
Deschaux, but de la première étape. Nous devons
y visiter l’asinerie « La Charrette bleue ». Là, il
faut que je fasse attention à ce que j’écris, car mes
deux ânes Cadichon et Eglantine surveillent ma
prose par-dessus mon épaule et ce n’est pas le
moment d’écrire des bêtises, ou carrément des
« âneries ».
Le parking de l’asinerie est assez limité et nous
laissons les voitures le long de la petite route.
Bien entendu, quelques tracteurs attelés de larges
machines ne tardent pas à arriver, ce qui crée
quelques embouteillages vite résolus. Nous
sommes partagés en trois groupes. Le premier
visite le parc où nous voyons des roulottes
aménagées, une yourte mongole qui servent de
logements insolites pour les vacanciers.
Un deuxième groupe visite l’atelier de fabrication
de savons et de cosmétiques bio avec la fille de la
maison, qui nous présente toute la gamme de
savons en vente, tandis que le troisième va à la
rencontre des ânes dans les pâtures avec le chef
10
de famille. A l’origine agriculteur, le propriétaire
des lieux s’est lancé dans l’élevage d’ânes de
Provence, surtout des ânesses, pour la production
de lait destiné à la fabrication des savons et des
produits cosmétiques. Les propriétés du lait
d’ânesse sont connues depuis l’Antiquité puisque
Poppée, l’épouse de Néron, prenait chaque jour,
pour entretenir la beauté et la souplesse de sa
peau, des bains de lait fourni par un troupeau de
500 ânesses qui la suivait même en voyage ! Il en
était de même pour Cléopâtre ou Pauline
Bonaparte. Le lait d’ânesse est celui dont les
propriétés se rapprochent le plus du lait de
femme. Il contient du rétinol, bon pour la peau.
Une ânesse en produit plusieurs litres par jour.
L’élevage essaye d’obtenir des ânesses de grande
taille, pour faciliter la traite. Un jeune baudet du
Poitou, la plus grande des races d’ânes, servira
bientôt d’étalon. Cadichon, je n’ai pas trop dit de
bêtises ? Non, ça va, il ne m’a pas mordu
l’oreille !
Après la visite, le soleil s’est maintenant levé et
commence à chauffer. Cela nous permet de
débâcher les décapotables pour la deuxième étape
qui va nous mener à Passenans, où nous
déjeunerons, en passant toujours par de
magnifiques routes et villages, où nous traquerons
sans trêve clochers, vierges, croix, monuments
aux morts, pour notre jeu. Nous traversons
Tassenières, Colonne, Bersaillin, St-Lothain.
Le déjeuner se déroule dans une bonne ambiance
au bistrot de la Mère Simone, certains au grand air
sur la terrasse, avec un bon repas régional, où le
vin du pays est à l’honneur
P
uis c’est un nouveau départ sous un ciel radieux,
en direction du château d’Arlay que nous devons
visiter. Les villages du vignoble traversés sont
tous adorables, Frontenay, Ménétru-le-Vignoble,
Voiteur, St-Germain-les-Arlay. Au château, nous
sommes accueillis par le comte de Laguiche,
actuel propriétaire du château resté dans la même
famille depuis des générations, et sans doute le
plus ancien Château-Vignoble de France
Le comte est un amateur de voitures anciennes, en
particulier italiennes.
Au Moyen-Âge, Arlay était le fief de la puissante
famille de Chalon Arlay. Il ne reste aujourd’hui
de leur première forteresse que des ruines au
sommet de la colline où a été aménagé le parc
romantique du château actuel. A la mort de
Philibert de Chalon sans héritier, ses biens et titres
passent à son neveu René de Nassau. Ils passeront
ensuite au maréchal d’Isenghien qui les
transmettra à sa nièce, la comtesse de Lauraguais.
Celle-ci rachète le couvent des Minimes à Arlay
et le transforme, en ajoutant deux ailes et deux
pavillons à usage de communs à la fin du XVIIIe
siècle. Guillotinée à la Révolution, ses biens
seront restitués à son petit-fils, le prince
d’Aremberg, en 1823. C’est lui qui va restaurer et
réaménager le château tel qu’on peut le visiter de
nos jours. Nous visitons les salons, garni de
mobilier moderne pour l’époque, réalisé par un
artisan de Poligny dans des bois clairs, noyer,
frêne et érable moucheté. La bibliothèque, dont
une partie factice permet de cacher les tuyaux
d’évacuation du poêle en faïence, est une des plus
belles pièces du château. La chambre du prince a
été restaurée récemment. On remarque tous les
décors « à la girafe », en particulier le lit, en
souvenir d’une girafe offerte au roi Charles X par
le sultan d’Egypte. Puis c’est la visite des caves
puisque le château produit des vins de qualité que
nous allons avoir l’occasion de déguster. Lors de
cette dégustation, Bernard Bon nous donne sa
version personnelle de l’élaboration des vins du
Jura : En juillet août pendant les moissons, le vin
de paille, et en automne, quand les feuilles
commencent à bien jaunir, le vin jaune !
Après la dégustation, Fifi donne les résultats du
jeu. Le véhicule le plus représentatif est la Ford A
de 1929.
11
A vendre
Renault 4L Modèle GTL 6 CV - 1982 - Très bon état
et très saine
a participé au rallye du Maroc Prix: 3800 € -
Tél.: 03.84.44.35.64

Infos
Nous avons encore la chance de remporter cette
année le jeu des questions et gagnons un
parapluie. Espérons que comme cette année, nous
n’en ayons pas besoin l’année prochaine !! Le
« bonnet d’âne » du dernier, confectionné par
Christine, revient à Malou, qui avait pourtant
encore une fois confectionné de savoureuses
brioches pour accompagner la dégustation du
Chardonnay 2005.
Pour votre information,
Le club a remis près de 300 euros à l'AFM
organisatrice du Téléthon.
Merci à tous ceux qui ont participé à cette bonne
action.
.

Un peu d‘humour
Gino fait ses courses
C’est ensuite le retour sur Dole par de petites
routes pittoresques de la Bresse jurassienne aux
noms originaux, Chaumergy, Rye, Pleure, La
Chaînée des Coupis, Balaiseaux. Et je ne parlerai
pas de Foulenay entre Les Deux Fays…
Encore une belle journée sous le soleil, que nous
remercions pour sa présence. Merci aussi surtout à
tous les organisateurs, Fifi, Christine, Patrick,
Mary-France, Michel, Jean-Pierre, Ghislain, Joël,
Gino… et les autres qui nous ont donné envie de
revenir pour une prochaine édition. C’est
pourquoi je vous dis une fois de plus : A l’année
prochaine !
Gérard Chappez.

18 février: SOIREE MAROC
24 février: A.G.
03 mars: 12ème édition de LA NUIT

12

Documents pareils