VILLE D`YVETOT Page Seine-Maritime 2014/ Conseil Municipal
Transcription
VILLE D`YVETOT Page Seine-Maritime 2014/ Conseil Municipal
VILLE D’YVETOT Seine-Maritime Conseil Municipal Réunion du 5 mars 2014 Page 2014/ DELIBERATION __________________________________________________________________________ L’an deux mil quatorze, le vingt-sept février, convocation du Conseil Municipal pour le mercredi cinq mars pour discuter de l’ordre du jour suivant : Signatures manquantes sur les procès-verbaux des séances de 2013 ; Communications ; 1 - Vente d’un terrain sis avenue Micheline Ostermeyer pour la construction d’un cinéma ; 2 - Déclassement du domaine public de l'assiette d'un terrain impasse du Mazert ; 3 - Vente de parcelle impasse du Mazert – Autorisation pour la signature de l'acte de vente – 4 - Mise à disposition de l'espace culturel les "Vikings" – Remise d'attestations de reconnaissance des acquis et de l'expérience pour des travailleurs ESAT de la région Haute-Normandie. LE MAIRE E.CANU L’an deux mil quatorze, le cinq mars, le Conseil Municipal s’est réuni, légalement convoqué, grande salle de l’hôtel de ville à dix huit heures trente, sous la présidence de M. Emile CANU Etaient présents : M. CANU, Maire, M. ALABERT, M. CHARASSIER, M. CANAC, Mme DUBOC, M. BREYSACHER, Mme TONNERRE, Mme DENEUVE, Adjoints au Maire, Mme BLONDEL, Mme HERANVAL, Mme COMMARE, M. FÉ, M. RENAULT, M. BIREMBAUT, Mme DELAFOSSE, Mme CHEMINEL, M. FOURNIL, M. BROCHET, M.CHEVAL, M. GOGDET, M. DECULTOT, Mme BOURGEOIS, Mme HAUCHARD, M. SOUDAIS, M. BURNOUF, Conseillers Municipaux. Absents excusés : Mme LOQUEN, M. LESOIF (pouvoir M. CANAC), Mme HOUDEVILLE (pouvoir Mme BOURGEOIS). Absents : M. HAUDRECHY, Mme LOURETTE, Mme BAILLEUL, Mme AMAR, Mme ANDRADE. M. FÉ a été désigné comme secrétaire. SIGNATURES MANQUANTES SUR LES PROCES-VERBAUX DES SEANCES DE 2013 Les élus sont invités en fin de séance à apposer leur signature (manquante) sur les procèsverbaux des conseils municipaux de 2013. COMMUNICATIONS Monsieur le Maire communique : Les décisions municipales prises en vertu de l’article L. 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales : N° 2014/01, le 17 janvier 2014, renouvelant pour 2014 son adhésion à l'association "RN 13 BIS Art Contemporain en Normandie" qui poursuit la promotion de l'art contemporain et le développement de l'accès au plus grand nombre à la création plastique de notre époque, pour un montant de 450 € TTC. N° 2014/02, le 21 janvier 2014, acceptant pour la mission de maîtrise d’œuvre de la restauration du logis du manoir du Fay, l’avenant n°1 en faveur du groupement Régis MARTIN (mandataire) et du Cabinet ASSELIN Economistes de Marcilly-Sur-Eure (27810), pour un montant de 8 888,76 € HT soit 10 666,51 € TTC et représentant une plus-value de 26,47 % sur le marché de base. N° 2014/03, le 27 janvier 2014, acceptant les nouveaux contrats de maintenance des terminaux de paiements électroniques, à compter du 1er janvier 2014, de la société RESEAUX INFORMATIQUES FRANCE de Bois Guillaume (76230), pour un montant de 384 € HT soit 460,80 € TTC pour le service cantine et pour un montant de 384 € HT soit 460,80 € TTC pour le service spectacles. N° 2014/04, le 4 février 2014, acceptant pour le contrôle technique de la construction d’une passerelle dans le quartier Rétimare, la proposition de la société SOCOTEC de Bois Guillaume (76237), pour un montant total 2 000,00 € HT, soit 2 400,00 € TTC. Ce contrat est conclu pour la durée des travaux de construction de la passerelle. N° 2014/05, le 4 février 2014, acceptant pour le contrôle technique des travaux de restauration du Manoir du Fay, la proposition du Bureau VERITAS, de Bois Guillaume (76235), pour un montant total 3 880,00 € HT, soit 4 656,00 € TTC. Ce contrat est conclu pour la durée des travaux de restauration du Manoir du Fay. N° 2014/06, le 4 février 2014, acceptant pour la coordination Sécurité Santé des travaux de restauration du Manoir du Fay, la proposition du Groupe QUALICONSULT SECURITE, de Bihorel (76420), pour un montant total 2 832,00 € HT, soit 3 398,40 € TTC. Ce contrat est conclu pour la durée des travaux de restauration du Manoir du Fay. N° 2014/07, le 4 février 2014, acceptant pour le contrôle technique pour les travaux de réfection de la toiture du Centre de Loisirs, rue des Petits Bézots, la proposition du Bureau VERITAS de Bois Guillaume (76235), pour un montant total 1 400,00 € HT, soit 1 680,00 € TTC. Ce contrat est conclu pour la durée des travaux de réfection de la toiture du Centre de Loisirs. N° 2014/08, le 5 février 2014, acceptant pour l’impression de publications municipales, la proposition de la société ETC INN de Sainte-Marie-des-Champs (76190), pour un montant maximum de 40 000,00 € HT par an. La durée du marché est de 12 mois, renouvelable 3 fois par tacite reconduction, soit une durée totale de 48 mois. N° 2014/09, le 5 février 2014, acceptant pour la location et la maintenance d’un parc photocopieurs, la proposition de la société RICOH de Rungis (94513), pour un montant maximum de 150 000,00 € HT. La durée du marché est de 36 mois à compter de la date de notification. N° 2014/10, le 7 février 2014, acceptant pour faire