JOURNEE INTERMATRIMOINE LE 26 MARS 2016 DE MIDI A
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JOURNEE INTERMATRIMOINE LE 26 MARS 2016 DE MIDI A
JOURNEE INTERMATRIMOINE LE 26 MARS 2016 DE MIDI A MINUIT A CONFLUENCES En solidarité avec les actions de Confluences en faveur des réfugié-e-s, le Midi Minuit du Matrimoine organise une journée InterMatrimoine, le 26 mars. INTERMATRIMOINE, pour MATRIMOINE INTERNATIONAL, l'idée étant de mettre en lumière des créatrices du passé sans se limiter à la France, mais bien plutôt en ouvrant des frontières qui ont une fâcheuse tendance à se refermer… Cette journée se veut à la fois expérimentale et festive : ateliers de traduction, cours de danse, lecture au vol de poèmes, lettres, textes courts, pièces, intermèdes musicaux, conférences… s’enchaîneront à partir de midi. En soirée, place aux performances, puis à un bal Intermatrimoine, afin de conclure cette manifestation dans un esprit festif, musical et performatif. Venez nombreuses et nombreux participer à ce « Tour du monde matrimonial » ! Entrée : un Pass Intermatrimoine, à partir de 10 €, avec boisson et badge intermatrimoine offerts, sera proposé. Ces dons seront versés à Confluences pour financer ses actions en faveur des réfugié-e-s. Où : à Confluences ,190 boulevard de Charonne 75020 PARIS Ligne 2 Métro Philippe Auguste ou Alexandre Dumas. www.confluences.net PROGRAMME PROVISOIRE 12H – Ouverture de la journée et pot d’accueil 12h15 – 13h30 : Cours de danse autour de l’œuvre d’Isadora Duncan, par Cyrielle Caron Ouvert à toustes, enfants et adultes ! Salle Pina 12h15 – 18h : Café traduction Apportez un texte du matrimoine international non disponible en français et/ou venez contribuer à sa traduction. Les textes seront lus à l’apéro-lecture du soir, puis publiés sur internet. Hall. 14h – 15h : Les artistEs photographes du matrimoine international, conférence-expo par Marie Docher, photographe, et Marie Robert, conservatrice en photographie au Musée d’Orsay, commissaire de l’exposition « Qui a peur des femmes photographes ? ». Coordination Simon Hatab. Avec, en bonus, les coulisses de l’exposition « Qui a peur des femmes photographes ? », qui s’est tenue au Musée d’Orsay…. Salle de spectacle 15h – 17h : Lecture publique de la comédie L’Heureuse occasion (1686), d’Aphra Behn (1640-1689), traduite par Bernard Dhuicq. Par les comédien-nes du MMM, sur une proposition d’Aurore Evain. Aphra Behn, autrice anglaise du XVIIe siècle, est l’une des premières dramaturges professionnelles européennes. Elle signa avec cette comédie une satire mordante du mariage forcé et de la société de son temps. Salle de spectacle. 17h30 – 20h : Apéro-lecture. - A découvrir : des textes inédits d’autrices amérindiennes des 19e et 20e siècles, par Blandine Pélissier ; un conte de Jane Francesca Wilde (1821-1896), poétesse irlandaire, mère d’Oscar Wilde, par Anastasia Ortenzo , une nouvelle de l’autrice brésilienne Clarice Lispector (1920-1977) par Fanny Carel, etc. - Conférence-lecture de Gisèle Bourquin, présidente de l’association Femmes au-delà des mers, sur le Matrimoine d’Outre-mer. - En musique : les biguines de l’artiste martiniquaise Léona Gabriel (1891-1971), chantées et jouées à la guitare par Audrey Lordinot. 20h – 22h30 : Soirée Intermatrimoine Salle de spectacle - Présentation du matrimoine et du collectif MMM par Aurore Evain et Blandine Pélissier ; les actions de Confluences en faveur des réfugié-e-s par Judith Depaule ?. 20 minutes. - Variations autour d’une Etude révolutionnaire d’Isadora Duncan, par Cyrielle Caron (et restitution de l’atelier chorégraphique du midi). Danse. 10 minutes. Cette chorégraphie dansée par Cyrielle Caron nous montrera un autre versant de l'oeuvre d'Isadora, outre celui de la danse inspirée par la nature et l'antiquité grecque : celui de son engagement dans la réalité de son temps à la suite d'un voyage en Russie. - « LAYLATI - Ô MA NUIT ». De et avec Mirabelle Wassef et Sylvain Kassap en collaboration avec Marjorie Bertin / RUBY-THEATRE. Cabaret musical. 20 à 30 minutes. Une traversée poétique et musicale à travers les textes de poétesses Persannes, Egyptiennes, Syriennes du 20ème siècle, en passant par l'Arabie de l'ère préislamique ! Un duo improvisé pour une comédienne et un clarinettiste - Variations improvisées autour de Virgina Woolf, par Hélène Courvoisier. Danse. 15 minutes. A partir de l'essai Un lieu à soi et avec comme toile de fond la nouvelle La Mort du papillon, de Virginia Woolf : « Créer, se délimiter un espace pour penser, se retrouver, réfléchir le monde. Intimité nécessaire à l'être humain pour aller vers l'autre. Ceci n'est pas frontière, ceci n'est pas isolement ni prison; c'est partage, empathie et liberté. » (HC) - Et ma cendre sera plus chaude que leur vie, librement adapté du recueil "Vivre dans le feu" de Tzvetan Todorov © Editions Robert Laffont. D'après les carnets de notes de la poétesse russe Marina Tsvetaeva (1892-1941). Traduit du russe par Nadine Dubourvieux Mise en scène Marie Montegani. Avec Clara Ponsot. Extrait du spectacle, 20 minutes. Théâtre. « Et ma cendre sera plus chaude que leur vie est une immersion dans la vie et l'écriture de Marina Tsvetaeva à travers plusieurs extraits issus de Vivre dans le feu. Faire resurgir cette incandescente, celle dont Pasternak disait qu'elle était "une femme à l'âme virile, active, décidée, conquérante, indomptable" est l'enjeu de ce spectacle dans lequel Clara Ponsot incarne l'essence même de celle qui n'aura envisagé la littérature que comme un absolu. » Marie Montegani - L’aujourd’hui blessé. Improvisation corporelle autour des textes de Olga AdamovaSliozberg, Anna Barkova, Hella Frischer, Nadejda Grankina et Elena Vladimirova (par ordre alphabétique). Mise en espace Catherine Decastel. Avec Armelle Bossière-Bajou, Catherine Decastel et Mirabelle Wassef. Théâtre corporel. 20 à 30 minutes. « Elles ont vécu les goulag, elles ont écrit pour témoigner, pour résister, pour survivre… Leurs textes ont été écrits dans le secret, au péril de leur vie. Elles ne sont que quelques cas parmi tant d’autres qui ont vu leur existence brisée par quinze à vingt ans de prison et de camp sous Staline. Au-delà de leur propre histoire, elles témoignent de leur résistance. Leurs mots et leur poésie a transcendé leurs corps enfermés. » - (sous réserve) Que he sacado con quererte, de la chanteuse et compositrice chilienne Violeta Parra (1917-1967). Par Alexandra Gatica. Musique. 7 minutes.