face à une urgence impérieuse résultant de l’apparition d’un effondrement sur la rue du Champ de Courses, la proposition de la société HAVE SOMACO du TRAIT (76580) sans publicité préalable et sans mise en concurrence (en application du 1° du II de l’article 35 du Code des Marchés Publics), pour un montant de 33 179,00 € HT soit 39 814,80 € TTC. Le délai d’exécution est de 2 mois à compter de la date précisée dans l’ordre de service. N° 2014/11, le 10 février 2014, acceptant pour la maintenance du logiciel de la Police Municipale, la proposition de la société LOGIDOC de Mauprevoir (86460), pour un montant de 80 € TTC annuel à compter du 1er février. La durée du marché est de 12 mois à compter de la date de notification. N° 2014/12, le 10 février 2014, acceptant pour la fourniture de carburants, la proposition de la société DMS de Loos (59373), pour un montant minimum de 40 000,00 € HT soit 47 840,00 € TTC et un montant maximum de 90 000,00 € HT soit 107 640,00 € TTC par an. La durée du marché est de 12 mois, renouvelable 1 fois par tacite reconduction, soit une durée totale de 24 mois. Les renonciations à l’exercice du droit de préemption faisant suite aux déclarations d’intention d’aliéner, au vu des déclarations envoyées par : SCP TESNIERE, CABOT, BERNARD, notaires associés à Yvetot - Le 20 décembre 2013, concernant un immeuble sis à Yvetot, 9 rue du Mont Joly, section AM n° 391, d’une superficie de 500 m², vendu 216 000 € dont 3 900 € de mobilier. SCP CABOT, BERNARD, LAMY notaires associés à Yvetot - Le 7 janvier 2014, concernant un immeuble sis à Yvetot, 6 rue du Fort Rouge, section AM n° 336 et 337, d'une superficie de 685 m², vendu 105 000 €, les frais de commission d’un montant de 4 500 €, les frais d'acquisition de 8 500 € et le remboursement au prorata des taxes foncières, étant en sus du prix principal. - Le 10 janvier 2014, concernant un immeuble sis à Yvetot, 28 rue Clos du Manoir, section AK n° 707, d'une superficie de 154 m², vendu 94 000 €, les frais de commission d’un montant de 4 178 € et le remboursement au prorata des taxes foncières, étant en sus du prix principal. - Le 17 janvier 2014, concernant un immeuble sis à Yvetot, 7 rue Réfigny, section AM n° 508, 509 et 510 d'une superficie de 1 106 m², vendu 165 000 € dont 5 000 € de mobilier, les frais de commission d’un montant de 8 000 €, les frais d'acte et le remboursement au prorata des taxes foncières, étant en sus du prix principal. VILLE D’YVETOT Seine-Maritime Conseil Municipal Réunion du 5 mars 2014 Page 2014/ DELIBERATION __________________________________________________________________________ Maître DANET, notaire à Tôtes - Le 28 janvier 2014, concernant un immeuble sis à Yvetot, 5 rue Hédelin, section AD n° 212 et 213, d’une superficie de 630 m², vendu 300 000 €. Maître GRUEL, notaire à Sotteville Les Rouen - Le 20 janvier 2014, concernant un immeuble sis à Yvetot, 43A et B rue du Vieux Sainte Marie, section AE n° 119, 120, 4 et 6 d'une superficie de 1 636 m², vendu 130 000 €, les frais d'acte et le remboursement au prorata des taxes foncières, étant en sus du prix principal. Maître MAURER, notaire à Rouen - Le 23 janvier 2014, concernant un immeuble sis à Yvetot, 8 rue Gustave Rouland, section AR n° 524, d'une superficie de 211 m², vendu 159 000 €, les frais de commission d’un montant de 9 000 €, les frais d'acte étant en sus du prix principal. M. le Maire précise que la première décision répond à la question écrite déposée par Mme Bourgeois concernant les rythmes scolaires. La veille du dernier conseil municipal, la ville avait reçu le courrier de l’Inspecteur Académique indiquant que les propositions de la ville seraient présentées à la réunion du CDEN. Il y a deux jours un courrier est arrivé en mairie dont il donne lecture : « M. le Maire, j’ai le plaisir de vous informer que j’acte l’organisation de la semaine scolaire de la commune de la façon suivante, cela correspond à ce qui était demandé : Le matin : Ecole Rodin : 8 h 45 / 11 h 45. Autres écoles : 8 h 30 / 11 h 30. L’après-midi : Ecole Rodin : 13 h 45/ 16 h. Autres écoles : 13 h 30/ 15h 45. Et la demijournée, retour au samedi matin. Ecole Rodin : 8 h 45 / 11 h 45. Autres écoles : 8 h 30/ 11h30. Je vous invite à me faire part de votre avis comme le prévoit le décret du 24 janvier 2013 relatif à l’organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires. Par ailleurs, il convient de fournir un projet éducatif de territoire dans les meilleurs délais. » Sur cette question, il est en préparation, hier soir il y avait une réunion de bureau à la CCRY au cours de laquelle cette question a été évoquée. La CCRY a embauché une personne pour travailler sur la coordination des actions péri-éducatives. Pour Yvetot, c’est pratiquement fait. Cette personne va coordonner le travail autour des propositions du conservatoire, de la médiathèque, de la piscine et de ce que la ville d’Yvetot propose. Mme DUBOC indique qu’aujourd’hui, la ville a eu confirmation qu’il n’est pas nécessaire de justifier d’un PEDT puisqu’il a été voté en 2012 et qu’un avenant a été accepté par l’Education Nationale. Pour l’instant, le travail consiste à coordonner la mise en place avec les enseignants qui ont des APC. Pour la ville il s’agit d’APE (activités péri-éducatives). Bien entendu les animateurs du centre jeunesse seront aidés par deux emplois d’avenir conformément à la délibération d’un précédent conseil municipal. Les ATSEM, s’occuperont des enfants. Elles seront aidées pour le ménage en contrepartie. Quant aux associations qui ont répondu aux sollicitations de la ville, pour l’instant, on regarde comment le planning pourra être réalisé. Ces APE auront lieu sur le temps du midi, en deux fois ¾ d’heure puisqu’il y a deux services de cantine dans les écoles élémentaires. Pour les maternelles, une fois ¾ d’heure après le repas pour les enfants de moyenne et grande section, les petits font la sieste. Quant au coût, la première année, cela ne devrait pas être trop important du fait de la subvention d’Etat. M.LE MAIRE précise qu’en ce qui concerne le coût, les subventions de l’Etat pour cette année vont couvrir les dépenses de la ville, elles seront reconductibles l’an prochain. Mme DUBOC ajoute que le précédent conseil municipal avait voté le recrutement de deux emplois d’avenir et trois postes d’aide au ménage. Au total, on a évalué pour la rentrée 2014/2015, sur quatre mois de travail, le coût pour ces personnels. Il s’élève à 17 100 € pour les quatre mois pour 830 élèves, ce qui fait moins de 50 € par enfant à la charge de la ville ; cela a été voté dans le budget en février. Cela reste du domaine du raisonnable. M.LE MAIRE indique que pour l’instant la ville est encore dans une phase technique. La réflexion avec les enseignants, les animateurs et la ville continue. Pour certaines écoles, cela peut poser des problèmes, mais Yvetot a des structures qui permettent de faciliter la mise en place de ces nouveaux rythmes. Mme BOURGEOIS demande une explication concernant la décision n° 2 relative à la mission de maîtrise d’ouvrage du logis du Manoir du Fay. Elle constate un avenant de 26,47 % du marché de base, ce qui n’est pas rien, elle suppose que cela ne fait que commencer. M.LE MAIRE répond que l’avenant est de 8888,76 € HT, correspond à une actualisation du prix à la suite de l’APD, une modification demandée par la DRAC. C’est la vie normale d’un marché de ce type là. Il s’agit des lucarnes et de la couverture de la bretèche que l’on voulait modifier. Il a donc fallu modifier l’APD, et le coût la mission suit en conséquence. Mme HAUCHARD demande des précisions sur la décision n° 10 relative à l’effondrement rue du Champ de Courses. La solution va-t-elle être trouvée ? la rue est barrée depuis un certain temps. M. ALABERT explique que suite au busage réalisé pour régler le problème de pluvial, un effondrement s’est produit. Aujourd’hui, tout est comblé, la route devait être ouverte ce jour à la circulation. 2014.02.01 VENTE D’UN TERRAIN SIS AVENUE MICHELINE OSTERMEYER POUR LA CONSTRUCTION D’UN CINEMA Vu le plan joint ; Vu l’article L.2241-1 du Code Général des Collectivités Territoriales, en vertu duquel "[…] Toute cession d'immeubles ou de droits réels immobiliers par une commune de plus de 2 000 habitants donne lieu à délibération motivée du conseil municipal portant sur les conditions de la vente et ses caractéristiques essentielles. Le conseil municipal délibère au vue de l'avis de l'autorité compétente de l'Etat. […]" ; Vu l’article L.3221-1 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques ; Vu les dispositions du livre III, du Titre VI du Code Civil relatif à la vente ; Vu la délibération du 26 septembre 2012 relative à la validation du schéma d'aménagement de la Zone INAe, et délimitant notamment la zone du cinéma ; Vu l’avis du service des Domaines rendu le 16 octobre 2013 ; Vu la consultation et la publication aux Affiches de Normandie et au Paris Normandie en date du 13 septembre 2013 ; Vu l’avis de la commission travaux, finance et culture en date du 19 février 2014 ; Considérant le terrain sis avenue Micheline Ostermeyer, propriété de la commune ; Considérant que toute cession d’un bien immobilier d’une commune de plus de 2 000 habitants doit être précédée de l’avis de l’autorité compétente de l’Etat ; Considérant que l’avis du service des Domaines en date du 16 octobre 2013, estime la valeur vénale dudit bien à 30 euros le m². Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal que la Ville a organisé un appel à candidature, publié les 13 septembre, 27 et 29 novembre 2013 à l’acquisition d’un terrain, situé avenue Micheline Ostermeyer, d’une superficie de 20 700 m², avant document d’arpentage, pour la construction d’un cinéma multiplexe et d’une galerie commerciale. Monsieur le Maire informe le Conseil Municipal que trois dossiers ont été retirés. La date de remise des offres était initialement fixée au 29 novembre 2013 à 16h00 puis finalement reportée, suite à la demande des candidats, au 31 janvier 2014 à 16h00. Monsieur le Maire précise que le délai de validité des offres a été fixé à 90 jours. Au terme de la procédure, la Ville a réceptionné deux dossiers ayant fait l’objet d’un procès-verbal d’ouverture des offres en date du 31 janvier 2014. L’un transmis par la société Les Arches Métropoles, sise à Issy les Moulineaux, représentée par Monsieur Fabrice DUMARTIN. L’autre transmis par la SAS YVETOT INVESTISSEMENTS, sise à Yvetot, représentée par Monsieur Christian GLOZ. Suite à l’analyse des offres et conformément aux critères définis dans la consultation. Il est proposé au Conseil Municipal de retenir la proposition de la société Les Arches Métropoles, qui propose une acquisition au prix principal de 828 000 €, auquel s’ajoute les taxes d’urbanisme, les frais de notaire et la Participation pour Voies et Réseaux (PVR) instituée sur la zone de la Plaine, par une délibération du Conseil Municipal en date du 28 juin 2008, à hauteur de 22,90 € le m² (valeur de base actualisable avec la TP 01). Monsieur le Maire rappelle les origines de propriété du terrain sur lequel sera prélevé le terrain objet de la présente vente. Le bien a été acquis au terme d’un acte administratif établi entre l’Etablissement Public de la Basse-Seine et la Ville d’Yvetot, reçu par Monsieur le Préfet de la Seine Maritime le 14 septembre 1992, cession consentie et acceptée au prix de 4 354 653 F, soit 663 861,05 €. Le bien est vendu Hors Taxes, le taux à retenir étant celui de 20%. L’acquéreur devra s’acquitter de la TVA immobilière collectée par la Ville. En l’espèce, la TVA s’élève à 129 651 € conformément au calcul suivant : - Prix d’achat (1992) : VILLE D’YVETOT Seine-Maritime Conseil Municipal Réunion du 5 mars 2014 Page 2014/ DELIBERATION __________________________________________________________________________ 4 354 643 F soit 663 861,05 € pour 274 051 m². Soit un prix au m² de 2,42 € (663 861,05 €/274 051 m²). Soit une valeur de 50 094 € pour 20 700 m². - Prix de vente : 828 000 € pour 20 700 m² - Calcul de la TVA : 828 000 € - 50 094 € = 777 906 €. 777 906 €/1,20 = 648 255 € x 20,00 % = 129 651 € Le Conseil Municipal est par conséquent invité à : - autoriser la vente d’un terrain d’une superficie de 20 700 m², avant document d’arpentage, prélevé sur la parcelle cadastrée section AO n° 131 d’une superficie totale de 78 773 m², à la société Les Arches Métropoles ; - dire que cette acquisition se fera au prix principal de 828 000 € HT, sous réserve de la validation de la superficie par le document d’arpentage, l’acquéreur s’engageant au remboursement de la TVA sur marge, dégagée par la Ville d’Yvetot ; - dire que la Participation pour Voies et Réseaux s’élève à 474 030 €, sous réserve de la validation de la superficie par le document d’arpentage ; - dire que les actes notariés à intervenir seront rédigés par l’étude de Maîtres CABOT – BERNARD – LAMY, Notaires associés à Yvetot, aux frais de l’acquéreur ; - autoriser Monsieur le Maire à ajuster à la marge la superficie, objet de la vente, et le montant de la vente, de la TVA et de la Participation pour Voies et Réseaux, à réception du document d’arpentage ; - autoriser Monsieur le Maire à signer les actes notariés à intervenir ainsi que tout document qui en serait la suite ou la conséquence. M.LE MAIRE rappelle que les élus ont assisté à une réunion le 19 février à ce sujet où l’historique du dossier a été présenté. Mme Lemaistre présente le projet à l’aide du vidéoprojecteur. M.LE MAIRE Nous vous présentons la vision d’ensemble de ce projet. Les différents critères étaient la qualité de l’offre, le montant de l’offre, la qualité architecturale… Ce projet a obtenu la note de 100 ; l’autre projet 72,64. C’est la raison pour laquelle le choix s’est porté sur ce projet qui comporte de nombreux avantages. Il s’intègre bien dans le paysage et crée un lieu de vie pour les week-ends et soirées. La configuration du multiplex de six salles de plain-pied avec un hall d’entrée est très satisfaisante. La coque cintrée est jolie e originale. Mme HAUCHARD a assisté à la réunion des commissions où le projet a été présenté. Le classement a été effectué en fonction du cahier des charges et de l’appel d’offres. Ce n’est pas les élus qui ont donné des notes. Elle est tout à fait favorable à la construction d’un cinéma même si cela aurait été préférable en ville, mais cette solution n’est pas possible, elle en est consciente. Ce qui la gène, c’est l’obligation de l’associer à de nouveaux commerces sur cette zone. Le déséquilibre entre le centre-ville et la zone de la Plaine est de plus en plus important. Cela va mettre en péril l’activité commerciale du centre ville assez fragilisé en ce moment. Elle pense aussi que la décision est assez précipitée, elle n’est pas contre le cinéma, mais reste dubitative sur les commerces. M.LE MAIRE répond que, bien sûr, les notes sont attribuées par la cellule marché en fonction de différents critères. Certains pensent que la ville aurait pu elle-même construire le cinéma. C’est impossible. Une ville n’est pas qualifiée pour la gestion d’un tel équipement. Il faut être prudent et il y a des priorités. La discussion a aussi porté sur la possibilité d’avoir, par convention, une salle sur les six, réservée pour la ville. Les commerces sont nécessaires pour que l’opération puisse être équilibrée financièrement. Il est aussi très sensibilisé aux problèmes des commerces en centre-ville. Mais les zones commerciales servent aussi de « locomotive » et captent la clientèle. C’est le cas à Yvetot. Si, par exemple, le magasin de sport situé à proximité s’agrandit, cela ne changera rien. Si c’est un commerce qui existe à Barentin et que l’on n’a pas à Yvetot, le transfert favorisera le maintien de la clientèle sur Yvetot. Les deux sortes de commerces se complètent et évoluent. Enfin, pour la précipitation évoquée par Mme Hauchard, il a déjà expliqué que le Contrat de Pays n’avait pas retenu la construction d’un cinéma. Il a bien fallu trouver des montages différents, qui permettent sa réalisation. Il pense vraiment que c’est un beau projet. M. FOURNIL est favorable à la vente du terrain pour le cinéma, mais opposé à la galerie marchande car c’est au préjudice du commerce du centre-ville. M.LE MAIRE précise qu’il ne s’agit pas vraiment d’une galerie marchande comme à Barentin. Là ce sont quelques magasins supplémentaires en lien avec le cinéma sans galerie. Pour le centre-ville, il pourrait rappeler ici ce qui a été fait, notamment avec le FISAC. La première décision prise ici a été d’avoir la possibilité de préempter des locaux commerciaux pour avoir la main sur différentes possibilités s’il s’avérait que certains commerces du centre-ville étaient menacés. Pour l’instant la ville n’a pas eu besoin de l’utiliser. M. DECULTOT fait remarquer que M. le Maire a, en préambule à la question, évoqué une délibération du conseil municipal du 26 septembre 2012, celle de l’étude du schéma d’aménagement durable entre la rue Rétimare et la rue Ostermeyer. Cette question avait pour objet de diminuer la zone d’habitat au profit d’une extension de la zone commerciale, il avait d’ailleurs voté contre cette question, de même que les autres membres de l’opposition. Mais, M. le Maire avait précisé que le schéma était nécessaire pour lancer la procédure de ZAC en vu d’un éco-quartier et avait souligné trois éléments importants, le terrain de pôle emploi n’est pas compris dans le périmètre de la zone comme le projet d’implantation d’un complexe cinématographique, effectivement il était prévu à côté du bowling et la chaufferie près d’E’caux bulles était également citée. Aujourd’hui, il s’agit de vendre ce terrain pour un complexe cinématographique. En réalité, la ville vend un terrain à un promoteur immobilier pour réaliser un centre commercial de 6000 m² qui accueillera un cinéma dans l’une des cases. Pourquoi ce choix ? Pourquoi ne pas avoir choisi la DSP comme beaucoup de ville de la taille d’Yvetot comme Elbeuf, Fécamp, Montivilliers…. M.LE MAIRE répond que la différence avec Yvetot est que ces villes étaient propriétaires des locaux. M. DECULTOT rappelle qu’en 2013 Montivilliers n’était pas propriétaire des locaux, ils l’ont construit et ont bénéficié de subventions de différents organismes. Pour l’exploitant, une DSP c’est une sécurité, un meilleur tarif au niveau des entrées de même que la programmation plus diversifiée. Après le départ du projet par les Arches Métropoles en 2007, il avait prôné un arrêt des surfaces commerciales dans cette zone dans un souci d’équilibre entre cette zone et le centre-ville. Il avait souhaité le développement de surfaces d’activités ludiques (le bowling, le cinéma, un parc expo). Le bowling c’est fait, le cinéma devrait se faire, le parc expo aurait répondu aux soucis de faire des manifestations, des salons, des expositions qui ne pouvaient plus se dérouler dans la vétuste salle du Vieux Moulin. Sans doute, n’y aura-t-il pas de parc expo sur cette zone, mais seulement une zone commerciale qui a moyen terme aura des conséquences sur l’activité du centre ville. Aujourd’hui ce centre ville souffre, c’est une évidence. Depuis trois ans, 10 commerces ont fermé, 14 sont vides. La construction de 6000 m² va entraîner à terme la fermeture de 5 à 7 commerces supplémentaires. Les élus ont-ils conscience, ce soir, qu’en votant cette question, ils condamnent ces commerçants et cela entraînera une autre évidence, une désertification du centre-ville. Un centre-ville dont Yvetot peut encore être fière aujourd’hui, mais pour combien de temps. Bien évidemment, il va voter contre ce projet. Pas contre le cinéma mais contre le projet dans sa globalité. Aujourd’hui, le vote porte sur une surface commerciale, pas sur un cinéma. M.LE MAIRE constate que M. Decultot comprend ce qu’il veut bien comprendre. Il a entendu beaucoup de contrevérités et de nouveautés, des prétendues propositions de 2008 sur le cinéma à cet endroit. Le parc expo lui rappelle en effet quelque chose mais Yvetot a déjà les Vikings, plus la salle du Vieux Moulin qui va être reconstruite. De plus, dans le futur cinéma des salles pourraient permettre aussi des réunions. Il n’est pas raisonnable de créer à Yvetot un Zénith. M. Decultot voulait arrêter les zones commerciales sur la zone de la Plaine, il s’agit que de compléments utiles ; il ne s’agit pas de rajouter des commerces, on ne va pas faire un « Barentin bis ». Il ne pense pas que des commerces fermeront en ville à cause de ce cinéma. Il ne validerait pas ce projet si tel était le cas. Par exemple à Montivilliers, où il s’est rendu dans le cadre de son mandat départemental, il y a d’autres raisons, qui sont claires. La Ville a interrogé la Chambre de Commerce au sujet d’Yvetot. L’équilibre y est simple à comprendre, il faut le maintenir, il s’en porte le garant. Il n’est pas inquiet à ce sujet. Cela contribue à nourrir le projet de la zone de la Plaine et ce qui va s’implanter ensuite dans la ZAC, des logements pour jeunes couples en partie et quelques établissements publics comme prévu. Tout cela va de pair. Il faut un lieu où les jeunes ou moins jeunes puissent se retrouver pendant les week-ends. Souvent les grands cinémas sont situés hors des villes, à Yvetot cela ne sera pas le cas. Ce projet est bon, le meilleur sur le plan architectural, sur le plan de la conception, de la préparation. M. ALABERT ajoute qu’en ce qui concerne la précipitation, la consultation a été lancée en septembre 2013. VILLE D’YVETOT Seine-Maritime Conseil Municipal Réunion du 5 mars 2014 Page 2014/ DELIBERATION __________________________________________________________________________ Aujourd’hui, dire « je suis d’accord pour le cinéma, mais pas la vente du terrain », cela paraît répondre à côté du vrai dossier qui est la construction du cinéma, chose demandée depuis plusieurs années de la part même de l’exploitant actuel. Dans les exemples cités, la ville était propriétaire des lieux, ce qui permettait plus facilement une DSP. Ce qui est important pour Yvetot c’est la création d’un cinéma, ce qui n’a pas été simple. Aujourd’hui, le climat est particulier, certains veulent « défendre la veuve et l’orphelin » mais il laisse à chacun le soin d’entamer cette procédure. M.LE MAIRE constate que certains élus se font l’avocat des DSP mais il faut faire attention à ce système, regarder et évaluer la faisabilité réelle et l’intérêt à moyen terme et long terme pour la ville. A Fécamp, où il s’est rendu, les locaux appartenaient à la ville. Rien que pour la construction de la coque seule il faut compter un peu plus de 2 millions d’euros. Pour l’instant, le projet actuel, c’est la solution idéale pour Yvetot. M. DECULTOT rappelle que même s’il est favorable aux DSP, pour la piscine il aurait souhaité une gestion directe cela aurait posé moins de problèmes. Pour le cinéma, il y a quand même un problème avec les exploitants qui préfèrent louer des locaux à une collectivité plutôt qu’à un privé. Pour avoir rencontré les uns et les autres ils se disent inquiets des loyers qui seront pratiqués. Il pense que ce n’est pas l’idéal de voir le cinéma dans ce centre commercial. M.LE MAIRE répond que si la ville a un local, c’est plus simple, mais la construction de la coque pose problème dans un cas comme Yvetot. Les locaux actuels n’appartiennent pas à la ville, sont trop exigus et plus aux normes dans quelques temps. Quand on fait référence à Montivilliers, il faut regarder leur montage financier ; il est différent. A Yvetot, la CCRY et les autres collectivités ne subventionneront pas le cinéma. Après avoir délibéré, le Conseil Municipal se prononce par 20 voix pour et 7 abstentions (M. FOURNIL, M. DECULTOT, Mme BOURGEOIS, Mme HAUCHARD, M. SOUDAIS, Mme HOUDEVILLE (pouvoir Mme BOURGEOIS), M. BURNOUF). 2014.02.02 DECLASSEMENT DU DOMAINE PUBLIC DE L’ASSIETTE D’UN TERRAIN IMPASSE DU MAZERT Vu le plan joint ; Monsieur le Maire expose au Conseil Municipal que dans le cadre du projet d’extension du siège social d’une société HLM, la Ville cède à cette dernière des terrains sis impasse du Mazert. Dans le cadre de la cohérence du projet d’aménagement présenté par la société HLM, il apparaît nécessaire de céder une parcelle, d’une superficie de 5 m², avant document d’arpentage, longeant la parcelle cadastrée section AK n°959. Cette parcelle de 5 m² est actuellement classée dans le domaine public. Conformément à l’article L 141-3 du Code de la voirie routière, le présent déclassement ne fera pas l’objet d’une enquête publique étant donné que l’opération envisagée n’a pas pour conséquence de porter atteinte aux fonctions de desserte ou de circulation assurées par les voies, dans la mesure où le projet de division du terrain conserve l’accès à l’immeuble sis sur la parcelle cadastrée section AK n°959 et que la parcelle d’une superficie de 5 m² n’a pas vocation à desservir une voie publique. Le Conseil Municipal est par conséquent invité à : - se prononcer sur le déclassement de la parcelle, matérialisée sur le document d’arpentage par la lettre G pour une superficie de 5 m² ; - dire que le tableau de classement de voirie communale sera modifié en conséquence ; - autoriser Monsieur le Maire à effectuer toutes les démarches et formalités nécessaires à l’exécution de la présente décision ; - autoriser Monsieur le Maire à signer tout document qui serait la suite ou la conséquence de la présente décision. M. ALABERT ne prend pas part au vote pour les questions n° 2 et 3 car il représente la ville au conseil d’administration de Logéal. Mme HAUCHARD rappelle que lors du Conseil Municipal du 24 octobre 2012, notamment la vente des parcelles de terrain dont il est question ici, elle avait émis des réserves sur la problématique du stationnement et cheminement piétons et sur la construction de logements sociaux dans ce secteur du centre-ville. M. le Maire avait répondu que le projet n’était pas définitif tant que le permis de construire n’était pas déposé et que de toute façon la question serait examinée et soumise à la commission travaux. Or, elle constate que les promesses faites n’ont pas été tenues puisque le permis de construire a été déposé, instruit, accordé et que ce soir il faut valider cette question sans que les élus aient d’informations plus précises. Elle avait voté contre la question de la vente des parcelles à Logéal, elle votera donc contre les deux questions suivantes. M.LE MAIRE répond que le secteur sera encombré, pendant les travaux. Durant cette période, le personnel sera installé dans des locaux situés près du SDIS. Ensuite, le parking souterrain sera réservé au personnel de Logéal, ce qui libèrera donc quelques places. La question concerne le déclassement de 5m², M. Alabert va apporter des précisions. M. ALABERT constate que Mme Hauchard revient toujours sur la même antienne sur ce dossier, notamment l’accès au cabinet de radiologie. Tout d’abord, il va apporter une réponse pour les délibérations 2 et 3. Logéal a déposé lundi un permis de construire rectificatif. En ce qui concerne la future implantation du siège de Logéal, en son temps il avait interrogé les élus pour savoir s’ils souhaitaient que Logéal quitte Yvetot, alors qu’historiquement cette société existe depuis très longtemps. Le fait qu’elle reste à Yvetot confère aux habitants un élément de proximité très intéressant. En ce qui concerne l’ensemble, on assiste à des régularisations pour entrer dans le projet. Sur la 3ème question, c’est la même chose. En plus il faut prendre en compte le fait que ce point n’est plus soumis à la TVA. En ce qui concerne les futurs emplacements, Logéal prévoit les places de stationnement pour son personnel. Il est en permanence en contact avec le cabinet de radiologie pour savoir comment y accéder pendant le chantier, notamment pour le scanner mobile ; à ce sujet, pour information, en principe à partir de la semaine prochaine un scanner sera livré dans les locaux des radiologues, il n’y aura donc plus de scanner mobile mais un scanner redevenu fixe. La ville travaille avec les radiologues afin de faciliter l’accès à leurs locaux pendant le chantier, il n’y a pas de polémique sur ce point. La délibération n° 3 concerne aussi une régularisation au sujet du terrain et la TVA. On peut se réjouir pour la population, qu’un scanner soit à nouveau installé à demeure à Yvetot. Mme HAUCHARD confirme qu’elle est, bien sûr, favorable à ce que Logéal reste à Yvetot mais rappelle l’évocation en commission travaux il y a environ deux ans de la possibilité de maintenir un cheminement piétons entre les rues Saint Pierre et de l’Union, ce à quoi il a été répondu qu’il était trop tôt. On verrait au moment du permis de construire. Aujourd’hui, le projet est arrêté, toute éventualité d’un chemin piéton est abandonnée. Elle votera contre ; Elle ne voit pas le rapport entre les travaux de Logéal et l’installation du scanner chez les radiologues. M. ALABERT constate que Mme Hauchard a cette propension à ne pas écouter lorsqu’il lui parle alors qu’il l’a regarde, mais elle est ailleurs, ce qui est son droit. Il répète que la ville devait maintenir l’accès au cabinet de radiologie pendant les travaux de Logéal, c’est le cas Après avoir délibéré, le Conseil Municipal se prononce par 20 voix pour et 5 voix contre (Mme BOURGEOIS, Mme HAUCHARD, M. SOUDAIS, Mme HOUDEVILLE (pouvoir Mme BOURGEOIS), M. BURNOUF) et 1 abstention (M. DECULTOT). M. ALABERT ne prend pas part au vote. 2014.02.03 VENTE DE PARCELLES IMPASSE DU MAZERT – AUTORISATION POUR LA SIGNATURE DE L’ACTE DE VENTE Vu le plan joint en annexe ; Vu la délibération du Conseil Municipal en date du 24 octobre 2012. Monsieur le Maire rappelle au Conseil Municipal que, dans le cadre du projet d’extension du siège social d’une société HLM, cette dernière se propose d’acquérir un terrain communal situé Impasse du Mazert, parcelles cadastrées section AK, n° 570, 903, 907, 908, 909, 971, pour une contenance totale d’environ 1 842 m². Après ajustement dans le cadre de la cohérence du projet d’aménagement du siège social de la société HLM, il apparaît qu’une parcelle, actuellement classée dans le domaine public et faisant l’objet d’un déclassement, longeant la parcelle cadastrée section AK n°959, d’une superficie de 5 m², avant document d’arpentage, devra également être cédée à la Société HLM. Par ailleurs, les parcelles cadastrées section AK n°570 et 909 ne seront pas cédées dans leur totalité. En effet, une parcelle d’une superficie de 1 m², avant document d’arpentage, prélevée sur la parcelle cadastrée section AK n°909 d’une superficie totale de 79 m², restera à la commune et fera l’objet d’un classement dans le domaine public. Une parcelle d’une superficie de 3 m², avant document d’arpentage, prélevée sur la parcelle cadastrée section AK n°570, d’une VILLE D’YVETOT Seine-Maritime Conseil Municipal Réunion du 5 mars 2014 Page 2014/ DELIBERATION __________________________________________________________________________ superficie totale de 31 m², restera à la commune et fera l’objet d’un classement dans le domaine public. Enfin, après avis des services de l’Etat et du notaire en charge de la rédaction de l’acte de vente, la présente cession n’est pas soumise à la TVA immobilière. Le Conseil Municipal est par conséquent invité à : - décider de la vente d’un terrain sis impasse du Mazert, prélevé sur la parcelle cadastrée section AK n° 909, pour une contenance d’environ 78 m², avant document d’arpentage ; - décider de la vente d’un terrain sis impasse du Mazert, prélevé sur la parcelle cadastrée section AK n° 570, pour une contenance d’environ 29 m², avant document d’arpentage ; - décider de la vente d’un terrain sis impasse du Mazert, pour une contenance d’environ 5 m², avant document d’arpentage, dont la numérotation est en cours auprès des services du cadastre, longeant la parcelle cadastrée section AK n°959 ; - dire que celle-ci se fera au prix principal net vendeur de 4 495,50 € ; - dire que l’acte de vente sera établi par la SCP LALOUX-HERMAY, notaires associés à Yvetot, aux frais de l’acquéreur ; - autoriser Monsieur le Maire à signer ledit acte, ainsi que tout document qui serait la suite ou la conséquence de celui-ci. Après avoir délibéré, le Conseil Municipal se prononce par 20 voix pour et 5 voix contre (Mme BOURGEOIS, Mme HAUCHARD, M. SOUDAIS, Mme HOUDEVILLE (pouvoir Mme BOURGEOIS), M. BURNOUF) et 1 abstention (M. DECULTOT). M. ALABERT ne prend pas part au vote. 2014.02.04 MISE A DISPOSITION DE L’ESPACE CULTUREL LES "VIKINGS" - REMISE D’ATTESTATIONS DE RECONNAISSANCE DES ACQUIS ET DE L’EXPERIENCE POUR DES TRAVAILLEURS ESAT DE LA REGION HAUTE-NORMANDIE. Vu le courrier de l'ESAT / Centre Communal d’Action Sociale d'Yvetot en date du 24 janvier dernier demandant la gratuité de la grande salle de l’Espace des Vikings. Monsieur le Maire expose ainsi au Conseil Municipal que le jeudi 13 mars prochain se tiendra une cérémonie de remise des attestations de Reconnaissance des Acquis et de l’Expérience dans la grande salle des Vikings de 13 h 30 à 17 h 30 pour des travailleurs d’Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT). Depuis 2011, un certain nombre de directeurs d’ESAT se sont regroupés afin d’étudier les possibilités de faire reconnaître les acquis et l’expérience professionnelle des travailleurs de leurs établissements. Un collectif, porté par le GIE "Norm’Handi" a été créé, l’adhésion de l’ESAT d’Yvetot sur ce dispositif a été validé le 12 avril 2012 par le Conseil d’Administration du CCAS. Une charte d’engagement a été signée en juin 2012 au Conseil Régional par 25 ESAT et 2 entreprises "adaptées" (soit plus de 2000 travailleurs handicapés concernés). Cette cérémonie concernera ainsi 80 travailleurs ESAT de la région Haute-Normandie dont 8 de l’ESAT d’Yvetot. Considérant le côté exceptionnel de cet évènement à caractère social, il est proposé au Conseil Municipal la mise à disposition gratuite de la grande salle de l’Espace des Vikings et de son équipe technique. Le Conseil Municipal est par conséquent invité à : - accepter cette mise à disposition, dans les conditions exposées ci-dessus: - dire qu’il n’y aura aucune autre incidence financière pour la Ville. M. CHARASSIER ajoute qu’à travers cette remise de diplôme, la loi de 2005 produit ses effets. De plus en plus de travailleurs handicapés atteignent un niveau de professionnalisation tout à fait intéressant, souvent comparable à des personnes dites « normales ». Il pense que cette cérémonie est un beau témoignage de cette normalisation du travail dans le milieu adapté. La ville d’Yvetot peut être fière de tout ce qui est fait dans le domaine du handicap. Lorsque l’on compare la situation par rapport aux décennies antérieures où les handicapés étaient rejetés de la société, ce n’est plus du tout le cas. M.LE MAIRE ajoute qu’il a reçu une lettre de remerciements, pour la municipalité, pour ce qui a été fait au profit des handicapés dans cette ville. Après avoir délibéré, le Conseil Municipal se prononce favorablement à l'unanimité. M.LE MAIRE rappelle que cette dernière séance est la dernière du mandat, il tient à remercier très sincèrement, l’ensemble des conseillers municipaux, pour le travail effectué au service de la ville, pour la qualité et la tenue des débats ; les relations ont toujours été respectueuses, les propos parfois un peu vifs selon les tempéraments des uns et des autres, mais l’on commence à se comprendre. Les élus peuvent être parfois critiqués ; parfois ils le méritent. Mais ici et ailleurs, on voit bien que la population en France sait finalement que les élus de terrain quels qu’ils soient, sacrifient leur temps, leurs familles, pour remplir leurs missions et sont les plus appréciés dans le mandat local car ils sont les premiers au contact des habitants, de leur problèmes, de leurs préoccupations. Merci encore à tous sincèrement. L’ordre du jour étant épuisé et aucune autre question soulevée, la séance est levée à DIX NEUF HEURES ET CINQUANTE CINQ MINUTES. LE MAIRE LE SECRETAIRE E.CANU O.FE F. ALABERT G. CHARASSIER A. CANAC Y. DUBOC A. BREYSACHER E. TONNERRE M. DENEUVE F. BLONDEL MC. HERANVAL MC. COMMARE R. RENAULT J.C. BIREMBAUT M.J. DELAFOSSE S. CHEMINEL Y. FOURNIL S. BROCHET E. CHEVAL A. GOGDET Ph. DECULTOT A. BOURGEOIS V. HAUCHARD T. SOUDAIS J.P. BURNOUF